Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

catou1111

Membres
  • Compteur de contenus

    417
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par catou1111

  1. catou1111

    Récentes actions Aequo Animo

    Virtuellement seulement Animo, grâce aux Smilies. (je ne fais qu'abuser de smilies, jamais d'alcool, vous me croyez, hein?) Mais où est passé le petit renne au nez rouge? Ah, le voilà!
  2. catou1111

    Récentes actions Aequo Animo

    C'est toujours agréable et motivant d'apprendre ce que chacun-e - individuellement ou en groupe - pose comme geste pour essayer de faire avancer la cause animale. Cela fait aussi plaisir de (re)voir nos camarades de lutte en action grâce aux photos! Bonne cuvée 2007 AA! (et voilà ce que ça donne de remplir et vider son verre comme cet invitant Smily...) Catou
  3. J'ai reçu ce matin le message ci-bas dans ma boîte de courriel. Peut-être que d'autres l'ont aussi reçu. Je le copie ici au cas où quelqu'unE sur ce forum serait intéresséE à participer à ce type de débat ou connaîtrait une ou des personnes qui, elle(s) le serai(en)t. Il semble que l'animatrice Marie-France Bazzo est parfois remplacée par Patrick Lagacé... Bonjour, Je travaille à Télé-Québec à l'émission Il va y avoir du sport. On n'y parle absolument pas de sport mais on y fait de la joute oratoire. Nous préparons un débat sur la fourrure. J'aimerais entrer en contact avec des gens qui défendent le droit des animaux et qui pourraient être de bons candidats pour un débat télévisé. Pourriez-vous entrer en contact avec moi s'il vous plaît? Merci beaucoup mon courriel au bureau cbouchard@zone3.ca 514-521-2424 poste 3035 J'attends de vos nouvelles Carole Bouchard
  4. Animo a écrit: Cela me fait plaisir Animo! Mars a écrit: C'est aussi ce que je pense! Moi aussi je manque un peu de temps (même si je ne suis sans doute pas aussi affairée qu'Animo), je vous reviendrai avec d'autres textes dès que je le pourrai.
  5. Aujourd'hui, sur la liste de discussion créée dans le but de lancer le mouvement mondial pour l'abolition de la viande, Estiva a écrit un message que je trouve éclairant: Pour le logo lui-même, à mon goût il ne faudrait rien qui évoque l'alimentation humaine (ni ce qu'on mangera ni ce qu'il sera interdit de manger). On vise pas une révolution alimentaire, on vise à supprimer la première cause de maltraitance et tuerie des animaux. Bien sûr, il se trouve que comme cette cause première est leur usage alimentaire, sa disparition entraînera des changements dans l'alimentation, mais c'est pas le but ni le motif. Je sais pas si je suis claire... En revanche, hormis la question du logo, je suis à 500% d'ac avec Florent sur le fait que le MMAV n'a pas à s'opposer à l'approche visant à convaincre les gens de devenir vg. Et je dirais même : n'a pas vocation à s'opposer à 95% de ce qui se fait dans le mouvement animaliste. Il n'est pas question de se pointer avec les chevilles surgonflées face à des tas de gens qui ont des années d'expérience d'action en faveur des animaux, pour leur expliquer que eux non, c'est pas la bonne approche, ils sont dans l'erreur, mais heureusement nous on est enfin arrivés pour leur expliquer la bonne méthode. Ce qui serait une ambition honorable, ce serait de faire que le mot d'ordre "Abolition de la viande" devienne l'arrière plan qui s'impose comme étant le fil directeur qui donne du sens, de la cohérence... qui éclaire vers quelle direction pointent des centaines d'actions déjà existantes: de la promo du végétarisme aux actions sectorielles contre tel et tel type d'élevage. Arriver à ce que les militants qui sont sur tous ces terrains-là l'intègrent naturellement comme composante de leur propre discours. Ca c'est possible parce que 90% du chemin est déjà fait. Déjà maintenant, ce n'est pas vrai que les militants vg (pour prendre cet exemple) pensent que c'est merveilleux que les gens aient le choix d'être vg ou pas. Ce qu'ils veulent c'est que les animaux cessent d'être mangés, et leur façon d'y travailler c'est de convaincre des gens de changer leurs habitudes de conso. La plupart de ceux qui agissent pour faire interdire les cages pour les truies, ou l'élevage en batterie pour les lapins, ou faire disparaître tel produit chez les distributeurs, etc. se sont "spécialisés" sur des objectifs particuliers, mais ce qu'ils souhaitent c'est la fin des cages pour tout le monde. Tous ces acteurs-là ne pensent pas que c'est une liberté fondamentale que chacun ait le choix entre massacrer des veaux vaches poissons... ou pas. Ils pensent qu'il ne doivent pas être massacrés. Tous se démènent pour améliorer le sort des animaux, pas pour défendre le libre choix des consommateurs. Donc nous on va pas se ramener très condescendants "Vous avez faux de chercher à convaincre des individus, nous on a une méthode qui permet d'aboutir sans passer par là". On n'a pas une autre méthode, de toute façons, il s'agit de s'adresser au public. Ce qu'apporte le MMAV c'est d'insister sur le fait que parmi les facteurs de changement, il n'y a pas qu'inciter au changement dans les remplissage de caddies au supermarché. Même pas : il y a belle lurette que des assos s'occupent aussi de provoquer des changements institutionnels. Ce qu'apporte le MMAV, c'est de dire : n'ayez pas peur d'afficher que vous êtes pour l'interdiction de la viande. Pas dans le sens d'exprimer que selon ses propres convictions éthiques, les animaux ne devraient pas être mangés (ça c'est déjà fait). Dans le sens d'en faire une vraie revendication qu'on a l'intention de faire aboutir. De la même façon qu'on ne dit pas seulement "les poules ne devraient pas être en cages de batterie" (ah là là, c'est pas bien) mais on affiche qu'on va entreprendre effectivement des démarches pour que ces cages soient interdites, et on les entreprend. Ce qu'on a à faire c'est convaincre les militants que c'est un plus (pas un moins, pas un truc contre-productif qui détournera le public) d'afficher fermement cet objectif maintenant, même si 99% des gens sont carnivores. Parce qu'on est capables d'expliquer (et le public de comprendre) que l'arrêt de la viande est nécessaire, et qu'on est capable d'expliquer qu'on n'y arrivera pas si on compte seulement sur les changements d'habitudes de conso alors que la viande continue d'être produite. Mais les changements de comportement d'achat restent primordiaux. On rêve quand même pas que la viande sera abolie tout d'un coup, alors que personne n'aurait fait l'effort de supprimer ou réduire sa conso d'animaux. Ce qu'on peut espérer, c'est que si on réussit à faire entrer dans les moeurs que l'abolition est une perspective sérieuse, ça boostera des gens à témoigner leur approbation de cet objectif (parce qu'ils le croiront possible) par une inflexion de leur comportement d'achat. Par ailleurs, la revendication d'abolition rappelle qu'il n'est pas nécessaire que 100% des consommateurs aient arrêté la viande pour mettre fin à l'élevage et la pêche (services enfonçage de portes ouvertes : dans ce cas, ça ne servirait à rien d'abolir). Le problème... c'est que vous avez à faire à la zombie du lundi soir => mail long et confus => tentative de faire illusion en soulignant une phrase de ci de là après coup, mais ça ne change rien au problème. Tout ça pour dire "d'ac avec Tiflo" alors qu'il n'y a même pas de polémique puisque personne ici ne serait assez cornichon pour soutenir que ceux qui militent pour le végétarisme seraient à côté de la plaque. Quand est-ce qu'on recrute des cornichons pour prouver l'utilité de ce message ? Non mais si, il a une utilité : souligner qu'une partie appréciable de l'effet MMAV s'il décolle, sera de faire voir plus clairement que ce n'est le cas aujourd'hui qu'une multitude d'évolutions et actions en cours préparent l'abolition de la viande. Tout le monde y avait déjà pensé ? Bon ben si vous le prenez comme ça, je vous laisse. Estiva
  6. J'avais écrit ailleurs sur ce forum il y a quelque temps le texte suivant: Il est temps, je crois, de soutenir explicitement et publiquement, en tant que citoyen, sur le plan politique donc, l'idée que la viande devrait être abolie dans les sociétés humaines. Les animalistes et organisations animalistes qui le désirent peuvent dès maintenant réfléchir et agir en vue d'un tel objectif en se joignant au mouvement naissant mondial (ou international) pour l'abolition de la viande, mouvement qui ne demande qu'à prendre de l'expansion à travers nos réflexions, actions, stratégies, engagements, etc. Beaucoup de gens opposés à une prise en compte sérieuse des intérêts des autres animaux, comme cette sénatrice spéciste, savent que cette volonté d'abolir la viande (et l'exploitation animale en général) existe et ne voudraient surtout pas voir une telle volonté se répandre. Il faut au contraire qu'elle se répande, qu'elle devienne synonyme d'un progrès éthique majeur dans l'esprit d'un nombre toujours croissant de citoyens. On peut (et on doit à mon avis) dès maintenant oeuvrer à l'avènement d'un objectif qui peut paraître utopique (qui l'est peut-être), on peut dès maintenant revendiquer l'abolition de la viande, en tant qu'individu ou en tant qu'organisation. La viande, c'est le "gros morceau", je dirais, auquel il faut s'attaquer. Faire interdire la viande serait une immense victoire du mouvement animaliste, mais surtout un immense soulagement de la souffrance animale. Il ne faut pas avoir peur d'exprimer ce que notre coeur désire pour l'animalité dont nous sommes partie intégrante: éliminer la souffrance évitable et augmenter sans limite préconçue le bonheur. Il faudra bien sûr pour ce faire peser, comparer divers intérêts/droits et donc ne plus donner systématiquement préséance aux intérêts humains (spécisme). Entre le simple plaisir gustatif de consommer de la chair animale et le puissant désir de subsister, de vivre, par exemple, le choix devrait être évident pour toute conscience éthique éclairée... Pour quiconque est intéressé à prendre part au mouvement d'abolition de la viande, voici des liens incontournables pour le moment: http://abolitionblog.blogspot.com/ http://fr.m-eat.org/wiki/Accueil
  7. Dans ce fil, j'ai l'intention de vous soumettre au fil du temps des textes pour vous tenir informés, pour nourrir votre réflexion au sujet de ce mouvement. Vous pouvez également bien sûr contribuer, exprimer vos propres idées ou transmettre des infos que vous jugerez pertinentes.
  8. C'est super Linda de te compter parmi les adhérents à ce mouvement! Et grand merci de diffuser cette invitation à y prendre part! Personnellement, c'est dans cette direction que je compte le plus m'investir pour les animaux non-humains.
  9. Vraiment, ce matin, cette nouvelle ne passe pas... Je fais généralement de gros efforts pour ne pas me laisser trop affecter, histoire de tenir le coup, car en vérité je suis dégoûtée de vivre dans des sociétés aussi meurtrières, aussi violentes...
