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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Personnellement, je ne recommande pas la cohabitation pour une question de bactéries. Chaque animal a des bactéries qui lui sont naturel et entrecroisé des animaux peut causé des conflits de bactéries occasionnant des maladies. Pour ce qui est sur Monsoon, je te le recommande fortement mais en trouver un usagé, je ne peux pas t'aider.
  2. Quand hommes et serpents menacent mutuellement leur survie Une étude réalisée sur une tribu des Philippines particulièrement sujette aux attaques de pythons montre que les hommes et les reptiles ne sont pas uniquement des prédateurs mutuels, mais également concurrents sur un marché bien particulier. Un affrontement qui peut s’inscrire dans une théorie de l’évolution des deux espèces. Les serpents venimeux n’ont jamais eus les faveurs des hommes. Cobras, vipères et autre anacondas, qui peuvent parfois mesurer sept mètres de long, peuvent étouffer ou mordre de façon mortelle leur victime. Et ils n’en ont pas forcément peur. Même si, armés de fusils ou machettes, et parfois capables de les attraper à la main par la gorge, les hommes ont appris à se défendre contre ce prédateur omnivore imprévisible. Les uns sont donc un danger pour la vie des autres, mais cette relation n’est pas uniquement celle d’une menace mutuelle directe : une étude sur les Negritos Agta, une tribu qui vit dans aux Phillippines, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences et relayée par le revue américaine Science, révèle que les pythons réticulés (une espèce pouvant mesurer jusqu’à sept mètre et peser jusqu’à 140 kilos) qui y vivent sont leurs concurrents indirects pour survivre. Ces pythons sont légion notamment aux Philippines, dans la région où vivent les Négritos Agta. De taille relativement petite, les Négritos sont des hommes de peau noire, divisés en plusieurs tribus dans le sud-est asiatiques. Menacés par l'acculturation, les maladies et la prise de leur territoire historique philippin par d’autres populations, ces chasseurs-cueilleurs doivent en réalité également faire face à un autre danger pour préserver leur tribu. En 1976, l’anthropologue Thomas Headland a interrogé 120 menbres de cette population, alors qu’ils vivaient encore relativement en vase-clos. Selon ces interviews une attaque mortelle de python survenait touts les deux ou trois ans. 26% des hommes interrogés disaient avoir déjà été attaqués par un serpent, et presque tous pouvaient montrer des traces de morsures. Presque tous assuraient par ailleurs avoir déjà tué au moins un petit serpent. Et ils avaient de bonnes raisons de le faire, concluent l’herpétologiste (spécialiste des reptiles) Harvey Greene et l’anthropologue Lynne Isbell qui se sont repenchés sur les données recueillies par Headland et en tirent une conclusion supplémentaire. "Quand les Négritos Agta ouvraient les estomacs des pythons", ils trouvaient régulièrement dans les entrailles du reptile des espèces que la tribu "appréciait particulièrement : des biches sauvages, des cochons sauvages ou des singes", disent les scientifiques. "Donc les Agta savaient que les serpents étaient leurs concurrents pour trouver d’autre type de nourriture", explique Harry Greene. Au-delà du rôle de prédateur et de chasseur qu’ils ont les uns envers les autres, hommes et pythons sont donc également en compétition pour leur propre survie. Et ont donc d’autant plus intérêt à s’affronter, comme le ferait deux entreprises sur un même marché. Pour Lynn Isbell, cette relation est une “course évolutionniste aux armes”. Elle estime ainsi que les hommes se sont mis une pression pour détecter les camouflages des pythons, laquelle a accru leurs capacités visuelles. Et inversement, l’intelligence croissante des hommes a incité les serpents à développer de nouvelles techniques de camouflage et de défense. Harry Greene ambitionne de voir comment ces données peuvent être reflétées dans la biologie des serpents. Si les techniques pour chasser les serpents se sont affinées avec l'histoire, tout comme celles pour soigner leurs morsures, ces données rappellent, pour les chercheurs, la relation productive qu’ont eue, historiquement, les hommes et ces reptiles. Source
