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LE MIEL ET LA CICATRISATION DES PLAIES
oskarnika a répondu à un(e) sujet de oskarnika dans Soin & santé
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LE MIEL ET LA CICATRISATION DES PLAIES
oskarnika a répondu à un(e) sujet de oskarnika dans Soin & santé
Généralement, les insectes volants et les autres chevaux ne sont pas attirés car le miel subit une transformation organoleptique au contact de la plaie qui les dissuade de le consommer. En revanche, le cheval peut lécher le miel appliqué sur la plaie si celle-ci est à sa portée et n'est pas protégée par un pansement. -
Honig und Wundheilung LE MIEL ET LA CICATRISATION DES PLAIES L'abeille mellifère, dénommée “Apis Mellifera” est apparue sur la Terre il y a plus de 100 millions d'années et des spécimens fossilisés, datant de l’ère tertiaire, on été retrouvés dans des gemmes d'ambre en Finlande ainsi qu'en Birmanie. Les peintures rupestres, découvertes près de Valence en Espagne, mais aussi en Afrique du Sud et en Inde, représentent des hommes se hissant dans des cavités où la présence des abeilles signalant la présence de ruches sauvages leur permettait de récolter les rayons de miel. Ces témoignages pariétaux de la fin du néolithique prouvent que les chasseurs de miel effectuaient, il y a près de 7.000 ans, de périlleuses escalades pour recueillir le miel sauvage à l'aide de techniques semblables à celles encore utilisées aujourd'hui en Afrique, dans l'Himalaya ou en Amazonie. Le “Papyrus Ebers”, qui est un traité médical Égyptien datant du XVIème siècle avant notre ère et découvert à Louksor en 1862, mentionne le miel à plusieurs reprises dans des formules destinées à guérir les blessures ainsi qu'à l'embaumement rituel. Depuis cette époque, toutes les civilisations font traditionnellement mention du miel dans la pharmacopée en en soulignant ses propriétés cicatrisantes. LES EFFETS MAJEURS DU MIEL DANS LE PROCESSUS DE CICATRISATION : Le miel favorise le débridement des plaies par le maintien d'un milieu humide et sa production naturelle d'oxygène généré par le peroxyde d’hydrogène qui le compose; les enzymes protéolytiques qu'il contient ont également un rôle détergent naturel biologique notoire. En créant une interface hydratée visqueuse et non adhérente, il permet une cicatrisation biologiquement stable et empêche l'adhérence des pansements si ceux-ci sont utilisés. - Les dépenses énergétiques étant d’autant plus élevées que les plaies sont étendues, l'utilisation du miel confère une dynamique cicatricielle naturelle en facilitant le processus de reconstruction dermique et épidermique. PROPRIÉTÉS ANTIBACTÉRIENNES ET CICATRISANTES Les propriétés antibactériennes et cicatrisantes du miel proviennent essentiellement de cinq facteurs opérant en synergie : La concentration en glucides. Le peroxyde d’hydrogène. Le méthylglyoxal. Les bêta-défensines. Le pH. ► CONCENTRATION EN GLUCIDES : - Osmolarité et viscosité Du fait de sa concentration en glucides divers tels que le glucose et le fructose (±85%) ainsi que par sa relative pauvreté en eau (<17%), le miel entretient un environnement cellulaire hypertonique où l'osmose incite l'eau à fuir le cytoplasme de la cellule bactérienne, ainsi le milieu cytoplasmique des bactéries, contenant environ 80% d'eau, devient alors relativement anhydre et la cellule bactérienne subit une déshydratation nuisible à sa croissance et à sa survie par désintégration intracellulaire. Du fait de son caractère hypertonique, le miel stimule le tissu cicatriciel de granulation en favorisant l'action phagocytaire des macrophages dont le rôle est d'ingérer les bactéries et les débris cellulaires issus de la dégradation bactérienne. Par ailleurs, la viscosité du miel lui permet parallèlement de former une barrière protectrice au niveau de la plaie, prévenant ainsi la formation de biofilms pathogènes fréquemment à l’origine de surinfections diverses. Par sa fonction osmotique, le miel opère une résorption de l'œdème périlésionnel en réduisant la douleur locale provoquée par l'exsudat, cette action exsudative et antalgique empêche le cheval de se gratter au niveau de sa blessure en cours de cicatrisation. ► PEROXYDE D’HYDROGÈNE (H²o²) : Parmi d'autres composants (défensine, méthylglyoxal), l'activité antibactérienne du miel est également opérée par le peroxyde d’hydrogène. Ce composé chimique est produit à partir de la glucose-oxydase, enzyme qui catalyse l’oxydation du glucose issu du nectar des fleurs et de l’acide gluconique sécrété par les glandes hypopharyngiennes de l’abeille. Composant essentiel de l'“eau oxygénée” officinale, le peroxyde d’hydrogène (H²o²) libère de l'oxygène lorsqu'il est au contact des exsudats aqueux de la plaie et ceci de manière lente, prolongée et régulière pendant 24 heures au minimum; ainsi les bactéries anaérobies, dépourvues d'enzymes catalase anti-O² donc particulièrement sensibles à l'oxygène, seront détruits par oxygénation de leur milieu vital. Cette particularité concerne également les plaies gangréneuses présentant des anfractuosités profondes et sinueuses généralement colonisées par les bacilles de type Clostridium perfringens. ► MÉTHYLGLYOXAL (MGO) : Présent dans plusieurs types de miel originaires d'Europe en diverses teneurs, le MGO est un antibactérien organique qui se trouve dans certains végétaux et agissant aux fins de les protéger contre les assauts de germes pathogènes ambiants. Diverses études ont constaté que les propriétés antibactériennes du MGO ne s'activeraient pleinement qu'en la présence de peroxyde d'hydrogène, de défensines et autres molécules contenues dans le miel; il pourrait donc s'agir d'une activité additive, redondante, interdépendante, ou simplement en synergie avec d'autres facteurs