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Max|mum-leterrarium

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  1. UN CAMÉLÉON MALGACHE PARMI LES ESPÈCES TRÈS MENACÉES Le "caméléon tarzan", une espèce endémique à Madagascar, a été classé parmi les 100 espèces les plus menacées dans le monde. De son nom scientifique "Calumma tarzan", le caméléon malgache rejoint le top 100 des espèces les plus menacées au monde, selon un classement établi par 8000 scientifiques de la Commission de survie des espèces de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). Cet inventaire actualisé a été publié le 11 septembre par la société zoologique de Londres, la Zoological Society of London (ZSL). Le caméléon tarzan qui vit exclusivement dans la Grande Ile est considéré comme dangereusement menacé d'extinction en raison de la destruction de son habitat. La tortue endémique d'Asie « Rafetus swinhoei », dont il ne resterait que 4 individus, arrive en tête de la liste des espèces les plus menacées. Dans ce triste palmarès figure aussi le « Zaglossus attenboroughi », une espèce d'échidnés que l'on trouve uniquement en Papouasie indonésienne. La société zoologique de Londres ZSL a recensé de nombreuses autres espèces jugées en grand danger dans 48 pays, pour l'essentiel en Asie et en Afrique. « Toutes les espèces de cette liste sont uniques et irremplaçables. Si elles disparaissent, rien ne pourra les faire revenir. Mais si nous agissons immédiatement, nous pouvons leur donner une chance de survie », a mis en garde Ellen Butcher, co-auteure de l'inventaire publié mardi 11 septembre. Sans perdre espoir, la scientifique a souligné que « les efforts de conservation payent toujours ». Les cas du cheval de Przewalski et de la baleine à bosse ont notamment été évoqués. Selon l'IUCN, environ 63 837 espèces vivantes ont fait l'objet d'une étude, dont un tiers risquent l'extinction à plus ou moins long terme du fait de la disparition de leur habitat, du réchauffement climatique et de la chasse. Parmi ces espèces, 41 % des amphibiens sont menacés, 33 % des récifs coralliens, 25 % des mammifères, 20 % des végétaux et 13 % des oiseaux. Source
  2. Sibon noalamina, une nouvelle espèce de serpent identifiée au Panama Publiée récemment dans la revue Zootaxa, la description, par des chercheurs allemands, d’une nouvelle espèce de serpent mangeur d’escargots, découverte dans l’ouest du Panama, est l’occasion, pour ces scientifiques, de souligner la nécessité de sauvegarder les écosystèmes locaux, menacés. La liste des espèces connues de serpents s'allonge une nouvelle fois. Des chercheurs allemands viennent en effet tout juste d'en découvrir une nouvelle en Amérique du Sud. Au premier regard, ceux-ci ont toutefois pensé qu'il s'agissait d'une autre espèce déjà bien connue, le redoutable serpent-corail, également doté d'anneaux clairs et sombres. Mais après une observation plus poussée, ils ont constaté qu'il n'en était rien et qu'il avait en face d'eux un animal encore inconnu. "Les trois spécimens que nous avons capturés au cours de plusieurs expéditions, entre 2008 et 2010, dans les forêts tropicales de montagne de l'ouest du Panama, diffèrent nettement de toutes les espèces connues de serpents (…). Par conséquent, nous avons récemment décrit l'espèce : elle porte désormais le nom de Sibon noalamina", a déclaré le Dr Sebastian Lotzkat, du Département d'herpétologie de l'Institut de recherche Senckenberg à Francfort (Allemagne). D'après les descriptions faites, le nouveau colubridé de mœurs nocturnes est non venimeux et totalement inoffensif. Il se nourrirait ainsi comme tous ses congénères appartenant au genre Sibon, d’escargots, de limaces, de vers de terre et d’œufs d’amphibiens. En outre, l'espèce ne se défendrait pas en mordant comme d'autres, elle se servirait plutôt des anneaux de sa peau pour dissuader les prédateurs, justement en mimant l'aspect du dangereux serpent-corail. Une nouvelle espèce dans une région menacée Comme l'explique l'étude, l'habitat du serpent est situé dans la chaîne de montagnes appelée Sierra de Tabasará, territoire autonome pour les peuples autochtones depuis 1997. Or, tandis que de nombreuses menaces pèsent aujourd'hui sur cette région, elle est loin d'être suffisamment protégée, d'après les chercheurs. Pour le rappeler, ils n'ont ainsi pas hésité à baptiser le serpent d'un nom particulier faisant référence à cette menace : noalamina signifie en espagnol "pas d'exploitation minière". Un appel d'autant plus important que l'habitat de l'animal est aussi celui de nombreuses espèces rares de reptiles et d’amphibiens. Source
  3. Maud Fontenoy soutient l’association Te mana o te moana La fondation Maud Fontenoy a sollicité le partenariat avec Cécile Gaspar et l’association polynésienne Te mana o te moana pour la réalisation d'un kit pédagogique sur l'eau à destination des écoles primaires. Ce partenariat était très important pour Maud Fontenoy qui est très attachée à la Polynésie française, depuis toujours, mais encore plus depuis son arrivée aux Marquises à Hiva Oa le 26 mai 2005 après 73 jours de traversée du Pacifique à la rame en solitaire. Le kit pédagogique primaire a été élaboré en partenariat avec l’Unicef, l’association polynésienne Te mana o te et la Fondation One Drop basée au Canada. Cet outil pédagogique qui a pour thème l’eau est diffusé dès la rentrée 2012/2013 dans l’ensemble des écoles primaires de métropole et d’Outre-Mer, en coopération avec le ministère de l’Education Nationale. Il sera lancé en Métropole le 9 octobre prochain en présence de Delphine Bato, ministre en charge de l'Ecologie et Marion Cotillard, marraine de Maud Fontenoy Fondation. Te mana o te moana y sera aussi représentée. Enfin, dans le cadre du soutien que Maud Fontenoy a souhaité apporté à l'association Te mana o te moana, elle a parrainé la relâche d'une tortue verte réhabilitée au sein de la clinique pour tortues de Moorea. Pahia Nui rebaptisée Mahe par Maud avait été recueillie le 28 février dernier, mourante, avec une blessure par fusil harpon dans le cou très infectée. Cette tortue était amputée de sa nageoire antérieure gauche le jour où elle a été trouvée par un pécheur de Moorea. La cicatrice de l'amputation était en cours mais la tortue n'arrivait pas à lutter contre une infection sévère liée à la blessure dans le cou faite par une flèche d'un fusil harpon. Apres quelques mois de soins intensifs à la clinique de Moorea elle a pu retrouver le large accompagnée par un message d'espoir porté par Maud Fontenoy entourée d'enfants. Mahe faisait 45 cm et pesait 9 kilos, et a été baguée juste d'être relâchée. Cette tortue est le 126e relâchée avec succès par l'équipe de vétérinaire et biologiste de Te mana o te moana. Source
