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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Une araignée et sa proie figées dans l'ambre depuis 100 Ma Publiant leur étude dans Historical Biology, des chercheurs américains décrivent une découverte unique : fossilisées dans de l’ambre depuis 100 millions d'années, une toile d’araignée, la guêpe qui s’y est prise et l’arachnide qui s’apprête à fondre sur l’infortuné insecte. Scène horrible mais a priori banale dans la vallée de Hukawng, au Myanmar (ou Birmanie) : prise dans une toile d’araignée, une petite guêpe voit approcher le prédateur à huit pattes qui s’apprête à la dévorer. Sauf qu’ici, la guêpe tout autant que l’araignée appartiennent à des genres éteints. En effet, la scène ne se passe pas de nos jours mais remonte au Crétacé inférieur, soit il y a 97 à 110 millions d'années. Mais ce n'est pas tout puisque pour couronner le tout, la résine dégoulinant d’un arbre a soudainement englué l’ensemble. Devenant de l’ambre au fil des millénaires, la résine a ainsi figé cette scène en un instantané réellement unique en son genre offert aux paléontologues d’aujourd’hui. "Cette araignée juvénile allait faire son repas d’une minuscule guêpe parasite, mais elle n’y est jamais parvenue. (…) C'est le pire cauchemar, pour une guêpe, et il ne s'est jamais terminé...", explique George Poinar Jr., professeur émérite de zoologie à l'Oregon State University et expert mondial des insectes piégés dans l'ambre. Avec son collègue Ron Buckley, chercheur d'ambre du Kentucky, le spécialiste précise que s'il existe déjà des exemples d'insectes piégés dans des toiles et figés dans l'ambre, il y a "aucun fossile qui montre une araignée attaquant une proie piégée". Comme l'ont expliqué les spécialistes dans la revue Historical Biology, la guêpe est un mâle et appartient à un groupe zoologique (Cascoscelio incassus) connu pour parasiter les œufs des autres insectes et des araignées. Au d'un tel comportement, George Poinar et Ron Buckley n'excluent pas que l'attaque de l'araignée (Geratonephila burmanica) soit une sorte de revanche envers la guêpe parasiteuse. En outre, l'araignée adulte n'est pas la seule arachnide de la scène. Un mâle juvénile est lui aussi présent sur la toile. Outre une scène unique, ce morceau d'ambre pourrait ainsi être également, selon les auteurs, la plus ancienne preuve de comportement social chez les araignées. Un trait déjà connu chez certaines espèces actuelles. Source
  2. LE CAFARD – Un Américain meurt après avoir ingurgité des insectes Edward Archbold, 32 ans, a avalé plusieurs douzaines de cafards et de vers lors d'un concours, organisé vendredi par une boutique de reptiles, et dont le premier prix était un python. Mais la compétition terminée, il a été pris de vomissements avant d'être transporté à l'hôpital, où il est mort quelques minutes plus tard. Une autopsie doit encore déterminer les causes exactes de son décès. Le shérif de la ville a déclaré qu'aucun de la trentaine d'autres participants ne s'était trouvé mal. "Combien de cafards géants seriez-vous prêt à manger pour un python royal femelle de couleur ivoire ?, demandait le vivarium Ben Siegel Reptiles sur sa page Facebook, dans un billet retiré depuis. Voici comment ça marche : mangez le plus d'insectes en quatre minutes, gagnez un python. C'est tout. Ah oui, celui qui vomit est automatiquement disqualifié." La boutique, qui a exprimé sa tristesse après la mort d'Edward Archbold sur les réseaux sociaux, organise une collecte de fonds pour ses deux petites filles. "Nous ne l'avons rencontré que le soir du concours mais tout le monde l'aimait. Il était extraverti et sympa, il a chauffé le public. Nous sommes désolés de ne pouvoir le connaître davantage", écrit le modérateur de la page sur Facebook. Le magasin a aussi diffusé le message d'un avocat qui a tenu à préciser que tous les participants avaient signé une décharge et que la consommation d'insectes était "une pratique répandue dans plusieurs pays". Source
  3. Au Cambodge, gare à la vengeance du fantôme du python La malédiction de Toutankhamon n’était qu’un jeu comparée à celle du fantôme de ce serpent constricteur qui se venge des villageois qui l’ont mangé. Dans le petit village de Prey Krasaing, dans la province de Kampong Speu, au sud-ouest de Phnom Penh, les habitants vivent dans la terreur d’être la prochaine victime du fantôme du python. L’année dernière, sept d’entre eux avaient capturé un gros python près d’une pagode, avant de le tuer et de faire un banquet avec sa viande, apparemment gâtée, qu’ils avaient fait passer avec force vin. Depuis, deux des convives sont morts dans d’affreuses contorsions, et leurs corps, a affirmé Un Thun, un conseiller de la commune de Prey Krasaing, au Phnom Penh Post, portaient des sortes d’écailles ressemblant à de la peau de serpent. Un autre est tombé d’un palmier à sucre, un deuxième a glissé en marchant et un troisième est devenu fou. « Comme l’a dit un diseur de bonne aventure, l’esprit du python se vengera de ceux qui l’ont tué et mangé. Tous ceux qui ont commis cela ne pourront échapper à la mort. Leur heure viendra », assène Un Thun, lugubre. Lors des funérailles du deuxième mort, le 19 août, les villageois ont vu un petit serpent glisser sur le cercueil de l’homme, semant l’effroi dans l’assemblée. Ayant retenu la leçon du python vengeur, ils l’ont précautionneusement retiré et placé en douceur dans des herbes. Malgré cet ultime signe de ce conte d’horreur digne d’un scénario de Stephen King, le conseiller communal propose une autre explication, pragmatique et bien plus banale : « Ils ont peut-être succombé à une maladie incurable ». Comme quoi on peut apprécier le fantastique des campagnes du Cambodge tout en ayant l’esprit cartésien. Source
