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Tout ce qui a été posté par fanoux84
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Je ne pense pas, il ronge les poils d'une peluche comme il rongerait le tissus d'un hamac par exemple. En général, les chichis atteints de fur qui rongent la fourrure des congénères se la rongent déjà également. Même si ta peluche a de vrais poils, elle n'est pas vivante. Par contre, il faut la lui enlever au plus vite, car même si tu as peur qu'il fasse du fur, en attendant il ingère des boules de poils qui peuvent lui dérégler voire bloquer le transit, ce qui serait très grave...
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En fait, je l'ai fait faire la première fois par la véto qui m'a expliqué comment m'y prendre, ce pas très compliqué finalement ^^ Il faut lui décalotter le pénis et retirer l'anneau de poil soit avec les doigts soit avec une pince à épiler, et avec une compresse imbibée de sérum physiologique pour que ça vienne plus facilement et pour nettoyer par la même occasion ^^
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Dans ma trousse de soin, je dois avoir : Des compresses stériles, du sérum physiologique, du Chlorhexidine ou de la Bétadine jaune (désinfectants), des seringues stériles sans aiguille, de l'huile de paraffine, du rongeur digest, du tonivit, du gel antiseptique et des gants (pour moi en cas de contagion), des coton tige, une pince à épiler (pour l'anneau de poil), un torchon ou une serviette (pour pouvoir manipuler plus facilement le chinchilla en cas de soins à administrer). Je connais un véto NAC mais c'est un mauvais exemple, je ne le trouve pas compétant et d'ailleurs, j'ai su après, il a mauvaise réputation. La véto de mes chichis n'est officiellement pas NAC, mais en fait c'est elle qui s'occupe de tous les NAC dans la clinique vétérinaire (officieusement) et je la trouve compétente. Elle m'a donné les coordonnées d'un véto NAC sérieux à plus d'une heure de chez moi en cas de besoin car sa clinique n'est pas équipée en anesthésie gazeuse. Je n'ai pour le moment jamais eu besoin d'y aller (je croise les doigts !). Donc je sais, je suis un mauvais exemple, mais il vaut mieux aller chez un véto NAC car en principe ils connaissent mieux les chinchillas, et ils sont mieux équipés pour. Donc ils font des diagnostiques plus justes et ont des réponses plus appropriées à proposer.
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Les pathologies du chinchilla et les signes qui peuvent nous alerter. La malocclusion dentaire : les dents du chinchilla poussent en continu, il les use en rongeant du bois pour les incisives et en mangeant du foin pour les molaires. La malocclusion, c'est lorsque les dents ne sont pas usées correctement et poussent trop, blessant l'intérieur de la bouche, ou si le chinchilla subit une pousse anarchique de ses dents qui vont faire des excroissances ou qui vont pousser au niveau des racines. La malo peut être héréditaire (mauvaise implantation des dents qui ne peuvent s'user correctement) ou due à un problème passager : mauvaise alimentation entrainant une carence en calcium ou en vitamine, ou trop peu de foin mangé ne permettant pas d'user suffisamment les molaires, ou infection (abcès), ou traumatisme à la mâchoire, ou gestations répétées pour les femelles entrainant des carences. Les signes qui peuvent alerter concernant la malo : perte de poids, pellets qui ne descendent pas ou qui sont réduit en poudre, foin délaissé, yeux larmoyants, bave (menton mouillé), et si on constate que le chichi porte souvent les pattes à sa bouche comme si quelque chose le gênait). Les coups de chaleur : le chinchilla est très sensible à la chaleur qui ne doit pas dépasser 26° pour 70% d'humidité. Les signes qui indiquent un coup de chaud : chichi apathique, qui s'allonge beaucoup, sans énergie, il peut trembler, ne plus tenir sur ses pattes, ses oreilles sont rouges et chaudes ainsi que ses pattes (qui sont habituellement fraiches). Il faut réagir immédiatement si le chichi est déjà dans cet état là et le rafraichir au plus vite, le mieux étant de tout faire pour conserver une température convenable pour notre protéger avant que cela arrive. Les problèmes intestinaux et digestifs : le chinchilla peut être sujet aux diarrhées ou à la constipation. La diarrhée se traduit par des crottes molles (si liquide, il faut voir immédiatement un vétérinaire !). Elle peut être due a un changement d'alimentation, à une nourriture ou a des friandises non-appropriées, à du foin humide (moisi) ou a des micro-algues dans l'eau, au stress, aux courant d'air, ou à une infection. La constipation se traduit par des