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Max|mum-leterrarium

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  1. Chasseur de grenouilles taureaux Des grenouilles taureaux américaines colonisent des étangs du Périgord. Elles sont chassées à coups de fusil «Chaque soir, quand je ferme les yeux, je vois des grenouilles partout. » Pierre Roussarie a 21 ans, le sourire franc et le regard fatigué. Deux fois par semaine, il passe la nuit dans les étangs du Parc naturel régional Périgord-Limousin avec de l'eau jusqu'à la taille et une torche à la main. Depuis trois ans, le jeune homme est employé chaque été par le parc pour participer au programme d'éradication des grenouilles taureaux lancé en 2006 par son président, Bernard Vauriac. Une opération qui a déjà plus de 5 500 batraciens sur la conscience. Mais c'est pour la bonne cause. Carabine et lampe frontale « La grenouille taureau est une espèce envahissante, explique Pierre Roussarie. Elle est vorace et se nourrit pour moitié en mangeant les autres grenouilles. » Pour l'autre moitié, l'amphibien affamé originaire d'Amérique du Nord attrape tout ce qu'il trouve, des insectes aux petits mammifères en passant par les mollusques et les crustacés, sans se soucier de la protection des espèces rares. Problème : l'équilibre naturel des étangs périgourdins est perturbé par cette grenouille hors norme. D'une longueur de 20 centimètres, elle pèse jusqu'à 1 kilo et émet un chant guttural qui lui vaut son deuxième prénom. « On dirait un veau qui appelle sa mère, sourit le jeune homme. On peut les entendre à 1 kilomètre. » Les sorties nocturnes se font par équipes de deux. En barque ou à pied, les agents du parc s'avancent en éclaireurs, suivis de près par des gardes-chasse munis d'une lampe frontale et d'une carabine de 5,5 mm à air comprimé. « Ils sont tous bénévoles et écolos, raconte le jeune homme. Notre travail, c'est de les prévenir s'il y a une bûche ou un creux. » Lorsqu'il repère une cible, Pierre allume un phare pour la pétrifier pendant que le tireur la met en joue. « Ce n'est pas toujours évident, confie-t-il. Parfois, on passe une heure dans un étang pour avoir une grenouille. » Souvent, les terrains de chasse sont impraticables et les traqueurs d'amphibiens doivent se frayer un chemin à la machette. De quoi pousser un coup de gueule : « Nous prévenons les propriétaires des plans d'eau à l'avance, râle-t-il. La plupart sont coopératifs mais certains ne s'occupent pas du tout de leurs étangs, ce qui rend notre tâche impossible. » D'autres envahisseurs Depuis six ans, le travail des chasseurs a porté ses fruits. « Nous en voyons de moins en moins, assure Pierre. Scientifiquement, l'éradication devrait atteindre son terme cette année. » Néanmoins, l'espèce n'a pas disparu du Périgord vert. Il semble que les grenouilles taureaux se reproduisent plus vite et se fassent plus discrètes. « On tue un gros mâle, il est remplacé par un plus petit le lendemain, affirme le jeune homme. Je ne crois pas qu'on les éradiquera, mais on va au moins les réguler, comme les ragondins. » Car les amphibiens sont loin d'être le seul problème de l'étudiant en gestion et maîtrise de l'eau. Les étangs font aussi face à une prolifération de la jussie - une plante envahissante - ou à plusieurs nids de frelons asiatiques. Avant de s'y attaquer, Pierre doit encore passer quelques nuits accroupi dans les étangs, à écouter les grenouilles meugler. Source
  2. France: une grenouille vivante dans une salade bio Aurélie et ses colocataires ne pensaient pas que leur salade en sachet, estampillée "bio", serait si... fraîche. Au fond du saladier, le petit groupe a découvert une grenouille vivante de la taille d'un gros pouce. "On a ouvert le sachet acheté ce soir en grande surface, un mélange de jeunes pousses bio, on l'a versé dans le saladier, on a commencé à manger mais on s'est rendu compte qu'au fond du bol il y avait une grenouille à moitié vivante", a raconté mardi soir à l'AFP Aurélie Grebent, 29 ans, commerçante à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne, France). D'après la jeune femme, le petit batracien fait "bien six ou sept centimètres". "On a alerté le centre anti-poison, on risque une bonne gastro", a-t-elle raconté, ajoutant qu'il n'était "pas question de manger le deuxième sachet qui reste dans le frigo". L'infortunée a déclaré qu'elle se plaindrait auprès de l'entreprise commercialisant ces salades vertes prêtes à l'emploi. On ignore le sort réservé à la grenouille. Source
  3. Exposition de découvertes paléontologiques Le Complexe archéologique de Pointe-du-Buisson annonce le dévoilement d’une nouvelle exposition permanente sur la paléontologie Des empreintes plus grandes que nature, grâce à une subvention de 27 940 $ provenant de la CRÉ Vallée-Du-Haut-Saint-Laurent. Des empreintes plus grandes que nature est une exposition permanente pour la mise en valeur et l’interprétation de traces fossiles de 500 millions d’années provenant du secteur Melocheville de la Ville de Beauharnois, dont la présentation de la plus grande trace fossile d’invertébré jamais découverte. Un record mondial! La nouvelle exposition offre donc l’opportunité d'observer et de découvrir des traces fossiles, des organismes fossilisés et l'environnement primitif du Sud du Québec pendant la période du Cambrien. Le Cambrien, est la première période de l’ère primaire sur la ligne du temps. Elle s'étend de - 545 à - 488 millions d'années. Petite histoire d'une grande découverte Des empreintes plus grandes que nature fait suite à la découverte, en mai 2008, d'une trace fossile d'un spécimen de gastropode (Climactichnites) près d’un canal situé dans le secteur Melocheville. Cette découverte a été effectuée par l’un des collaborateurs du Complexe archéologique, le paléontologue Pierre Groulx. Après différentes analyses et recherches auprès de laboratoires et d’universités nord-américaines, il s’est avéré qu’il s'agissait de la plus grande trace fossile d'invertébré au monde. En