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Chronique : un ami de la terre de TC Boyle jeudi 4 janvier 2007 par Sylvie CARDONA L’écrivain nous brosse les catastrophes qui nous guettent dans un futur pas si lointain, conséquences de nos monumentales conneries et de notre course effrénée au pouvoir et à l’argent. Un excellent roman. Le réchauffement climatique, les pluies acides dues à la pollution ont transformé le continent nord-américain en vaste poubelle, où les pluies diluviennes succèdent sans transition aux sécheresses sans fin, où la nourriture de base est composée de poisson-chats (seules bestioles que l’on arrive à trouver) et de saké. Les arbres ne sont plus qu’un souvenir, de même que les plaisirs simples de la vie. Seules les bagnoles et les centres commerciaux ont résisté... Le héros de cette histoire, Ty Tierwater et son ex-épouse Andréa militaient pour "La Terre pour toujours", association composée d’éco-guerriers. Passant du statut de citoyen ordinaire à celui d’activiste passionné et intransigeant, admirateur d’Edward Abbey, Tierwater se souvient de ses années glorieuses, des drames, des excès et des bonheurs qui ponctuèrent sa vie. Flash-backs qui permettent au lecteur d’assister à la dégradation inéluctable de notre environnement que nos héros tentent, en vain, de sauver. Voilà le monde lugubre, et à peine exagéré, qui nous attend et que nous peint avec une jubilation teintée d’amertume Boyle, bien certainement fatigué que ses appels ne réveillent plus personne dans le monde écologiste. Si l’humanité en prend pour son grade, l’écrivain témoigne cependant d’une belle affection pour une certaine catégorie de gens, les marginaux, ceux épris d’idéal ou qui n’ont que faire du mode de pensée unique. Nous resterait-il quand même un minuscule espoir ? Acheter "Un ami de la terre" de TC Boyle sur amazon.fr Sylvie CARDONA Co-Fondatrice d’AVES FRANCE
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Du rêve de vieux enfants au cauchemar de la terre Les occasions de s’indigner ne manquent guère, fournies à foison par deux instincts de l’espèce humaine : la violence et l’égoïsme. La violence s’affiche avec indécence, ces jours-ci, dans la persistance de la peine de mort, dans certaines régions obscures de la planète. L’égoïsme est la racine, le fondement psychologique de la pensée libérale-conservatrice. Fort heureusement, l’espèce humaine présente d’autres spécificités opportunes et d’autres potentialités méritant d’être cultivées, dont la compassion et la raison. Moins grave que l’instinct de mort qui se révèle par la chasse, la guerre, le terrorisme, la pseudo-justice politique frappant les vaincus véritables assassinats programmés, voici des humains adultes se ruant sur des engins vrombrissant à l’assaut de chemins de campagnes, de collines et, pour les plus fortunés en argent et non en raison, des dunes du Sahara occidental et des villages d’Afrique noire. Cela amuse ces pauvres humains d’apparence adultes de brûler du pétrole, de pétarader bruyamment, de s’affronter dans une joute ridicule et sans autre enjeu qu’un enfantillage qui occasionnellement leur coûte la vie et parfois celles de badauds ébahis devant tant de fureur, de débauche de vacarme et de superbe clinquante. Au fond, le rallye PARIS DAKAR, ou LISBONNE DAKAR aventure pour nantis désoeuvrés, n’est rien à côté des horreurs de la violence humaine, mais c’est parce qu’il est un Rien absolu, une nullité totale, une bulle médiatique stupide, qu’il révèle l’infantilisme et l’irresponsabilité de tant de contemporains. Ce qui est vrai de ce rendez-vous mondain et vrombrissant, l’est de tout rallye. Qu’un enfant joue avec des petites voitures participe d’une étape heureuse et innoncente du développement mental. Que des hommes, exceptionnellement des femmes, perdurent à saccager chemins, plateaux, pairies et dunes à l’âge présumé de raison, fait espérer beaucoup de la raréfaction inéluctable du pétrole. La voiture, et plus généralement, les engins mécaniques de déplacement sont utiles mais ne sauraient demeurer des jouets puisqu’ils sont bruyants, polluants, dangereux pour l’homme et la Nature. Choquant le rallye PARIS DAKAR ? Sans doute, au regard des misères humaines, de la pollution générée, du gaspillage d’énergie fossile, de la faune écrasée ou dérangée. Plus encore, ridicule car, qu’est-ce qu’en notre temps post-industriel ce vertige de la vitesse, de la compétition grotesque, de cet oubli que les premiers seront les derniers, n’est-ce pas ! Nous accédons ici au fond de la problématique : l’homme dispose d’un choix, soit une approche théodore MONOD de sa planète, faite de respect, d’empathie, de contemplation, soit une approche agressive, dominatrice, conquérante de l’absurde. De vieux gamins saccagent la maison terre avec leurs raids, un moteur à explosion greffé aux fesses et des vapeurs d’essence en guise d’environnement, supprimant, pour ces addictifs de la mécanique, toute autre perception de la beauté et de la vulnérabilité des sites. ça roule toujours fort en Absurdie ! Demain, sans le moindre esprit critique, votre média habituel, censeur vigilant de nos réflexions, vous informera du classement des motards, automobilistes et camionneurs de la ruée fantastique. La vraie conquête, la victoire, la découverte, l’aventure ne supportent pas le vandalisme furieux des hordes mécanisées. Théodore MONOD, notre regretté ami, montre le chemin, celui des cimes et des issues de secours, et ce n’est pas celui emprunté par un quelconque rallye motorisé, choyé par les forces d’argent soucieuses de divertir en abrutissant les foules. Gérard CHAROLLOIS
