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Snake House

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Tout ce qui a été posté par Snake House

  1. Snake House

    recherche eleveur particulier

    Ils ont un centre d'acclimatation. Ce n'est pas du tout la même chose. Je ne vois pas en quoi il y a manque de respect envers qui que ce soit dans ce que j'ai dis spider!? Je respect Karim, et lui même n'aurait aucun problème a confirmer qu'il ne produit pas les Boas qu'il vend. L'achat vente n'est pas une insulte! Pas ma faute si il sonne péjoratif dans les oreilles de certains... Le titre du post est pourtant claire il me semble! "Recherche éleveur particulier". C'est "éleveur" ou "particulier" qui pose un problème?!? En France, on trouve du Boa "phasé" NC France... Il faut simplement savoir chercher au bon endroit.
  2. Snake House

    recherche eleveur particulier

    Un éleveur? La ferme tropicale? Ils voient naitre leurs Boas! Depuis quand? Ne pas confondre l'élevage avec l'achat vente. Ce n'est absolument pas la même chose.
  3. Je vous invite à lire cet excellent article. Fry a encore frappé fort en découvrant la présence d'un vestige de venin dans la salive de Pythons... Auteur de l'article: Raj Mukhopadhyay Pour le ASBMB Today. L'essentiel du texte à été gardé durant la traduction. Les propriétaires de pythons vont être surpris d'apprendre que leurs serpents préférés portent des traces de venin dans la bouche. Dans un récent article paru dans le Molecular & Cellular Proteomics revues, les chercheurs ont décrit comment les glandes orales de Pythons portent les restes de l'appareil de production de venin comme chez les serpents venimeux et leurs cousins ​​lézard. La découverte a d'importantes implications pour les médecins qui utilisent des kits de détection de venin de serpent pour décider si l'on doit utiliser un sérum antivenimeux sur une personne mordue. Bryan Grieg Fry à l'Université de Queensland en Australie, et ses collègues ont étudié les pythons et les iguanes pendant un certain temps parce que leurs méthodes de production de venin n'ont pas été bien étudiées. l'équipe a utilisé une variété de techniques pour comprendre la configuration et le mécanisme de production de toxines chez ces animaux. Dans des travaux antérieurs, Fry explique que les chercheurs ont montré que les serpents constricteurs puissants "ne sont pas primitifs, comme on le croit habituellement, mais en réalité ont évolué différemment, avec comme outil de capture et de mise à mort des proies la constriction. Nous avons montré avec d'autres serpents, comme les serpents de mer mangeurs d'oeufs, que le venin a une incidence positive et négative en raison des coûts énergétiques élevés pour le fabriquer. "Pour cette raison, il est important d'étudier les constrictors afin de comprendre comment la production de venin a évolué chez ces animaux. En plus d'être intéressant du point de vue de la biologie fondamentale, le travail a des applications pratiques. Fry explique qu'en Australie, les médecins comptent sur les kits de détection de venin de serpent pour diagnostiquer les morsures de serpents et pour déterminer quels antivenins utiliser. " Les Faux positifs pourraient conduire les patients à reçoivent un antivenin très cher dont ils n'ont pas besoin, ce qui peut déclencher des allergies potentiellement mortelles, mais sans le bénéfice de guérir une morsure de serpent, incluant ainsi une réduction de l'offre pour les patients qui en ont réellement besoin», dit-il. Une étude antérieure a montré que les morsures de