effet, cette trace fossile, d'une largeur de 35 cm, constitue un record fracassant dans ce domaine. Un spécialiste de l'étude des Climactichnites de l'Université du Connecticut, Patrick Getty, fut d’ailleurs l’un de ceux à avoir confirmé l’importance et la portée de cette découverte survenue à Beauharnois. Également au programme, l’exposition dévoile en grande primeur, les premiers fossiles présentés au musée. Ces derniers (une découverte conjointe de Mario Lacelle et de Pierre Groulx) sont des arthropodes (comme les insectes, les araignées, les scorpions, etc.). Il s'agit des tout premiers arthropodes à être découverts au Canada, à l'intérieur du grès du Potsdam. Une imposante pierre de plusieurs tonnes, présente d’ailleurs 29 spécimens fossilisés. Un grand paléontologue Des empreintes plus grandes que nature est la première exposition permanente sur la paléontologie, accueillie au Complexe archéologique. Cet espace de découverte paléontologique est d’ailleurs dédié à un chercheur et paléontologue canadien de renommée internationale, Hans J. Hofmann. Ses principales recherches concernent la période du Précambrien et il est récipiendaire de prestigieux prix scientifiques. C’est donc tout un honneur pour le Complexe archéologique. Deux sciences connexes au sein d'une même institution Depuis 2005, le Complexe archéologique aborde la paléontologie grâce à un jardin de fossiles nommé le « Parc des galets ». Cet espace extérieur, faisant partie intégrante du site, permet de rendre accessible, par les spécimens en place, cette science fascinante. Pointe-du-Buisson présentera donc en ces deux espaces, des traces fossiles inédites qui proviennent de la région de Beauharnois et qui sont reconnues par différents spécialistes nord-américains ainsi que par nos universités québécoises. Rappelons que ce haut lieu de diffusion archéologique initie de façon simple et accessible à son passé, à travers ses expositions et ses nombreuses activités ; un site dévoilant plus de 5000 ans d’histoire et d’occupation humaine en son territoire. Ouverture au public Une nouveauté, le Complexe archéologique est désormais ouvert à l’année pour des visites de groupes de 15 personnes et plus, sur réservation. Pour le grand public, ces magnifiques découvertes pourront être visitées grâce aux capsules d’animation. Source
  4. Il y en a une autre en préparation pour Trois-Rivières.
  5. Tu es déménagé à Québec ou tu y es pour la journée seulement? Parce que je peux t'organiser ça probablement. Quoi que je pourrais t'arranger ça pour Trois-Rivières aussi.
  6. Une Terre d'espèces à découvrir Une nouvelle étude avance que la Terre compte près de 8,8 millions d'espèces, mais que seulement le quart d'entre elles a été découvert jusqu'à présent. Jusqu'à présent, 1,9 million d'espèces ont été recensées. Parmi les découvertes les plus récentes se trouvent des créatures petites et parfois bizarres, comme une grenouille-poisson psychédélique, un lézard de la taille d'une pièce de dix cents et un minuscule homard aveugle et poilu trouvé dans le fond de l'océan. Pour parvenir à leurs conclusions, Worm et Camilo Mora, de l'Université d'Hawaii, ont recouru à des modèles mathématiques complexes et analysé la cadence des découvertes d'espèces, mais aussi de celles dans d'autres catégories de la taxinomie, comme la famille. Leur étude, publiée, mardi, dans la revue électronique PLoS Biology, une publication de l'organisation Public Library of Science, évalue le nombre d'espèces vivant sur la Terre à près de 8,8 millions. Parmi toutes ces créatures, 6,5 millions seraient des espèces vivant sur la terre ferme et 2,2 millions vivraient dans l'océan, domaine d'étude prioritaire pour Worm et Camilo Mora, car ils participent au Recensement de la vie marine, une initiative regroupant des scientifiques de partout dans le monde et visant à répertorier la vie dans l'océan. Mai 2011 Des chercheurs américains ont établi un palmarès des dix espèces les plus étonnantes découvertes en 2010. Y figurent une araignée à la toile ultrasolide, une coquerelle sauteuse, un champignon luminescent et une bactérie mangeuse de rouille. En ce qui concerne le nombre d'espèces différentes, l'étude avance que les animaux en comptent 7,8 millions, suivis par les champignons, avec 611 000, et les plantes, avec 300 000. Un chercheur de Halifax au sein de l'étude Boris Worm, coauteur de l'étude et professeur de biologie à l'Université Dalhousie, à Halifax, a affirmé que l'être humain était encore ignorant quant à la complexité de sa planète. Selon lui, il est important de faire connaître ces merveilles à un plus grand nombre de personnes. Edward O. Wilson, éminent biologiste de Harvard, lui estime que des avantages pourraient être tirés de la découverte de ces espèces inconnues, découvertes qui doivent être réalisées avant la disparition de ces créatures. Certains des médicaments modernes sont préparés avec des plantes et des animaux peu communs. Radio-Canada.ca avec Associated Press Source
  7. 30 000 $ pour protéger la tortue des bois (Shawinigan) Le Mouvement Vert Mauricie (MVM) a obtenu une aide de 30 000 $ pour la protection à long terme des habitats de la tortue des bois dans le bassin versant de la rivière Shawinigan. Cette aide a été obtenue dans le cadre du volet d'aide à la conservation volontaire du programme Partenaires pour la nature du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. L'aide obtenue permettra au MVM de mener un projet comportant la signature d'ententes de conservation volontaire, la donation ou l'acquisition de propriétés riveraines, la restauration ou le déplacement de sites de ponte ainsi que la mise en place de mesures d'atténuation des menaces anthropiques. «Ce territoire est reconnu pour abriter la plus grande population nordique de tortue des bois et son plus important site de ponte au nord de l'Amérique du Nord», a indiqué le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Pierre Arcand, au sujet du bassin versant de la rivière Shawinigan. Source