  3. Un Salon des animaux à Saguenay Nicolas Simard est un passionné de reptiles. Il compte 16 serpents qui vivent serrés dans son petit appartement et partagent la garde-robe de sa chambre à coucher. Quant à Johnny Doré, il est un grand collectionneur d'insectes. Il en possède des milliers provenant de 55 pays différents. Évidemment, ses bibittes sont moins d'ouvrage que celles de Nicolas car elles sont pour la plupart naturalisées. «Je donne déjà des ateliers dans les écoles pour faire connaître ces mal-aimés que sont les serpents et je voulais monter un salon éducatif», explique Nicolas. C'est en jasant de son idée de créer un évènement pour les passionnés d'animaux exotiques que Nicolas eut l'appui de Johnny. «Ce nouveau salon exclut toute forme de contribution financière de la part des exposants et nous primerons les animaux exotiques, mais les espèces de chats et de chiens peu communes seront aussi pertinentes», poursuit Johnny. Cette activité offrira aux visiteurs une occasion de se familiariser avec des animaux que nous avons rarement la chance d'observer de près comme les insectes tropicaux géants, serpents, lézards, oiseaux de proie, perroquets, cochons miniatures, etc. Johnny et Nicolas partageront leurs collections respectives avec le courageux public qui pourra même manipuler certaines espèces. Avis aux éleveurs, possesseurs ou collectionneurs d'animaux exotiques, il reste encore de la place pour exposer au Salon des animaux exotiques qui aura lieu au nouvel aréna de l'UQAC les 28 et 29 avril 2012. Pour plus d'informations, contactez Nicolas via Facebook «Production Serpentin» ou Johnny au 418-545-3005. Source
  4. Découverte des plus petites grenouilles du monde Décrites dans ZooKeys, les plus petites grenouilles du monde, découvertes en Nouvelle-Guinée par un naturaliste d’Honolulu, mesurent moins d’un centimètre de longueur ! Travaillant sur le terrain, le chercheur Fred Kraus, du Bishop Museum d’Honolulu, a découvert, dans le sud-est de la Nouvelle-Guinée, non pas la plus petite grenouille, mais les plus petites grenouilles connues à ce jour dans le monde. Ces deux nouvelles espèces, chez lesquelles l’adulte ne dépasse pas 8 à 9 millimètres de longueur, ont été baptisées respectivement Paedophryne dekot et Paedophryne verrucosa. En 2002, dans la même région, ce chercheur avait déjà découvert deux autres nouvelles espèces du genre Paedophryne, remarquables par leur taille de 10 à 11 millimètres. Les amphibiens appartenant à ce genre ont vu se réduire la taille de leurs doigts, corollaire d'une réduction du poids corporel, afin de pouvoir grimper dans les litières de feuilles et de mousses qui constituent leur habitat. Ce type d’habitat est d’ailleurs commun chez les grenouilles miniatures, ce qui pourrait refléter l’exploitation de nouvelles sources d'alimentation. Source
  5. Ok je vais continuer de gosser dans le panneau d'administration pour voir où est le problème alors.
  6. Si tu cliques juste sur le lien ça dit quoi? http://i49.servimg.com/u/f49/12/59/61/16/photo267.jpg
  7. Suite à la demande de ce refuge, je vous publie l'exposition. Je risque d'être présent comme un peu partout en fait mais bon, vous êtes habitué.
  8. Petit update photo des petits doigts rosés
  9. Un petit update photo de ces petits lézards très rapides donc pas facile de prendre en photo.
  10. Petite nouveauté de la semaine passée que j'ai eu pour des peanuts même si ça ne vaut pas grand chose au départ. Chaque fois que je veux acheter cette espèce, j'ai toujours l'impression que je me fais avoir pour un empereur mais bon. C'est encore un jeune spécimen. La coloration des pinces apparaîtra peut-être plus tard où le fait que je sois daltonien fait que je ne la vois pas du tout. Voici la petite bête!