  4. Jamais sans ma tortue Michel Vandebossche, ancien locataire de l'immeuble Thierry-Le-Luron, situé dans le quartier du Pacot-Vandracq, de Lambersart, est un ancien passionné de reptiles et de bestioles en tout genre. « J'ai eu des serpents, des mygales, des iguanes, une cinquantaine d'oiseaux... », énumère-t-il. Mais sachant qu'il allait devoir déménager (lire ci-dessous), il s'est séparé petit à petit de ses drôles d'animaux de compagnie. « Par respect pour le futur voisinage, car je ne sais pas comment il aurait pris la chose. » Ne reste plus qu'au sexagénaire des chinchillas, un oiseau et surtout... Madame Tortue ! Une petite tortue, fada de chicons, dont il ne peut se séparer. « Elle, je ne peux pas l'abandonner ! »t• AUJOURD'HUI Source
  5. Les ancêtres de nombreux serpents étaient des créatures souterraines Publiée le 19 septembre sur le site Biology Letters, une étude génétique américaine à grande échelle montre que la plupart des serpents actuels dérivent d’un groupe de serpents fouisseurs, dont ils ont gardé la forme allongée. "Résoudre la phylogénie des lézards et des serpents (Squamates) avec un échantillonnage exhaustif de gènes et d’espèces" : cette recherche, menée par John J. Wiens, du Département d'écologie et d’évolution à l'Université Stony Brook (état de New York), porte bien son titre. Elle est en effet basée sur l’étude de 44 gènes différents chez pas moins de 161 espèces de lézards et de serpents. Ceci représente l'un des plus grands ensembles de données génétiques jamais réunis concernant des reptiles. Or, grâce à ces travaux, les chercheurs sont arrivés à la conclusion que presque toutes les espèces actuelles de serpents dériveraient d'un groupe (toujours existant) de serpents fouisseurs aveugles appelés les scolécophidiens. Selon les auteurs, il subsisterait même des traces de cette origine souterraine dans l'anatomie des serpents non-fouisseurs d’aujourd’hui. "Par exemple, où qu’ils vivent, les serpents ont un corps allongé et une queue relativement courte, et en dehors des serpents, cette forme de corps ne se retrouve que chez les lézards qui vivent sous terre. Les serpents ont gardé cette même forme de base du corps, tout en évoluant pour occuper presque tous les habitats de la planète – de la canopée tropicale aux déserts et même aux océans", a déclaré le Pr Wiens cité par Science Daily. Source
  6. Des chasseurs professionnels pêchent un crocodile géant au Haut-Barrage Des chasseurs professionnels ont pu pêcher un crocodile géant au Haut-Barrage et l’ont transféré vers son environnement naturel dans le lac Nasser. Selon le ministère de l’Environnement, « l’équipe de crocodiles » dans le département de la gestion des réserves du sud a pu pêcher un crocodile du Nil de 3,5 de mètres de long, ce qui a semé la panique parmi les visiteurs du Haut-Barrage. À noter que les zones rocheuses dans le Nil au gouvernorat d’Assouan contiennent un groupe de petits crocodiles dont la longueur varie de 20cm à un demi-mètre. Certains de ces crocodiles s’agrandissent en tirant profit de l’abondance des poissons à Assouan. Source
  7. Reptiles, insectes et batraciens tenaient salon Pour la troisième année consécutive, la Halle de Mer accueillait, dimanche, le Salon du reptile, organisé par l’association Reptiles découverte. Visite guidée. Après avoir été l'apanage de quelques passionnés avertis, le monde des reptiles et animaux associés (englobés dans la térariophilie) fascine de plus en plus le grand public. Les nouveaux animaux de compagnie – les NAC – entrent ainsi peu à peu dans les maisons ou appartements, en lieu et place des chiens et chats. « Ici à Mer, les gens viennent chercher des conseils avant de se lancer. On privilégie le climat de confiance avec les professionnels et amateurs éclairés », confie M. Carvalho, président de l'association. La démarche en effet n'est pas anodine, et un serpent – ou un lézard, une tortue, un gecko, un iguane… – ne s'achète pas à la légère. Il faut avoir bien réfléchi avant de franchir le pas d'une passion qui entraîne souvent toute la famille. Jusqu'à, dans certains cas extrêmes, devenir envahissante. Derrière son stand, Nicogecko – « c'est mon nom dans le monde du reptile » – l'admet, lui qui vend tout son matériel après avoir consacré des années et des dizaines de mètres carrés aux vivariums et serpents en tous genres. « Ma moitié a fait une allergie et comme nous avons eu un bébé… » A côté, les professionnels insistent sur la notion de conseil car, en effet, « un reptile c'est de la place et un budget. Il y a, en gros, trois types de profils. D'abord les jeunes couples – il faut que les deux soient d'accord – qui emménagent et n'ont que peu de meubles… Ensuite les " anciens ", qui recherchent des animaux d'exception. Et enfin les jeunes de 10-11 ans, qui doivent tester leur passion sur la durée. Souvent ils se lassent vite mais, s'ils sont acharnés, alors ils peuvent devenir vraiment pointus ! » Pour Cyril, de Blois, le cas est encore différent. Son serpent corail adulte sous le bras, il repart avec son premier reptile. Après l'aquariophilie d'eau de mer, il voulait passer à autre chose. Et comme il n'aime pas les araignées… « Et qu'en pense le fiston ? » « Le serpent sera chez papa, comme ça, il n'y aura pas de problème. » Autre alternative proposée sur le salon mérois : les insectes. Pas seulement ceux dont se nourrissent les lézards, non. Il y a aussi les mantes religieuses, les phasmes, les cétoines… voire également les papillons, dont le superbe « atlas » d'Indonésie ou de Malaisie, présenté par Alban, dont les ailes ne sont pas sans rappeler… une tête de cobra. Source