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www.ecologie-radicale.org Certains chasseurs mondains et fortunés aiment exporter la mort en Afrique ou au Canada, ayant déjà tout supprimé ici, laissant aux manants débiles le soin de courir le dimanche après de malheureux cochons d'élevage qu'ils appellent encore sangliers. A ces mondains, il leur faut du lion, de l'éléphant, de l'ours et du loup que des traqueurs placent à dessein sur leurs chemins, leur donnant la pauvre illusion de terrasser le fauve redoutable. Prolétaire ou bourgeois, le chasseur conserve un cerveau reptilien dominant le cortex supérieur et l'empêchant de mesurer le grotesque de son "sport" de mort. La Roumanie, ses ours, ses loups, ses forêts leur offre désormais un décor pour épancher leurs bas instincts. Le pays prévoit déjà de les accueillir pour faire trépasser trois cents ours, cinq cents loups. Les tueurs agréés vont aseptiser là-bas, comme ils l'ont fait ici. Mais, silence, les écologistes en vue ne sauraient dénoncer l'ivresse de détruire. Il est tellement plus confortable d'inviter à fermer le robinet en se lavant les dents. Et en se lavant les mains? Gérard CHAROLLOIS
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> Louis-Gilles Francoeur > > Édition du jeudi 04 janvier 2007 > > «Il faut à tout prix éviter le seuil de l'emballement», dit un spécialiste > > Des hivers aussi aberrants que celui qui a cours présentement, s'ils ne sont pas nécessairement un effet du réchauffement du climat, nous donnent cependant une idée très claire de ce qui s'en vient d'ici 2050, car le mégaphénomène climatique est désormais «irréversible». > > «Irréversible, certes, et c'est pourquoi il faut intensément se préoccuper de nous y préparer par l'étude des meilleures stratégies d'adaptation. Mais pas encore en phase d'emballement, ce qui le rendrait hors de contrôle par les humains», explique en entrevue au Devoir André Musy, le directeur du Centre Ouranos de Montréal, qui se spécialise dans l'étude du réchauffement climatique. > > On sait depuis plusieurs années -- parce que des dizaines d'études le confirment -- que le réchauffement du climat s'accélère, au point de rejoindre certains scénarios parmi les plus pessimistes, ajoute le directeur d'Ouranos. Mais on ne sait pas encore où se situe exactement le seuil à partir duquel le réchauffement s'emballerait grâce à la libération des millions de tonnes de CO2 emprisonnées dans le pergélisol ou des millions de tonnes de méthane solide -- 22 fois plus efficace que le CO2 comme gaz à effet de serre (GES) -- qui dorment sur le plancher des océans à très grande profondeur. Sans parler des impacts de l'arrêt de l'oscillation de l'océan Atlantique et du Golf Stream, dont dépend le climat européen. > > «Ce qu'on sait cependant, explique André Musy, c'est qu'il est pratiquement inévitable que le climat de la planète se réchauffe de 4 à 5 °C d'ici 2050, car on ne peut pas retirer de l'atmosphère terrestre les énormes quantités de GES émises depuis 10 ou 15 ans, qui vont y rester encore longtemps. L'effet de ce réchauffement variera selon les régions. Dans le nord du Canada, on parle d'un réchauffement qui pourrait atteindre 7 à 8 °C si la couverture de neige s'y modifie sensiblement. Même si la marge d'erreur dans ce domaine demeure relativement importante, il faut constater que tous les modèles mathématiques convergent dans la même direction.» > > C'est un réchauffement du climat terrestre moyen de cette ampleur, soit entre 3,5 et 4 °C, qui a fait fondre la calotte de glace d'environ deux kilomètres d'épaisseur qui recouvrait Montréal il y a 15 000 ans. On peut difficilement imaginer à quoi ressemblerait la métropole si le climat devait se réchauffer autant en moins de deux générations. Mais c'est ce que prédisent les modèles à partir de la situation actuelle, et cela, ajoute André Musy, même si on amorçait une diminution radicale de nos émissions de GES dès maintenant. > > Le véritable enjeu, dit-il, c'est de savoir si on peut éviter l'emballement du réchauffement climatique, qui pourrait provoquer un réchauffement planétaire moyen, pouvant atteindre 7 à 8 °C, ce qui serait possible si les émissions d'origine humaine déclenchent la libération des forces naturelles dormantes dans le pergélisol et le fond des mers. À ce stade, toutes les tentatives humaines pour contrôler l'évolution du climat seraient vaines. > > «Tous les scientifiques travaillent présentement avec des scénarios qui tablent sur un doublement des concentrations du CO2 atmosphérique d'ici 2050. C'est ce qui devrait provoquer une hausse du climat moyen de la planète qui pourrait atteindre 4 à 5 °C. Mais si on n'arrive pas à décarboniser l'activité humaine à temps, i.e. à réduire globalement et sensiblement les émissions de GES sur la planète, on pourrait, non pas doubler mais tripler, voire quadrupler ces concentrations. Et là, on entrerait dans la phase de l'emballement du climat, ce qu'il faut à tout prix éviter», explique André Musy. > > Ce dernier voit une timide lueur d'espoir dans le récent décret américain qui classe les ours polaires en tant qu'espèce menacée aux États-Unis. Une lueur d'espoir parce que la loi américaine sur les espèces menacées oblige l'administration Bush à modifier ses politiques pour qu'elles n'ajoutent plus à la menace climatique qui pèse sur cette espèce. S'il s'agit d'une manoeuvre habile pour amorcer un virage dans le dossier du climat, peu importe la subtilité de l'astuce, il s'agira d'un pas très important, dit-il. > > Les trois prochains rapports quinquennaux -- le premier au début de février -- du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC), le groupe-conseil de l'ONU en matière de climat, pourraient