  8. Les tortues à l’honneur Zoo Ecomuseum Près d’un millier de personnes se sont rendues au Zoo Ecomuseum les 13 et 14 août derniers dans le cadre du week-end « Les tortues en vedette ». Sujets : Zoo Ecomuseum Le Zoo Ecomuseum a tenu, pour les visiteurs de tous âges, de nombreuses activités mettant en vedette les tortues. Pendant l’heure du conte, les tout-petits ont écouté une histoire de tortues. Ils ont par la suite touché de nombreuses espèces, dont la tortue peinte et la tortue géographique, et une jeune tortue serpentine. Julie Tougas, responsable des reptiles, des amphibiens et des poissons au Zoo Ecomuseum, a traité de l’habitat et de l’alimentation des tortues. Elle a aussi fait une présentation éducative sur les tortues serpentines, dont fait partie Hercule, un spécimen de 35 livres qui a reçu une collation spéciale pour son 16e anniversaire. Les jeunes visiteurs ont également bricolé un souvenir sur le thème du week-end, en plus de participer à un concours de dessins sur les tortues serpentines. Source
  9. Une tortue de mer rendue à la liberté après sa convalescence Le projet « Orange House » a annoncé avoir ramené à la liberté une tortue de mer guérie à son habitat naturel, le 18 août dernier, sur la plage Mansouri & Koleila près de Tyr. La tortue est née le 2 septembre 2009. Suite à une blessure à la nageoire, elle a été sauvée par le projet Orange House et placée dans le musée Merveilles de la mer à Jdeidet el-Metn, où elle a passé deux ans de convalescence. Aujourd’hui, après un pronostic positif, le projet Orange House et le musée Merveilles de la mer ont jugé qu’il était temps pour elle de regagner son habitat naturel. En effet, outre les prédateurs naturels, les invasions israéliennes répétées, la mauvaise gestion des déchets humains et la pollution ont causé la diminution de la population des tortues de mer sur les côtes libanaises. C’est ainsi qu’il y a dix ans, le projet Orange House a été fondé sur la plage Mansouri, à Tyr, dans le Sud du Liban, sur une étendue de 1,4 kilomètre pour préserver les espèces marines en général et les tortues de mer en particulier, nid par nid. La fondatrice du projet, Mona Khalil, s’est consacrée durant les dix dernières années à collecter et documenter des données statistiques sur les espèces marines et les tortues de mer en particulier dans le but d’étudier les raisons pour lesquelles ces dernières sont aujourd’hui en voie de disparition sur les côtes libanaises. Elle a également créé un gîte écologique sur la plage, dont les bénéfices servent à financer les activités de préservation des tortues : patrouilles quotidiennes pour nettoyer les plages des sacs en plastique et autres genres de déchets, mise en place de barrières sur les côtes pour préserver l’habitat des tortues, incubateurs de nids destinés à protéger les tortues contre les prédateurs naturels. Source
  10. Les aires protégées: bouées de sauvetage de la biodiversité En octobre dernier, 193 pays du Nord et du Sud, dont le Canada, se sont réunis à Nagoya, dans le centre du Japon, pour souligner l'urgence de protéger la biodiversité mondiale. Cette rencontre a culminé avec l'adoption d'un accord visant à mieux protéger les espèces et les écosystèmes de la planète, et à en partager plus équitablement les bénéfices. En effet, les pays réunis ont élaboré un «plan stratégique», pour 2020, visant à freiner le rythme alarmant de disparition des espèces fauniques et floristiques. Ce plan a pour objectif particulier l'augmentation des aires protégées de la planète à 17 % de la surface totale des terres, alors qu'il n'y en a que 13 % aujourd'hui. Il prévoit aussi un accroissement important de la superficie marine protégée, en passant du 1 % actuel à un objectif de 10 % de la surface totale des océans. D'après une évaluation de la diversité biologique réalisée à l'échelle mondiale, l'extinction des espèces, depuis le XVIIe siècle, s'est produite 50 à 100 fois plus rapidement que le rythme naturel moyen estimé. De plus, les scientifiques prévoient qu'au cours des prochaines années, ce chiffre devrait encore s'accroître pour atteindre entre 1000 et 10 000 fois le rythme naturel d'extinction. Les statistiques à jour parlent d'elles-mêmes: selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une espèce d'amphibien sur trois, plus d'un oiseau sur huit et plus d'un mammifère sur cinq sont menacés d'extinction au niveau mondial. L'urgence de protéger l'immense variété des richesses naturelles qui soutiennent la vie sur Terre a atteint un point critique. Un nouvel objectif québécois pour 2015 En 1992, le Québec, à l'instar d'une centaine d'autres pro-vinces, États, pays et organisations non-gouvernementales, se retrouvait à Rio de Janeiro, au Brésil, pour le Sommet mondial de la Terre. Le sentiment d'urgence concernant la sauvegarde de notre planète était déjà perceptible au sein de la communauté internationale. Depuis lors, des stratégies ont été mises en oeuvre pour protéger l'environnement de façon plus adéquate et ainsi freiner la destruction des habitats. Le Québec n'a pas failli à la tâche depuis le début du millénaire. En effet, nous sommes passés de 0,95 % d'aires protégées sur le territoire de la province en 2002 à 8,16 % en mars 2009, soit plus de 135 000 km². En 2004, le gouvernement du Québec avait élaboré une stratégie visant à augmenter, d'ici l'année 2007, la superficie des aires protégées à 8 % du territoire de la province. En mai 2011, nous avions atteint 8,35 %. Toutefois, comme l'indiquent les cibles de protection révisées lors de l'accord de Nagoya (protection de 17 % des terres et 10 % des océans), ces objectifs se devaient d'être révisés à la hausse. Il est peut-être regrettable que le Québec, qui aurait pu se tailler une place de leader au sein de la communauté internationale dans la foulée de Nagoya, n'ait haussé son objectif que de 4 %. En effet, au printemps dernier, le gouvernement du Québec a défini des orientations stratégiques qui permettront d'atteindre 