  10. Il est temps, je crois, de soutenir explicitement et publiquement, en tant que citoyen, sur le plan politique donc, l'idée que la viande devrait être abolie dans les sociétés humaines. Les animalistes et organisations animalistes qui le désirent peuvent dès maintenant réfléchir et agir en vue d'un tel objectif en se joignant au mouvement naissant mondial (ou international) pour l'abolition de la viande, mouvement qui ne demande qu'à prendre de l'expansion à travers nos réflexions, actions, stratégies, engagements, etc. Beaucoup de gens opposés à une prise en compte sérieuse des intérêts des autres animaux, comme cette sénatrice spéciste, savent que cette volonté d'abolir la viande (et l'exploitation animale en général) existe et ne voudraient surtout pas voir une telle volonté se répandre. Il faut au contraire qu'elle se répande, qu'elle devienne synonyme d'un progrès éthique majeur dans l'esprit d'un nombre toujours croissant de citoyens. On peut (et on doit à mon avis) dès maintenant oeuvrer à l'avènement d'un objectif qui peut paraître utopique (qui l'est peut-être), on peut dès maintenant revendiquer l'abolition de la viande, en tant qu'individu ou en tant qu'organisation. La viande, c'est le "gros morceau", je dirais, auquel il faut s'attaquer. Faire interdire la viande serait une immense victoire du mouvement animaliste, mais surtout un immense soulagement de la souffrance animale. Il ne faut pas avoir peur d'exprimer ce que notre coeur désire pour l'animalité dont nous sommes partie intégrante: éliminer la souffrance évitable et augmenter sans limite préconçue le bonheur. Il faudra bien sûr pour ce faire peser, comparer divers intérêts/droits et donc ne plus donner systématiquement préséance aux intérêts humains (spécisme). Entre le simple plaisir gustatif de consommer de la chair animale et le puissant désir de subsister, de vivre, par exemple, le choix devrait être évident pour toute conscience éthique éclairée... Pour quiconque est intéressé à prendre part au mouvement d'abolition de la viande, voici des liens incontournables pour le moment: http://abolitionblog.blogspot.com/ http://fr.m-eat.org/wiki/Accueil
  11. Enchantée de faire la connaissance de Chouchoune! Merci pour tes confidences et pour les superbes photos de ta chouchou Valou! Et je le trouve bien joli ton dessin, sincèrement. Quand je vivais en ville, j'étais aussi charmée et fascinée par ces petits voisins...
  12. Qui est le propriétaire de La Presse? N'est-ce pas un adepte de la chasse? Sur qui la violence s'exerce-t-elle véritablement ici? Sur les animaux, mais, chut, il faut faire diversion... quitte à mentir, quitte à faire porter le chapeau aux antispécistes. Il y a quelque chose d'encore plus intolérable dans la souffrance des animaux que dans la souffrance de l'homme. Car pour ce dernier, il est au moins admis que la souffrance est un mal et que celui qui la provoque est un criminel. Mais des milliers de bêtes sont massacrées inutilement, chaque jour, sans l'ombre d'un remords. Qui y ferait allusion se rendrait ridicule. Et cela c'est le crime irrémissible... Romain Rolland
  13. Je ne sais pas ce qu'on peut faire de plus en ce qui le concerne. S'il n'a pas les capacités d'empathie ou le temps suffisant pour sérieusement s'attarder à la question animale, il se peut qu'il en reste à une position primaire. Même sans beaucoup de temps à consacrer à cette question, il pourrait faire un pas dans la bonne direction si au moins il nous lit attentivement. Mais il part de loin... Je connais très peu P. Lagacé. C'est normal. Je me suis distanciée volontairement - pour ne pas trop polluer mon esprit et parce qu'il n'y a que 24 heures dans une journée - de la télé et des journaux. Je m'informe surtout grâce à Internet, et de diverses questions, pas seulement des questions dites d'actualité. C'est sûr que les médias - quels qu'ils soient: gros ou petits, main stream ou alternatifs - jouent un rôle important dans le façonnage de l'esprit du temps. Moi je me sens plus dans mon élément dans les zones marginales, ce qui ne m'empêche pas de suivre, grâce à ce forum par exemple, l'actualité main stream et d'intervenir parfois sur ce plan. On ne peut pas être partout à la fois, sur tous les fronts, il faut choisir. Pas facile... En ce qui concerne P. Lagacé, j'en avais entendu parler une première fois parce qu'il avait abordé un sujet aux Francs-tireurs, sujet que je connais certainement mieux que lui, et qu'il l'avait abordé de manière biaisée, avec une foule de préjugés. Et ce qu'il a écrit récemment n'est pas non plus de nature à me le rendre sympathique, ne m'incite nullement à le lire. À propos des médias dans nos sociétés dites démocratiques, j'ai lu des propos intéressants de Chomsky recueillis dans Le monde diplomatique en août 2007: Plus efficace encore que les dictatures - Le lavage de cerveaux en liberté. Voici le lien si cela t'intéresse ou intéresse quelqu'un d'autre ici: http://www.monde-diplomatique.fr/2007/08/CHOMSKY/14992