non seulement mesurer l'accélération du réchauffement, mais évoquer la question la plus critique entre toutes, celle du seuil d'emballement du climat, ajoute André Musy. > > Un peu partout dans le monde, plusieurs chercheurs ont commencé à dire que l'humanité n'a plus que dix ou vingt ans pour éviter ce seuil fatidique. Certains soutiennent même que ce seuil aurait déjà été franchi et que les dérèglements du climat, de plus en plus frappants à l'échelle mondiale, ne se situent plus dans la «variation» de la météo mais dans la tendance lourde du réchauffement planétaire. > > Un hiver chaud > > Aucun chercheur n'ose en effet affirmer si l'hiver en cours, pour le moins doux et parcimonieux côté neige, se situe dans la gamme des caprices souvent exceptionnels de dame Nature ou s'il est l'effet de la tendance lourde et «irréversible» du réchauffement climatique. > > Ross Brown, un climatologue d'Environnement Canada prêté au Centre Ouranos, expliquait hier au Devoir qu'il a relevé dans les séries météo plusieurs hivers exceptionnellement doux, comme maintenant, qui surviennent justement durant les années du phénomène El Niño. Comme maintenant. > > Il a noté que, durant les hivers El Niño, le Québec, notamment, a enregistré beaucoup moins de chutes de neige. En somme, l'hiver démarre ces années-là plus tard et le dégel survient plus tôt au printemps. Mais il se dit d'accord avec d'autres collègues qui y voient une synergie entre El Niño, la tendance au réchauffement et le fait que janvier affiche historiquement les écarts les plus variables en matière de température. > > On s'en rend compte lorsqu'on consulte les statistiques d'Environnement Canada sur le mois de janvier: la température moyenne historique se situe à - 10,2 °C; la température maximale moyenne quotidienne se situe, elle, à - 5,7 °C, ce qui est nettement plus froid que maintenant. Le minimum moyen quotidien atteint - 14,7 °C. Et c'est effectivement un mois de surprises extrêmes, car le maximum jamais enregistré y a atteint 13,9 °C en 1950. On ne sera pas loin de ce maximum en fin de semaine, avec un maximum de 10 °C. Mais en 1957, le thermomètre chutait aussi en janvier à - 37,8 °C! > > Si on ne peut pas vraiment trancher entre «variation ou tendance» pour expliquer l'hiver actuel, estime André Musy, une chose est certaine: ce genre d'hiver illustre ce que pourrait être dans un demi-siècle la température hivernale au Québec et dans l'est du Canada, avec son cortège d'impacts appréhendés, comme l'érosion accélérée des côtes du golfe Saint-Laurent, le dégel du pergélisol dans les communautés nordiques et des impacts de toutes sortes sur la végétation, les forêts, la faune et les populations d'insectes, etc. >
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la meilleure année possible en espérant que notre maudite espèce malfaisante va enfin prendre conscience de sa stupidité. à tous les animaux du monde, je souhaite un peu de répit. à la nature saccagée, la même chose. bonne année à vous tous, protecteurs des deux. et que les chasseurs, toréadors, vivisecteurs, bétonneurs de rivages, etc ... aillent se faire foutre. :batman:
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Des vœux pour la Nature Bornes sur le chemin du temps, les années offrent d’illusoires repères aux voyageurs impatients et inquiets. 2007 sera pour la petite France une année électorale, importante pour ceux qui ambitionnent de faire carrière en politique et pour ceux plus nombreux qui attendent de leurs champions du jour des « changements » salvateurs, des « ruptures » lucratives. Et pour ceux qui ne nourrissent ni petites ambitions puériles, ni illusions vaines, pour ceux qu’habite l’amour de la Nature et du vivant, la seule question est celle du moins mauvais choix politique, le plus judicieux, généreux et réaliste. La CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE ne présentera pas de candidats aux élections législatives de cette année et personnellement, faute d’une improbable tout autant qu’indispensable union de tous les mouvements écologistes, je ne participerai pas à la cacophonie autolytique de la nébuleuse de la vie. Cela tient au fait que nous sommes plus politiques que tant d’autres, puisque nous servons une cause avec rigueur, probité, et si possible, intelligence. La loi sur le financement de la vie politique favorise l’émergence de partis concurrents sérieux et porteurs de spécificités respectables et d’officines douteuses suscitant des candidatures partout, non pas dans le but d’obtenir des élus ou de peser sur les décideurs, mais pour grapiller quelques subsides publics. Nous ne nous situons pas à ce niveau moral. En cette affaire, comme en toute autre, l’essentiel est d’œuvrer efficacement, honnêtement, pour l’éthique écologiste qui ne saurait se construire dans une absence d’éthique tout court. Sans unité, sans reconnaissance mutuelle, les écologistes et leurs chapelles ne peuvent que s’affaiblir mutuellement. Nous n’ajouterons donc pas à ce navrant spectacle et notre voix restera celle de l’union par-delà les différences, les insuffisances. Mieux vaut, en toute circonstance, un écologiste mou qu’un ennemi de la terre dur. Pour nous, tout écologiste engagé dans une démarche militante honnête mérite respect et soutien. En nous situant dans le débat politique, mais au-dessus de la mêlée des ambitions claniques, nous jouissons de davantage de liberté de pensée et d’expression. Le bilan de la législature conservatrice qui s’achève, fruit empoisonné et annoncé du 21 avril 2002, est désastreux. Le parti UMP a promulgué, le 30 juillet 2003, une loi sur la chasse qui est une déclaration de guerre à la Nature et en