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Max|mum-leterrarium

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  1. Les tortues à l’honneur Célébrer Hercules à l’Ecomuseum Les samedi 13 et dimanche 14 août, le zoo Ecomuseum invite la population à souligner le 16e anniversaire d’Hercules, sa gigantesque tortue serpentine de 35 livres. Sujets : Ecomuseum , Chemin Sainte-Marie , Sainte-Anne-de-Bellevue De nombreuses activités sont au programme. Les visiteurs feront d’étonnantes découvertes sur cette tortue tout droit sortie de l’ère des dinosaures. À cette occasion, Hercules profitera d’une collation spéciale les deux jours à 13 h 30. Un amusant concours de coloriage pour enfants mettra Hercules en vedette de 11 h 30 à 12 h 30 et de 15 h 30 à 16 h 30. L’heure du conte « spécial tortues » se tiendra les deux jours en français et en anglais à 10 h 30 et à 14 h 30. Les enfants auront même la chance de toucher des tortues au terme du conte et de réaliser un bricolage à rapporter à la maison. Le zoo Ecomuseum est situé au 21125, chemin Sainte-Marie à Sainte-Anne-de-Bellevue. (Y.M.) Source
  2. Nouvelle attaque de crocodile aux îles Salomon HONIARA, mardi 2 août 2011 (Flash d'Océanie) – Un homme est porté disparu depuis dimanche 31 juillet 2011, probablement emporté par un crocodile qu’il avait réussi à détourner le saurien de sa proie initiale, l’épouse de la victime, dans la rivière Mbokokimbo (Nord-est de l’île de Guadalcanal, l’île principale des Salomon), rapporte mardi le quotidien Solomon Star. La première attaque avait eu lieu dimanche après-midi (heure locale, GMT+10) lorsque la jeune femme, se baignant dans cette rivière, avait été attaquée par le reptile. L’homme, sur la rive, s’était alors jeté à l’eau et était parvenu à détourner l’attention de la bête, qui s’apprêtait alors à happer sa première cible, selon les témoignages recueillis sur place par la police. La jeune femme sauvée a depuis été hospitalisée, où son état est jugé stable, malgré de profondes morsures. Son mari aurait été entraîné sous l’eau par le crocodile. Les opérations de recherches menées depuis par la police n’ont jusqu’ici pas permis de retrouver la trace ni du crocodile, ni de la victime présumée. Il y a quelques jours, juste avant ce dernier incident en date, le ministère salomonais des pêches s’inquiétait de la prolifération des crocodiles dans cette région et annonçait son intention d’en discuter avec le ministère de l’environnement. Les autorités attribuent cette recrudescence à deux facteurs : l’interdiction du commerce de peaux de reptiles, au cours des années 1980, puis la mission de pacification menée depuis 2003 par la force d’intervention régionale RAMSI (sous commandement australien), avec pour objectif initial de mettre un terme à la guerre civile entre communautés de Guadalcanal et de Malaïta, entre 1998 et 2003. Cette intervention a aussi permis de réduire de manière significative le nombre d’armes à feu en circulation. En Papouasie-Nouvelle-Guinée toute proche, le quotidien The National rapportait mardi que dans la province de Morobé, non loin de la ville de Lae (seconde ville du pays), deux jeunes frères, Ericson et Jeremiah Kime, âgés respectivement de 10 et 16 ans, avaient fait sensation ce week-end en décidant de se séparer de leur animal préféré, qu’ils déclaraient avoir domestiqué après l’avoir recueilli tout jeune : un crocodile de quatre ans qui avait déjà atteint une taille plus que respectable et était donc devenu par trop encombrant. Les deux frères ont décidé de vendre l’animal à une ferme spécialisée dans l’élevage de ce genre de reptiles. Les crocos mélanésiens particulièrement actifs Dans la grande Mélanésie, on observe une apparente recrudescence des accidents liés à ces crocodiles marins. Fin 2010, les autorités de la province insulaire de Nouvelle-Bretagne (Papouasie-Nouvelle-Guinée, toute proche de l’Australie) ont noté une sensible augmentation du nombre de ces crocodiles d’eau de mer. Quelques mois auparavant, mi-juin 2010, sur l’île de Nouvelle-Bretagne, une jeune femme de 23 ans, enceinte, qui se baignait dans la rivière Tulup aux alentours de 19h30 locales, a été emportée par l’un de ces reptiles. Elle aurait été happée et emportée par le reptile, sous les yeux de son petit cousin de sept ans, qui a ensuite alerté le village de Garmate. Un groupe s’était alors rapidement formé et est parti à la recherche de la jeune femme. Son corps avait été retrouvé et à l’issue d’une battue, le crocodile avait finalement été capturé et tué. Principale motivation des villageois, selon l’inspecteur chef Richard Mulou, qui commande la police provinciale : récupérer les restes de la victime ainsi que le fœtus, afin de leur donner une sépulture. La précédente victime d’une attaque de l’un de ces reptiles a été signalée début mai 2010. Il s’agissait d’un villageois de la tribu Mungo, qui a été emporté par un crocodile alors qu’il se baignait dans la rivière Lark toute proche, rapportait alors un agent du service provincial de l’environnement, Luke Waipo. Ce dernier ajoute que tout près du chef-lieu de cette province, la ville de Rabaul, au pied d’un des deux volcans qui flanquent la ville, le Vulcain, se trouve un lac, lui aussi infesté de crocodiles. Tout proche de ce lac : le village des Karavia, dans le district de la Gazelle. Selon cet agent, plusieurs personnes ont déjà signalé la perte d’animaux de taille très respectables, comme des chiens et des cochons, happés par des crocodiles. Encore plus proche de la ville, sur l’une de ses plages, un autre crocodile a été découvert peu avant, suscitant un avis des autorités appelant la population et surtout les enfants à la plus grande prudence, surtout lorsqu’ils s’adonnent à des activités de pêche, de collecte de coquillages et de baignade. « Tout comme sur l’île de Manus et celle de Nouvelle-Irlande, les crocodiles de mer de la Nouvelle-Bretagne orientale sont agressifs, surtout lorsqu’ils protègent leurs petits », avait alors rappelé l’agent gouvernemental, qui précisait toutefois que ces huit dernières années, non seulement de nombreux animaux mais aussi douze personnes avaient été attaquées dans cette même région et qu’au moins deux d’entre elles n’y avaient pas survécu. Les crocodiles de mer sont aussi aperçus à intervalles régulier plus au Sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans la partie Nord de l’Australie, aux îles Salomon et jusqu’au Nord