Pythons créaient une réaction croisée avec les kits de détection venin "mais ce résultat curieux a été rejeté comme une anomalie», dit Fry. Dans des travaux antérieurs, Fry et ses collègues ont démontré que tous les serpents ont évolué à partir d'un ancêtre commun, un lézard venimeux. "Les serpents ont des degrés divers de venimosité, certains étant extrêmement avancé, comme les cobras, tandis que d'autres ont perdu presque tout leur venin, comme les serpents de mer mangeur d'oeufs ou plus encore les Pythons», explique t-il. Leur travail actuel dans le document MCP démontre que les Pythons constituent une source potentielle surprenant de faux positifs lors de l'utilisation sVDKs. Fry déclare: «Nous montrons dans cet article que, même si les glandes orales des Pythons sécrètent le mucus massivement servant à avaler leur proies de grande taille, il ya toujours une trace de venin là-dedans." La quantité de venin n'est pas assez importante pour nuire à un humain ou à tuer leur proie, dit Fry, mais c'est suffisant pour "gâcher un outil de diagnostic très sensible." Fry ajoute que lui et ses collègues sont excités par la recherche d'un faible niveau de venin ayant évolué encore sécrétée par les pythons. Ce venin pourrait contenir des protéines nouvelles. «Ces nouvelles molécules représentent donc une ressource inexploitée pour biodécouverte», note Fry. Les enquêteurs ont également plongèrent dans la compréhension des glandes rictal, les organes qui sont associés à des glandes à venin. "Ces glandes avaient seulement été étudiées il ya près de 100 ans. Les sécrétions sont avérés hautement toxique pour les oiseaux injectés avec elle, mais il n'y a pas eu plus de recherche menées sur le sujet, et les glandes ont été oubliés dans le sable du temps ", dit Fry. Dans leur article MCP, les chercheurs ont montré que ces glandes sont dérivées des glandes à venin bien étudiés. Cela signifie que les glandes à venin ne sont pas les seuls organes impliqués dans la sécrétion de venin, impliquant que la production de venin des serpents est beaucoup plus complexe qu'on ne le pensait précédemment.
  4. Bonjour Niglo, Ton boa présente des symptômes d'encéphalite. Les origines peuvent être multiples. La cause virale est une possibilité mais pour le moment rien ne permet de l'affirmer. -Les tremblements que tu observes sont des mini convulsions. La perte de contrôle de la tête vers l'arrière est assez caractéristique de l'encéphalite qui ne se manifeste pas toujours par une spirale. -Le retournement du serpent n'exclus pas la possibilité d'un IBD. Je préfère le préciser car j'ai lu sur un autre forum qu'un serpent qui se retourne normalement mais qui a la tête qui vrille n'a pas d'IBD... -Lors des travaux effectués chez toi, y a t il eu des vapeur de peinture, ou de vernis qui pourrait avoir intoxiqué ton Boa? -As tu eu des acariens sur cet animal il y a peu, et si oui comment as-tu traité le problème? -Ce pourrait-il qu'il ait chuté dans son terra? Même de pas très haut... il suffit qu'il tombe sur le bord du bol d'eau... -As t il été en contacte avec un autre Boa depuis son arrivé chez toi? Tout ce que tu peux faire pour le moment, c'est continuer le protocole de quarantaine que tu as mis en place. Occupes toi de ce spécimen en dernier, avec son propre matériel, et laves toi bien les mains et les avant-bras après chaque manipulation. Je pense que tu as rendez vous avec Lionel.Sch... Tu es entre de bonnes mains. Il t'expliquera mieux que personne comment procéder pour trouver ce qui peut-être la cause du problème.
  5. Snake House