bactéricides. Le MGO est particulièrement concentré dans le miel de Manuka (Leptospermum Scoparium. Myrtaceæ) qui est un arbuste croissant principalement en Nouvelle-Zélande. ► BÊTA-DÉFENSINES : Chez l’abeille domestique, les β-défensines participent à l'immunorésistance des colonies et à la protection du couvain face aux agressions de la plupart des microorganismes présents dans l’environnement de la ruche. Les β-défensines sont des peptides antimicrobiens présents dans la circulation hémolymphatique ainsi que dans les glandes hypopharyngiennes et mandibulaires des abeilles qui les transmettent au miel et à la gelée royale. Ces peptides sont constitués d'environ cinquante acides aminés possédant des propriétés antibiotiques et une activité sélective sur les bactéries, ceux-ci étant chargés positivement en électricité, ils interagissent avec les enveloppes des bactéries chargées négativement et participent ainsi à leur destruction. Les particularités bactéricides de ces peptides confèrent au miel un rôle antibiotique local naturel à large spectre. ► ACIDITÉ RELATIVE : L’acide gluconique est produit à partir du glucose grâce à l’enzyme glucose oxydase. C’est ce composé qui va être majoritairement responsable du pH acide du miel, généralement compris entre 3,2 et 5,5. Ce milieu acide est défavorable au développement de certaines bactéries pathogènes telles que Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Salmonella, Pseudomonas aeruginosa, Streptococcus pyogènes, Bacillus subtilis et Corynebacterium diphteriæ. ******* Parmi un minimum de 200 substances différentes contenues dans le miel, les composants suivants sont très actifs dans la nutrition et la régénération cellulaire nécessaires à la cicatrisation : Acides organiques : Hormis l'acide gluconique qui est responsable de la relative acidité du miel, celui-ci contient environ une vingtaine d’acides organiques comme l’acide acétique, l’acide butyrique, l’acide citrique, l’acide lactique, l’acide malique, l’acide oxalique, l’acide pyroglutamique, l’acide succinique, l'acide phosphorique ainsi que de très faibles traces d’acide formique provenant du venin des abeilles. On y trouve également de faibles traces d'acides gras : acide oléique, linoléique et palmitique. Acides aminés et protéines : Indispensables dans la conduite du processus cicatriciel, les acides aminés et les protéines sont également présents dans le miel, on y trouve à l'état de traces : la proline qui est dominante, la trypsine, l’histidine, l’alanine, la glycine, la méthionine, la lysine, la phénylalanine, la valine, l'acide aspartique, l'acide glutamique, l'arginine, l'asparagine, la cystine, la proline, la sérine, le tryptophane et la tyrosine. Les protéines associées sont présentes sous forme de : peptones, albumines, globulines, nucléoprotéines. Sels minéraux et oligo-éléments : Opérant un rôle important dans le processus de cicatrisation, les sels minéraux, oligo-éléments ainsi que les vitamines ont un rôle important dans le processus de cicatrisation, leur teneur varie suivant l'origine géographique du miel et les variétés de fleurs butinées. Les sels de potassium représentent environ cinquante pour cent des matières minérales, mais on trouve également du calcium, du sodium, du magnésium, du cuivre, du manganèse, du chlore, du soufre, du silicium, du fer, du phosphore, du bore, du baryum, du zinc parmi plus d'une trentaine d'oligo-éléments. Vitamines : Le miel ne contient que très peu de vitamines à l'état de traces et sa teneur peut sensiblement varier selon la variété et l'origine géographique, on y trouve essentiellement des vitamines du groupe B, très actives dans le métabolisme vital cellulaire et ayant rôle essentiel dans la régénération et la réplication des cellules : Vitamine B1 (thiamine), son action est importante dans la synthèse du collagène nécessaire aux tissus cutanés. Vitamine B2 (riboflavine), joue un rôle prépondérant dans le métabolisme énergétique cellulaire des mitochondries. vitamine B3 (acide nicotinique) permet l’utilisation des protéines ainsi que le transport de l’oxygène aux cellules. vitamine B5 (acide pantothénique) opère une action importante dans le renouvellement des cellules cutanées. vitamine B6 (pyridoxine), nécessaire au métabolisme de transformation des acides aminés indispensables dans la conduite du processus cicatriciel. vitamine B9 (acide folique), occupe une place essentielle dans la production du matériel génétique nécessaire au développement cellulaire. Flavonoïdes : Responsables de sa coloration, les pigments contenus dans le miel sont principalement les flavonoïdes, ils possèdent des propriétés anti-oxydantes en participant à la neutralisation des radicaux libres particulièrement dommageables à la cicatrisation des plaies. Appartenant aux groupes des polyphénols, les flavonoïdes varient selon la source florale, ainsi les miels foncés (thym, sapin, châtaignier, chêne, etc...) contiennent des flavonoïdes différemment dosés par rapport aux miels clairs (acacia, lavande, luzerne, pissenlit, etc...), qui ont la mème efficacité dans l'application qui nous intéresse. Parmi la trentaine de flavonoïdes retrouvés dans le miel, on peut citer : l'apigénine, la pinocembrine, la chrysine, la galangine, la quercetine, la lutéoline et le kæmpférol. CHOIX DU MIEL ET PRECAUTIONS A OBSERVER Élaboré par les abeilles mellifères pour leur alimentation, le miel contient naturellement les éléments cités dans cette monographie et, tous les miels possédant des vertus antibactériennes et cicatrisantes identiques, ils peuvent être utilisés indifféremment et en toute sécurité du fait de leur pureté naturelle. Néanmoins, s'il est possible d'utiliser toutes les variétés de miel dans le traitement et la cicatrisation des plaies, sa qualité