de l’archipel voisin de Vanuatu où leur chasse a longtemps alimenté un commerce florissant de cuir désormais interdit. Nombre record de prises de crocodiles dans le Nord de l’Australie Dans toute la région, les crocodiles sont présents, jusqu’en Australie et ses régions les plus tropicales, comme le territoire du Nord (tout proche de la Papouasie-Nouvelle-Guinée). Les autorités de l’État australien du territoire du Nord ont ainsi enregistré en 2010 un nombre record de prises de crocodiles d’eau douce dans les rivières de la région : 305, dont le plus long mesurait quatre mètres soixante. Le chiffre de 2010 bat un précédent record établi six ans auparavant, avec 274 sauriens capturés dans les rivières de cet État, rapporte la radio nationale publique. Les des récentes et énormes inondations de décembre 2010, dans l’État voisin du Queensland, les autorités avaient là aussi lancé une alerte aux crocodiles, qui profitent de la montée du niveau des rivières pour pénétrer plus en avant vers l’intérieur des terres. Mi-septembre 2010, dans la région de Darwin, les passagères d’une pirogue participant à un concours local de pêche, dans la petite localité de Corroboree (une centaine de kilomètres à l’Est de Darwin, extrême Nord de l’Australie) ont eu la peur de leur vie lorsqu’elles ont été attaquées par un crocodile qui s’est littéralement jeté sur la barque dans le but apparent de la faire chavirer. L’une des rescapées, Toni Flouse, encore choquée, a ensuite déclaré que les femmes avaient eu la mauvaise idée de tenter de récupérer ce qui semblait être un vieux leurre, qui flottait au milieu du plan d’eau douce, au milieu d’une surface recouverte de nénuphars. « Moi j’ai dit tout de suite avant que ce n’était pas une bonne idée, il y a Monsieur le crocodile qui pourrait bien sortir d’un seul coup. Mais je pensais faire une plaisanterie », a-t-elle déclaré. Quelques secondes après, les pêcheuses effarées ont ensuite vu surgir de l’eau un crocodile de trois mètres qui s’est rué sur l’une des extrémités du canot. Les passagères ont alors été suffisamment rapides pour se regrouper de l’autre côté de la barque, juste avant l’impact. Toutes accroupies, aucune d’entre elles n’a perdu l’équilibre et personne n’a donc été précipité dans l’eau. Entre-temps le saurien semblait avoir renoncé à l’idée d’un second assaut. Personne n’a été blessé. En Australie, les crocodiles sont les plus répandus dans les régions tropicales du pays, à commencer par le Nord. Le Nord infesté de crocodiles Mais ils sont également présents dans l’État australien du Queensland (Nord-est du pays), où leur population, ces dernières années, semble toutefois ne pas avoir augmenté de manière significative, selon une étude menée récemment publiée par le département de l’environnement de cet État. Cette étude, dont les résultats ont été publiés fin juin 2010, a été menée entre septembre 2009 et février 2010 sur une zone côtière s’étendant sur une bande de plus de sept cent kilomètres de cette région, et incluant quarante huit rivières et leurs estuaires. Pendant la durée de cette enquête, 293 reptiles marins ont été observés, dont la grande majorité (258) appartient à la famille des crocodiles d’estuaires (d’eau de mer), le reste (35) étant des crocodiles d’eau de rivières. La taille des spécimens trouvés variait de trente centimètres à près de quatre mètres de long. Cette étude a été menée dans le cadre d’un processus de surveillance des effets de l’interdiction de la chasse au crocodile, imposée dans cet État il y a plus de trente cinq ans pour empêcher une extinction annoncée de ces reptiles. Crocodiles surfeurs Un éventuel lien entre un montée du niveau des océans et donc des marées plus fortes, permettant une remontée plus à l’intérieur des estuaires, a tout récemment été appuyée par une enquête menée sur une vingtaine de ces crocodiles de mer, qui ont été appareillés de balises émettrices. Il est alors ressorti de cette étude, en substance, que les crocodiles d’eau de mer, pourtant réputés pour être de modestes nageurs, avaient la faculté de tirer le maximum de profit des courants et donc de « surfer », en économisant leur énergie et en pouvant de cette manière parcourir sans peine des milliers de kilomètres. pad Rédigé par PAD le Mardi 2 Août 2011 à 06:51 Source
  3. Ils ont l'air d'avoir une belle taille. Ça doit bouffer tout ça!
  4. Je vous fais un petit update. Le serpent n'est plus en pension puisque la propriétaire n'est plus une amie mais celle avec qui je partage ma vie mais je faisais du nettoyage en prenant quelques photos!
  5. Comment reconnaître une couleuvre d'une vipère? SERIE DE L'ETE - «20Minutes» vous donne toutes les clés pour ne pas avoir l'air bête face à la nature cet été... Un bel après-midi d’été, en plein soleil, vous vous baladez sur un sentier de campagne. Quand tout à coup, un reptile vous file entre les jambes. Heureusement, vous avez eu le temps de l’apercevoir et il s’agit d’une couleuvre. Rien à craindre. A bien y réfléchir, ce n’était pas plutôt une vipère? Pour ne pas paniquer, voilà comment distinguer les deux serpents. Les indices: écailles, pupille et queue Le reptile le plus courant en France est la couleuvre à collier, qui élit souvent domicile près des plans d’eau où elle trouve des grenouilles à manger. «On les reconnaît car elles ont des grosses écailles sur la tête, alors que la vipère a de toutes petites écailles, explique Françoise Serre-Collet, médiatrice scientifique au Muséum national d’histoire naturelle. De plus, la couleuvre a une rangée d’écailles entre l’œil et la bouche, tandis que la vipère en a deux.» Deuxième indice: la couleuvre a une pupille ronde (comme un œil de chien) alors que la vipère a une pupille verticale (comme un œil de chat). Si vous hésitez encore, regardez la queue du serpent: celle de la couleuvre est longue et très effilée, tandis que celle de la vipère est brusquement rétrécie. En général, la couleuvre est un peu plus longue que la vipère. Mais oubliez tout de suite «la tête en V», les zébrures ou la couleur: ce ne sont pas des critères distinctifs, assure la spécialiste des serpents. Espèces protégées: interdiction d’y toucher Les vipères et les couleuvres vivent dans toutes les régions françaises, mais n’ont pas tout à fait les mêmes habitudes: les couleuvres aiment se dorer en plein soleil, tandis que les vipères sortent tôt le matin ou en début de soirée. «Attention si vous soulevez des