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terrienne

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Tout ce qui a été posté par terrienne

  1. Les hommes de grande nocivité : les enclavés Il y a parmi celles et ceux qui se vouent à la vie publique des personnes remarquables, pétries de la recherche du bien public, informées, éclairées et honnêtes, hermétiques aux cadeaux des lobbies et suffisamment courageuses et lucides pour mettre en échec leurs pressions catégorielles. Tous les élus, même les « élus—locaux » ne sont pas tous « pourris », incompétents et aux ordres des petits intérêts privés qui défont et gangrènent l’intérêt général. Comme nous aimerions pouvoir louer la vertu civique de ses militants du mieux, du vrai progrès ! Hélas, existent aussi des élus – locaux très naturellement corrompus et radicalement incompétents, si nombreux, si semblables, que les citoyens désabusés ne s’indignent même plus, en ce pays du moins, des turpitudes et malfaisances des décideurs politiques. Comment discerner le « bon » du « mauvais » élu–local ? Un leitmotiv, véritable tic du langage traduisant l’indigence de la pensée, discrimine le « mauvais » maire, conseiller général, député, sénateur et consort . Impossible pour le « mauvais » élu de ne pas élucubrer sa logomachie, dès qu’il tente de s’exprimer . voici la clé vous permettant de démasquer l’élu nuisible. Il va répétant son dogme, ainsi énoncé invariablement : « il faut désenclaver la région pour ne pas en faire une réserve d’indiens ». Voilà toute sa pensée limitée, bornée à cette phrase rituelle, signe de sa profonde nocivité. La comparaison entre l’amérindien et ce débile népotique est fort insultante pour le premier nommé. Mieux vaut la compagnie de l’indien que celle de l’arrogant maniaque du développement insupportable et mieux vaut la vie dans la « réserve » que dans l’environnement sinistre conçu par le bétonneur asphalteur de canton. Ce ne sont pas les régions mais les esprits qu’il conviendrait de « désenclaver ». Car, pour nos commis des chambres de commerce, nos obligés des travaux publics, l’avenir s’appelle bretelles autoroutières, zones industrielles (dans lesquelles ils se gardent bien d’habiter), lotissements concentrationnaires, super-marché à chaque rond-point et un rond-point à chaque kilomètre, hideuses banlieues démoralisantes, urbanisation infinie et absolu déménagement de la Nature puisque celle-ci ne rapporte rien. Ainsi, la quasi-totalité des 36600 maires de ce pays rêvent d’un développement insupportable, passant par les mêmes erreurs et visant à satisfaire les mêmes appétits des promoteurs. La suppression du sénat ruraliste et conservateur, la réduction à 1200 du nombre des communes constituent une indispensable tout autant qu’impossible révolution institutionnelle. Pour combattre cette fièvre dévastatrice de la zone artisanale, de la zone commerciale, de la zone d’urbanisation intense voulues par le plus petit maire de la plus petite commune rurale, de montagne ou de la côte, il conviendrait de réduire le nombre des communes. Comment apprendre à ces élus-locaux, formatés à la croissance infernale, que l’avenir de l’humanité passe par la création de nombreuses réserves naturelles et la sauvegarde de la biodiversité, dont la protection ne concerne pas que les régions tropicales ou polaires, mais aussi la Provence, le Bassin parisien, la Creuse et la Bretagne. Demain, les humains comprendront l’immense bonheur qu’il y a à vivre dans une région enclavée ! Mais il sera trop tard et ce paradis terrestre aura disparu, parce que partout, frénétiquement, compulsivement, de très petits élus-locaux veulent satisfaire la quête de profit des propriétaires fonciers et des entrepreneurs voraces de leurs micro-circonscriptions électorales. Le saccage des sites va plus vite que le désenclavement des cerveaux et ce n’est pas le moindre défi. Gérard CHAROLLOIS
  2. Brigitte Bardot, qui lit Végétariens magazine, a réagi à notre article sur le président slovène Janez Drnovšek en lui envoyant une lettre pour lui témoigner sa sympathie et le remercier de défendre le végétarisme et la cause animale. La présidence Slovène a, à son tour, publié un communiqué officiel. Des extraits de la lettre ouverte de BB sont actuellement repris par l’AFP et l’Associated Press, et publiés par le NouvelObs, Yahoo et Google pour n’en citer que quelques-uns parmi les plus grands… Nous remercions Brigitte Bardot d’avoir saisi cette occasion de faire parler du végétarisme (et accessoirement de votre revue Végétariens Magazine qui est citée nommément). Végétariens Magazine travaille chaque jour à développer le végétarisme en France : en insistant auprès des partis politiques pour qu’ils fassent passer des lois en ce sens, en expliquant aux entreprises commerciales que leurs produits gagneront à devenir végétariens, en aidant à la création de petites entreprises proposant des produits végétariens, en soutenant les associations, et bien sur en informant tous les végétariens de France. Nous comptons sur vous pour continuer à faire savoir autour de vous que la revue Végétariens Magazine existe. C’est seulement grâce à vous que la revue pourra vivre et devenir un organe de presse qui fera bouger les choses en France. Agissez dès maintenant, parlez de la revue et relayez cette news de l’AFP. Jean-Marc Royer Directeur de la publication Végétariens Magazine Pour plus d’information : L’AFP http://fr.news.yahoo.com/05122006/202/brigitte-bardot-fait-l-eloge-du-president-slovene-defenseur-des.html Associated Press sur le NouvelObs : http://clubobs.nouvelobs.com/article/2006/12/02/20061202.FAP8572.xml http://fr.news.yahoo.com/02122006/5/brigitte-bardot-salue-l-humanite-de-janez-drnovsek-seul-president.html Ci-dessous la lettre intégrale de Brigitte Bardot Pour voir la lettre originale cliquez ici Paris, le 1er décembre 2006 Monsieur le Président, Je viens de lire votre interview, parue en France dans la revue « Végétariens Magazine », et je tiens à vous témoigner toute ma reconnaissance, mais aussi mon émotion car vos paroles m’ont touchée. Elles sont la preuve qu’un homme politique, du plus haut rang, peut se comporter… en être humain ! Cela peut sembler normal, voire élémentaire, mais cette qualité est malheureusement en voie de disparition chez les « grands » qui nous gouvernent. Savoir que le Président de l’un des Etats membres de l’Union européenne est végétarien, qu’il s’oppose à l’expérimentation animale, à la chasse, à l’élevage intensif et aux transports d’animaux vers l’abattoir est plus qu’un réconfort, c’est un espoir. L’espoir qu’un jour l’homme saura respecter la nature qui l’a créé et les animaux qui sont un élément vital de cet équilibre si fragile. Vous avez raison de dénoncer les scandaleuses subventions accordées par l’Union européenne aux élevages intensifs car la Politique Agricole Commune devrait encourager une production respectueuse des espèces et des habitats en favorisant les élevages extensifs avec parcours libres pour les animaux. Ce n’est ni utopique ni impossible, il suffit simplement de considérer l’animal pour ce qu’il est : un être vivant, sensible. Dès lors, nous n’avons moralement pas le droit de traiter l’animal comme une vulgaire marchandise. L’économie ne doit pas tout guider et l’Europe n’a pas à s’aligner sur les pays qui ne respectent pas les animaux, qui ne respectent rien, au nom d’une rentabilité qui broie tout, à commencer par l’homme et les valeurs qu’il est censé incarner. Ici, en France, nous subissons actuellement une campagne électorale qui brille par sa médiocrité. Si seulement nous avions un candidat qui soit un Janez Drnovšek, ne serait-ce que son ombre… alors, c’est certain, le monde deviendrait très vite moins insupportable ! Je vous embrasse de tout cœur et vous assure de toute ma considération. Brigitte Bardot Contact Vous recevez ce message parce que vous êtes inscrit à notre newsletter. Conformément à la Loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant.
  3. L’honneur de déplaire Malheur à ceux qui, contre les conformismes de leur temps, se dressent pour énoncer une vérité qui dérange, pour proposer des idées nouvelles, pour contester des habitudes ancestrales . Les braves gens aiment ceux qui dans les médias leur renvoient une image chatoyante d’eux-mêmes, valorisent les situations et masquent du manteau de la vertu les vices d’une société. Que l’écologie est populaire lorsqu’elle consiste à disserter sur les merveilles en péril d’un monde menacé, qu’elle préconise la fermeture des robinets, surtout d’eau chaude ! L’admirateur du bon commandant COUSTEAU d’hier, de l’excellent Nicolas HULOT d’aujourd’hui, intriguera, auprès de son maire, pour que son lopin de terre devienne le plus constructible possible, aseptisera son jardin au lieu d’en faire une réserve naturelle, se laissera inviter dans la palombière du cousin Maturin au lieu de dénoncer la mort loisir, s’agglutinera sur l’autoroute et ne songera à la biodiversité que dans le si joli documentaire télévisé sur les richesses naturelles exotiques. L’opinion publique plébiscite les écologistes dans les sondages mais élisent les ennemis de la terre dans les urnes. Les candidats du vivant oscillent entre 2% et 6% des suffrages lors des divers scrutins qui font les véritables rapports de forces. C’est que trop de prudence, de pusillanimité, de discours édulcoré rendent l’écologie politique inaudible et indistincte. Que les candidats s’en réclamant demandent l’abolition de la chasse, l’interdiction des corridas, des mesures efectives contre la marée de béton et d’asphalte assassinant la terre et, tout en choquant les lobbies funestes, ils existeront en faisant de l’écologie. Le courage confine ici à la lucidité puisque loin de nuire, il s’avèrerait payant électoralement. Certes, l’abolition de la chasse et de la corrida ne saurait constituer une politique. Il faut défendre des services publics échappant au Marché, militer pour un Etat européen souverain, pour des barrières douanières tarifaires à l’échelon communautaire contre l’invasion de produits fabriqués par des pays semi-esclavagistes et pour combattre les délocalisations. Mais, un honnête social-démocrate peut préconiser l’Europe souveraine, le secteur public et les droits sociaux forts. En revanche, l’abolition de la chasse et de la corrida spécifie l’écologie éthique. Pour ne pas déplaire, les écologistes politiques Français risquent l’inexistence, l’évanescence, l’absence de raison d’être et laissent en jachère les attentes d’une fraction éclairée et sensible de la population. Amis des partis écologistes, réveillez-vous avant de disparaître et pratiquez l’honneur de déplaire aux ennemis de la terre. Gérard CHAROLLOIS
  4. Les candidats du vide Les Grands Hommes ne sont de grandes raisons que pour les tout petits esprits ou pour les très jeunes gens. La mutation du citoyen en consommateur, c’est-à-dire en sujet du dieu Marché, la dégradation de la politique en art de la communication, la mort des idéologies confinant à celle des idées, confèrent aux apparences, aux tailleurs et aux costumes, aux postures théâtrales et à la frime, à la personnalisation du jeu électoral un effet de mirage, d’illusion. En mai 2007, pour tout naïf (et ils sont légions ), ce pays sera dirigé par Madame Ségolène ROYAL, candidate des salariés, employés et fonctionnaires ou par Monsieur Nicolas SARKOZY, champion des entreprises, commerçants et gros céréaliers. Et chacun de scruter les petites phrases, mimiques, démarches symboliques, voire vie de famille ou mieux vie intime de l’un et de l’autre, mesurant leurs avantages physiques, leur santé, leur prestance, comme si la personne, fut-elle présidentielle, résumait une politique, un choix philosophique, des options fondamentales. En fait, la personnalité du prince électif compte infiniment moins que l’administration qu’il amène dans ses bagages, les intérêts sociaux et moraux qu’il sert, l’identité de ses commettants et bailleurs de fonds, les orientations lourdes de son parti assuré d’une majorité parlementaire élue dans son sillage. Ainsi, pour la Nature, pour le vivant, l’important est de savoir qui, en 2007, d’un Yves COCHET ou d’une Roselyne BACHELOT officiera au ministère de l’essentiel, étant acquis que, personnellement, je n’attendrai pas auprès de mon téléphone d’être appelé au chevet de l’agonisante. Avoir raison trop tôt est notre façon grandiose d’avoir tort. Alors, que m’importent les élucubrations des candidats au séjour élyséen, puisque le fond ne tient pas à leurs personnes mais à ce qu’entraînent leurs succès ou échecs pour la Nature. En décembre 2001, annonçant dans mes éditoriaux la probable victoire de la droite aux élections du printemps suivant, j’exposais les régressions écologiques qu’imposerait une majorité conservatrice et ringarde au droit de la chasse, de la protection des animaux, de l’agriculture, sans oublier aux droits sociaux des plus faibles. En observant les déclarations creuses, grossièrement démagogique, voire populiste, des divers candidats, leurs fréquentes « beaufreries », leur nauséabonde soumission aux pires lobbies, dont celui des chasseurs et assimilés, un dégoût légitime saisit la femme et l’homme de mieux, l’esprit lucide, celui qui analyse et refuse d’avaler la « réclame » politique. « manger de la tête de veau », « boire du méchant rouge », « caresser ses amis les chasseurs », « trouver belle la corrida » participent de cet avilissement des élus qui veulent faire peuple en flattant la lie. Deux facteurs contribuent à cette déchéance éthique, à cette perte de dignité des candidats officiels : 1°. Pour être candidat à l’élection présidentielle, il faut avoir « tué » tous ses amis politiques et souffrir, nonobstant d’indéniables qualités intellectuelles, d’une solide mégalomanie, d’une ambition personnelle tournant à l’obsession. Brillants étudiants, remarqués par leurs parrains qui les introduisent et les initient dans les coulisses du pouvoir, ces majors des grandes écoles n’en sont pas moins des individus névrosés, en mal de reconnaissance et de domination. Leurs « talents » de conquérants avides se sont d’abord exercés au sein de leurs propres familles partisanes. Parvenus aux portes de leur paradis terrestre, ils pensent que PARIS vaut bien toutes les messes, y compris les plus noires et les voilà disposés à satisfaire à tous les caprices des modes, des divers groupes de pressions,jurant qu’ils adorent les enseignants, les artisans, les paysans, les préposés des postes et les ménagères de tout âge, les étudiants et les retraités, les porteurs de fusils et les dames des refuges de chiens, les adeptes de toutes les religions et même ceux qui ne croient plus en rien pourvu qu’on veuille bien croire en eux le temps d’un scrutin pour lequel toute leur vie est dévouée. 