    probleme bci sur le nez

    C'est encore plus discret sur un spécimen claire car les tissus cicatriciel sont couleur ivoire/blanc. Heureux de voir que tout rentre dans l'ordre.
  6. Faut voir comment Guillaume s'est fait lynché sur un autre forum, simplement parce-qu'il parlait de la "convention" sur le produit en question. Je comprend qu'on puisse être un peu parano lorsqu'on en prend plein la face alors qu'on vient justement proposer une rencontre avec les personnes qui produisent Taurrus... Bref, ce n'est pas le cas ici Guillaume. Pas avec nous! Nous c'est Copains!
  7. Snake House

    portée boa

    ... même un an avant! Sur un autre forum, j'avais vu un truc du genre sur du Morelia spilota, et cela correspondait à une rétention de sperme de la saison d'avant. Les petits étaient de deux pères différents.
  8. C'est vrai que je n'ai utilisé le frontline que sur du Boidae... J'aurai du être plus précis. Je sais que les Barker parlent dans leur livre "Ball Pythons" d'une certaine sensibilité chez les colubridés asiatiques, mais cela concerne le dichlorvos et non le fipronil. Mais comme tu dis, il n'y aura pas d'études faites sur le sujet... c'est malheureusement le genre d'expérience que tu as vécus qui permet de savoir sur quelle espèce le produit est toxique.
  9. Arf... Guillaume, je suis rarement, même très très rarement en désaccord avec toi... mais là, on dirait que tu veux tellement que ce produit fonctionne que tu n'es plus objectif! -Entre le moment ou le traitement a été appliqué, et aujourd'hui où Johannes vient de réaliser une récidive, il est possible qu'il ne s'agisse pas d'une réintroduction d'autres acariens, mais bien le résultat de survivants au premier traitement. Ce n'est pas parce-que Johannes ne les voit qu'aujourd'hui qu'ils n'étaient pas en développement de colonie. Lorsqu'on découvre les acariens dans un cheptel, ils sont bien souvent là depuis déjà plusieurs semaines. Tu es donc d'accord sur le fait que ce produit n'est pas efficace à 100%... Et un produit qui n'est pas efficace à 100% sur O.natricis se solde automatiquement par une récidive. Je rappel que les femelles n'ont même pas besoin de mâles pour pondre. Une seule femelle qui survie peut recréer toute une colonie en quelques mois. Et il est parfaitement possible que ce soit ce qui c'est passé ici. Pourquoi donc le Frontline serait dangereux maintenant! Nous sommes bien d'accord que correctement utilisé il n'y a pas de raison pour que ce produit soit considéré comme dangereux. J'ai traité plus d'une centaine d'Ophidiens avec ce produit au file des ans... que ce soit les miens ou durant mon stage pratique en sain d'un élevage professionnel, et aucun animal n'a jamais souffert d'intoxication que ce soit à la fipronil ou à l'alcool. Toi même Guillaume tu as du en traiter un sacré paquet avec David... Pourquoi diable le Frontline serait dangereux maintenant Guillaume, alors qu'avant l'arrivé du Taurus ce n'était pas le cas (si correctement utilisé). Je comprends qu'à 132€, Johannes soit un peu déçus d'avoir une récidive... Si j'ai bien compris, le Taurrus, faut l'utiliser à vie pour être tranquille. Il régule, comme dans la nature.
  10. Snake House

    probleme bci sur le nez

    Les petits bobo, ça parait jamais très vilain... et puis ça s'infecte, ça passe du rose au rouge, et puis ça gagne la circulation sanguine, véritable TGV pour le transport des bactéries... et de "je verrai bien" on passe à "ce matin j'ai retrouvé mon Boa sur le dos" en moins de temps qu'il n'en faut pour épeler le mot septicémie. Comme l'a dit Guillaume (espacebifide), si tu ne retires pas la cause mécanique, ton serpent continuera de creuser la plaie. Ce genre de blessure ne se fait pas accidentellement. C'est le résultat d'une action répété que le serpent n'arrêtera pas si on ne change pas le facteur qui favorise ce comportement. -Pour les jeunes mâle, ça peut-être l'odeur d'une femelle à proximité qui l'oblige à pousser en levier sur les angles de son bac ou entre les vitres du terra. -Pour un serpent en croissance ça peut être le bac ou le terra qui devient trop petit. -La faim est également un facteur qui peut favoriser ce type de comportement provoquant des mutilations du rostre. -Un chauffage trop important, et/ou constant peut provoquer un appétit anormal ainsi qu'une hyper-activité du spécimen. En gros, la crème c'est bien lorsque c'est un bobo qui ne s'est pas encore infecté... mais lorsque ça s'infecte, c'est véto sans attendre de "voir"... J'ai eu un petit bobo du même genre sur le pied il y a quelques années. J'ai désinfecté localement, mais sans plus. Et puis deux jours plus tard je ne pouvais plus poser le pied parterre. Le pied avait gonflé et la plaie avait la même couleur que celle de ton Boa... J'ai eu droit au traitement antibiotique à spectre large , plus une infirmière qui venait changer mon pansement tous les jours. J'ai toujours la cicatrice là ou la peau était infecté, comme une brulure. Dernier point... Juste sous la plaie de ton serpent, il y a l'os plus du cartilage. Une fois que les bactéries ont atteint cette zone, ça craint du boudin... Guillaume tu confirmes?!
  11. Snake House