cailloux, prévient Françoise Serre-Collet. Quand il fait trop chaud, les serpents se cachent en dessous.» Si vous allez vous balader, prenez quelques mesures de précaution: porter des chaussures montantes est toujours plus prudent, et faire vibrer le sol avec un bâton peut effrayer les serpents. «N’essayez pas de les attraper, c’est là que vous risquez de vous faire mordre, rappelle Françoise Serre-Collet. Quand elle est inquiète, la couleuvre fait la morte: elle se met sur le dos, ouvre la gueule, tire la langue et vide son cloaque, dégageant une très mauvaise odeur. Ne vous y fiez pas, et ne la ramassez pas.» D’autant plus que c’est une espèce protégée: interdiction absolue de tuer, ramasser ou déplacer les serpents, même morts. Que faire en cas de rencontre avec un serpent? «La première chose à faire est de s’en aller, de le laisser tranquille. Les serpents ne courent pas après les gens pour les mordre», explique Françoise Serre-Collet. Contrairement aux idées reçues, vipères et couleuvres sont venimeuses, leur venin leur servant à immobiliser leurs proies et à les digérer. Mais une morsure ne s’accompagne pas toujours d’une injection de venin: pour le savoir, direction l’hôpital. «Il faut rester calme, ôter les bagues et les bijoux qui pourraient serrer le membre mordu (souvent la main ou le pied), immobiliser le membre en question pour éviter que le venin ne se répande dans le corps, le désinfecter avec du savon de Marseille et le refroidir. Et surtout on va à l’hôpital, les médecins et les pharmaciens n’ont pas de sérum antivenimeux», préconise Françoise Serre-Collet, qui déconseille absolument les garrots, les incisions, les aspirations avec la bouche ou les Aspivenin (totalement inefficaces car le venin de serpents est injecté trop profondément). Inutile également d’uriner sur la morsure, ce qui risquerait d’infecter la plaie, ou de l’approcher d’une source de chaleur: le venin des serpents n’est pas thermolabile. Et pour vous rassurer, il reste les statistiques: il y a en moyenne moins d’un mort par an en France à cause des serpents. Audrey Chauvet Source
  6. SERPENTS, SCORPIONS, ARAIGNÉES: FAUT-IL EN AVOIR PEUR ? Ils sont, pour beaucoup d’entre nous, la terreur de l’été. Rampant et s’infiltrant par surprise, ces animaux venimeux sont-ils dangereux ? Notre enquêtrice a bravé son effroi et interviewé des spécialistes. « Si c’est pour écrire les trucs angoissants habituels, mieux vaut arrêter là. » Il était souriant, il ne l’est plus. Ivan Ineich, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle, erpétologiste passionné, veut bien décrire les espèces de serpents qui vivent en France. Il refuse d’abonder dans les poncifs qui nourrissent les terreurs. « Il n’y a qu’une cinquantaine de morsures en France par an, à peine cinq graves, une au maximum tous les deux ans qui soit mortelle ! » En somme, cet été, on aurait plus de risques de rendre l’âme en croisant une mâchoire de pitbull, un alcoolo au volant ou une balle perdue. Notre amoureux des reptiles se bat contre nos a priori et nos phobies. « Qu’au fin fond de l’Afrique des enfants pas chaussés, à des centaines de kilomètres de tout poste de secours, leur tapent dessus, passe encore, mais nous, qui n’avons quasiment rien à craindre de nos vipères ! » A quelques bureaux de là, la dame aux yeux verts sourit. Habituée. Et elle aussi rompue aux grimaces quand elle présente ses protégées : velues, parfois noires, peu avenantes. Christine Rollard, chercheuse aranéologue, maître de conférences du Muséum, porte ses araignées en bague, en boucles d’oreilles, en collier. Dans son bureau old style, les bestioles trônent en majesté – peluches, tasses, cartes postales, gadgets —, au milieu des vraies, dans les bocaux d’alcool à 75 degrés ou bien vivantes dans des cages vitrées. A l’automne, elle leur consacre un ouvrage et une énorme exposition. Il y a tant à dire pour les réhabiliter. Et, à défaut de les aimer, ne pas les craindre et les respecter. Ne serait-ce que pour cesser de les écraser sans raison. « On ne déplore qu’une à cinq morts par an causées par des araignées… dans le monde entier, rappelle-t-elle. Aucune en France. » Il est l’un des grands connaisseurs français des scorpions. Max Goyffon, chercheur et professeur honoraire, nous les montre baignant dans l’alcool, la queue inerte, inoffensifs. Et d’emblée prévient : « Les scorpions n’ont pas provoqué de mort en France depuis des siècles. » Ailleurs ? « On déplore 4 000 décès par an dans le monde. Officiellement. Pas de recensements exhaustifs dans les villages africains ou asiatiques, alors vous multipliez ce bilan par quatre ou cinq. » Heureux Hexagone qui nous préserve des pires turpitudes. Quoique… Les scorpions, araignées et serpents qui villégiaturent sous nos cieux sont tous dotés de venin. Venimeux, donc. UNE VINGTAINE D'ARAIGNÉES DANS NOS MAISONS Si, grâce à la médecine, on n’en meurt plus, reste qu’ils ont de quoi nous faire passer de sales quarts d’heure… Là encore, d’après nos trois experts, pas tant que ça. Christine Rollard prend la main : « Attention à ne pas confondre venimeux et dangereux. Les araignées, par exemple, ont du venin, mais ce n’est pas pour cela qu’elles sont dangereuses pour l’homme. Ce venin réclame de l’énergie pour sa fabrication, elles ne vont pas le gâcher en nous attaquant : elles en ont trop besoin pour tuer leurs proies ! » Parce que les araignées qui, précision, ne sont pas des insectes mais des arachnides, ont des mœurs carnassières. Certaines ont même la fâcheuse manie de tuer leur mâle après le câlin. Christine Rollard poursuit : « Quand bien même elle aurait été surprise par l’homme et le mordrait, il y a une chance sur deux que ce soit une “morsure blanche” : sans venin. » Mais les 50 % restants ? On y vient. Pour comprendre, il faut savoir que sur 42 000 espèces d’araignées dans le monde, seules 1 600 sont répertoriées en France. « Dans nos maisons, déjà, il y en a une vingtaine à longueur d’année. Souvent on ne les voit pas, elles ne mesurent pas plus de 5 millimètres, sont cachées dans des endroits sombres (radiateurs, rideaux…). Elles n’hibernent pas, mais se déplacent peu, attendant que leurs futures proies échouent sur leur toile, ou alors la nuit. Il arrive aux mâles, plus coureurs comme il se doit, de traverser une pièce pour se dégoter une femelle. » La plus grosse araignée domestique européenne est la tégénaire : 2,5 centimètres au maximum, de 8 à 10 avec les