2°. Les conseillers en communication, parasites infectieux de la vie politique, ne s’intéressent pas qu’à la couleur des chemises et à la position des bras et des mains lors des interventions publiques. Ils dosent les saupoudrages de messages destinés à conditionner l’électeur. Un pas vers les tueurs, un pas vers les protecteurs, un pas vers les indigents, un autre vers les classes moyennes. Tout ceci est du théâtre et la conviction, le choix et les goûts personnels s’effacent sous peine de déplaire, de heurter, d’inquiéter une frange de la société. Les candidats officiels sont condamnés à n’être que les candidats du vide. Alors, faut-il cultiver son jardin dans ce monde sinistré ? Faut-il les renvoyer à leurs appétits d’apparences du pouvoir et ignorer leurs jeux ? Faut-il démissionner de la démocratie et abandonner aux abrutis le monopole de l’expression ? Non, car il reste le fond, le plus important, c’est-à-dire ceci : Qui sera ministre de l’essentiel, en juin 2007 ? Un quelconque Yves COCHET qui réduira le temps d’ouverture de la chasse, protégera les martres, putois et belettes, interdira l’emploi de la bromadiolone ? OU une quelconque Roselyne BACHELOT qui verra progresser coca cola lorsque la chasse recule ? Quel est le chemin menant vers l’écologie éthique ? Tentons simplement, dans le seul et supérieur souci de la préservation du vivant, de répondre à cette préoccupante question. Gérard CHAROLLOIS www.ecologie-radicale.org
  5. GAIA félicite le Parti néerlandais pour les Animaux à l’occasion de son phénoménal résultat électoral C'est la première fois dans l'histoire qu'un parti qui prend presque exclusivement la défense des intérêts des animaux est représenté au sein d'un Parlement national. Le Parti pour les Animaux détient deux sièges à la Deuxième Chambre néerlandaise. « Tout simplement éblouissant » déclare Michel Vandenbosch, le Président de GAIA. « Ainsi aux Pays-Bas, les animaux reçoivent désormais une vraie voix politique ». L'électeur néerlandais démontre ainsi que les animaux comptent aussi dans un pays civilisé. Il espère qu' « une chaude ardeur de l'action politique en faveur des animaux » soufflera de chez nos voisins du Nord vers nos contrées et se traduira par une bien meilleure attention apporté par les politiciens Belges pour le bien-être animal. « Un Parti pour les Animaux en Belgique ? » « Nous n'y sommes en principe pas opposés », dit Michel Vandenbosch. « Mais en Belgique la situation se présente tout autrement qu'aux Pays-Bas. Chez-nous, le seuil d'éligibilité est de cinq pour cent. Aux Pays-Bas, le parti pour les Animaux, avec 1,8 % des voix, nomme deux élus. Le parti écologiste enlève aux Pays-Bas sept sièges avec 4,8 % des voix mais, dans notre pays, aucun des deux n'auraient atteint le seuil d'éligibilité » > En savoir plus <http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp231106>
  6. Lisez en entier et voyez ce que vous avez accompli grâce à vos années de soutien de toutes nos campagnes et protestations : Ce communiqué de presse traduit du grec parle d'un membre du Parlement grec et d'un membre du parti mojoritaire. Communiqué de presse Athènes « Le nouveau parlementaire de la démocratie pour Athènes B, M. Aris Spiliotopoulos, a co-signé hier, dans le cadre de la discussion sur la révision de l'article constitutionnel 24 (protection de l'environnement), pour qu'un 7ème paragraphe soit inclus qui fournira une base constitutionnelle pour la protection des animaux en Grèce. » Après le dépôt de sa proposition, M.Aris Spiliotopoulos a fait la déclaration suivante : « Il est impensable qu'en Grèce en 2007, la protection des animaux ne soit inclue dans la constitution . Notre pays est déjà le dernier au niveau de la protection des animaux, et nous sommes très souvent témoins des ignobles actions violentes et mauvais traitements envers les animaux, qui a suscité de promtes réactions auprès des ambassades à l'étranger . Je crois fermement que la Grèce doit plus n'être caractérisée par une telle barbarie. » Puis, envoyer un texte à l'adresse de M. Aris Spiliotopoulos : arissp@altecnet.gr afin de le remercier : Exemple : We thank you for your reform initiatives and display of compassion for the companion, farmed, wild and captive animals of Greece . Aris Spiliotopoulos ( arissp@altecnet.gr ) ( S'il vous plait, envoyez-moi ce mail en copie cachée en même temps : Twinkieperkyebby@msn.com ) Marijo Gillis Welfare for Animals Global New York City Twinkieperkyebby@msn.com "a not for profit political lobby and advocacy force reaching the world" tel: (212) 427-0587 mobile: (646) 284-1945 tel: (813) 907-3847 Fax: (212) 427-6381 -------Message original------- De : Marijo Gillis Date : 25.11.2006 03:09:53 A : Marijo Gillis Sujet : INCREDIBLE NEWS Possible Constitutional Protection for Animals Marijo/WAG NY KINDLY CROSS POST to the GLOBAL AR COMMUNITY My God, everyone: read further, and see what you have accomplished by your years of support for all our campaigns and protests. I am in a state of shock! Somebody get the “paddles’ and zap me! This translated press release is from a member of the Greek Parliament and a member of the party positioned in power. Press Release Athens “The New Democracy Member of Parliament for Athens B, Mr Aris Spiliotopoulos, yesterday cosigned the framework of discussion on the revision of the constitutional Article 24 (protection of the environment) in order that a 7th paragraph be included that will provide a constitutional basis for the protection of animals in Greece . ” After the deposition of his proposal, Aris Spiliotopoulos gave the following statement: “It is unthinkable that in Greece in 2007, the protection of animals does not have constitutional significance. Our country is already in last place in regard to animal protection, and we are very often witness to despicable actions of violence and mistreatment of animals, which in turn prompt series of reactions from embassies abroad. I firmly believe that Greece must no longer be characterized by such barbarity.” Please let this legislator in Greece know how delighted you are. Aris Spiliotopoulos [mailto:arissp@altecnet.gr] If you wish, copy and paste this brief note of thanks to Aris; but your own words of thanks and praise will decidedly have more impact. SAMPLE: We thank you for your reform initiatives and display of compassion for the companion, farmed, wild and captive animals of Greece . Aris Spiliotopoulos (mailto:arissp@altecnet.gr ) (Please blind copy me at Twinkieperkyebby@msn.com) Love, respect and heartfelt thanks to you all!
  7. L’obscurantisme contre le vivant Ethique, politique et science, l’écologie allie la raison et le sentiment pour réconcilier l’arbre, l’animal et l’homme. Pour ses détracteurs, elle n’est qu’une peur farfelue et infantile face au progrès des connaissances et des techniques, dénigrement commode évitant la confrontation d’idées. Or, l’écologie n’est nullement un obscurantisme de plus. Elle juge les innovations à l’aune de leurs incidences sur le vivant. Ainsi, à titre d’illustration, elle enseigne que les OGM ne sont ni bons ni mauvais par eux-mêmes. Une recherche sur les gènes permettant de faire reculer la souffrance et la mort constituera un vrai progrès. Mais la mise au point de plantes biocides est une calamité pour le vivant, une aubaine pour les firmes de l’agrochimie. Parce que « le soleil et la mort » qui sont vérités ne peuvent guère se regarder en face, l’humain s’invente des mythes, légendes, mystères consolateurs : histoires à tenir debout. Ces mythes, qui sont croyances pour leurs bénéficiaires, s’avèrent neutres dans l’ordre social et politique lorsqu’ils demeurent manifestation de bon aloi, un exercice de l’absolue liberté de pensée qui ne souffre pas de limites. En revanche, le mythe érigé en système clos dégénère en pathologie pour l’individu et en péril pour la société lorsqu’il confine au fanatisme débilitant, lorsqu’il aboutit à nier le principe supérieur du respect du vivant, lorsqu’il qualifie de blasphème l’expression de la pensée d’autrui. Les hommes de liberté savent qu’il leur faut subir corrélativement à leurs droits, la liberté des autres. Le droit de parler et d’écrire implique le devoir, douloureux parfois, d’entendre. Et il faut en entendre des mensonges, des stupidités, des erreurs et des horreurs, mais c’est le prix à payer pour vivre libre. Toute conviction, toute crédulité ont le droit de citer, mais il est du devoir de chacun de combattre ceux qui veulent faire de ce monde une prison au service de leur théocentrisme exclusif de toute liberté contraire. Bien sûr, entre un charlatan généreux et habile, promettant tout, un prophète inspiré, et un médecin lucide et nullement démiurge, entre un conte consolateur et une vérité inquiétante, entre l’onirisme et les faits, il convient de garantir à chacun le libre choix sous réserve de ne pas laisser s’imposer l’ordre sombre de la déraison. Par faiblesse et propansion à l’affrontement, l’humain n’a que trop rarement fait dans son Histoire jalonnée de sang, le choix de la raison lucide et de l’empathie universelle. Deux obscurantismes dominent encore la planète : le théocentrisme, dans nombre de régions et le culte du commerce, du profit, du productivisme partout. Ces obscurantismes ravagent la terre et préparent la chute de « l’espèce élue » qui n’a pas compris que la seule valeur qui vaille est la vie. La Vie en son caractère évolutif, en sa diversité, c’est-à-dire la Nature. Mais que vaut la Nature africaine pour le fasciste gouvernement chinois en mal de pétrole ? que vaut la Nature pour les firmes d’exploitations absolues des pays démocratiques ? Que vaut la Nature pour les masses abruties par des histoires à tenir debout , dans lesquelles elles puisent leurs identités et leur détestation de l’autre ? Les obscurantismes mènent leurs danses macabres au détriment du vivant, jusqu’à l’avènement d’un nouvel ordre écologiste à moins que ce ne soit jusqu’au crépuscule final. Gérard CHAROLLOIS
