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20 000 gnous emportés par 1 rivière en crue
catou1111 a répondu à un(e) sujet de hop dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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D'abord une originale initiative pour récolter des fonds pour AA et pour faire connaître et encourager les talents des membres de AA! Ensuite, une excellente lettre d'AA aux diverses instances gouvernementales pour demander d'interdire la production de foie gras. Vous avez très bien fait de battre le fer pendant qu'il était chaud. Vous avez fait vite et bien! La lettre résume fort bien les divers aspects qui font problème dans cette exécrable pratique. Même si les photos qui l'accompagnent ne sont pas aussi percutantes que ce qui a été filmé récemment, elles démontrent néanmoins combien la santé des canards est affectée par le gavage forcé et sans doute aussi par leur contention durant cette phase terminale... Et pour la salubrité des lieux, bien sûr, on repassera... Avez-vous eu des réponses à cette lettre?
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Oui, cela aiderait la cause des animaux, c'est certain. Le Devoir est je crois plus ouvert pour publier des lettres/articles à ce sujet. Peut-être que Valou, ou l'une d'entre nous, aurait plus de succès en allant cogner à sa porte. Merci Ranëwen pour ton compliment. Ce qui m'a fait aussi grand plaisir c'est le commentaire d'un lecteur de Lagacé qui a écrit ceci: Le Mardi 9 Octobre 2007 @ Catherine Pelchat Je ne sais pas ce que vous faites dans la vie mais vous m’apparaissez être une femme d’un type qui manque cruellement au monde : vos vues, analyses et opinions sont, dans l’ensemble, claires, nettes et précises (si non tout à fait justes et objectives). Il m’arrive régulièrement d’apprécier le ton ironique/sarcastique (celui du blogueur polémiste) ou le contenu des “papiers” de M. Lagacé (lorsqu’il travaille intelligemment en journaliste sensible et consciencieux - car il sait aussi le faire) mais, dans ce cas-ci, je n’aurais certainement pas pu mieux exprimer que vous n’avez su le faire ma désapprobation. @ Patrick Lagacé Toutes les fois que je vois une personne avec un grand pouvoir ne pas assumer dans l’ensemble les responsabilités qui viennent avec (et c’est ici votre cas, M. Lagacé, à mon avis), je ne peux m’empêcher de penser au chanteur de Guns ‘n Roses qui envoyait promener tout Montréal d’un “f*** y** Montreal” il y a une quinzaine d’années (en mettant fin abruptement au concert) … provocant ainsi une émeute dans le stade olympique (une image marquante dans mon imaginaire pour illustrer le rapport “pouvoir/responsabilité”). Aujourd’hui, donc, je ne crois pas être le seul qui apprécierait de votre part, M. Lagacé, un peu plus de rigueur et de réflexion (parce qu’on pourrait être tenté de vous imaginer - comme Axl Rose - avec les 2 masses en l’air, poings fermés, majeurs pointant vers le haut…). Yves_Boudreault
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Merci beaucoup Animal! T'es toi aussi trop chou! En plus, c'est toi qui m'apprends la nouvelle que mon texte est enfin publié! C'est qu'on en met quand même du temps pour essayer de réparer les pots cassés et pour essayer d'éveiller quelques consciences. Je commençais sérieusement à penser que mes propos étaient censurés. Mais imaginez que si mes propos avaient été censurés, combien son texte à lui aurait dû l'être, d'autant que ce sans-coeur est lu par une masse d'individus plus ou moins influençables. Lors de ma deuxième tentative, j'ai demandé que l'on me fournisse une explication si mon message devait ne pas apparaître sur ce foutu blog. Avec ce qu'il s'est permis d'écrire, c'est la moindre des choses que nous puissions répliquer, dire ce que nous pensons de cette chronique et du chroniqueur.
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Super Linda! J'avais lu ton commentaire sans savoir que c'était toi et avais bien apprécié ton cri du coeur. Mon commentaire à moi ne passe pas, je ne sais pas pourquoi. Je viens de le renvoyer. Suis-je trop dure avec le pauvre petit Patrick? Je lui manque peut-être de respect... Sinon, la raison est-elle purement technique? Quand tu as envoyé ton message Linda, est-ce qu'une page s'est affichée pour te signifier que ton message avait bel et bien été soumis? Parce qu'en ce qui me concerne, une fois que j'ai appuyé sur "Soumettre", je ne reçois rien qui me laisse penser que j'ai réussi la manoeuvre, la page avec les commentaires réapparaît, c'est tout.