est à surveiller avec une grande vigilance. - Ainsi, les miels ayant été chauffés garderont leur qualités organoleptiques mais seront en grande partie dénués des composants utiles à un usage médical; ceci s'applique aux miels pasteurisés du fait que la pasteurisation s'effectue à une température de 71° à 85°C. - Des miels très épais ou cristallisés peuvent avoir été dilués et, l'ajout d'eau augmentant le poids, la rentabilité augmente pour le producteur mais son efficacité s'en trouve diminuée; il en est de même pour des miels ayant subi un rajout de sucre, sa formule est déséquilibrée et son efficacité devient amoindrie. - L'ajout d'huiles essentielles, de colorants, de conservateurs ou de toute autre substance effectué par le producteur en fait un produit qui n'est plus conforme aux qualités naturelles du miel. Enfin, il existe des miels artificiels élaborés industriellement pour pallier à une insuffisance de produit naturel du fait de la baisse dans la population des abeilles dans certains pays... il va sans dire que cet “ersatz” est à proscrire tant dans son usage alimentaire que médical. En conclusion, pour se procurer un miel naturel et tel que les abeilles le produisent, il est important de s'adresser directement à des producteurs locaux reconnus et dignes de confiance. *************** Respectons et protégeons ces petites ouvrières laborieuses qui, malgré leur brève existence, ont voulu donner au monde une saveur de soleil et d'éternité et qui sont menacées de disparition par la sophistication des procédés ingrats et égoïstes de l'humanité... Trophallaxie chez l’abeille domestique : Afin d'élaborer le miel nécessaire au nourrissement les larves ainsi que pour constituer des réserves de nourriture pour la période hivernale, les abeilles butineuses récoltent le nectar des fleurs durant l'été et le stockent dans leur poche pré-gastrique (jabot). Transmission du nectar d'une butineuse à une ouvrière par trophallaxie De retour à la ruche, les butineuses transmettent le nectar récolté dans la cavité buccale des ouvrières* qui le transforment ensuite en miel à l'aide de nombreux composants gastriques, dont l'invertase et la glucose-oxydase, contenus dans leur estomac. * Cette opération de transmission de nectar est nommée trophallaxie. Remplissage des alvéoles Operculation et ventilation des alvéoles Les ouvrières régurgitent ensuite le miel dans les alvéoles de cire où les abeilles ventileuses participent à sa déshydratation avant l'operculation nécessaire à sa bonne conservation. ► Il est nécessaire aux abeilles de butiner environ un million de fleurs pour élaborer un kilo de miel... Principe du drainage des plaies par l'osmose : L'osmose consiste en la migration des molécules d'un liquide peu concentré hypotonique (A) vers un liquide plus concentré hypertonique (B) à travers une membrane semi-perméable, ce phénomène étant purement physique, un liquide peu concentré est toujours attiré par un liquide plus concentré du fait de la différence de pression osmotique entre les deux liquides. La migration est terminée lorsque la pression osmotique est équivalente dans les deux liquides qui deviennent isotoniques, l'échange des molécules devient égal de part et d'autre. Le miel, qui est un soluté très concentré en monosaccharides et en de très nombreux autres éléments, utilise le même principe osmotique dans le traitement des blessures, il draine des profondeurs de la plaie les formations œdémateuse inflammatoires ainsi que les les impuretés, tout en lui fournissant les éléments nécessaires à sa désinfection, sa nutrition ainsi qu'à sa cicatrisation. Action nutritive du Miel : Disposant d’une large gamme de sucres, de vitamines, d’acides aminés, d’oligoéléments, de sels minéraux et autres composants assimilables par l’organisme, le miel fournit à la plaie les éléments indispensables à une cicatrisation naturelle et harmonieuse. Acidité relative du Miel (potentiel hydrogène) : Le pH acide du miel, compris entre 3,2 et 5,5, inhibe le développement de la plupart des bactéries pathogènes responsables des plaies infectées tout en potentialisant l'effet bactéricide des autres composants. L’acide gluconique, produit à partir du glucose via l’enzyme glucose-oxydase est majoritairement responsable du pH acide du miel. Copyright 2020
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RÉCOLTE, SÉCHAGE, PRÉPARATION ET CONSERVATION DES PLANTES
oskarnika a répondu à un(e) sujet de oskarnika dans Soin & santé
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RÉCOLTE, SÉCHAGE, PRÉPARATION ET CONSERVATION DES PLANTES
oskarnika a posté un sujet dans Soin & santé
Ernte, Trocknen, Vorbereitung und Erhaltung der Heilkräuter RÉCOLTE, SÉCHAGE, PRÉPARATION ET CONSERVATION DES PLANTES MÉDICINALES La récolte, le séchage, la préparation et la conservation des plantes médicinales sont des étapes aussi importantes les unes que les autres et chacune devra être menée avec le plus grand soin afin que celles-ci conservent le maximum de leurs vertus thérapeutiques. LA CUEILLETTE : En tout premier lieu, on devra connaitre avec précision les plantes que l'on récolte afin d'éviter tout risque d'intoxication involontaire. Les confusions les plus courantes surviennent le plus souvent entre la Ciguë, qui est extrêmement toxique, et l'Anis vert, le Fenouil, la Carotte sauvage, etc... Le Pissenlit, l'Aunée, la Piloselle, etc..., peuvent être confondus avec la Porcelle qui est un neurotoxique puissant pouvant entrainer le harper australien. On choisira des endroits éloignés des routes et des chemins poussiéreux afin d'éviter le plus possible la présence d'éléments indésirables. Les conditions météorologiques étant très importantes dans la cueillette des plantes, on devra éviter le temps humide, pluvieux ou orageux afin que