  4. Il fait fuir un crocodile à coups de poing Un ouvrier du bâtiment, qui profitait d'une pause pour venir se laver dans une rivière, a été blessé par un énorme crocodile qu'il a réussi à faire fuir à coups de poing. Pai, un ouvrier indonésien de 32 ans, a donné un coup de poing sur l'oeil du crocodile de 2 mètres de long qui l'avait mordu juste au-dessus de la fesse droite. Il a ensuite réussi à appeler à l'aide malgré la douleur et le sang coulant de sa blessure, ont rapporté les journaux samedi. Cette attaque s'est produite vendredi matin dans l'Etat du Sarawak (Malaisie, sur l'île de Bornéo) quand le maçon a voulu profiter de la rivière, malgré la présence connue de crocodiles à cet endroit. Il travaillait sur un chantier voisin et venait juste de finir ses ablutions sous un pont, quand l'animal, arrivant derrière lui, l'a mordu. "La chance m'a souri quand mon coup de poing sur l'oeil a fait fuir le crocodile", a déclaré l'ouvrier, cité par le tabloïd malaisien Harian Metro. "Après m'être arraché des mâchoires du crocodile, j'ai trouvé la force de courir et d'appeler à l'aide, alors que ma blessure était très douloureuse", a-t-il ajouté. Pai a eu sa photo dans plusieurs journaux, allongé sur le ventre dans un lit de l'hôpital général de Sarawak et couvert de bandages. Source
  5. Abandons : sur l'Ile aux serpents on met en garde Le parc zoologique, L’Île aux serpents, présente 250 reptiles, dont une partie provient d’éleveurs amateurs. A commencer par un redoutable python de 5 m. Les abandons d'animaux ne concernent pas seulement les chiens et chats. A l'Ile aux serpents, située à La Trimouille, riche de 250 animaux de 60 espèces (1), on en sait quelque chose : pas une semaine ne se passe sans que des reptiles de toutes sortes soient proposés par des éleveurs lassés ou carrément dépassés. " Bien se renseigner avant d'en acheter " « Demain, une dame vient nous apporter des tortues de Floride, vous savez, celles qui étaient vendues toutes petites dans les kermesses il y a quinze-vingt ans », explique Coralie Leroy, l'un des trois soigneurs. Au gré des dons, l'Ile possède près de 70 de ces tortues aux oreilles rouges et à la croissance surprenante, installées pour la plupart dans le bassin extérieur. Mais dans les élevages amateurs, le plus commun côtoie parfois l'exceptionnel. Le géant de l'Ile aux serpents, un python réticulé de 5 mètres, est ainsi arrivé dans les terrariums au terme d'un curieux périple : « Il se trouvait chez un particulier qui n'avait pas de certificat de capacité, obligatoire pour cette espèce. Le serpent a été saisi par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, qui nous l'a confié », poursuit Coralie. Il coule aujourd'hui des jours paisibles avec un congénère et un gros lapin (décongelé) pour repas tous les quinze jours. Même pour les soigneurs, ce spécimen (non venimeux mais constricteur) est hors normes : « Il est dangereux, d'un tempérament agressif, on doit être cinq adultes pour le manipuler en sécurité. Et encore, lorsqu'on l'a mis en place dans le terrarium, on s'est rendu compte de sa force phénoménale. » Dans la pièce voisine, Julien, l'autre soigneur, fait passer une jolie petite couleuvre entre les mains des visiteurs du jour. Une présentation toujours accompagnée d'une mise en garde à ceux qui voudraient « la même à la maison ». « On veut dissuader les achats impulsifs, précise Coralie Leroy. Des gens achètent un boa constricteur ou un python royal pour épater leurs amis, sans réaliser qu'un serpent peut vivre 35 ans et demande des soins quotidiens. Or, c'est un reptile sauvage : il ne donnera aucune affection en retour. Notre but n'est pas de diaboliser les animaleries : des gens aiment réellement l'élevage de reptiles et l'interdiction du commerce produira du marché noir. Nous conseillons de prendre le temps avant d'acheter, de lire, de se renseigner pour être sûr d'être capable de s'en occuper. » (1) Serpents, tortues, lézards et mammifères prédateurs (mangoustes, loutres, suricates). Source
  6. L’huile essentielle de marronnier contre les araignées Les vertus et bienfaits des huiles essentielles ne sont plus à démontrer : que ce soit pour la peau, pour la santé ou pour l’habitat, elles nous rendent de précieux services. Aujourd’hui, zoom sur l’huile essentielle de marronnier d’Inde, efficace dans la lutte contre les araignées. Pourquoi y a t-il des araignées dans nos maisons ? Lorsque les températures extérieures faiblissent, à l’approche de l’automne, ces petites bêtes cherchent à pénétrer dans les habitations, pour y trouver à manger (moucherons, insectes…). Beaucoup d’entre nous ont une peur bleue des araignées et veulent s’en débarrasser coûte que coûte. Pourtant, elles peuvent nous rendre service, en luttant contre les nuisibles, qu’elles capturent et dont elles se nourrissent. Plutôt que de les tuer, il vaut mieux essayer de s’en débarrasser en douceur. Et là, l’huile de marronnier d’Inde peut se révéler être un