  8. compte-rendu de Martin, militant avec le vgt (Association Against > Animal Factories, Autriche : www.vgt.at ). > Merci beaucoup à tous ceux qui ont contribué à la > réussite de ce grand événement. C'était un évent > super, avec des personnes impressionnantes, et tout a > plus ou moins bien fonctionné. Si ce n'est que nous > avons terminé 4 heures plus tard que prévu,, mais bon! > 150 participants de 18 pays sont venus à ce congrès > d'europe du sud-est sur les droits des animaux à > Vienne, Autriche. > > En s'alignant sur les lois autrichiennes, La Grèce, la > Serbie, la Croatie et la Hongrie ont décidé de > l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques. > Particulièrement en l'Europe de l'est, il est accepté > qu'il n'y ait aucune protection animale. > > Cette acceptation est souvent utilisée par les > responsables politiques pour justifier la faible > progression de la protection animale en Autriche : une > augmentation trop grande de la protection des animaux > porterait atteinte au développement économique de > l'Autriche. Il est donc important pour l'Autriche et > plus généralement au niveau mondial et l'Europe de > l'Est, d'étendre et d'approfondir la notion de > protection des animau. > > Ainsi, le VGT a organisé les 14 et 15 octobre 2006 un > congrès international sur le droit des animaux à la > maison Don Bosco à Vienne réunissant des représentants > de plusieurs pays d'Europe principalement du Sud et de > l'Est. Des militants et des organisations de 18 pays > ont suivi l'appel en participant au congrès. Par > exemple, 7 organisations sont venues de Roumanie, 4 de > Pologne. En plus, 5 fédérations de protection des > animaux internationales se sont jointes aux > discussions. Au total, 150 personnes étaient > présentes. Malheureusement, les participants > Macédoniens se sont vu refuser le droit d'entrer en > Autriche. D'après les renseignements de l'ambassade > autrichienne, il était craint que la délégation > macédonienne ne sollicite le droit d'asile en Autriche > et/ou n'y reste illégalement ! Le VGT-Obmann s'est > excusé dans son discours d'ouverture pour cet affront > des autorités autrichiennes. > > Plus réjouissant, le Président de la République de > Slovénie : Dr. Janes Drnovsek, vegan depuis 3 ans, a > personnellement envoyé ses mots de bienvenue qui ont > été lus à l'ouverture du congrès. Dans ses mots, il a > souligné l'importance de ce thème et exprimé son > espoir que les idées du congrès concernant la > protection des animaux rayonnent et s'ancrent dans les > pays participants. > > Samedi, chacun des représentants des différents pays > ont présenté en 25 minutes la situation du mouvement > de protection animal à la maison chez eux. La large > palette d'activités des différentes organisations > était impressionnante. La priorité du travail en > dehors de l'Autriche se trouve sans aucun doute dans > la construction des maisons animales et dans le combat > de la prolifération de chiens errants. Mais, on > travaille déjà d'arrache pied sur la prise conscience > auprès des populations que la souffrance animale doit > être prise au sérieux et que nos relations avec les > animaux doivent devenir un thème social à par entière. > Dans plusieurs pays de l'Europe de l'Est, des lois de > protection des animaux tout à fait nouvelles sont en > court d'établissement, le mouvement de défense des > animaux qui s'éveille peut d'ores et déjà exercer une > influence sur ces lois. Un professeur d'Université de > Serbie était également présent et a dit qu'il faisait > des conférences sur les droit de l'environnement et > des animaux en collaboration avec une organisation > juridique qui initie des propositions de loi. En > Roumanie une association végétarienne qui veut se > charger de la diffusion d'idées de ce genre vient > d'être fondée. > > Le dimanche, on a d'abord examiné, avec les > représentants des fédérations internationales de > protection des animaux qui font du lobbying à > Bruxelles, les possibilités et les limites du travail > de protection des animaux au niveau européen. Pour les > nouveaux pays membres et ceux a venir, les directives > minimales de l'union européenne représentent un bon > point de départ, pour faire avancer les choses dans > chaque pays et créer un climat de promotion de la > protection des animaux. Le gérant du VGT a pu faire un > rapport sur l' impressionnante campagne visant à faire > conserver l'interdiction d'animaux sauvages dans les > cirques en Autriche qui a été gagnée grâce à une > pression directe à la Commission européenne. En > particulier, les 20.000 signatures de protestation > recues en deux mois sur le site Web du VGT ont été > envoyés à la Commission européenne ce qui est > admirable. La coalition européenne pour les animaux > d'élevage CIWF (Compassion In World Farming) a trouvé > cela impressionnant et a dit qu'elle allait essayer > d'utiliser à l'avenir des méthodes semblables . > > Le dimanche après-midi a été consacré à des groupes de > travail concernant 8 thèmes de campagne différents. > > *La fourrure * qui est un des secteurs de protection > des animaux les plus importants dans les différents > pays, puisque les interdictions d'exploitation > agricole de fourrure en Autriche et en Angleterre, > ainsi que les restrictions des exploitations agricoles > de fourrure en Hollande et en Suède avaient déplacé le > problème. Des campagnes vont être entreprises d'une > part au niveau international contre des chaînes de > mode internationales qui vendent la fourrure, mais > aussi d'autre part, localement, contre les > exploitations agricoles de fourrure. > > *La chasse * représente, pour tous les pays présents > au congrès, un très gros problème. Concernant la > chasse, les responsables au pouvoir dans les > différents pays sont souvent organisés en structures > qui rappellent des sociétés secrètes, des progrès > semblent donc difficiles, comme on l'a aussi vu en > Autriche. Des objectifs directs sont donc informer la > population sur le mythe perpétué de la nécessité de la > chasse, ainsi que de mener campagnes contre les > débordements de la chasse telles la chasse au faisan > d'élevage ou la « chasse de barrière ». Justement des > pays comme la Hongrie, la Croatie, la Bulgarie et la > Roumanie, mais également les États baltes, deviennent > de plus en plus des terrains de prédilection de > touristes Autrichiens qui veulent chasser des animaux > comme les ours et les loups qui sont protégés en > Autriche. > > L'interdiction autrichienne des animaux sauvages dans > * les cirque * a eu un écho en Hongrie, en Croatie, en > Serbie et en Grèce. Les nouvelles lois de protection > des animaux qui entreront en vigueur au cours de > l'année 2007, interdisent ce type de souffrance > animale. En Serbie même, une interdiction totale des > animaux dans les cirques est examinée. En Pologne et > dans d'autres pays aussi, des campagnes concernant le > cirque sont déjà bien développées et nous pouvons > espérer un succès prochain. > > Concernant * l'élevage des animaux domestiques *, la > plupart des pays comptent encore sur les campagnes au > niveau européens et ne se sont pas fixés d'objectifs > réalisables dans leur propre pays. Grâce à > l'expérience en Autriche, il a été montré que les > conditions d'élevage de volailles en batteries > transgressaient les directives de l'UE. Ceci a permis > d'interdire complètement ce type d'élevage. > > A propos des * traditions de torturer des animaux * > comme la corrida, ainsi que les * expériences sur les > animaux * , * Veganisme *, * Végétalisme * et/ou * > Végétarisme * ont été abordées au cours de groupes de > travail. Lors des discussions animées, il a été > débattu du bon sens ou non de plusieurs stratégies. > Les pays avec des mouvements de droits des animaux > très jeunes ont maintenant l'avantage de pouvoir > s'enrichir et d'éviter les vieilles erreurs déjà > commises par les pays actifs depuis plus longtemps. > > On a travaillé intensivement les deux jours du matin > au soir, même après 21 heures. La participation > enthousiaste de nombreuse personnes est très > encourageante. Manifestement, les militants idéalistes > existent dans chaque pays et ne plaignent pas leurs > efforts pour aider les animaux. Sur les deux jours de > congrès, de la nourriture vegane nous a été offert, la > maison Don Bosco avaient même mis à disposition des > Burger vegane supplémentaires, des gâteaux vegane et > du lait de soja à la Cafétéria. > > L'exposé du directeur de la VGT sur des stratégies de > campagne réussies ont enthousiasmé les participants et > a conduit à de longues discussions pendant les deux > jours. Au total, ce congrès a eu un niveau très élevé > sur son contenu informatif et tous le monde a pu > rentrer, très motivé, avec de nouvelles idées de > campagne dans les bagages, pour reprendre le travail > de protection des animaux avec une énergie nouvelle. > > Vienne est devenue, grâce à ce congrès, la capitale de > protection des animaux de l'Europe et même du Monde. > Le prochain congrès international de droit des animaux > devrait avoir lieu chez nous, d'ici 2 ans.
  9. People Soft INC 4460 Hacienda Drive Québec, CA 94588-8618 800-380-ICS (7638) 925-225-3000 Canada Tel/Fax: 925-694-4444 Accord de publication N° 04522 / S-16/ 057582 du Directeur Général. Cadres et Jeunes diplômés Bienvenus, Le Service Personnel de People Soft est aujourd'hui à la recherche de personnels expérimentés en particulier en audit d’entreprise, contrôle de gestion, expertise comptable, gestion des ressources humaines, montage de projet marketing, marketing, communication, droits des affaires, commerce international, production agricole, agro-industrie et transformation des aliments, management de qualité, connaissance dans les normes de qualités, transport et logique, secrétariat, secrétariat bilingue, secrétariat informatisé, opérateur bancaire, financements de projets, assurance, brevets, licences propriétés intellectuelle, hôtellerie, restauration, ingénierie, informatique, service publique, agronomie, relation publique, publicité pour travailler dans son nouvel immeuble qui vient d’être inauguré dans la ville de Québec. Ces derniers pourront intégrer des postes dans les RH, les services financiers et juridiques, le développement et de la communication. Les jeunes ingénieurs sont également les bienvenus au sein de notre service d'informatique. Nous recherchons avant tout des personnes capables de s'adapter à notre environnement de travail. La main d’œuvre étant rare ici au Canada nous avions ouvert notre marché vers le reste du monde afin de permettre au jeunes diplômés d’autres pays qui sont sans emploi fixe de pouvoir toucher à la réalité. Le Service People Soft a des représentations partout dans le monde qui assure la liaison entre leur pays et la Direction principalement celle du Bénin qui a été choisi par le conseil d’administration pour se charger de recruter les nouveaux personnels et d’autres sujets portant sur l’intérêt de notre chère entreprise. Ci-après toutes les informations dont vous aurez besoin pour nous faire parvenir votre candidature. Nous espérons que vous y trouverez tout votre intérêt. Le Directoire INFORMATIONS GENERALES SUR L.EMPLOI - Conditions à remplir _ Etre âgé(e) entre 20 à 45 ans _ Etre titulaire du Bepc ou autres Diplômes Professionnels _ Maîtrise de l’Outil Informatique _ Avoir de bonnes qualités relationnelles _ Avoir une bonne moralité - Dossier à fournir : _ Lettre de demande d’emploi _ Un CV -- Une photo d’identité Si votre dossier retient notre attention, la Direction vous fera parvenir une admission et un formulaire d'inscription. L’étude des dossiers commencera 24h après sa réception. - Rémunération : Elle varie entre 3875 $ et 5369 $ et selon les compétences de chacun COORDONNEES: Les dossiers de candidatures doivent être envoyés par courrier DHL ou en ligne à l’adresse émail de notre représentation au BENIN qui s’occupera du traitement de votre dossier. Représentation People Soft INC Rue 1202 Avenue Charles de Gaules Cotonou BENIN Tél. 00229 93472818 Email : afrique_psi @yahoo.fr Directeur de la Représentation : Mr Marc greiner NB : Après acceptation de votre candidature, il vous sera demandé le payement frais administratifs et d’envoie de vos documents d’immigration par DHL. Ces frais sont dus et doivent être réclamés au moment opportun. RENSEIGNEMENTS SUR LE VISA L'obtention de votre visa est une priorité en ce sens que nous ferons le maximum en vous fournissant tous les documents nécessaires pour votre immigration. Nous travaillons donc en partenariat avec les bureaux d’immigrant devrant vous délivré votre permis de travail. Après acceptation de votre dossier, une lettre d’accréditation sera envoyé au Consulat Honoraire de Canada en France qui doit assurer toute procédure concernant l’examen de votre demande de visa avant de donner l’autorisation au consulat de Canada de votre pays de procéder à la délivrance de votre visa d’immigration au Canada et cela sur présentation des documents que nous vous enverrez. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT VOTRE HEBERGEMENT Il faut savoir que vous seriez hébergé en pension complète dans une famille d'accueil canadienne. Ce qui vous permettra de bénéficier d'une immersion complète dans la langue et la culture canadienne. Vous serez accueillir à l'aéroport dès votre arrivé, et vous serez conduit vers votre lieu de résidence. Vous serez couvert par notre assurance vie pour une durée de 10 ans. FRAIS DE VOYAGE Vos frais de voyage ( billet d’avion et frais de visa) seront à votre charge réf. : 125/DK/QC/05 Le Recrutement Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez joindre : Représentation People Soft AFRIQUE Rue 1202 Avenue Charles de Gaules Tél. 00229 93472818 Du lundi au vendredi de 8 h à 13 h (ou laisser un message) Mr Ghislain TOGNON Directeur Général Contact : 00229 93053241 E-mail :afrique_psi@yahoo.fr
