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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
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Une espèce en voie de disparition De nombreuses menaces existent, en particulier la destruction de son milieu l Un arsenal juridique la protège mais n'est pas appliqué. Menacée dans son existence, la tortue grecque (Testudo graeca), ou comme on l'appelle communément la tortue moresque, est l'unique espèce de reptiles parmi les 17 recensés au niveau du Djurdjura et déclarée comme étant protégée. Cette espèce, prisée par la population locale pour avoir depuis toujours représenté un symbole de quiétude, fait face à de nombreuses menaces. D'abord, le braconnage : ennemi numéro 1 des animaux sauvages, puis viennent les facteurs dégradant des milieux biotopes de ces animaux. Les incendies de forêt constituent l'une des plus grandes menaces ayant contribué à décimer les populations de tortues. Les responsables du parc national du Djurdjura que nous avons consulté affirment que «les feux de forêt sont à la source des grandes dégradations sur le milieu naturel. Les espaces animales sauvages sont irréversiblement affectées par ce phénomène». D'autres facteurs ne manquent pas de mener la vie dure à ces petits animaux, il s'agit entre autres de l'usage abusif des fertilisants et autres produits chimiques dans l'agriculture, la construction des routes et la circulation multipliant le nombre d'individus écrasés par les véhicules. Le braconnage : Une pratique à la peau dure ! Le braconnage est un fait avéré, un commerce déjà ancien de ces créatures ne cesse de se faire au grand jour. Des dizaines de milliers de tortues grecques sont encore vendues aux touristes chaque année, à ce stade du constat, la situation parait très critique pour ces animaux vulnérables. A croire les évaluations faites par les spécialistes, la région d'Afrique du Nord est considérée comme étant la zone la plus meurtrière pour ces animaux. L'un des techniciens du parc national du Djurdjura que nous consultions à ce sujet nous affirme : «D'après les nombreuses études faites jusque-là à propos de la Testudo graeca, ses populations ont été sévèrement épuisées de la majorité de leurs habitats, particulièrement au niveau des trois pays principaux d'Afrique du Nord, à savoir le Maroc, l'Algérie et la Tunisie.» Notre interlocuteur dira que les populations de tortues «demeurent encore soumises à un fort taux de ramassage à des fins de vente illégale», lesquelles ventes se font parfois sous l'œil indifférent des autorités. Pourtant, l'Algérie dispose de toute une armada de lois qui interdisent ces pratiques, la prescription concerne les espèces les plus menacées, et le législateur, qui dresse même la liste des animaux à protéger, y prévoit également des mesures coercitives. La tortue figure en bonne position dans la liste dressée par l'ordonnance n° 06-05 du 15 juillet 2006. Dans ce texte, sont identifiés les animaux menacés de disparition. Lequel texte précise dans son énoncé que «les espèces de faune sauvage dont l'existence en tant qu'espèce subit une atteinte importante entraînant un risque avéré d'extinction et qui, de ce fait, font l'objet de mesures de protection et de préservation particulières.» Il s'agit là de trois classes animales qui sont pour la catégorie des mammifères : le mouflon à manchettes, l'oryx, le cerf de Barbarie, l’hyène rayée, les gazelles (5 variétés), le fennec, le guépard, le chat des sables et l'addax ; pour celle des oiseaux : l'ibis chauve, le faucon crécerelle, le faucon pèlerin et trois espèces d'outarde ; pour ce qui est des reptiles : la tortue grecque, le fouette-queue et le varan du désert. Le dispositif inopérant ! Par ailleurs, la batterie des lois conçues dans ce domaine regorge de textes qui insistent sur la préservation et la protection de l'environnement. Ces textes s'appuient sur la constitution mais aussi sur des conventions internationales auxquelles l'Algérie a adhéré. On cite à titre d'exemple, la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction signée à Washington le 03 mars 1973, à laquelle notre pays a adhéré en décembre 1982. Dans l'ordonnance précitée, il est édicté que «la chasse des animaux mentionnés sur la liste fixée à l'article trois de la présente ordonnance est interdite par tout moyen» avant d'ajouter que «ceux qui seraient tentés par le braconnage des espèces classées comme étant menacées de disparition sont passibles d'une peine d'emprisonnement d'un an à trois ans et d'une amende de deux cent mille à cinq cent mille dinars.» Des punitions qui s'ajoutent à d'autres mesures dont la finalité est de mettre un terme à ces pratiques préjudiciables. Entre autres mesure, ils est prévu la création d'une commission spécialisée présidée par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, laquelle commission devra être consultée sur «toutes les questions relatives à la situation générale de ces espèces, leur protection et leur préservation». Mais que dire de la réalité du terrain ? Les spécialistes sont unanimes pour dire que le déficit en matière d'application de ces lois se fait terriblement sentir. D'autres parlent plutôt de négation de la loi. C'est ainsi que tous les dispositifs destinés à la protection de ces animaux demeurent visiblement inopérants. La tortue grecque, à l'instar des autres espèces protégées, continuera, de ce fait, à s'effacer sans crier gare… Source