  11. Oui, c'était sa première mue. Je le garde sur le plantation soil de Exo-Terra. J'humidifie une fois par semaine d'un seul côté. Il faut croire que c'est correct puisque la mue s'est bien passé.
  12. La semaine dernière, je suis allé avec Zéphyr et Nichgecko dans un animalerie de Trois-Rivières. L'animalerie appartient à quelqu'un que je connais et il m'avait dit de passer quand il était là pour que je puisse bénéficier de rabais spéciaux que seul lui connait. Le détour en valait la peine honnêtement. Je suis parti avec ce magnifique petit serpent. Vous regarderez sa tête. Habituellemenent, les sinaloans ont la tête noire. On m'a dit que c'était une phase nommé clown face. Je n'ai pas réussis à faire confirmer les dires. Personnellement, j'ai cru à un intergrade entre deux sous-espèces mais peut-être que quelqu'un pourra me le confirmer. Je vous montre quelques photos dont les premières démontrent la curiosité de la bête.
  13. Voici un petit update de ce petit scorpion suite à sa belle mue d'hier soir. Les couleurs sont tellement plus jolies maintenant que la mue est faites.
  14. Je m'occupe depuis quelques mois d'une Poecilotheria regalis. Elle appartient à Fatos, c'était sensé être temporaire mais s'il vient la chercher, je serai forcé de m'en acheter une puisque j'adore l'observer. Je croyais avoir déjà montré quelques photos d'elle mais je ne les trouve pas alors en voici des nouvelles prises hier soir. Je sais, je sais, ceux qui sont venu chez moi se font toujours dire, tu n'ouvres pas ça et moi je m'y mets mes deux mains avec un appareil-photo. Ne te presse pas Fatos, je m'amuse avec elle!
  15. Peut-être que l'hébergeur de photos n'est pas compatible avec. J'utilise personnellement google chrome et je n'ai pas de problème. Je vais tenter quand même de trouver une solution pour régler ça.
  16. Reptiles d'Indonésie: manifestation devant Gucci contre l'industrie du luxe PARIS, 16 déc 2011 (AFP) - "Non aux reptiles dépecés vivants en Indonésie !" : les défenseurs des animaux vont manifester dimanche à Paris devant l'enseigne Gucci pour dénoncer l'industrie du luxe et demander le retrait de la vente d'articles en peaux de reptiles venant d'Indonésie. "Pour la confection d'articles de maroquinerie de luxe, pythons réticulés et varans malais subissent un véritable supplice en Indonésie", explique vendredi l'association Sauvons la Forêt dans un communiqué. Selon elle, les animaux sont capturés brutalement dans leur milieu naturel, la forêt tropicale, transportés plusieurs jours entassés dans des sacs en plastiques fermés avant d'en être "libérés" dans des entrepôts-abattoirs pour y être assommés à coup de marteaux, gonflés d'eau par un tuyau d'arrosage puis dépecés, encore vivants. Dès 14 heures, les militants se rassembleront devant l'enseigne italienne, au 21 rue Royale à Paris, à quelques dizaines de mètres des boutiques Chanel, Hermès et Cartier de la rue du faubourg Saint-Honoré. "Nous avons décidé d'investir physiquement l'espace public pour montrer notre indignation à ces marques sans scrupules, et surtout pour informer les passants de ne pas faire leurs courses de Noël dans ces boutiques-là !", revendique l'association, dont la maison mère se trouve en Allemagne sous le même nom. Sauvons la Forêt a par ailleurs lancé pour la seconde année consécutive une pétition en français et en allemand, ayant à ce jour réuni plus de 16.500 signatures pour exhorter les groupes de mode à retirer les produits (maroquinerie et accessoires principalement) en peaux de reptiles de la vente. Tous droits de reproduction et de représentation réservés. 2011 Agence France-Presse Source