    petit nouveau viridis sorong

    Bah heureusement qu'il n'est pas sexé ... Par contre si c'est du farming, il est vivement recommandé de faire une copro. Laurent. +1 pour la copro, avec un test ELISA Crypto. J'ajouterai prise de sang... Négliger cet aspect a couté très cher à tous ceux qui ont laissé entrer des réovirus et paramyxovirus dans leurs cheptels... et la contamination peut se faire par l'air avec ce type de virus. Hors il se trouve que les Morelia viridis farming sont connus pour introduire ce type de virus dans les élevages. Il est donc plus que conseillé de les tester. Concernant le sexage: - Une nouvelle technique de sexage (utilisé chez les varans dans un premier temps) est actuellement testé. Olivier Marquis l'a testé sur ses bébés viridis et a eu de bons résultats. Il s'agit de mirer la queue avec une petite led dans le noir. On place la led lumière vers le haut, et on colle la queue (à l'envers) sur la led... Olivier a parfois observé des mouvements de va et vient des hémipénis dans la gaine. -Le file de nylon (file de pèche dont on chauffe le bout pour faire une petite boule en butté) fonctionne également pour les animaux délicat au sexage. On utilise le file exactement comme une sonde de sexage.
  12. Snake House

    Yeux Reticulatus

    Tes retic sont vraiment magnifiques Didsnake. Les Tiger sont parmi mes préférés, avec les Lavender. Vu la coloration et la taille de ta femelle, je pense qu'elle a plus hérité du reticulatus reticulatus que de la sous-espèce naine (en général beaucoup plus terne par l'absence de jaune). Même le deuxième spécimen dans le terra sous celui de ta femelle semble bien beau. Si tu as d'autres photos histoire de nous faire baver un peu plus, je suis preneur
  13. Autant pour moi alors... Je ne suis pas allé mesurer les spécimens que j'ai croisé, mais à vu de nez, pour moi ils faisaient plus de 2m... Il est tout a fait possible que je les ai vu plus long qu'ils n'étaient réellement. Pour la langue et les yeux, c'est là: http://www.terra-boidae.net/t9502p15-kayuadi-femelle-et-male Concernant les yeux, le orange des jampea est très pâle comparé au orange vif des reticulatus reticulatus. Un mélange entre le orange et le gris...
  14. Je n'ai jamais vu un Broghammerus reticulatus jampeanus adulte de moins de deux mètre. Ou alors des très jeunes adultes à peine sexuellement matures.
  15. Très jolie cette petite mémère!
  16. On peut trouver du Kayuadi de trois mètres (ou en tout cas pas loin) Gérard... -Déjà parce-que, comme expliqué, les localités c'est très subjectif sauf si on va sur place chercher soit même les spécimens... mais dans les spécimens sauvages importés, il y avait un peu de tout (jusqu'à un peu plus de trois mètre) au niveau des tailles. La forme naine n'est pas non plus une forme miniature, et trois mètres pour un Broghammerus reticulatus adulte, c'est relativement petit, surtout avec une tête de la taille d'un pouce. Désolé pour la confusion localité / sous-espèce... Je ne t'avais pas compris Gérard. En te relisant je me suis rendu compte de mon erreur.
  17. Les fameux "dwarf" qui ont servi "d'intermédiaire" aux super-dwarf pour insérer les mutations chez les nains... C'est de ceux là dont tu parles Michael. Déjà, puisqu'il s'agit d'une sous-espèce, il est possible de se référer à la description qui en est faite. Compter le nombre d'écailles, observer la longueur des écailles préfrontales, la couleur des yeux, couleur de la langue, dissymétrie des réticulations sur le premier tiers du corps, etc... Et bien entendu, si il s'agit d'une mutation ou d'un petit "sibling" ayant une mutation chez l'un des parents ou dans la fratrie, il est évident que ce n'est pas un pure nain. Pour répondre a ta question concernant le nourrissage, 1 proie un peu plus petite que le diamètre du corps du serpent tous les 10 jours pour du juv, 15 jours pour du sub et de l'adulte. En maintenant cette sous-espèce à 32°C , on provoque une hyper-activité qui va non seulement lui donner faim, mais en plus qui risque de provoquer des bléssures au niveau du rostre où ils sont particulièrement fragiles. D'ailleurs les premiers spécimens sauvages importés étaient toujours fourrés au point froid. 28/29°C suffit amplement au point chaud, et 25°C au point froid.