celles-ci puissent sécher dans les meilleures conditions possibles. Lorsqu'on désire cueillir les plantes entières avec leurs tiges et leur feuilles, les trop grandes chaleurs sont à éviter, il est donc préférable de les récolter le matin avant la hausse de la température. En revanche, un temps chaud et ensoleillé est favorable à la récolte des fleurs au moment de la journée où elles sont pleinement épanouies. Les vertus thérapeutiques des simples étant liées à la conservation de leurs qualités organoleptiques, il est important de les manipuler avec soin, de ne pas les laisser longtemps au sol et d'éviter l'utilisation des sacs en matière plastique qui peuvent favoriser une fermentation dommageable à la récolte. LE SÉCHAGE : Un séchage convenable de la plante favorisera un maximum d'efficacité alors qu'à l'inverse, elle sera non seulement dénuée d'une majeure partie de ses effets thérapeutiques mais pourra présenter un danger potentiel par la présences de moisissures dues à une dessiccation incomplète. Les plantes devront être mises à sécher le plus rapidement possible après leur récolte. Le lieu idéal pour un séchage optimal est un grenier bien ventilé et à l'abri des rayons ultra-violets directs du soleil, à défaut de grenier on peut également faire sécher sa cueillette dans une pièce de la maison, toujours à l'abri des rayons solaires directs. Pour les feuilles, le moyen le plus pratique est de lier les plantes en bouquets et de les pendre la tète en bas à une poutre ou une ficelle tendue dans la pièce : Pour les fleurs et les racines, on utilisera des claies grillagées placées sur des tréteaux ou aménagées en tiroirs : Le séchage des plantes est variable selon la partie de la plante et la température ambiante : Les fleurs nécessitent de 3 à 8 jours environ, à 25°C. Les feuilles nécessitent de 4 à 6 jours environ, à 25°C. Les racines, préalablement tranchées, nécessitent de 8 à 10 jours environ, à 25°C. Après séchage, l'humidité contenue dans les plantes sera progressivement retirée et le poids sera sensiblement diminué, ainsi par exemple, la feuille d'artichaut contenant 90% d'eau, 1 kilo de plante fraiche donnera 100 grammes de plante sèche; la feuille d'Achillée Millefeuilles contenant 70% d'eau, 1 kilo de plante fraiche donnera 300 grammes de plante sèche. Voici quelques exemples : Artichaut feuilles : ±10% de plante sèche. Calendula fleurs : ±10% de plante sèche. Bouillon Blanc fleurs : ±15% de plante sèche. Orties feuilles : ±15% de plante sèche. Angélique racines : ±20% de plante sèche. Achillée Millefeuilles feuilles : ±30% de plante sèche. Après la dessication, les feuilles et les fleurs doivent avoir conservé leurs qualités organoleptiques et présenter une belle couleur, plus ou moins marquée selon les plantes récoltées : Feuilles d'Ortie parfaitement séchées, elles sont vertes et croustillantes. Des feuilles friables et des tiges faciles à casser sont un gage de dessication optimale pour une conservation idéale. Lorsque le séchage est terminé, il est préférable de ne pas laisser les plantes plus longtemps à l'air libre car elles peuvent devenir grisâtres et perdre une partie de leurs propriétés. PRÉPARATION : Destinées à l'usage humain, les feuilles, fleurs ou racines séchées seront conservées entières pour des infusions ou décoctions. Pour un usage destiné aux chevaux, il est préférable de les pulvériser à l'aide d'un moulin à café électrique à ailettes et de les tamiser avant de les mettre dans un récipient et les administrer ensuite aux doses préconisées sur les fiches figurant sur le forum. Concernant les racines, on devra les diviser en fines tranches avant de les sécher pour une dessication et une pulvérisation plus aisées. CONSERVATION : Lorsque les plantes sont séchées et pulvérisées, on doit les conserver soigneusement dans des récipients hermétiquement fermés. Deux types de contenants conviennent parfaitement à cet usage : les boites en fer blanc et les bocaux à conserves en verre, munis d'un joint caoutchouc et d'une fermeture à levier ("Le Parfait", "Weck-Rillenglas", "Gerrix", etc...). Les boites métalliques les bocaux doivent être parfaitement secs et nets d'impuretés avant d'y mettre les plantes afin d'éviter toute moisissure ou acariens de stockage. Les récipients devront être hermétiquement fermés et stockés à l'abri des rayons solaires directs et de sources de chaleur, l'idéal est de les entreposer dans une armoire ou un meuble clos. Malgré une bonne conservation, les plantes devront être renouvelées chaque année car elles peuvent perdre jusqu'à 50% de leur efficacité après un an de stockage. CALENDRIER DE RÉCOLTE DES PLANTES MÉDICINALES : En complément de cette fiche, voici le calendrier des récoltes qui précise les époques de cueillette des différentes parties d'une même plante au fil du temps; les plantes citées sont les plus couramment utilisées. En raison de l'universalité de la botanique, les noms des plantes sont rédigés en latin. Afin de faciliter la recherche, il sera utile de se référer au nom latin des plantes figurant sur toutes les fiches : Quelle : Vel'ká kniha liečivých rastlín - Jan Volák a Jiří Stodola. SVK. Quelle : Vel'ká kniha liečivých rastlín - Jan Volák a Jiří Stodola. SVK. Quelle : Vel'ká kniha liečivých rastlín - Jan Volák a Jiří Stodola. SVK. Quelle : Vel'ká kniha liečivých rastlín - Jan Volák a Jiří Stodola. SVK. Quelle : Vel'ká kniha liečivých rastlín - Jan Volák a Jiří Stodola. SVK. Quelle : Vel'ká kniha liečivých rastlín - Jan Volák a Jiří Stodola. SVK. 2020 -