pattes. Caractéristique : elle fabrique une toile en nappe pourvue d’un entonnoir. Point commun avec toutes les autres : elle a bel et bien un venin. Alors ? Si une tégénaire avait la fâcheuse idée de nous confondre avec une mouche, un cafard, un acarien, ses mets favoris – preuve, en passant, qu’elle assure une bonne part de notre ménage –, « nous ressentirions éventuellement une petite douleur. Il peut y avoir ou non un bouton. A soigner comme une piqûre de moustique ». Autre araignée fréquente sous nos toits, le pholque, qui fait moins peur parce que plus gracile avec ses pattes fines et son corps plus petit. « Il n’a pas les crochets assez grands pour s’attaquer à notre peau. Comme, d’ailleurs, 70 % des 42 000 araignées de cette planète : trop petites, elles ne peuvent mécaniquement nous mordre. » Quid alors de ces faits divers, de cet homme qui, en 2009, aurait été gravement piqué à Orange par une bestiole à huit pattes ? « Seule une dizaine d’espèces sont dites dangereuses. Chez nous, il en est une, effectivement, qui appartient au groupe des veuves noires : la Latrodectus tredecimguttatus, que les Corses ont eu la bonne idée de surnommer “Malmignatte”. Cette Veuve a un corps noir comme son nom l’indique, mais, coquetterie, parsemé le plus souvent de 13 points rouges. Les mâles mesurent moins de 1 centimètre (sans les pattes) et ne peuvent pas mordre. Les femelles, 1,5 centimètre, peuvent mordre. » Au mordu, alors, la farandole de symptômes : douleur intense au point touché, oppression, sueurs, tachycardie, grosse fatigue, « mais qui passent en général au bout de deux jours sans autre soin que le repos. Une seule fois on m’a signalé un cas qui avait entraîné une fatigue de quelques mois ». Quant à l’homme dont le bras a été gravement nécrosé, « on ne sait pas vraiment de quel animal il s’agit. Certains parlent d’une Loxosceles. » Mais notre Loxosceles à nous – nous n’en avons qu’une espèce en France pour une centaine dans le monde – est inoffensive. Discrète, nocturne, de petite taille ; son venin ne semble pas avoir eu de grandes conséquences. Au pire, les tissus autour de la morsure se nécrosent et laissent parfois une cicatrice avec guérison lente. Là, à Orange, il a fallu faire une greffe de la peau. « Réaction allergique ? Loxosceles venue d’Amérique ? On ne sait »… Justement, et les voyages ? Ces mygales, grosses et velues, qui se logeraient dans les yuccas et débarqueraient, hordes assoiffées de sang, dans nos appartements… « Fantasme ! J’en profite, du reste, pour tordre le cou à une idée toute faite : quand les gens parlent de mygales, ils s’imaginent toujours un animal tropical d’au moins 10 à 15 centimètres. Non que celui-ci n’existe pas, mais d’abord il n’attaque pas l’homme, il le fuit ; ensuite, sur les 2 600 espèces de mygales au monde, il y en a plus de 2 000 qui sont petites ; enfin savez-vous que la mygale n’est pas forcément exotique, il en existe une vingtaine d’espèces en France, qui, discrètes, vivent dans des terriers, sortent la nuit, ne mesurent que 1 à 2 centimètres et n’ont jamais affolé personne ! » Pourtant là, à deux pas de son bureau encombré, il y en a de grosses velues dans leur terrarium qu’on n’aimerait pas retrouver à l’air libre… Nouveau sourire de Christine Rollard : « Il y a quelques années, trois se sont échappées. Deux semaines plus tard, on en a retrouvé une morte dans un coin, une autre mal en point deux étages en dessous, et la dernière dans cette pièce, qui n’a pas tardé à crever : manque de nourriture. Avec le développement des transports, cela peut arriver, c’est vrai, qu’une araignée embarque par inadvertance dans des bagages, des conteneurs, etc., mais elle ne survit guère confinée chez nous, par manque de chaleur, d’humidité et de proies ! Et pourquoi imaginer que les mygales sont dangereuses pour l’homme ? Encore une idée reçue ! » DES SCORPIONS INOFFENSIFS Max Goyffon se souvient du coup de fil inquiet d’une femme qui venait de découvrir dans sa nouvelle maison du Midi une invasion de petits scorpions noirs. Il l’a vite rassurée : n’ayant rien à manger, ils n’allaient pas survivre longtemps. « A la rigueur, s’il y avait eu une cave, peut-être auraient-ils pu trouver quelques cloportes, mais de toute façon pas au point de passer l’hiver. » Plus impressionnants que dangereux, une fois de plus. Du moins dans notre pays où nos cinq espèces de scorpion – sur 1 500 dans le monde – sont inoffensives. On les trouve dans la « zone de l’olivier » autour du Bassin méditerranéen, en Aquitaine jusqu’à Bordeaux. Que ce soit le flavicaudis (4-5 centimètres), le carpathicus (plus de 3 centimètres), ou l’italicus (6-7 centimètres ), nos trois Euscorpius, ou scorpions noirs, ne présentent aucun danger. Leur venin est en si petite quantité qu’ils préfèrent l’utiliser pour leurs proies et qu’au pire cela ne nous causerait pas grand mal. Le Belisarius xambeui, dit aveugle (3 cm), est inoffensif, et le Buthus occitanus, qu’on trouve dans le Languedoc et en Provence, n’a causé que quelques accidents avec courte hospitalisation en Espagne. Chez nous, rien. Youpi ! Chance, oui, que n’ont pas tous les habitants d’Afrique du Nord, d’Egypte, du Mexique… « Au Maroc, par exemple, on recense 30 000 piqûres par an. La Tunisie, qui, l’été, met en place des postes de secours accessibles en une demi-heure, oscille depuis une dizaine d’années entre dix et zéro décès par an (pour une centaine dans les années 60). Même si certains contestent l’efficacité du sérum antiscorpionique, force est de reconnaître que, depuis que ces pays l’utilisent, la létalité diminue. » Une piqûre de scorpion provoque une douleur immédiate. Il suffit souvent de bien s’hydrater, d’appliquer de la glace dans un sachet (jamais à même la peau) pour ralentir la diffusion du venin et de rester allongé vingt-quatre heures. « Dans 95 % des cas d’une piqûre de scorpion considéré comme dangereux, il ne se passera rien de plus. Dans 5 %, peuvent apparaître des troubles digestifs et cardio-respiratoires, avec parfois un œdème pulmonaire, qui, chez l’adulte, se résolvent spontanément en vingt-quatre heures. Chez l’enfant, l’évolution, beaucoup plus dramatique, peut conduire à un coma, létal dans près de la moitié des cas. Après un délai de vingt-quatre heures, le pronostic vital n’est plus en jeu. » Coriace, le scorpion qui parcourt notre globe depuis 450 millions d’années – à titre de comparaison, la tortue, qui n’a rien d’une jeunette, n’a « que » 200 millions d’années – n’est pas une espèce protégée (hors l’espèce Pandinus). Il fut un temps où certains en rapportaient dans leurs bagages ; la mode serait passée. Quant aux passagers clandestins, foin des fantasmes. « En quarante ans, on m’a peut-être parlé de 10 cas de scorpions qui seraient arrivés dans des bagages ! Une fois, une femme, qui a sorti son gilet de sa valise à son retour en France, s’est fait mordre au cou et m’a appelé. La piqûre était douloureuse, elle se sentait très fatiguée. Le scorpion récupéré étant inoffensif, je lui ai conseillé de rester au repos. Vingt-quatre heures plus tard, il n’y paraissait plus. » DU VENIN POUR LES LÉZARDS Le chiffre est impressionnant : plus de 140 000 décès annuels par morsure de vipères dans le monde. Largement sous-estimé. Comment recenser tous les cas d’Afrique et de Navarre ? Quoique, en Navarre, chanceux que nous sommes une fois encore, ils tournent autour de zéro. Comme les araignées, les vipères n’ont aucune envie de gaspiller leur venin dans notre peau. Jeunes, elles le réservent surtout aux lézards, adultes, aux souris. En France, pas de crotales et autres espèces exotiques, mais des « vipères vraies », et fort peu : quatre seulement. Il y a d’abord la vipère d’Orsini, 50 centimètres au maximum, qui vit dans les Alpes provençales, utilise son venin pour neutraliser les sauterelles, sans dommage grave pour nous en cas de morsure. Il y a la vipère aspic, de 60 à 70 centimètres, plus abondante, quoique en régression à cause de notre urbanisation. Nez retroussé et zigzag sur le dos, elle vit dans les trois quarts sud de la France. Il y a la vipère péliade, dans les endroits humides et frais de la région Centre et la moitié nord de la France, qui a tendance à remonter à cause du réchauffement climatique. Enfin, la vipère de Seoane, 50 centimètres, qui vit dans une enclave du sud-ouest de la France près de la frontière espagnole. Toutes sont venimeuses, toutes, sauf la vipère d’Orsini, peuvent exceptionnellement entraîner de graves conséquences en l’absence de sérothérapie. Imaginons le pire : elles prennent peur et, ne pouvant fuir, n’ont d’autre choix que de nous attaquer pour se défendre : « Il y a de fortes chances que ce ne soit qu’une morsure sèche, sans venin, explique Ivan Ineich. On ne sent alors que l’action mécanique des deux crochets, presque rien, deux gouttes de sang qui perlent. S’il y a venin en quantité, on le sait de suite, tant la douleur est vive. Comme un violent coup de marteau. Les symptômes sont impressionnants : nécrose, œdème, ecchymose violacée, vomissements, malaises. Si le visage est atteint – ce qui est rarissime –, cela peut avoir des répercutions terribles. » Oubliez votre pompe antivenin : aucune efficacité, aucun intérêt. Cela risque même de retarder la seule chose à faire : se précipiter à l’hôpital. Une intervention banale à la conclusion heureuse dans notre pays, quand, ailleurs, d’autres ne peuvent être sauvés. « Pour de nombreux pays en voie de développement, le sérum antivenimeux est trop cher, intervient Max Goyffon. Des sérums falsifiés à bas coût sont apparus sur le marché, qui, dans le meilleur des cas, ne soigneront rien, dans le pire, seront nocifs. Savoir que des milliers de gens meurent au XXIe siècle d’une morsure de serpent, alors qu’on dispose de sérums efficaces et bien tolérés, est insupportable. » Ne pas oublier que nous sommes gâtés, donc. Petite info, enfin, avant de conclure : des couleuvres aussi sont venimeuses ! Mais elles n’ont pas de dispositifs aussi efficaces pour l’injecter aux humains. Ouf ! Reste cette exception à la française : « La couleuvre de Montpellier a des crochets suffisamment longs en arrière de la bouche pour opérer. » Les conséquences ? Normalement, parvenus à ce stade de lecture, vous les connaissez déjà : « Juste de quoi donner un petit œdème, annonce Ivan Ineich. Aucune mort humaine à déplorer. » Si après cela vous n’êtes pas convaincu qu’il ne sert à rien de détruire ce qui vous fait peur, c’est à se demander si vous ne le faites pas exprès. De fait, vous ne le faites pas exprès ! Notre erpétologiste, compréhensif, commente : « La peur du serpent est inscrite dans notre subconscient. Notre cerveau fonctionne toujours comme il y a cent mille ans quand il y avait bien plus de serpents et que leur danger était réel. Même le singe nouveau-né en a une peur innée. Il faudra des milliers d’années pour que cet instinct archaïque qui n’a plus de raison d’être s’estompe. Il serait bien plus rapide d’avoir recours à l’éducation. Surtout que cela devient urgent : chez nous les serpents disparaissent inexorablement et en silence. » Et si c’était ça, le truc angoissant ? Source
  7. Honnêtement, je ne comprends pas. Je ne peux même pas t'activer quelque chose pour t'aider, j'ai vérifié.
  8. Utilises tu imageshack ou serving.com pour mettre tes photos?
  9. Bienvenue Yannick! Au plaisir de parler avec toi! Je ne comprends pas que tu ne puisses pas mettre de photos, c'est sensé fonctionner
  10. Je sais, généralement, j'écris toujours le nom scientifique pour la présentation de l'animal mais dans ce cas ci, je ne sais plus quoi écrire. Certains nous disent qu'il s'agit d'un Uromastyx maliensis. D'autres affirment que c'est un Uromastyx dispar maliensis. Peu importe l'espèce, on sait le bon genre au moins. Et tout ce que je sais, c'est qu'on m'a dit à son arrivé ici que son nom était Elga mais qu'en réalité, c'est un homme! En ouvrant le terrarium pour les nourrir ce matin, j'ai constaté une mue alors c'était l'heure du bain. J'en ai profité pour quelques photos par le fait même. Voici les premières photos avant le bain. Et maintenant, après le bain et que monsieur soit beau bonhomme! Beau bonhomme n'est-ce pas?
  11. Ça fait environ deux mois que je possède cette tortue mais je ne l'avais pas encore montré. Ce matin, en faisant le ménage de l'aquarium, je me suis dis pourquoi pas prendre quelques photos. Je partage donc ce moment privilégié avec vous! J'ai ramassé cette tortue suite à un dégât d'eau dans le sous-sol chez un ami. Non, ce n'est pas l'aquarium qui a coulé mais il est près du Richelieu. Vous avez donc sans doute entendu parlé du pourquoi aux nouvelles. Il s'est donc débarrassé de ses trois tortues dont celle ci est rendu ici. Disons que c'était peut-être un peu risqué de brancher filtreur et tout dans son sous-sol avec toute l'humidité présente. Je comprends très bien sa décision.