  14. Ce fut encore un véritable délice de te lire Valou! Tu mets le doigt sur les bobos avec tant d'authenticité et d'à propos. Que Lagacé entende, faute du Ciel! La seule petite erreur que j'ai décelée dans ta lettre est dans cette partie de phrase. C'est envers les canards que la compassion doit s'exercer, non envers le traitement cruel qui leur est réservé. Détrompe-moi si je me trompe. Tout à fait. Je trouve excellent que tu énumères une partie des maltraitances subies par les animaux exploités parce que cela met ainsi mieux en évidence ce qui est tellement passé sous silence. Dire que les animaux souffrent de l'exploitation qu'on leur fait subir, c'est vrai mais insuffisant face à des individus qui semblent ignorants. J'ai tendance à être trop synthétique, ce qui ne touche pas suffisamment l'imagination susceptible d'enclencher la compassion. Voilà! Vraiment bravo d'avoir mis cela en évidence. Ton propos sur les cochons est bien imagé encore une fois, c'est succinct mais l'essentiel est là pour donner à voir. Par ailleurs, le fait de montrer, de dénoncer les conséquences funestes des mégaporcheries, et pour les cochons et pour l'environnement, ne fait pas nécessairement bouger les choses dans le bon sens. C'est comme si beaucoup de gens et l'État (vendu en bonne partie aux intérêts privés, aux lobbies les plus puissants) n'avaient pas la volonté nécessaire pour amorcer les changements qui s'imposent pour le bien de tous. C'est fou, c'est suicidaire, mais c'est ainsi. Ce passage m'a particulièrement émue. J'aime beaucoup ta formulation du spécisme. Et vlan! Son attitude est tellement absurde! C'est tellement évident cette collusion débile! Cela ne semble pas déranger cependant La Presse... Faudrait peut-être aussi se demander qui est derrière La Presse. Ce journal embaucherait-il une Valou? J'en doute fort. Surprenant, pour ne pas dire paradoxal et incohérent... Bravo, tu fais très bien voir leur absurdité et l'abus du pouvoir qui est le leur, ce pouvoir d'exprimer publiquement et largement son opinion, d'influencer donc l'opinion de ses concitoyens. Imagine un peu si ce pouvoir était mieux partagé, cela pourrait peut-être favoriser l'avènement de sociétés humaines plus évoluées éthiquement. "De bon ton", l'expression semble tellement coller à la situation. Je me disais la même chose. C'est fou ou doit rendre fou cette "production industrielle journalistique"! Comment peut-on dans un tel contexte trouver le temps de faire des recherches approfondies, de réfléchir? À moins d'avoir la science infuse, je ne vois pas comment. Alors, c'est souvent du simple garrochage de préjugés ou d'opinions formatées qui ressortent du lot... Et si en plus, certains, comme Lagacé, ont comme marque de commerce, comme style, de se moquer des "travers" de leurs contemporains, de jouer dans le registre plus "libre" du ton sarcastique ou des billets d'humeur, cela ne peut que déraper. Excellent parallèle! Ce serait pas plutôt "give us a break"? Dérision et questionnement ô combien justifiés! C'est bien de rappeler ce sage adage. Il y a malheureusement des humains (je connais pas la proportion) peu aptes - congénitalement, suite à des traumatismes physique ou psychologique, ou consécutivement à de simples mécanismes psychologiques de défense/protection - à l'empathie... Excellente cette mise en lumière. Mais il est peut-être aveugle... Ironie finale de notre Valou nationale.
  15. WOW!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! J'adore ton style Valou! Tout ce que tu dis est tellement juste, tellement senti! Oui, c'est vraiment dommage que tu ne puisses pas être lue par un aussi vaste public que celle que tu interpelles avec vérité et émotion. Mais vous savez, si ces personnes (Martineau, Lagacé, Lortie, Mongrain, Vastel, etc.) ont de telles tribunes, c'est parce qu'elles sont dans la ligne de pensée de ceux qui possèdent/contrôlent les médias qui les emploient. Elles ont ainsi un certain pouvoir sur l'opinion publique qui va dans le sens de certains intérêts qui ne sont ni les nôtres, ni ceux des animaux, fort malheureusement. Il n'est pas interdit de penser qu'on puisse aussi les influencer, mais sans trop s'illusionner toutefois. Par ailleurs, on peut répliquer publiquement parfois, c'est mieux que rien. En tout cas, j'imagine que cette formidable lettre que tu as écrite Valou a un peu évacué ta colère, ta révolte, ta désolation face à cette pénible propagande spéciste. Encore bravo!
  16. Voilà, c'est envoyé à Madame Lortie! J'ai retouché à peine le commentaire pour le personnaliser. Je lui dis à la fin que j'espère la voir joindre le mouvement pour l'abolition de la viande un jour.
  17. Bonne idée Animal et merci! Toutefois, je ne peux l'envoyer sur son blog à elle parce qu'il est inactif depuis la mi-septembre. Il faudrait en outre que ce qu'elle y écrit se prête à mon texte. Mais je vais lui envoyer, à elle seulement, afin de la remercier pour Un cochon qu'on tue, c'est ça la vie... Je voudrais que tous les humains incapables de comprendre le mal qu'ils font subir inutilement aux animaux fassent un cauchemar puissant, comme s'il était la réalité même, un cauchemar mémorable... comme "être saignés à blanc". Je sais, je rêve... Je conserve ce commentaire, il servira peut-être encore, avec ou non des modifications, à lancer l'idée d'un mouvement mondial pour l'abolition de la viande.
  18. En effet... Et si quelqu'un s'avisait de présenter les choses ainsi, je crains qu'il perdrait rapidement son job dans l'info. Donc, une pratique qui risque de ne jamais commencer ou se répandre. Mais parfois, pour faire voir combien les zumains se soucient peu des zanimos en tant qu'individus, on peut inverser les situations, cela aide certains à voir le parti-pris, le formatage des esprits... par une culture spéciste.
