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Assurance animale / Morsure de serpent : Une urgence vétérinaire prise en charge En été, il peut arriver que son animal de compagnie soit mordu par un serpent. Considéré comme une urgence vétérinaire, cet accident est pris en charge par l’assurance santé animale. Vipères et autres serpents en tout genre constituent des dangers pour les chiens et chats durant l’été. Il est fréquent de les croiser dans les endroits boisés, les friches, mais aussi dans les zones rocailleuses. Les morsures de serpent sont généralement très douloureuses pour le chien ou le chat atteint, ce qui entraînera une vive réaction de sa part. Le maître peut repérer facilement la morsure, qui laisse deux points rouges plus ou moins espacés, sur une zone généralement enflée. Si toutes les morsures ne sont pas dangereuses, le risque majeur est que le chien ou le chat développe une allergie au venin. C’est pourquoi les morsures de serpent représentent une urgence vétérinaire. Une urgence prise en charge par l’assurance santé animale Les conséquences dépendent de la quantité de venin inoculé. Face à un chien ou à un chat mordu, il faut : - éviter de manipuler l’animal ; - garder son sang-froid et tenter de calmer l’animal, même si cela est souvent plus facile à dire qu’à faire ; - ne pas tenter de retirer le venin soi-même : l’utilisation d’un aspi-venin n’est pas recommandée par tous les vétérinaires ; - éviter tout effort à l’animal afin de ne pas accélérer son rythme cardiaque, ce qui favoriserait la progression du venin dans l’organisme ; - poser une poche de glace sur la morsure ; - conduire le chien ou le chat chez le vétérinaire. Celui-ci pourra mettre en place le traitement adéquat : antalgique, antivenimeux, anticoagulant, cortisone, perfusions, etc. Si le maître a pu voir le serpent en question, il sera utile de pouvoir le décrire. Pour éviter un tel accident chez le chien, il est conseillé de le faire marcher au pied lors de promenades dans des endroits à risques. Comme on le fait pour nous-mêmes, il est utile de frapper le sol à l’aide d’un bâton afin de faire fuir d’éventuelles vipères. Source
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Leur python tue leur enfant: début du procès ORLANDO, Floride - Le procès d’un couple de la Floride, dont le python a tué leur fillette de deux ans, débute cette semaine. La sélection du jury a commencé lundi dans le procès de Charles Darnell, âgé de 34 ans, et de Jaren Ashley Hare, âgée 21 ans, qui font face à des accusations de meurtre au troisième degré — un homicide involontaire sans intention spécifique de tuer, mais lié à un acte de négligence criminelle — et de négligence envers un enfant, dans la mort de leur fille Shaianna, en 2009. Selon les enquêteurs, le python birman de 8,5 mètres était gardé à la maison comme animal de compagnie, mais il n’avait pas été nourri depuis un mois lorsqu’il s’est échappé de son réservoir pour ensuite ramper jusqu’au berceau de l’enfant et l’étrangler. Le journal Orlando Sentinel rapporte que le couple a rejeté une offre de plaidoyer de culpabilité à une accusation d’homicide involontaire, ce qui aurait entraîné un maximum de 10 ans de prison. Ils sont passibles de 35 ans de prison s’ils sont reconnus coupables de toutes les accusations portées contre eux. Source
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Robbie Williams : son chien récupère après une terrible morsure de serpent ! La star de Take That, le chanteur Robbie Williams est à la tête d’une petite tribu de 8 chiens. Malheureusement son Jack Russel a rencontré un vilain serpent qui l’a agressé. Mais l’animal est aussi courageux que son maître et il survivra… Robbie Williams, le grassouillet chanteur de Take Thata vécu un véritable drame ce weekend. Alors qu’il séjournait en Angleterre pour la tournée estivale avec la reformation du mythique boys band qui l’a fait connaître, la terrible nouvelle est tombée. Son Jack Russel, qui lui était resté sagement dans sa maison de Los Angeles a été victime d’une terrible agression de la part de la sournoise race des reptiles. Il faut dire que le Jack Russel devait se sentir tout puissant dans la villa de l’acteur. Sa maîtresse, Ayda Field, la femme de Robbie Williams l’a laissé gambader dans la propriété en compagnie de ses 7 frères et sœurs. Mais les serpents sont fourbes et malgré la présence en masse des canidés, un des vicieux reptiles a croqué le Jack Russel avant de s'enfuir sans demander son reste. Le pauvre chien a souffert le martyr, mais finalement inutile de commander un mini cercueil aux pompes funèbres, l'animal survivra. Robbie se veut rassurant sur son blog : " Notre Jack Russel a été mordu par un serpent la semaine dernière…en fin de compte il va bien…courageuse petite créature." Merci Robbie pour l’information, vraiment depuis la reformation de Take That c’est la meilleure nouvelle que le chanteur ait apportée . Et ne dites pas que nous sommes des langues de vipère ! ABB Source
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Un python perdu empêche les enfants de sortir à Hulshout
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un python perdu empêche les enfants de sortir à Hulshout Les habitants de Hulshout, dans la province d'Anvers, ne marchent plus tranquillement dans les rues de leur quartier depuis qu'un python tigre de 1,80 mètre a disparu. L'animal se serait échappé mardi dernier de son terrarium chez ses propriétaires de la Brouwerijstraat. Plus personne n'a vu le reptile depuis lors mais chacun craint de le croiser. Les enfants du quartier n'osent même plus mettre le nez dehors malgré le temps radieux et le début des vacances. Le python tigre mâle mesure un bon 1,80 mètre et pèse dix kilos. Il a quitté son terrarium où il vivait avec une femelle de la même race (mais plus grande que lui). Mardi 28 juin, son propriétaire s'aperçoit que la porte du terrarium est restée ouverte et que le python mâle a disparu sans laisser de trace. Il aurait profité d'une fenêtre ouverte pour se glisser hors de la maison de son propriétaire. Ce dernier a passé au peigne fin une zone d'un kilomètre autour de son domicile, mais en vain. "Je pense que mon python a dû s'installer bien tranquillement sous un tas de bois, dans un endroit bien chaud", avance l'amateur de reptiles. "Quand la température extérieure atteindra à nouveau 30 degrés, il quittera peut-être son abri". Morsures, mais pas venimeuses Evidemment, l'évasion de ce serpent costaud n'est pas passé inaperçue dans le quartier, en proie depuis à une agitation et une inquiétude importantes. Malgré le début des vacances scolaires, les enfants n'osent pas aller jouer dehors de peur de se faire mordre par le python. Leurs parents n'en mènent pas beaucoup plus large. Idem pour les animaux domestiques, consignés à l'intérieur des maisons. Mais le propriétaire du serpent échappé tente de relativiser: "C'est un serpent qui a de petites dents et n'est pas venimeux. Une morsure peut en effet faire assez mal, mais à part ça il ne peut pas se passer grand chose". Personne ne sera donc avalé dans les jours à venir. Mais mordre, qui sait... Un numéro d'appel d'urgence est disponible pour qui ferait la rencontre du fameux reptile. Il s'agit du 089/85.49.06. (acx/belga) Source -