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Droits La chronique, le billet et la critique sont des genres journalistiques qui laissent à leurs auteurs une grande latitude dans le traitement d’un sujet d’information. Ils permettent aux journalistes qui le pratiquent d’adopter un ton polémiste pour prendre parti et exprimer leurs critiques, dans le style qui leur est propre, même par le biais de l’humour et de la satire. Ces genres accordent en général une grande place à la personnalité de leurs auteurs. C’est leur lecture personnelle de l’actualité, des réalités et des questions qu’ils choisissent de traiter qui est surtout mise en perspective. Responsabilités Les auteurs de chroniques, de billets et de critiques ne sauraient se soustraire aux exigences de rigueur et d'exactitude. Ils doivent éviter, tant par le ton que par le vocabulaire qu'ils emploient, de donner aux événements une signification qu'ils n'ont pas ou de laisser planer des malentendus qui risquent de discréditer les personnes ou les groupes. S’ils peuvent dénoncer avec vigueur les idées et les actions qu’ils réprouvent, porter des jugements en toute liberté, rien ne les autorise cependant à cacher ou à altérer des faits pour justifier l’interprétation qu’ils en tirent. Il importe, par ailleurs, qu'ils rappellent les faits relatifs aux événements, situations et questions qu’ils décident de traiter avant de présenter leurs points de vue, critiques et lectures personnelles de l’actualité, afin que le public puisse se former une opinion en toute connaissance de cause quant aux sujets sur lesquels ils se prononcent. http://www.conseildepresse.qc.ca/index.php?option=com_content&task=view&id=235&Itemid=159&lang=fr
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Je te comprends Valou! J'ai réussi à pondre un texte que j'ai envoyé aux adresses fournies par Caro et j'ai ensuite très légèrement retouché ce texte pour le mettre sur le blog de Lagacé. Il n'apparaît toujours pas sur son blog, mais j'imagine qu'il apparaîtra bientôt. Je vous l'ai copié plus bas. Ton roman Valou, peut-être qu'il pourrait être utile pour déposer une plainte au Conseil de presse? Moi aussi j'en ai plus que marre de ce dénigrement quasi-systématique des animalistes de la part des médias (journalistes) québécois. Mais en même temps, je ne suis pas vraiment surprise qu'il en soit ainsi. Une plainte pourrait peut-être faire une différence. Si au moins il y avait quelques journalistes plus intelligents dans le lot, cela équilibrerait les choses... *************************************************** Je viens de prendre connaissance d'un texte rédigé par Patrick Lagacé intitulé Les canards et publié dans La Presse: http://www.cyberpresse.ca/article/20071004/CPOPINIONS05/710040702/6741/CPOPINIONS Ce qui surprend à première vue dans ce texte, ce ne sont pas les propos tenus, propos qui auraient pu se trouver par hasard sur un blog appartenant à un quelconque mangeur de foie gras pas très futé. Ce qui surprend plutôt, c'est le fait qu'un discours d'une telle médiocrité puisse avoir une tribune dans un journal à grand tirage comme La Presse. Grossière indifférence, diffamation, incohérence, idées fausses, raccourcis, pseudo-raisonnements, voilà en quelques mots ce qui constitue l'essence de ce court écrit. Ce qui frappe aussi particulièrement, c'est que ce texte exhibe une déficience du sens moral de son auteur. Patrick Lagacé se fout en effet de la manière dont les êtres qui sont destinés à la boucherie sont traités du moment qu'il puisse, lui, jouir... L'hédonisme peut pourtant avoir un goût moins douteux. Selon ce chroniqueur, on aurait peut-être le droit de faire des investigations au sujet de la cruauté envers les animaux mais si et seulement si on n'est pas végétarien et/ou si on ne fait pas la promotion du végétarisme. Autrement, on ne peut pas être objectif si on fait de l'infiltration dans les milieux de l'élevage pour montrer les maltraitances qui y ont cours. Donc les faits que RAG a permis d'exposer doivent être minimisés. D'autant plus que le jeune tortionnaire a prétendu n'avoir agi à l'encontre des règles éthiques les plus élémentaires que parce que l'activiste infiltré l'aurait encouragé en ce sens afin de le filmer... La version du tortionnaire me semble hautement suspecte, elle s'apparente d'ailleurs à une tactique connue, éculée, de la part de ceux qui sont mis sous les projecteurs par les défenseurs des animaux. En fait, si on suit la "logique" de Patrick Lagacé, cela impliquerait que toute organisation qui oeuvre à plus de justice en ce monde, à le faire progresser dans le sens du bien général, comme Amnistie Internationale par exemple, ne