  19. J'ai rajouté ce commentaire sur le blog de P. Lagacé: Sans doute avons-nous eu besoin - et c'est encore le cas aujourd'hui pour certains groupes humains - dans des contextes divers, des autres animaux pour subsister. Toutefois, si nous en avions la volonté politique, tous les humains pourraient avoir suffisamment à manger sans que cela implique d'élever des animaux, d'en chasser et d'en pêcher pour s'en nourrir. La viande est une option, pas une nécessité. Par ailleurs, asservir des animaux et/ou les tuer, pour le simple plaisir gustatif, me paraît tout à fait inacceptable. Globalement, ce que je trouve inacceptable, c'est ne pas tenir compte que bon nombre d'animaux - notamment ceux qui sont élevés pour la viande - sont des êtres très semblables à nous, qu'ils éprouvent eux aussi en bien ou en mal ce qui leur arrive. Les récentes avancées des chercheurs de tous domaines tendent à prouver que l'humain est un animal comme les autres, qu'il n'y a pas de barrière et encore moins d'abîme entre l'humain et les autres animaux. D'autant plus chez les vertébrés où les similitudes anatomiques et comportementales sont grandes. La différence entre l'éthique appliquée dans le cadre humains/humains et celle appliquée dans le cadre humains/animaux devrait logiquement elle aussi se réduire. Quelles différences nous restent-ils entre un cochon et un humain pour considérer qu'il est normal d'abattre un cochon pour sa viande qui ne nous est pas nécessaire mais qu'il est impensable d'abattre un humain pour les mêmes raisons, quand bien même les conditions de vie et de mise à mort lui seraient meilleures, proportionnées à sa sensibilité et son intelligence? N'y a -t-il pas ici un traitement de défaveur envers les individus des autres espèces [animales] juste parce qu'ils appartiennent à une autre espèce? Voilà comment Florent, un antispéciste*, formule une problématique qui devrait retenir notre attention. Enfant, j'étais consciente que malgré des apparences diverses, les êtres vivants animés, les animaux "supérieurs" de toute évidence, pouvaient être heureux ou malheureux, ressentir plaisir, joie, mais en contrepartie ressentir aussi douleur, souffrance. C'est pourquoi j'étais mal à l'aise à l'idée de les manger. J'ai donc - un beau jour d'été - questionné mes parents: "Pourquoi est-ce qu'on mange de la viande?" "Parce qu'on en a besoin pour vivre", me répondirent-ils. On fait confiance à ses parents à cet âge. "Mais alors, j'espère qu'on les endort, qu'ils ne souffrent pas quand on les tue (j'ignorais à l'époque les conditions d'existence atroces dans les élevages industriels)". Mes parents: "Non, on ne les endort pas, on les égorge." Moi: "Mais pourquoi? C'est cruel!" Mes parents: "On ne peut pas faire autrement..." J'étais fort attristée d'une telle fatalité. Mes parents respectaient, voire aimaient les animaux, mais eux aussi avaient été victimes d'idées fausses. On peut en effet très bien vivre sans manger les autres animaux, on peut jouir d'une excellente santé et d'une myriade de saveurs qu'offre la vie végétale. Il est tout à fait possible dans le monde actuel de vivre en respectant vraiment au mieux les autres animaux. En dehors d'une stricte nécessité de survie, je considère inacceptable de tuer des animaux pour les manger, même dans les conditions les plus favorables d'élevage et de mise à mort. Je pense que ce serait l'effet d'un progrès éthique majeur que d'abolir la viande. Je ne suis pas la seule à penser cela, et d'ailleurs une initiative a été lancée qui va dans ce sens, à laquelle j'essaie de participer. Pour ceux/celles qui sont intéressé/e/s à en savoir davantage, vous pouvez consulter les informations qui se trouvent sur les sites suivants: http://abolitionblog.blogspot.com/ http://fr.m-eat.org/wiki/Accueil Permettez-moi de citer un autre militant antispéciste, Yves cette fois-ci, qui formule bien l'objectif de ce mouvement pour l'abolition de la viande, mouvement encore à l'état embryonnaire: Jusqu'à présent nous (c'est-à-dire, tout le monde, en France et ailleurs) avons fait la promotion du végétarisme auprès des populations; nous nous adressions aux individus, aux consommateurs, aux personnes une à une, chacune étant libre de trouver justes ou non nos arguments, d'être touchée ou non pas notre discours et notre requête. L'initiative pour l'abolition de la viande s'adresse à la société tout entière, aux citoyens, à tout le monde pris globalement, en considérant que la question n'est pas individuelle, mais doit être débattue collectivement et donner lieu à une décision législative qui oblige tout le monde, quoi qu'en pense chacun. La différence est un peu la même entre la promotion des produits de commerce équitable, qui s'adresse à chacun, au consommateur en chacun, et la lutte pour l'imposition de règles plus justes de commerce entre les pays du Nord et ceux du Sud, qui est politique, s'adresse aux citoyens, et veut des lois restreignantes pour tous, quoi qu'en pense chacun. Ou, pour faire un peu caricatural, la différence est encore entre promouvoir le boycott du sucre produit pas les esclaves, et lutter pour l'abolition de l'esclavage. Ce n'est pas la même chose du tout; ça va dans le même sens, mais ce n'est pas la même perspective, ce n'est pas la même stratégie, ce ne sont pas les mêmes moyens, et ça ne parle pas de la même façon aux gens. En quelque sorte, on ne promeut plus simplement un nouveau mode de vie qui pourrait s'insérer dans le "chacun pense ce qu'il veut, chacun mange ce qu'il veut" démocratique courant, mais un nouveau modèle de société: on déclare explicitement qu'on ne cherche pas à créer une niche sociale végétarienne dans un monde carnivore, mais qu'on veut la disparition de ce monde carnivore (avec l'accord de la majorité, bien sûr: on ne prendra pas les armes en tant que minorité pour l'imposer au monde)... J'invite chaleureusement tous les audacieux, tous les compatissants, tous les épris de non-violence, de justice, etc., à joindre ce mouvement qui se veut mondial! * Un antispéciste c'est un individu qui s'oppose au spécisme. Le spécisme est une idéologie dominante dans les sociétés humaines actuelles. Le spécisme est à l'espèce ce que le racisme et le sexisme sont respectivement à la race et au sexe: la volonté de ne pas prendre en compte (ou de moins prendre en compte) les intérêts de certains au bénéfice d'autres, en prétextant des différences réelles ou imaginaires mais toujours dépourvues de lien logique avec ce qu'elles sont censées justifier.