  18. Qu'est ce qui te choque Michael? Que je trouve ce spécimen normal pour son âge? Ou que certaines localités ne doivent pas être nourries comme un bourin!? L'explication serait un peu longue à développer ici... Je t'invite donc a lire l'oeuvre de Russo qui traite parfaitement du sujet dans "The Complete Boa constrictor", dans le chapitre sur la maintenance des forme insulaires. Je pense que nous n'avons pas la même définition de ce qu'est "un serpent nourris correctement". Pour beaucoup de gens, le nourrissage se résume à donner une proie ayant le même diamètre que le milieu du serpent une fois par semaine, peut importe l'espèce concerné, et par conséquent, sans prendre en compte ses réels besoins. C'est grace a cette "recette" passe partout qu'on trouve des Blood (Python brongersmai) obèses, des Hogg (Boa constrictor imperator) de plus de 250cm, et je ne parle pas des Boa constrictor constrictor juvéniles qui régurgitent car on leur bousille l'estomac à coup de grosses proies hebdomadaires... Le problème d'un nourrissage inadapté (que ce soit par la fréquence ou la taille des repas) ne devient alarmant que dans les cas de régurgitations... Ainsi avec du Corallus caninus, on se pose les bonnes questions et on s'adapte, sinon c'est le mur qu'on se prend de suite. Les espèces qui "tolèrent" une alimentation inadapté n'ont pas cette chance... "puisque ça passe c'est que c'est bon!" .
  19. Non je ne suis pas du 95...
  20. Le Kayuadi est une localité de Broghammerus reticulatus jampeanus. Le Kayuadi est un jampeanus... Je me rend compte qu'il y a beaucoup de confusions faites entre les localités, les sous-espèces, les hybrides, les intergrades etc... Je pense qu'un topic sur le sujet ne serait pas de trop sur les forums, et que dans les stages de formation, ces sujets devraient être traités en profondeur.
  21. Perso je le trouve normal pour son âge. Attention à l'alimentation avec cette sous-espèce... C'est comme ça qu'on se retrouve avec des spécimens de 3m à 2 ans. Le fait que la tête paraisse grosse par rapport au corps c'est parfaitement normal pour ce type de serpent. Les premiers spécimens importés avaient également ce physique. Le problème c'est qu'on imagine qu'un serpent en bonne santé doit avoir un corps rond, une tête bien proportionné au corps (souvent plus petite d'ailleurs), etc... et surtout qu'un serpent en bonne santé c'est un serpent qui mange toutes les semaines. C'est comme ça qu'on se retrouve avec des formes naines qui n'en ont plus que le nom. Nicolas Hussard en avait parlé dans le premier article écris dans une revus française qui décrivait cette forme naine. Il l'avait comparé aux Boa constrictor imperator Hogg Island qui ne ressemblent plus du tout à la forme originelle. Heureusement, cette espèce (Broghammerus reticulatus jampeanus) est soumise au CDC/AOE, ce qui a largement limité les dégâts. La plupart des personnes capacitaires qui maintiennent et reproduisent cette sous-espèce ont jusqu'à présent fait attention de ne pas suralimenter leurs spécimens. Sans compter que le caractère goinfre de cette sous-espèce en font des animaux à ne pas mettre dans les mains de personnes non expérimentés, que ce soit pour le bien de l'animal (suralimentation) ou du soigneur (bracelet un peu voyant ). La reproduction également n'est pas une mince affaire: -Déjà il faut bien comprendre que vendre les petits, vu le nombre de capacitaires Broghammerus reticulatus (ou tous Boidés Pythonidés) en France, ça va pas être une partie de plaisir... et il faut se poser les bonnes questions avant de se retrouver avec une tripoté de petits, sans pouvoir les vendre. Même si la loie ne permet pas de vérifier que l'acheteur est bien capacitaire, il faut pousser la réflexion un peu plus loin et se dire que c'est toute la terrariophilie Française qui trinque chaque fois qu'un terrariophile est pris en illégalité...( et TF1 oubliera certainement de dire que c'était un réticulé nain qui a été saisi chez monsieur X, mais une bête meurtrière de 10m... ) -Il n'est pas rare d'avoir des accidents d'ophiophagie lorsque les deux spécimens ne sont pas parfaitement callé en mode reproduction. -La présence ou l'odeur d'un second mâle peut être nécessaire pour stimuler les accouplements. Bref, maintenir ce type de serpent correctement c'est une chose... prendre la décision de le reproduire c'en est une autre... le reproduire c'en est encore une autre.
  22. Snake House