  8. Un mécanicien trouve une veuve noire dans sa marchandise SAGUENAY – Un employé du Groupe Alfred Boivin à Saguenay a fait une découverte étonnante et plutôt inhabituelle, jeudi dernier. Il a capturé une veuve noire qui s'était logée dans l'emballage de pièces d'équipement industriel en provenance de Californie. Elle aurait survécu plusieurs mois au Québec avant d'être découverte par le mécanicien. «On l'a trouvée entre deux mâchoires de casse-pierre sur une palette de bois, a raconté le contremaître des sablières chez Alfred Boivin, Richard Thibeault. On a levé une mâchoire et il y avait comme un nid en dessous. Elle était là, entourée de fils et d'après la facture des pièces, elle serait ici depuis la fin mars.» Elle a toutefois failli finir ses jours sous une semelle de chaussures. «On n'était pas certain que c'était une veuve noire, a précisé M. Thibeault. Mais les informations que l'on a trouvées sur internet nous l'ont confirmé. On n'a pas eu peur, mais ce n'est pas une bibitte qui est très belle et elle avait l'air bien en vie.» Le travailleur aurait réussi à la capturer, sans se blesser. «Il a pris une bouteille d'eau vide et un morceau de carton et elle est entrée d'elle-même dans la bouteille.» Le contremaître a remis le spécimen à l'entomologiste Robert Loiselle de l'Université du Québec à Chicoutimi. C'est la deuxième fois que quelqu'un lui en apporte une. «Ma première (veuve noire) avait été trouvée dans des fruits provenant de la Vallée de l'Okanagan, en Colombie-Britannique, a indiqué M. Loiselle. Mais cette espèce-là est typique de la Californie parce qu'elle a un beau sablier rouge bien dessiné sur un fond noir ébène un peu luisant. C'est la marque des espèces du sud des États-Unis.» Contrairement à la croyance populaire, le venin de la veuve noire n'est pas mortel pour les humains. «Sa réputation est un peu surfaite, selon ce spécialiste. Ce n'est pas une araignée dangereuse au point d'être mortelle pour un adulte. Ce n'est pas une araignée agressive. Je cours plus de danger en retournant chez moi le soir avec ma voiture qu'en gardant une veuve noire dans mon bureau.» Robert Loiselle souhaite conserver l'araignée vivante au moins pour deux semaines, le temps de la montrer à d'autres naturalistes. La direction de l'entreprise Alfred Boivin entend, de son côté, aviser tous ses employés et leur demander d'être vigilants lorsqu'ils auront à déballer de la marchandise provenant de l'extérieur du pays. Source
  9. Australie : un crocodile en liberté dans la soute d'un avion Le reptile était parvenu à s'échapper de sa cage lors d'un vol interne reliant Melbourne à Brisbane. A priori, bagagiste ne semble pas être un métier à risques. Et pourtant. Un employé australien a eu une petite frayeur en ouvrant la porte de la soute d'un avion Qantas, lorsqu'il a découvert un crocodile circulant librement parmi les bagages. Le reptile était parvenu à s'échapper de sa cage, lors d'un vol reliant Melbourne (sud) à Brisbane (est) la semaine dernière. Contrairement au plus grand crocodile du monde capturé, celui-ci était plutôt petit. L'animal a été rapidement attrapé avant d'être acheminé par la compagnie de transport de fret Australian Air Express. Qantas enquête pour savoir si les consignes de sécurité habituelles pour ce type particulier de fret ont été respectées. Ce genre de bébêtes sont assez communes en Australie... mais pas dans les avions.Il y a environ 6 mois, un Australien de 65 ans a bien failli se faire croquer. L'homme effectuait l'entretien d'une cabine sur pilotis lorsque l'eau a commencé à monter, isolant la maisonnette. L'homme a dû composer avec la présence de crocodiles. Heureusement pour lui, il a pu trouver refuge sur une table de billard. En janvier dernier, une famille de Darwin, dans le nord de l'Australie, a eu la stupeur de découvrir au réveil qu'un crocodile rôdait dans son salon. L'animal - 1m70 tout de même - a finalement été maîtrisé et emmené par des gardes forestiers. Source
  10. le sauvetage d'une tortue de 300 kilos échouée sur une plage Une tortue "Luth" pesant 297 kg, et mesurant environ 2,13 mètres de long a été remis en mer après avoir échoué mercredi soir sur une plage au large de "Cap Cod" dans l’Etat du Massachussetts. Une tortue "Luth" dit " Dermochelys coriacea" a été remis en mer ce week-end, après avoir été retrouvée mercredi dernier échouée sur une plage au large de "Cap Cod" dans l’Etat du Massachussetts. Selon les responsables du "new England Aquarium", le reptile en voie de disparition fait partie de la famille des Dermochelyidae. Il pèse plus de 297kg, et mesure environ 2,13 mètres. C’est mercredi soir que les habitués du Pamet Harbor club Yacht & Tennis ont trouvé l’animal, mais ils ne pouvaient le déplacer en raison de l’obscurité et du manque de personnel. Entre-temps, la tortue a reçu des soins notamment de l’oxygène pour stabiliser sa circulation sanguine. C’est finalement jeudi matin que des bénévoles ont transporté l’animal vers un aquarium avec l’aide d’un chariot destiné normalement aux transports des dauphins. Selon Tony LaCasse porte-parole du "new England Aquarium", la tortue est arrivée à l’aquarium dans "un état critique". Une des nageoires était partiellement coupée à cause de l’attaque d’un prédateur ou à un choc avec un bateau. Les tissus de sa carapace étaient également endommagés. Selon le site ABC news, qui a fait un reportage sur ce sauvetage, la blessure subite par le reptile a non seulement amoindri sa capacité à chercher de la nourriture, mais sa blessure aurait pu s’infecter. Après avoir été secouru, l’animal n'a pas pu être gardé en captivé très longtemps car il faut éviter que celui-ci ne perde encore du poids. Pour les spécialistes, le poids de la tortue (297,7 kg), n'est pas assez élevé puisque ses compagnons pèsent généralement plus de 450 kg. C'est pour cette raison qu'après avoir été soignée, la tortue "luth" a pu prendre de nouveau le largr direction le sud pour éviter les affres de l'hiver. Source