Réintroduction des tortues dans la réserve de Katané : Le lâcher ou la fin d’un long processus Ce sont, cette année, douze tortues qui sont lâchées dans la réserve de Katané à l’Ouest de Ranérou. Une manière pour le Parc national de reconstituer cette faune qui faisait la fierté du Ferlo. Douze tortues élevées dans le village de Noflaye, située à 35 km de Dakar ont été transférées dans la réserve de Katané, dans le département de Ranérou. Un programme de conservation de cette espèce a été lancé en 1993 afin de recueillir des tortues dans un parc dans le but de faire reproduire l’espèce pour pouvoir à long terme faire des lâchers dans la nature. Les tortues sillonnées ou tortues de savanes, l’une des plus grosses tortues continentales, sont aujourd’hui considérées comme la troisième plus grosse espèce de tortue terrestre. On la trouve sur toute la bande sahélienne. Autrefois commune au Sénégal, la tortue sillonnée est aujourd’hui en voie de disparition. Outre les animaux dont les hyènes et les chacals, l’homme reste la plus grande menace pour les tortues. Les spécimens sont chassés pour leur chair. Au Sénégal, la tortue sillonnée est aussi convoitée pour diverses raisons : certains la cherchent parce qu’elle porte bonheur, d’autres parce que amenant la longévité, la fécondité. Pour beaucoup la tortue soigne l’asthme. Il y a des menaces liées au surpâturage et à l’avancée de l’homme. Au Sénégal, on trouve plus de tortues dans les maisons que dans la forêt. Nous sommes un jour de vendredi, les tortues sont chargées dans des véhicules. Le groupe devait regagner Ranérou le même jour. Les spécimens sont mis dans les boîtes en bois jusqu’au site. Le groupe s’est arrêté à Linguère pour permettre aux bêtes de souffler. Le lendemain soir, nous voilà arrivés dans le nouveau département de Matam, Ranérou, où se trouve le village des tortues. Une séance de sensibilisation et d’exhibition devant les populations de Ranérou, notamment les enfants est aussitôt organisée. Il fallait permettre un contact entre les populations et les animaux. Toute la soirée était réservée à cette séance. Le lendemain matin, des antennes ont été posées sur toutes les tortues pour un suivi dans la réserve de Katané. Le dimanche matin, accompagnée des officiels du département dont le préfet, la délégation dirigée par les parcs nationaux a pris la direction de l’enclos de Katané. Sur place, les populations attendaient. Katané est un petit village peul de quelques cases où vivent des éleveurs. L’architecture des cases et la disposition des maisons renvoient exactement au mode de vie des populations. Ici, hommes et animaux sauvages se côtoient sans se gêner. Le village est divisé en deux entités. A gauche, les habitations constituées de cases rondes et d’enclos des ruminants. Un peu plus loin des champs familiaux en jachère, vastes et déserts, recouverts de crottes de vaches, attendent d’être cultivés. Malgré les premières pluies tombées il y a deux jours, les éleveurs n’ont pas encore travaillé la terre. L’enclos de Katané est une véritable forêt ‘artificielle’ au cœur de la savane. Long de 700 ha, la réserve comprend quatre parties : deux en acclimatation et deux en observation. ‘Le fait que nous ayons clôturé cette localité limite l’accès aux populations et aux troupeaux à la recherche de pâturage. Le résultat est concluant : nous avons aujourd’hui une régénération naturelle. Il y a une zone accessible aux populations afin qu’elles puissent se ravitailler en bois, fruits, etc.’ déclare Kalidou Diédhiou, chef de secteur des parcs nationaux. L’épreuve du lâcher La sensibilisation sur l’importance de la réserve a permis une large communion entre les populations et techniciens du parc national et des Eaux et Forêts. Puis c’est le lâcher. Le lâcher se fait dans deux endroits différents. Dix grosses tortues sont relâchées dans le premier endroit près de la grande mare. Les dix sont sorties de leur caisse avant d’être posées sur terre. Après des séances de photos, les tortues sont libres. Une dizaine de minutes plus tard, les tortues se sont fondues dans la nature. Un tour dans la forêt a permis à l’équipe scientifique de trouver, à l’aide des antennes, certaines tortues. Puis nous sommes allés à la recherche d’anciennes tortues relâchées en 2006, sur le même endroit. Un gros trou, appelé terrier sert de refuge aux tortues pendant les périodes de chaleur. ‘Les tortues vivent individuellement pendant sept mois au fond des terriers sans manger ni boire. Elles quittent les terriers pendant les premières pluies pour manger et doubler leur poids. Les femelles continuent de manger, tournent, se battent et s’accouplent. Et cela va durer jusqu’en mi-Octobre. Les pontes ont généralement lieu en Novembre’, clame Antoine Cadi, docteur en écologie. En effet selon, les explications des scientifiques, la tortue sillonnée vit dans les régions où le climat est rude. Pendant l’été, elle résiste à de fortes chaleurs et l’hiver aux nuits très froides. Pour se protéger de la chaleur, les tortues font des trous de 4 à 5 mètres de long pour une profondeur de 1,5 mètre où elles peuvent trouver l’humidité nécessaire pour survivre. Leur alimentation est constituée de plantes, de racines et de charognes. Plus loin dans le parc, un second lâcher est aussi effectué. Les deux petites tortues sont posées à côté d’une mare d’eau. Profitant de la liberté, elles ont glissé entre les branches pour disparaître.Sur le chemin, d’autres animaux qui sont également lâchés dans l’enclos ont fini de se démultiplier. Les populations du parc sont estimées à 110 bêtes. On y retrouve des Oryx, trois sortes de gazelles, des tortues. N. SAGNA Source