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«La population de tortues a chuté de 60%» -Avec le varan et le fouette-queue, la tortue grecque est l'un des trois reptiles qui figurent sur la liste des espèces animales protégées car menacées de disparition, quelle est sa situation actuelle ? En Algérie l'herpétofaune reste encore un domaine de recherche non exploré par nos scientifiques, les connaissances sur les reptiles sont très faibles, cela est dû sans doute au faible intérêt accordé par nos chercheurs à cette classe d'animaux ainsi qu'à l'étendue de notre pays qui nécessite beaucoup de temps et de spécialistes dans ce domaine. La tortue grecque est la seule espèce de tortue terrestre en Algérie. Comme pour la plupart des reptiles, on ne connaît pas avec exactitude son statut de conservation ; cela nécessite de la part des gestionnaires de ce patrimoine d'établir des programmes de recherches et de dégager des fonds afin de mieux connaître l'état de ces populations à travers son aire de répartition qui occupe toute la partie nord du pays. Néanmoins, les quelques études faites dans la partie est du pays notamment dans le Parc national d'El Kala témoignent d'une régression accélérée de ses effectifs, surtout ces dernières années. En effet, au PNEK sur une population qu'on suit depuis une dizaine d'années, les effectifs ont chuté de plus de 60%. Le même constat est fait dans d'autres régions du pays à partir des observations directes de certains connaisseurs du milieu naturel où cette espèce se fait de plus en plus rare. Mais comme je viens de le préciser afin d'avoir une idée réelle sur son statut, il faut impérativement engager un suivi à l'échelle nationale. -Quelles sont les causes de la rareté, pour ne pas dire la disparition de cette espèce bien de chez nous ? Pourquoi la protection apportée par la loi n'a pas d'effet ? A ce stade, on ne doit pas parler de rareté de l'espèce ou de sa disparition, l'espèce existe dans une aire géographique qui reste malgré tout assez importante et qui offre de grandes possibilités à celle-ci pour exister et se maintenir. Le problème réside dans le fait que les principales menaces qui pèsent sur les reptiles d'une manière générale et principalement sur les tortues sont en recrudescence. Ces facteurs sont essentiellement le morcellement et la destruction des habitats qui sont liés directement aux activités humaines. Ainsi, l'ouverture de nouvelles routes ainsi que l'agrandissement de celles qui existent déjà, à l'intérieur même des parcs nationaux, fragmentent leurs habitats et augmentent leur taux de mortalité par écrasement. Les incendies de forêt peuvent causer de véritables ravages, surtout dans les zones boisées. Ce facteur devient de plus en plus menaçant ces dernières années avec le réchauffement climatique et l'augmentation de la fréquence des incendies. L'agriculture moderne constitue aussi une autre menace - d'une manière directe - par écrasement par les tracteurs et autres engins et aussi par l'utilisation des produits chimiques (pesticides, herbicides…) ; et d'une manière indirecte, en défrichant de plus en plus les habitats naturels des tortues. Le surpâturage constitue une menace supplémentaire, les tortues qui sont herbivores sont concurrencées dans leurs milieux par les chèvres, les moutons et les vaches qui exploitent les mêmes ressources alimentaires et par conséquent détruisent leur niche trophique. Le ramassage de tortues dans la nature pour alimenter le commerce est une des menaces les plus signifiantes : durant les années 1960 et 1970, jusqu'à un million de ces animaux étaient capturés chaque année dans les pays d'Afrique du Nord. Le facteur principal qui encourage cette pratique est le tourisme, heureusement ou malheureusement, en Algérie, celui-ci n'est pas aussi développé que chez nos voisins tunisiens et marocains où cette espèce est complètement épuisée dans son milieu naturel. Néanmoins, cette activité est présente chez nous, il suffit de faire un petit tour vers les principaux marchés de nos villes pour constater la présence d'au moins une personne qui s'est spécialisée dans la vente des tortues. Le problème réside aussi dans le fait que les individus ramassés et vendus sont généralement des juvéniles ; sauf que cette classe d'âge constitue le réservoir qui permet de renouveler les populations dans leurs habitats. Un épuisement de cette classe signifie tout simplement la disparition de l'espèce. La réglementation qui protège cette espèce existe depuis longtemps. Mieux encore, la tortue grecque est protégée à l'échelle nationale par l'ordonnance n° 06-05 du 15 juillet 2006. Dans ce texte sont identifiées «les espèces de faune sauvage dont l'existence en tant qu'espèce subit une atteinte importante entraînant un risque avéré d'extinction et qui, de ce fait, font l'objet de mesures de protection et de préservation particulières.» A l'échelle internationale, la tortue grecque est inscrite à l'annexe II de la convention