  17. Chasse au crapaud accoucheur dans le Ve arrondissement L'amphibien est menacé par l'arrivée des étudiants de l'université Paris III sur l'Ilot Poliveau, où il a l'habitude de cacher ses oeufs. ENVIRONNEMENT - Pour les écologistes parisiens, on ne badine pas avec les crapauds, encore moins quand il s'agit de crapauds accoucheurs (qui porte ce nom parce ce que le mâle accouche la femelle en lui pressant les flancs) inscrits sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature des espèces menacées dans le monde. L'amphibien appelé aussi Alytes obstetricans ou grenouilles clochette qui, selon le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), "coassent dans les mares du Jardin de l'École de botanique, transportent ses oeufs dans les fourrés de l'îlot Poliveau, ou hibernent sous les pierres du jardin écologique du Jardin des Plantes" dans le Ve arrondissement de Paris pourraient être chassés de ses terres. Pourquoi ? Parce que si la décision est validée l'an prochain, les étudiants de l'université Paris III Sorbonne Nouvelle pourraient déménager sur le-dit îlot le temps du désamiantage de leur université ou de manière pérenne... Espace champêtre unique Mardi 13 décembre, les élus verts au Conseil de Paris ont dénoncé le démantèlement du Muséum national d'histoire naturelle avec le projet de réaménagement de cet îlot. Outre les amphibiens, l'îlot Poliveau accueille également 500 chercheurs du musée, l'Orangeraie (restaurant du personnel) et le bâtiment de la Graineterie nationale et l'espace de production horticole pour l'entretien du jardin des Plantes, "rare espace champêtre de la capitale". "Le rapport Larrouturou remis à la ministre de l'Enseignement supérieur en février 2010 préconise le déménagement de Censier sur cette parcelle, mais il ne prend pas du tout en compte la faune et la flore", dénonce Jacques Boutault, maire du IIe (EELV) et conseiller de Paris. Lors de la séance du conseil mardi, les Verts ont déposé un voeu pour demander à la Ville de Paris d'interpeller les ministres de tutelle du musée au sujet de ce projet inadapté. Ils souhaitent également de la Ville qu'elle revendique auprès du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Rechercher d'initier l'élaboration d'un projet alternatif au projet Paris III, qui soit moins couteux et qui respecte les missions de développement du Muséum national d'histoire naturelle. "Il existe d'autres possibilités d'accueil de l'université qui a priori ont été écartées sans qu'on ne sache pourquoi, poursuit Jacques Boutault. Il y avait notamment un site à Bastille évoqué dans le rapport Larrouturou, mais aussi le site de Jussieu qui dispose d'espaces vacants suite au départ de l'Université Paris VII vers le quartier de Tolbiac". Aucune décision avant l'automne 2012 Mardi, à la surprise des élus Europe écologie-Les Verts, le groupe socialiste au Conseil de Paris s'est dit favorable au projet gouvernemental de déménager le site de Censier sur l’îlot Poliveau, près du Jardin des Plantes. "Je ne comprends pas comment Jean-Louis Missika peut soutenir ce projet a déploré Jacques Boutault qui a eu une prise de bec en séance mardi avec l'adjoint au maire de Paris chargé de l’Innovation, de la Recherche et des Universités C'est un sacrifice pour le muséum, sa faune, sa flore et son environnement". L'adjoint en question n'a jamais répondu à notre appel. En revanche, contacté mercredi matin par téléphone, Jean Tiberi, maire UMP du Ve a fait part de son inquiétude pour l'avenir de son îlot mais aussi pour celui de ses crapauds accoucheurs. L'ancien maire de Paris a assuré que rien ne serait décidé avant septembre 2012. "C'est un sujet très important. J'ai moi-même organisé une réunion de concertation à la mairie du Ve qui a réunit toutes les parties : Ville de Paris, vice-président du muséum, vice-présidente de Paris IIIe, association de défense de l'îlot, rectorat et représentants de