devrait pas être prise au sérieux lorsqu'elle fait son boulot... Ce que RAG a montré par l'entremise d'une vidéo, on en fait quoi? On s'en balance tout simplement, comme nous invite à le faire ce pamphlétaire à la petite semaine. En ce qui me concerne, ce que j'ai plutôt tendance à mettre en doute, c'est la sincérité de bon nombre de producteurs de foie gras ou de viande et produits animaux en général qui clament haut et fort qu'ils ont à coeur le "bien-être" animal, et aussi qu'ils se soucient de l'impact environnemental de leurs activités et de la santé de leurs concitoyens. Un indice parmi d'autres qui me fait douter de cette sincérité, c'est que ce groupe d'intérêts fait régulièrement pression sur le gouvernement fédéral afin de s'assurer que toute éventuelle réforme du Code criminel en ce qui a trait à la cruauté envers les animaux ne les affecte pas... Une telle réforme, et une réforme significative, est d'ailleurs attendue depuis longtemps par un grand nombre de citoyens canadiens mais est sans cesse reportée. La vérité c'est que de plus en plus de personnes prennent connaissance de la face cachée de la viande et de ses dérivés (oeufs, lait), et décident d'opter pour une alimentation qui tienne compte des intérêts des autres êtres vivants dotés de conscience sur cette planète. Où est le problème? Le problème, c'est que cela dérange, entre autres, les égoïstes comme Patrick Lagacé qui veulent promouvoir une morale du plaisir extrêmement simpliste et étriquée. Comment faire pour tenter de court-circuiter un débat légitime dans une société qu'on dit ou voudrait démocratique? En traitant de "talibans", de "terroristes", d'"intégristes" (termes à la mode, utilisés à tort et à travers, pour faire court et sensation), ces concitoyens qui pensent que ce serait en effet mieux - pour les animaux, pour l'environnement, voire pour la santé - que les sociétés humaines fassent le choix de ne pas se nourrir d'aliments d'origine animale. "Talibans, végétariens militants, même combat. Tous contre le plaisir." C'est la conclusion du texte de Patrick Lagacé. Elle diffame allègrement des citoyens soucieux de progrès sur les plans éthique et environnemental notamment. Ma conclusion à moi c'est que la plupart des gens sont d'accord pour ne pas faire souffrir et tuer des animaux sans nécessité. À partir de cette simple prémisse morale largement partagée, il y a tout à fait lieu d'interroger la légitimité de la viande, par exemple, dans nos sociétés. Et il n'y a pas besoin d'exposer les cas de cruauté proprement dite, cas qui ne sont pas rares, pour se rendre à l'évidence que les animaux souffrent énormément de leurs conditions de vie dans les élevages concentrationnaires, et que la plupart d'entre eux - peu importe le type d'élevage - souffrent également de leur mise à mort. La production de foie gras, ou plutôt la maltraitance qui est inhérente au gavage forcé, n'est que la pointe d'un énorme iceberg. Il est certain que la production massive de viande ( environ 50 milliards d'animaux abattus par année à l'échelle planétaire) - production qui augmente sans cesse en raison de notre croissance démographique et des changements dans le type d'alimentation des pays "en émergence", ces derniers calquant le régime fortement carné des pays riches - ne peut se conjuguer avec le bien-être des animaux. La production massive de viande ne peut non plus se conjuguer avec la préservation d'un environnement sain. Il va falloir discuter de ces problématiques majeures sereinement et avec intelligence, au lieu d'agiter des épouvantails. Au-delà du cas de Patrick Lagacé, qui est malheureusement loin d'être un cas isolé, on peut se demander, tout aussi légitimement, pourquoi on entend ou lit aussi souvent dans les grands médias québécois ce genre de discours méprisant pour les animaux et pour les humains qui essaient au mieux de les respecter...
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Les corrompus, les narcissiques, les assoiffés de pouvoir, les indifférents, les cruels, les monstres, etc., la liste est trop longue des espèces dont l'extrême prolifération devrait provoquer la disparition à relativement court terme... Cela peut sembler paradoxal à première vue, mais c'est au contraire très logique. En attendant, ce serait bien de faire ici intervenir les règles potables dont se dote notre société pour essayer de remettre un peu à sa place ce provocateur... Il n'y a pas de mal à se faire plaisir, croit-il... Voilà une partie du fin argumentaire de ce niais de Lagacé, à qui on offre des tribunes publiques (il n'est pas le seul bien sûr)... Pourquoi d'après vous? Je pense aussi qu'il y a matière à se plaindre.