Ägyptische Salbe Hospitalia Apothecaria Loteva ONGUENT ÆGYPTIAC. Unguentum Ægyptiacum. Du latin «Unguĕn», un onguent est une forme galénique de consistance semi-solide et visqueuse composée de cire, de corps gras ou de miel dans lesquels on aura mêlé les principes actifs. Les onguents sont généralement destinés à être appliqués sur des lésions réclamant une couverture adhérente et étanche tout en diffusant les principes actifs qu'il contient. Ce sont les plus anciens remèdes connus dans l'histoire de la médecine humaine et vétérinaire, ils étaient utilisés en Égypte, en Inde, en Chine, en Arabie et sur le continent Amérindien. Le composant essentiel de l'Onguent Ægyptiac est l'acétate de cuivre hydraté ou "verdet" qui recèle de puissantes vertus antiseptiques et astringentes. Dans le "Papyrus Ebers", le plus ancien traité de médecine connu et rédigé au XVIe siècle avant notre ère durant le règne d'Amenhotep Ier, décrit l'usage de l'acétate de cuivre hydraté dans la médecine empirique et les pratiques d'embaumement. Au tout début du XIème siècle, dans son œuvre magistrale de 1522 «Avicenii Liber canonis totius Medicinæ», le médecin et savant Persan Avicenne mentionne l'oxyde naturel de cuivre dans l'élaboration de l'Onguent Ægyptiac, parmi l'énumération de 760 médicaments composés. Dans leurs traités d'hippiatrie, Laurentius Rusius (1288-1347), Philibert Guybert (1575-1633), Jacques de Solleysel (1617-1680), Philippe-Étienne Lafosse (1738-1820), préconisent l'usage de cet onguent dans les affections sanieuses des pieds du cheval. Malgré son appellation, cet onguent ne serait pas originaire d’Égypte mais de l'Inde. Sa formule aurait été élaborée par les Gitans originaires du Penjab et du Rajasthan qui, au cours de leurs pérégrinations l'auraient transmise oralement en Europe dès le Moyen-Age où elle aurait été reprise et utilisée par les hippiatres. A cette époque, ce peuple de nomades étant supposé être originaire d’Égypte, ils furent appelés "Égyptiens" (d'où les termes "Gitans", "Gypsies", "Gitanos"...). L'appellation "Onguent Égyptien" relève donc de cette confusion historico-géographique. In «Le Parfaict Mareschal». Jacques de Solleysel. 1664 In [i]«Caritativis Medicus». Philibert Guybert. 1623[/i] L'«Onguent Escharotique de Dorvault» (Édition "L'officine" de 1875) a remplacé l'appellation «Onguent Ægyptiac», cette formule fut prescrite comme telle par les vétérinaires et maréchaux jusque dans les années 1930 : Miel blanc 280 Vinaigre fort 140 Verdet (Acétate de cuivre) 100 L'Onguent Ægyptiac était utilisé dans les affection putrides de la fourchette et de la sole provoquées par des bactérie anaérobie dont le "Fusobacterium" et des champignons microscopiques dont le "Génius Scedosporium". Il est à ce jour produit sous l'appellation "Onguent Égyptien" ou "Pommade Egyptienne" contre les affections putrides des pieds des chevaux. 2020
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Pflanzlicher Aktivkohle CHARBON VÉGÉTAL ACTIVÉ. Carbo Vegetabilis Actīvus. Structures lacunaires suivant le bois utilisé. Grain de Ø = 0,01 millimètre vu au microscope en phase négative. Le Charbon Végétal activé demeure le plus puissant agent naturel capable de capter de nombreuses substances indésirables en milieu liquide ou gazeux. Ses propriétés adsorbantes et filtrantes sont connues depuis des siècles et ne cessent de susciter beaucoup d’intérêt en de très nombreux domaines. Selon le "Papyrus d'Ebers", les Égyptiens, au XIIème siècle avant notre ère, utilisaient la poudre de Charbon d’Acacia pour entretenir leur hygiène dentaire; par cette pratique, ils ont mis au point l’ancêtre de notre dentifrice actuel. Ils employaient également le Charbon de bois pour filtrer les eaux turbides chargées de micro-organismes. Le Charbon de bois et le Charbon animal étaient également utilisés dans les pigments picturaux, calligraphiques et rituels. Dans son important ouvrage encyclopédique "De naturalis historiæ" écrit au premier siècle avant notre ère, le naturaliste Pline l'Ancien décrivait des formules de poudres à base de Charbon végétal ou de poudre d’os calciné, utilisées dans les soins dentaires; en ceci, il reprend les formules des anciens Égyptiens quinze siècles après. Au XVIIIe siècle, il fut employé pour purifier et décolorer le sucre blanc et les vins tachés. Depuis le début du XXe siècle, les procédés de filtration ont été améliorés et les applications du Charbon végétal se sont multipliées. Ses applications sont innombrables dans tous les domaines : Hôpitaux, médecine, pharmacie, industries diverses, laboratoires, usines, stations d’épuration de l'eau, climatisation, œnologie, industrie aéronautique, industrie automobile, nucléaire, ingénierie spatiale, industrie textile : vêtements spéciaux anti-radiations...etc...etc. Le Charbon végétal actif est l'un des produits naturels les plus employés en milieu médical pour soigner les intoxications en exonérant le tube digestif des substances toxiques ingérées. CARACTÉRISTIQUES : - Une dose de 100 grammes de Charbon activé contient plus de 10 milliards de pores. - Il peut opérer une captation égale à 100 fois son volume de gaz carbonique, 170 fois son volume de dioxyde de soufre, 180 fois son volume de gaz ammoniac. - La capacité d'adsorption s'étend sur une surface de 1000 m² au gramme pour le Charbon activé et sur une surface de 2000 m² au gramme pour le Charbon suractivé. Cette particularité adsorbante est due aux pores microscopiques d'un diamètre moyen de trois millionièmes de millimètres contenus dans les grains de poudre de Charbon. MODE D’ÉLABORATION : Le charbon végétal activé est issu de la calcination à haute température d'un bois non résineux, les plus communément employés à cette fin sont le bois de Bambou ou les coques de Noix de Coco. Dans un premier temps, on procède à la carbonisation, le bois est chauffé à des températures variant entre 600 et 900 degrés centigrades, en atmosphère confinée; cette première opération produit le Charbon de bois servant de combustible. Ensuite, il est activé dans