février 2005 une loi sur les « territoires ruraux » qui aggrave l’emprise des lobbies de l’arriération. Les gouvernements conservateurs ont conçu un « observatoire national de la faune sauvage » dont le but avoué est de modifier les données ornithologiques afin d’allonger les dates d’ouverture de la chasse et d’abuser un conseil d’Etat qui s’est effectivement laissé abuser. Par-delà la chasse, emblème des agressions de l’homme contre la Nature, le parti UMP est celui des chambres de commerce et d’industrie au service du béton et de l’asphalte, le parti des entreprises avides de grands profits, des promoteurs risquophiles, des forces-vives prédatrices, de l’argent-roi, des cupides insatiables qui, même dotés de fortunes indécentes qu’ils ne pourront pas utiliser dans toute leur vie, fuient en Suisse pour ne pas contribuer à la répartition et à l’élémentaire solidarité sociale. Bref, je souhaite, pour la biodiversité, pour les sites, pour la faune, l’échec du parti UMP, version hexagonale de la pensée ploutocratique : tout pour les affaires, le Marché, le développement spéculatif, l’économie sauvage prédatrice et déprédatrice. Ces partis libéraux-conservateurs sacrifient l’écologie, le social au culte du commerce, de l’exploitation maximale, des entreprises libres, des conquérants assoiffés d’accaparements illimités. Ils habillent les intérêts qu’ils servent de discours trompeurs, n’hésitant pas à s’apitoyer sur le sort des victimes de leur système marchand et sur la mort de la biodiversité, sans que cette charité de parole n’altère leur foi dans le dogme de « l’entreprise libre », créatrice de richesses. Pour la Nature, il faut espérer l’éviction de ces zélateurs de l’adage «enrichissez-vous », adage s’adressant d’ailleurs à une infime minorité de la société : moins de 5% de la population. Certes se rencontrent partout des femmes et hommes probes, compétents, lucides. Aucun parti n’a le monopole de la vertu civique, de la générosité intrinsèque et aucun n’est peuplé que de brutes débiles et arriérées. Mais la politique est affaire d’idées et de logiques, pas de personnes. C’est une dégradation de la politique et de la démocratie, dégradation cultivée par les maîtres du système, que d’imaginer que les citoyens élisent un individu paré de qualités supérieures. L’individu représente des intérêts, des valeurs, qui comptent seuls. Les hommes ne sont jamais en cause. Ce sont leurs valeurs qui doivent déterminer le choix des esprits éclairés. L’idéologie libérale-conservatrice, parce que productiviste et spéculative, parce que privilégiant l’économique et l’argent sur toute autre valeur, se trouve radicalement incompatible avec la pensée écologiste qui privilégie le vivant, l’être sur l’avoir, la sensibilité sur la marchandisation. Pour le reste, bien évidemment, nous pourrions espérer l’avènement rapide d’un pouvoir écologiste garantissant la réconciliation de l’homme et de sa planète, un pouvoir soucieux de justice sociale, de liberté individuelle, un pouvoir promoteur de mesures compensatrices effectives des agressions contre la biodiversité. Abolir la chasse, la tauromachie, placer 20% des territoires en réserves de biosphère, créer des corridors écologiques pour assurer la circulation des espèces, stopper la prolifération autoroutière en imposant le ferroutage pour tout transport de marchandises de plus de cinq cents kilomètres, subventionner l’agriculture biologique, taxer les produits phytosanitaires et retirer ceux compromettant la Vie, et, dans le même temps, maintenir des services publics en dehors du secteur marchand et de la loi de la rentabilité, encourager la recherche scientifique fondamentale, réduire les écarts sociaux en constante aggravation, garantir la liberté de pensée et d’expression face à tous les fascismes, modifier le mode de désignation des parlementaires pour rétablir la démocratie par la proportionnelle intégrale, conférer au parlement Européen un pouvoir législatif effectif, refuser la monétarisation de l’économie pour que le vivant passe avant le Marché et ses lois, que voilà un vaste programme que ne réalisera pas la majorité parlementaire de demain, quelle qu’elle soit. Pour cette révolution culturelle et politique, il faudra attendre encore un peu. L’échec des ennemis de la terre, les libéraux-conservateurs, au printemps prochain, est un espoir, un objectif accessible. La victoire, cette année, des défenseurs du vivant demeure une généreuse illusion que nous devons démentir. A défaut du mieux, il faut parer au pire et ne pas oublier qu’une société évolue, parfois par ruptures soudaines et heureuses, parfois par glissements culturels progressifs. Il restera, en toute hypothèse, l’été prochain, au parlement Français nombre de crétins des Pyrénées, des Alpes et d’ailleurs pour pourfendre les loups, ours et lynx et pour servir les tueurs agréés, des contempteurs d’animaux sauvages. Faute de puissantes avancées, un renversement de majorité politique souhaitable assurerait toutefois l’arrêt des régressions. Alors, bonne année quand même à ce vivant qui est la seule cause qui vaille ! Pour cette cause, au risque de déplaire et de ne pas être toujours compris, nous continuerons à parler haut, fort et clair, sans pusillanimité, sans compromission vaine comme sans intégrisme stérile, remplissant un double devoir de rigueur et d’efficacité. Merci à tous les militants du vivant pour leurs actions déterminées. Gérard CHAROLLOIS
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la lettre hebdo de gérard charollois (24/12)
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans Environnement