  11. Pister une tortue devient possible par… prise de sang ! Le suivi des tortues caouannes par satellites, jugé trop onéreux, pourrait devenir obsolète. Place désormais à la prise de sang ! Un lien existe en effet entre la signature chimique d’un organisme et les environnements aquatiques rencontrés durant ses migrations. Petite surprise, les caouannes pondant en Floride aiment visiter le nord de l’Atlantique. La technologie satellite rend de plus en plus de services aux spécialistes du monde animal. Grâce à la pose de balises adaptées, les déplacements d’un organisme peuvent être aisément suivis en l’air, sur terre ou sous la mer. Mais ces outils ont un prix élevé que les chercheurs de l’University of Central Florida connaissent bien. Certains émetteurs satellite utilisés pour suivre des tortues caouannes, des célébrités en Floride, coûtent plus de 3.500 euros par unité. Une nouvelle méthode permet désormais de s’affranchir de cette contrainte. Une simple prise de sang suffirait en effet pour déterminer les habitudes et les lieux de villégiature de ces tortues en dehors de la saison des pontes. Elle a été présentée dans Plos One par Simona Ceriani. Cette approche basée sur l’identification d’une signature chimique est, d’après les premiers tests, fiable. Elle a apporté une information méconnue jusqu’à présent : les tortues caouannes ne filent pas toutes aux Bahamas ou dans le golfe du Mexique après avoir pondu sur les plages de Floride. Tortues caouannes : une route de migration au nord inconnue Les Caretta caretta passent habituellement près de 99 % de leur temps au large. Tous les 2 à 3 ans, elles reviennent en grand nombre pondre sur la plage de l’Archie Carr National Wildlife Refuge en Floride. Cette étendue de sable, longue de 21 km, abrite la deuxième plus grande population de caouannes au monde. À l’inverse d’autres espèces, le nombre de Caretta caretta revenant chaque année en ce lieu, et donc la quantité de nids, tendrait à diminuer depuis 2000. Pour en comprendre la raison, 14 femelles ont été équipées de balises satellite puis libérées, non sans avoir d’abord donné un peu de leur sang. Des prélèvements biologiques ont également été réalisés sur 57 autres individus. Trois trajectoires de migration ont été observées grâce aux données télémétriques. Après avoir déposé leurs œufs, certaines tortues sont restées à proximité du site de ponte durant de longs mois tandis que d’autres sont descendues dans les Bahamas (61 % au total). La troisième route pointait quant à elle vers le nord, du jamais vu auparavant. Leur zone d’exploration est donc plus grande que ce que l’on pensait. Certaines caouannes aiment ainsi passer l’été et le début de l’automne au large des États de la Virginie et du Delaware, plus au nord dans l’Atlantique. Tous les individus présentent néanmoins un point commun, ils n’ont jamais quitté le plateau continental (profondeur maximale de 200 m). Une signature chimique propre à chaque milieu Les analyses de sang ont fourni les mêmes informations, mais comment ? En mesurant les proportions isotopes du carbone (C) et de l'azote (N). Les organismes présentent ainsi une signature isotopique dépendant de leur position trophique (qui influe sur le δ15N, c'est-à-dire le rapport 15N/14N) et de leur lieu de vie (indiqué par le δ13C, 13C/12C). Le phytoplancton vivant dans les eaux tempérées présente par exemple un δ13C plus élevé et un δ15N plus faible que celui peuplant des mers plus froides. Or, cette différence se retrouve aussi chez des organismes présentant un niveau trophique plus élevé et donc chez Caretta caretta. Grâce à cette méthode simple, efficace et bon marché, les chercheurs espèrent en apprendre davantage, en multipliant rapidement les données, sur le comportement migratoire de ces tortues, l’objectif étant de mettre en place des programmes de conservation adaptés. Caretta caretta est en effet une espèce considérée « en danger » par l’UICN. De nombreux spécimens perdraient chaque année la vie dans des filets de pêche. Source
  12. Italie: plus de 600 scorpions de Mandchourie saisis auprès d'un Chinois ROME — Plus de 600 scorpions de Mandchourie ont été saisis dans les bagages d'un Chinois à son arrivée à Florence, capitale de la Toscane, dans le centre de l'Italie, a indiqué mercredi l'édition locale du quotidien La Repubblica. Les 607 scorpions, dont la moitié était encore vivants, étaient conservés dans des boîtes en plastique contenant de la glace. Les douaniers ont découvert les animaux par hasard, lors d'un contrôle de routine. Ces scorpions d'une longueur de 6 à 7 cm et très répandus en Mandchourie sont considérés en Chine comme un plat succulent mais aussi comme un souvenir en raison de leur carapace dorée. Les scorpions qui ont survécu au voyage ont été transportés dans un centre spécialisé tandis que le Chinois a été déféré à la justice pour détention d'animaux dangereux, même si leur poison n'est pas mortel, ajoute le quotidien. Source