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Unesco : 18 nouvelles réserves de biosphère Ces 18 nouveaux sites portent à 580 le nombre de réserves de biosphère du programme MAB (Man and the biosphere). Ce dernier se caractérise par une forte intégration des communautés locales, impliquées dans la gouvernance, la gestion, la recherche, la formation et le suivi du site protégé. Y est privilégiée une approche qui associe conservation de la nature et développement socio-économique. Des pays comme la Lituanie, les Maldives ou le Togo ont vu, à cette occasion, les premières réserves reconnues par l'Unesco s'ancrer sur leur territoire. Parmi les sites retenus, mentionnons par exemple le lac Bras d'or au Canada, mer intérieure salée qui communique avec l'Atlantique. Son intégration au programme MAB permettra, selon l'Unesco, d'accélérer le développement durable et la gestion globale du site où vivent 14.000 personnes. En Chine, la montagne Mao'er a été choisie pour ses paysages et ses sommets dépassant les 2.000 mètres, où résident bambous, conifères, feuillus et deux espèces endémiques de grenouille et de salamandre. L'Unesco met l'accent sur sa grande diversité culturelle, puisque plusieurs minorités y cohabitent avec les Chinois Han. Enfin, au Sud-Est de la Suède, l'archipel Blekinge offre des paysages de côte granitique et une myriade d'îlots, où la recherche d'un maintien de l'économie locale, de technologies favorables à l'environnement et d'économies d'énergie est particulièrement dynamique chez les habitants. Les autres sites classés : Le Corridor biologique Nevados de Chillan – Laguna del Laja au Chili ; le Songor sur la côte du Ghana ; le Mujib entre le bassin de la Mer Morte et la vallée du Jourdain en Jordanie ; Zuvintas dans les basses terres de Lituanie ; l'atoll corallien Baa aux Maldives ; l'Archipel Berlangas au Portugal ; la plaine inondable Volga-Akhtuba en Russie ; les forêts humides, mangroves, récifs coralliens et forteresse de Brimstone Hill à Saint-Kitts-et-Nevis ; la rivière Nedre Dalälven en Suède ; le Parc national Keran et la réserve de faune de l'Oti-Mandouri au Togo ; Roztochya (site d'agriculture, d'élevage et de pisciculture) en Ukraine ; le massif granitique de Bura'a au Yémen ; Santana Madeira, dans l'archipel de Madère au Portugal ; Ramot Menashe en Israël ; Trifinio Fraternidad, contribuant au Couloir biologique mésoaméricain, à cheval entre le Salvador, le Guatemala et le Honduras. Angela Bolis Source
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Les reptiles et les insectes sont nos amis Ce dimanche a eu lieu la deuxième foire Bio de Goudargues organisée par l'association Itinéraire Cèze et Jardi Cèze. Au programme de la journée, deux animations ont été organisées par Abeilles et biodiversité. Et au détour des étales divers et axés sur le bio dans toutes ses formes, le public pouvait venir s'instruire sur nos amis les insectes et reptiles. Et le mot ami prend tout son sens quand on écoute Pascal Nardi expliquer que ce sont les croyances et légendes autour de ces animaux qui nous font avoir peur d'eux. Certains visiteurs auront donc eu la chance de se réconcilier avec ces petites bêtes et même de dépasser leurs craintes en caressant mygale et serpent. Cette exposition d'insectes et de reptiles était animée par l'association la Cicindèle. Cette association a pour objectif l'initiation et la découverte de la faune exotique et régionale, et plus particulièrement, les insectes, les arachnides, les reptiles et les amphibiens. Elle s'adresse à tout public. Dans le courant de l'après-midi s'est tenu un café débat au café des Sources sur le thème 'Consommer bio et local' animé par l'association Autrement la vie, des producteurs, le Civam de l'Arnave, Jardi Cèze, Amap Alexandrine. C'était une journée haute en couleurs et en senteurs de Provence. Un avant-goût de la saison estivale qui va commencer. Source
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Visite au jardin des reptiles, à l'occasion des portes ouvertes - Langon Reportage Un jardin d'Eden pour les serpents ? À l'occasion des portes ouvertes, samedi, de l'association Rept 44, Roger Beudet, naturaliste passionné par les reptiles, fait le tour de son jardin de la Maison du naturaliste avec le public. Les gens contournent des îlots où la végétation est conservée haute, les yeux rivés au sol. Roger entretient ces îlots tout spécialement pour ses pensionnaires très spéciaux. « Là où nous marchons l'herbe est rase. Vous ne trouverez aucun serpent ou autres reptiles. Ce sont des animaux peureux, qui se mettent à l'abri dans la végétation haute », précise Roger, qui soulève en même temps le coin d'une bâche. Une magnifique couleuvre d'Esculape se laisse contempler quelques secondes avant de disparaître dans l'herbe... Tout juste le temps d'apercevoir sa belle couleur verte et jaune. Une sensibilisation à la faune locale « Les serpents ne sont pas dangereux. Si on connaît leurs habitudes et leur lieu de vie, on peut passer à côté d'eux sans danger. » Voilà pourquoi Roger aménage des espaces autour des massifs ou des arbres, laissant pierres, compost ou amas de petit bois. Pas de danger que les petites bêtes s'enfuient, elles sont trop bien blotties dans leur abri. Quatre fois par jour, Roger fait le tour de son jardin pour noter les variations du milieu et l'apparition de nouvelles espèces, ou simplement contrôler les activités de ses pensionnaires. Une halte devant le compost pour observer des « petites bêtes » à l'oeuvre, et la troupe d'amateurs est invitée ensuite à se promener le long du halage, sur les bords de la Vilaine. Une zone a été aménagée le long du mur de la propriété de façon à observer de nouveau l'installation des reptiles. « J'ai reculé ici la zone d'ensoleillement en coupant l'herbe rase, mais en laissant le roncier se développer le long du mur. Ainsi, petits rongeurs et oiseaux peuvent venir s'y nicher, et les conditions deviennent alors idéales pour le serpent qui trouve là gîte et couvert. J'espère pouvoir mettre en place un partenariat avec l'IAV (Institut agronomique et vétérinaire) pour réaliser un travail pédagogique à ce niveau. » Au retour d'une deuxième sortie nature, le public a découvert une exposition d'aquarelles, photos et objets d'art, ainsi qu'un diaporama surprenant sur les grenouilles et tritons observés dans leur milieu en sursis. Une journée où le respect de l'environnement et de tous ses habitants prend du sens, une journée convaincante sur tout l'intérêt que l'on doit porter à la faune sauvage locale et à la préservation des milieux humides. Source
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Une centaine de reptiles à découvrir place Jules-Guesde
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Une centaine de reptiles à découvrir place Jules-Guesde Johnny Muller et son fils Jackson (ce sont des surnoms) sillonnent les routes neuf mois sur douze. Ils restent à Pontoise durant l'hiver, trop froid pour ces animaux à sang froid qui réclament au moins 22°C. Depuis une dizaine d'années, trois semi-remorques abritent des terrariums pour une centaine de reptiles. Les tortues ont droit au dehors tandis que les boas, anacondas, pythons, lézards et iguanes restent dans les camions. Selon les dires de Johnny, il serait la quatrième génération à détenir des reptiles. Avant les camions, sa famille se produisait dans les cirques, les foires. Il se souvient de cinémas où son père montrait ses serpents. Il dit avoir aussi été dans les écoles. D'ailleurs il agrémente l'exposition de fiches, de schémas artisanaux de l'anatomie des animaux, de la liste de leurs noms savants et de ce qu'ils mangent (lapins, poules, canards, oiseaux). Il assure avoir obtenu au bout de cinq ans la capacité pour garder ces animaux, ce qui le reconnaît apte à donner les premiers soins. Il montre un anaconda dont il protège un endroit du corps blessé avec une écorce pour que la lumière ne vienne pas dessus. Il assure aussi qu'un vétérinaire lui est attaché. Il est sans doute bien conscient que son entreprise a des détracteurs. Certains, sur Internet, jugent que le sort de ces animaux n'est pas enviable, comme celui des animaux de cirque. Les familles avec des enfants qui visitaient hier cette exposition semblaient intéressées de découvrir toutes ces variétés exotiques. Pour Sébastien, Gwendoline et leur petit Allan, c'était la première approche de reptiles. « C'est doux et flexible », commentent les parents tandis qu'Allan écarquille les yeux. Tom a préféré les boas tandis que Lilou avoue un faible pour les tortues dont des bébés tortues léopard. Johnny présente « la mascotte, vingt-cinq ans dans la maison », une grosse tortue qu'il se souvient avoir achetée en Belgique. Tous semblaient faire la sieste hier en début d'après-midi ou se baigner dans leur bac à eau. • C. Q. Tarifs : 7 euros, adultes 5 euros, enfants. Jusqu'à mercredi, de 14 h à 20 h, place Jules-Guesde.. Source -