de Washington, au Red Data Book, catégorie «vulnérable». Cette convention est en rapport avec le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction signée à Washington le 03 mars 1973, à laquelle notre pays a adhéré en décembre 1982. Le problème de la protection réside tout simplement dans l'application de la réglementation par les autorités, que ce soit dans les milieux naturels où les gestionnaires du patrimoine naturel devraient veiller à la protection des habitats de cette espèce, ou bien dans les agglomérations où une police spéciale telle que la police de la protection de l'environnement qui devrait interdire toute vente d'animaux sauvages que ce soit des tortues ou des oiseaux tels que le chardonneret qui se vend aussi à grande échelle en toute impunité. Source
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Un serpent dans le tiroir
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle
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Un serpent dans le tiroir Belle frayeur pour Jonas et son ex-compagne SOUVRET Jonas Baltranomaitis était au boulot, ce vendredi, lorsque son ex-compagne lui a téléphoné. “Elle était venue sortir mes chiens , raconte-t-il. J’ai cru à un canular lorsqu’elle m’a dit, un peu paniquée, qu’il fallait que je revienne parce qu’il y avait un serpent dans un tiroir de la salle de bains. Imaginez la tête de mon patron quand j’ai dû lui expliquer pourquoi je devais partir d’urgence.” Dare-dare, Jonas a regagné son domicile de la place de la Baille à Souvret (Courcelles), accompagné par le fils de son patron. “Quand je suis arrivé, les pompiers de Charleroi étaient déjà là et étaient en train de capturer le reptile pour le placer dans un sac. C’est un serpent de 1 mètre 40 de long, de couleur rouge et blanc. Je l’ai montré au fils de mon boss pour qu’il me croie !” , ajoute-t-il, hilare. Le serpent, probablement une couleuvre élaphe, a été ramené par les sapeurs spécialisés dans le maniement des Nac (nouveaux animaux de compagnie). Il devrait sans doute être confié à la Société protectrice des animaux qui le transférera vers une nouvelle ASBL, qui a ouvert ses portes hier, et qui se trouve à l’Université vétérinaire de Liège. Jonas, lui, s’est rendu à la police locale de Charleroi pour y déposer plainte. Il semble en effet que l’intrus qui squattait sa salle de bains provienne de l’appartement du dessus. Son voisin détiendrait manifestement plusieurs reptiles du genre, sans autorisation. Et l’un d’entre eux a apparemment décidé de jouer les filles de l’air, s’échappant de son vivarium. Source
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Arles : le bébé python dormait devant la porte ! C'est une riveraine du bd Emile-Combes qui a fait l'insolite découverte. Monique Chiesa a le rire facile : "Pas la peine de dramatiser, la vie est assez compliquée comme ça" dit-elle volontiers. Enfin, quand elle a voulu sortir de chez elle, hier vers 7h30, cette cinquantenaire énergique a failli perdre son sens de l'humour : entre la vitre et les barreaux de sa porte d'entrée, un serpent noir et doré dormait, lové à un mètre cinquante du sol. Un "bébé" python royal, de 60 cm de long ! "J'ai tout d'abord cru qu'un voisin avait mis un journal roulé en boule. Tout le monde me laisse du pain pour mon cheval. Et puis je me suis aperçue que c'était un serpent et pas un serpent ordinaire". Malgré la vitre dépolie, Monique et son époux René -- "heureusement qu'il était là !"--, en sont restés babas. "Je ne voulais pas lui faire de mal, peuchère. Mais j'avais bien envie de sortir. J'avais un concours d'équitation" dit encore la cavalière émérite. Et d'appeler la mairie qui a, elle, prévenu les pompiers. La découverte n'a cependant pas affolé outre mesure les secouristes. Il est vrai que ces derniers sont formés à ce genre de rencontre, même si elle demeure rarissime. Les propriétaires de NAC, les nouveaux animaux de compagnie, sont aujourd'hui plus courants que ce l'on croit. Il y aurait même sur Arles plusieurs amateurs de python. "On l'a simplement attrapé à la main et mis ans une boîte. On a vite compris qu'il s'agissait d'un python, ce genre de serpent ne mord pas. Plus grand, il peut se révéler dangereux, car il étouffe ses proies" précise un pompier. Hier matin, le plus effrayé a certainement été le reptile qui restait en boule pour tenter de se réchauffer. Peu après, le bébé python a été a récupéré par le service animalier de la ville qui va le prendre en charge, en attendant que son propriétaire se manifeste. S'il se manifeste bien sûr ! Un peu secouée, Monique a retrouvé son humour : "Ça fait drôle un serpent devant sa porte. Et dans notre civilisation judéo-chrétienne, c'est lourd de sens ! Mais je pars faire la fête ce week-end : j'en connais autour de moi qui vont bien rigoler" dit-elle, la photo du python précieusement gardée sur son téléphone portable. Source
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Leonardo DiCaprio : sa tortue, sa nouvelle amie
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Nouvelle