précieux allié. Huile de marronnier d’Inde Les araignées tissent de nouvelles toiles tous les jours : retirer sa toile ne découragera donc pas une araignée de la recommencer le lendemain. Le marronnier d’Inde est un répulsif très efficace pour faire fuir les araignées. Elles ont tout simplement horreur de cette odeur qui perturbe leurs sens. C’est pourquoi vous pouvez mettre de l’huile de marronnier d’Inde ou de la cire de marronnier dans des endroits stratégiques, où les araignées sont le plus susceptibles de passer : contour des portes et fenêtres, dessus et dessous d’armoires, voies de passage… Les araignées seront dissuadées d’entrer la maison et feront rapidement demi-tour ! Pour plus d’efficacité, il est conseillé de mettre du produit tous les mois et demi : l’odeur est perceptible pour nous les humains pendant un jour ou deux mais pas forcément désagréable. Ce répulsif 100% écolo est composé uniquement d’essence de marron d’Inde, donc il sans danger pour les personnes comme pour les animaux. Ce n’est pas un insecticide. Les araignées ne sont pas tuées mais ne reviennent plus. Pour la santé Le marronnier d’Inde est également utilisé pour les soins de la peau et a des bienfaits sur notre santé. Il favorise une bonne circulation du sang et présente une très bonne tolérance digestive. Il est anti-inflammatoire et astringent. Il est notamment indiqué pour lutter contre les troubles veineux (varices, hémorroïdes), les ulcères variqueux et les engelures. Il tonifie les parois des veines et évite ainsi la formation des varices. Il prévient également la formation d’œdèmes. Il est recommandé contre les affections pulmonaires et problèmes respiratoires. Vous pouvez l’utiliser sous la forme de crème ou gel, pour application locale. Pour un usage interne, il se présente en extraits de plantes fraîches standardisées, extrait sec ou intrait (par extraction à chaud). De préférence, pensez à privilégiez les huiles bio, meilleures pour notre santé et l’environnement. Source
  7. Le scorpion des villes et le scorpion des champs Un scorpion peut en cacher un autre. Ainsi, le scorpion au corps sombre et aux pattes jaunes, petite bête avec laquelle tous les Languedociens et Cévenols sont familiarisés dès leur petite enfance, n'est finalement pas le plus répandu de ces animaux. Buthus occitanus, son cousin éloigné au corps plus allongé, jaune éclatant et pinces fines, est bien plus répandu dans la région. Mais plus discret. Dans cette sympathique famille des scorpions, l'un cohabite très bien avec la présence humaine, l'autre a tendance à la fuir. Le Languedoc et particulièrement le département comptent en fait un scorpion des villes et un scorpion des champs. Le corps du premier, appelé scorpion à pattes jaunes ou Euscorpius flavicaudis ne dépasse pas les 4 cm. Il se caractérise par un corps brun ramassé. Ses pinces sont trapues et cet arachnide apprécie tous les lieux humides et abrités, principalement les caves et les murs intérieurs des habitations. Au contraire, le corps du scorpion languedocien, Buthus occitanus, peut atteindre les 7 cm, et même jusqu'à 8 cm pour la femelle, il est entièrement jaune et ses pinces sont fines. Principale différence avec le premier, l'habitat du Languedocien est exclusivement rural. Il apprécie les milieux naturels arides où la journée, il reste tapi sous les pierres pour ne sortir qu'à la fraîche en quête de proies. "Ses lieux préférés sont les cantonnements pauvres de végétation, où le roc émergé en feuillets verticaux se calcine au soleil, se déchausse par le fait des intempéries et finit par crouler en plaques. On l'y rencontre d'ordinaire par colonies largement distantes, comme si les membres d'une même famille, émigrant à la ronde, devenaient tribu. Ce n'est pas sociabilité, de bien s'en faut. Intolérants à l'excès et passionnés de solitude, ils occupent constamment seuls leur abri", écrit Jean-Henri Fabre dans ses Souvenirs entomologiques. La rencontre d'un Buthus occitanus est donc naturellement bien plus aléatoire que celle d'un Euscorpius flavicaudis. Et c'est tant mieux car sa compagnie n'est pas vraiment agréable. L'animal n'est pas naturellement agressif mais s'il se sent menacé, il a tout les attributs nécessaires pour piquer et quand c'est le cas, sans être mortel, son venin entraîne une violente douleur qui peut persister plusieurs heures. Au contraire, si le scorpion à pattes jaunes est peut-être plus impressionnant que son homologue des champs, sa piqûre n'a rien à voir. Elle est bien moins douloureuse que celle d'une guêpe et elle s'estompe en quelques instants. "Le vulgaire scorpion noir, répandu dans la majeure partie de l'Europe méridionale, est connu de tous. Il fréquente les lieux obscurs, au voisinage de nos habitations ; dans les journées pluvieuses de l'automne, il pénètre chez nous, parfois même sous les couvertures de nos lits. L'odieuse bête nous vaut plus d'effroi que de mal. Quoique non rares dans ma demeure actuelle, ses visites n'ont jamais eu de conséquences de la moindre gravité. Surfaite de renommée, la triste bête est plus répugnante que dangereuse.", note encore l'entomologiste Jean-Henri Fabre. Source
  8. À gecko et ses copains reptiles, les palmes de la Rotonde Le droit d'entrée dans le règne des reptiles se mérite. Il faut d'abord faire la queue, ce qui n'a rien d'incongru pour aller voir des lézards, mais il faut aussi mouiller la chemise. Il ne faudrait pas que ces p'tites bêtes à écailles prennent froid, alors on a rallumé le chauffage, hier, salle Olof-Palme, pour la treizième bourse aux reptiles. Source