Kyle Korver, le sauveur de tortue Attention, il s’agit de l’info la plus inutile et la plus « 30 millions d’amis » de l’histoire de Basket USA. Vous n’êtes donc pas obligés de lire la suite. C’est le très sérieux Philadelphia Inquirer qui raconte cette histoire qui débute en mai 2010 ! Ce jour-là, de retour en Pennsylvanie après l’élimination du Jazz, Kyle Korver est au volant de son 4&4 lorsqu’il aperçoit sur le bord de la route, un ami, avec à ses côtés une mare de sang. Korver s’arrête et que découvre-t-il : que le sang provient d’une tortue dont la carapace est brisée. « Il y avait du sang partout. Jamais je n’aurais cru qu’il y avait autant de sang dans une tortue » racontera Korver. Korver fouille dans son coffre, sort un grand sachet plastique et il y glisse la tortue. Lui et son ami la placent alors à l’arrière de la voiture, près du chien de Korver, et ils l’emmènent chez le vétérinaire le plus proche. 14 mois plus tard, la tortue va bien puisqu’elle vient de retrouver son milieu naturel. Une « happy end » comme en raffolent les Américains. Source
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Comprendre l’alimentation des tortues pour mieux les préserver
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Comprendre l’alimentation des tortues pour mieux les préserver Le hall de Kélonia abrite jusqu’à fin septembre une exposition consacrée à l’alimentation des tortues. Katia Ballorain, chercheur, s’intéresse au sujet depuis 2003. Elle vient d’achever sa thèse. Rencontre. Passionnée d’écologie, Katia Ballorain a passé plusieurs années à explorer un sujet encore très flou pour la communauté scientifique. Elle s’est ainsi penchée sur l’alimentation de nos reptiles préférés. Plus précisément, elle a concentré son attention sur la tortue verte, une espèce préservée mais menacée à l’échelle mondiale. “Par ce programme de recherche appliquée, j’ai voulu identifier les rôles de tortues dans leur habitat”, éclaire-t-elle. Trois sites ont été privilégiés : la plage de N’Gouja, “unique au monde” et la vasière des Badamiers à Mayotte, puis la côte ouest de la Réunion. Trois méthodes lui ont permis de mener à bien ses recherches : le recensement aérien, pour se faire une idée de la taille des populations, des plongées sous-marines, afin d’obtenir plus de détails sur le fonctionnement de l’animal. Le contenu des balises ou enregistreurs de comportement affine les informations sur les déplacements. D’un recoupement de ces données obtenues grâce aux nouvelles technologies, Katia Ballorain a pu avoir une idée assez précise de la vie des tortues. Et surtout en savoir plus sur leur alimentation : quand, pourquoi, comment, où ? La tortue favorise la biodiversité Il est clair désormais “qu’en sélectionnant les espèces d’algues ou d’herbes marines les plus abondantes et accessibles, la tortue limite les pertes d’énergie liées aux déplacements de recherche alimentaire. On le savait. Maintenant, on l’a montré”, explique-t-elle. D’où une différence de régime entre la tortue verte observée à la Réunion qui se nourrit d’algues rouges et celle de Mayotte, qui préfère les herbes marines. L’animal affiche ainsi une capacité d’adaptation surprenante. Autre avancée : l’attachement spatial au large de l’Ile aux parfums est nettement plus fort qu’ici. En outre, les revues scientifiques peuvent mentionner avec certitude qu’une tortue verte broute 2 kg d’herbe par jour. Ces animaux jouent évidemment un rôle majeur dans leur environnement. Mais lequel ? “L’action du broutage favorise le développement de différentes espèces végétales”. Autrement dit, la tortue apparaît tel un garant de la biodiversité. “Elles sont également un bio-indicateur de l’état de santé des océans. Si elles sont en augmentation, c’est bon signe”. Katia Ballorain a mené ces recherches pour qu’elles s’intègrent dans des plans d’action. La logique de gestion intégrée exige la prise en compte de nombreux paramètres influant directement sur le milieu, afin de dresser la feuille de route la plus cohérente possible et la mettre à disposition des décideurs. Ainsi, à La Réunion, les efforts de Kélonia ont déjà porté leurs fruits. Les tortues se multiplient le long de nos côtes. Toujours-est-il que la spécialiste estime que “leur préservation durable nécessite une stratégie à long terme et la gestion des usages sur les habitats d’alimentation où les activités de loisirs se développent avec l’accroissement démographique”. Quant aux Mahorais, ils doivent plus que jamais concilier exigences économiques et préservation des ressources naturelles. Autant de pistes livrées ce week-end à Kélonia lors de deux conférences. En tant que chercheur indépendant, à la tête de son cabinet de recherche appliquée en écologie, Katia Ballorain va s’attacher à approfondir les études entamées. En s’intéressant désormais aux habitudes alimentaires des tortues : “Savoir si elles ont assez pour se nourrir, elles pourraient manquer en quantité et qualité” Source -
Il se fait piquer par un scorpion dans un avion Le passager d'un vol au départ de Seattle, près de la frontière avec le Canada, a eu la surprise de se faire réveiller par la piqûre d'un scorpion. Il a dû attendre une demi-heure, craignant à chaque instant de mourir à cause du poison, avant d'être pris en charge par les secours à l'atterrissage. Tout ce que Jeff Ellis a pu faire c'est d'attendre, assis et terrifié, à 9000 mètres d'altitude, en regardant le scorpion qui venait de le piquer dans un avion volant vers l'Alaska. Cet Américain, qui habite à Portland (Oregon) a dû attendre l'atterrissage en craignant à chaque instant de succomber à un choc anaphylactique. "Dans les films, les scorpions tuent des gens", a raconté jeudi Jeff Ellis, 55 ans. "J'étais nerveux, hyperattentif à ce que les battements de mon coeur soient normaux et que je ne transpire pas." Un porte-parole d'Alaska Airlines a expliqué que le scorpion était probablement entré à bord durant un arrêt à Austin, plus au sud, au Texas. L'avion était ensuite reparti vers Seattle, où