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www.ecologie-radicale.org Du devoir de blasphème à l’information impartiale La Nature et le vivant me tiennent lieu de patrie, de sacré, d’unique parti, de préoccupations inquiètes, d’affection constante, de consolation d’angoisse existentielle. La biodiversité est mon temple et je n’en connais pas d’autre. C’est dire combien mes contemporains m’apparaissent constituer d’étranges tribus idolâtres vénérant des grigris, des légendes, des mythes, prisonniers d’identités meurtrières, et, pour la quasi totalité d’entre eux abrutis par un dieu suprême qui est l’argent roi. Que ne feraient-ils pas pour en amasser, souvent beaucoup plus qu’ils n’en auront besoin dans le temps si bref qu’il leur reste à vivre. Mais faire fortune les rassure et leur permet d’oublier qu’ils ne sont riches ou pauvres que peu de temps. Bien sûr, l’argent permet d’acquérir les biens nécessaires et mieux encore superflus, dispensateurs de satisfactions, mais plus que la possession de biens matériels, il tient lieu de raison d’être pour les humains qui ne cherchent pas à obtenir dix voitures, cinq maisons et des nourritures à profusion dont ils n’auraient que faire, mais de l’argent pour lui-même, pour assurer demain, pour se rassurer d’être si fragiles et si éphémères. L’argent qui procure jouissance et satiété est bon pour tout épicurien libéré. Il devient opium des individus et des groupes lorsqu’il s’appelle Profit et vaut par lui-même et non par les plaisirs légitimes qu’il permet de satisfaire. Le débat politique (dans les pays où il existe) tourne d’ailleurs essentiellement autour de ce culte universel. Les gauches ajoutent des valeurs morales à une affirmation de volonté de répartition un peu plus équitable de l’argent. La droite moderne ne sert que des intérêts et peut se passer de toute autre valeur puisqu’elle représente l’intégrisme ploutocratique triomphant et décomplexé, et mesure l’arbre, l’animal et l’homme en argent. Pour l’argent, l’humain massacre sa planète, aménage, bétonne, artificialise, rentabilisant tout y compris la beauté, la Nature instrumentalisées au service de « l’industrie touristique », pour le grand profit des « limonadiers ». Même les écologistes sont contraints de parler le langage de la cupidité sordide pour justifier la préservation d’un site, d’une espèce, d’un milieu. Pour convaincre un décideur d’épargner la vie, il faut lui affirmer que cela pourrait rapporter « gros », plus gros de sauver que de détruire ! Pour ma part, il m’est complètement indifférent que la faune profite aux organisateurs de voyages et aux guides locaux, qu’une plante fournisse ou non des molécules thérapeutiques, que les maisons situées dans un parc naturel prennent plus de valeurs que celles bordant le périphérique. La Nature vaut par elle-même, sans qu’elle ait à acheter sa protection au grand nuisible qu’est l’exploiteur absolu et avide. La Nature, le vivant sont mon sacré. Dès lors, comme tout « croyant », je pourrais m’indigner des propos et commentaires, parfaitement blasphématoires, ressassés dans les médias formatés : « voici les fêtes et leur débauche de foie gras, de gibiers à profusion ». Intègre, mais nullement intégriste, je considère parfaitement légitime que d’autres ne partagent pas, (pas encore), ma sensibilité à la souffrance des animaux et j’admets qu’ils dévorent force foie gras gavé, force « gibiers » plombés. Certes, une éventuelle indigestion, une dent cassée sur le plomb meurtrier seraient les bienvenues. Mais, signataire de la pétition en faveur de Robert REDEKER, j’aime trop le blasphème, ce défi lancé à la face de tous les fascismes, pour m’offusquer de ceux que mes contemporains, si peu semblables, adressent à mon sacré personnel et intime. En revanche, j’éprouve de la nausée devant ces informateurs communicateurs qui bafouent la plus élémentaire honnêteté intellectuelle lorsqu’il s’agit de réifier les animaux, de faire du vivant une vulgaire marchandise et d’occulter le débat essentiel. Ainsi, à titre d’illustration, les communicateurs du journal télévisé de France 2 évoquèrent la prise de position de la ministre de l’environnement d’Espagne qui demande l’arrêt des mises à mort en public des taureaux, dans les arènes. Immédiatement, la journaliste « rassure » en précisant que le ministre de l’intérieur espagnol qualifie cette opinion de « strictement personnelle, n’engageant pas le gouvernement ». Jusque-là, nos proclamés informateurs oeuvrent de manière impartiale. Mais, la journaliste conclut son reportage par son avis, dont on se serait bien passé : « ce n’est pas demain la veille que l’Espagne renoncera aux mises à mort en public des taureaux ». Pourquoi ce pessimisme orienté ? Ce doute qui respire le souhait de barbarie sur la capacité humaine à accéder à la civilisation ? Pour nos faiseurs d’opinions, l’animal est une chose, la Nature un vaste lunaparc et l’homme, une créature débile inaccessible à ce degré d’évolution qui lui fera considérer autrement le monde qui l’entoure. Que nos commentateurs officiels et décideurs dénigrent mon sacré participe de la liberté absolue de pensée et d’expression que je leur reconnaît volontiers, mais qu’ils censurent systématiquement l’écologie éthique relève du conditionnement, qu’ils réfutent nos valeurs est leur droit, mais qu’ils ignorent notre existence signe leur malhonnêteté fondamentale. Blasphémez à souhait, messieurs les communicateurs, contre tous les sacrés, ceux des identités meurtrières, s’il vous reste une once de courage, et celui des défenseurs du vivant, sans grand risque ! Relayez volontiers la pensée des tortionnaires, des promoteurs, des exploiteurs, mais ne feignez plus de ne pas entendre la voix d’une conscience nouvelle qui se lève, partout sur la terre, pour un changement radical de la relation au vivant. Parlez, si vous le souhaitez, des plaisirs culinaires du foie gras, de la beauté de la torture tauromachique, de la convivialité faternelle de la chasse, de l’intelligence de l’art de la guerre, mais, passer sous silence que pour les femmes et les hommes de mieux l’animal est un être sensible méritant respect, que la Nature représente la seule entité vivante globale et évolutive comme vous le faites vous abaisse au rang de manipulateurs crapuleux. Le grand, le vrai, le fondamental débat s’ouvre, malgré la censure des conformistes et l’argent des groupes de pressions. Gérard CHAROLLOIS
