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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Un crocodile près du lac Ontario TORONTO ­- Un crocodile qui a fait d'un lac son nouveau foyer, dans la région de Hamilton, en Ontario, échappait, mardi en journée, à une équipe d'intervention qui tentait de le capturer. Le problème, a mentionné Bry Loyst, curateur au Indian River Reptile Zoo, est que la tâche de trouver le reptile est aussi difficile que chercher une aiguille dans une botte de foin. «Il y a beaucoup de bosquets et de roseaux le long du rivage qui permettent à un animal de cette taille de se cacher facilement. Il y a des rivières qui relient plusieurs lacs. Il aurait bien pu s'échapper», a mentionné Loyst. Une photo de l'animal croquée par un photographe, Tom Badeau, permet de croire qu'il s'agirait d'un crocodile, mais l'espèce exacte et sa grosseur sont indéterminées. Une chose est certaine, c’est qu’il s’agit d’un adulte. Bien que les autorités doutent que le reptile puisse survivre bien longtemps dans le lac, elles déploient tous les efforts pour l'attraper. Selon Loyst, l'animal ne représenterait pas un danger pour la population, mais les personnes qui l'apercevraient doivent appeler immédiatement les autorités. Les crocodiles et les alligators de compagnie sont souvent abandonnés par leur propriétaire lorsqu'ils deviennent trop gros. Source
  2. Tu peux aussi le garder dans son terrarium mais sans substrat sauf du papier essuis-tout le temps du traitement. Idéalement, tu laisses que la cachette et le bol d'eau. Tu enlèves le bol d'eau lorsque tu mets le produits et le temps que ça agisse.
  3. La marée noire menace un écosystème unique Associated Press (AP) Brian Skoloff et John Flesher 04/05/2010 10h23 GULFPORT, Mississippi - La gigantesque marée noire qui touche le Golfe du Mexique, au sud des Etats-Unis, porte un nouveau coup dur à un écosystème unique, déjà fragilisé par des décennies d'activités humaines et de bouleversements naturels. Vaste étendue d'eau de 1,6 million de kilomètres carrés, le Golfe abrite marais et récifs coralliens, pêcheries commerciales et de loisir et des centaines d'espèces sauvages, dont certaines sont en voie de disparition. La marée noire provoquée par l'explosion d'une plate-forme pétrolière au large de la Louisiane menace les sources d'alimentation de nombreux animaux et les marais où ils se reproduisent. Il est trop tôt pour évaluer les dégâts que pourraient subir cet écosystème et les animaux. Trente tortues marines ont été retrouvées sur les plages du Mississippi ces derniers jours, mais des analyses réalisées sur cinq d'entre elles n'ont pas permis d'établir que le pétrole était à l'origine de leur mort. Reste que les biologistes qui étudient les oiseaux et les poissons dans la région sont inquiets. La nappe pourrait notamment frapper Gulfport (Mississippi), qui abrite plusieurs milliers de petites sternes, un oiseau menacé d'extinction. Jusqu'à 5000 dauphins pourraient mettre bas dans la zone de la nappe de pétrole, selon Moby Solangi, directeur de l'Institut pour les études sur les mammifères marins à Gulfport. «Durant la saison des naissances, ils vont vers des eaux moins profondes pour offrir une protection à leurs petits», explique-t-il. Et de prédire: «Les dauphins vont entrer dans la nappe par simple curiosité.» Larry Schweiger, président de la Fédération nationale de la faune et de la flore, a fait état lundi d'un grand nombre de méduses mortes sur le rivage d'une île à l'embouchure du Mississippi. Une situation inhabituelle, selon lui, même si «on voit parfois des méduses mortes quand il y a des vents violents». Autre motif d'inquiétude: les jeunes crevettes, qui sont un maillon essentiel de la chaîne alimentaire marine, se préparent à quitter les estuaires pour migrer vers la mer «au milieu du pétrole dérivant vers le rivage», souligne Chris Dorsett, de l'organisation Ocean Conservancy, basée à Austin, au Texas. La tortue de Kemp, une espèce menacée d'extinction, fait son nid uniquement sur les plages du Texas et du Mexique, dans le Golfe. «Sa population entière se trouve dans le Golfe du Mexique aujourd'hui», souligne Larry Crowder, biologiste à l'université Duke. «Si les choses tournent vraiment mal» pour cette tortue marine, «elle pourrait disparaître». Surnommé «la Méditerranée des Amériques», le Golfe est le seul endroit dans l'Atlantique Ouest où se reproduit le thon rouge. Sa partie s'étendant entre la Louisiane et la Floride constitue l'un des «habitats marins les plus variés biologiquement du pays», note Bill Hawkins, directeur du Laboratoire de recherche côtière du Golfe, à Ocean Springs. Parmi les animaux menacés de disparition vivant dans le Golfe, on recense cinq espèces de tortues marines et sept de baleines. Les pêcheries de la région sont parmi les plus productives au monde grâce à des eaux riches en poissons et fruits de mer. Malgré sa richesse écologique, le Golfe voit son état se dégrader depuis des années. Les rejets agricoles charriés par le Mississippi sont à l'origine d'une «zone morte» de 20 000 km2, qui se forme chaque année au large de la Louisiane et du Texas. Peu d'animaux aquatiques peuvent survivre dans ces zones, très pauvres en oxygène. La pression de la pêche a provoqué une baisse des stocks de poissons, et le littoral perd en moyenne 65.000km2 de zones humides par an à cause de l'érosion due aux cyclones et à la construction de digues anti-inondations. L'Administration nationale pour l'océan et l'atmosphère (NOAA) estime que les côtes de Louisiane pourraient reculer jusqu'à 53 kilomètres à l'intérieur des terres d'ici 2040 à cause de la réduction de ces zones humides, qui jouent un rôle crucial pour la reproduction et l'alimentation de nombreuses espèces marines. Source