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Voici la meilleure procédure pour euthanasier. 1) Donner un calmant à l'animal, soit par comprimé, soit par injection. Cela le détendra. Il paraît qu'avec cette première étape, même des chats errants qui ne se laissent pas approcher deviennent réceptifs aux caresses, à l'affection qu'on leur prodigue. 2) L'anesthésier ensuite pour qu'il ne soit pas conscient, pour qu'il ne souffre pas. Une substance qui paralyse n'est pas anesthésiante à ce que je sache. 3) Puis l'euthanasier, soit en surdosant le produit anesthésique, soit avec un autre produit. J'ai fait euthanasier un moineau en le faisant endormir au préalable, et cela fait toute une différence si je compare avec ce qui m'a été raconté... Les oiseaux sont en effet "euthanasiés" généralement au moyen d'une injection dans le coeur alors qu'ils sont conscients. Il faut demander que cela se passe autrement, c'est juste un peu plus cher. Il faut vraiment demander à ce que les choses se passent au mieux, et évidemment il convient d'assister à l'euthanasie pour s'en assurer. Je vous copie quelques passages d'une correspondance privée que j'ai eue avec une militante qui s'y connaît assez bien sur le sujet. Les voici: Si "l'euthanasie" par injection intracardiaque semble jouir d'une grande faveur chez les vétérinaires dès lors que le patient est un oiseau, je crois que c'est dû à une certaine sclérose de la pensée chez nombre de vétérinaires. On leur a dit ça à l'école véto et ils n'ont pas cherché plus loin. Le vétérinaire moyen en exercice libéral n'a que très rarement à euthanasier un oiseau. Par conséquent, ils n'ont pas du tout l'habitude de le faire. Souvent, ils ont oublié les schémas anatomiques des oiseaux (qui, de plus, sont nombreux et très variés selon les familles ou genres), et ils n'ont pas souvent l'occasion de pratiquer un geste thérapeutique directement sur le corps d'un oiseau. Vis à vis des oiseaux, les praticiens vétérinaires n'ont généralement que deux approches: soit ils travaillent dans un contexte d'élevage intensif où ils appliquent des principes de gestion sanitaire de troupeaux; soit ils reçoivent des oiseaux de cage à qui ils prodiguent surtout des médicaments et des suppléments alimentaires. Rares sont ceux/celles qui pensent à faire une radio, ou une recherche de parasites au microscope, ou une analyse de sang. La plupart d'entre elles/eux ne savent pas ausculter un oiseau au stéthoscope. Parmi les vétérinaires, il y a des exceptions, que j'espère nombreuses. J'en connais deux ou trois. Dans les centres de soins des écoles vétérinaires, la situation doit être bien différente. Oui, tu as raison, l'injection dans le coeur doit être douloureuse. En théorie, elle devrait conduire très rapidement, chez un oiseau, à la mort, à condition que l'aiguille soit bien placée. C'est là la difficulté, et c'est pour cela que cette méthode d'euthanasie n'est pas considérée comme acceptable, sauf si le sujet est déjà inconscient. Je crois aussi que beaucoup de personnes n'éprouvent pas pour les oiseaux le même degré d'empathie qu'elles peuvent ressentir pour les mammifères. L'ornithophobie n'est pas rare parmi les humains, mais je n'ai jamais entendu parler d'une hypothétique "mammaliaphobie". Les mammifères, sans doute, nous ressemblent davantage. Et Hitchcock n'a pas aidé... La meilleure méthode d'euthanasie pour un petit oiseau est incontestablement l'administration à dose suffisante d'un anesthésique gazeux (halothane, enflurane, isoflurane, etc.). On endort l'animal en administrant le mélange gazeux habituel pour une induction, et quand il est anesthésié, on augmente la concentration du gaz anesthésique tout en réduisant à néant le taux d'oxygène. Des oiseaux plus gros peuvent recevoir une injection intraveineuse. Cela demande une certaine habitude de la part du praticien, et quelque dextérité. Bien fait, c'est très rapide et ne provoque pas de signes perceptibles de souffrance . Si l'IV, d'après ce que tu dis, est manifestement douloureuse, cela ne peut être dû qu'à une mauvaise manipulation ou bien à l'emploi d'un produit agressif en soi. Le pentobarbital n'est pas agressif au niveau vasculaire. Tous les dérivés de l'acide barbiturique utilisés en anesthésie permettent l'euthanasie en de