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J’ai mal à ma peau d’écologiste La Nature, le vivant, le respect des êtres sensibles sont les seules querelles méritant notre engagement absolu, désintéressé, réfléchi et efficace. L’observation de la psychologie collective enseigne que certains courants d’opinion aiment la discipline, le rassemblement derrière un guide, un petit père des peuples, un homme providentiel, un chef qui a toujours raison, cependant que d’autres courants d’opinion délirent dans d’interminables et intestines disputes les condamnant irrémédiablement à l’impuissance et à l’échec. Or, qu’un quelconque leader gagne ou perde les élections, réussisse une brillante carrière politique ou croupisse au sein d’un groupuscule puriste épurant à longueur d’année ses squelettiques effectifs pourrait être totalement indifférent pour celui qui se situe au-dessus de ces contingences subalternes. Le sage pourrait s’amuser de ces jeux d’assemblées, de comités, de micro-partis s’entredéchirant au fil des petites ambitions et de très subtiles nuances n’ayant d’importance que pour les Lilliputiens en joutes permanentes. Mais le sage, c’est-à-dire celui qui sait, mesure qu’au-delà de ces enfantillages se joue l’essentiel, le sort d’une cause qu’il sert et non dont il se sert pour exister. Le sort de la Nature, de la faune et de la flore, des milieux naturels et du rapport de l’homme avec le vivant dépend toujours étroitement du score des candidats écologistes, candidats bons ou médiocres, authentiques ou opportunistes, trop ceci ou pas assez cela, toute chose qui n’ont aucune importance, puisque seul le rapport des forces compte dans une société démocratique. Les ennemis de la terre instrumentalisent magnifiquement les tares de la psychologie collective des écologistes, gens prompts à la mitose quotidienne. Les médias et les politiques popularisent à dessein un leader qui offre l’avantage de refuser d’être candidat, (ce qui est regrettable), mais les faits sont têtus pour mieux affaiblir les candidates déclarées qui se partageront 3% des électeurs du premier tour de la présidentielle. Ce qui est tout aussi regrettable. Que pèsera l’écologie, dès lors, lorsque les lobbies de la mort loisir, de l’agrochimie, du tout-en–camion exerceront leurs habituelles et funestes pressions sur la future assemblée nationale sociale-démocrate ou pire libérale-conservatrice ? L’écologie pèsera 3% et il ne faudra pas s’étonner du mépris dédaigneux des décideurs envers la nébuleuse verte, qu’elle soit politique ou associative. L’échec d’un candidat ne serait rien, s’il n’était qu’un échec individuel. Il signe le discrédit d’une cause qui ne fait plus peur électoralement. L’écologie, combien de divisions ? Très peu, et surtout en ordre de marche les unes contre les autres, avant d’être unies contre les ennemis de la terre. Concrètement, que Monsieur Nicolas HULOT, qui recueillerait, selon les enquêtes d’opinion, 10% des suffrages, déclare sa candidature et que les autres prétendants s’effacent, au profit de l’intérêt supérieur de l’écologie, puisqu’à ce jour il apparaît être le meilleur candidat, ou, à défaut, s’il refuse définitivement cet engagement, qu’il sorte d’une préjudiciable ambiguïté, en soutenant la candidate écologiste. Ces deux attitudes opposées offrent une cohérence stratégique et une issue de secours. Cette alternative serait honnête dans ses deux options. En revanche, laisser croire que tout le monde est écologiste, que tous les partis de l’échiquier politique ont vocation à promouvoir les valeurs de l’écologie est une grossière imposture, un piège dangereux. L’ambiguïté, comme nous l’observons présentement, permet à tous, y compris au pire, à l’agent dogmatique du Marché, zélateur de la chasse et de la corrida, la quête gratuite de la caution morale du distributeur de brevets d’écologisme. Tous les candidats se proclament amoureux de la planète, soucieux du climat, protecteur de l’environnement. Le lendemain, l’ami nouveau des écologistes flattera les diverses strates électorales contraires : un jour ami de Nicolas HULOT, le lendemain ami du CPNT. Or, il y a incompatibilité absolue et irréductible entre ceux qui aiment et ceux qui tuent, entre ceux qui protègent et ceux qui détruisent, entre ceux qui respectent et ceux qui exploitent. Il faut parler vrai, même si cela dérange le conformisme mou et expose au sarcasme des pusillanimes. Arbitrer les élégances environnementalistes ne présente aucun intérêt intellectuel et tactique. Délivrer des certificats d’écologisme, en se gardant de sanctionner, ne fera guère avancer la cause du vivant. Certains candidats et leurs partis sont des ennemis de la terre, des obligés des chasseurs, des exploitants agricoles empoisonneurs, du lobby routier, des entreprises libres de prédater dans une juteuse déréglementation. Que ceux qui en douteraient et penseraient que tout est pareil veuillent bien se reporter aux débats parlementaires sur les lois chasse et « territoire