12 % d'aires protégées sur le territoire québécois d'ici 2015. Bien que cette cible représente une extension du réseau de l'ordre de 75 000 km², portant ainsi la superficie totale protégée à environ 200 000 km², nous restons loin de l'objectif international de 17 %. Cependant, en ce qui concerne l'estuaire et le golfe du Saint-Laurent, le gouvernement prévoit augmenter les aires protégées à 10 %, devançant ainsi de cinq ans la cible proposée par l'accord de Nagoya. Qu'en est-il de la conservation dans le sud du Québec ? Tel que mentionné plus haut, 8,35 % du territoire québécois est maintenant protégé. La majorité de ces terres se trouvent dans les grandes étendues du Nord et sont de tenure publique; il est en effet beaucoup plus facile pour le gouvernement de protéger les terrains dont il est propriétaire. La faible densité de population que l'on retrouve dans cette partie de la province simplifie également le travail de conservation. Néanmoins, c'est dans le sud du Québec que la diversité biologique est la plus riche. Le climat plus tempéré que celui du Nord permet à un vaste nombre d'espèces de survivre et de se reproduire avec succès. C'est aussi à cette latitude que la diversité biologique subit le plus de pressions. Effectivement, plusieurs espèces y atteignent la limite nord de leur aire de distribution et, conséquence des conditions climatiques les plus clémentes de la province, on y retrouve aussi les plus grands bassins de population humaine et la zone agricole la plus productive. C'est donc dans cette région que le pourcentage d'espèces en situation précaire est le plus élevé. Il est d'une importance capitale de protéger ce haut lieu de biodiversité. Comme la plus grande partie de ce territoire se trouve en terres privées, les démarches pour assurer la conservation doivent impliquer les propriétaires fonciers concernés. Il est alors plus complexe pour une instance gouvernementale de protéger des terrains lorsque ses citoyens en sont propriétaires. Des organismes de conservation locaux pour concrétiser la protection du territoire Depuis une quinzaine d'années, nous voyons se créer de plus en plus de groupes locaux de conservation. Ils sont formés de gens passionnés par la protection de l'environnement, souvent bénévoles, qui sont les mieux placés pour accomplir des projets de conservation en terres privées. Ils connaissent la réalité des communautés et des propriétaires et sont au fait des outils mis en place par le gouvernement pour protéger les terres à perpétuité. Ces organismes sont essentiels à l'atteinte des objectifs nationaux de conservation. Corridor appalachien (ACA), un organisme de conservation dont le territoire d'action se situe en Estrie et en Montérégie, travaille avec 14 organismes qui partagent sa mission de protection des milieux naturels au sud des Cantons-de-l'Est. À cette latitude, le relief offre une grande diversité d'habitats, comme des vallées aux sols riches, des sommets abritant une flore et une faune spécialisée, des ruisseaux de montagne aux eaux fraîches et pures, etc. Tout ceci contribue au caractère unique de ce territoire qui abrite plusieurs espèces en péril. Corridor appalachien offre une expertise technique (biologie, géo-matique, négociations des ententes de conservation, aide à la recherche de financement, etc.) aux groupes qui souhaitent compléter le processus de protection des terres en milieu privé. Sur le territoire d'ACA, les aires protégées privées sont passées de 400 hectares en l'an 2000 à près de 10 000 hectares en 2011, grâce à la collaboration des organismes de conservation, des propriétaires, des partenaires financiers et des gouvernements. Toutefois, même en ajoutant à ces données la surface du parc national du Mont-Orford, aire protégée publique, nous arrivons seulement à une portion de 5,3 % du territoire d'ACA qui est protégée à perpétuité. Il va sans dire qu'il reste du travail à faire, et que pour cela nous aurons besoin d'appui financier et de l'implication active des membres des communautés locales. Nous ne pourrions pas vivre sans la diversité biologique qui est à la base de notre alimentation, de nos médicaments, des sources de carburant et d'une multitude de biens et de services qui nous sont essentiels. C'est ce qu'ont voulu dire les 193 pays qui se sont réunis pour un sommet sur l'état mondial de la biodiversité. Leur adoption d'un objectif de 17 % de la surface terrestre en aires protégées pour 2020 vient appuyer l'urgence d'agir, et vient confirmer que l'outil de conservation par excellence est la protection du territoire à perpétuité. Le sud du Québec, qui abrite la plus grande concentration d'espèces de la province, ne devrait donc pas se contenter d'un maigre 4,8 % de son territoire sous protection. Stéphanie Beaudoin Source
  11. Nom scientifique : Pachydactylus bibroni Nom français : Gecko bibron Nom anglais : Bibron's gecko Origine : Afrique du Sud, Angola, Tanzanie Biotope : Semi-Humide Température : 28 à 32°C Hygrométrie : 60 à 70% Moeurs : Arboricole et nocturne Taille adulte : 10 à 15 cm Longévité : 8 à 10 ans Nourriture : Insectes de taille adaptés La photo a été emprunté sur le site http://savannahshop68.forumsactifs.com/ Le gecko bibron est un lézard arboricole quelque peu timide. On arrive quand même à les manipuler mais il faut mettre du temps pour les apprivoiser. On a la chance de pouvoir l’observer lors des premières heures du matin ou les dernières du soir. On peut aussi l’apercevoir en milieu de journée en train de profiter pleinement des U.V. J'ai déjà lut que le cannibalisme était fréquent chez cette espèce. Par contre, mon expérience personnel me fait dire qu'ils sont assez sociable entre eux et ils sont beaucoup plus actif lorsqu'ils vivent en groupe. Si vous ne voulez pas les reproduire, à ne pas faire. Ils sont assez prolifiques. Mon expérience de ce groupe m'a presque causé un problème de surpopulation puisque je me suis retrouvé avec trop de bébés étant incapable de les replacer ensuite.