Leonardo DiCaprio : sa tortue l'enterrera ! Leonardo DiCaprio vient de s’engager à long-terme. Pas avec sa petite amie Bar Refaeli, mais avec une torture qu’il vient d’acheter et qui vivra environ 70 ans. Leonardo DiCaprio s’est acheté une tortue Sulcata lors de la Conférence des éleveurs de tortues à Anaheim, à laquelle il a assisté avec son collègue dans Inception, Lukas Haas. Le petit animal qu’il vient d’acheter a 10 ans mais peut vivre jusqu’à 80 ans, et atteindre les 100 kilos. Autant dire que sa tortue nob seulement pourrait devenir très encombrante, mais également qu'elle pourrait survivre à l'acteur plusieurs années ! Selon ses proches, l’acteur a contacté un magasin d’animaux spécialisés en reptiles rares et il a acheté la tortue 400 dollars. Il avait précisé qu’il voulait acheter la plus grosse tortue du magasin. Leonardo DiCaprio vient donc de prouver qu’il est capable de s’engager pour le long terme. C’est Bar Refaeli qui doit être contente... Source -
Salon: nos amis les bêtes Le salon Animaliades de vente de chiots et de chatons, ouvert jusqu'à ce soir au parc des expositions, met en place différentes animations et prend de l'essor d'année en année. « On a de plus en plus de visiteurs. Les gens savent que le salon se déroule toujours une semaine après le Grand Prix » constate Mireille Pautra, l'organisatrice. Pour elle il n'y a pas de secret particulier à la satisfaction des visiteurs. « Nous sommes très stricts quant à la qualité du chien, nous avons un protocole de vaccination draconien. On ne veut pas de chiens des pays de l'Est ni de chiens malades » insiste madame Animaliades. Les grands comme les petits peuvent assister à un spectacle de magie unique en Europe surnommé « Le David Copperfield français ». Jonicoel et sa femme Vali Jefferson bluffent une fois de plus le public avec les tours qu'ils réalisent accompagnés de leur panthère noire, leur tigre et leur panthère mouchetée. Éducation indispensable Le Belge Jacques Gheis, éleveur de Rottweilers en France depuis 1978, présente ses « petits ». « Le Rott est un chien très doux et sociable, proche de son maître qui a été très mal décrit par les médias ». Petits et gros lézards Un animal ça s'éduque avec de la douceur. Avec cette philosophie, Jacques et son élevage à Auch de 50 Rottweilers adultes sont des plus épanouis. « Il n'y a pas de chien méchant, il n'y a que de mauvais maîtres » rappelle Mireille Pautret David Metz, policier municipal à Castres, sera au service des visiteurs aujourd'hui toute la journée, pour expliquer ce qu'il faut faire pour obtenir l'agrément d'un chien de 2e catégorie. Élodée et Cédric Beignet, éleveurs de reptiles, exposent à Animaliades pour la 4e année. « On est là pour montrer ce qu'est un reptile, pas forcément pour vendre », tiennent-ils à préciser. Dans cette famille, la passion de ces petits (ou gros) lézards touche même les deux enfants du couple, qui sont chargés de vendre ces petits phasmes qui ressemblent à des brindilles. « C'est inoffensif, ça mange des ronces et c'est super pour les enfants », assurent les parents. Bien sûr si vous avez un coup de cœur réciproque avec l'un des animaux et que vous êtes sûr s de pouvoir assumer ce nouveau compagnon au quotidien, vous repartirez avec un grand sourire. Et une boule de poil aux creux des bras comme Lætitia Poumeroulié, son compagnon et leur Golden Retriver. Animaliades ouvert aujourd'hui de 9 h 30 à 19 heures au parc des expositions d'Albi-le Séquestre. Ce week-end, les passionnés de « nos amis les animaux » sont à la fête au Parc des expositions d'Albi. Avec ce 6e Salon du chiot, du chaton et des reptiles, Animaliades 2010 ne boude pas son succès. « Un chiot ce n'est pas une boîte de petit pois, c'est un compagnon de 10 ou 15 ans. On ne pousse pas à la consommation, nous sommes là pour conseiller et renseigner » Mireillel Pautrat, organisatrice d'Animaliades. Source
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Mes CornSnakes et questions ;)
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de BobLeChat1 dans Colubridés
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sondage sur les corns snake
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de diadophis dans Colubridés
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Mes CornSnakes et questions ;)
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de BobLeChat1 dans Colubridés
Parce que dans la nature, ils vont pondre selon les saisons tout simplement. Ils vont aussi souvent pondre dans l'herbe en décomposition ce qui va donner une certaine température et humidité. Les incubateurs, ça tourne autour de 125$ mais ça se trouve plus cher et moins cher. Les thermostats, ça varie beaucoup les prix donc il est difficile de te donner une idée. -