ruraux », pour être édifiés sur ce que certains partis font du respect de la Nature et des animaux ! Pourquoi taire le soutien apporté par certains politiques aux braconniers de Camargue, lorsqu’ils chassent en août, en dehors du temps d’ouverture ? Pourquoi feindre d’oublier qu’un ancien Premier Ministre, redevenu maire de BORDEAUX, naguère président des villes taurines, gela le 19 juillet 1996, l’application en France de la directive Natura Deux Mille pour complaire à un lobby d’arriérés ? Pourquoi dissimuler que lors de tout débat sur la chasse, sur la protection de l’animal, sur l’élevage, sur l’urbanisme et la sauvegarde du littoral, les députés et sénateurs surenchérissent dans une abjecte démagogie contre Nature ? Ne pas le dire revient à se faire complice des destructeurs du vivant. Dire que l’écologie est apolitique revient à abuser l’opinion, la détourner des enjeux et faire œuvre d’illusionniste. Je souffre en constatant que nonobstant l’esquisse d’une prise de conscience collective des problèmes écologiques, la société française poursuit sa dérive suicidaire, sans que les forces de résistance à la dévastation du monde ne parviennent à s’organiser pour exister, pour agir, pour peser sur les décisions de demain. Unité et clarté, s’imposent pour guérir la maladie qui paralyse l’écologie politique en ce pays. La presse peut encore titrer sur les pouvoirs du « vote chasseur », tant redouter des candidats. Un puissant vote écologiste serait possible et dévastateur pour les lobbies, si unité et clarté prévalaient. Après tout, le Français n’est pas ontologiquement plus arriéré que ses voisins. Il aime seulement un peu trop les querelles gauloises interminables. L’atermoiement, la pusillanimité sont des tares mortelles en politique, champ de l’efficacité, de l’énergie, de l’action forte et claire. L’écologie existera le jour où elle sera biocentriste, et non une vague contestation sociétale, le jour où elle invitera à une rupture avec les théocentrisme et anthropocentrisme, le jour où sa voix sera audible. Son problème n’est pas le « peuple », mais les intellectuels défricheurs : L’important est la vie dans son processus évolutif, notre espèce n’ayant fait qu’acquérir par sa maîtrise, un devoir de responsabilité et de réconciliation avec la biosphère. Aujourd’hui, tous les prétendants au château signent, auprès de l’excellent Nicolas HULOT, des deux mains leur brevet d’écologisme, tout en voulant allonger les périodes d’ouverture de la chasse, en préconisant la croissance quantitative, en prônant le libre échange dogmatique, en étendant le réseau autoroutier partout. La seule question qu’il faudrait poser à ces candidats élyséens est la suivante : « confierez-vous le ministère de l’essentiel à un authentique écologiste ? ». Le reste participe de la fumée électoraliste. Alors, parlons haut, fort et clair, malgré la cacophonie de la famille, la censure des médias qui nous ignorent et le manteau d’imposture dont se parent les candidats, pêcheurs industriels de voix aux très grands filets dérivant. Gérard CHAROLLOIS
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suite au mail de je sais plus qui sur les prisonniers de SHAC aux Etats-Unis. J'ai traduit vite fait leurs fiches, pour les connaitre un peu mieux. Vous les trouverez ci dessous, si ça intéresse d'autres personnes... Je compte sur vous pour leur écrire une petite lettre! Charlotte Souviens-toi qu’en prison tout est lu par les autorités (aussi bien le courrier que les mails), donc réfléchis avant d’écrire (ne pas parler d’actions illégales). Si tu veux envoyer une carte postale ou une lettre, ne mets pas d’autocollant ou de décorations. ------------------------- ANDREW STEPANIAN # 26399-050 FCI BUTNER MEDIUM II FEDERAL CORRECTIONAL INSTITUTION P.O. BOX 1500 BUTNER, NC 27509 USA Mail: lettersforandy@shac7.com Pour envoyer de l’argent à Andy afin qu’il puisse acheter le nécessaire en prison et payer son avocat, tu peux donner sur donate CHEFS D’ACCUSATION: Conspiration pour avoir violé le Animal Enterprise Protection Act PEINE: 3 ans HABITE: Long Island, NY MILITE DEPUIS: 14 ans CAMPAGNES: Lobbie pour faire évoluer la legislation pour les animaux et l’environement, convaincu par les actions de type ALF, contre les magasins de fourrure, a commencé un programme de recyclage à Long Island avec ses amis, aide le FNB. A BESOIN DE: Ecris-moi en prison! CENTRES D’INTERET: le surf, la peinture, la musique ------------------------- KEVIN KJONAAS #93502-011 UNIT I FCI SANDSTONE P.O. BOX 1000 SANDSTONE, MN 55072 USA Mail: lettersforkevin@shac7.com Pour envoyer de l’argent à Kevin afin qu’il puisse acheter le nécessaire en prison, tu peux donner sur here . CHEFS D’ACCUSATION: Conspiration pour avoir violé le Animal Enterprise Protection Act, Conspiracy to Stalk, three counts of Interstate Stalking, Conspiration pour Harcèlement en utilisant les moyens de communication. PEINE: 6 ans HOMETOWN: Minneapolis, MN MILITE DEPUIS: 10 ans CAMPAGNES: SOAR a milité contre la recherché sur les primates, une option de repas vegan à l’Universté, contre la fourrure, Newchurch Guinea Pigs, Shamrock Monkey Farm, Neiman Marcus contre la fourrure, s’est battu pour faire fermer Huntingdon Life Sciences. A BESOIN DE: Pour sa défense Kevin a besoin d’argent. Tu peux soutenir Kevin de différentes façons: http://www.supportkevin.com/support.html CENTRES D’INTERET: l’Art du XXème siècle, les chiens, l’Espagne, la cuisine, la lecture (mémoires, politiques et l’environement), et passer du temps avec mon chien Willie. ----------------------------------- JOSHUA HARPER # 29429-086 FCI SHERIDAN FEDERAL CORRECTIONAL INSTITUTION P.O. BOX 5000 SHERIDAN, OR 97378 