bonnes conditions s'ils sont administrés en IV. En France, et au Canada, et aussi en Belgique je crois, on utilise souvent le T61 qui est un produit qui n'a qu'une indication: l'euthanasie. Ses trois composantes lui confèrent une triple action: anesthésie générale, curariforme (paralysie musculaire) et anesthésie locale au point de ponction veineuse. Ce produit présente l'avantage de ne pas être un narcotique, ce qui le soustrait à la convoitise des toxicomanes, mais pas à celle des suicidaires! Il est réservé aux seul/es vétérinaires. D'autres méthodes sont acceptables, mais sont souvent écartées pour des considérations esthétiques. C'est là un point important car il n'y a rien de réjouissant à devoir tuer, et les personnes qui sont amenées à le faire doivent pouvoir ménager leur propre mental. Dans le choix d'une méthode d'euthanasie, en dehors de son efficacité à procurer une mort rapide et indolore, il faut tenir compte de tout le contexte, de l'animal lui-même, de son passé et de son état, et aussi du matériel disponible, sans oublier l'opérateur (ses compétences et son expérience). Je m'aperçois, de mémoire, que j'ai beaucoup chatouillé ce clavier sans avoir forcément dit grand'chose. Et il est tard. J'essaierai de rassembler mes idées et te dirai demain ce que je pense des chiens et des chats. ------------------------------------------------------------------------------------- Le protocole en trois étapes que tu évoques est parfait, et souvent appliqué, à ce détail près: les 2 et 3 sont généralement téléscopés, ce qui évite de répéter la ponction veineuse qui peut occasionner une petite douleur passagère. Il est important de choisir une aiguille suffisamment fine pour minimiser, voire éliminer cette douleur, mais assez grosse pour permettre de délivrer le produit à vitesse convenable. (On pourrait aussi laisser l'aiguille en place entre 2 et 3 si on devait choisir ce procédé.) Les critères d'acceptabilité d'une procédure d'euthanasie ne s'arrêtent pas à l'obtention, le moment venu, d'une mort rapide et aussi indolore que possible. On doit aussi minimiser les manipulations de l'animal, lui éviter toute excitation/agitation, prévenir la peur et le stress psychologique, s'assurer qu'il ne pourra pas se blesser ni blesser l'opérateur. Toute manipulation d'un animal sauvage le stresse. Il ne se doute pas que nous voulons lui venir en aide. Pour lui, nous devons sembler être une menace, un danger. Il est donc préférable dans le cas d'un petit animal sauvage d'avoir recours à une chambre d'anesthésie. Cela lui évite l'angoisse de l'immobilisation forcée. Pour les oiseaux, le fait de couvrir leur tête permet le plus souvent de les calmer et d'obtenir qu'ils ne s'agitent pas. Pour ce qui concerne les carnivores sauvages, il est souvent, sinon toujours, dangereux de les manipuler, et en plus cela les affole. L'IV devient problématique alors dans bien des cas. On peut aussi piquer en intrapéritonéale, mais le mieux sera quand même la chambre. Parfois ces méthodes sont inapplicables en raison des circonstances (un renard à l'arrière-train broyé sur la route, par exemple). On doit alors avoir recours à des procédés physiques, car il importe d'agir rapidement. Dans le cas cité, on pourrait assommer l'animal à l'aide d'un gros bâton ou d'un objet métallique. Et après, pratiquer une exsanguination pour s'assurer de sa mort. Il faut alors du sang-froid et savoir aussi viser juste. Les Anglais, qui ont été les vrais pionniers dans cette triste science, ont conclu que dans certains cas le mieux est de ne rien faire du tout. Il n'ont pu déterminer une méthode d'euthanasie acceptable pour les gros cétacés, souvent échoués. Les techniques proposées et tentées se sont avérées aléatoires dans leurs résultats, souvent augmentant la souffrance de la victime sans pour autant la délivrer. Les chiens et les chats, comme d'autres animaux disons "de compagnie", pour peu qu'ils soient aimés par leurs humains, ont l'habitude de la présence humaine et des manipulations. Rassurés par une présence affectueuse et familière, ils sont généralement dociles et l'injection se fera dans de bonnes conditions. Mais, s'ils en sont au stade de l'euthanasie, c'est qu'ils souffrent et, de ce fait, sont souvent dans un état d'hypersensibilité, parfois