  12. Le village des reptiles dans un cadre exotique - Jurques Un village des reptiles fraîchement inauguré. Depuis le début de juillet, le parc zoologique de Jurques a ouvert un village des reptiles avec la réalisation de quatre huttes adaptées pour recevoir les reptiles. Un endroit qui présente un côté distrayant et abrite python royal, python molure de 4 mètres, serpents et bien d'autres reptiles, ainsi que des iguanes. Le village des reptiles est géré par Guillaume Ourry, qui présente au public ces vertébrés rampants. Une idée de sortie pour enfants et ados. Le zoo de Jurques est un lieu de sortie qui constitue une source d'intérêt importante et de curiosité chez les petits comme chez les grands. La visite du zoo est une activité essentielle dans l'éducation des enfants pour appréhender la biodiversité et être sensibilisé à la conservation du monde animal. Des nombreuses naissances d'espèces en voie de disparition. Chaque année le parc zoologique compte environ 80 naissances par an, et les dernières sont deux petits fennecs. Le zoo de Jurques s'investit dans le programme d'élevage européen (EEP) avec d'autres zoos français tout en subventionnant des associations qui luttent pour réintroduire des animaux dans leur milieu naturel. Le zoo de Jurques, c'est 17 ha de parc boisé, 650 animaux de la planète entière, 130 000 visiteurs par an, et de 14 salariés (14 permanents et 10 saisonniers.) Source
  13. Une tortue luth de 250 kg s’échoue à Fréhel Blessée à la tête, cette tortue luth a dû perdre sa route. Ce samedi, vers 14 h, des plaisanciers l’ont retrouvée, échouée sur un rocher à hauteur du port Barrier, à Sables-d’Or-les-Pins, sur la commune de Fréhel (Côtes-d’Armor). La tortue, fatiguée, a été soignée sur place par un vétérinaire. Elle pèse près de 250 kilogrammes et mesure près de 2 mètres d’envergure. Les sapeurs-pompiers d’Erquy, de Matignon et de Pléneuf-Val-André l’ont conduite au large, en bateau pneumatique, pour qu’elle retrouve sa route, en fin d’après-midi. Source
  14. Un serpent dans l’immeuble Jeudi, vers 19h30, les sapeurs-pompiers ont été appelés au 72, rue Jean-Jaurès, à Eybens, pour une intervention particulière. Ils ont en effet dû capturer un serpent d’un mètre de long qui divaguait dans les parties communes d’un immeuble. L’animal, qui serait une couleuvre, a été récupéré par les pompiers avant d’être libéré dans la nature. Source
  15. Un serpent a vaincu le projet de ponton Le mois dernier, la justice a débouté un propriétaire de Corseaux qui désirait ériger un débarcadère devant chez lui. Motif: la protection de la couleuvre vipérine, une espèce menacée Le sujet aurait pu fournir à Jean de La Fontaine une belle trame pour une fable. La mésaventure, qui aurait pu s’intituler Le serpent qui avait vaincu le ponton frappe un citoyen de Corseaux et ne manque, en effet, pas de piquant. Ce dernier, qui ne souhaite pas s’exprimer, envisageait, il y a deux ans, de construire une plate-forme d’embarquement reliant le jardin de sa propriété au lac. Ce débarcadère devait servir à la baignade et à l’accostage temporaire de bateaux – le propriétaire en possède un, amarré au port de Lutry. Les dimensions de l’ouvrage: 10 m de long sur 1,20 m de large. Une taille acceptable selon l’Etat de Vaud. C’est la nature de la zone (enrochements au bord de la parcelle et faible profondeur de l’eau) qui a incité le Corsalin à demander une autorisation spéciale. Celle-ci est de surcroît nécessaire pour une construction proche d’un biotope protégé sur domaine public; le littoral de Corseaux abrite en effet une colonie de couleuvres vipérines, une espèce non venimeuse, menacée de disparition au niveau national. Pro Natura a mis son veto au projet, et malgré le soutien de la Municipalité du village, l’autorisation n’a pas été délivrée par le canton. Pourtant, la propriété ne se trouve qu’à une centaine de mètres du port de la Pichette d’un côté, d’une plage artificielle publique très fréquentée de l’autre, et d’autres pontons à proximité. «Une construction supplémentaire tendrait à réduire et à fragiliser l’habitat, donc l’espace vital, déjà très restreint, de la couleuvre vipérine», estime Michel Bongard, secrétaire exécutif de Pro Natura Vaud. Le propriétaire a déposé un recours. Celui-ci a été examiné par la Cour de droit administratif et public du canton. Il ressort de l’arrêt, rendu en juillet, que «ce n’est pas tant la présence d’un ponton qui pose problème», mais plus son utilisation (baignade et amarrage) qui dérangerait les reptiles. Pour les juges, «l’intérêt public à la protection de la rive et à la présence d’une espèce au bord de l’extinction» prédomine. Ils estiment que ce principe «l’emporte largement sur l’intérêt privé» du propriétaire. Ce dernier n’a pas souhaité dire s’il entendait ou non recourir au Tribunal fédéral. Ce qu’il peut faire d’ici au 14 septembre. Source
  16. Elle trébuche sur un python de 4 mètres... Elle trébuche sur un python de 4 mètres Alors que la sœur de Nate Allbright marchait dans le jardin de son frère à Sedamsville (Ohio), celle-ci a trébuché sur… un python. L’animal, long de 4 mètres, s’était réfugié sous un tas de détritus. Nate Allbright et son père ont improvisé un piège afin de capturer la créature puis l’ont enfermée dans une poubelle en attendant l’arrivée d’un agent spécialisé dans la faune. L’association pour la prévention de la cruauté envers les animaux, à qui le reptile a été confié, pense qu’il s’agit d’un animal de compagnie. Source
  17. Une fête où l'on torture des tortues Chaque année, depuis plus de 10 ans, se tient dans l'Etat de l'Indiana la "Snapperfest", une manifestation consistant à frapper un sol une tortue puis à lui extraire la tête de sa carapace. Plusieurs associations américaines se mobilisent pour tenter d’empêcher la tenue d’un festival consistant à frapper au sol des tortues en les tenant par la queue puis à leur faire sortir la tête de leur carapace. Organisée depuis un peu plus de dix ans et baptisée "Snapperfest", cette manifestation doit en effet tenir sa prochaine édition le 20 août prochain à Camp Shore, dans le comté de l’Ohio dans l’Etat de l’Indiana. Plusieurs pétitions ont été lancées pour demander son interdiction et une lettre type à envoyer aux responsables politiques a également été mise en ligne. Dans un communiqué diffusé sur son site, l’association de défense des droits des animaux Peta a par ailleurs publié les coordonnées de principaux responsables de la région en demandant aux internautes de les interpeller. Une vidéo d'une des précédentes "Snapperfest" (images choquantes) Une fête où l'on torture des tortues (images... par Nouvelobs Source