  13. Côte d'Ivoire - Les crocodiles de Yamoussoukro ont encore frappé L’affaire des caïmans de Yamoussoukro n’a pas finie de faire couler de l’encre. Un mois environ après l’accident malheureux qui avait coûté la vie du gardien du lac aux crocodiles de la capitale ivoirienne, les reptiles ont fait deux nouvelles victimes au soir du 24 septembre: deux hommes ont été dévorés par les reptiles, rapporte Abidjan.net. Le premier d’entre eux, considéré comme «déprimé» par Abidjan.net se serait volontairement jeté à l’eau avant d’être happé par un caïman. Quelques heures après, le second, plus jeune, aurait quant à lui escaladé la clôture de sécurité du lac pour tenter de récupérer son téléphone portable tombé sur les berges, et aurait lui aussi été attiré au fond du lac par un caïman. Dans le cas de cette dernière victime, le site L’Infodrome indique qu’il s’agirait peut être d’une rumeur. Mais pour ce même site, ce qui est important est l’impact que ces histoires peuvent avoir sur les populations locales. Ces deux nouveaux tués rappellent le drame récent dont a été victime le gardien des lieux. Dans l’après-midi du 20 août 2012, des touristes venus assister au spectacle du poulet jeté en pâture aux reptiles assistent à un évènement des plus sordide. L’attraction la plus prisée par ces derniers est en effet la grande proximité à laquelle seul le gardien peut se risquer avec les crocodiles. Dicko Toké, la soixantaine bien sonnée, est expérimenté. Cela fait plus de 30 ans qu’il nourrit les innombrables pensionnaires du lac de Yamoussoukro. Il a l’habitude de les côtoyer et de jouer avec eux. «L’incident est arrivé après qu’un touriste a demandé à M. Dicko de descendre auprès des animaux pour des prises de vue», a raconté à l’AFP le gouverneur de la ville, Augustin Thiam. Le vieux gardien qui sait s’y prendre, s’exécute. Mais au moment de remonter un des grands lézards saisit un pan de son boubou. Dicko ne panique pas, cela lui est souvent arrivé en plusieurs années de métier. Alors comme il a l’habitude de le faire dans ces cas-là, il se défait de l’emprise du crocodile à l’aide de sa machette. C’est en accomplissant ce geste que l’infortuné glisse et tombe. Il est aussitôt saisi par «chef de cabinet» le plus gros de la bande qui l’entraîne avec lui dans les eaux. Comme s’ils s’étaient concertés, les autres crocodiles rejoignent leur chef et dévorent le malheureux sous les yeux d’une assistance médusée et impuissante. «Nous allons prendre des mesures de sécurité, tant vis-à-vis des gardiens que des touristes», a affirmé le gouverneur à l’AFP Désormais, il envisage «d`interdire aux gardiens de descendre dans la fosse aux caïmans, même sur incitation des touristes, et de demander aux touristes de ne pas proposer cela aux gardiens.» Source
  14. Madagascar : 2 trafiquants de tortue arrêtés avec 272 jeunes tortues radiées (Xinhua) — Deux trafiquants de tortues ont été arrêtés avec 272 jeunes tortues radiées à Ampanihy, dans le sud du pays, le week-end dernier, a indiqué mardi le Fonds mondial pour la nature (WWF). La responsable de la communication du WWF-Madagascar, Mialisoa Randriamampianina, a fait savoir que ces tortues ont été réacheminées vers Tranovaho, commune urbaine dans le district de Tsihombe (sud). Selon le WWF, le trafic illégal touche chaque semaine un millier de tortues radiées du Plateau Mahafaly, zone reconnue mondialement pour sa biodiversité unique en faune et flore mais aussi pour la dégradation de son environnement et la pauvreté du lieu. "Si nous ne parvenons pas à faire cesser le braconnage et la destruction des habitats de tortues dans le sud, nous risquons de perdre ces espèces à l’état sauvage dans moins de cinquante ans", a précisé le Coordinateur du Programme Sciences de la conservation et Espèces, de WWF, Tiana Ramahaleo. Le WWF et ses partenaires vont établir un réseau d’informations dans le sud pour faire en sorte que les trafics illicites de tortues ne restent pas impunis. Source
  15. Vannes. Le boa échappé va retrouver son terrarium Un boa, échappé du terrarium d'un particulier, a été retrouvé dimanche soir dans le jardin d'un habitant de Pluneret. Deux pompiers de Vannes, formés à ce type d'intervention, l'ont récupéré sur place. Il mesure environ 1,30 m et n'est pas agressif. Son propriétaire s'est fait connaître. Il doit le récupérer ce lundi. Source
  16. Bonne question, nous sommes du Québec!
  17. Zoo de reptiles: des appuis du maire et de Georges Brossard Trois-Rivières a de fortes chances d’accueillir un zoo spécialisé dans les reptiles en 2014-2015. Un projet ambitieux mais réalisable qui reçoit l’appui du coloré Georges Brossard, de l’Insectarium de Montréal, du maire Yves Lévesque et de Tourisme Mauricie. Sujets : Canada , Trois-Rivières , Montréal « Ce serait un zoo qui aurait la forme d’un musée d’histoire naturelle et où nous présenterions une section herpétologie avec une collection de reptiles et d’amphibiens, une section entomologie où il y aurait la participation de George Brossard, le fondateur de l’Insectarium de Montréal. Nous avons une lettre qui confirme sa participation au projet. Il y aurait aussi une partie paléontologie où l’on présenterait l’évolution et des répliques de fossiles de dinosaures », affirme Mathieu Naud, propriétaire de M. Reptile. Si le projet se concrétise, le zoo offrirait plus de 300 spécimens de reptiles. Ce qui en ferait le zoo de reptiles offrant le plus grand nombre de variétés au Canada. « Nous voulons offrir quelque chose d’unique. Nous voulons offrir une possibilité de contact avec les animaux, une possibilité d’observation de l’animal dans son milieu naturel. Nous voulons présenter des éléments de sciences aux visiteurs. Nous avons fait un voyage à travers le Canada afin de visiter plusieurs zoos et d’offrir quelque chose de différent », lance Mathieu Il reste encore plusieurs étapes à franchir. « Je ne peux pas dire que c'est coulé dans le béton. Oui, nous allons tout faire pour réaliser le projet, mais, malheureusement, nous pouvons être confrontés à des obstacles inattendus», soutient Mathieu. « Nous avons reçu des suggestions concernant l’endroit où installer le zoo. Nous voulons offrir un endroit où l’éducation, la protection et la conservation seront les missions principales », explique Mathieu. L’argent « Le plus gros obstacle sera bien sûr le financement. C’est un projet qui frôle les centaines de milliers de dollars. Notre prochaine étape est d’aller voir un ministre pour lui présenter le projet afin d’obtenir son appui et, bien sûr, des fonds » affirme Mathieu. M.Reptile ne ferme pas la porte à ouvrir un zoo peut-être un peu plus