  10. Le temps des fumigènes. L’homme et sa croissance éperdue invitent à rechercher de l’énergie renouvelable. C’est d’énergie renouvelée que manque aussi un discours politicien radotant, même lorsqu’il parle « d’environnement», récitant inlassablement les mêmes incantations vaines, veillant bien à n’égratigner aucun ennemi de la terre : exploitants agricoles pollueurs, chasseurs massacreurs, bétonneurs spéculateurs. En revanche, les discoureurs politiques évoquent volontiers le climat planétaire qui s’assèche, la nécessité d’aller à son travail en bus ou en vélo, d’acheter des ampoules à basse consommation et de fermer le robinet en se brossant les dents, cependant que les champs de maïs, parfois transgéniques, puisent davantage d’eau qu’une ville entière, que les routes et autoroutes se muent en rubans de camions, que la faune n’existe déjà plus et ressemble à du cheptel pour maniaques de la gâchette. Mais parler du quotidien, du consommateur basique, ne peine personne et n’excitera pas les furieux et les cupides qui perdurent à détruire une Nature qui se meurt et à laquelle les discoureurs n’adressent aucun mot de compassion. Biodiversité, respect de l’animal, sont des références interdites, politiquement incorrectes puisque susceptibles de faire réagir les lobbies de l’antinature qu’il convient surtout de ne pas irriter. Dire simplement la vérité devient une intolérable provocation susceptible de déchaîner une poignée de chasseurs voyous qui saccageront en une crise de nerfs collective un centre urbain pour peu qu’on limite le temps d’ouverture de la chasse, susceptible de lancer à l’assaut des grilles d’une préfecture des épandeurs de lisier, pour peu qu’on leur interdise d’empoisonner la terre, susceptible de contrarier des promoteurs, élus de l’U.M.P., pour peu qu’on restreigne la liberté de bétonner, susceptible de faire bloquer les routes par les camions, pour peu qu’on cesse d’invoquer le ferroutage pour l’instaurer effectivement par des taxes dissuasives. Bref, l’écologie, oui, mais à usage de la maîtresse de maison et de l’employé de bureau pacifiques, culpabilisés de se doucher et de se chauffer en hiver, et rassurés d’entendre à la radio que les dirigeants, en bons médecins de la société, veillent sur la santé de la planète. Les agressions contre le vivant sont criantes mais les discoureurs officiels s’abritent derrière des paravents pour ne pas déranger et troubler la course à l’abîme. Abolir la chasse qui préempte et artificialise la faune sauvage pour permettre le retour des prédateurs, favoriser fiscalement l’agriculture biologique, combattre le transport routier des marchandises, source de pollution et générant l’expansion routière, encadrer strictement l’aménagement du territoire qui ne doit plus être un déménagement de la Nature, voilà les seules mesures écologistes effectives qu’appelle l’actuelle crise planétaire. Pour accéder aux médias, pour ne pas être frappé d’ostracisme, vous devrez réciter que « tout le monde est beau et gentil », que «le chasseur, gestionnaire de la Nature est un écologiste avisé », que « l’exploitant agricole, même celui qui défend sa récolte de maïs OGM avec son fusil de chasse, n’est qu’une malheureuse victime », que « le tout-en-camion » devra faire l’objet d’études et de recherches d’autres solutions à venir », que « le promoteur valorise la commune, enrichit son maire et ceux qui vendent leurs terrains sacrifiés pour la Nature ». A défaut de bêler ces idées fausses, vous ne serez qu’un extrémiste, intégriste, infréquentable et interdit d’expression dans les médias, car vous pourriez troubler les bonnes consciences assoupies. Et pourtant, ce n’est pas de l’audace, toujours de l’audace qu’il faudrait pour sauver la Nature, mais simplement un peu de courage et d’honnêteté intellectuelle. En tout domaine, il n’est guère sérieux et responsable de faire exactement l’inverse de ce que l’on préconise, de dire qu’il faut agir pour l’environnement tout en continuant à détruire par jeu ou cupidité et taire tout cela pour ne déplaire à personne. Le premier qui dit la vérité . . . . Gérard CHAROLLOIS CVN
  11. http://www.stopglobalwarming.org/default.asp
  12. L’écologie escamotée Pour filtrer les candidats à l’élection présidentielle, pour prévenir les candidatures farfelues, mégalomaniaques, étrangères au débat qui devrait être des grandes idées et qui n’est souvent que celui des petits intérêts catégoriels, les législateurs ont conçu une sélection des candidats par les « ruraux ». Il faut en effet obtenir cinq cents parrainages de maires ou de conseillers régionaux pour accéder aux médias et conduire une campagne présidentielle, ce qui rend prépondérant les élus des 32000 communes rurales bien que ceux-ci ne représentent plus mathématiquement parlant qu’une minorité de citoyens. Arbitraire, ce mode de sélection pourrait être acceptable comme préférable à d’autres si des incidences politiques n’en résultaient pas. Concrètement, dix candidats du parti chasciste de la cruauté envers les animaux et de la destruction de la Nature pourraient obtenir les cinq cents soutiens, alors qu’un défenseur du vivant, un biocentriste remettant en cause la réification des êtres n’aurait aucune chance de concourir et d’exprimer ses idées, car lui en aurait des idées à développer devant l’ensemble des citoyens. Certes les VERTS, grâce à leurs élus locaux, peuvent, parfois non sans peine, rassembler les signatures requises et leurs rivaux sur la planète écologiste n’y parviennent qu’avec l’aide « secrète » de partis antiécologistes qui voient dans ces candidatures parallèles l’occasion de diviser un électorat jugé dangereux. Ainsi va la démocratie et nous ne pourrons pas, via une candidature offrant un accès aux médias, éclairer, sensibiliser, éveiller les consciences lourdement assoupies. Par ailleurs, le nom du candidat officiel, celui pour lequel devront voter les « bonnes gens » dont l’esprit critique s’émousse à regarder la télévision bétonnée, est martelé à longueur d’année. Pas un journal sans que ce nom ne soit prononcé plusieurs fois, technique publicitaire et de conditionnement bien rôdée. En démocratie, la présidence des Etats s’achète et fort cher. Rien d’étonnant à ce que l’appareil d’Etat soit au service docile et absolu des intérêts qui financent les opérations promotionnelles permettant l’élection de l’agent en mission. Il conviendrait (contribuons-y très modestement) que le citoyen prenne conscience de cette manipulation mentale, de cette appropriation de la démocratie par les forces d’argent. Or, l’écologie est désormais la seule idée qui dérange. Elle interroge sur la croissance, le productivisme, le rapport au vivant, risquant ainsi de nuire aux affaires de ceux qui détruiraient bien dix fois la terre pour s’enrichir et assouvir leurs instincts de prédateurs. Naguère, à la fin du 19ème siècle et jusque dans les années 1970, les hommes « au couteau entre les dents » effrayaient les maîtres du système. Aujourd’hui, les survivants de cette idéologie prolétarienne moribonde, productiviste et anthropocentrique, n’ont plus de dents ni de couteaux et en sont réduits à ressasser, tels des moulins à prière, leurs dogmes défunts dans un temple vide, puisque jamais le soleil rouge ne se lèvera à l’Est. Les maîtres du système affectionnent en conséquence ces «contestataires» désuets, alibis et cautions morales du caractère démocratique du régime ploutocratique. Adorateurs d’une classe laborieuse et dangereuse disparue à l’ère post-industrielle, les trotskystes, maoïstes et assimilés n’effraient plus personne et font figure de révolutionnaires imprécateurs. Ils ressortent de leurs petites boîtes à l’occasion des scrutins nationaux, déclament leur cathéchisme et sans faire frissonner le désordre établi rentre sagement dans le silence pour cinq années après avoir de surcroît assuré le triomphe de leur pire adversaire au nom du purisme révolutionnaire. Avec la pensée écologiste, en revanche, les maîtres du système perçoivent le péril. Ils ne peuvent pas se draper dans la vertu de la Liberté, des Droits de l’Homme, si bien instrumentalisés contre leurs ennemis d’hier. Non seulement, l’écologie ne remet pas en cause la Liberté Individuelle et les Droits de l’homme, mais elle les amplifie, les célèbre plus authentiquement que le mercantilisme qui privilégie les affaires et le commerce bien davantage que les principes moraux proclamés à titre de simple décorum. Ces droits fondamentaux, l’écologie les étend, sous des formes appropriées, à tous les êtres vivants et à la Nature. Cette subversion est insoutenable pour les actuels gouvernants, valets des lobbies. Contre nous, leurs armes s’appellent censure, dénigrement, récupération purement verbale, basses manœuvres de diversion et de division. La vraie rupture, celle qui n’est pas d’opérette, se fera sans barricades, sans incendies d’usines, sans prises d’assaut de palais nationaux. Les moyens de la contestation radicale mais intelligente, à l’instar de ceux du contrôle social par les maîtres du système doivent changer. Ainsi, Il y a lieu de considérer comme légal, certes, mais illégitime un parlement dans lequel un parti recueillant moins de 20% des suffrages détient 70% des sièges. Il n’y a pas lieu de reconnaître comme valide une démocratie dans laquelle l’information télévisée est dispensée par des industriels ayant parti lié avec les marchés publics. Les groupes de pressions, les réseaux mafieux, les castes financières confisquant l’Etat exigent cette rupture et ce d’autant que ce phénomène généralisé s’aggrave en France d’une nauséabonde propansion à la complaisance envers la fraude, la malhonnêteté, la prévarication, ce que révèle l’aisance pour les délinquants de se maintenir dans des fonctions électives à tous niveaux. Les maîtres du système et leurs exécutants parlent d’abondance d’écologie, rendent l’hommage du vice à la vertu, puis s’empressent de satisfaire les caprices de leurs copains promoteurs, chasseurs, exploiteurs, pollueurs, ennemis de la terre, partout et toujours. Et pourtant, l’avenir sera écologiste ou ne sera pas. L’humanité se muera en amie de la terre et permettra la poursuite de l’évolution, ou disparaîtra : « bon débarras ! ». Gérard Charollois Convention Vie & Nature pour une écologie radicale
  13. Démographie : le grand tabou. Telle une écume sur la mer des indifférences, la préoccupation écologique est dévoyée par la publicité commerciale, le discours des politiciens et des communicateurs professionnels : « le climat se dérègle, le pétrole va manquer et surtout l’eau, le cadre de vie des humains se détériore et les déchets s’accumulent ». Mauvais acteur de cinéma burlesque, le ministre des finances inaugure le 9 octobre, porte d’ORLEANS à PARIS, une pompe dans une station service distribuant du si «bon» carburant FNSEA, très économique et très sain pour l’environnement. Le ministre et ses caméras partis, l’Etat fait vider la cuve de ce si tonique carburant parfaitement illégal. Mensonges éhontés, duplicités, effets d’annonces, bruits creux caractérisent l’époque et les gouvernants, syndics des firmes et de l’argent roi, valets de la croissance quantitative. Quand ils ont récité leur petit couplet écologiste, ils peuvent servir la chasse des abrutis de la gachette, le vrombrissement des intoxiqués du pot d’échappement, la marée de béton et d’asphalte qui stérilise les sols, l’écoulement continu des produits phytosanitaires, tous biocides. Dormez en paix bonnes gens, on cause d’écologie dans le poste et continuez à vous comporter en voyous de la Nature, en ennemi de la terre, en prédateur déprédateur. C’est que cette écologie alibie, cette prise de conscience de marchands de lessives n’a rien de radicale, ce qui ne veut dire extrémiste que pour les incultes. Elle ne va pas à la racine des choses. Le problème est double : l’humain est trop nombreux et il se révèle trop nuisible par ses agissements amplifiés par les moyens de la technique. Trop nombreux : un milliard en 1800, six milliards et demi aujourd’hui, et neuf milliards en 2050. Mais, rassurez-vous, la cohorte des démographes, grands amateurs de proliférations des populations, jamais rassasiés de croissance, énonce doctement que l’humanité va réduire l’accélération de son expansion numérique. Rien n’est moins sûr, car quand bien même la fécondité baisserait, le taux de mortalité infantile compenserait ce possible processus limitatif. Et la catastrophe n’est pas à venir. Elle est déjà advenue. Quelle place reste-t-il pour les autres formes de vies ? Quels espaces s’offrent encore ici aux loups, ours, lynx, aigles emblématiques, mais aussi aux amphibiens et reptiles, moins spectaculaires mais tout aussi menacés. Quels espaces, sous d’autres latitudes, demeurent-ils accueillants pour les grands singes, les tigres, les éléphants, la forêt équatoriale ? L’homme est omniprésent partout et partout étale son arrogance, sa cupidité, son instinct de mort. Pour les forces de droite, imprégnées de traditions religieuses, le natalisme forcené est de mise « croissez et multipliez » sans freins, sans bornes, sans limites et recopiez à l’infini les images du dieu suprême. Pas question pour ces forces réactionnaires d’aborder l’explosion démographique et son incidence sur la biodiversité. Pour les forces de gauche, version archaïque et anthropocentrique, le dogme de l’immigration sanctifiée interdit d’évoquer la surpopulation, source de tant de maux écologiques mais aussi sociaux, culturels, psychologiques. Les uns et les autres se rejoignent pour passer sous silence l’invasion planétaire par l’espèce humaine et l’urbanisation corrélative des régions « prospères », phares attirant les misères du monde entier. La surface de la terre se lèpre, se couvre de pustules, villes tentaculaires reliées par des réseaux denses d’infrastructures de transports. Mais des hommes nombreux ne signifient surtout pas des hommes heureux. Les anthropocentriques sont bien loin d’être des philanthropes. De grandes crises générées par cette prolifération apparaissent inéluctables : choc des civilisations, impossibilité matérielle absolue de donner aux neuf milliards de bipèdes le « niveau de vie » auquel ils aspirent tous. La société humaine de ce jour est une catastrophe pour le vivant. Que restera-t-il de la vie au jour de l’effondrement ou de la grande mutation comportementale ? Gérard CHAROLLOIS