le but de purifier la matière végétale et augmenter sa porosité pour une capacité d'adsorption optimale. Le phénomène de l'activation s'effectue par une seconde calcination du Charbon aux mêmes températures et en y injectant de l'air et de la vapeur d'eau sous pression. On obtient alors le Charbon activé qui, plus il est finement pulvérisé, devient d'autant plus une poudre impalpable qui prend alors le nom de Charbon végétal suractivé. Le Charbon végétal suractivé est généralement utilisé en médecine humaine, pour l'usage vétérinaire équin et bovin où les doses dont plus élevées du fait de la surface du tube digestif, le Charbon activé trouve une place thérapeutique moins onéreuse et grandement aussi efficace. ADSORPTION ET ABSORPTION : - Cliquer ici => Pour observer la différence entre Adsorption et Absorption - : Les termes Adsorption et Absorption découlent du terme "sorption" qui est le radical latin "sorběo" signifiant "avaler". ADSORPTION L'Adsorption est une sorption physique : Adsorption, du latin « adsorbere » = aspirer [ce qui est au] dessus, décrit l’enrichissement en molécules provenant de gaz, de liquide ou de fines particules de solides à la surface d’un corps, en l’occurrence le Charbon activé, par capillarité sous l’effet d’un système de micropores et nanopores très dense et étendu. L'adsorption est donc un piégeage par aspiration, ainsi le Charbon activé (en noir) vient se fixer sur la muqueuse intestinale (en rouge) afin de fixer les molécules indésirables circulant dans la voie digestive (en saumon) qui seront ensuite neutralisées et évacuées dans le tractus digestif. Légende de l'illustration : A : Cavité intestinale (couleur saumon). B : Couche adsorbante fixe (noir). D : Muqueuse intestinale (rouge). Flèches : Sens de l'adsorption. *********** ABSORPTION L'Absorption est une sorption chimique : Absorption, du latin « absorbere » = absorber, décrit le processus de captation ou de relâchement d’un atome, d’une molécule ou d’un ion dans une autre phase, en l’occurrence un corps spongieux. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une accumulation sur une surface, mais de la captation dans le volume libre d'une phase absorbante. L'exemple le plus courant est l'Argile qui présente dans sa structure de nombreux macropores lorsque ses microparticules plaquettaires sont agglomérées. En pareil cas, l'agent absorbant (en noir) n'adhère pas à la muqueuse intestinale (en rouge) et laisse un espace intermédiaire de l'ordre du micron (en rosé); ainsi l'absorption est partielle car, à l'instar d'une éponge gorgée de liquide, donc saturée, ne peut opérer un effet adsorbant et clarifiant similaire au Charbon. En revanche, un absorbant peut se révéler un excellent pansement gastro-intestinal. Légende de l'illustration : A : Cavité intestinale (couleur saumon). B : Couche absorbante libre (noir). C : Volume libre de la phase absorbante (couleur rosée). D : Muqueuse intestinale (rouge). Flèches : Sens de l'absorption. EN CONCLUSION : Un adsorbant "piège" les éléments indésirables à sa surface libre sans agir sur le support sur lequel il est disséminé. Un absorbant agit dans l'espace libre ainsi que sur le support sur lequel il est disséminé. MODE D'ACTION : Le Charbon végétal est une matière inerte et insoluble formant un squelette carboné dont la multitude de pores interstitiels lui confère un puissant pouvoir adsorbant ainsi que la capacité de se plaquer sur la muqueuse intestinale avant d’être évacué, chargé de molécules indésirables, par les voies excrétrices naturelles. Comme nous l'avons vu plus haut, son activité réside essentiellement dans son pouvoir attractif des gaz générés en trop grandes quantités dans les intestins ainsi que des molécules potentiellement toxiques résiduant d'un transit trop lent, trop rapide ou d'une fermentation exacerbée, notamment dans le cæcum. Par son insolubilité, il n'est pas absorbé par l'organisme et ne nuit pas à l'absorption des nutriments par la micro-vascularisation périphérique des intestins et de leurs annexes. Il est largement utilisé par les praticiens à fortes doses dans les cas d'intoxications alimentaires ou accidentelles. Il demeure néanmoins une particularité inhérente au Charbon végétal dont l'importance mérite d’être soulignée : Dans son action adsorbante des particules intruses, il capte également les molécules médicamenteuses qui seront ensuite évacuées sans passer dans la circulation sanguine, il y donc lieu de respecter une durée d'au moins deux heures après son ingestion avant d'administrer une substance thérapeutique quelconque. INDICATIONS USUELLES : Fermentation intestinale, atonie digestive, déséquilibre de la flore intestinale, ballonnements, émissions de gaz intempestives, diarrhées, désordres digestifs après vermifugation ou antibiothérapie. DOSE USUELLE : La dose moyenne est de 50 grammes de Charbon végétal activé par jour, sous forme de granulés, dans la ration, elle peut être considérablement augmentée en fonction des troubles intestinaux présentés. En ce cas le vétérinaire l'administre préalablement mêlé à de l'eau à l'aide d'une sonde naso-œsophagienne, en ce cas, la poudre sera employée. Il va sans dire que des troubles digestifs sub-chroniques, chroniques ou récurrents doivent faire l'objet d'un examen médical et d'une surveillance stricte. NOTA : Comme dans de trop nombreux domaines, il peut être proposé du Charbon activé dit "médical", "officinal ou "naturel" sur des sites de vente hors territoire à des prix défiant toute concurrence. Ces produits pouvant être inopérants voire toxiques, il est recommandé de rester vigilant en achetant uniquement des marques ou labels de confiance. 2020
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Planches Annotées et Illustrées des Plantes Toxiques.