petit pour commencer. « J’ai toujours aimé les animaux. Cela fait 20 ans que je rêve d’ouvrir un zoo. Avec les années, j’ai pu acquérir l’expertise et les connaissances pour y accéder. Je crois maintenant que mon rêve est à ma portée », confirme Mathieu. George Brossard « Comment ne pas appuyer un tel projet surtout que l’individu a déjà manifesté son savoir, ses connaissances, sa passion et sa capacité de créer de l’intérêt pour les reptiles. Le plus important c’est qu’il ait déjà sa collection de reptiles qui est essentielle pour démarrer une institution comme il veut le faire », clame Georges Brossard, fondateur de l'Insectarium de Montréal. « Lorsque j’ai fait l’insectarium, les gens se sont moqués de moi, j’ai passé pour un fou. Mathieu doit lui aussi passer pour un fou. Les gens n’y croient pas mais Mathieu est très loin d’être fou. Moi je le soutiens à 100%. Je crois que le maire Lévesque est capable de tout orchestrer. D’abord et avant tout Mathieu a besoin d’un lieu d’exposition », affirme George Brossard. Ancien notaire, M. Brossard a tout laissé tomber pour créer l’Insectarium de Montréal qui reçoit près de 600 000 visiteurs par année. Il a été coconcepteur et animateur de 26 épisodes pour Discovery Channel. « J’ai créé beaucoup de beaux projets à travers le monde puisque j’étais sensibilisé à l’éducation populaire. Il n'y a rien de meilleur que des institutions pour éduquer. Je trouve que Mathieu a un excellent projet entre les mains. C'est original, différent et pas très commun à travers le Québec et même le Canada», indique Georges Brossard. En guise d'appui à Mathieu, M. Brossard est disposé à lui offrir un mini-insectarium connexe à son «reptilium» Georges Brossard a déjà rédigé une lettre d’appui au projet. « Je suis prêt à aider Mathieu dans la création de son insectarium et de son reptilium. J’ai assez de connaissances en matière de musée grâce à tous les projets que j’ai montés. Je ne veux pas diriger Mathieu, je ne veux pas avoir de salaire et je ne veux pas être là d’une façon quotidienne», assure-t-il. «Ce que M. Reptile veut créer, ça a la même vocation et mission que l’Insectarium, le Jardin botanique ou le Biodôme. Trois-Rivières a besoin de se démarquer. Trois-Rivières àaun très gros potentiel et le maire est déjà sensibilisé à ça», conclut M. Brossard. Source
  18. Mangeant des épinards, elle plante sa fourchette dans une grenouille morte Une britannique a protesté contre une chaîne de supermarchés américaine après avoir planté sa fourchette dans une grenouille cachée dans son plat d’épinards "« Nous étions en train de manger depuis cinq minutes lorsque sa fourchette a transpercé quelque chose qui n’était pas censé être là »". Sarah Moss, une britannique de 26 ans, pensait partager un plat d’épinards avec son amie, mais en guise d’épinards, sa fourchette a piqué une grenouille morte. "« Mon amie a été malade à plusieurs reprises »", se plaint-elle ainsi. Un écrivain, Olly Goldenberg, avait également trouvé une grenouille morte dans son sachet d’épinards de la même marque. Sarah a reçu un bon d’achat de 10 euros de la chaîne Tesco en dédommagement. Source
  19. Le venin, un espoir pour les traitements thérapeutiques Selon une étude, les serpents sont capables de recycler en des molécules vertueuses le venin dont la nocivité présente des caractéristiques similaires à celles de nombreuses maladies, dont le cancer et le diabète. L'étude menée par une équipe de scientifiques britanniques et australiens a été publiée dans la revue spécialisée Nature Communications. Les chercheurs savaient que le venin est produit à partir de molécules inoffensives mais c'est la première fois qu'ils montrent que la sécrétion toxique peut perdre ses propriétés et redevenir saine dans le métabolisme de son propriétaire. Or le venin, explique Gavin Huttley de l'Australian National University, s'attaque souvent aux mêmes mécanismes de défense de l'organisme que de nombreuses maladies humaines. C'est le cas par exemple de certains venins qui font mourir des cellules indispensables au fonctionnement des vaisseaux sanguins. Comprendre la métamorphose du venin aiderait probablement les chercheurs à mettre au point de nouveaux traitements pharmacologiques. «Les molécules du venin, ces trucs qui nous tuent, en fait sont juste des dérivés de protéines normales», explique Gavin Huttley. «En étudiant les processus moléculaires, vous avez une idée de ce qu'il faut pour produire une protéine visant ces fonctions physiologiques spécifiques». Le venin montre «qu'une molécule toxique peut se transformer en un bénéfice pour l'organisme, justifiant que l'on s'intéresse à son potentiel pharmacologique», a-t-il ajouté. (afp/Newsnet) Source
  20. Des serpents découverts dans une camionnette Argovie — Des gardes-frontières helvétiques ont fait une découverte insolite à Stein (AG) parmi les marchandises que transportait un homme déménageant d'Allemagne en Suisse. Plusieurs boîtes en sagex chargées dans une camionnette à Stein contenaient des pythons, des boas constricteurs et des geckos non déclarés. Au total, deux pythons molures, un python royal, deux boas constricteurs, trois geckos léopards et un gecko tokay avaient pris place à bord du véhicule de déménagement. Leur détenteur allemand, contrôlé samedi dernier à la douane de Stein/Bad Säckingen , n'a pas pu présenter les documents nécessaires concernant les reptiles. Le propriétaire a dû payer une amende de 1200 francs, indique mercredi le Corps de gardes-frontière de la région bâloise. Il devra en outre présenter les documents manquants dans un délai déterminé auprès du poste de contrôle des espèces protégées. (ats/Newsnet) Source