  18. Ouin... un peu spécial comme évènement. Je me demande pourquoi c'est toléré honnêtement.
  19. Un champignon infectieux décime les crapauds en vallée d'Aspe Le champignon infectieux nommé Chytride touche actuellement un tiers des amphibiens dans le monde entier. Des chercheurs au CNRS ont découvert une soixantaine de crapauds gisant sur le sol dans la vallée d'Aspe. DR Une équipe composée de cinq chercheurs au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et à l'Imperial College de Londres, s'est rendue mercredi dans la vallée d'Aspe pour effectuer des prélèvements annuels. Leurs efforts se sont concentrés autour du lac d'Ansabère et du lac de Lhurs. L'objectif était double : constater l'hécatombe et mieux comprendre les raisons de la propagation du champignon qui décime les batraciens. Au cours de sa journée dans la montagne, l'équipe a ainsi constaté la mort d'une soixantaine de crapauds accoucheurs. Invisible à l'oeil nu, le champignon infectieux appelé Chytride fait continuellement des ravages chez les grenouilles et les autres amphibiens des Pyrénées-Atlantiques depuis 2003. « En 2003, 10 % des têtards d'alyte, futurs crapauds accoucheurs, étaient infectés par le Chytride. En 2011, 100 % de cette même variété de têtards sont contaminés » explique Dirk Schmeller, de la Station d'écologie expérimentale du CNRS à Moulis. Une mortalité massive dont il est difficile de « déterminer scientifiquement l'origine », poursuit le chercheur. « Le Chytride évolue dans l'eau » Mais les scientifiques émettent des hypothèses. D'abord, ce phénomène qui touche un tiers des amphibiens dans le monde entier n'est pas nouveau. Il a notamment été observé en Australie, puis en Amérique latine il y a une dizaine d'années. Par ailleurs, de nombreux indices montrent que la maladie causée par le Chytride (la chytridiomycosis) aurait été introduite dans l'hémisphère nord par un Xénope, une petite grenouille, originaire d'Afrique du Sud. C'est ensuite la grenouille taureau qui aurait favorisé sa diffusion depuis les États-Unis jusqu'à la France. Pour le moment, le champignon se développe préférentiellement en altitude, dans les chaînes de montagne. Il s'agit de zones souvent très touristiques où « les gens, en se promenant le long des sentiers et des lacs, peuvent propager l'infection » souligne Dirk Schmeller. Heureusement, le Chytride, qui évolue dans l'eau, ne peut pas se transmettre entre les espèces animales. L'homme n'est donc pas concerné. La durée de vie du champignon, hors de son élément, est limitée à trois ou quatre jours. Le risque est seulement, au contact de l'eau, de disperser le champignon dans d'autres espaces. ===> Limiter l'extension du Chytride À l'heure actuelle, il n'existe aucun traitement contre la chytridiomycose. Seule une prévention active peut empêcher la propagation de cette maladie et sauver les grenouilles, indispensables au maintien de la biodiversité. Promeneurs, naturalistes, habitants, touristes... chacun doit prendre en compte cette mortalité anormale qui ne trouvera pas de solution « naturellement ». Aux yeux des scientifiques, des gestes simples peuvent ralentir l'épidémie : utiliser un produit pour désinfecter les vêtements ayant été en contact avec les sites aquatiques. Après une journée de pêche par exemple, il faut veiller à bien désinfecter son matériel, comme les bottes ou l'épuisette. En cas de manipulation d'amphibiens, il est conseillé d'utiliser des gants jetables non poudrés. Pour aider les scientifiques à lutter efficacement contre le Chytride, il est possible de remplir un questionnaire sur http://www.bd-maps.eu/survey/?lang.fr. Si vous trouvez un crapaud mort en vallée d'Aspe, merci de contacter Dirk Schmeller à la station d'écologie expérimentale du CNRS au 05 61 04 03 73. Source
  20. Peut-être que je me trompe mais il me semble que c'est autour de 500$, ce que je trouve très peu!
  21. Quand j'avais réussis à avoir un agent de la faune comme conférencier pour l'association d'herpétologie, on lui avait posé la question. Je ne me rappelle plus du montant exact mais il me semble que ce n'était pas élevé.