  12. Un serpent des blés s'invite au restaurant CHATEAU-THIERRY (Aisne) Le patron et les clients d'un restaurant asiatique ont dîné avec un serpent, jeudi soir. Intercepté par les pompiers, le reptile de 70 cm attend désormais son propriétaire dans une clinique vétérinaire. PROBABLEMENT avait-il les crocs ? Jeudi soir, la clientèle d'un restaurant asiatique, situé en plein centre-ville de Château-Thierry, rue Drugeon-Lecart, a dîné en compagnie d'un serpent des blés. « Quelques personnes attablées ont entendu une fourchette tomber d'une table, où pourtant personne n'était assis, raconte l'un des employés. La patronne s'est approchée, pour ramasser le couvert, et à découvert un serpent sur la table. » Il est alors aux environs de 21 h 30. Le personnel du restaurant contacte immédiatement les sapeurs-pompiers castels. Ils intercepteront l'animal à l'aide d'une fourche. « Il mesure 70 centimètres », racontent les hommes du feu qui l'ont ensuite emmené à la clinique vétérinaire, située avenue d'Essômes. L'animal y est pris en charge depuis. « C'est un Elaphe Guttata », renseigne Sarah, une salariée de la clinique, qui s'est fait une joie de s'en occuper. La jeune femme en un possède un identique chez elle. « Il mange des souris : une par semaine. S'il mord, il n'est pas venimeux », poursuit-elle. Et pourtant, sa couleur orange sur le dos et en damier noir et blanc sur le ventre appelle à la vigilance. Echappé d'un vivarium Mais comment ce reptile s'est-il retrouvé dans un restaurant au cœur de la ville ? A dire vrai l'animal à sang-froid, originaire des États-Unis, est vendu en animalerie. « C'est le serpent du débutant », explique le responsable de l'animalerie Iguana 02, rue Lefèvre-Maugras, boutique installée à quelques pas du restaurant asiatique, mais d'où ne provient pas le serpent. « Il est souvent recommandé parce qu'il est coloré et ne se dissimule pas. Il est diurne, on peut donc facilement l'observer. Il est en général de bonne humeur, il mord rarement et lorsque c'est le cas, il égratigne. Enfin, il mange régulièrement. Le reptile retrouvé est jeune, note le professionnel. Car ces serpents mesurent, en moyenne, entre 1,20 m ou 1,30 m à l'âge adulte ». Pour lui, il ne fait pratiquement aucun doute qu'il se soit échappé d'un vivarium. « Il suffit d'oublier de fermer la vitre, qu'un enfant passe par là ou encore la patte du chat pour qu'il se fasse la belle. » Le propriétaire du serpent sait, désormais, que son animal de compagnie vit maintenant à la clinique vétérinaire et ce jusqu'en début de semaine prochaine. Après, il faudra lui trouver un nouveau propriétaire. Source
  13. Quand la faune et la flore du Touquet n'ont plus aucun secret... Depuis environ 4 ans, des promenades sont organisées pour découvrir le Touquet. Chaque mardi cet été, Benoît présente les merveilles de la forêt touquettoise pendant deux heures. Le périple commence à 14h à l'ancien terrain de polo où les explorateurs que nous sommes peuvent admirer la pelouse tondue et profiter du paysage, de la faune et de la flore. Ainsi, Benoît détaille minutieusement les arbres qui nous environnent, les conifères et les feuillus, afin de nous permettre de les reconnaître aisément. Trembles ou pins maritimes, rien n'échappe au guide, passionné par la nature, qui remarque même sous nos pieds un cadavre de serpent, celui d'une couleuvre à collier. Tout de suite, Benoît explique que ce n'est pas un serpent venimeux, et, muni d'un livre, montre aux enfants une photo d'une tête triangulaire de vipère dont le venin est mortel et qu'il ne faut surtout pas approcher. Pénétrant dans la forêt, nous découvrons par la suite une jolie fleur jaune, appelée onagre bisannuelle, des érables sycomores, des érables planes, un chêne pédonculé, un châtaignier... En quête de lumière, les branches d'arbres ayant poussé à proximité les uns des autres poussent vers le ciel. Après la flore, c'est la faune que Benoît s'attache à nous présenter. Au-dessus de nos têtes plane un épervier. D'autres oiseaux peuvent se trouver dans cette vaste forêt qui regorge de beautés : piverts, pics épeiches... Tandis que des insectes se cachent. Nous rencontrons sur notre chemin une fourmilière, mais hélas, pas de biche ou de faon que d'autres groupes avaient pu apercevoir précédemment. Source
  14. Kazakhstan: un serpent de 3 mètres Un anaconda de trois mètres de long tombé d'un camion sur une route poussiéreuse dans les steppes du Kazakhstan a semé la panique dans un village de ce pays d'Asie centrale, a raconté aujourd'hui une habitante. La boîte contenant le grand serpent d'Amérique du Sud est tombée du camion d'un cirque lors d'un arrêt près d'Aksou-Aiouly, petite ville du centre du Kazakhstan, pour un contrôle de police, a dit l'habitante, Janara Ospanova, cité par Interfax-Kazakhstan. "Le policier a demandé au conducteur d'ouvrir la porte arrière du camion pour voir ce qu'il transportait. Ensuite, le conducteur n'a pas bien refermé la porte, et quand le camion est reparti, la boîte est tombée", a-t-elle ajouté. Alertés, la police et les services de secours ont passé une journée à rechercher le reptile non venimeux autour de la commune de quelque 6.000 habitants. "Tous les habitants étaient effrayés. On avait peur que le serpent vienne dans nos maisons. Nous avons aussi participé aux recherches le long des routes dans la steppe, mais avec beaucoup de prudence, pour ne pas être victime du serpent", a expliqué Mme Ospanova. L'anaconda a finalement été retrouvé dans une boîte métallique près d'un café à la périphérie de la petite ville dont la route principale relie la capitale politique du Kazakhstan, Astana, à la capitale économique, Almaty. Source
  15. Sea Life ouvre un centre d'accueil pour les tortues exotiques Belga) Le parc aquatique Sea Life à Blankenberge a décidé d'ouvrir un centre d'accueil pour les tortues exotiques. Le parc sous-marin est en effet submergé de gens qui apportent ces animaux, a fait savoir Sea Life jeudi. "Les tortues exotiques sont importées depuis les années 70 en Europe et vendues dans beaucoup d'animaleries", explique le parc. "Beaucoup de magasins pour animaux les vendent sans même fournir des informations correctes à l'acheteur." Sea Life prévient que ces tortues exotiques peuvent atteindre 30 centimètres en quelques années. "Quand ces animaux deviennent trop grands pour leur aquarium, de nombreux propriétaires les libèrent. Ces tortues sont des prédateurs qui causent beaucoup de dommages à la nature." Le parc souhaite désormais recueillir les tortues et les installer sur une île spécialement construite pour l'occasion. Les tortues exotiques peuvent ainsi être apportées à partir de ce vendredi au parc, où elles seront d'abord placées dans une zone de quarantaine. Le parc aquatique a installé des panneaux d'information et des dessins ludiques. Des présentations ont aussi lieu toute la journée à Sea Life afin de convaincre le public qu'une tortue exotique ne doit pas être achetée de manière irréfléchie. (VIM) Source: Belga Source