  21. Sept tortues terrestres ont pris l'avion pour Dakar Les centrochelys sulcata ont quitté Nice en fin de semaine pour un vol à destination de leur pays, le Sénégal. Un retour aux sources mis en place par l’équipe du Village des tortues de Gonfaron Un voyage de quatre mille kilomètres. Au rythme d'une tortue, cela aurait pu prendre du temps. Heureusement, les sept centrochelys sulcata, ou tortues sillonnées, ont emprunté les voies aériennes pour retrouver leur terre d'origine, le Sénégal. Et sont arrivées aujourd'hui à Dakar par un vol de fret de la Lufthansa. Ce sont Bernard Devaux, le directeur du village des tortues de Gonfaron, et Nicolas Jardé, le responsable animalier, qui les avaient accompagnées, vendredi à l'aéroport de Nice. « Ces bêtes-là n'ont rien à faire en Europe », s'insurge le fondateur du parc, qui les reconduit à la frontière. Pour leur bien : « C'est une espèce qui a beaucoup souffert du commerce (légal pour cette race, ndlr) et du ramassage. Les gens aiment bien les tortues, mais ils les mettent en captivité. Lorsqu'ils ne peuvent plus s'en occuper, ils les amènent chez nous, car nous sommes le seul centre agréé du sud de la France. » Deux ans de procédure Au parc de Gonfaron, les tortues sont soignées, réacclimatées à ce qui s'approche le plus de la vie sauvage. Dans le but de les réintroduire dans leurs pays d'origine. Et, grâce au Village des tortues, créé par l'association à Noflaye, au Sénégal, plus de trente-cinq sulcata ont déjà été relâchées en une dizaine d'années. « C'est plus facile pour les trafiquants de les faire rentrer que pour nous de les ramener chez elles ! », assure Nicolas Jardé. Il a, en effet, fallu plus de deux ans à Bernard Devaux et à ses équipes pour obtenir les autorisations sanitaires nécessaires au rapatriement de ces reptiles. Et le directeur raconte : « La première fois, le douanier africain a même indiqué "export" sur les papiers. Il était surpris lorsque je lui ai expliqué qu'il s'agissait, au contraire, d'import. » Réintroduction parfois impossible Des « sillonnées » du Sénégal, il en reste donc encore une quarantaine au village de Gonfaron. Sans compter les plus de mille bêtes représentant quarante espèces, résidentes temporaires du village. « Notre objectif est de les réintroduire dans leur région d'origine,explique Nicolas Jardé. Soit par nos parcs au Sénégal et à Madagascar ; soit en partenariat avec d'autres structures. » Le message du responsable animalier est clair : « Ce n'est parce qu'elles sont en vente qu'il faut en acheter. » Autrement dit ces animaux sauvages n'ont rien à faire en captivité. À tel point que certains ne pourront jamais être réintroduits, car éloignés depuis trop longtemps de la nature. Pour les sept voyageuses, l'avenir semble meilleur. Elles passeront, certes, un an avec leurs congénères de Noflaye, en quarantaine puis en réacclimatation. Mais, d'ici à un an, elles devraient pouvoir rejoindre leur habitat privilégié. Source
  22. Ghardaia: Plus de 1 450 victimes de piq�res de scorpion depuis le d�but de l'ann�e Depuis le début de cette année, plus de 1 450 personnes ont été victimes de piqûres de scorpion, dans la wilaya de Ghardaïa, dont deux sont décédées des suites d'envenimation scorpionique, a indiqué la direction de la santé. Selon les statistiques de la direction de la santé de la wilaya, la commune de Guerrara est la localité ayant enregistré le plus grand nombre de piqûres de scorpion avec 419 cas, suivie des communes de Daïa Ben Dahoua (208 cas), Ghardaïa (206), Berriane (172), El-Menea (128) et Métlili (115). Le plus grand nombre de piqures de ce réptile de la famille des arachnides, soit 866 cas, a touché des personnes âgées entre 15 et 49 ans, contre 367 cas ayant touché des enfants entre 1 et 14 ans, selon les mêmes statistiques qui précisent que les deux cas de décès sont des enfants en bas âge. "Les scorpions existant dans la wilaya de Ghardaïa sont de couleur noire, jaune et ocre, et sont souvent nombreux en période estivale et présents dans les sites rocheux, les maisons construites en pierre et dans les lieux désertiques", a affirmé un habitant de Ghardaïa en soulignant que les enfants restent les plus vulnérables à ces piqûres. Selon un responsable de la santé de la wilaya, l'envenimation scorpionique, avec plus de 1 450 cas (dont 610 femmes), est devenue "un véritable problème de santé publique" dans les wilayas du sud et nécessite "une mobilisation de l'ensemble des secteurs" afin de réduire les cas d'envenimation, dont la prise en charge des soins par personne hospitalisée s'élève à plus de 10 000 DA. "L'insalubrité publique, l'insuffisance de l'éclairage publique et le manque d'éducation sanitaire, sont les principaux facteurs favorisant la prolifération de ces réptiles venimeux dans les zones urbanisées et d'habitation", a indiqué un médecin des services de la santé. Plusieurs émissions radiophoniques d'information et de sensibilisation sur l'hygiène environnementale et sur les mesures préventive contre les piqûres venimeuses des scorpions, ont été lancées durant la période estivale à travers les ondes de la radio locale par les services de la Protection civile. Par ailleurs, des opérations de collecte et de ramassage de ces insectes au profit de l'Institut Pasteur d'Algérie ont été initiées à travers l'ensemble du territoire de la wilaya, dans le but de réduire la prolifération de ces scorpions et permettre à l'IPA de fabriquer des sérums anti-venin de scorpions. Plus de 400 scorpions ont été ramassés au entre juin et juillet derniers par des jeunes moyennant la sommes de 40 DA la pièce, signale-t-on. Larbi M. Source