  14. Une phase régressive Les sociétés humaines évoluent, bougent, se transforment comme glissent les plaques tectoniques qui modèlent la terre. Evolutions, révolutions et phases d’assoupissements se succèdent. Depuis une vingtaine d’années, une phase régressive dans l’ordre culturel, politique et de la psychologie collective fait suite à un bouleversement fructueux des mœurs et des pensées qui n’était lui-même, en grande partie, qu’une onde de choc du traumatisme de la guerre. L’humain avait appris, avec la libération des camps et l’effondrement des régimes qui les engendrèrent, que si les bons sentiments ne suffisent pas à tout résoudre, les mauvais sentiments accouchent du malheur absolu. Mais les leçons s’oublient vite et avec le temps les idées régressives, la hargne, l’arrogance, le mépris relèvent la tête. Les démons ont changé de noms et de visages. Ils ne sont plus la nation et la race mais l’argent, le profit effréné, l’entreprise privée, le Marché roi, la croissance folle. Pour soulager à bon compte et frileusement les consciences du temps, les contemporains ont « l’humanitaire », comme les féodaux d’antan avait la charité. L’humanitaire comme la charité dont il n’est qu’un ersatz ne remettent pas en cause fondamentalement, radicalement, c’est-à-dire à la racine, le mal. Ils s’attaquent aux symptômes et non à la maladie. Les êtres vivants, humains y compris, mais bien sûr animaux d’abord, sont instrumentalisés, chosifiés par l’idéologie régnante, à savoir le culte du profit. Ceux qui dénoncent ce mépris du vivant se heurtent le plus souvent à la censure, parfois au sarcasme et à la râillerie des « communicateurs », sur le thème éculé de : « vous, enragés, farfelus et décalés de la défense des animaux, vous feriez mieux de vous occuper d’autres maux plus sérieux, d’autres tragédies ». C’est ce qu’ont ressassés tous les criminels et leurs complices de tous les temps : « que dites-vous là mon bon monsieur, regardez donc ailleurs, pas dans cette direction, pas ces faits que nous ne voulons pas voir; dormez en paix, il y a tellement pire ». Comme si un crime en effaçait un autre, un massacre excusait d’autres horreurs. Les ricanements grossiers des « communicateurs » révèlent la maladie de ce temps de régression voué à l’exploitation maximale. Inacceptables sont la mort d’un Américain dans les tours effondrées de New-YORK, d’un Irakien du parti laïc BAAS, la torture d’un taureau dans les arènes, la longue agonie des animaux d’élevages concentrationnaires, toute détresse, toute privation de vie et de liberté, car, contrairement à ce que pensent les lâches qui abritent le crime derrière le crime, toute souffrance est une injustice et un affront à l’intelligence. La sensibilité ne se divise pas et le respect du vivant vaut mieux qu’un taux de croissance. Gérard CHAROLLOIS
  15. Petite propagande ridicule. La chasse, mort-loisir, n’est pas l’unique agression que l’homme cupide, puéril, cruel fait subir à la Nature et aux animaux. Elle n’en représente pas moins la négation d’une approche compatissante de l’animal être sensible, une négation du respect de la diversité biologique menacée. Ce loisir est donc radicalement incompatible avec une éthique écologiste fondée sur le refus d’une violence primaire et gratuite contre le vivant. Passionnés mais nullement fanatiques, nous, écologistes fondamentaux, prônons non seulement le respect, mais l’amour de la diversité, dans la Nature et dans la société humaine, diversité des pensées, des modes de vie, des comportements. En tout domaine, les « pro » doivent discuter, argumenter, s’affronter intellectuellement aux « anti ». Le dialogue, la concertation, la confrontation des opinions contraires sont le sel de la vraie démocratie qui n’est ni l’affadissement du « Tout Est Relatif », dogme des planqués du juste milieu, ni l’exacerbation de la haine et de la brutalité des forcenés, terroristes de tous poils. Dans une démocratie, il faut que le « mieux » combatte le « mauvais » par les armes du débat, des idées, des arguments antagonistes. Entre une victime et son bourreau, entre les forces de mort et de régression et les forces de vie et de liberté, le « juste milieu » n’est que le refuge des lâches de toutes les époques et de toutes les causes. Bref, il faut combattre la chasse mais il faudrait aussi, conformément au goût du pluralisme souhaitable, dialoguer avec ceux d’en face. Or, ce dialogue est ici impossible et tourne à l’imposture. C’est que le lobby chasse de ce pays ne cherche pas à convaincre mais à égarer, n’aspire pas à une négociation où il obtiendrait le meilleur résultat, mais à des falsifications, des pressions occultes, des manœuvres féodales visant non pas à l’obtention de droits mais à la conservation de privilèges. Tout est mensonge grossier dans le discours cynégétique français et la concertation se résume à un exercice d’ingestion de « couleuvres » par les défenseurs du vivant. Le lobby proclamerait, ces jours-ci, les résultats d’une « étude » d’opinion du CSA révélant que la chasse est le deuxième sport national après le football, avec ces 1400000 chasseurs qui sont, en fait, en 2005, 1291000, soit neuf mille de moins qu’en 2004 et 1200000 de moins qu’en 1975. Ce qui signifie qu’en 1975, la chasse était le premier sport des français. La même « étude » révèle que « la moitié des chasseurs ont moins de 55 ans » ( je cite). Il faut donc constater que près de la moitié des chasseurs ont plus de 55 ans. Puis vient le couplet populiste : « le chasseur est un brave agriculteur ou un bon ouvrier. A moins que ce ne soit un patron risquophile ». D’accord, nous avons compris : les professeurs d’université ne constituent pas la majorité des chasseurs. Etonnant, n’est-ce pas ? Qu’ils parlent sociologie, ornithologie, mammalogie, ou politique, les propagandistes de ce loisir de mort ont la langue de plomb. Ils passeront sous silence les faits essentiels, à savoir que l’animal n’est pas une chose, un objet, une machine, qu’il éprouve le principe du plaisir déplaisir et qu’à ce seul titre, au nom de cette seule considération, il ne saurait être tué par jeu. Les lourds propagandistes besogneux, complaisamment repris par une presse paresseuse, oublieront de parler de l’ours, du lynx, du loup, de la loutre, du vison, du tétras, de l’aigle royal, du hibou grand duc, espèces amenées aux portes de l’extinction par la persécution cynégétique. Ils affirmeront, à grands fracas de trompes, que la faune, c’est-à-dire le sanglier et le chevreuil se portent bien en taisant l’aseptisation des campagnes infiniment plus pauvres en diversité biologique que les parcs urbains et où disparaissent progressivement blaireaux, renards, fouines, martres, putois, belettes, genettes, grives, bécasses, oies, alouettes, bruants ortolans. N’y a-t-il donc plus en ce pays des journalistes pétris d’un minimum de conscience déontologique pour réfuter ces impostures caricaturales, ces mensonges éhontés qui feraient sourire s’ils ne se retrouvaient pas colporter par des informateurs que l’on imaginerait sérieux ? La vérité est que la chasse est un loisir condamné et que ses dirigeants souffrent d’une forte fièvre obsidionale. Aussi, la seule espèce qu’ils gèrent avec amour et attention est le cotisant au lobby, d’où la défense de l’absurde et du criminel contre la Nature, comme les tendelles où périssent mésanges et rouges gorges, les matoles où finissent les derniers ortolans, la chasse en février affectant des oiseaux affaiblis par l’hiver et sur le point de se reproduire, la chasse en août alors que les nichées de canards ne volent pas encore, la chasse dans l’obscurité ni sélective ni contrôlable, le piégeage d’espèces précieuses pour les équilibres écologiques tels les mustélidés dont certains sont en voie d’extinction (belettes et putois), la chasse des gélinottes et des tétras galliformes de montagne que vous n’aurez plus guère l’occasion de rencontrer. Pour eux, tant qu’il en reste un seul, ils veulent tuer tout en déclamant dans les médias qu’ils « gèrent » et qu’il y a du sanglier et du chevreuil, donc que tout va bien. Nous ne sommes pas comme eux. Nous ne portons pas le masque de l’imposture et disons clairement, honnêtement, loyalement que nous ne sommes pas pour une réforme de la chasse, mais bien pour son abolition, au même titre et pour des raisons fort similaires que des hommes de mieux, dans un passé révolu, militèrent pour l’abolition de l’esclavage, de la peine de mort. L’anthropocentriste répliquerait que certes, les combats de gladiateurs, les ordalies, les bûchers, la torture, le bagne, la peine de mort, usages durablement traditionnels, affectèrent des humains, alors que la chasse loisir n’affectent que des êtres intrinsèquement inférieurs, des animaux. Voilà le point de rupture, le fossé abyssal nous séparant de l’homme chasseur : L’animal n’est pas une chose, une machine, un objet mais un être sensible appelant empathie et respect. Ce n’est pas parce qu’une espèce a disparu ou va disparaître qu’il faut la protéger. C’est une nouvelle approche du vivant qui impose le rejet absolu de la mort loisir. Entre la chasse et le meurtre, il y a sans doute une différence de degré, pas de nature. Notre condamnation est éthique, donc essentielle et irréductible. L’entendre, par-delà la censure médiatique, le comprendre et agir en conséquence, fera entrer dans une nouvelle société fondée sur le primat du vivant. Gérard CHAROLLOIS
  16. Triste début de siècle. Le paysage des idées est sinistré, à travers la planète, entre l’islamo-fascisme et la corruption ploutocratique des forces d’argent, entre les promesses trahies des idéologies défuntes et l’avilissement consumériste, entre les régimes qui violent et ceux qui prostituent. Ici, règne la corruption érigée en système et nous subissons la dictature des lobbies en tous genres qui imposent leurs lois mais surtout leur propagande abrutissante. Il faut dire que les médias écrits et télévisés ont été achetés par des hommes qui entretiennent avec le pouvoir politique des liens incestueux : « je fais ta campagne et en échange, toi, (l’Etat) tu achètes mes avions, autorisent des autoroutes pour mes grands profits ». Les « forces-vives » ne cessent d’accroître leur emprise sur la société humaine, générant régressions sociales et stress, dévastant la Nature, anéantissant la biodiversité. L’Etat, naguère « providence » est vassalisé par les puissances financières qui détournent à leurs seuls profits les lois, règlements, fonds publics, privant, au nom de la réforme, le citoyen de protection et de droits, tout en agissant dans l’ordre écologique exactement à l’inverse des bonnes intentions affichées pour mieux tromper. Désormais, lorsque vous entendez « Réforme « , sachez que le manipulateur prépare ses victimes à un abaissement, à une aggravation de toutes les situations. Les maîtres du système, étourdissent et instrumentalisent électoralement la « plèbe », en l’opposant aux corps intermédiaires en usant d’un populisme grossier dont les thèmes favoris sont : les enseignants paresseux et gauchistes préparent mal la jeunesse, les juges laxistes font les délinquants, les salariés du secteur public ne sont que des « privilégiés », modestes soutiers de la société qui osent percevoir 1300 euros et jouir, au scandale, d’une retraite ! Comme toutes les propagandes, celle que distille les médias s’avère d’autant plus efficace qu’elle se fonde sur d’indécents, d’énormes, mensonges. Les seuls privilégiés et les uniques bénéficiaires du système, les vrais syndics des « BUSH » de tous les pays, sont les dirigeants des grandes firmes qui via l’argent contrôlent la « communication » et donc l’opinion publique si aisément influençable. Les avancées de la science et de la technique sont détournées d’une finalité positive pour le vivant et sont accaparées par les « exploiteurs », ou les « exploitants ». Durant les 19ème et 20ème siècles, l’homme, enfant des lumières, a cru au progrès. Croyance heureuse et dynamisante. Pour nos devanciers, Demain, l’homme devait devenir plus libre, plus instruit, donc meilleur et la condition matérielle des générations futures serait plus prospère que celle qui édifiait l’avenir. Aujourd’hui, entre des peuples fanatisés par des mythes ridicules, à vénérer sous peine de fatois et des « démocraties » bloquées ou l’alternance politique condamne à l’immobilisme éthique, ce siècle se révèle inquiétant. Inaudibles demeurent les voix de ceux qui placent la vie et la Nature au centre de leurs préoccupations. Que nous promettent les clameurs hurlantes des maîtres du temps : des guerres saintes, pleines de massacres d’infidèles, d’un côté, et une course au profit, à la rentabilité infinie des firmes, de l’autre, masqué par un langage populiste, un discours à destination des « débiles » qui font la majorité et qu’il convient de dresser contre une « élite » moins manipulable. Aurions-nous fait un voyage dans le temps, en obscure préhistoire, comme les décrivent les romans de science-fiction ? Est-ce possible que des semblables bien peu vraisemblables adorent des mythes au point d’ensanglanter la terre pour leur idole, cependant que d’autres réduisent la Nature, les animaux et la majorité des humains au rang de marchandises à exploiter ? Grand bond en arrière, dans un passé ténébreux, ou voyage sur une planète de fous ! Gérard CHAROLLOIS