l'établissement public d'aménagement des universités, rappelle l'élu. D'ici septembre 2012, le rectorat s'est engagé à concerter régulièrement toutes les parties. A l'automne prochain, une grande réunion sera organisée pour décider de ce qui est fait et pour l'îlot, et pour les étudiants. Sans oublier bien sûr les crapauds. Car aujourd'hui, rien n'est prévu pour eux, c'est vrai..." Jacques Boutault voit pourtant l'avenir des amphibiens tout tracé si Censier arrive sur l'ilot : "Aujourd'hui, les grenouilles clochette sont en liberté, elles nichent dans l'îlot, la Bièvre passe en dessous. L'îlot est un endroit un peu oublié, avec une biodiversité extraordinaire qui s'est développée. Et tout ce que le ministère de l'Enseignement propose c'est passer un coup de bulldozer sur cette faune et cette flore et couler du bitume dessus ! C'est scandaleux". Source
  18. Voici ma chronique du 18 novembre 2011
  19. En ville, il y a plus que des lézards L'inventaire faunistique et floristique de la ville de Bergues sera réalisé l'an prochain. En avant-première, les Berguois ont découvert, parfois avec surprise, quelque pépites de la biodiversité locale. Les Berguois sont sans nul doute curieux de nature. Près de quatre-vingt personnes ont assisté à une soirée de découverte de la biodiversité communale. Si la moitié d'entre elles étaient des "environnementalistes" convaincues, les autres sont allées de surprise en surprise. Une seule photo pour l'espèce la plus patrimoniale, la plus rare, de Bergues : un escargot d'un centimètre de long. Ce "Balea perversa" n'est connu que dans le Montreuillois en région Nord/Pas-de-Calais. Et cinq à six individus ont élu domicile à Bergues. Des espèces emblématiques « Aurez-vous retenu ce nom dans une heure ? », s'interrogeait Bart Bollengier, bénévole du Groupement ornithologique et naturaliste (GON), animateur de cette conférence. Les espèces ont défilé sur l'écran avec un commentaire précis, mais accessible à tous, sur leurs divers modes de vie et habitats. « L'écosystème berguois est caractérisé par des murailles et de vieux boisements humides. Ces chênes centenaires ont échappé aux eaux marines aux XVII e et XVIIIe. Cet écosystème assez unique explique qu'on y trouve des espèces associées. Connues ailleurs en France, elles se révèlent rares pour la Flandre. » Incontournable, le lézard des murailles est désormais bien connu des Berguois. Evidemment, cette espèce a ses habitudes dans le Sud. A Bergues, elle a choisi un mur ensoleillé, exposé plein sud. L'animal aurait utilisé la voie ferrée comme chemin pour accéder jusqu'au nord de la France. Une conséquence du réchauffement climatique ? « C'est plus compliqué que cela », rétorque le naturaliste, à partir de l'exemple de l'aigrette garzette, qui cohabite avec le héron cendré. Les spécialistes exposent tout l'intérêt de recenser toutes ces espèces pour protéger leur milieu d'habitat naturel. Des nichoirs seront installés prochainement pour le lérot, une espèce en déclin. « Il suffirait que quelque espèces colonisent depuis Bergues, notamment via le Bois des Forts, voire jusqu'aux dunes. » A côté de « ces espèces emblématiques, rares, souvent en déclin ou localisées, il existe une biodiversité banale », expose Bart Bollengier. Banales, mais à ne pas négliger. « Rares ou communes, extraverties ou camouflées, les espèces sauvages ont toutes une histoire à nous raconter. » Les abeilles sauvages, les coccinelles ou le grand coquelicot n'ont donc pas été oubliés lors de cette soirée. « On va bientôt disposer d'une feuille de route, établie par des spécialistes, commente José Szymaniak, adjoint. A partir de tout ce qui existe, nous disposerons de préconisations. » Pourquoi s'en priver, car la réalisation de cet Atlas de la biodiversité communale (ABC) se révèle gratuit pour la ville, grâce à une opération cofinancée par le Conseil régional, l'Union européenne, l'Etat. La sensibilisation gagne. Les plus jeunes Berguois participent dans leurs écoles respectives à des présentations ou à des animations sur le terrain. Même les élus ont chaussé les bottes. L'an dernier, ils sont partis, la nuit tombée, découvrir la faune aquatique et les oiseaux, au pied des remparts. Chacun est invité à lever les yeux. Ludovic BOUTIN Source