de méfiance. Il est certainement utile pour eux de recevoir un tranquillisant en préambule, de préférence par voie orale. Mais, certains chiens et chats refusent systématiquement d'avaler des cachets, usant parfois d'une remarquable ingéniosité pour évacuer celui que, par ruse, on a enfin réussi à introduire dans leur bouche. Un tranquillisant sous forme liquide sera absorbé plus facilement. L'ambiance même d'un cabinet vétérinaire, avec ses odeurs, ses bruits, ses présences étrangères, est une cause de grande anxiété pour beaucoup d'animaux. Quand elles apprennent de quelqu'un/e qu'il/elle est amené/e parfois à pratiquer l'euthanasie, certaines personnes s'écrient qu'elles, ELLES, ne pourraient jamais faire ça, qu'elles "aiment trop les animaux". Ouais. Pour faire court j'ai évité d'affubler chacune de mes phrases d'un "je pense" ou d'un "à mon avis", mais, bien sûr, je n'exprime que mon avis qui est le résultat d'une réflexion, mais aussi de ce que j'ai fait, vu, lu et entendu. Je ne crois pas que nous pouvons savoir avec certitude ce que ressentent les autres. Nous sommes donc obligé/es, à toutes fins pratiques, de nous en remettre à ce qui nous semble le plus probable, en tenant compte de tous les indices pertinents. Au risque de me répéter, j'aimerais souligner que toute méthode d'euthanasie ne vaut que ce que vaut l'opérateur. Et quoi qu'en disent certains, la chambre à CO ou à CO2 n'est pas un appareil de torture si elle est utilisée dans les règles. Je n'ai pas voulu être injuste à l'égard des vétérinaires pour qui, au fond, j'ai beaucoup d'estime. ------------------------------------------------------------------------------------ Tu dois te douter que le sujet de l'euthanasie est vaste, et certains de ses domaines sont sujets à controverse. C'est aussi un aspect du "soin" qui ne peut qu'être évolutif car il y reste beaucoup d'incertitude, ou bien, d'ignorance, et malheureusement ce n'est pas le sujet préféré d'étude de la plupart de celles/ceux qui cherchent en science vétérinaire. Ce n'est pas un domaine prestigieux. L'euthanasie demeure bien souvent une sorte de secret honteux, alors que, quand on ne peut plus rien pour eux, on peut encore faire cela. Ce n'est pas rien, tout compte fait. Dans les centres de soin à la faune sauvage, il y a beaucoup de cas de "burn-out" parmi celles/ceux qui y travaillent, et c'est lié essentiellement aux morts et aux euthanasies. Chacun/e est confronté/e au paradoxe . Soigner, sauver, relâcher, ou bien tuer/délivrer. A l'occasion d'incidents majeurs comme les marées noires où il y a un grand nombre d'animaux victimes, les bénévoles dans les centres de soins sont généralement très choqué/es, révolté/es, d'apprendre que des animaux sont euthanasiés. On n'est plus Zorro. On devient Barbe Bleue. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'euthanasie n'est pas mon sujet préféré, mais il me tient à coeur. Parfois, je voudrais faire oeuvre d'éducation car beaucoup sont mal informé/es ou totalement ignorant/es sur ce sujet. Peut-être aussi que tout le monde n'a pas besoin de savoir. Je répète que j'ai beaucoup d'estime pour les vétérinaires en général, même si certain/es veulent absolument injecter du Dolosal dans le sinus occipital des oiseaux!
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Pétition pour que les chiens en laisse soient admis...
catou1111 a répondu à un(e) sujet de Animal dans Pétitions-Sondages-Suggestions
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Bravo hop! En passant, je suis en retard dans les nouvelles... Je suis déconnectée d'une certaine réalité (tv, médias de masse), et cela faisait plusieurs jours que je n'étais pas venue sur le forum d'AA. Évidemment, je n'apprends rien de plus que je ne sais déjà. Nous, nous savons que ce type de comportement sadique n'est pas inhabituel, nous savons combien les animaux sont maltraités, quand ce n'est pas torturés, partout de par le monde. Mais il faut bien que d'autres l'apprennent aussi un jour ou l'autre. Chapeau donc à RAG et particulièrement à la personne qui a dû se colleter au quotidien à la souffrance de ces pauvres oiseaux dans l'espoir qu'on y mette fin. Cela me chagrine toujours énormément de connaître par le menu ce qui arrive d'horrible à d'autres êtres sensibles.