  17. La CVN milite pour l’abolition de la chasse, au même titre que d’autres hommes militèrent naguère pour l’abolition de la torture, de l’esclavage, de la peine de mort. La mort-loisir pose un problème éthique fondamental qu’occulte les tenants de cette pratique qui parent de mots creux l’instinct de tuer. Mais, la chasse compromet, par-delà cet aspect éthique essentiel, la pérennité de la biodiversité, contrairement à ce qu’affirme la propagande cynégétique. Les oiseaux s’éclatent sur les magnifiques locomotives du TGV toujours plus rapide, sur les camions, agonisent dans les poteaux téléphoniques creux, s’empoisonnent dans les champs des exploitants agricoles, ne trouvent plus de gîtes pour nidifier, et ce qui reste périt sous les tirs nourris des fusillots qui nous font honte. ci-dessous, une étude européenne, souligne cet aspect des incidences de la chasse. Gérard CHAROLLOIS -------------------------------------------------------- >Les chasseurs tuent plus de 100 millions d'oiseaux sauvages chaque année > >BONN, Allemagne et BRUXELLES, August 14 /PRNewswire/ -- > >- Nouvelle étude sur les conséquences de la chasse aux oiseaux migrateurss >dans l'UE > >Malgré la précarité de nombreuses espèces, plus de 100 millions d'oiseaux >sauvages, dont plus de 30 millions d'oiseaux chanteurs, sont >vraisemblablement tués et capturés en Europe chaque année. Cette >conclusion est tirée d'une étude en cours sur les effets de la chasse aux >oiseaux et est basée sur des données tirées de 27 pays au total. L'étude >publiée dans le journal allemand "Berichte zum Vogelschutz" (Rapports sur >la protection des oiseaux) fournit les preuves indiscutables d'un >massacre. "Si vous aligniez tous les animaux tués en une année, ils >couvriraient une distance de 41 000 kilomètres et représenteraient un >poids total de 66 000 tonnes", déclare Heinz Schwarze, président du >Committee against Birdcrime, ce qui selon lui donne une idée de l'étendue >des ravages de la chasse. En tête de peloton se trouvent les Français qui >tuent plus de 25 millions d'animaux suivis de près par les Britanniques >(22 millions) puis les Italiens (17 millions). > >Les proies préférées sont les oiseaux chanteurs comme les alouettes, les >merles noirs ou les grives qui représentent environ un tiers du nombre >total. Dans l'ensemble, les estimations des 27 pays étudiés représentent >chaque année 37,3 millions d'oiseaux chanteurs, 33,5 millions de >galliformes, 18,6 millions de turdidés (colombes, pigeons et >tourterelles), 4,1 millions de limicoles (bécassseaux, échasses), 391 000 >rallidés (râles, poules d'eau, foulques..) ainsi que 7,6 millions >d'anatidés (canards, oies,..). Ce qui choque particulièrement les >défenseurs de la nature est le fait que l'UE continue de déclasser encore >plus d'espèces. Par exemple l'alouette des champs : même si les autorités >européennes savent pertinemment que la population de cette espèce a chuté >de plus de 50 % en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas depuis >1970, Bruxelles continue de la classer comme "chassable". Il en résulte >que malgré un risque grave d'extinction, plus de 2,5 millions d'alouettes >des champs sont tuées ou capturées chaque année dans l'UE. Tout aussi >dramatique est la situation de la tourterelle des bois (2,3 millions >d'oiseaux tués), de la caille des bois (2,6 millions), du vanneau huppé >(516 475), de la bécassine (586 020) ou de la sarcelle d'été (24 454), >dont les populations devraient aussi être considérées comme en voie de >disparition. > >Afin de s'opposer légalement à ce que le Committee against Birdcrime >considère comme étant "l'annihilation systématique" de la population >aviaire européenne, il a été demandé aux associations européennes de >chasseurs de cesser de chasser cette année 22 espèces en voie de >disparition. "La chasse aux espèces en voie de disparition n'a rien à voir >avec une utilisation durable et ce n'est pas quelque chose que l'Europe >devrait encourager". Pour H. Schwarze il est hors de question qu'une >minorité de chasseurs du dimanche mettent en danger un héritage naturel >commun à tous les européens. > >L'étude sera rendue publique dans le No 42 de la publication allemande << >Berichte zum Vogelschutz >> (<http://www.drv-web.de/>www.drv-web.de). Une >version anglaise peut être obtenue en s'adressant au bureau du Committee >against Birdcrime
  18. Bonjour, nous recherchons actuellement des partenaires intéressés à toute forme d'assistance (conseil, financements, bénévoles...) pour mettre sur place au Cameroun une association chargée de protéger les animaux. En effet, les animaux dans ce pays subissent toutes sortes d'exactions et n'ont aucun statut digne de ce nom alors qu'ils peuvent rendre de nombreux services ne serait- ce que par leur présence. Il s'agit donc de leur redonner un statut digne de ce nom et de promouvoir les divers services que ceux-ci peuvent rendre à certaines catégories socio-professionnelles. Il s'agit là de plus d' un véritable cri d'alarme alors que la prochaine campagne d'abattage systématique des animaux est en préparation dans les communes urbaines ici sans parler de la destruction de la faune par des populations non éduquées. Nous espérons vivement recevoir une réponse favorable de votre part pour déterminer ensemble un plan de mise en route de ce projet dont l'urgence est à signaler. Meilleures salutations. Contact: Dr Vétérinaire MEBA Arsène BP 11 446, Yaoundé, Cameroun Tél. 00237 637 25 68 E-mail arsene002@yahoo.fr
  19. alors si vous êtes bien sages, vous en aurez une tous les semaines ! Les ennemis de la terre en politique En ces mois pré-électoraux, malgré la présence de leur propre parti politique et de l’appartenance à leur « insensibilité » du candidat officiel, les addictifs à la mort veulent aliéner à leurs intérêts les divers candidats. Leur chantage est classique : « Bêlez les louanges de la chasse, sport naturel de loisir populaire ». Affirmez que « le nouveau chasseur, gestionnaire et responsable est advenu ». Répétez que « les chasseurs sont vos amis sans lesquels la faune dévorerait cultures et gens, proliférant au point de générer de très graves déséquilibres». tout en ajoutant : « sans les chasseurs, il n’y aurait plus de faune, car le chasseur entretient la Nature, jardine les zones humides et gère raisonnablement ». Bref : « sans le chasseur il y aurait trop de faune et plus de faune ! ». Et, si par lucidité et dignité, vous refusiez de réciter cette propagande mensongère, n’oubliez pas que les chasseurs sont innombrables et votent comme des fusils. Ils sont deux cent mille en GIRONDE et reçoivent le soutien de six cents nouveaux porteurs d’armes à feu en DORDOGNE. Leur nombre est considérable et peut vous faire roi pour peu que vous sachiez d’abord être valet. Faux : Ils étaient près de deux millions quatre cent mille en 1975 et ne sont plus qu’environ un million trois cent mille aujourd’hui. En GIRONDE, il y avait quatre vingt mille chasseurs en 1980 et il en reste moins de quarante mille présentement. En DORDOGNE, ils sévissaient à quarante et un mille en 1984 et émargent à vingt quatre mille, en ce tout début de siècle qui verra l’extinction de ce loisir de mort. Ils ne sont pas six cents de plus, cette année, en DORDOGNE, mais six cents nouveaux. Certes, la guérison de cette maladie du comportement connaît des phases plus accélérées, selon les années, mais globalement la tendance est favorable, surtout lorsqu’on sait que l’âge moyen du chasseur s’élève. Non, les chasseurs ne font pas les élections, même si par ignorance, ce peuple, pour son malheur, élisait, en 2007, l’homme dangereux qui aime tellement la chasse, la corrida, le communautarisme religieux garant de l’ordre, l’adorateur d’HEMINGWAY, celui qui rêve d’aggraver jusqu’à la caricature les tares du système, réhaussant ses prédécesseurs au niveau d’éclairés sociaux-écologistes, le candidat contre lequel devrait se lever tout ami de l’arbre, l’animal et l’homme. Il me vient, en ces mois de périls non discernés, cette réflexion d’un pasteur allemand : « en 1933, les nazis ont arrêté dans ma rue les communistes. Je n’ai rien dit, puisque je ne suis pas communiste. Ils ont fait disparaître les sociaux-démocrates, sans que je m’en émeuve, n’étant pas social-démocrate. Puis, ils ont occulté les juifs, sans que je sois concerné. Le jour où ils sont venus m’arrêter, il n’y avait plus personne pour protester ». Les temps des deux dogmatismes, raciaux et prolétariens qui ensanglantèrent le siècle passé ne sont plus et les chantres du nouveau dogmatisme de l’exploitation maximale, ennemis de la terre et tenants de la révolution REAGANIENNE, n’arrêtent pas leurs opposants. Ils n’en ont aucun besoin. Ils contrôlent autrement la société, via la possession des médias. Mais, lorsque demain un promoteur installera son lotissement étriqué et concentrationnaire, son parc d’attractions, son circuit automobile près de chez vous, lorsque les droits sociaux des diverses strates professionnelles seront supprimés, lorsque les services publics ne seront plus assurés là où font défaut le profit et la rentabilité, lorsque les administrations serrées de près serviront les seuls intérêts des firmes et entrepreneurs au nom de « l’emploi », lorsque partout la Nature sera expulsée, massacrée, torturée, niée, il sera vain de s’étonner d’une inéluctable conséquence politique d’un choix de dupe. Un homme qui aime BUSH et HEMINGWAY est un homme dangereux et par-delà toute autre considération de personnes, de nuances, de chapelles, de partis, justifie la Résistance déterminée. Nos politiciens, enfants jouant à se pousser du coude sur le pont du TITANIC, et nos « intellectuels » inconséquents, hier séduits par le fascisme dans les années 1930 et par le maoïsme dans les années 1960, manquent gravement à leurs devoirs de vigies en ne mesurant pas, aujourd’hui, l’éminent danger. Les hommes et les clans qui aiment la mort-loisir et la mort-spectacle, qui prônent l’exploitation par les forces d’argent libérées de toute entrave pour spéculer davantage, qui recourent aux obscurantismes abrutissant pour encadrer les foules, représentent le péril du présent, comme d’autres dogmatismes furent, naguère, les maux de l’Histoire. Face à ce péril, les querelles égotistes, les ambitions de comités, les susceptibilités groupusculaires ne sont pas de saison. Gérard CHAROLLOIS CVN
  20. Note: Des informations provenant de sources crédibles font état de procédures engagées à l'encontre de diffuseurs de méthodes écologiques de traitement des plantes et des jardins. Monsieur alain BARATON, jardinier de FRANCE INTER, aux idées éclairées, a effectivement mentionné la règlementation prohibant toute information sur les méthodes non chimiques de traitement des végétaux. si l'ensemble de ces informations devaient s'avérer effectives et générées des poursuites judiciaires, il conviendrait que les "prévenus" invoquent l'exception d'illégalité au regard des dispositions de l'article X de la CONVENTION EUROPEENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L'HOMME, texte supérieur garantissant la liberté d'expression. La France UMP serait immanquablement condamnée car, sur ce point, le totalitarisme des entreprises a été trop loin. Ces pantins ne sont que les agents dociles des milieux d'affaires, milieux comprenant l'armement, les travaux publics, l'agrochimie qui, en l'espèce, a obtenu son petit privilège monopolistique, car ces prophètes de la libre concurrence récusent immédiatement leurs petits principes dès qu'il y va de leurs grands intérêts. Ainsi, il serait interdit, en ce pays, de prôner l'emploi du purin d'orties, de l'eau chaude pour désherber les allées. Allons, il restera le karcher pour laver la République de cette nouvelle extrême-droite qui pour être différente de celle de grand-père n'en est pas moins nocive, liberticide, en substituant l'argent à la race, l'entreprise privée à la nation, les conseils d'administrations au grand conseil et TF1 à la milice. Ce pays est aux ordres des chasseurs, des firmes du poison agricole, du tout-en-camion. Vont-ils réussir à acheter les élections de l'an prochain? Gérard CHAROLLOIS www.ecologie-radicale.org
  21. terrienne

    La nature en France va mal

    la nature va mal PARTOUT !