  9. Verdun : il vendait des pythons sur le net C’est une petite annonce postée sur un site internet spécialisé qui a mis la puce à l’oreille de l’ONCFS, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de Verdun. En effet, un particulier du canton d’Étain dans la Meuse y vendait des pythons dont des pythons royaux et un python molure albinos. Pour cette dernière espèce, et pour les pythons molures en général, il est visiblement interdit de les posséder chez soi et bien évidemment d’en faire un quelconque commerce. En outre, pour détenir ce genre d’animaux et le cas échéant, en faire commerce (dans les cas où la réglementation l’autorise), il faut également être titulaire d’un certificat de capacité et de documents prouvant l’origine des serpents. Les animaux meusiens provenaient apparemment d’Allemagne et étaient revendus dans le Nord-Est de la France ainsi qu’en Belgique. Les hommes de l’ONCFS de Verdun, épaulés par leurs collègues de Bar-le-Duc, se sont donc rendus chez ce particulier jeudi dernier. En tout six serpents dont certains atteignaient quand même la taille respectable de 2,5 m à 3 m ont été saisis. Mais pour l’heure ils ont été laissés entre les mains de cet homme en attendant la décision de la DREAL, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, qui doit fixer la destination des animaux. Ils partiront sans doute chez un « capacitaire » ou un zoo pouvant les recevoir. En outre, une procédure est en cours et sera transmise au parquet de Verdun dans le courant du mois. Une affaire concernant donc des NAC, les Nouveaux animaux de compagnie, qui rappelle cette saisie le 4 octobre dernier d’une cinquantaine de furets dans le canton de Dun-sur-Meuse, lors d’une procédure d’expulsion locative. Les petits mustélidés avaient alors été confiés à la SPA de Verdun. Source
  10. Couleuvres piégées à Langoiran (33) : une association porte plainte Hier matin Christine Dulout, une habitante de Langoiran, a téléphoné à une association environnementale spécialisée dans les reptiles. Elle voulait obtenir des conseils pour éviter que des serpents s'introduisent de nouveau dans le garage de sa maison. Depuis le 7 août, dix-neuf couleuvres juvéniles vertes et jaunes ont en effet pénétré dans son habitation, sur les quais de Langoiran. « Et au téléphone, je me suis fait incendier. » Le courroux de son interlocuteur se justifiait, entre autres, par la loi. Christine Dulout a en effet tué les dix-neuf couleuvres qui sont entrées dans sa maison dans le courant du mois d'août. Or, la couleuvre verte et jaune est protégée, comme le stipule un arrêté du 19 novembre 2007 (voir ci-dessous). C'est pour les mêmes raisons qu'une autre association environnementale porte plainte. La Convention Vie et Nature (CVN) écrit en effet dans ce sens au procureur de la République de Bordeaux. Présidée par Gérard Charollois, également président d'honneur de la Sepanso de Dordogne, cette association prône une écologie radicale. Elle demande notamment l'abolition de la chasse et de la corrida. « Inoffensifs et batailleurs » Dans le cas des serpents de Langoiran, son action se veut pédagogique. Son président assure ne pas vouloir que Christine Dulout soit sanctionnée. Il entend par sa démarche exercer un « rappel à la loi pour tout le monde ». Dans un communiqué, CVN souligne que « l'ignorance, les peurs irrationnelles conduisent trop d'humains à refuser à ces animaux (les reptiles) le droit de vivre ». L'utilité des couleuvres dans l'équilibre de l'écosystème et leur caractère inoffensif, unanimement reconnus, ont pesé bien peu face au stress qu'ils ont provoqué par leur présence chez Christine Dulout. Les répulsifs utilisés jusque-là autour de sa maison n'ont pas été efficaces. Avec des plaques de glue, celle-ci a donc décidé de piéger les serpents venus dans son garage en passant sous la porte, puis les a tués à coups de bêche. « Ils sont quand même entrés chez moi », se justifiait-elle hier quand elle a appris la plainte à son encontre. Elle est complètement désemparée face à cette situation. Depuis le 7 août, elle descend tous les matins avec « un nœud à l'estomac ». Le 18 août, elle a trouvé pas moins de huit couleuvres. Les visites sont espacées mais régulières. Un dix-huitième serpent a été découvert vendredi, puis le dix-neuvième dimanche après-midi. « Je n'ose plus garer ma voiture dans le garage », raconte cette retraitée de la police. Elle se demande en permanence si tous les serpents ont été piégés, en espérant qu'il n'y en ait pas dans les autres pièces de la maison, puisqu'un accès direct y mène depuis le garage. Selon le site serpentsdefrance.fr, la couleuvre verte et jaune, « inoffensive mais au caractère très batailleur » est « un serpent à l'aise sur terre comme sur l'eau, il est aussi très agile et peut grimper dans des arbres. Il est donc présent dans tous les types d'habitat. » La présence de juvéniles en cette saison correspond au cycle normal de reproduction. Une espèce protégée Selon l'arrêté du 19 novembre 2007, la couleuvre verte et jaune est une espèce protégée. "Sont interdits, sur tout le territoire métropolitain et en tout temps, la destruction ou l'enlèvement des oeufs et des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l'enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel". La loi de 1976 sur la protection des serpents a été traduite dans le livre IV du Code de l'environnement, comme nous l'a expliqué la Délégation Régionale du Sud-Ouest de l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage. Elle nous a précisé que si le contrevenant avait conscience que ce serpent était une espèce protégée, la peine maximum encourue est d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende selon l'article L 415-3 du Code de l'environnement. Source