    Repro ou répétition ?...

    Le premier danger dans ce que tu décris, c'est déjà la prophylaxie sanitaire de ton mode de maintenance. Deux terras avec des groupes de Boas, le tout mélangé suivant les besoins... Si un seul de ces Boas est porteur d'IBD, tous les autres auront été exposés et donc seront considérés comme potentiellement porteurs sains du virus. Des spécimens bien trop jeunes pour être logers en couple. Même si une femelle Boa est vivipare (et que de ce fait elle ne risque pas la rétention d'oeuf), si elle n'a pas les réserves suffisantes pour une gestation, soit elle réabsorbe, soit elle n'ovule même pas car trop jeune, soit elle meurt de complications (épuisement ou septicémie). Le fait de retirer la femelle du trio ne calmera pas le mâle qui vient d'être stimulé et qui risque de stresser la femelle qui restera dans le terra... si c'est bien une femelle, car si c'est un mâle (erreur de sexage) c'est pire. -Question donc: Comment éviter encore plus de complication?! -Réponse: En ayant de quoi loger chaque Boas individuellement, ce qui aurait du être fait dès le début.
  23. Sauf que tu oublies que la classification est faite par des hommes, pas par la nature. C'est l'homme qui, suivant un certain nombre de critères, décide qu'il s'agit d'une espèce ou d'une sous-espèce... et comme indiqué dans ce post par Gérard, certaines sous-espèces sont parfois élevées au rang d'espèce.
  24. Tu n'es pas le seul que j'entend dire ça... que l'intergrade correspond à une forme d'hybridation possible dans le milieu naturel. -Prenons par exemple Morelia spilota harrisoni (Irian Jaya) et Morelia spilota spilota: Même espèce (Morelia spilota), et lorsqu'ils sont accouplés en captivité on parle bien d'intergrade! Pourtant l'un est originaire du sud-est de l'Australie et l'autre d'Irian Jaya... pas vraiment proche l'un de l'autre et pas moyen que ces deux là s'accouple en milieu naturel. La gravité d'une hybridation est d'autant plus importante lorsqu'elle n'est pas détectable et que les petits sont vendus sous une fausse identité. Hors plus le phénotype des parents est proche (inter-sous-espèces) et plus il est difficile de voir que les petits sont issues d'un croisement. Plus encore, la compréhension de ce qu'est réellement l'hybridation échappe à beaucoup de gens qui la pratique. Par exemple, j'ai souvent entendu dire qu'a force de générations d'accouplement avec la même sous-espèce, on arrivaient a faire disparaitre le coté "hybride"... Hors c'est faux... La présence du génome de l'hybride sera toujours présent même après 1000 ou 2000 générations... moindre certes, mais toujours là. Pour mieux comprendre le sujet, je te conseil de lire l'article d'Olivier Marquis intitulé: "Biologie de la Conservation. L'impact de la terrariophilie"... dans le SITULA N°10 , page 15 à 24...
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