Jeff Ellis a embarqué pour un vol en direction d'Anchorage. Trois heures après le décollage, alors que Ellis s'était assoupi, il a senti quelque chose lui chatouiller le bras. "J'ai essayé de chasser ce que j'ai cru être une araignée sur ma chemise à manches courtes et puis j'ai senti une piqûre au niveau du coude." Il a ensuite attrapé la chose avec une serviette, l'a mise dans un sac en plastique et son amie Suzanne a appelé le personnel de bord. Des enfants assis près d'eux étaient terrifiés par l'arachnide. "Leur mère a demandé au personnel de "foutre ce truc loin". Alors qu'Ellis s'assurait qu'il ne présentait aucun signe de réaction allergique fatale, les secours ont été contactés à Anchorage pour qu'ils se préparent à l'atterrissage. Mais il y avait un problème: les scorpions sont rares en Alaska et les urgences ne savaient pas quoi faire. "Ils ont dû chercher dans Google", raconte le passager. La nouvelle a rapidement fait le tour des passagers, mais Ellis raconte que personne n'a paniqué. Il est le premier à être descendu de l'avion, accueilli par un officier de police. Finalement, tout s'est bien terminé et il ne reste qu'une marque sur le bras de Jeff Ellis. La compagnie d'aviation avait "déjà eu une créature venimeuse à bord d'un vol auparavant mais jamais un scorpion", explique son porte-parole. Ellis estime, en montrant la photo qu'il a fait de l'arachnide avec son smartphone, qu'il s'agit d'un scorpion rayé très commun au Texas. Il n'est pas fâché contre la compagnie, qui a fait du bon travail avec les secours et lui a offert des billets d'avion en compensation. "Et il ne s'est rien passé durant le vol de retour", conclut-il... Source
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Une étude inédite du Centre antipoison de Rabat : Les provinces de Tiznit, Essaouira, Agadir Idaoutanane sont les plus touchées par les intoxications d’origine ophidienne Le Centre antipoison et de pharmacovigilance de Rabat (CAPM) vient de rendre publique une étude portant, pour la première fois, sur les envenimations causées par morsures de serpent. Autant dire une épidémiologie mettant en exergue la biogéographie, la fréquence et la gravité de ces incidents portant atteinte à la santé et parfois à la vie même des populations. L’étude a fait appel à des données statistiques s’étalant sur une période comprise entre 1980 et 2008. Cette exploration rétrospective a concerné ainsi tous les cas de morsures et envenimations de serpent (MES) signalés au CAPM durant cette longue période. Lesquels cas sont portés au nombre de 1761. Statistiquement parlant, ce chiffre représente 2,06% des intoxications enregistrées au niveau du centre. Soit une moyenne de 60 cas de MES annuellement. Avec une incidence de 0,2 pour 100.000 habitants chaque année. Le profil épidémiologique des MES, dégagé, selon l’étude, montre que l’âge moyen des victimes est de 17,5 ans. Et, les enfants dont l’âge est inférieur ou égal à 15 ans représentent 31% des cas. Les hommes sont plus touchés que les femmes avec un sex-ratio de 1,2, en faveur du sexe masculin. Les autres données recueillies indiquant l’heure exacte des surgissements des incidents de MES, montrent que les morsures de serpent surviennent souvent entre 10 h et midi et entre 17 et 19h. Quant aux saisons où ces accidents sont les plus abondants, elles sont, par excellence, l’été, suivi du printemps. Par ces temps, la mobilité de ces reptiles s’anime, étant généralement débusqués par la soif ou la recherche de proies. Pour ce qui est de la répartition géographique des morsures et envenimations de ces ophidiens « infligées » à la population, les analyses statistiques relèvent que 70% de celles-ci sont survenues en milieu rural, et les régions du sud sont les plus affectées par ce fléau. En effet, la province d’Essaouira suivie de celles d’Agadir Idaoutanane, Tiznit, sont les plus touchées, avec respectivement 326 (18,6%) et 276 (15,8% et 176 (10,1) des cas. Concernant les régions, celle de Souss-Massa-Darâa occupe la première place avec 375 cas soit 27,4% des cas déclarés. Viennent en second lieu, la région de Meknès –Tafilalt avec 170 cas, Guelmim-Smara, 124 cas, Marrakech-Tensift-Haouz, 71 cas. La région la moins touchée est celle de Laâyoune-Boujdour–Sakia El Hamra, avec, seulement 8 cas. 7,2% (76 patients) des personnes touchées par morsures de serpent sont décédées, parmis eux 13,18% d’enfants de moins de 15 ans sont morts. Il va sans dire que la région de Souss-Massa-Darâa détient le plus grand nombre de décès à cause des MES avec 60% de la mortalité globale enregistrée. Suivie de la région de Meknès-Tafilalt avec 10 décès, Guelmim-Smara 9 et Marrakech-Tensift 5. Pour ce qui est de la prise en charge des patients affectés par les MES, l’étude révèle que 32% d’entre eux ont subi à un traitement symptomatique, 29% ont été maintenus sous une surveillance médicale et 0,5% ont reçu un traitement thérapeutique spécifique. D’autre part, cette étude s’est penchée sur l’identification des genres de serpents sévissant dans les différentes régions affectées par ce fléau. Il en découle ainsi que huit espèces sont répertoriées. Il s’agit en premier lieu de Naja legionis, communément appelé, Cobra ou Naja, localisé dans la région de Laâyoune et celle d’Agadir jusqu’aux confins Sud des Atlas ; la vipère à cornes se trouvant dans les régions pré-désertiques du Sud de l’Atlas, à savoir: Goulimine, Tarfaya, Assa et le Sud ouest du pays ; la vipère dite heurtante que l’on trouve au Sud Ouest du Maroc, dans la vallée du Souss, dans l’Anti-Atlas, Taroudant et Tan Tan ; la vipère de l’erg dans les régions de Tarfaya, Laâyoune et Merzouga. Quant à la vipère dite de Mauritanie, elle se trouve dans les régions de l’Anti-Atlas, Tan Tan, au Moyen Atlas, les environs de Rabat, Marrakech, Drâa, Jerada, Goulmima, les environs d’Ouazzane et dans le Rif central. Alors que l’Echide carénée est répandue dans les régions de Guelmim, Figuig, Gueltat Zemmour et dans le Sahara marocain. Tandis que la vipère naine de l’Atlas et la vipère dite de lataste envahissent respectivement les Haut Atlas, Ksiba, Rif, Haut Atlas et Moyen Atlas. L’autre infomation, et non des moindres, rapportée par l’étude en question, est l’établissement des symptômes pathologiques caractéristiques à chaque espèce de serpent, et ce suivant le degré de dangerosité de l’envenimation. Ceci dans la mesure où l’identification, en cas d’attaque de serpent dont l’espèce est ignorée, devient facile. Ainsi concernant les morsures de l’espèce vipérine, le syndrome de la morsure grade Zéro, dite aussi blanche, on constate chez le patient une douleur modérée, des traces de crochets, mais il n’y a pas d’œdèmes, ni d’hémorragies, ni de troubles de l’hémostase. Pour celle de degré 1, ladouleur devient importante, mais l’œdème ne dépasse pas le coude ou le genou, pas d’hémorragies, et absence de signes généraux et l’apparition par contre de troubles mineurs de l’hémostase. Quant à la morsure degré 2, on constate