Intervention « périlleuse » pour les pompiers dans un jardin d'Achicourt où un jeune orvet... lézardait Le major Didier Thionnais pensait pourtant être sensibilisé aux reptiles. Sémillant pompier à la caserne d'Arras, il s'était préparé en dévorant des chefs-d'oeuvre du cinéma tels Anaconda ou Des serpents dans l'avion. Mais devant la taille du monstre, hier, il a bien cru défaillir... Vers 15 heures, il est appelé pour capturer un animal dangereux, comme les pompiers peuvent parfois le faire. Cet été, un iguane d'un mètre de long avait déjà eu les honneurs de la presse, quelques semaines après un cochon vietnamien. Cette fois, le boa constrictor mesurait tout de même... sept centimètres. OAS_AD('Position1'); C'est un particulier de la rue Raoul-Briquet, à Achicourt, qui a appelé les secours : « Je l'ai découvert ce matin dans mon jardin. J'aime pas trop ça... », détaillait le sympathique bonhomme, qui a eu la riche idée de charmer la bête avec... une bouteille de jus d'orange. La créature s'est alors lovée dans le flacon pour étancher sa soif et goûter au fruit défendu. Ce qui a permis de bien l'observer. Verdict : il s'agit d'un jeune orvet... Dès lors, une mise au point s'impose... On ne doit surtout pas traiter l'orvet de serpent ! Ce curieux animal fait en réalité partie de la famille des anguidés, un sous-ordre des sauriens... Traduction : l'orvet est un lézard sans pattes ! On le rencontre couramment dans nos jardins. Inoffensif pour l'homme, précisons-le, il est l'ami du jardinier puisqu'il dévore toutes sortes d'invertébrés. Du lézard, l'orvet a hérité l'autonomie. Non qu'il gagne sa croûte en allant au bureau chaque matin... Mais en cas d'attaque d'un prédateur, il peut perdre une partie de sa queue. Histoire de faire diversion. L'orvet peut mesurer jusqu'à cinquante centimètres et son espérance de vie atteint allégrement trente ans ! En général, on le trouve près d'un point humide, sous les feuilles, dans un coin ombragé, ou encore dans les hautes herbes, sous des cartons, une tôle... Bref, tout ce qui garde une certaine humidité favorise la présence de petits invertébrés dont il est friand. Son menu préféré : escargots ou limaces en entrée vers de terre, lombrics et autres chenilles en plat cloportes, araignées et larves diverses en dessert. Bref si vous croisez l'ami orvet, n'ayez pas peur. Gardez-lui une place dans votre jardin, il vous sera bien utile. • Source
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Des cobras envahissent une ville chinoise Shijiao, Chine - La ville a été envahie de reptiles, et cela après que plusieurs dizaines de cobras se sont échappés d'un centre d'élevage. Au total, ce sont 160 cobras qui se sont échappés d'un centre d'élevage qui s'est révélé clandestin. Les reptiles ont plongé la ville dans un état de panique, les serpents étant venimeux et s'infiltrant partout. La plupart ont été tués tandis que certains cobras ont été arrêtés. Un villageois a finalement reconnu élever des cobras, et en posséder environ 1.900. Et le Times de préciser que cinq à six reptiles manqueraient toujours à l'appel. Source
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Branle-bas pour un serpent introuvable (Trois-Rivières) Les policiers de Trois-Rivières ont été dépêchés, hier, au 435, rue Patry, dans le secteur Cap-de-la-Madeleine, à la suite de l'appel d'une locataire qui disait avoir trouvé un serpent dans son appartement. Deux agents ont passé plus d'une heure trente à fouiller l'appartement de fond en comble à la recherche du reptile, mais sans parvenir à en retrouver la moindre trace. Il n'est pas impossible que l'animal ait quitté les lieux par où il est entré. Toutefois, la créature n'a laissé aucune trace de son passage. Le propriétaire de la bâtisse était sur place pendant la fouille, de même qu'un spécialiste des reptiles avec qui la Société protectrice des animaux de la Mauricie fait affaires en pareil cas. Marilou Durand de la SPAM explique que le spécialiste en question n'a trouvé aucun indice démontrant qu'un reptile ait été présent dans l'appartement. Si toutefois un serpent avait bel et bien réussi à se faufiler dans ce logement, explique-t-elle, c'est parce qu'un voisin à proximité en avait un et l'a échappé. Bref, l'animal ne serait pas venu de bien loin. «Un serpent, ça ne se promène pas comme ça», fait savoir Mme Durand. Le propriétaire des lieux a expliqué à la SPAM qu'à sa connaissance, aucun des locataires de son édifice ne possède un tel animal. La locataire, quant à elle, n'a pas été très loquace devant les médias qui se sont massés devant l'édifice, mais on a pu apprendre d'elle qu'elle était terrorisée à l'idée de partager son appartement avec une telle créature puisqu'elle craint au plus haut point les serpents. L'affaire semblait durer depuis quelques jours, a-t-elle laissé entendre, avant qu'elle se décide enfin à demander de l'aide au point où, avec une amie, elle avait libéré deux petites souris dans le logement, une beige et une noire, afin de confirmer la présence du prédateur. Hier après-midi, après la fouille policière, la petite souris beige a été retrouvée, mais pas la noire. La locataire a raconté avoir aperçu un serpent enroulé dans une pièce de son appartement, mais avoue ne pas avoir voulu s'en approcher pour voir de quoi il avait l'air. Elle affirme qu'une voisine a été témoin de la scène. La dame était visiblement bouleversée, hier après-midi, que le serpent n'ait pas été retrouvé. Elle a finalement quitté son logement avec son amie, sans doute inconfortable à la simple idée que le serpent pouvait peut-être être encore être chez elle. Source