  11. Je vais voir ce que je peux faire mais je ne peux rien garantir
  12. Le dragon de Cabannes, un lézard à deux queues "C’est devenu un peu l’enfant de la maison", conclut Marie-Laure, après avoir fait les présentations d’usage. Après être sorti tout l’été, l’hôte de la maison Beltran aux hameaux des Cabannes, sur la commune de Moulin-Mage dans le Tarn, apparaît encore lorsque le soleil d’automne est assez vigoureux. Il pointe le bout de son nez et émerge lentement d’une... lézarde de la terrasse. Son univers semble du reste se limiter à ce terre-plein, situé à 950 mètres d’altitude. Particularité de ce lézard gris : après les pattes arrière, avant que le corps ne s’effile, une excroissance a poussé. Une sorte de deuxième queue qui, elle, se dirige en biais vers le haut. "C’est Fukushima !" s’exclame le gendre cuisinier. Remarque un tantinet désagréable pour ce petit reptile qui, c’est vrai, se serait bien passé de cet appendice. Source
  13. CHEZ LES CROCODILES, L’HIBERNATION ÇA CREUSE Le 3 octobre, Rex, l'un des plus grands crocodiles au monde, prend son premier repas après trois mois d’hibernation au zoo Wild Life de Sydney. Une durée d’hibernation commune chez les crocodiles. Ces animaux sont capables d’entrer dans une telle période d’inactivité grâce à d’importantes réserves d’énergie. Mais dès que le temps commence à se réchauffer, comme c’est actuellement le cas dans l’hémisphère sud et donc en Australie où le printemps débute. Au menu pour son premier repas de la saison, un carré de bœuf et un poulet entier. Un petit encas pour un crocodile de 700 kilos et de 5 mètres de long. Un reptile de petit calibre comparé à Gustave, crocodile du Nil vivant au Burundi. Mesurant entre six et sept mètres, ce crocodile sauvage pèserait près d’une tonne. Mais Gustave ne se cantonne pas à quelques animaux pour son repas, il aurait tué environ 300 personnes. Les scientifiques n'ayant jamais réussi à le capturer, Gustave serait peut-être mort aujourd'hui. Il y a deux ans, Rex avait prolongé son hibernation pour une petite sieste de 6 mois. Voir son premier repas : Source
  14. AULT (80) Une tortue échouée sur la côte picarde Une tortue échouée a été retrouvée sur une plage de la côte picarde entre Ault et Cayeux. L'animal était mort lors de sa découverte. Il aurait, selon les autorités, dérivé plusieurs jours après avoir été happé par une hélice de bateau. la présence de ce genre de mammifère marin est extrêmement rare sur nos côtes. La tête de l'animal (nécessaire pour affirmer son espèce) a été prélevée par l'équipe de Picardie nature. Si les observateurs s'accordent pour dire qu'il s'agit d'une tortue Luth, d'1,80 mètres et environ 200 kilos, c'est le centre de recherche de la Rochelle qui pourra l'affirmer après étude. L'animal portait également une puce électronique, qui permettra après lecture de définir, au minimum, son origine. Source
  15. Intervention sur un python réticulé C’est une intervention hors du commun qui s’est déroulée au zoo en début de semaine, puisqu’il a fallu anesthésier le plus gros serpent du vivarium, une femelle python réticulé (Broghammerus reticulatus) mesurant près de 6 m et âgée de 18 ans. Le vétérinaire souhaitait en effet réaliser une biopsie, suite à l’observation d’une grosseur anormale sur son corps. Mais bien qu’il pratique entre 500 et 800 anesthésies chaque année au sein du zoo, il ne manipule pas tous les jours des serpents de cette taille ! Dans ce cas, le problème principal consistait à évaluer la bonne dose d’anesthésique pour endormir l’animal alors qu’on ne disposait d’aucune donnée précise concernant son poids, cette femelle n’ayant jamais présenté de problème particulier depuis son arrivée au zoo en 2002. En outre, les pythons réticulés adultes étant des animaux dangereux et extrêmement puissants, l’anesthésie a été effectuée par fléchage à distance, afin d’assurer la sécurité non seulement du vétérinaire, mais aussi des quatre soigneurs réquisitionnés pour l’occasion. Après presque 40 minutes d’attente, la femelle s’est enfin assoupie et la biopsie a pu être réalisée avec succès. Des antibiotiques destinés à éviter l’infection de la plaie consécutive au prélèvement lui ont également été administrés. Toutefois l’équipe a manqué de temps pour procéder à sa pesée, l’animal montrant quelques signes d’activité. Une fois les résultats de la biopsie connus, le vétérinaire décidera du traitement approprié. En attendant, la femelle python se remet doucement de ses émotions : le métabolisme particulièrement lent des serpents ne leur permet pas d’évacuer le produit anesthésique rapidement et leur réveil peut parfois prendre près de 48 heures ! Source