un œdème dépassant le coude ou le genou, la présence de phlyctènes et de nécrose, le saignement modéré au niveau de la morsure, hématurie, gingivorragies, des symptômes généraux modérés (hypotension modérée, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées) et une coagulopathie. Dans le cas du degré 3, l’œdème dépasse la racine du membre, apparaissent une nécrose étendue, l’épistaxis, l’hémoptysie, le saignement digestif, des symptômes généraux modérés (hypotension prolongée, choc, réaction anaphylactique), atteintes viscérales et une coagulopathie. Pour ce qui est de l’espècecobraïque, laparesthésie du membre mordu est sentie, avec un ptosis bilatéral pathognomonique, atteinte des paires crâniennes (troubles de la déglutition et de la phonation, paralysie ascendante et arrêt respiratoire). Le traitement adopté au Maroc pour la neutralisation du venin ophidien repose sur la sérothérapie. Autrement dit, l’usage –par inoculation- du sérum immunisant sanguin (partie liquidienne du sang) contenant des antidotes adéquats. Il faut dire que cette étude ayant nécessité un travail de longue haleine permettra l’élaboration d’une véritable stratégie spécifique à la lutte contre les MES, dont la gravité ne cesse d’aller crescendo. Ceci, d’autant qu’elle a permis l’identification d’abord des espèces de serpents existantes au Maroc et les régions à haut risque ophidien, ce qui facilitera de mettre à leur disposition des sérums appropriés. Il faudrait généraliser, dans l’immédiat, la disponibilité de ces sérums. En plus de la formation du personnel adéquat pour une meilleure prise en charge médicale des intoxiqués. IDRISS OUCHAGOUR. Dr Chafik Fouad, médecin responsable de la mise en place d’une stratégie spécifique à la lutte contre les MES au CAPM de Rabat «Certains clichés persistent au sein de notre société. Ils sont à bannir» Libération: En matière de morsures et envenimations de serpents, quel conseil peut prodiguer le Centre antipoison poison et de pharmacovigilance (CAPM) de Rabat aux victimes intoxiquées? Dr Chafik Fouad: En effet, le CAPM de Rabat est habilité à rendre un service médical quand il est sollicité par les victimes ayant subi une intoxication, mais aussi les professionnels de la santé. Dans le cas des MEN, notre centre, plus précisément son département chargé de l’information toxicologique, via son service téléphonique (0801000180), joignable 24/24, 7/7, répond à toute demande, en cas d’urgence ou de conseil concernant le diagnostic, le pronostic et le traitement des cas d’envenimation par morsure de serpent. Formés en pharmacotoxicologie clinique, nos médecins peuvent accompagner ainsi la victime en lui assurant une information médicale sur les gestes préliminaires et les premiers soins de secours à faire en cas d’intoxication jusqu’à sa disparition. Le centre suggère son transfert vers une structure sanitaire au cas où sa situation ne s’améliore pas ou fait signe de symptômes dénotant l’existence d’une intoxication de grade avancée et donc, dangereuse. Quels sont les gestes à déconseiller en cas de morsure de serpent? Certaines fausses idées concernant le traitement des MES persistent au sein de notre société. Elles sont à bannir. Elles ne reposent sur aucune preuve thérapeutique avérée scientifiquement. Comme par exemple le recours au garrot de l’organe ou la partie du corps infectée, pour soi-disant arrêter la propagation du venin vers le cœur. C’est faux! Le garrottage peut causer des complications allant jusqu’à l’imputation de l’organe. Il est déconseillé, aussi, d’inciser ou de sucer la plaie causée par les crochets des ophidiens, de la brûler ou y appliquer des produits chimiques ou des plantes auxquelles sont accordées à tort des vertus de guérison. Les premiers soins doivent consister à tranquilliser la victime, la mettre dans une position allongée, assurant sa relaxation ; lui enlever bagues, bracelets, montres, chaussures … Bref, tout ce qui est de nature à obstruer et empêcher la circulation sanguine normale. Tout en tâchant de désinfecter la plaie. Quid de la stratégie adoptée par le CAPM pour la lutte contre les MES? En tant que responsable de la mise en place de cette stratégie, je peux vous confirmer que l’étude faite à ce propos ayant porté sur une période de trois décennies a donné ses fruits. Cela nous a permis d’élaborer une feuille de route efficiente pour l’élaboration d’une stratégie pertinente de lutte contre les MES. Les premiers éléments de cette dernière se déclinent en termes d’évaluation de l’ampleur et l’acuité de ce phénomène tant au niveau régional que national. Ensuite, par la sensibilisation des professionnels de la santé sur les zones à risque. A cela s’ajoute la formation du personnel médical opérant dans des zones touchées par les envenimations ophidiennes. Et ce, par l’organisation de journées de sensibilisation sur les MES, notamment dans les régions de Chtouka Aît Baha, Tiznit, Sidi Ifni, Ben Slimane. Ces formations ont porté sur l’importance de l’identification des espèces ophidiennes de la région et les premiers gestes de secours et la prise en charge médicale des MES. En terme de traitement, nous avons proposé la sérothérapie contre les morsures de serpent parmi la liste des antidotes essentiels au Maroc. Notamment, le Fav-Afrique, anti-venin polyvalent qui est efficace contre les espèces de serpents les plus dangereuses localisées au pays. Mais aussi l’élaboration d’une fiche sur les toxidrômes rencontrés au Maroc. Reste à développer l’implantation d’un système d’information spécifique aux MES, afin de suivre l’évolution des différents indicateurs de morbidité et de létalité et évaluer l’impact des actions de prévention et de prise en charge entreprises par le CAPM. Source
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Martel. Reptiland renaît de ses cendres Suite à l'incendie qui a dévasté, cet hiver, une partie des locaux de Reptiland et fait une quarantaine de victimes chez les reptiles de l'établissement, Pancho et toute son équipe ont retroussé leurs manches afin de pouvoir rouvrir ce lieu tant apprécié par les touristes comme les habitants. Depuis le vendredi 1er juillet, les locaux flambant neufs accueillent les visiteurs, qui pourront voir de nouveaux reptiles. Une quarantaine de nouveaux pensionnaires sont en effet venus tenir compagnie aux rescapés du sinistre de cet hiver. Le Monstre de Gila, célèbre lézard mexicain que l'on peut d'ailleurs découvrir dans de nombreux westerns, sera la vedette, cet été, à Reptiland. Ce lézard venimeux est à l'origine de grandes découvertes médicales, notamment concernant la lutte contre le cancer du poumon et le diabète de type 2. Cette espèce de lézard rare est l'un des reptiles les plus étudiés au monde. Des vipères à cornes, le caméléon de Méllere font partie des nouveaux venus. Un nouvel espace pour les crocodiles, un lieu nouvellement aménagé pour les pythons et une nouvelle nursery sont également à découvrir. La nouvelle gérance sera assurée par Antoine Gouygou, fils de Pancho et Josianne, avec Natacha à la caisse et Raphaël, toujours aux petits soins pour ses protégés. Source