  20. catou1111

    prix nobel

    par niko74 (IP:xxx.x33.178.221) le 5 octobre 2007 à 10H45 Je suis entièrement d’accord avec ce commentaire. Al Gore est une icône médiatique dont la mission est de faire passer la farce du développement durable qui joue sur notre désir de vouloir vivre mieux, polluer moins et laisser une terre vivable aux générations futures; alors qu’en fait des mécanismes financiers à vocation de profits sont déjà mis en place en amont, comme nous le dit ce commentaire. Son discours, tout comme celui des afficionados du développement durable, brouille certaines pistes, et passe à la trappe d’autres pistes. C’est ce que cet article montre et j’en félicite l’auteur. Monsieur Gore tout comme d’autres personnes, ainsi que certaines personnalités "alternatives" qui réfutent la thèse officielle des attentats du 11 septembre par exemple, pratique le prosélytisme et la démagogie à haut niveau. Or qu’ont ces personnes en commun? Qui servent-elles? Comment peuvent-elles faire le tour du monde des salles de cinéma si elles ne disent que la vérité, alors que des JFK, autrement mieux protégés qu’elles, se sont fait butés auparavant pour le même genre de comportement? Le point commun: c’est un modèle économique basé sur des systèmes centraux qui apportent des solutions normatives à la masse, dans un contexte de croissance constante, et de mondialisation libérale, alors même que nous vivons sur une planète, et donc dans un environnement limité (qu’il reste du pétrole pour une période de 10 ans ou de 150 ans, il n’y en aura plus un jour donc il va bien falloir se pencher sur des solutions alternatives). Or ces solutions alternatives seront viables seulement si elles sont également liées à un concept de baisse d’activité, et de baisse de consommation de certains produits, dont la viande qu’on le veuille ou non. Ce sont des agents doubles qui sont là pour récupérer les âmes sensibles parmi les occidentaux, et les orienter paisiblement vers des solutions rassurantes tout en leur posant une condition sine qua non: celle de rester dans ce paradigme économique afin de ne pas compromettre la vision décidée de la mondialisation... De plus, cette condition permet à la masse de rester complètement infantile. C’est ainsi que l’on voit régulièrement revenir l’argument du chantage à l’emploi... Ce fameux "drame individuel" qu’est le chômage... Mais les gars, on ne parle pas de chômage, on parle de flexibilité dans les compétences afin de transférer des postes de travail existant (employés d’abattoir) vers d’autres à créer (installateurs de panneaux solaire)... Maintenant c’est sûr que Gégéne, 20 ans de boite, toujours à faire la même chose, il veut peut-être pas changer le train-train, et il préfère faire la grève à l’abri de son syndicat, et traiter les chômeurs ou les rmistes de glandeurs, et les patrons qui décentralisent de voleurs, comme ça il se sent intégré socialement, mais lui, individuellement, il est prêt à se remettre en question? À bouger géographiquement? À faire un bilan sur sa vie, à changer d’optique... À manger moins de viande?? Non... alors Al Gore se régale, et lui offre une solution clé en main: emprunte pour un chauffe-eau solaire, achète une voiture hybride et c’est bon mon gars, tu peux rouler tranquille et ça fera un nouveau truc à montrer aux voisins à l’apéro... Pourtant une autre mondialisation est possible et a déjà été proposée à travers des documents, thèses et sites internets dont les tenants et aboutissants sont aussi sérieusement documentés que les thèses officielles, et pourtant bannies de nombreux médias, y compris les médias "alternatifs". Pourquoi y a-t-il bannissement de ces thèses? Parce qu’elles prônent une décroissance soutenable, une décentralisation des pouvoirs, un retour à des pouvoirs locaux, une interconnection trop partageante des pouvoirs locaux du nord avec les pouvoirs locaux du sud, l’instauration d’un mode de vie qui va pousser les gens à ne plus s’endetter, et à moins consommer, à plus prendre en charge leur santé (en mangeant moins de viande... à la grande déception de l’industrie des pharmaceutique), à plus se rencontrer dans le cadre d’activités simples... bref ces théories nous offrent la possibilité d’un court-circuitage pacifique des réseaux sur lesquels s’appuient Al Gore et d’autres sbires de son acabit... À savoir les branches "soft" de toutes les organisations criminelles mondiales, qui, en même temps qu’elles font financer la guerre et s’enrichissent déjà comme jamais sur elle, sont là encore pour récupérer ceux qui seraient contre leur politique de guerre, et les rendre dépendants de leurs technologies, consommateurs et débiteurs... Ffranchement si vous étiez à leur place, vous auriez seulement misé sur un seul coup, un seul camp? Bien sûr que non, voyons... La guerre menée actuellement a été planifiée, orchestrée, et même les milieux anti-guerre ou se posant des questions sur les événements qui ont précédés cette guerre ont été infiltrés. C’est le jack pot à tous les râteliers. Ces gens-là ne vivent pas dans une réalité dichotomique où il faut choisir un camp. Ils rigolent quand ils nous voient gesticuler et se prendre la tête sur le pour et le contre. Mangeons moins de viande! Allons plus dehors pratiquer des activités de plein-air non payantes! Le colosse aux pieds d’argile commencera à s’effriter... Notez que je ne suis pas contre le développement durable... mais il faut aussi laisser ceux qui veulent pratiquer le décroissance et en parler, le faire. Or pour cela il faut légaliser d’autres systèmes monétaires locaux basés sur l’échange détaxé, il faut revoir la politique d’aménagement du territoire et laisser ceux qui veulent construire de nouveaux habitats autonomes, le faire. Il faut que les propriétaires fonciers qui sont d’accord avec ce que je dis, laissent les projets, hors-norme MAIS sérieux, d’éco-habitats s’installer sur leurs terres, et que la forêt puisse être exploitée de manière non industrielle par des particuliers qui en auraient envie (un rmiste qui se fait son bois de chauffe n’est pas un glandeur...c’est un bûcheron qui travaille seul et qui s’invente ses normes de sécurité), que les potagers individuels soient encouragés... et j’en passe!