  20. Scarlett Johansson balance sur Matt Damon Selon la belle, l'acteur "pleure comme un bébé" à la simple vue d'un reptile ! Ils sont partenaires dans le film We bought a zoo, un film qui suit l’histoire d’une famille qui rachète un vieux zoo abandonné pour lui redonner vie. Et pour Scarlett Johansson, Matt s'est révélé être une vraie fillette ! Certainement pas le bad boy qu'elle aimerait avoir à ses côtés en tout cas... "J’ai regardé Matt Damon pleurer comme un bébé quand les serpents étaient lâchés sur le plateau. Il était plutôt terrifié. Il transpirait beaucoup, et peut être que c’est la transpiration qui faisait comme des larmes aux coins de ses yeux. J’ai dit: " Matt, cet enfant arrivent presque à jongler avec les serpents. Essaye d’en tenir un avec eux." Gentiment moqueuse... Matt Damon accuse le coup mais n’hésite pas à accuser Scarlett, qui est plus habituée à la vie sauvage, de l’avoir tourmenté pendant le tournage. "Je suis effrayé par les serpents. Je me suis fait harceler pour interagir avec eux par Scarlett et les enfants." Un grand moment de solitude pour l'acteur qui doit certainement se sentir moins abandonné quant on sait que de nombreuses personnes sont atteintes par cette peur exagérée des reptiles et souffrent d'herpétophobie ou ophidiophobie. Source
  21. Araignées. Dans la toile de Christine Rollard Spécialiste des araignées au Muséum national d'histoire naturelle, Christine Rollard cherche à réhabiliter l'invertébré «inoffensif» à travers un livre et une exposition, «Au fil des araignées», qui se tient à Paris, dans la Grande Galerie de l'Évolution. Un peu fébrile derrière sa moustache martiale, le douanier tend son colis, une boîte à chaussures percée de quelques trous, à Christine Rollard, spécialiste des araignées au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Cette dernière ouvre la boîte. Le verdict tombe: «Heteropoda venatoria. Totalement inoffensive». Fréquemment, les douaniers des aéroports d'Orly ou de Roissy viennent au prestigieux établissement scientifique, créé en 1793, pour y faire expertiser des spécimens d'animaux exotiques trouvés dans des bagages ou des containers. Mais l'arachnologue explique «que, de toute façon, il n'existe, sur terre, aucune araignée mortelle. Et même quand elles mordent, elles ne lâchent pas systématiquement leur venin. C'est l'une des très nombreuses idées fausses qui circulent sur elles». Une foule de préjugés que vise à tuer dans l'oeuf l'exposition «Au fil des araignées», dont Christine Rollard est la commissaire scientifique, et qui se tiendra jusqu'au 2juillet 2012, au Muséum national d'histoire naturelle. 42.000 espèces dans le monde À deux pas de la Grande Galerie de l'Évolution où se tient l'exposition, dans une rue dérobée, se trouve l'espace réservé aux scientifiques. Un spectacle étonnant que ces immeubles bas duXIXesiècle, aux murs décrépits, aux couloirs interminables où se succèdent les bureaux restés dans leur jus. Dans celui de l'arachnologue, charmant capharnaüm, la Nazairienne explique sa passion accidentelle pour les araignées. «Je voulais être institutrice! Je suis allée à la faculté de biologie un peu par hasard. Ça m'a plu et j'ai décroché un DEA à Rennes sur les parasites d'araignées. Puis j'ai fait une thèse sur la Biocenose associée aux