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Kleines Habichtskraüt PILOSELLE ÉPERVIÈRE. Hieracium Pilosella. Asteraceæ. Cliché French Hill Pond Field Plants Cliché Udo Schmidt.de Les plantes à fleurs jaune étant très nombreuses tant en Familles qu'en Variétés et certaines étant toxiques, il est conseillé de s'assurer de leur identité exacte avant de les utiliser en toute sécurité. La Piloselle Épervière doit son nom au latin "Pilosus" évoquant la pilosité remarquable de ses feuilles; le qualificatif "Épervière" vient du latin "Hieracium" signifiant épervier : la sagesse populaire pensait que ces rapaces se servaient du suc de ces plantes pour soigner leurs yeux couverts d'une taie affaiblissant l'acuité légendaire de leur vue perçante. Cette plante est probablement connue et utilisée en Europe depuis l'antiquité Gauloise et Germanique. Au Moyen-Age (XIIe siècle), dans son ouvrage "de Physica", l'abbesse Bénédictine, médecin et botaniste Hildegarde von Bingen (1098-1179), évoquait les vertus antihémorragique de la Piloselle dans le traitement des blessures et la préconisait pour ses vertus diurétiques. Dans son ouvrage "Causæ et Curæ", elle désigne également cette plante comme "souveraine" dans le traitement des affections oculaires dues à l'opacification de la cornée; cette indication n'est pas sans rappeler l'automédication instinctive des Éperviers ... ! A la toute fin du moyen age (XIVème siècle), le médecin et chirurgien Guy de Chauliac l'utilise dans l'hydropisie, ancienne appellation de l’œdème, pour ses vertus diurétiques. Le docteur François-Joseph Cazin, médecin et chirurgien fondateur de l’École Française de Phytothérapie, précise dans son "Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes" édité en 1858, le rôle diurétique de cette plante. Après de nombreux témoignages recueillis lors de ses visites auprès de personnes en région rurale, le médecin Henri Leclerc désigne la Piloselle comme ayant le pouvoir de faciliter l'ensemble des fonctions d'élimination de l'organisme, dans son "Précis de Phytothérapie" édité en 1922. PARTIES UTILISÉES : Fleurs, feuilles, tiges, séchées et pulvérisées. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : Le Lutéol, l'Inuline, l'Acide Caféique et le Potassium présents dans la Piloselle lui conférent une activité diurétique très douce et durable tout en n’altérant pas le rapport équilibré Sodium/Potassium (Na:K), indispensable à la contractilité musculaire cardiaque. L'Ombellifèrone, composant coumarinique, opère une action cholérétique (augmente la sécrétion biliaire) tout en respectant la circulation de la bile dans le canal cholédoque : le cheval étant naturellement dépourvu de vésicule biliaire et de canal cystique, la bile s'écoule quasiment en permanence et ne doit être perturbée par une cholérèse trop importante. Il est important de préciser que les multiples composants des plantes agissent en synergie, ils ne peuvent produire les effets thérapeutiques qui leur sont propres que dans l'association harmonieuse que procure la plante en son entier. INDICATION MAJEURE : Aide à la régulation des fonctions excrétrices hépatiques et rénales. Conseillée dans les suites d'affections organiques après un traitement médical, chevaux sédentaires ayant tendance à l'obésité, pléthore post-hivernale. La Piloselle est également conseillée lors de stases œdèmateuses des membres. Il est évident que, dans des cas préoccupants, l'avis d'un praticien est essentiel. DOSE USUELLE : De 20 à 30 grammes de poudre de plante par jour dans la ration, en une ou deux fois. Par cures de 10 jours, au printemps et à l'automne. PRINCIPES ACTIFS : Flavonoïdes, Lutéol, acides Phénols, Inuline, acide Caféique, Coumarine, Ombelliferone. Acide Chlorogènique, Terpènes. Mucilages, Tanins. Potassium, Manganèse. 2020
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Villatetopischen LIQUEUR DE VILLATE. Villatii topicus. Au début du vingtième siècle, Jacques-François Villate, Vétérinaire en Chef des Écuries de l'Empereur Napoléon III, formula et éprouva le liquide bleu que nous connaissons, sous l'appellation de "Mixture escharotique et astringente" devenue ensuite "Liqueur de Villate". Cette formule a eu un succès considérable à l'époque où les chevaux étaient le seul moyen de transport; les médecins l'ont également adoptée, à un moindre dosage, pour soigner les affections nécrosantes jusque dans les années 1930. MODE D'ACTION : Utilisé depuis très longtemps, le sulfate de Cuivre, libéré en milieu aqueux, possède une action antiseptique et antimycosique avérée. Également antiseptique, le sulfate de Zinc est aussi un dessiccatif efficace, il procède à l'assèchement des lésions podales et au durcissement de la corne amollie par les sols humides et sanieux. La solution aqueuse de sous-acétate de Plomb, dite "Extrait de Saturne", est un puissant astringent résolutif dans les affections podales suintantes. INDICATIONS : Traditionnellement employée dans affections suintantes du pied, de la sole et de la fourchette. Le recours à un vétérinaire praticien ou à un maréchal-ferrant est recommandé dans les cas graves et récurrents. MODE D'APPLICATION : S'emploie en pansement de coton hydrophile imprégné et recouvert de coton cardé. Envelopper ensuite à l'aide d'un Vétrap afin d'étanchéifier le pansement. Le pansement doit être renouvelé régulièrement afin de s'assurer de l'aspect de la lésion. FORMULE ORIGINALE : Sulfate de Cuivre cristallisé. 60 grammes Sulfate de Zinc officinal. 60 grammes * Acétate basique de plomb dissous (Extrait de Saturne) 120 millilitres Vinaigre blanc du commerce 8% 800 millilitres * La législation sur l'usage du Plomb et de ses sels étant actuellement en cours de modification, l'acétate de Plomb risque de ne pas être disponible à la vente en pharmacie. ÉLABORATION : Dissoudre les sulfates dans l'extrait de Saturne. Mettre le vinaigre blanc dans un flacon de 1000 ml et ajouter les sulfates dissous dans l'extrait de Saturne, secouer vigoureusement en tournant jusqu'à obtention d'une suspension laiteuse. Étiquetage : «USAGE VÉTÉRINAIRE», «USAGE EXTERNE», «AGITER AVANT EMPLOI». 2015