crottes toutes petites toutes dures et peu abondantes (si plus de crotte du tout, vite chez le vétérinaire !). Elle peut être due a une mauvaise alimentation, des friandises trop fréquentes, un manque d'eau, une ingestion de poils, manque de fibres dans l'alimentation. Une constipation sévère (ainsi qu'une diarrhée aigue) peut entrainer un prolapsus rectal (descente d'une partie de l'intestin dans l'anus). Si le chichi fait un prolapsus, on peut voir la muqueuse rouge foncée qui sort de l'anus (vétérinaire en urgence !). Les problèmes oculaires : le chichi peut attraper une conjonctivite ou être gêné par des corps étrangers qui se nichent dans son œil. Signe qui nous alerte : œil qui coule. Première chose à faire : nettoyer au sérum physiologique et surveiller l'évolution. S'il y avait un corps étranger, cela doit suffire. Si c'est une conjonctivite, l'inflammation rend le pourtour de l'œil rouge et gonflé. Si nettoyer au sérum régulièrement ne permet pas de la faire disparaitre en deux jours, il faut consulter. Comme vu plus haut, un œil qui coule peut être associé à une malo, donc à surveiller. Les problèmes respiratoires : un œil qui coule peut également être le signe d'un problème respiratoire. Il peut s'enrhumer à cause des courant d'air ou d'un refroidissement. Mis à part les yeux larmoyants, on peut être alerté par des éternuement ou une respiration rauque (mais c'est déjà plus grave !). Le fur chewing : le chinchilla se ronge la fourrure ou la fourrure de ses congénères. Donc on peut se rendre compte rapidement qu'il a des trous de poils (coupés à ras), surtout sur les flans. Ce qui peut favoriser le fur : stress, ennui, bruit, changements soudains, alimentation inadaptée (déséquilibre, carences), surpopulation dans la cage, absence de terre à bain, mauvaise hygiène, nouveau venu, autre animal qui tourne autour de la cage, manque d'air, de lumière, trop d'humidité,... La teigne : c'est une mycose cutanée (micro champignons), qui peut être attrapée par le foin, la terre à bain ou transmise par d'autres animaux (homme compris !) car très contagieuse. Les signes qui alertent : dépilation, peau rougeâtre, pellicules, surtout autour des yeux et du nez mais possible sur toutes les parties du corps. Le paraphimosis : cela concerne les mâles, il s'agit d'un anneau de poils qui se coince autour du pénis. Signe : le chichi peut avoir son pénis toujours sorti. Le mieux est de vérifier régulièrement avant que ça en soit au point qu'il ne puisse plus le rentrer.
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Je m'inquiète pour mon chichi à cause de mon père
fanoux84 a répondu à un(e) sujet de SojuChichi dans Alimentation
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Oui, je suis d'accord avec Sojuchichi, il vaut mieux les laisser aux pellets Nature le temps de vérifier que tout va bien. Comme ils sont jeunes, il ne faudrait pas chambouler leur système digestif. En fait, les pellets en mélange sont mauvais, certes, mais surtout sur le long terme. Ils ne vont pas mourir parce que tu leur en donnes un peu plus longtemps. Comme ils n'ont que 2 mois, vérifie d'abord leur poids et qu'ils en prennent régulièrement. D'ailleurs, je serais curieuse de savoir combien ils pèsent ? Ensuite, si le poids et correcte, s'ils grossissent bien régulièrement, si leurs crottes sont suffisamment abondantes et d'aspect normal (ni trop minuscules, ni trop grosses et molles) et s'ils sont vifs, tu peux je pense commencer la transition, en guettant le moindre changement dans le poids et les crottes. Oui 2 mois c'est beaucoup trop tôt pour retirer les bébés, mais ne t'inquiète pas tant que leur comportement et leur vitalité ne te donnent pas de raison de t'inquiéter : si tu fais tout bien, que tu t'occupes bien d'eux (pour combler la carence affective), il n'y a pas de raison. Beaucoup de chichis adoptés trop tôt s'en sont finalement très bien sorti
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Ensuite... Le chinchilla n'aime pas être manipulé. Donc ne pas le faire trop souvent. On peut le laisser nous monter dessus, en le laissant maitre de la situation. Si l'on doit vraiment l'attraper (pour le peser ou pour vérifier ses dents par exemple), il ne faut pas le brusquer : un chichi qui a confiance se laissera plus facilement attraper. On peut pour le tenir mettre une main sous son arrière train, qui le soutient, et l'autre devant son ventre de manière à ce qu'il puisse reposer ses pattes avant sur notre main. L'idéale niveau température et hygrométrie c'est autour de 20°C et 60% d'humidité me semble-t-il. En tout cas, moins de 26°C et 70% car ça devient déjà critique (risque de coup de chaleur)...