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Leonardo DiCaprio : sa tortue, sa nouvelle amie La star Hollywoodienne vient de dépenser pas moins de 400 dollars (soit environ 310 euros) dans la boutique californienne Prehistoric Pets pour s'offrir… une tortue originaire d'Afrique dont l'espérance de vie avoisine les 80 ans. Le reptile et nouvel ami de Leo (dont on ignore encore le prénom) pèse environ 17 kilos (pour le moment), mais l'animal pourrait rapidement atteindre près de 90 kilos sur la balance ! A côté de la tortue de Leo, Bar Refaeli ne fait pas le poids, c'est sûr ! Source
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La disparition de la biodiversité : un coup dur pour la médecine
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
La disparition de la biodiversité : un coup dur pour la médecine D’après le PNUE, il est essentiel de mieux préserver la biodiversité de la disparition afin de ne pas affecter la recherche en médecine, qui trouve souvent dans la nature de nouveaux médicaments ou de nouveaux traitements. La biodiversité est essentielle pour le fonctionnement des écosystèmes –depuis les forêts et les eaux douces jusqu’aux récifs de corail, aux sols et même à l’atmosphère- qui soutiennent la vie sur Terre, d’après un communiqué du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). La disparition accélérée en cours de cette biodiversité affectera la société de multiples façons et aura notamment pour effet d’affecter la science de la médecine. Pendant des années, les médecins ont extrait des substances de la nature pour en faire des traitements et des remèdes : l’aspirine vient par exemple du saule tandis que le Taxol (un médicament anti-cancer) vient de l’écorce de l’if du Pacifique. Certaines des principales avancées en matière de médecine restent peut-être à venir. Mais ces avancées ne pourront avoir lieu que si la corne d’abondance de la nature est préservée, pour que les générations actuelles et futures de chercheurs puissent faire de nouvelles découvertes bénéficiant à tous. L’ours polaire est par exemple menacé d’extinction à l’état sauvage par le changement climatique. Ces mammifères passent jusqu’à sept mois de l’année en hibernation, période pendant laquelle ils restent quasiment immobiles. Un humain perdrait plus d’un tiers de sa masse osseuse s’il restait immobile pendant une si longue période de temps. Etonnamment, les ours en hibernation fabriquent de nouveaux os, en produisant une substance qui inhibe les cellules qui cassent les os et promeut celles qui produisent des os et du cartilage. Etudier les ours en hibernation pourrait peut-être permettre de trouver de nouvelles façons d’éviter les fractures de hanches qui résultent de l’ostéoporose, une maladie qui tue 70 000 personnes chaque année aux Etats-Unis. Tandis que les ours en hibernation peuvent aussi survivre pendant sept mois sans éliminer leurs urines, les êtres humains mourraient de l’accumulation de ces substances toxiques en seulement quelques jours. Comprendre comment les ours accomplissent un tel miracle pourrait permettre de soigner les personnes ayant des problèmes rénaux. Encore une fois, les ours polaires, qui puisent dans leurs graisses pour survivre de l’hibernation sans devenir diabétique pour autant, pourraient également donner des indices pour soigner le diabète de type 2, une maladie associée à l’obésité et qui affecte plus de 190 millions d’individus dans le monde. Les ours en hibernation ne sont qu’un exemple de ce que la biodiversité peut apporter à la médecine. La grenouille des bois peut survivre pendant de longues périodes à des températures très froides sans endommager ses cellules. Pourrait-elle contribuer à mieux préserver les organes nécessaires pour les greffes ? Les pumiliotoxines, comme celles produites par la grenouille Panamanian, pourraient aider à fabriquer des médicaments qui renforcent les contractions cardiaques, dans le but de soigner les maladies cardiaques. La disparition de la biodiversité a déjà eu un impact sur la recherche médicale. La grenouille australienne Rheobatrachus, qui commence sa vie dans l’estomac de la femelle, devrait comme les autres vertébrés être digérée par les enzymes et les acides de sa mère. L’étude de cette espèce aurait pu permettre de prévenir et de traiter les ulcères mais les études n’ont pas pu être poursuivies : toutes les espèces de Rheobatrachus sont désormais éteintes. En 2010, l’Année Internationale de la Biodiversité des Nations Unies, les gouvernements devraient réduire substantiellement le taux de disparition des espèces animales et végétales de la Terre. Cette réduction n’a pas encore eu lieu. Au contraire, le rythme de disparition de la biodiversité s’est accéléré, et nous entrons rapidement dans ce que les scientifiques appellent la « sixième vague d’extinction ». Source -
sondage sur les corns snake
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de diadophis dans Colubridés
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Mes CornSnakes et questions ;)
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de BobLeChat1 dans Colubridés
Pour abaisser la température, je te suggère un thermostat comme j'ai dis plus haut. Il est important de baisser la température graduellement. Personnellement, j'abaisse de degré aux 4 jours jusqu'à température pièce. On peut baisser plus que ça mais ça n'en vaut pas trop la peine. Il te faudra un incubateur pour incuber tes oeufs. Je te recommande fortement l'hovabator. -