  22. Présence indésirable dans la Nation Sud La CNS met en garde la population Sujets : Conservation de la Nation Sud , Village de Winchester , Rivière Payne La Conservation de la Nation Sud (CNS) invite la population à faire preuve de jugement avant de jeter des déchets et des espèces vivantes dans la rivière Nation Sud. Selon l'organisation, de tels gestes peuvent comporter des dangers pour la biodiversité de la région. Récemment, le personnel de la CNS a retrouvé des escargots mystères et des terrapins aux oreilles rouges (une tortue) respectivement dans les drains de Winchester et dans la rivière Payne, près de Finch. « L'explication la plus plausible est que quelqu'un a déversé les animaux de son aquarium dans le renvoi d'eau, ce que nous déconseillons fortement, a indiqué Janet Greenhorn, qui est technicienne spécialisée dans les espèces envahissantes à la CNS. Nous ne pourrons sûrement pas tous les retirer, mais nous espérons réduire la population et ralentir la propagation.» Selon la CNS, les escargots mystères peuvent atteindre une taille imposante et former des peuplements denses. "Étant donné leur poids supérieur aux espèces indigènes, elles doivent s'approvisionner davantage en nourriture et peuvent les concurrencer sur l'habitat », explique Mme Greenhorn. La plus forte densité d'escargots se trouve présentement dans le village de Winchester, mais elle pourrait s'étendre à d'autres endroits. Leur présence a été remarquée à partir du ponceau du chemin Gypsy au sud de Winchester jusqu'au ponceau du chemin de Comté 3 au nord du village. Quant à la tortue qui a été découverte dans la rivière Payne, elle vit normalement aux États-Unis, de la Virginie de l'Ouest au Nouveau-Mexique et plus au sud en direction du golfe du Mexique. « Avec une tache rougeâtre distinctive derrière chaque oeil, ces tortues sont vendues dans les animaleries quand elles sont encore bébés. Parce qu'en grandissant elles deviennent plus difficiles à soigner, les propriétaires s'en débarrassent en les relâchant dans la nature », soutient la CNS en précisant que cette espèce peut éventuellement menacer celles qui sont originaires de l'Ontario. Celles qui survivent concurrencent les huit espèces de tortues indigènes de l'Ontario, dont sept sont menacées d'extinction, précise à ce sujet la CNS. La femelle terrapin peut pondre jusqu'à cinq fois par saison alors que la tortue indigène est limitée à une seule ponte. « Si vous possédez un terrapin aux oreilles rouges dont vous voulez vous débarrasser, trouvez un zoo ou une école qui pourrait l'adopter, conseille Karen Paquette, qui est technicienne pour le programme des espèces en péril. Surtout, ne le relâchez pas dans la nature ! » Les espèces vivantes ne sont cependant pas les seules à se retrouver dans les cours d'eau avoisinants puisqu'à chaque année, la CNS retrouve des déchets dans la Nation Sud. « Nous organisons régulièrement des nettoyages dans divers secteurs du bassin versant et vous seriez étonnez de ce que nous trouvons, souligne le responsable des médias à la CNS, Gord Shaver. Des autos, des téléviseurs...nommez-les. » La rivière Nation Sud prend sa source au nord de Brockville et se déverse dans la rivière des Outaouais, près de Plantagenet. Source
  23. Un braconnier s’en prend aux tortues de la rivière Saint-Jacques Une curieuse histoire de braconnage de tortues a été mise à jour sur la rivière Saint-Jacques au début du mois. Michel Lajoie, propriétaire de l’entreprise de location de kayaks Enviro Kayak, et son employé, Alexandre Dubé, ont aperçu et dénoncé aux agents de la faune un individu qui aurait capturé et battu des tortues de la rivière, pour ensuite les y ramener dans un état lamentable. L’individu, qui serait d’origine asiatique, aurait apporté les tortues chez lui pour un rituel. Du moins, c’est l’explication qu’il aurait donnée aux agents de la faune, au moment de recevoir une amende pour son geste. Battues et mises dans un sac Les premiers événements remontent au 31 juillet. Alexandre Dubé était accompagné de son patron lorsqu’il aurait aperçu une personne sortir du parc avec des sacs accrochés à son vélo. Au premier coup d’œil, il n’a pas remarqué ce qu’il y avait à l’intérieur. Toutefois, un peu plus tard, alors qu’il était en kayak sur l’eau avec des clients, M. Dubé aurait vu la même personne en train de battre une tortue qu’il avait accrochée au bout d’une corde. C’est après avoir assister à cet étrange spectacle que MM. Dubé et Lajoie auraient pris la décision de contacter S.O.S.Braconnage pour rapporter l’incident. La semaine suivante, accompagnés des agents de protection de la faune, MM. Dubé et Lajoie auraient revu l’individu effectuer le même stratagème. «On l’a surveillé un peu, il a attrapé une autre tortue. Il est passé devant ma tente avec un sac en plastique et on a pu voir qu’il y avait une tortue à l’intérieur. Je l’ai pris en photo et quand j’ai vu qu’il était parti, je l’ai suivi jusque chez lui», a indiqué Alexandre Dubé au Brossard Éclair. M. Dubé aurait par la suite noté l’adresse du braconnier et l’aurait remise aux agents. Il était également présent lorsque les agents ont mis l’individu à l’amende. «Quand on a trouvé les deux tortues dans le coffre de sa voiture, elles étaient encore vivantes. Je ne crois pas qu’il voulait les manger. L’explication qu’il a donnée aux agents, c’est que c’était pour un genre de rituel. Il les attrapait une semaine et il les relâchait la semaine suivante», a dit M. Dubé. Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune ne pouvait nous donner de détails sur l’incident pour l’instant, mais a confirmé qu’un dossier concernant cette affaire était ouvert. Des accusations devraient également être portées contre l’individu. Patrouilles Cet événement a fait réagir vivement Richard Marois, président du Conseil régional de l’environnement de la Montérégie et du comité ZIP Ville-Marie. M. Marois veut à tout prix protéger les tortues qui peuplent la rivière Saint-Jacques et c’est pourquoi il a décidé d’instaurer des patrouilles de bénévoles pour empêcher qu’un tel acte se produise à nouveau. «S’il y a des gens qui pensent qu’ils peuvent faire ça sans être surveillés, on va vraiment être aux aguets», nous a-t-il lancé. Deux espèces de tortues protégées Les espèces de tortues qui peuplent la rivière Saint-Jacques, la tortue serpentine et la tortue géographique, sont protégées par des lois. «La tortue serpentine n’est pas une tortue qui est considérée comme menacée ou vulnérable, mais elle est protégée de façon générale par la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. Il n’est pas permis de la chasser, à moins d’avoir un permis particulier», nous a indiqué Pierre Bilodeau, biologiste au ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec (MRNF). La tortue géographique, cependant, figure sur la liste des espèces fauniques menacées et vulnérables du MRNF. Des tortues robustes La tortue serpentine est une espèce qui possède une grande longévité. Ce sont de grosses bêtes, qui peuvent vivre jusqu’à 50 ou 60 ans et qui peuvent peser des dizaines de kilos. M. Bilodeau explique que même si elles ont subi de mauvais traitements, ce sont des espèces robustes qui vont récupérer après avoir été blessées. «Ça va les affecter pendant un certain temps, elles vont s’empêcher de s’alimenter pendant un certain temps ou même de se reproduire, mais elles vont récupérer», a précisé le biologiste. Source
  24. Bourse aux reptiles : le reflet d'une passion bien ancrée dans la région La bourse aux reptiles revient le dimanche 28 août. Douzième du genre. Succès annoncé : ... elle gagne en surface en investissant le dojo attenant à la salle Olof-Palme. Comment expliquer un tel engouement ? Éléments de réponses avec Laurent Lejeune, inspecteur à la direction départementale de la protection des populations. tQuelle est la réputation de la bourse de Béthune ? « Hors Paris, elle est avec Arras parmi les références en France. C'est même véritablement elle qui ouvre la saison parce qu'Arras arrive en juin : c'est trop tôt pour les amateurs en termes de délais de reproduction. Tous les amateurs la connaissent : on en voit venir de toutes les régions ! » tLa passion pour les reptiles est-elle récente ? « Au début, dans les années 80, le milieu terrariophile était surtout constitué d'amateurs de serpents, qu'on imaginait tatoués, percés etc. C'est désormais un "marché" qui s'est structuré, les Français possèdent sans doute davantage de reptiles que de poissons. Le lézard a "explosé" grâce au pogona et au gecko, qu'on ne voyait pas il y a trente ans. Ils sont faciles à élever, manipulables. C'est devenu l'affaire de M. et Mme Tout le Monde. On voit des chefs d'entreprise ou des enseignants faire de l'élevage. Les enfants rêvent d'avoir un serpent comme un hamster. Le problème, ce sont les parents : ils ont peur. C'est l'intérêt des bourses et des magasins de démythifier. Non, ce n'est pas dangereux même si l'inquiétude est légitime pour un serpent ! Nul animal vendu n'est venimeux. » tComment la région se positionne-t-elle ? « Le Pas-de-Calais est à la pointe. On le voit au nombre d'autorisations en préfecture. Mais il reste des trafics, surtout géographiques, tortues du Maroc et singes magots, deux gros points noirs. Facilement transportables en voiture... Mais sur les bourses, 98 % des animaux sont issus d'élevages et 2 % de prélèvements très encadrés (quelques tortues ou des lézards). » tSait-on s'occuper des « NAC » ? « Je n'aime pas le terme de "nouveaux animaux de compagnie", on n'achète pas un serpent pour combler un besoin affectif... Mais les gens qui soignent mal leurs animaux sont minoritaires. Et pour éviter les dérives, il fautun encadrement sérieux, ce à quoi veille la préfecture. » tY-a-t-il beaucoup d'abandons ? « Cela arrive. Parfois il s'agit aussi de fuites : le reptile cherche à s'échapper car il obéit à ses instincts de prédateur. Grâce aux certificats de capacité, les vendeurs sont tenus de faire de la pédagogie. » tEt en cas de fuite ? « On travaille à des formations pour les pompiers : reconnaître un reptile, l'attraper... Pour éviter, comme c'est arrivé une fois, une morsure de vipère. » tLe 28 août, vous animerez une conférence comptant pour l'obtention du certificat de capacité ? « Sur la règlementation française en matière de détention d'espèces non domestiques. » • I. M. Bourse aux reptiles, dimanche 28 août toute la journée sous la Rotonde. 2,5 E (gratuit pour les moins de 12 ans). Pour s'inscrire aux conférences-formations, de 14 h à 17 h, à la Maison des associations du Mont-Liébaut : Tél : 06 83 91 91 74. Source
  25. Il garde 154 serpents dans son mobilhome Un homme de Caroline du Nord s'est fait arrêter après avoir été mordu par un serpent. Suite à sa morsure, les autorités ont souhaité rendre une petite visite au domicile de l'individu afin de vérifier s'il ne possédait pas d'animaux exotiques sans en avoir la permission. Si la police s'attendait à retrouver l'un ou l'autre serpent chez l'homme en question, elle n'était certainement pas près de s'imaginer que c'est pas moins de 154 reptiles qui se trouveraient dans le mobilhome de l'individu! Parmi ces 154 animaux, seuls 60 étaient vivants. Les autres étaient conservés dans des sacs en plastique, dans le frigo, ou encore gisaient sur le sol en état de décomposition. L'individu a été arrêté suite à cette découverte. Il a été inculpé pour détention illégale d'animaux exotiques et les animaux encore vivants ont été transportés chez un vétérinaire. (mlb) Source
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