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Je continue ^^ La transition alimentaire est obligatoire si on souhaite changer la marque de pellets de notre chinchilla. C'est essentiel car ça permet au chinchilla et à son organisme de s'habituer progressivement à une nouvelle alimentation. Voici le principe de la transition : Elle s'échelonne sur 4 semaines : 1ère semaine, on introduit la nouvelle alimentation dans ces proportions : 2/3 ancienne alimentation , 1/3 nouvelle. 2ème semaine, on équilibre les 2 : moitié /moitié des 2 marques. 3ème semaine, nouvelle proportion : 2/3 nouvelle alimentation , 1/3 ancienne. 4ème semaine, uniquement la nouvelle alimentation, sous surveillance pour vérifier que le chinchilla s'est bien habitué.
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Alors, comme soins quotidiens, déjà il faut veiller à ce qu'il ait toujours du foin à disposition et lui donner sa ration de pellets (30g environ). Il faut renouveler son eau. Il faut lui présenter sa terre à bain un petit moment tous les jours ( ou pour ceux qui ont de la chance comme moi d'avoir des chichis qui n'urinent jamais dans le sable, on peut le laisser dans la cage). Il faut nettoyer la cage au moins une fois par semaine (voir + si besoin), nettoyer le biberon, nettoyer quotidiennement les pipis hors litière, enlever le foin mis au sol pour ne pas qu'il urine dessus, vérifier qu'il n'a pas fait pipi dans sa gamelle (et si oui vider nettoyer bien sûr !) et tamiser régulièrement la terre à bain (la changer si pipi dedans) et la changer après quelques tamisages. Il faut aussi concernant le chichi en lui-même le peser régulièrement (pour ma part entre 1 fois tout les mois quand tout va bien et une fois toutes les semaines lorsqu'ils font le yoyo avec leur poids). Vérifier régulièrement si les dents sont oranges, pour les mâles vérifier régulièrement qu'ils n'aient pas d'anneau de poil autour du pénis (j'enlève un anneau à Loki une fois par semaine...). Et puis bien sûr surveiller leur comportement et leur vitalité. Il peut être judicieux de prévoir du tonivit ou du rongeur digest pour en avoir sous la main en cas de besoin, ainsi qu'un os de sèche si les dents éclaircissent. J'allais oublier : il faut contrôler l'abondance et l'aspect des crottes. Alors pour l'alimentation du chinchilla, les mélanges sont à proscrire. Il faut impérativement des pellets qu'il ne peut pas trier et à la composition ni trop grasse ni trop sucrée. Les pellets de la marque Masuri et Oxbow sont tout indiqués, mais il en existe d'autres : les complète de Versele Laga, les Ovator (maintenant Mifuma me semble-t-il), les Chikko,... Aux pellets il faut ajouter bien sûr du foin à volonté. L'eau doit comporter un ph entre 6 et 7 et ne doit pas comporter de nitrate ou de chlore. Les marques telles Mont Roucous, Vallon et Vulcania sont adaptées. Les friandises autorisées sont certaines plantes séchées (une friandise par jour, pas plus), Voici quelques exemples : des fleurs (boutons de rose, mauve, souci, cactus, chardon, onagre, trèfle, pissenlit, hibiscus, camomille) des feuilles (noisetier, framboisier, orties, pissenlit, ronces, chardon marie, fenouil, fraisier, menthe poivrée, plantain lancéolé, tilleul) des racines (pissenlit, caroube (très sucré la caroube, pas plus d'une fois par semaine, voire encore moins)) des fruits (mûres, myrtilles, baie d'églantier, sorbier, pomme et canneberge (pas plus d'une fois par semaine l'un ou l'autre car très sucrés), raisin (pas plus d'une fois par mois, même moins, vraiment très très sucré. En général on réserve le raisin sec pour redonner un coup de fouet en cas de soucis de santé)) Et puis il y a aussi la solinette (tourteau de soja et graine de lin) Les friandises à proscrire : chocolat ou tout produit dérivé, noix, noisette, arachide, tournesol, fruits secs (hors de ceux cités plus haut), amandes, maïs, les barres de céréales vendues en animalerie et les produits humanisés (en général). Certains peuvent être toxique. A proscrire également, toutes les friandises autorisées si elle ne sont pas séchées.
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