  21. Voici plus bas quelques compte-rendus, réactions, réflexions de la part de quelques animalistes français qui étaient présents à ce colloque. Ces textes se trouvent sur la liste de discussion: http://fr.groups.yahoo.com/group/antispecisme-reflexion/ ______________________________________________________ Sans me reconnaître idéologiquement en les organisateurs, j'ai trouvé ce colloque globalement bien, voire très bien. C'est vrai qu'il n'y avait pas moyen de débattre de la viande ou vivisection, mais ce n'est pas ce qu'ils voulaient. Je n'ai pas interprété qu'ils étaient fondamentalement contre ces sujets, mais que pour leur colloque, ils feraient tout pour éviter les débats enflammés qui n'en finissent pas. Et on sentait que ça pouvait bien partir. Il aurait été alors plus juste qu'ils écrivent sur leur programme "Questions" et non "Débats". ... Mais au départ, je mailais juste pour dire que j'ai quasiment tout enregistré et que je mettrai les enregistrements sur internet bientôt. Florent ***************************************************** Moi, j'ai entendu van der Kemp parler du fait de ne "pas être tué sans nécessité", Nouet parler de de "mise à mort abusive", de "respect de la sensibilité" animale, de "préoccupation éthique [qui] oblige à des changements de conduite radicaux" (sic), de "droit à ne pas souffrir de la faute de l'homme", du fait qu'il faille "abolir l'esclavage destructeur dans lequel nous maintenions les animaux". J'ai entendu Chapouthier durant ses réponses se gargariser à outrance de "il faut respecter tous les animaux sensibles", il faut "respecter les animaux qui nous entourent", "respecter le fonctionnement éthologique de l'animal dans son espèce"; je l'ai entendu s'auto-proclamer "nous, partisans du respect de l'animal"... Ca va venir en le disant. On y croit. Aller les bleus. J'ai entendu Porcher dire que l' "élevage c'est vivre et travailler ensemble... que c'est apprendre à vivre, apprendre à mourir" - bien vu, la fin de la phrase - , qu'au lieu de "libérer les animaux", mieux vaudrait "donner au travail une dimension émancipatrice".... Enfin Antoine a parlé de "valeur inhérente" de l'animal. Jusqu'où oseront-ils aller (mis à part Porcher), étant donné leur repas du midi même ? Je voulais leur demander, mais je crois qu' "ils n'avaient pas le temps". Monsieur Azerty ***************************************************** Estiva Reus a écrit: Aujourd'hui (10 octobre 2007) c'était le colloque de la LFDA "Homme animal :de la douleur à la cruauté". J'ai raté la fin pour cause de train, d'autres pourront sans doute parler de la partie "débat avec le public" de la fin d'après-midi. Rubrique people de chez nous Y'avait Tiflo, Emilie, Enrique (membres de antre), mais aussi Nathalie Cornevin, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer... Rubrique ambiance Sociologiquement parlant (côté tribune, pas public) j'ai eu l'impression que le style LFDA était de s'enorgueillir du capital intellectuel qu'ils arrivent à réunir ou d'en tirer argument pour prouver combien ils sont crédibles et respectables, ce qui donnait un côté un peu pénible de présentation interminable des titres de noblesse (professeur à truc, chercheur à machin) et publications des intervenants. La présentation (généraliteuse) du colloque par JC Nouet était bien sur le thème de la persistante persistante négation de la conscience animale pour pouvoir continuer à les maltraiter. Par contre, pendant tout le colloque, il y a eu une attitude désagréablement partisane du "modérateur" (Alain Colleneau) qui s'est arrangé pour décréter hors sujet toutes les questions qui, sous un angle ou un autre, remettaient en cause la viande, ne laissant même pas répondre les intervenants sollicités. S'agissant de la viande, ça tombait sous le couperet "ne pas utiliser ce colloque comme tribune", alors que pour la corrida ca passait mieux; Problème de batterie Pas possible de vous faire un CR de chaque intervention. Je suis dans le train et la batterie de l'ordi tiendra pas longtemps. Alors je vais choisir arbitrairement un ou 2 sujets présentés à ce colloque. (Un par message) Ca ne veut pas dire que les autres n'étaient pas bien. A suivre... ***************************************************** [L'intervention de Jocelyne Porcher] était dans le cadre de ce qu'on connaît déjà de ses idées et travaux : la dénonciation du caractère destructeur de l'élevage industriel à la fois pour les animaux et pour les travailleurs. Deux aspect : descriptif, idéologique Descritiptif IL y a eu dans sa présentation des éléments qu'il serait intéressant de récupérer. Surtout les citations très frappantes d'ouvriers (et surtout ouvrières) de la filière porc. Ils parlent du choc subi en débarquant dans ce travail où on leur impose de négliger les animaux (pas le temps de faire attention à une truie qui boîte...), de les mutiler (la castration), de les tuer eux-mêmes (les porcelets excédentaires par rapport à ce que la truie peut nourrir, les adultes "mal à pied" ou autres qui vont être refusés par les abattoirs parce qu'ils ralentissent les chaînes). Ils parlent aussi de la façon dont ils s'habituent, avec parfois une inquiétude à l'égard de leur propre désensibilisation. Tout cela dans un univers