  16. Des crocodiles redoutables qui se nourrissaient comme des orques il y a 150 Ma Selon le site du DailyMail, une équipe internationale a comparé les caractéristiques de deux espèces fossiles de crocodiles, que les chercheurs qualifient de ‘T. rex des mers’, et établi la façon dont chacune exploitait l’écosystème qu’ils partageaient il y a 150 millions d'années. Le Dr Mark Young, de l'Université d'Édimbourg, a dirigé une équipe internationale de scientifiques pour étudier les restes fossilisés de deux espèces éteintes de crocodiles, trouvés dans des zones autrefois couvertes par la mer du Dorset, du Cambridgeshire (Royaume-Uni) et d’Allemagne : Plesiosuchus manselii et Dakosaurus. Avec 6,70 mètres de longueur pour le premier et 5,20 mètres pour le second, ces prédateurs étaient au sommet de la chaîne alimentaire marine il y a quelque 150 millions d'années. "Les crânes de ces deux espèces (…) ont quelques similitudes avec T. rex. Le plus gros crâne connu pour Plesiosuchus manselii mesure environ 1,27 m de long, la gamme de tailles des crânes de T. rex adultes", remarque Young. Plus surprenant, les chercheurs ont constaté que, malgré ces similitudes avec les T.rex, les mécanismes d'alimentation de ces fossiles ressemblaient davantage à ceux de mammifères marins actuels. Insistant sur l’écologie de ces crocodiles, Mark Young explique ainsi : "il y a [actuellement] deux types d’orques en Atlantique Nord : le premier est de grande taille (…) avec des dents sans usure, le second est plus petit avec des dents usées. C'est le même schéma que nous voyons chez ces crocodiles fossiles". "Le fait que deux groupes distincts, séparés par environ 152 Ma, aient développé un ensemble similaire d'adaptations morphologiques en Europe occidentale est une surprise", ajoute le chercheur. Dakosaurus et Plesiosuchus faisaient partie d'un groupe diversifié, et étaient très différents en termes de taille, de mœurs et de stratégie alimentaire. Le crâne et la gueule du premier suggèrent ainsi qu’il pouvait ‘aspirer’ des proies, comme le font certains dauphins actuels. Les crocodiles, bien plus que des "fossiles vivants" "Nous pensons que Plesiosuchus était spécialisé dans la capture d’autres reptiles marins, et que Dakosaurus était un généraliste, mangeant probablement du poisson et tout ce qu’il pouvait trouver", explique le Dr Lorna Steel, du Muséum d’histoire naturelle. "La documentation fossile sur les crocodiles montre qu'ils ont fait beaucoup de choses que font les mammifères vivant aujourd'hui. Il y avait des crocodiles terrestres avec des dents comme celles des mammifères, d’autres qui ont quitté la terre ferme pour devenir entièrement marins… Cette recherche montre que les crocodiles ne sont pas des 'fossiles vivants'", conclut ainsi Mark Young. Source
  17. Découverte de 3000 nouvelles espèces d’amphibiens en 25 ans Le nombre total d'amphibiens répertoriés par les scientifiques est désormais supérieur à 7000, a peu près 3000 de plus qu'il y a 25 ans ont déclaré des scientifiques de Berkeley. David Wake, professeur de biologie émérite de l'université de Californie, a annoncé cette semaine que le 7000 ème amphibien avait été catalogué sur AmphibiaWeb, un projet qui a pour but de documenter toute les espèces de grenouilles, salamandres, tritons et caeciliens. 3000 nouvelles espèces, cela veut dire que les scientifiques ont répertorié un amphibien auparavant inconnu chaque deux jours et demi depuis 1987. Et le rythme pourrait s'accélérer: 100 espèces ont déjà été découvertes en 2012. Mais ces découvertes cachent de tristes nouvelles: la population globale d'amphibiens est en déclin important due aux effets du changement climatique, à la destruction de leur habitat, à la pollution, aux espèces envahissantes, à leur surconsommation comme nourriture et comme animaux de compagnie, ainsi qu' à la prolifération du chytridiomycosis, une maladie fongique mortelle. La Liste Rouge de l'IUCN estime que plus de 40% des amphibiens sont à risque, alors que l'on sait que 150 espèces ont déjà disparues depuis le début des années 1980. AmphibiaWeb documente la situation de chaque espèce. Au-delà des photos, des cartes et des informations, le site collectionne aussi des morceaux audio de chants de grenouilles. Wake déclara qu' AmphibiaWeb était devenu la référence en matière d'information sur les amphibiens. “Sur ce site on trouve des informations sur les amphibiens exactes et a jour,” dit-il dans une déclaration, en faisant remarquer que le site est visité de 15000 à 200000 fois par jour. Source
  18. Un lézard carnivore dans les toilettes Un garçon de trois ans a eu la peur de sa vie lorsqu'il a été aux toilettes la semaine dernière. En effet le journal Bergensavisen rapporte que la mère de l'enfant a été bien intentionnée d'aller ouvrir la lunette des wc à son enfant. Elle y a trouvé un lézard carnivore de la race des Tegus. Il s'agit d'un lézard noir et jaune originaire d'Amérique du Sud. 'Pas vraiment une chouette expérience', confie le père qui s'est précipité aux toilettes lorsqu'il a entendu crier. C'est l'Akvariet (aquarium) de Bergen qui a pris l'animal en charge. Il pesait 1,5 kilo. Selon Kees Ekeli, directeur de l'Akvariet, il y avait de fortes chances pour que le lézard se régale d'une cuisse. L'espèces des tegus est capable de retenir sa respiration pendant une demi heure, ce qui explique qu'il a navigué dans les égouts jusqu'aux toilettes de la famille. Source
  19. haha original le nom! Belle petite patante!