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Striptease anti-Burberry à Tokyo
catou1111 a répondu à un(e) sujet de Animal dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Ce type d'exhibitionnisme et de sexisme cher à PETA est-il vraiment profitable aux animaux exploités, massacrés, pour leur peau généreusement poilue? La fourrure semble toujours bien se porter depuis le temps qu'on se met ainsi à poil... D'autre part, comment - généralement - la lutte pour les droits des animaux est-elle perçue à travers ces mises en scène si publicisées? Comme une lutte importante, qu'il faut prendre au sérieux? Cette nouvelle est classée dans la section "Insolite"... Ce n'est pas la nudité qui est critiquée ici, il ne s'agit pas d'un réflexe puritain, mais plutôt la manière dont elle est utilisée par PETA: le corps de la femme est exposé au regard objectivant et ceci dans le but de remettre en question l'objectivation du corps des animaux... N'y a-t-il pas un beau paradoxe là-dedans? Comment faire ainsi passer un message cohérent? -
L'information au sujet de Linzey se relaie, c'est très bien Animo. J'ai moi-même transmis le texte traduit pas les Cahiers à un chrétien. Je l'enverrai peut-être à d'autres croyants (peut-être à notre correspondant évangéliste qui voulait que nous enlevions le nom de Jésus de notre dépliant ). Je pense que pour sensibiliser à la question animale des individus s'inscrivant dans la tradition chrétienne ou s'en inspirant, l'oeuvre de Linzey peut être une excellente référence.
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Je viens tout juste de faire une lecture rapide des trois textes du no 28. Très intéressants chacun à leur manière. "Des pensées libres et vivantes", un titre fort bien choisi. Je ne suis pas "croyante", mais je trouve qu'Andrew Linzey oeuvre dans le "bon sens". Belle coïncidence qu'on parle de lui et de sa pensée à peu près en même temps, dans les Cahiers antispécistes et dans le bulletin d'Aequo Animo. Florence Burgat, formée dans la tradition philosophique occidentale(comme moi), emprunte une piste (phénoménologique) qui mérite d'être explorée car à peu près la seule de cette longue tradition qui puisse rendre ses lettres de noblesse aux autres animaux. C'est ce que je pensais depuis un bon moment, avant donc de savoir qu'elle (ou d'autres) travaillait dans cette direction. Alors j'en suis bien heureuse. C'est une défricheuse pour la question animale en philosophie comme l'est Linzey en théologie. Enfin, Peter Signer, un autre grand défricheur pour la question animale en éthique/philosophie, exprime également des choses fort intéressantes sur un de ses devanciers utilitaristes, John Stuart Mill. Bref, un autre excellent numéro des Cahiers.
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Bravo pour ton geste secourable! Mais par ailleurs, ces situations sont effectivement décourageantes et rageantes Animal! On parle de la SPCA, des chats notamment qui se retrouvent en surnombre dans ses refuges. Mais combien qui ne s'y retrouvent pas, qui réussissent à travers les aléas de leur fragile existence à découvrir un foyer ou qui poursuivent par malchance leur errance jusqu'à leur mort? Mais combien qui vivent à la rude dans les fermes, et qui prolifèrent envers et contre tout revers pour grossir les rangs de l'indigence? Il y a quelques semaines, un nouveau chat s'est présenté à ma porte, mendiant de la nourriture... Depuis, il est là chaque jour pour recevoir sa pitance. Mais il va falloir éventuellement faire plus pour lui (hébergement, stérilisation, vermifugation,...). J'ai déjà quatre chats à la maison...