où "la maladie la plus banale devient mortelle". On ne soigne pas, on réforme. Idéologique Le discours de JP se construit sur l'opposition entre production animale et élevage. Production animale= production industrielle, l'horreur pour les hommes et les bêtes Elevage = le pôle positif. C'est sans doute développé dans un article qu'elle a écrit dans la revue du MAUSS intitulé "Ne libérez pas les animaux". D'après ce que j'en ai compris d'après son exposé, le thème c'est : La LA c'est rompre la relation avec les animaux, tandis que l'élevage c'est travailler ensemble avec les animaux, garder (restaurer) la relation avec eux. L'élevage, c'est "apprendre à dire merci" aux animaux qu'on élève. Ce qui amène à se poser la question : le monde dont rêve JP est-il réalisable? Dans son exposé, l'élément qui plaide pour "oui" c'est la bonne volonté des travailleurs qui ne demandent pas mieux que de soigner les animaux au lieu de les maltraiter. Mais ils n'ont pas le pouvoir de changer les conditions dans lesquelles ils travaillent. Une des raisons pour laquelle on leur met la pression c'est la nécessité de rester compétitifs par rapport aux autres élevages pourris. Donc la solution à laquelle pense tout naturellement JP c'est le pouvoir des consommateurs qui peuvent choisir la viande venant d'élevages corrects, certes plus chère apparemment, mais la viande indus dit-elle coûte plus cher en termes de souffrance pour les hommes et les bêtes. Là-dessus, les LFDAistes de la tribune de se désoler de l'écart entre la préoccupation pour le bea (bien-être animal) dont témoignent les sondages et l'attitude des consommateurs qui concrètement achètent les produits indus. Ce "il suffit de la bonne volonté des consommateurs" se heurte à la même limite que l'approche côté végan. "il suffit de la bonne volonté des consommateurs" pour qu'on cesse d'élever et tuer des animaux pour leur chair. Sauf que concrètement, très peu deviennent vg, comme très peu font attention aux conditions de vie dans les élevages dont ils achètent les produits. Se pose donc la question de savoir quelle est l'utopie la moins utopique entre abolir la viande ou généraliser les élevages super bea. Et dans les deux cas, comment se produit "le saut" qui permet d'atteindre l'état meilleur, sachant que ça n'a pas trop l'air de marcher de compter sur la seule bonne volonté des consommateur à mettre leurs bons sentiments en faveur des animaux en pratique le jour où ils font les courses. Estiva ***************************************************** Jean Decety. Neurobiologiste, professeur à l'Université de Chicago. Sujet : Comment percevons-nous la souffrance d'autrui. Celui-là je vous en parle à la fois parce que le sujet qu'il a abordé était bien, et parce qu'il avait la classe anglo-saxonne : faire simple, modeste, distrayant, en passant des infos claires qui demandent par derrière une tonne de recherche. Je fais néanmoins court dans l'intérêt de la batterie de monordi, et parce que j'espère que tout cela est sur le site dont il a donné l'adresse : http://scnl.org => On connaît les circuits du cerveau qui permettent de ressentir-traiter la douleur (les parties qui s'allument en cas de douleur). => Lui il étudie l'empathie : réponse à l'état affectif d'un autre individu. On partage l'émotion d'un autre tout en ayant conscience de la différence entre lui et nous. Ce qu'on constate, c'est que sont les mêmes parties du cerveau qui s'allument dans le cas du sentiment d'empathie (face à la douleur d'un autre) que dans le cas de la perception-traitement de notre propre douleur. Et ça marche aussi bien quand il s'agit d'une douleur liée à l'atteinte d'une partie du corps que quand il s'agit d'une douleur morale perçue. => On perçoit la douleur des autres avec le même circuit que notre propre douleur, et on n'aime pas ça, c'est une sensation désagréable. => Ce mécanisme peut être régulé. Les personnes qui comme les infirmières-médecins sont sans arrêt confrontés à la douleur des autres peuvent en ressentir une fatigue (être submergés...) de même que les travailleurs dont parle J. Porcher. Caractère coûteux aussi des actes où il faut faire mal aux autres pour leur bien. Heureusement, le mécanisme d'empathie peut-être auto-régulé, ce qui évite d'être dépassé quand professionnellement on est sans arrêt confronté à la douleur. Par exemple, on passe à des sujets d'expérience des photos où on voit des aiguilles d'acuponcture enfoncées dans des parties du corps. Chez le quidam, ça fait s'allumer les parties du cerveau liées à la douleur. Chez les acuponcteurs, ça fait rien du tout. => JD doit faire des expériences que sur des humains. Il lui semble néanmoins évident que l'empathie existe aussi chez les animaux. Un bb humain se met à pleurer si un autre bb pleure. Expérience de Church (?) en 1959 qui montre que des rats s'abstiennent d'appuyer sur un levier qui leur permet d'avoir de la nourriture si en même temps ils provoquent une décharge électrique sur un autre rat. Expérience de Masserman et al. qui montre la même chose sur des singes rhésus. Références à Darwin qui ne fait pas de coupure entre la conscience humaine et animale et au fait que l'évolution c'est pas une échelle, c'est un buisson. Estiva
×
×
  • Créer...