  20. Un serpent de plus de deux mètres à Sainte-Marie ! Marcel Vaton, un agriculteur du Morne-des-Esses a trouvé ce specimen rare en entretenant son jardin au Morne-des-Esses. Il n’est plus très rare que les agriculteurs du Morne-Des-Esses sur les hauteurs de Sainte-Marie, attrapent des serpents. Mais lorsqu’ils ont la taille de celui que Marcel Vaton a trouvé en entretenant ses jardins, ils font la fierté du brave gaillard qui a osé les affronter. Tant pour son courage que pour le fait d’avoir débarrassé les lieux d’un ennemi très redouté. Alors il est toujours bon pour le chasseur de ramener le spécimen dans le quartier pour attester de son acte, d’une part, pour quelques clichés, pour faire frissonner de frayeur quelques-uns également, mais surtout pour rappeler chacun à la plus grande prudence lors de leur escapade dans les bois. Source
  21. Sept vipères prennent la clé des champs au pied des Vanils Nés au Jardin botanique de Fribourg, sept vipéreaux viennent d’être relâchés dans la nature. Serpents mal aimés, ils se dévoilent. PAR THIBAUD GUISAN Les langues de vipère pointent vers l’air libre. Le couvercle du seau est ôté: c’est la libération. Ces sept vipéreaux aspic ont été acheminés dans un sac à dos, comme un vulgaire pique-nique. Les voilà qui découvrent leur nouvel environnement: un pierrier du vallon de Bounavaux, sur les hauts de Grandvillard, dans le massif du Vanil-Noir. L’opération a eu lieu mercredi après-midi. C’est la troisième fois, après 2008 et 2010, que le Jardin botanique de Fribourg remet en liberté de jeunes vipères. Espèce protégée oblige, la mission bénéficiait d’une autorisation spéciale du Bureau cantonal de la protection de la nature. «Depuis 2006, nous possédons deux femelles et un mâle», expose Benoît Clément, responsable du secteur plantes alpines au Jardin botanique. «L’idée était de présenter une espèce animale protégée au milieu de plantes protégées.» Le jardinier-paysagiste de Vuadens a découvert les nouveau-nés le 15 septembre dernier dans l’enclos à vipères, à côté des fougères. «La mise bas a lieu tous les deux ans. Parce que la reproduction demande une grande quantité d’énergie aux femelles.» Pour la remise en liberté des petits – «de la taille d’un crayon» – Benoît Clément était accompagné de Jean-Claude Monney, collaborateur scientifique du Musée d’histoire naturelle de Fribourg et employé du Centre de coordination pour la protection des amphibiens et des reptiles de Suisse (Karch). «Pour la préservation de la race, il est important de relâcher les petits exactement à l’endroit où leurs parents ont été capturés», explique le biologiste. Car les spécimens du vallon de Bounavaux – entre 100 et 150 au total, à raison de cinq ou six adultes par hectare – ont leurs spécificités. «Ils n’ont pas tout à fait les mêmes caractéristiques génétiques que les vipères du Pays-d’Enhaut. Il en va de même pour la coloration. Dans la région du col du Jaun, les vipères ont des dessins dorsaux plus fins.» Le noir du Vanil Autre particularité de la colonie de la région du Vanil-Noir, elle recense une très forte proportion – 60 à 70% – de spécimens complètement noirs. Explication plausible, l’influence du milieu, qui a sélectionné les spécimens les plus aptes à y vivre. «Dans une région boisée, il y a peu de soleil. Le noir a l’avantage de mieux absorber la chaleur», avance Jean-Claude Monney. Les taches des autres vipères pourraient s’expliquer par un besoin de camouflage. «Il y a beaucoup d’érables sycomores. Les feuilles ont souvent des taches noires dues à un champignon. Lorsqu’elles tapissent le sol, la vipère se confond avec elles.» Relâchés à jeun En même temps qu’ils goûtent à la liberté, les vipéreaux peuvent s’offrir un premier repas. Car, depuis leur naissance, ils sont restés à jeun. «Ils pourraient même se passer de nourriture jusqu’à l’hibernation, relève l’herpétologue. Ils ont suffisamment de réserve.» Jusqu’à l’âge de deux ou trois ans, le menu sera avant tout composé de lézards. Une fois adultes, à l’âge de cinq ans, les vipères se nourriront essentiellement de campagnols et de musaraignes. Des proies gobées et digérées grâce à l’effet d’un puissant suc gastrique. «Pour que les enzymes digestives s’activent, il faut une chaleur ambiante de l’ordre de 15 degrés, précise le spécialiste. Sinon les vipères doivent vomir.» Ce n’est que dès l’âge de cinq ans – avec une taille d’environ 50 cm – que les vipéreaux songeront à se reproduire. En attendant, ils veilleront à éviter de croiser leurs prédateurs: buses, corbeaux et autres serpents (coronelles lisses). En quête de repaires, les vipéreaux privilégieront les pierriers ou les amas de pierres calcaires. Des lieux stratégiques accumulant la chaleur, tout en offrant une cachette. «Les vipéreaux vont chercher à se rattacher à une colonie, explique Jean-Claude Monney. Certains pourraient rejoindre l’autre versant de la vallée, du côté du Motélon.» Pas Esculape Une certitude. On ne verra aucun vipéreau