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Eichel LES CHÊNES ET LES GLANDS. Quercus Glandis spp. Cliché Виолетта.ru Chêne pédonculé. Nikanos.de Chêne Pédonculé. Quercus Robur. Fagaceæ. Sten.sp Chêne Sessile. Quercus Petræa. Fagaceæ. Inventaire National du Patrimoine Naturel. Cliché P.Gourdain. Chêne Pubescent. Quercus Pubescens. Fagaceæ. Cliché Jean Tosti. Les Galles du Chêne contiennent aussi des Tanins. Cliché RestoringNativeCT Aspect mimétique du gland pour échapper aux prédateurs. Les Chênes Pédonculés, Sessiles et Pubescents sont les plus répandus en France, viennent ensuite le Chêne Rouge d'Amérique (Quercus Rubra), le Chêne Vert (Quercus Ilex), le Chêne-Liège (Quercus Suber). Au cours des siècles, les fruits du Chêne ont représenté un aliment de dernier recours pour l'Homme et les animaux dans les époques de grandes famines. Les glands de Chêne-Liège, dits "glands doux", étaient principalement utilisés pour leur teneur moindre en tanins; ils étaient décortiqués, concassés et débarrassés des tanins par trempage, enfermés dans un sac végétal durant deux à trois jours dans une rivière et séchés avant d’être réduits en farine. Une autre méthode, employée par les Amérindiens, consistait à faire bouillir les glands additionnés de cendres de feu de bois afin d'affiner l'épuisement des tanins avec l'aide de la potasse contenue dans celles-ci; en Corse, on utilisait l'argile ajoutée à l'eau bouillante dans le même but. ******* Le Porc et le Sanglier, qui sont des omnivores monogastriques, tolèrent parfaitement leur alimentation à base de glands, l'amidon et les glucides les nourrissent et les tanins ne leur procurent, par une adaptation alimentaire, aucun dérangement métabolique. Ainsi, dans les régions Ibériques, l'alimentation des porcs est encore constituée principalement à base de glands, ce régime d'engraissement permet l'élaboration des fameux jambons "Pata Negra" et "Serrano". Malgré la prépondérance des intoxications relevées chez les bovins, ovins et caprins qui sont des polygastriques sensibles aux tanins, l'ingestion de glands de Chêne par les chevaux (monogastriques), peut se révéler dommageable à leur santé dans la mesure de la nature des glands ingérés, de la quantité et de la durée de la consommation. CARACTÉRISTIQUES TOXICOLOGIQUES PARTICULIÈRES DU CHÊNE ET DE SES GLANDS : ► Les parties toxiques des Chênes sont les glands et particulièrement leurs cupules qui sont très concentrées en tanins galliques. • Le Chêne Pédonculé possède une potentialité toxique plus élevée que les autres espèces du fait de sa synthèse tannique plus importante. • Les glands verts sont plus toxiques que les glands arrivés à maturité. • Plus l'arbre est jeune, plus ses glands sont toxiques. • Les Chênes produisent plus de glands lors des années sèches. • Le système de défense de l'arbre est ainsi conçu que la synthèse des tanins toxiques produite par l'arbre augmente avec : la pression des pâturages alentours, l'ensoleillement et la pauvreté du sol. • L'écorce et les feuilles présentent une teneur moindre en tanins galliques que les glands. AGENTS TANNIQUES TOXIQUES : Les principes toxiques nocifs des glands sont des tanins galliques, les Ellagitanins; les principaux sont : la Castalagine, la Casuarictine, la Grandinine, la Roburine, la Vescalagine. Ils sont présents dans les glands verts à une concentration d'environ 8 à 10 %, cette dose diminue avec le murissement de ceux-ci. MODES D'ACTION : ► A haute dose, le pouvoir astringent des tanins a la capacité d’inhiber les secrétions d'enzymes digestives et de diminuer les contractions musculaires concourant aux mouvements péristaltiques de l'intestin. Ces modifications de la physiologie digestive peuvent aboutir à des désordres importants et exacerbés tels qu'une constipation opiniâtre due à l'effet tannant des ellagitanins ou des diarrhées d'aspect noirâtre dues à une altération de la faune microbienne; ces phénomènes peuvent survenir en alternance chez le même individu. ► L'hydrolisation des tanins en milieu intestinal donne naissance à des composés phénolés, de l'acide gallique, du pyrogallol; ces métabolites solubles, absorbés par l'intestin, peuvent contribuer à détruire une partie des globules rouges et provoquer des nécroses intestinales ainsi que des lésions hépato-rénales. Ces nombreux dysfonctionnements peuvent également provoquer de graves fourbures en cas d'ingestion massive de glands chez les chevaux sensibles à cette pathologie congestive par la concentration d'amidon et de glucides dans les glands, associée à celle des tanins. DOSE TOXIQUE : La dose toxique n'est pas connue avec exactitude, néanmoins une quantité moyenne de un kilo de glands verts par jour, durant quinze jours, peut provoquer un blocage du transit intestinal menant à une auto-intoxication, par défaut d'évacuation naturelle des toxines ingérées. COMPOSANTS PRINCIPAUX : Acide gallique, Acide pyrogallique, Acide tannique, Pyrogallol. Amidon et Glucides en quantité importante. Tannins galliques : Casuarictine, Castalagine, Vescalagine, Grandinine, Roburine. 2015 -
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Bonjour Pao, La Vesce contient des phyllo erythrines (métabolites de la Chlorophylle produits par les micro-organismes du tube digestif). Par absorption cumulative, ces molécules peuvent être photosensibilisantes en cas d'insuffisance hépatique ou sur des épidermes délicats comportant des taches de ladre.
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Désolé pour le retard... ! A l'inverse de la prises de plantes séchées et pulvérisées, il y a toujours une modification thermique dans l'efficience thérapeutique de la plante lorsque celle-ci est infusée. Afin de limiter au mieux l'effet thermolytique, il est préconisé de laisser infuser un maximum de 3 à 4 minutes pour la majorité des plantes et de laisser reposer jusqu'à température d'absorption souhaitée. Voila, Camille.
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Merci à toi, Camille ! Une plante médicinale séchée conserve environ 95% de la valeur thérapeutique de ses composants durant un an. Tout repose sur la qualité de la récolte, du séchage et de la conservation. Pour une qualité dite "officinale" et pour une efficacité optimale, on ne doit cueillir que la plante concernée, sans aucun mélange, en veillant à ce qu'elles soient exemptes de rosée ou de pluie; elles doivent aussi être récoltées hors des bords de routes et chemins où elles sont souvent poussiéreuses. Le séchage doit se faire aussitôt la récolte afin d'éviter les moisissures, on les suspend ensuite en bouquets dans un endroit sec et ventilé à l'abri des UV directs (un grenier convient parfaitement); cette précaution est essentielle pour obtenir une plante médicinale digne de ce nom. Si le séchage a été effectué au soleil sans aération, on aura des plantes de couleur grise et sans valeur thérapeutique. La conservation est également très importante, on doit utiliser des bocaux en verre bien fermés et entreposés dans un endroit à l'abri de la lumière; le stockage ne doit pas dépasser un an. Voila ce que je puis te dire, Camille.