Le Programme RACE (2009 - 2013) Face au manque de connaissances concernant l’origine, la répartition, et l’évolution future de la Chytridiomycose, le programme européen RACE a pour but d’évaluer le risque que représente le pathogène Batrachochytridium dendrobatidis pour les espèces européennes d’amphibiens. ce titre, le programme RACE représente le premier programme européen de recherche concernant la dissémination de ce pathogène. Regroupant plusieurs laboratoires de pointe en matière d’étude de la batrachofaune et des maladies qui lui sont associées, le programme RACE se propose de mettre au point des outils technologiques permettant de suivre la propagation de la maladie, les dégâts imputables à celle-ci en terme d’infection et de mortalité, ainsi que d’établir des mesures de prévention et de gestion de la maladie. Les laboratoires partenaires du programme RACE : Imperial College of London (Royaume-Uni) Zoological Society of London (Royaume-Uni) Laboratoire d’Ecologie Alpine (Université de Savoie) Station d’Ecologie Expérimentale CNRS de Moulis Museo Nacional de Ciencias Naturales (Espagne) Helmholtz Center for Environmental Research (Allemagne) University of Zurich (Suisse) Coordinateur du projet : Docteur Matthew FISHER, Imperial College of London, Objectifs du projet RACE : L’objectif principal de RACE peut être subdivisé selon cinq grands axes de travail : I. Identifier les facteurs naturels et anthropiques à l’origine de la dissémination de la maladie. II. Développer des outils informatiques d’acquisition de données de terrain, reposant sur des technologies modernes de communication. III. Déterminer les espèces les plus sensibles à la contamination, et les facteurs favorisant la dissémination de la maladie à différentes échelles (globale, régionale, locale). IV. Evaluer la faisabilité et l’efficacité des instruments politiques en terme de lutte contre les infections émergentes et la perte de biodiversité en lien avec les maladies. V. Communiquer les résultats ainsi que le Plan d’Eradication de la Menace (ETAP) à un grand nombre d’instances politiques, de gestionnaires de l’environnement, de scientifiques ainsi qu’au grand public. Source
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Mes CornSnakes et questions ;)
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de BobLeChat1 dans Colubridés
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Lille : une " Ferme tropicale "ouvre ses portes On pourrait multiplier les clichés. L'homme à la peau de serpent, Crocodile Dandy... Mathieu Faurdrinier, 26 ans, est juste l'un de ces passionnés qui désarçonnent. Depuis juillet, Faurdriner tient la Ferme tropicale, place Sébastopol, une déclinaison lilloise d'une grande enseigne parisienne. Sur 150 m2, il est possible d'installer beaucoup animaux. La preuve : 260 ici, presque deux au m2. Les reptiles (serpents, lézards, tortues...) viennent du monde entier (Australie, Asie, Afrique...). Source
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Près de la moitié des espèces de tortues d’eau douce sont menacées
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Près de la moitié des espèces de tortues d’eau douce sont menacées Selon un rapport publié par Conservation International, plus de 40% des deux cent quatre-vingt espèces de tortues d’eau douce sont en voie d’extinction. Ce taux extrêmement élevé est le plus important du règne animal, loin devant les amphibiens (32%), les mammifères (20 à 25%) et les oiseaux (12%). La situation ne date malheureusement pas d’hier et ne fait que se dégrader d’année en année. Elle est particulièrement alarmante en Asie, où la perte d’habitat – liée notamment à la construction de barrages hydroélectriques et à l’assèchement de zones marécageuses – , le commerce pour le marché des animaux domestiques ainsi que l’utilisation de la tortue comme nourriture et comme remèdes dans la médecine chinoise sont à l’origine d’une véritable saignée. Notons en outre qu’une tortue doit atteindre une certaine maturité – entre dix et quinze ans selon les espèces – pour pouvoir se reproduire, ce qui fragilise grandement les espèces en cas de prélèvements d’individus non matures dans la nature. Selon Dr van Dijk, spécialiste de l’étude des tortues chez Conservation International,il y a néanmoins des raisons d’espérer. Le fait demettre un terme au braconnage permettrait selon lui de régler 80% du problème de l’extinction de ces espèces menacées selon lui. Cette solution demeure certes plus coûteuse que de simplement prélever des individus dans la nature mais pourrait, avec l’appui d’ONG ou de gouvernements prêts à financer ce type de projets, être d’un grand secours. Une meilleure gestion de leur habitat, notamment dans le cadre d’une meilleure planification des projets hydroélectriques transformant des cours d’eau en eaux stagnantes, permettrait quant à elle de résoudre les 20% restant. La situation est donc alarmante mais pas irréversible… pour le moment. Source -
Mes CornSnakes et questions ;)
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de BobLeChat1 dans Colubridés