relâché grimper aux arbres. En Suisse, un seul serpent s’y essaie: la couleuvre d’Esculape. Le spécimen, non venimeux, vit en Valais, dans le Chablais, à Genève et au Tessin. Loin d’être une langue de vipère, l’animal a le privilège d’être l’emblème des médecins et des pharmaciens. --------------- Un kilo de pain par vipère Protégée depuis 1967 en Suisse, la vipère aspic a longtemps été pourchassée. «Comme pour les queues de taupes, plusieurs communes versaient des primes pour toute vipère tuée», raconte Jean-Claude Monney. Le biologiste évoque un tarif de cinquante centimes par tête, versé dans les années 1920, dans la vallée neuchâteloise des Ponts-de-Martel. «A l’époque, c’était une jolie somme. Ça équivalait à un kilo de pain complet.» Les temps ont changé. Mais la vipère a toujours la vie dure. «L’espèce est considérée comme vulnérable dans les Alpes. La situation est beaucoup plus critique sur le Plateau et dans le Jura. La multiplication des constructions raréfie son habitat. Ensuite, elle reste victime de persécution, mais aussi de captures par des collectionneurs ou pour du commerce illégal.» Venimeuse, la vipère continue à terroriser. «Il est étonnant de voir quelles craintes continuent à susciter cet animal au comportement pacifique, remarque Jean-Claude Monney. Car la vipère n’attaque pas l’homme. Elle le fuit.» Légendes tenaces Sur les alpages, l’herpétologue voit les légendes se perpétuer. «De nos jours, en Gruyère, quelques gardes-génisses restent persuadés que les vipères tètent les pis des vaches. Or, c’est impossible.» Le biologiste voit deux explications plausibles. «Peut-être qu’un jour une vache s’est couchée sur une vipère et qu’elle s’est fait mordre. Le serpent serait resté accroché au pis.» Autre hypothèse. «Les vipères peuvent entrer dans les écuries. Une d’elles pourrait s’être lovée contre la tétine d’une vache pour en chercher la chaleur.» TG Source
  22. Il va pleuvoir des couleuvres Pour les besoins d'une étude scientifique, des serpents seront lâchés à partir d'aujourd'hui dans les secteurs du Comminges et du Muretain. Attention où vous mettez les pieds ! Dès aujourd'hui et jusqu'au 5 novembre, des couleuvres vipérines et des couleuvres à colliers vont être introduites dans la vallée de la Garonne. Cette demande concerne trente et une communes qui se trouvent le long du fleuve, une quinzaine pour le Comminges, de Cazères et Lestelle. Si l'introduction intempestive de ces serpents peut faire peur, il ne s'agit que de relâcher dans le milieu naturel des sujets qui ont été capturés quelques jours auparavant, aux mêmes endroits, et qui de toute manière sont inoffensifs pour l'homme. Fabien Aubret, chercheur du CNRS à la station d'écologie de Moulis (Ariège), mène une étude expérimentale sur ces couleuvres afin de comprendre comment elles s'accommodent au contexte de changement climatique «Ce projet mêle travail de terrain (capture marquage et recapture) et expériences en laboratoire sur ce serpent amphibie qui chasse principalement des poissons et échappe aux prédateurs dans l'eau mais thermorégule et se reproduit sur terre. Les animaux ectothermes amphibies sont d'autant plus vulnérables au changement climatique que leurs fonctions physiologiques de base comme la croissance, la locomotion ou la reproduction sont dépendants de la température de leur environnement. La finalité de cette étude vise à identifier un modèle servant d'indicateur biologique du changement climatique» explique Fabien Aubret. Capture à la main En début d'été, ces couleuvres sont capturées à la main le long des berges des cours d'eau et des gravières puis mises en sacs de toile et dans une boîte pour le transport au laboratoire où Fabien et ses étudiants pourront y effectuer plusieurs mesures morphologiques et comportementales. Les serpents sont relâchés sur le lieu de leur capture sauf 20 à 30 femelles gravides qui sont conservées au laboratoire jusqu'à la ponte, avant d'être relâchées. Les œufs sont incubés et les serpenteaux nés à Moulis sont aussi relâchés à l'endroit exact de la capture de leurs mères (données GPS). Entre la Garonne et Moulis, ces couleuvres vont être étudiées sous toutes leurs écailles, et ce suivi méthodique indiquera comment la population animale se comporte globalement face à de nouvelles conditions climatiques. Source
  23. La digestion d’un rat par un python En 2010, en utilisant une combinaison de la tomodensitométrie (TDM) et de l’imagerie par résonance magnétique (IRM), les scientifiques Kasper Hansen et Henrik Lauridsen de l’Université d’Aarhus au Danemark ont été en mesure de visualiser les structures entières d’organes internes et les systèmes vasculaires d’un python birman en pleine digestion d’un rat. Sur cette photo, la succession d’images révèle une disparition progressive du corps du rat (avant l’ingestion puis 2, 16, 24, 32, 48, 72 et 132 heures après). Photographie à mi-digestion. Source
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