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Zoologie, histoire et confusion : une tortue peut en cacher une autre
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Zoologie, histoire et confusion : une tortue peut en cacher une autre Documentée dans la revue ZooKeys, la description, par des zoologues canadiens et américains, d’une nouvelle espèce de tortue des déserts mexicains et américains, relève d’un imbroglio scientifique que les chercheurs ont dû démêler avec des outils dignes de la série ‘les Experts’. Génétique, expertise médico-légale… : le Pr Bob Murphy, du Royal Ontario Museum (Toronto, Canada) et ses collègues ont 'expertisé' deux spécimens de tortues, censées appartenir à la même espèce, avant de classer finalement la seconde dans une nouvelle espèce, créée pour la circonstance. Le premier des deux animaux étudiés était le spécimen ‘type’ (l’individu naturalisé servant historiquement de référence) de la tortue terrestre d’Agassiz (Gopherus agassizii), du désert californien, décrite en 1861 mais ‘traînant’, depuis cette époque, une accumulation de confusions quant à son nom usuel (devenu ‘tortue du désert’), sa date de découverte (devenue 1863), et son habitat d’origine (devenu l’Arizona). Le Pr Murphy et ses nombreux collaborateurs de diverses universités ont eu fort à faire pour rétablir l’exacte identité de cet animal. La seconde tortue examinée était un spécimen plus récent originaire de la péninsule de Basse Californie, au Mexique. Son aire de distribution s’étend aussi sur l’Arizona. C’est elle que nos ‘experts’ viennent de classer, au vu des différences génétiques, dans une nouvelle espèce, Gopherus morafkai, d’après le nom du Pr Morafka, un pionnier de l’étude de ces reptiles. Du coup, il s’avère que la première espèce, la véritable tortue d’Agassiz - nom donné naguère, indifféremment, aux populations du Mexique, d’Arizona et de Californie - ne vit en réalité que dans ce dernier état, perdant ainsi 70% de son habitat ! Un chiffre à prendre en compte pour préserver ce reptile, déjà menacé par les maladies et l’urbanisation. Dernier point : la nouvelle espèce, la tortue de Morafka, pourrait en fait recouvrir elle-même deux espèces, très proches mais distinctes ! D’autres travaux en perspectives pour les zoologues… Source -
Une tortue voit une de ses pattes remplacée par une roue !
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle
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Une deuxième tortue hargneuse découverte à Renens (update)
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle
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Que faire face aux piqûres d’insectes et de serpents ?
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Que faire face aux piqûres d’insectes et de serpents ? Vous venez de vous faire piquer par un serpent ou un insecte ? Pas de panique ! Avantages Web vous dévoile les bons réflexes à adopter. Les vacances et week ends se voient parfois contrariés par de douloureuses et effrayantes piqûres d’insectes et de serpents. Pourtant elles font en général plus de peurs que de mal. Lorsque vous ou une personne de votre entourage, vient de se faire piquer, il convient tout d’abord de ne pas paniquer et de déterminer si oui ou non vous (ou elle) avez déjà été ‘attaqué’ par la bête en question. En effet si vous ne l’avez jamais été, en théorie vous ne deviendrez pas allergique car votre corps n’est pas sensibilisé. Les risques d’avoir une réaction allergique grave sont relativement moindres, seuls une vingtaine de décès sont recensés par an. Ainsi lorsque vous vous faîtes piquer, vous subissez généralement un gonflement au niveau de la zone ‘endommagée’, créant ainsi un petit œdème local. Essayer si possible de retirer le dard à l’aide d’une pince à épiler et désinfectez. Pour apaiser la douleur, appliquez des glaçons ou de l’eau froide puis de la crème anti-inflammatoire ou utilisez un remède de grand-mère : tapotez avec un coton imbibé de vinaigre d'alcool (ou de jus de citron) ou passez une pierre d'Alun préalablement humidifiée. Il faut contacter très vite les professionnels de santé : - lorsqu’un œdème s’étend et atteint voire même dépasse les 10 cm de circonférence - lorsque celui-ci n’apparait pas sur la zone piquée ou mordue mais à un autre endroit - lorsqu’une crise d’urticaire très importante est déclenchée - lorsqu’une gêne respiratoire se fait ressentir - lorsque les symptômes d’un choc anaphylactique se font ressentir : chute de la pression artérielle, accélération du rythme cardiaque, troubles digestifs et/ou respiratoires. Pour réagir au plus vite et éviter cette réaction généralisée pouvant mettre votre vie en danger, ayez toujours chez vous ou dans vos affaires personnelles, un kit d’adrénaline auto-injectable qui vous permettra de vous administrer vous-même un traitement préventif d’urgence au choc anaphylactique en cas de besoin (apparition des symptômes expliqués ci-dessus). Cependant ce dernier ne vous dispense pas (bien au contraire) d’appeler les secours d’urgence car quoi qu’il en soit vous devrez être hospitalisée dans les heures à venir (24 au maximum) et vous faire désensibiliser. Source -
Les tortues menacées de disparition S'il n'y a pas d'amnistie pour ceux qui commettent des crimes de sang, espérons qu'il n'y en ait plus pour ceux qui massacrent des centaines de tortues, au point de menacer de disparition certaines espèces. Qui sont ces groupes armés, organisés en véritable mafia, qui font leur loi et qui agissent en toute impunité ? Quel triste spectacle que celui offert par ces rues jonchées de carapaces ! Ces braconniers agissent-ils uniquement pour des raisons économiques, quant on sait que la viande de ces tortues est très recherchée sur le marché de Tsihombe et de Beloka ? Probablement, même si leur tuerie a fait baisser les prix. Aujourd'hui, certains restaurants proposent une assiette de tortue cuite à l'étouffée, avec un accompagnement, pour moins de deux euros. Et le marché local n'est pas le seul à s'y intéresser. En effet, le marché noir asiatique semble particulièrement friand de ces arrivages illégaux. En Thaïlande par exemple, certains sont prêts à payer plus de 4 euros pour se procurer une tortue, en guise d'animal de compagnie. Quant aux chinois, ils semblent apprécier les vertus aphrodisiaques de leurs carapaces.Dépité par cette chasse aux tortues qui se développe au mépris de la biodiversité, Ndranto Razakamanarina, le Directeur de l'Alliance malgache pour la conservation, peine à comprendre comment le gouvernement reste passif f Source