  23. Un squelette de mammouth sibérien sous le marteau, le 2 octobre à Paris Un squelette entier de mammouth de Sibérie, mais aussi un oeuf d'Aepyorni maximus, plus gros oiseau du monde aujourd'hui disparu, des fossiles de tortue, des crânes d'alligator et de caïman, seront dispersés le 2 octobre à Paris lors d'une vente organisée par Sotheby's. Le squelette complet d'un Mammuthus primegenius, estimé entre 185.000 et 250.000 euros devrait être la vedette de la vente, tout comme une paire de défenses d'un autre mammouth, vraisemblablement mort à 50 ans (estimation 30.000 à 50.000 euros), selon le catalogue de la vente disponible en ligne. Parmi les curiosité de cette vente intitulée "Histoire Naturelle", on trouve des ammonites vieilles de 80 millions d'années et le crâne d'un caïman qui vivait à l'ère éocène, voici 45 millions d'années (18.000 à 28.000 euros). Le crâne de son plus jeune cousin de Floride, (Alligator mississipiensis) un alligator de 1,8 million d'annés est quant à lui estimé de 30.000 à 40.000 euros. Le squelette d'un rhinocéros laineux à narines cloisonnées, vieux de 10.000 ans, sera également proposé (70.000 à 100.000 euros). En 2010, un squelette complet d'un de ses ancêtres, rhinocéros laineux (Rhinoceros tichorinus), mais du pléistocène (100.000 ans) venant de Sibérie avait été acquis 96.750 euros. Sotheby's doit aussi adjuger lors de cette vente plusieurs panneaux de bois minéralisés, notamment une somptueuse relique d'arbre géant d'Arizona remontant à 220 millions d'années (35.000 à 50.000 euros). Source
  24. Il se bat avec un alligator pour sauver son chien Un sexagénaire américain a risqué sa vie pour sauver celle de son petit chien qui était sur le point de se faire dévorer par un alligator. Steve Gustafson, 66 ans, se trouvait dans le jardin de sa propriété située à The Villages en Floride, lorsqu'il a entendu crier Bounce, son terrier de neuf ans. Le sexagénaire s'est retourné et a vu qu'un alligator venait d'attraper son chien. Le reptile emmenait le chien vers le point d'eau. "J'ai réalisé que mon meilleur ami allait mourir. Sans réfléchir, j'ai sauté dans le lac", explique-t-il. "J'ai atterri sur la gueule de l'alligator". D'après Steve Gustafson, une longue bataille avec le reptile de deux mètres de long a suivi. "Je lui ai donné un gros coup, il a lâché Bounce et il m'a mordu". Steve a cependant réussi à fuir hors de l'eau et l'alligator a battu en retraite. Steve Gustafson et son chien ont été examinés. Ils ne souffrent que de blessures mineures. La Florida Fish and Wildlife Conservation Commission a tenu à indiquer aux citoyens qu'il ne fallait surtout pas agir de la même façon que monsieur Gustafso. "Il ne faut pas s'en prendre à un alligator même s'il s'attaque à votre animal bien aimé", expliquent les responsables de l'agence. "L'issue peut être fatale". Source
  25. Reportage : élevage d’alligators en Géorgie Les élevages de volailles, rien de plus banal. Mais des fermes où l’on élève à la fois des poulets et des crocodiles, c’est moins fréquent. A Camilla, une localité située au sud-ouest d’Atlanta, la capitale de l’Etat de Géorgie aux Etats-Unis, un éleveur de poulets s’est branché sur les alligators. « Alligator Alley » Aux environs de Camilla, au fin fond d’une rue surnommée « Alligator Alley », la voie des alligators, une dizaine de bâtiments blancs sont parsemés dans une clairière. Un homme s’avance. Il s’agit de Mark Glass, éleveur de volailles et de crocodiles, sont l’exploitation compte une vingtaine de poulaillers et 100 000 alligators. Des prédateurs superbes, originaires d’ailleurs des marécages et rivières du sud des Etats-Unis. Les reptiles peuvent atteindre jusqu’à 4.5 mètres et peser 400 kilos. Récolte des œufs Chaque année, Mark Glass doit récolter dans la nature des œufs d’alligators, qui ne se reproduisent pas en captivité M. Glass reconnait volontiers qu’à ses débuts, il n’avait aucune idée qu’il exercerait un jour un tel métier. En fait, il a commencé sa carrière comme paisible éleveur de poulets et s’il a un jour songé aux alligators, c’était tout simplement pour se débarrasser des restes de volailles à moindre coût. De la volaille à l’alligator Normalement, fait-il valoir, 5 pour cent des volailles meurent avant d’être achetées. La majorité des éleveurs brûlent les carcasses ou les enterrent. C’est d’ailleurs ce que Glass faisait au début mais voilà, le propane, ce n’est pas donné. « Nous avons commencé à expérimenter avec les alligators, à donner les volailles mortes à la ferme où l’on élevait des alligators. A l’époque, aucun éleveur de poulets ne s’était lancé dans l’élevage d’alligators » explique M. Glass. Carcasse de poulet En fin de compte, il a acheté 750 bébés alligators et les a relâché dans une mare. Mais si au début, les reptiles se sont contentés de carcasses de poulet, très vite, ils ont eu d’autres besoins. Glass s’est adapté, en se lançant dans l’élevage d’alligators, pour vendre à la fois leur peau et leur viande. Comme les alligators ne se reproduisent pas en captivité, chaque été, Glass disparait dans la nature pour ramasser des œufs d’alligators et les ramener à sa ferme. Ce qui est légal, vu que les alligators ne sont plus une espèce menacée aux Etats-Unis. Certains diraient même qu’il y en a trop. Calme surprenant Même si la ferme recense 100 000 alligators, il y règne un calme surprenant. Car ce n’est pas bon de laisser les reptiles se disputer, au risque d’abimer leurs peaux. Les grands de la maroquinerie ne veulent pas de peaux irrégulières ou couvertes de cicatrices et d’égratignures. Donc, les alligators de Glass sont choyés, installés dans des mares protégées contre les éléments, dans de l’eau chauffée à 30 degrés pour qu’ils n’hivernent pas. « On les laisse grandir jusqu’à 1 ou 2 mètres de long, selon les exigences de l’acheteur. Les petites peaux servent à fabriquer des bracelets de montres de luxe. Les plus grandes, des sacs pour femmes » explique M. Glass. La Pointe de l’alligator Il faut un an pour que l’alligator soit suffisamment grand pour que sa peau serve à fabriquer des bracelets. Trois ans pour les sacs. Le temps venu, les peaux sont enlevées puis séchées et expédiées vers les tanneries européennes et asiatiques, où elles deviendront des produits de luxe. M. Glass est le premier à reconnaitre qu’il n’aurait jamais imaginé finir ainsi. Mais il ajoute qu’il aurait dû se douter de son sort le jour où il a demandé son épouse en mariage. Il avait choisi un site inhabituel pour présenter sa demande : un site de villégiature en Floride surnommé : la Pointe de l’alligator. Filed in: Economie, Sur le terrain Source
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