  22. Combattre l’instinct de mort : chasse et torture tauromachique. Le « propre » de l’homme n’existe pas davantage que le propre de l’éléphant, du dauphin ou du gorille. L’espèce est dotée de capacités cognitives supérieures à celles des autres espèces, au même titre que le faucon pèlerin ou le martinet noir sont doués pour le vol, le jaguar pour les accélérations fulgurantes. La mort d’un humain, l’anéantissement de l’humanité entière ne feraient pas frissonner le cosmos. Par orgueil parfois, mais surtout par peur existentielle, l’homme s’est paré de spécificités fluctuantes dans le temps, le distinguant des autres êtres vivants et s’est imaginé constituer le centre de l’univers, être une préoccupation constante de forces tutélaires et protectrices. Pauvres consolations bien chimériques et bien fragiles, puisqu’il n’y a pas de centre et que nous ne sommes que des vivants parmi d’autres vivants. Si nous jouissons d’une faculté de compréhension, de jugement et d’empathie a priori supérieure, tentons d’en faire un bon usage. L’apparition du processus vital sur la planète demeure un phénomène obscur. Le sens d’une évolution, constatée dans le passé, insondable dans l’avenir, échappe aux connaissances actuelles. Ce qui est acquis tient au fait que la vie existe et qu’elle ne va pas de soi. Elle aurait tout aussi bien pu ne pas être et les atomes auraient pu s’agencer en matière inerte. La vie existe. Les êtres éprouvent le principe fondamental du plaisir déplaisir et cela suffit à fonder leurs droits au respect. Or, l’animal supérieur ne l’est pas assez pour s’élever à ce degré de compréhension et d’empathie lui permettant d’accéder à ce respect essentiel. Il tue. Il est de très loin le plus grand tueur d’individus de sa propre espèce. Il tue les autres animaux niés dans leur caractère d’êtres sensibles. En notre temps et ici, ce coupable mépris revêt deux formes caricaturales extrêmes : la chasse et la tauromachie. Bien d’autres occasions révèlent l’indifférence humaine à la détresse des autres êtres vivants, bien d’autres massacres abaissent l’espèce élue, bien des hypocrisies masquent sous le velours du discours la réification des êtres par la société du profit maximum, mais la spécificité de la chasse et de la tauromachie tient à ce que la vie y est sacrifiée pour le plaisir, par jeu, à titre récréationnel ou de spectacle. Ces deux activités marquent la négation radicale de la compassion. Les abolir devient dès lors un objectif impérieux pour tous les hommes de mieux qui veulent débarrasser notre espèce de son exécrable instinct de mort. Ceux qui s’adonnent encore à ces jeux macabres y verront le « propre » de l’homme. Si cela était, la disparition de l’espèce, impasse évolutive, serait ardemment souhaitable. Mais il n’en est rien. L’immense majorité des humains récusent désormais la chasse et la torture tauromachique, tares perpétrées par une minorité d’arriérés, terme ici nullement péjoratif mais usé en son sens littéral. Le chasseur, le tauromaniaque nient l’unité profonde du vivant et rabaissent l’humain en chosifiant l’animal non humain. Ils sont ridiculement dérisoires les arguments avancés par les tenants de ces pratiques honteuses : --- Réguler la faune ! martèle la propagande cynégétique. Alors, que l’homme chasseur est coupable de la disparition des prédateurs naturels qui durant des millions d’années la régula sans lui. Laissons revenir lynx, loups et ours, sauvons renards et mustélidés, et les équilibres écologiques seront restaurés. --- conserver des arts populaires, culturels et traditionnels ! Les combats de gladiateurs, les bûchers, les ordalies, les techniques de la guerre furent et demeurent des arts et cultures au combien traditionnels. Il est vain de débattre avec les propagandistes de la mort ludique tant il est dérisoire d’argumenter contre l’inacceptable. Le premier défi de l’espèce réside dans sa capacité à se guérir de son instinct de mort. Lorsque chasse et torture tauromachique seront rangées dans la profonde poubelle de l’Histoire, l’humain aura fait un grand pas évolutif, grand pas dont il sera bénéficiaire, tout autant que les animaux. Car aussi longtemps que l’homme traitera les bêtes comme des choses, il sera enclin à traiter occasionnellement ses semblables comme des bêtes. Le combat pour l’arbre, l’animal et l’homme comporte une cohérence indissociable. Ce combat s’appelle, l’écologie. Il est temps de repenser radicalement notre relation au vivant, pour ne plus considérer les autres êtres comme des parasites nuisibles et inférieurs, comme des défouloirs de pulsions morbides, mais en leur rendant leur statut d’êtres sensibles. Malgré la censure assourdissante des médias, malgré le vacarme de la propagande des lobbies de la mort ludique, s’accomplira un jour cette révolution éthique fondamentale biocentrique, nous enseignant qu’il est bon d’aimer la Vie et de la respecter sous toutes ses formes. Gérard CHAROLLOIS Convention Vie et Nature pour une Ecologie Radicale
  23. Situation en Roumanie ( Iasi – Juillet 2006 ) Notre voyage à Iasi était destiné à rencontrer Mariana, Andreï, Dan et les membres de la petite association CLOPOTEL, à leur porter tout ce que nous avions acheté et collecté pour leurs animaux ( couvertures, nourriture, médicaments, trappe, paniers de transport pour chats, couffins, jouets, etc… ) ainsi qu’à faire un « état des lieux » de la situation là-bas. A peine entrés sur le territoire Roumain, nous ressentons déjà un décalage avec la Serbie où nous venons de passer 15 jours avec Patrick SACCO et d’autres bénévoles dans différents refuges, pays pauvre certes mais qui possède tout de même un niveau de vie et de culture plus évolué qu’en Roumanie. L’état des routes est ici déplorable, nous allons mettre 20 heures pour faire 800 kms… sur des « routes » défoncées, pleines de trous, où l’on évite de justesse les animaux de toutes sortes ( Oies, vaches, chevaux, chiens, chiots … ) qui errent sans que personne ne s’en préoccupe. Nous avons vus de nombreux chiens écrasés sur les bas-côtés des routes…Les gens ne font là-bas aucun effort pour les éviter et certains prennent même plaisir à aller les percuter volontairement… Nous avons traversé beaucoup de zones de villages et de campagne, les chevaux sont encore largement utilisés ( on en verra également encore beaucoup dans Iasi au beau milieu de la circulation même si les charrettes y sont normalement interdites ) ; ils traînent péniblement de lourdes charges de foin, de bois, de pierres, de ferraille ; les hommes qui le conduisent ont toujours le fouet à la main et s’en servent de façon incessante et sans indulgence pour fouetter ces pauvres bêtes obligées de trotter avec 38° au thermomètre. Nous avons aussi été choqués par le fait que les poulains ( encore tous jeunes ) soient attachés à côtés des charrettes tirées par les mères et obligés de trotter aussi à leurs côtés ; il parait que c’est leur méthode pour les initier très tôt à la charrette…. On peut aussi s’insurger contre la pratique qui consiste à leur attacher les deux pattes avant des chevaux avec une corde ( comme s’ils étaient menottés ) afin qu’ils ne puissent plus bouger de l’endroit où ils ont été mis… il parait que c’est pour les discipliner à rester au même endroit sans être attachés… Dans ces zones de campagne l’on peut voir beaucoup de chiens, souvent attachés à des niches précaires ( ou plutôt ce qu’il en reste… ) en plein soleil, sans eau ni nourriture à proximité. Un après-midi j’ai pris mon sac à dos contenant les médicaments destinés à pratiquer un traitement « de base » et Mariana et moi sommes parties « visiter » les fermes avoisinantes de son petit refuge : nous avons eu d’abord un accueil glacial, les gens ne comprennent pas que l’on porte intérêt à leurs chiens… puis Mariana a expliqué que j’étais française ( on a même dit que j’étais vétérinaire… ) et que je voulais examiner et traiter leurs animaux gratuitement. La plupart ont été d’accord et on a pu approcher les animaux. Ces derniers sont quasiment tous dans un état de maigreur impressionnant et très parasités ; ils sont très souvent attachés à un tas de fumier, à un angle de porcherie, à un tonneau rouillé, à une vieille charrue… et rares sont ceux qui ont des niches. Les chiens sont très craintifs au premier abord, sur la défensive mais après quelques caresses ils nous font rapidement confiance et nous regardent avec des yeux d’une douceur émouvante, ils ont un immense besoin qu’on s’occupe deux, qu’on leur procure de la tendresse ; il est certain qu’ils ne reçoivent jamais de caresses ; ils sont la plupart du temps rudoyés ou laissés dans l’indifférence la plus totale. Nous avons pu malgré tout leur faire une injection d’anti-parasites internes, leur mettre une pipette de frontline, leur nettoyer les oreilles et les yeux, les brosser pour leur enlever les énormes paquets de poils d’hiver restants encore sur leur pelage et essayer de faire comprendre aux paysans que leurs chiens avaient eux aussi besoin de boire et de manger régulièrement… Je repars consternée me rendant compte que même ces chiens qui ont des maîtres vivent ou plutôt survivent dans des conditions presque plus dramatiques que les chiens errants, dépendant du bon vouloir de ces hommes qui les utilisent sans aucune considération de leurs souffrances et de leurs besoins. Lorsque nous sommes arrivés à Iasi, nous sommes tout de suite allés à la Rédaction de Clopotel pour décharger notre voiture chargée à bloc. Les enfants de la rédaction qui nous attendaient depuis la fin de la matinée, ( nous avions largement sous estimé notre temps de trajet… ) nous avaient réservé un accueil chaleureux et touchant, même Ion la chatte trouvée blessée et enfermée cet hiver dans une boite aux lettres, était là avec autour de son cou un petit mot pour nous remercier pour l’envoi des bonnes boites de pâté ou de lait en provenance de France… Après quelques effusions nous employons tout ce petit monde pour nous aider à décharger la voiture, ils sont tous ravis de participer au déballage de toutes les bonnes choses que nous avons apportées. Les bureaux de la rédaction sont situés dans un immeuble de la mairie de Iasi, c’est un immeuble triste et gris, qui n’a jamais été entretenu comme la plupart des immeubles de la ville dont la construction remonte au début de la période Caucescu… Mariana est très surveillée par les personnes qui travaillent dans les bureaux de la mairie, les gens n’appréciant pas du tout qu’elle s’occupe des animaux ; elle reçoit d’ailleurs assez souvent des plaintes et des remarques et est souvent obligée de payer ( pour avoir la paix ) des factures de charges de l’immeuble qui ne lui incombent pas… Le premier soir nous logeons dans un hôtel situé sur le campus universitaire, dès que la nuit tombe les chiens sortent en masse de toutes parts et aboient ; ils sont en quête de nourriture. Durant la journée l’on en voie mais beaucoup moins, ils se cachent d’une part à cause de l’écrasante chaleur et d’autre part pour éviter d’être chassés. Mariana explique que les anciennes poubelles où ils pouvaient rechercher un peu de nourriture ont été remplacées par des nouvelles en fer, très hautes auxquelles ils ne peuvent plus accéder… Elle nous dit que Iasi et ses environs compte 60.000 chiens… c’est affolant. Nous allons dîner chez la maman de Cathalin et sur le chemin nous croisons des dizaines de chiens, qui se déplacent la queue entre les jambes, certains n’hésitent pas à traverser les carrefours, ce qui nous fait craindre le pire… quelques uns ont des colliers, ce qui signifie que ( normalement… Mariana précise que cela n’est pas le cas de tous, il arrive que malgré que des chiens portent des colliers, ils ne soient pas pour autant stérilisés ) ils ont été castrés. Nous avons passé quelques jours à Iasi : nous nous sommes rendus plusieurs fois au petit refuge de Mariana où sont installés environ 25 chiots + Limba, une quinzaine de jeunes chats ( tous récupérés dans la rue, ou dans des situations critiques… ) ainsi que Johnny et Petrica les chevaux sauvés de chez les tziganes ; les animaux sont beaux, bien soignés, bien nourris, heureux ; tout le monde cohabite bien. Les chats ont maintenant leur petite chatterie qu’ils apprécient beaucoup et ce d’autant plus que nous avons glissé à l’intérieur des couffins bien moelleux que nous avions portés et qu’ils ont investis immédiatement… L’image de ce petit refuge est je crois la seule image « positive » que nous retiendrons de notre voyage en Roumanie car ailleurs la situation est désespérante… des chiens et chats partout dans la ville, des mères et leurs portées, des chiots seuls abandonnés dans les rues, des chats faméliques qui vivent dans des chantiers abandonnés ou au pied des immeubles espérant qu’une âme charitable leur lance un peu de nourriture ( c’est plus souvent de l’eau bouillante qu’ils reçoivent sur le dos, les gens ne supportant plus les miaulements notamment en période de chaleurs ). Voici quelques passages de notre séjour : - nous partons nourrir une chienne et ses petits abandonnés dans une forêt aux alentours de Iasi ; Mariana et Dan ou Cathalin et Andreï y vont tous les jours pour les nourrir et soigner la maman qui souffre de forte conjonctivite aux yeux ( il y a 3 chiots d’environ 4 mois ) qui se sont abrités dans une cabane délabrée ; il faut marcher une petite demi-heure à pied pour les atteindre. La mère n’est pas du tout sauvage et se laisse caresser ainsi que deux petits, le troisième garde ses distances ; ils sont là depuis presque un mois ; la mère est arrivée très maigre mais maintenant elle a repris du poids car elle manque à sa faim ainsi que ses petits mangent qu’elle n’est plus obligée de nourrir en puisant sur ses maigres réserves. Le dernier jour de notre séjour, les petits nous suivent durant plusieurs centaines de mètres, nous sommes très tristes de les laisser là ; c’est comme si nous les abandonnions une fois de plus… Mariana promet de les prendre dès que possible et de les emporter à son refuge. Nous croisons durant le trajet des dizaines de chiens qui vivent eux aussi dans la forêt, nous les appelons doucement, ils s’approchent de nous en gardant leurs