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A Madagascar, la mafia des tortues fait sa loi La tortue ne peut pas gagner contre les braconniers; sa lenteur l’empêche de fuir. A Madagascar, organisés en véritable mafia, des groupes armés arpentent les villages pour attraper des centaines de tortues, rapportait BBC News le 28 juin 2011. «Quand les braconniers viennent avec des pistolets et des machettes pour capturer des tortues, les villageois n'ont pas les moyens de se défendre», raconte le conservateur Tsilavo Rafeliarisoa. Jusqu’à présent, les Malgaches respectaient ces reptiles, apparus sur terre il y a près de 200 millions d’années et à qui l'on prête des vertus plus ou moins magiques. Aujourd’hui, leur viande est très recherchée sur le marché local, notamment dans les villes de Tsihombe (29.825 habitants) et Beloka (21.281 habitants), à la pointe sud du pays dans la province de Mahajanga, pourtant longtemps attachées à leur protection. Leurs carapaces jonchent les rues et les restaurants servent pour moins de deux euros une assiette de tortue cuite à l’étouffée avec des tomates, de l’ail et des oignons. Le plat, un luxe il y a quelques années, est aujourd'hui plus abordable, surtout dans le contexte de hausse des prix alimentaires. La mafia des tortues fournit également le marché noir asiatique. Des pays comme la Thaïlande sont prêts à payer plus de 4 euros pour se procurer une tortue, considérée là-bas comme un animal de compagnie exotique. Dans la médecine chinoise, les carapaces des tortues sont aussi utilisées en concoctions pour leurs vertus aphrodisiaques. Ces dernières années, la chasse aux tortues s’est accrue. Et les groupes de braconniers semble agir en toute impunité: «Tout le monde les mange et tout le monde trafique, mais aussitôt que les contrebandiers sont amenés au tribunal, des organisations mafieuses les aident à sortir», témoigne le directeur de l’Alliance malgache pour la conservation Ndranto Razakamanarina. Pourtant, les tortues sont protégées. A Madagascar, haut lieu de la biodiversité, «4 espèces sont endémiques et si elles disparaissent ici, elles n’existeront plus que dans les zoos», rappelle Hasina Randriamanampisoa, du Durelle Wildlife Conservation Trust. Une alliance de 27 associations internationales de conservation accuse le gouvernement malgache d’être complice de ce commerce illégal et de ne pas réprimer le pillage des ressources naturelles. Des soupçons pèsent d'ailleurs sur certains officiels du gouvernement, corrompus, et qui feraient même partie de la mafia des tortues. Source
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A vendre, dinosaures, état exceptionnel Des squelettes exceptionnellement conservés de diplodocus ou de tricératops sont visibles dès aujourd’hui à Paris. Avant une vente à l’automne. Lorsque Clover le combattant a été découvert en juillet 2008, seule une petite section de vertèbre de sa queue était visible à l’air libre. Exceptionnellement conservé dans sa gangue, ce squelette de dinosaure de 6 m de long était enfoui depuis plus de cent millions d’années. Deux ans après avoir été trouvé aux Etats-Unis, ce vestige extrêmement rare de reptile herbivore, issu du crétacé inférieur, vient de traverser l’Atlantique. Avant d’être mis aux enchères chez Sotheby’s à l’automne, Clover et quatre de ses congénères sont exposés à partir d’aujourd’hui (et gratuitement) à l’Institut de paléontologie humaine de Paris. « Clover n’a jamais été retouché et est un spécimen complet à 98%, à un os prêt », souligne Eric Geneste, expert en histoire naturelle chez Sotheby’s. D’où l’intérêt des scientifiques et des collectionneurs pour ce « dinosaure sur plaque ». Parmi les autres pièces maîtresses de l’exposition, mises à prix entre 700 000 et 1,5 M€, le plus impressionnant est ce dinosaure à bec de canard de plus de 11m de long qui a la particularité d’avoir été fossilisé avec des lambeaux de peau sur le squelette. Or, il n’existe que cinq « dinosaures momies » connus dans le monde. «Tous ces dinosaures ont été découverts par des chercheurs de fossiles aux Etats-Unis qui achètent des terrains susceptibles de cacher des squelettes puis les revendent au plus offrant, explique Amélie Vialet, de l’Institut de paléontologie humaine. La taille du crâne de tricératops est tellement exceptionnelle (plus de 2,30 m de long) que nous avons dû l’exposer dans le hall d’entrée de l’institut car il ne passait pas les portes intérieures.» Ouvert jusqu’au 15 septembre tous les jours de 11h30 à 17h30, entrée gratuite, à l’Institut de paléontologie humaine : 1, rue René-Panhard, à Paris (XIIIe). Le Parisien Source
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Douze tortues marines relâchées en mer Douze tortues marines dont une tortue olivâtre (Lepidochelys Olivecea) ont été relâchées jeudi en mer. Cette relâche est réalisée sur les côtes du parc national de Nui Chua dans la commune de Vinh Hai, district de Ninh Hai, province de Ninh Thuan (Centre). Figurant dans le livre Rouge du Vietnam comme dans la liste Rouge du monde, la tortue imbriquée (Eretmochelys Imbricata) est très importante dans l'équilibre de l'écosystème marin. Elle est l'une des espèces de tortues de mer les plus menacées d'extinction. -AVI Source
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Des tortues envahissent l'aéroport de New York ! Environ 150 tortues ont envahi l'aéroport JFK de New York, dans la nuit du 29 au 30 juin. Elles cherchaient une plage où pondre leurs œufs. L'aéroport JFK de New York s'est fait envahir, dans la nuit du 29 au 30 juin, par des tortues. Environ 150 spécimens qui recherchaient des plages où pondre leurs œufs ainsi causé plusieurs dizaines de retard, de 30 minutes environ. En trois heures à peine, une piste était envahie ainsi que certaines voies de circulation. Ron Marsico, porte paroles de l'Autorité portuaire de New York et du New Jersey, déclare que "nous cédons face à Mère Nature", d'après 7sur7. La migration de cette espèce, la Malaclemys Terrapin, a lieu chaque année, sachant que l'aéroport JFK a été construit sur le bord de la Jamaica bay. Ainsi, fin juin-début juillet, les tortues se hissent hors de la baie pour aller pondre leurs œufs sur la plage. Un Boeing 737, qui devait partir pour Fort Landerdal, a d'ailleurs été bloqué deux fois de suite. Les tortues ont été ramassés par des travailleurs de l'Administration portuaire et du ministère américain de l'Agriculture. Source
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La vente de toute espèce indigène est interdite. La couleuvre rayée (Thamnophis sirtalis) est la seule que tu peux posséder en captivité. Par contre, la couleuvre mince (Thamnophis sauritus) était vendu en animalerie bien avant d'être découverte au Québec en 2003. On la trouve encore en vente en animalerie de temps en temps même si ce n'est pas supposé.
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Toute grenouilles fait ça en fait à un mimimum. Par contre, ce qui est de chez ces espèces, ils sont reconnus pour ça à cause de leur alimentation. Dans la nature, elles mangent des fourmis venimeuses et les toxines se retrouvent ensuite dans la peau des grenouilles. En captivité, on ne les nourrit pas de ces fourmis donc pas de problèmes.