USA Mail: lettersforjosh@shac7.com CHEFS D’ACCUSATION: Conspiration pour avoir violé le Animal Enterprise Protection Act, Conspiration pour Harcèlement en utilisant les moyens de communication. PEINE: 3 ans HOMETOWN: Seattle, WA MILITE DEPUIS: 11 ans CAMPAIGNS: Makah contre la chasse à la baleine, Berkeley Langur Monkeys, Good Samaritan Vivisection Campaign in Portland, OR, and a milité contre Huntingdon Life Sciences. A BESOIN DE: Ecris-moi en prison! OTHER INTERESTS: le skateboarding, la lecture, l’histoire politique, passer du temps avec mon chien, Lady Bird. Le 11/14/06 des nouvelles du Groupe de Soutien de Josh: Josh remercie tous ceux qui l’ont soutenu à travers ce petit mot. Maintenant Josh veut vraiment que tout ceux qui sont libres lui écrivent, SVP écrivez-lui! N’aie pas peur de ce que tu vas lui écrire, il n’y a pas de “mauvaises choses” (de sujets à éviter). Josh adorerait que tu lui parles de ton chien ou ton chat, du dernier film que t’es allé voir ou de ta dernière balade. Il veut simplement que tu lui écrives! www.myspace.com/jharps. --------------------------- JACOB CONROY #93501-011 FCI VICTORVILLE MEDIUM I FEDERAL CORRECTIONAL INSTITUTION P.O. Box 5300 ADELANTO, CA 92301 USA Mail : lettersforjake@shac7.com CHEFS D’ACCUSATION: Conspiration pour avoir violé le Animal Enterprise Protection Act, Conspiracy to Stalk, three counts of Interstate Stalking, Conspiration pour Harcèlement en utilisant les moyens de communication. PEINE: 4 ans HABITE: Connecticut, mais mon coeur est à Seattle. MILITE DEPUIS: 1995 CAMPAGNES: Multiple, and victorious, campaigns against local Seattle fur retailers, whale hunt sabs off the coast of Washington, the anti-HLS campaign, and in my free time - vegan outreach, direct actions support and resisting all forms of oppression. A BESOIN DE: Beaucoup d’amour! Quand je serai en prison j’adorerai que tu m’écrives et que tu m’envoie ton livre préféré. CENTRES D’INTERET: les randonnées, le camping, le design, l’histoire de l’action directe, manger des bonbons, la musique horrible et les films nuls. ----------------------------- DARIUS FULMER # 26397-050 FCI FORT DIX P.O. BOX 2000 FORT DIX, NJ 08640 USA Mail : lettersfordari@shac7.com Pour envoyer de l’argent à Darius afin qu’il puisse acheter le nécessaire en prison, tu peux donner sur here . CHEFS D’ACCUSATION: Conspiracion pour avoir violé le Animal Enterprise Protection Act PEINE: 1 an et 1 jour HABITE: Hamilton, New Jersey MILITE DEPUIS: 10 ans CAMPAGNES: Co-fondateur du groupe pour les Droits des Animaux à l’Université de New York (NYU) and y a organisé (en travaillant avec l’école) des repas vegan, a milité contre l’expérimentation animale à NYU, co-fondateur de Animal Defense League- New Jersey, who organized countless outreach and educational events, a organise des centaines de manifs contre la fourrure, incluant le Fur-Free New Jersey Tour, et a activement participéà la campagne contre HLS. A BESOIN DE: Le meilleur encouragement est de continuer à écouter les gens qui font tout ce qu’ils peuvent pour arrêter la souffrance animale quelque soit les moyens qu’ils jugent être les plus efficaces. The best support is to continue hearing about people doing everything they can to stop animal abuse by whatever means they feel are most effective. CENTRES D’INTERET: l’escalade, les randonnées, le camping, le kayak, and voyager. ------------------------------ LAUREN GAZZOLA #93497-011 FCI DANBURY FEDERAL CORRECTIONAL INSTITUTION ROUTE #37 DANBURY , CT 06811 USA Mail : lettersforlauren@shac7.com Pour envoyer à Lauren de l’argent pour son avocat, tu peux donate . Envoie à Lauren un livre. Vérifie qu’elle n’a pas déjà, le livre que tu veux lui envoyer here . CHEFS D’ACCUSATION: Conspiration pour avoir violé le Animal Enterprise Protection Act, Conspiration pour harcèlement, 3 comptes of Interstate Stalking, Conspiration pour Harcèlement en utilisant les moyens de communication. PEINE: 4 ans et 4 mois HABITE: Mon Coeur vit à NYC. MILITE DEPUIS: 9 ans CAMPAGNES: Travaillé avec le groupe d’étudiants de l’Université de New-York Worked pour qu’il y ait des repas vegan, a milité contre la vivisection à NYU, contre la fourrure, et contre Huntingdon Life Sciences. A BESOIN DE: Envoie moi une letter et un livre! Si quelqu’un veut me payer mon ptêt étudiant pendant que je serai en tole… CENTRE D’INTERET: la dance, la lecture, la Mafia Italienne, New York City and la loi (triste, mais vrai)
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bah sur la photo que je t'ai envoyée, à côté de gérard, y avait armand, le trésorier de CVN, je t'ai même mis un lien vers un site qui parle de lui !! et pis mon ex belle-mère québécoise disait toujours à son mari, qui s'appelle armand : "armand, mon amant, sacrament" !!!!!!!!!!!!!! et ça me faisait hurler de rire !!!!!!!!!!!!! (un rien m'amuse) !!! -
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gérard charollois est avocat, juriste et président du tribunal de grande instance de périgueux en dordogne. son métier lui est très précieux dans la protection animale car il fait souvent des procès aux chasseurs et autres pourritures (ça manque pas par chez nous), et il gagne assez souvent ! c'est un type formidable. -
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ahahahah !!!!!!!!!!!! chus morte de rire !!!!!!!!!! bon je viens de faire un deuxième essai sur ton mail et là ça n'a pas l'air de revenir !!!! peut-être tu vas pas tarder à la recevoir, elle s'en vient à la nage, tranquillement pas vite ! là elle doit approcher de l'embouchure du saguenay !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! -
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