distances et reviennent après que nous soyons passés pour manger ce que nous leur avons laissé. Mariana explique que l’été la situation est difficile pour eux mais moins grave que l’hiver où ces animaux sous-alimentés doivent lutter contre le terrible froid qui règne ici. Ils n’ont rien, pas un abri, pas à manger correctement, ils ont peur de la méchanceté gratuite des hommes et ici elle est constamment présente… - nous revenons de chez Métro où nous sommes allés constituer quelques provisions supplémentaires pour aider Mariana et ses protégés après notre départ et traversons la ville, Uliana nous attend près d’un chantier où une chatte, dérangée en faisant ses petits a dû fuir rapidement ; nous recueillons deux minuscules chatons vivants, l’un a les intestins arrachés qui sortent de son ventre avec le cordon ombilical, l’autre a eu plus de chance il a pu naître tranquillement et est formé normalement. Ils sont tous froids, je les réchauffe au creux de mes mains pour qu’ils reprennent un peu de vigueur… Nous partons donc immédiatement chez le vétérinaire afin qu’il abrège la souffrance de la petite vie du chaton. Nous apercevons également au fond d’un trou dans ce même chantier, un chat qui a à peine la force de miauler et qui semble bloqué à cet endroit… Uliana reviendra plus tard pour tenter de lui glisser quelques croquettes. - nous partons au refuge et nous arrêtons dans une station GPL pour nourrir 4 chiens affamés qui ont élu domicile aux alentours ; la chienne semble inquiète et ne mange pas tranquillement, en m’approchant d’une caisse en bois appuyée contre un mur, je découvre 4 petits chiots qui ne doivent pas être bien vieux ; le type de la station indique qu’ils sont nés hier ; il ajoute que la station va fermer en août car un motel va être construit. Il va donc falloir trouver une solution pour mettre à l’abri tout ce petit monde… - nous sommes en route pour aller nourrir Bobby qui est toujours dans l’ancien quartier où habitait Mariana lorsque nous croisons une chienne qui souffre d’une démodécie énorme, elle est suivie de deux petits dans le même état, les animaux sont maigres et semblent épuisés ; nous nous arrêtons et avec un peu de mal récupérons les petits, la chienne continue son chemin sans que nous puissions l’attraper. Les chiots doivent avoir de la fièvre, ils sont brûlants. Changement de direction, nous partons chez le vétérinaire qui va leur faire 3 injections à renouveler durant 8 semaines et qui nous dit que les animaux doivent être isolés car ils sont contagieux… Nous allons donc devoir leur trouver un endroit pour les mettre et ce sans danger pour les autres ; en attendant, pas d’autre solution que de leur faire passer la nuit dans la voiture. Le lendemain nous nous dépêchons d’aller acheter du grillage pour leur fabriquer un petit enclos à l’intérieur de l’abri des chevaux ; ils seront à l’ombre et à l’écart des autres afin d’éviter tout risque de contamination. - nous allons porter de la nourriture à Mme POPESCU, une dame qui protège des chats dans son quartier. Demain elle nous en confiera deux pour les faire stériliser ; elle a des difficultés avec ses voisins qui ne supportent pas qu’elle s’occupe des chats, elle est obligée de les nourrir en cachette. Des coups de fils plus ou moins alarmants arrivent à la rédaction : • une dame veut se débarrasser au plus vite des 17 chats et 5 chiens qui vivent dans son jardin et demande à Mariana de venir les chercher sur le champ sinon elle appelle la fourrière. Nous voulions nous rendre à la fourrière mais Mariana a préféré que l’on évite d’aller là bas par crainte de ce que l’on risquait de voir… • Un jeune garçon qui fait partie de Clopotel appelle Mariana pour l’avertir qu’un homme de son quartier est en train de rouer son chien de coups… Ici, il ne se passe pas un jour sans que des animaux soient victimes de la méchanceté gratuite des hommes… Mariana, Dan Andreï sont sans cesse sur le qui-vive et font de leur mieux, dans la mesure de leurs moyens et possibilités, pour gérer les situations d’urgence mais ils ne peuvent faire face à tout.. Mariana nous dit que, par exemple, le jeu favori des enfants à Noël est de mettre des pétards dans l’anus des chiens et d’attendre qu’ils explosent… la barbarie humaine atteint ici des paroxysmes, c’est inimaginable. Nous avons dans le coffre des voitures constamment des croquettes et de l’eau car nous croisons sans arrêt des animaux affamés, ( certains ne savent même pas manger les croquettes qu’ils n’ont jamais goûtées) ; il y en a partout… Mariana nous dis que nous voyons ici que le moins mauvais côté des choses car c’est l’été et que les conditions ne sont pas aussi terribles que l’hiver où les animaux ont à lutter pour se nourrir mais aussi pour essayer de se protéger du terrible froid de ce pays… elle avoue qu’elle est toujours angoissée de devoir sortir l’hiver car elle croise toujours des chiens ou chats couchés à même le sol, sur les trottoirs, dans la neige, les femelles font leurs petits dans la rue où elles peuvent. Si vous tentez par exemple de leur mettre une couverture pour les protéger, ou une gamelle de nourriture, vous repassez un moment après et votre couverture et votre gamelle auront disparu… En conclusion, l’on peut dire que la tâche est immense ici, il faut continuer à stériliser, soigner ceux qui en ont besoin car il y a aussi beaucoup d’éclopés ou de malades, protéger des opérations de « ramassage » de la ville qui attrape souvent les chiens au lasso avant de les conduire à la fourrière où ils sont ensuite tués ( le plus souvent par souci d’économie par des injections d’essence dans le cœur… alors que la fourrière dispose d’un budget conséquent qui est utilisé à d’autres fins…en tout cas pas pour la cause des animaux ). Nous allons dès notre retour en France essayer de trouver de nouvelles aides pour soutenir et d’aider Mariana et ses amis qui ne peuvent faire face seuls à l’ampleur de la situation. Nous repartons en emmenant 5 adorables petits chiots qui vont ou on déjà trouvé des familles en France et en Allemagne… ce n’est pas grand-chose mais cela permettra à Mariana d’accueillir de nouveaux petits protégés. corinne et francis
  24. Fusillade en Vendée : le gendarme en légitime défense Le parquet des Sables-d'Olonne a retenu hier l'état de légitime défense pour un gendarme qui a tué dimanche soir le conducteur d'un fourgon qui avait auparavant blessé par balle un autre gendarme à Challans (Vendée). Lors d'un contrôle routier, le conducteur du fourgon, un chasseur vendéen de 44 ans qui revenait d'un repas alcoolisé en compagnie d'un ami, s'était arrêté et avait chargé son fusil avant de tirer sur les gendarmes, blessant un jeune adjoint de 25 ans. Nord : adolescent tué dans un accident de chasse Un adolescent âgé de 14 ans a été accidentellement tué au cours d'une partie de chasse dimanche à Steene, près de Dunkerque (Nord), avec son père et un ami de la famille. L'adolescent a été touché à la poitrine, après que l'ami de son père, 56 ans, eut tiré accidentellement un coup de fusil alors qu'il était déséquilibré par son chien. L'homme a été mis en examen pour homicide involontaire.
  25. terrienne

    round up

    je voudrais vous entretenir aujourd'hui d'une publication scientifique qui va bouleverser profondément les questions de sécurité du travail, de sécurité alimentaire, de toxicologie humaine... C'est plus exactement parce qu'en une dizaine de pages, elle vient ouvrir des perspectives nouvelles pour le mouvement qui s'oppose au pouvoir absolu des semenciers et des agro-industriels sur l'alimentation de la planète. Et parce qu'elle souligne des responsabilités nouvelles et écrasantes pour toutes nos commissions de sécurité alimentaire, et nos responsables d'Etat. De quoi s'agit-il ? Un article publié fin février dans une grande revue scientifique d'environnement : Environnemental Health Perspectives, 25 février 2005. Une revue du National Institute of Health des Etats-Unis, ce qui nous permets donc de lire cet article de libre-diffusion dans le monde entier : http://ehp.niehs.nih.gov/docs/2005/7728/abstract.html Le titre ne fait pas glamour (Differential effects of glyphosate and Roundup on human placental cells and aromatase, par Richard S, Moslemi S, Sipahutar H, Benachour N, Seralini GE. 2005.), et ne laisse pas présager de la révolution que je vous annonce. Alors décryptons. Il s'agit d'une étude sur la toxicité du RoundUp, le principal herbicide répandu dans le monde, produit par Monsanto, première transnationale de l'agro-chimie. Une grande partie des OGM commercialisés sont dits “RoundUp ready”, c'est-à-dire tolérants à cet herbicide. Une telle tolérance permet justement d'utiliser à dose encore plus massives et par diffusion large (souvent par avion) cet herbicide, sans abimer les cultures de maïs ou de soja modifiées. L'article étudie la toxicité de cet herbicide sur des cellules du placenta, et démontre qu'il s'agit d'un perturbateur endocrinien, ce qui pourrait expliquer les cas de fausse-couches sur les paysannes aux Etats-Unis. Elle montre aussi que ces effets sont rencontrés avec des concentrations inférieures à celles qui sont préconisées dans l'agriculture. Mais surtout, l'article compare les effets toxicologiques du RoundUp et de son principe actif, le glyphosate. Et c'est de là que vient la découverte révolutionnaire que je vous annonçais : Le RoundUp est bien plus toxique que son composant principal. L'adjuvant qui est ajouté pour rendre le glyphosate utilisable (facilité à se disperser, dilution,...) provoquerait un accroissement de ses effets toxiques. Dans les demandes de mise sur le marché, les agro-chimistes étudient la toxicité du composant principal, et non pas celle de l'ensemble du produit (principe actif + adjuvant). Or l'article montre que loin d'être se simples produits de dilution, les adjuvants multiplient les effets toxiques du principe actif. Et ce qui est vrai ici pour le RoundUp devrait se manifester aussi pour tous les autres produits. Dans ces conditions, l'ensemble des études de toxicité des produits phytosanitaires doivent être ré-évaluées. On ne peut plus se contenter de l'évaluation des principes actifs, mais bien des produits tels qu'ils sont commercialisés. On doit être en train de se creuser les méninges à la Commission Européenne pour reconsidérer la directive d'évaluation des produits phytosanitaires, afin de mieux évaluer les adjuvants en mélange, comme l'avait indiqué le Commissaire Byrne qui avait eu les résultats sous presse, en réponse à la question du parlementaire Paul Lannoye. Quant aux mouvements écologistes, ils trouvent ici une caution scientifique irréfutable pour leurs craintes : les produits diffusés largement dans la nature ont des effets toxiques importants, mais de surcroîts qui ne sont pas évalués dans les conditions réelles d'exploitation. C'est d'ailleurs étonnant de la part d'entreprises qui plantent les OGM dans les champs, tels des savants fous, pour soi-disant tester les effets dans la nature globale. Ce double langage, qui consiste à ne pas expérimenter précisément les effets toxiques des produits tels qu'ils sont et à clamer que les plantations seraient des “études”, nous oblige aussi à redéfinir le caractère “scientifique” des prétentions des agro-industriels. Que disent les ministres de la Santé et ceux de l'Agriculture à la suite d'une publication scientifique de ce type ? Presque un mois de silence, c'est beaucoup ! Leurs responsabilités sont maintenant engagées : ils ne pourront plus dire “on ne savait pas”. On sait maintenant, grâce à cet article, que les produits tels qu'ils sont diffusés dans le commerce n'ont pas été évalués proportionnellement à leurs risques pour la santé. Il convient que les études de mise sur le marché soient maintenant remises entièrement sur la table. Il est nécessaire que ce soient les produits complets qui soient évalués, et pas seulement leurs principes actifs. Et il convient que tous les citoyens prennent conscience des enjeux de cette question, afin d'éviter qu'elle ne soit rapidement recouverte de silence. Plus généralement, il apparaît aussi clairement qu'il y a deux approches scientifiques dans l'évaluation des dangers des produits chimiques qui sont largement répandus sur la terre depuis un demi-siècle : l'une vise à minimiser les risques, et donc à étudier séparément les composants, et une autre vise à comprendre le monde réel, avec les interactions systémiques de tous les composants. Même s'il faut pour cela démonter les “secrets de fabrique” qui président à la composition globale des produits. Comment une étude de toxicité d'un produit, une publication scientifique d'une dizaine de pages, nous amène à réfléchir sur l'ensemble des méthodes de l'agro-industrie. Et à remettre en cause largement l'efficacité des études toxicologiques pour l'évaluation des produits tels qu'ils existent. Ajoutons aussi que la libre-diffusion sur internet de la connaissance contenue dans cet article essentiel est un atout pour les mouvements écologistes et des paysans du monde qui veulent la sécurité alimentaire et refusent de faire dépendre les cultures des projets industriels et profitables des transnationales de l'agro-chimie. Finissons par une réflexion sur l'évaluation des articles scientifiques. Les chercheurs sont évalués par ceux qui partagent en général le même point de vue (leur “communauté scientifique”). Or de plus en plus de recherches, une fois validées au sein d'une communauté donnée, connaissent une autre forme de validation, sociale celle-ci, quand d'autres s'en emparent pour éclairer le fonctionnement global du monde (scientifique, écologique, économique, social,...). Cette forme de “validation sociale” pourrait devenir un élément dans l'évaluation des publications scientifiques, une manière de créer une “science citoyenne”. En écrivant ce papier de vulgarisation et d'interpellation, je m'inscris dans cette nouvelle opportunité de redéfinir les objectifs et les méthodes de la science. Pour la rapprocher des besoins de compréhension du monde réel, systèmique, global, humain... Caen, le 11 mars 2005 Hervé Le Crosnier
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