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Beaucoup d'épées de Damoclès au-dessus de la tête de l'humanité, n'est-ce pas (qui l'a quand même un peu mérité, non?)? En ce jour de la Fête des Mères, j'ai particulièrement envie de vous suggérer la visite d'un site qui me plaît beaucoup, que je savoure à petites cuillerées, mais pas "politiquement correct"... http://philippe.annaba.free.fr/index.htm
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Alors que quelques pantins s'agitent frénétiquement dans l'arène électorale, l'arène véritable (au sens latin du terme: “arena”, “sable”) recouvre inexorablement la terre de son linceul stérile. Les démagogues, de tous bords, promettent toujours plus de croissance: plus de salaires, plus de vacances, plus de travail, plus de consommation et bien sûr, plus de sécurité contre un ennemi inexistant. Le seul terrorisme est alimentaire et ce sont eux qui l'ont mis en place avec leurs complices des multinationales. La Planète se meurt d'extraction, se meurt de combustion. La Planète Terre commence à régler ses comptes avec l'humanité: à force de soustractions, c'est maintenant l'addition qu'elle présente! Terrien, sors de ton rêve! La Planète Terre s'enlise, s'ensable, se désertifie. Serait-ce que la Planète “déserte” l'humanité? Le mot “désert” vient du latin “desertus”, de “deserere” qui signifie “abandonner”. Dune: le destin de la Planète Terre? En 1957, le journaliste Frank Herbert est envoyé à Florence dans l’Oregon aux USA afin d’écrire un reportage sur un projet gouvernemental de lutte contre les dunes de sable par l’élaboration de barrières végétales. Il en repartit fasciné par l’écologie et les dunes de sable. En 1965, Frank Herbert, devint l’un des grands maîtres de l'écologie-fiction et de la science-fiction en publiant le premier ouvrage de son épopée grandiose connue sous le nom de “Cycle de Dune”. Frank Herbert avait-il pressenti le destin inéluctable de notre planète? Peut-on considérer Dune comme une allégorie? Quels sont les facteurs limitants de l’écosystème planétaire de Dune qui le sont également dans le nôtre ou qui pourraient le devenir à très court terme? - Les vents de sables se déchaînent sur Dune à 700 km/heure. - Des vers gigantesques partagent la maîtrise de cette planète avec les Fremen ( “Free Men” / Hommes Libres). Ils font plusieurs centaines de mètres de longueur et sont source de l'Epice. - Dune est une planète-désert. Le sable recouvre tout. - Dune est une planète sans eau: toute eau est recyclée, y compris l’urine, la transpiration et même “l’eau” des défunts. Lire la suite: http://www.liberterre.fr/gaiasophia/agriculture/desertification/index.html
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Mutinerie dans les ruches Les abeilles transhument vers le néant. Les abeilles désertent par dizaines de milliards. Les ruches se vident en moins d'une semaine. C'est une nouvelle catastrophe pour le monde apicole (et sans doute pour le monde entier) car celle-ci s'annonce d'amplitude planétaire. Elle se nomme “syndrome d'effondrement des colonies”. Aux USA, les experts apicoles sont en plein désarroi. Ils évoquent même un “mystère”. En effet, les abeilles disparaissent “proprement” sans laisser de cadavres. Les ruches pleines de miel et de pollen ne sont pas pillées par d’autres abeilles ou d’autres insectes. C’est une malédiction qui plane sur les ruchers. Les expert apicoles ne désespèrent pas, cependant, de trouver le remède miracle, de sauver, encore une fois, leur “industrie”, puisque c’est ainsi qu’ils la qualifient. Ils ont mis sur la trace des abeilles portées disparues les meilleurs détectives-virologues. L'enjeu est de taille: pas d'abeilles, pas de pollinisation, pas de récoltes, pas de dollars. Le bipède, qui s'est autoproclamé maître de la sphère planétaire, en est tout courroucé. Les abeilles font la grève de la pollinisation, les mutines refusent la butine. Les abeilles n'éprouveraient-elles donc aucune reconnaissance pour cette “industrie apicole” qui les a choyées depuis des dizaines d'années en leur prodiguant: - le logis: avec de belles ruches toute carrées. - les meilleurs remèdes: les antibiotiques les plus puissants (comme la terramycine ) et les acaricides les plus performants ( Apistan et le tout nouveau Hivastan). - de la nourriture à satiété: du bon sucre blanc de betterave, du sirop de maïs confectionné à partir des meilleurs crûs transgéniques et bien sûr, des compléments nutritionnels (élaborés, par exemple aux USA, à partir d’huile de coton transgénique, de farine de soja transgénique, d’huile de soja transgénique, d’huile de colza transgénique...). - des voyages tous frais payés sur des milliers de kilomètres à la découverte des déserts agricoles occidentaux. - un butin assuré grâce à des monocultures géantes à la porte de la ruche. - du pollen et du nectar enrichi d'un cocktail de molécules apéritives: fongicides, insecticides, herbicides. - de la procréation assistée avec une sélection des meilleures reines inséminées artificiellement. Lire la suite: http://www.liberterre.fr/gaiasophia/agriculture/pollinisateurs/requiem01.html