  16. La tortue luth Qui es-tu pour être protégée par le centre de soins des tortues marines de l'Aquarium de La Rochelle ? Dermochelys coriacea, de mon nom scientifique, je suis classée en danger critique d'extinction d'après la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Pourtant, on vous voit, toi et tes copines ? Oui, avec la tortue caouanne, je suis l'une des sept espèces de tortues marines qu'on aperçoit le plus dans les pertuis charentais. T'es un peu grosse, non ? Je pèse en moyenne 400 kg, mais on a déjà croisé une copine qui pesait 916 kg. C'est vrai j'aime bien manger, je suis carnivore. Les méduses ! T'adores ? Oui, les grosses méduses en pleine mer, mais aussi très proches des côtes quand je ne trouve pas à manger ailleurs. Je l'avoue, je peux ingurgiter jusqu'à 200 kg de méduses par jour. On a l'impression que t'as pas d'écailles… Je suis la seule tortue marine sans écailles. Ma peau colorée bleu nuit ressemble à du cuir. On m'appelle tortue luth, car ma carapace ressemble à l'instrument de musique. On me repère car j'ai une petite tache blanche sur la tête. D'où vient tu, globe-trotteuse ? Je viens surtout des plateaux des Guyanes, non loin du Venezuela et du Surinam. On me voit aussi en Mauritanie. Les femelles pondent sur les plages en mai et juin. Comment mets-tu tes enfants au monde ? Je peux pondre jusqu'à 700 œufs en un été. Je les enterre sous le sable. La nuit, mes petits sortent et s'orientent vers la mer en cherchant le point le plus lumineux, la lune. Ensuite, ils entament une migration en pleine mer, qui peut durer une dizaine d'années. Propos recueillis par Raphaëlle Bauduin Charente-Maritime · La Rochelle Source
  17. Australie: un crocodile en goguette surprend les habitants de Cairns n crocodile d'1m50 a surpris les habitants de Cairns, une ville côtière du Queensland en Australie ce jeudi, en se promenant dans ses rues. Il serait arrivé par une bouche d’égout avant d'être maîtrisé par un Ranger. C'est un automobiliste qui a repéré le reptile alors qu'il errait sur la route. Des ouvriers qui travaillaient dans le coin et la police ont utilisé des balais pour maintenir l'animal sur le bord de la route, jusqu'à l'arrivée d'un Ranger. Ce dernier lui a jeté une serviette sur la tête avant de lui museler courageusement la gueule avec un élastique et de l'embarquer dans sa voiture. L'histoire ne dit pas ce qu'est devenu le crocodile. C. Biourge Source
  18. Trafic de tortue à Ivato - Un chauffeur d'Air Mad arrêté ! L'ouverture de l'enquête n'a pas tardé pour la Police de l'Air et des Frontières (PAF). Hier, le chauffeur du véhicule qui a transporté les tortues de mer a été interpellé par la police. Idem pour quatre autres personnes qui furent également gardées à vue depuis hier. Le véhicule appartient à la compagnie Air Mad et le chauffeur est l'un de ses employés. Ce dernier devrait être en congé ce jour-là, mais il a insisté pour reprendre service et il l'a fait pour une raison qui n'est plus à expliciter. Sur cette affaire, les observateurs s'étonnent sur la manière dont J. - un ressortissant karàna et non moins le cerveau de l'affaire - a pu prendre la fuite. Selon un communiqué officiel de la police, il était déjà embarqué dans l'avion lorsque ses compères ont été arrêtés après la découverte des tortues de mer. La question se pose s'il n'était pas possible d'aviser le tour de contrôle qui devra communiquer aux pilotes afin de prendre les dispositifs nécessaires. Il faut admettre que ce passager pourrait représenter un véritable danger pour la sécurité du vol. Et voilà qu'il a pu prendre le large de la Grande ile sans aucun souci, malgré qu'il soit impliqué dans une affaire louche, quelques minutes avant. Une source à Ivato a pourtant confirmé que J. a déjà été entre les mains des forces de l'ordre. Il aurait tenté de persuader ces derniers de le laisser partir. J. tentait de mettre la pression en montrant plusieurs cartes de visite de ses connaissances qui, pour la plupart, selon toujours cette source informée, étaient des membres du CT et de la CST. Entre l'arrivée des journalistes sur place et le départ de l'avion de Kenya Airways, il est envisageable que la négociation aurait réussi. Que c'est trop facile comme schéma d'évasion ! Enfin, si c'était vraiment le cas. Source
  19. Madagascar: près de 200 tortues menacées ont été saisies NATURE | A Madagascar, la police a mis un terme à un trafic de tortues menacées. Deux hommes essayaient de faire sortir du pays 196 d'entre elles. AFP | 29.07.2011 | 07:16 La police malgache a arrêté lundi deux hommes qui essayaient de faire sortir clandestinement du pays 196 tortues appartenant à des espèces menacées. Celles-ci figurent parmi les plus rares au monde, a rapporté hier l’ONG Traffic, qui surveille le trafic des animaux sauvages. Selon un communiqué de l’ONG reçu à Paris, 26 tortues à soc (Astrochelys yniphora) se trouvent dans cette saisie. Cela représente un vingtième environ de l’ensemble de la population estimée de cette espèce considérée comme proche de l’extinction. En outre, 169 tortues radiées et une tortue araignée ont été saisies, a précisé Traffic dans ce communiqué. La police a découvert les animaux dans une boîte et trois grands sacs sur le tarmac de l’aéroport d’Antananarivo. La saisie a eu lieu quelques instants avant que cette cargaison ne soit embarquée clandestinement pour rejoindre, après plusieurs escales, Jakarta, en Indonésie, a-t-elle rapporté. «Dans le cas d’espèces rares et de valeur comme celles-ci, elles auraient certainement été destinées aux animaleries en Asie», a indiqué Richard Thomas, en charge de la communication pour Traffic. Les trois espèces de tortues concernées sont classées comme «en danger critique d’extinction». Cela équivaut au dernier stade avant l’extinction à l’état sauvage, dans la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’inventaire de référence des espèces menacées. La population des tortues à soc, d’une taille d’environ 40 cm et d’un poids de 10 kg en moyenne, est estimée entre 440 et 770 dans le monde, selon l’UICN. L’organisation souligne que le trafic illégal à destination des animaleries est l’une des causes majeures contribuant à son déclin. Source
  20. Ça va avec celui-ci qui parle de plage en Alaska. Personnellement, c'est ma dernière destination vacance si mon but est d'aller à la plage pourtant! /t5327-decouverte-exceptionnelle-dun-fossile-de-dinosaure-sur-une-plage-dalaska#24727