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De nouveaux pensionnaires au parc de Kissir Une nouvelle collection d’animaux viendra enrichir prochainement le parc animalier de Kissir (ouest de Jijel), ouvert en juillet 2006 et déjà fort d’une cinquantaine d’espèces, indique la direction de ce parc. Au total, 11 espèces dont des fauves, des oiseaux et des reptiles, seront réceptionnés du jardin zoologique de Belgrade (Serbie) dans le cadre d’un protocole de coopération et d’échanges entre ce parc et celui de Kissir, signé en 2007, selon les services de la wilaya. Les nouveaux hôtes attendus sont des couples de Lama glama (camélidé domestique originaire d’Amérique du Sud), panthéra pardus (sous-espèce de panthère noire, en voie d’extinction), canis latrans (coyote), ammotragus lervia (mouflon à manchettes), ovis aries musimon (espèce de bovidé, s’apparentant au mouflon corse), chrysolophus pictus (galliforme, faisan doré), phasianus colchicus (faisan originaire des forêts montagneuses de Chine), lophura nycthemera (faisan argenté), syrmaticus reevesi (faisan originaire du sud-est de la Chine), python molorus bivittatus (python indien) et un lion (panthera leo). Ces espèces sont protégées par la convention sur le commerce international des espèces faunistiques et floristiques sauvages menacées d’extinction (Cites) plus connue sous l’appellation de «Convention de Washington», a-t-on indiqué. En revanche, le parc animalier de Kissir fournira à son homologue de Belgrade des espèces locales, notamment des couples de gazelles dorcas, des fennecs, des singes magot, un milan royal, un porc-épic et une grue couronnée. Principale attraction dans la région depuis son ouverture au public, le parc animalier de Kissir qui s’étend sur 24 hectares dans un magnifique site de la corniche jijelienne, reçoit en moyenne de 6000 à 8000 visiteurs par jour, notamment en période de congé. Le pic, en 2010, a été atteint en juillet avec près de 270.000 visiteurs. Source
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Mayotte – Massacres de tortues : ça continue La fin du Ramadan est une période noire pour les tortues de Mayotte. Chaque année, les actes de braconnage de tortues se multiplient. Cette année n'échappe pas à la règle. Mais l'association Oulanga Na Nyamba, qui travaille à la préservation de cet animal protégé, était présente sur une plage de Petite Terre jeudi soir, prenant des braconniers en flagrant délit. C'est dans le cadre de ses actions de suivi et de dissuasion que l'association Oulanga Na Nyamba était présente sur la plage de "Titi Moya", la veille de la Ide El Fitr, qui marque la fin du Ramadan. L'association a remarqué qu'« à chaque fin de période de Ramadan, les veille et avant-veille de l'Aïd, des cas de braconnage se multiplient ». Devant ce constat, des membres de l'association se sont donc rendus sur la plage de « Titi Moya », à proximité de l'aéroport de Pamandzi. « Ces faits sont prévisibles et c'est la raison pour laquelle nous nous mobilisons. » L'association raconte la scène à laquelle ses membres présents sur place ont assisté : « à notre grand désarroi, nous avons été témoins d'une scène atroce. Vers 21H30, à marée descendante, nous avons surpris 3 braconniers s'activant autour d'une grosse tortue verte femelle sur le platier. L'animal avait été retourné et les 4 pattes venaient d'être tranchées à l'aide d'une hache. La tortue était vivante. Nous avons mis en fuite les 3 braconniers et nous avons ensuite demandé l'intervention de la Gendarmerie. La Brigade Nature a été informée. Les souffrances de la tortue ont ensuite pu été abrégées par euthanasie ». Lors d'un colloque au Muséum d'Histoire Naturelle à Paris en début d'année, des intervenants avaient constaté que « Mayotte est le dernier DOM/TOM/COM où les tortues sont tuées chaque année par centaines pour la consommation de la viande ». Le décompte effectué par Oulanga Na Nyamba a recensé plus de 10 tortues tuées en Petite Terre au cours du mois écoulé. L'association tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme en déclarant qu'« à l'heure où un Parc Naturel Marin a été créé à Mayotte, il est temps que les déclarations de bonnes intentions et autres Grenelles de l'Environnement et de la Mer se traduisent concrètement par des actions sur le terrain. » Ils s'insurgent également contre « les pouvoirs publics (qui) nous disent s'en préoccuper et renforcer les moyens mais reconnaissons que les résultats ne sont pas à la hauteur des annonces ». L'association Oulanga Na Nyamba se présente comme « une force de proposition » et sollicite les pouvoirs publics pour la mise en place d'un groupe de travail pour avancer concrètement sur cette problématique. Conformément à ses statuts dès sa création en 1998, l'association s'est donné pour vocation la connaissance et la conservation des tortues marines. Ses actions de sensibilisation des scolaires et du public doivent conduire à une prise de conscience sur la nécessaire préservation et la fragilité de la biodiversité du lagon. Le "bateau de la tortue" situé en Petite Terre a été crée dans ce but. L'association organise également des soirées d'observation des pontes mais aussi des actions de dissuasion comme celle de Titi Moya. Source