aranéides en landes armoricaines», explique celle qui, aujourd'hui, arbore boucles d'oreilles, broches et autres bijoux en forme d'araignées. En 1988, elle entre au Muséum d'histoire naturelle comme maître de conférence, fait une croix sur la vie rêvée à la campagne et devient l'une des rares spécialistes des araignées en France. Elle se retrouve aussi à devoir gérer l'une des trois plus grandes collections au monde, initiée auXVIIIesiècle: 25.000 araignées sur 42.000 espèces connues qui baignent dans des bocaux remplis d'alcool. «Il est très probable que le double reste encore à découvrir», explique la chercheuse. Christine Rollard elle-même a pu, lors d'expéditions menées partout sur la planète, trouver de nouvelles espèces. Soigner les phobiques Prochainement, elle publiera dans un magazine du Muséum un article décrivant une nouvelle espèce d'araignée trouvée lors d'une mission en Mélanésie, en 2006. «C'est super de décrire une nouvelle espèce même si, comparé aux vertébrés, c'est bien moins rare et donc moins spectaculaire. Chaque année, il y a cent à deux cents espèces d'araignées décrites». Une fois accompli ce travail déjà titanesque, une fois dispensé ses cours de master et ses conférences, elle accepte volontiers de venir parler des araignées à des élèves de la maternelle au secondaire et ce, dans toute la France. Plus étonnant, alors que rien ne l'y oblige, cette mère de deux enfants reçoit aussi les phobiques: «Environ40% des gens disent en avoir peur mais moi, je reçois uniquement des gens pour qui c'est paralysant, qui ne peuvent pas regarder une photo! Cela fait partie de ma mission de réhabilitation des araignées». [TIT-NOTE_B]Pratique [/TIT-NOTE_B] «Arachna, les voyages d'une femme araignée», coécrit avec Vincent Tardieu. Éditions Belin/Muséum national d'histoire naturelle. Exposition: http://araignees.mnhn.fr. Muséum d'histoire naturelle, Grande Galerie de l'Évolution, jusqu'au2juillet 2012. 9€. Source
  22. Scorpion : la piqûre insoutenable Imaginez que vous subissiez une opération chirurgicale sous anesthésie locale, et que l'anesthésique cesse tout à coup d'agir. Vous auriez alors un aperçu de la douleur causée par la piqûre d'un scorpion Centurion, un des plus venimeux. De toutes les douleurs ressenties en milieu naturel, celle causée par la piqûre des scorpions C. Vittatus ou C. Exilicauda est souvent décrite comme insoutenable. « Comme un coup de marteau sur le doigt, mais où le marteau ne remonterait jamais... » ; « La flamme d'un chalumeau » ou « Des décharges électriques sans fin », confient les victimes. Le tout pouvant durer entre un et trois jours... Pourquoi ce venin déclenche-t-il une telle douleur ? Ashlee Rowe et ses collègues de l'Université d'Austin au Texas ont analysé le venin de ces scorpions et y ont isolé une toxine nommée CvIV4, dont ils ont étudié les effets sur des neurones en culture. Ils ont constaté que la toxine modifie le fonctionnement des canaux ioniques, qui régulent les flux d'ions sodium entre l'intérieur et l'extérieur des neurones. Ces canaux sont activés dans les neurones de la douleur lorsque nous nous blessons. Ils provoquent une entrée massive d'ions sodium dans les neurones de la douleur et ce message est transmis au cerveau. Puis ils se referment rapidement, ce qui limite l'intensité et la fréquence des messages douloureux atteignant le cerveau. Or les biologistes ont découvert que la toxine du scorpion empêche les canaux ioniques de se refermer de sorte que la douleur ne cesse pas. Le poison du scorpion agit à l'inverse des anesthésiques locaux qui éliminent la douleur en bloquant les canaux ioniques du sodium : la toxine CvIV4 du scorpion les force à fonctionner au maximum de leurs possibilités. Source
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