  21. Découverte exceptionnelle d’un fossile de dinosaure sur une plage d’Alaska Des scientifiques américains ont découvert le plus complet des fossiles de dinosaure jamais retrouvé en Alaska. Le squelette est celui d’un thalattosaure, un grand reptile marin qui se nourrissait dans des eaux chaudes et peu profondes pendant la période du Trias, précédant le jurassique, il y a 200 millions d’années. La découverte du fossile, retrouvé près d’une plage à marrée basse, a été annoncée par le musée de l’University of Alaska, à Fairbanks.“On prenait le café matinal sur le site lorsque quelqu’un a dit “Qu’est-ce que c’est que ca ?“, raconte Jim Baichal, le garde forestier des bois de Tongass, en Alaska, faisant partie de l’équipe qui a fait la découverte. Contrairement aux autres squelettes de thalattosaures, retrouvés en fragments, le fossile semble absolument complet. “C’est le spécimen le plus complet que nous avons retrouvé en Amérique du Nord”, ajoute Jim. Il y a 200 millions d’années, lorsque le thalattosaure est mort, le site se trouvait sous les tropiques. “C’était une ile volcanique qui devait ressembler à Hawaï, explique le garde forestier, avec des récifs coralliens autour”. Le mouvement des plaques tectoniques a fait dériver le site loin au Nord de sa position d’origine. La créature était d’une taille d’environ trois mètres. “La moitié de son corps était une sorte de grande queue, et le reste ressemblait à un gros lézard”, explique Patrick Druckenmiller, conservateur au Musée du Nord, à Fairbanks. Selon les fossiles retrouvés à travers le monde, les thalattosaures possédaient différentes sortes de dents, adaptées à la nourriture dont ils disposaient. L’équipe reviendra bientôt sur le site pour tenter de déplacer la totalité du squelette, encore attaché à la roche. “On ne sait pas si le crâne de l’animal sera en bon état, mais j’ai de grands espoirs de le retrouver intact”, conclue Druckenmiller. Théo ROBIN Source: Reuters 29 juillet 2011 – 11:21 Source
  22. Les tortues hargneuses de Renens ont trouvé asile ANIMAUX EXOTIQUES | Les reptiles trouvés dans un étang, puis gardés au Vivarium de Lausanne, ont trouvé une nouvelle maison à Chavornay. Jérôme Ducret | 29.07.2011 | 14:30 Deux des trois tortues hargneuses abandonnées dans un étang à Renens, en mai et juin dernier, ont effectué hier matin un long voyage à destination de la plaine de l’Orbe. Elles ont été accueillies à bras ouverts par le Centre de protection et récupération des tortues de Chavornay, le plus grand de Suisse (lire ci-contre) , après avoir séjourné quelques semaines au Vivarium de Lausanne. «On dirait deux sœurs», note Michel Ansermet, directeur du Vivarium, au moment de donner le bac avec les tortues à Jean-Marc Ducotterd, membre fondateur du centre de récupération. Les deux chélydres serpentines (l’autre nom de la hargneuse) ont rapidement plongé au fond d’un des bassins extérieurs. «Ce sont des juvéniles, deux femelles âgées de trois-quatre ans, elles vont probablement finir leur vie ici, avec la vingtaine d’autres hargneuses que nous détenons», estime Jean-Marc Ducotterd. Il explique que les membres de cette espèce originaire d’Amérique du Nord sont difficiles à placer: «La plupart des zoos n’en veulent pas, parce qu’ils en ont déjà. Et, pour un particulier, il faut un permis en raison de la dangerosité de l’animal, qui en plus vit très longtemps.» Un coup de bec peut en effet suffire à sectionner un doigt, et il n’est pas rare que des chélydres adultes réussissent à noyer et à «boulotter» des canards. Le centre de récupération héberge actuellement une vingtaine de tortues hargneuses. Certaines sont nées sur place. «Ce n’était pas notre intention, précise Jean-Marc Ducotterd. Un jour, nous nous sommes aperçus que de petites tortues apparaissaient sur le chemin qui longe les bassins extérieurs. Apparemment, des hargneuses d’un de ces bassins en sont sorties pour pondre des dizaines et des dizaines d’œufs. Nous avons malheureusement dû éliminer une grande partie des jeunes.» A l’autre bout de la balance des âges, une chélydre d’âge respectable trône dans un aquarium, bien au chaud à l’intérieur des murs du centre. C’est le redoutable «Gabs», arrivé des Etats-Unis en 1964, et qui pèse 15 kilos. Les bénévoles du centre ont installé un grillage par-dessus son aquarium. «Histoire d’avertir les enfants visitant le centre qu’ils ne doivent pas laisser traîner leur main à cet endroit», sourit Jean-Marc Ducotterd. Le troisième reptile au bec acéré qui avait été trouvé à Renens a pour sa part trouvé un nouveau propriétaire. «Un coup de chance, elle a été prise par un passionné de tortues en Suisse alémanique», déclare Michel Ansermet, qui n’en dira pas plus. Source
  23. Un des trafiquants est un récidiviste notoire La Région Boeny informe la presse tananarivienne : « Un article paru dans un journal dans la première semaine du mois de Juillet a fait savoir que 400 individus de tortues Angonoky ont disparu du parc national de Soalala. Le Directeur du parc a affirmé que l’article n’est pas fondé et a jugé que la journaliste, auteur de l’article n’a pas suffisamment fait des recoupements. La Brigade de la Gendarmerie de Soalala et du Groupement de la Gendarmerie de Boeny ont confirmé formellement le non-lieu de ces faits qualifiés de criminels vu la valeur patrimoniale que représentent ces tortues à éperon de Soalala. En fait, c’est le nombre total actuel des tortues de Soalala qui avoisine les 400. La dernière disparition remonte au 2 Mars 2011. Trois (3) personnes ont été arrêtées quand elles étaient sur le point d’embarquer vers Mahajanga avec une tortue et des bouquets de cannabis. Le 22 Février, un certain X [1] a été arrêté à Mahajanga pour détention illicite de 8 tortues. Au total, depuis 2008, 22 tortues ont fait l’objet de trafic mais ont été restituées et mises en quarantaine. Les trafiquants ont été emprisonnés ou ont payé d’amende, d’autres ont obtenu une liberté provisoire ou ont été relaxés au bénéfice du doute. La Direction Régionale de l’Environnement et Forêts Boeny promet d’apporter plus d’éclaircissements sur le cas de ces tortues. » Cette précision de la Région Boeny intervient alors que le même individu cité et dont avons décidé de taire le nom en attendant que justice soit rendue, est un des passagers qui avaient tenté lundi 25 juillet 2011 de prendre le vol de Kenya Airways en compagnie d’un autre de nationalité indienne ; ils avaient été arrêtés pour avoir voulu exporter 196 pièces de tortues protégées. L’expertise des techniciens du ministère de l’Environnement précisait qu’il s’agissait de trois espèces de tortues protégées et qu’elles provenaient en majeure partie de la région de Soalala. Recueilli par Valis Source
  24. Un crocodile sème la panique dans un lac de Sibérie Les touristes qui profitaient des bienfaits d'une trempette dans un lac de Sibérie ont eu la peur de leur vie en s'apercevant que le crocodile qu'un photographe avait emmené pour prendre une série de clichés a décidé de les imiter, ont indiqué des médias locaux. Le propriétaire de l'animal avait attaché l'animal à l'aide d'une corde. Le reptile a profité d'un moment d'inattention de son maître occupé à marchander le prix de photos-souvenir avec des touristes pour prendre la fuite et piquer un plongeon dans l'eau. L'animal de deux mètres de long a nagé jusqu'au milieu du lac où se trouvaient de nombreux touristes aussitôt pris de panique. Une unité spéciale de police a réussi à s'emparer de l'animal rapidement. Elle l'a ensuite remis à un centre d'accueil pour animaux. "Nous ne voulions pas que le jeune crocodile continue à grandir dans ce lac plein de nourriture comme des nageurs", a commenté un policier. (belga) 28/07/11 06h56 Source
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