  4. La tortue caouanne, le lamantin et le pélican brun sont très menacés par la marée noire Sur les quelque 656 espèces que menace la marée noire dans les bayous du golfe du Mexique - 445 poissons, 134 oiseaux, 45 mammifères, 32 amphibiens et reptiles, selon le Département de la vie sauvage et des pêcheries de Louisiane -, trois sont particulièrement fragiles. La tortue caouanne, le lamantin d'Amérique du Nord et le pélican brun sont d'ores et déjà classés sur la liste des espèces en voie de disparition. Et leur dépendance à ce milieu particulier, interface entre la terre et l'océan où domine l'eau douce, est totale. La tortue caouanne (Caretta caretta). Comme toutes les tortues marines, cette espèce carnivore, qui se nourrit de crustacés et de mollusques, recherche les plages sableuses pour pondre ses oeufs. Que ce soit par la nappe d'hydrocarbures elle-même ou par les activités humaines qui vont en découler, elle pourrait être empêchée d'atteindre la terre ferme au moment de la ponte. Les bébés tortues qui parviendront à éclore devront, quant à eux, traverser le pétrole pour regagner la mer. Un handicap d'autant plus lourd de conséquences que les femelles de la tortue caouanne, sexuellement matures vers l'âge de 10 ans, ne viennent pondre que toutes les deux ou trois saisons. Le lamantin d'Amérique du Nord(Trichechus manatus). Cet animal herbivore figure parmi les mammifères marins les plus menacés de la planète, en raison notamment de son taux de reproduction très limité : un seul petit par portée, qui reste avec sa mère pendant un à deux ans. L'espèce concernée par la marée noire, la plus grande des trois espèces de lamantins recensées dans le monde, ne vit que dans la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique. Se nourrissant des herbiers qui poussent en eau peu profonde, elle remonte à la surface pour s'oxygéner. Elle pourrait donc souffrir rapidement de problèmes respiratoires s'il lui faut traverser une couche d'hydrocarbures avant d'atteindre l'air libre. Le pélican brun (Pelecanus occidentalis). Emblématique de la Louisiane, cet oiseau, qui a frôlé l'extinction il y a une quarantaine d'années du fait des pesticides et de la chasse, a été retiré en novembre 2009 de la liste des espèces en danger aux Etats-Unis. La marée noire va-t-elle l'y faire revenir ? Résident des eaux côtières chaudes, ce pêcheur risque en tout cas de voir ses ressources alimentaires mazoutées dans les semaines à venir. Catherine Vincent Source
  5. L'OMS lance un site sur le venin de serpent GENEVE (AP) — L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé mardi un nouveau site internet consacré au venin de serpent, qui provoque la mort de 100.000 personnes par an. Ce site fournit une liste des anti-venins disponibles pour traiter les quelque 2,5 millions de personnes piquées chaque année. Les anti-venins permettent d'empêcher des handicaps ou la mort, mais certains ne sont pas adaptés et ont provoqué la méfiance des médecins et des patients. Pour le coordinateur de la sécurité médicale, le Dr Lembit Rago, les morsures de serpent représentent une question de santé publique négligée dans les pays tropicaux et subtropicaux. AP sur le Net: bit.ly afzgEF Source
  6. Nom scientifique : Mantelle aurantiaca Nom français : Mantella doré Nom anglais : Golden frog Origine : Madagascar Biotope : Humide Température : 20 à 25°C Hygrométrie : 70 à 80% Moeurs : Terrestre et nocturne Taille adulte : mâle : 19 à 25 mm et femelle : jusqu'à 31 mm Longévité : 8 ans Nourriture : Insectes Voici une jolie grenouille pas assez répendu. Les gens vont plus souvent vers les grenouilles arboricoles et les dendrobates mais pourtant, les mantellas sont des grenouilles qui sont aussi intéressantes. Elles sont pour la plupart endémique de Madagascar, ce qui explique la beauté de l'animal tout comme tout animal endémique de ce pays.
  7. Nom scientifique : Sceloporus magister Nom français : Lézard épineux du désert Nom anglais : Desert spiny swift Origine : Sud-ouest des États-Unis et nord-est du Mexique Biotope : Aride à semi-aride Température : 30 à 35°C Hygrométrie : 30 à 40% Moeurs : Arboricole et diurne Taille adulte : 22 à 35 cm Longévité : 5 ans Nourriture : Insectes Voici un lézard dont j'ai eu le droit à beaucoup de question dernièrement. Il s'agit d'un joli petit lézard mais malheureusement plutôt fait pour être observé que manipulé étant donné la rapidité et le stress de la bête. Ce lézard est endémique au désert du Sonoran. Plusieurs racontent que ce lézard est ovovivipare mais je peux vous confirmer que ce lézard pond des oeufs. Cette espèce fait partie des lézards dont les mâles peuvent devenir bleuté au niveau de la gorge.
  8. Batraciens : la saison des amours La période de reproduction est un bon moment pour entendre et voir les grenouilles et les crapauds. Du côté d'Ancelle, la forte présence du crapaud Calamite, très rare dans les Écrins, est relevée cette année. On ne les voit pas souvent... sauf aplatis sur les bords de route ! Et oui, nous sommes en pleine période de reproduction des batraciens. Si pour certains, on est à la fin des amours (Grenouille rousse), pour d'autres, comme le Sonneur à ventre jaune, c'est le réveil qui s'annonce ! Point marquant cette année : de nombreux individus du crapaud Calamite (très rare dans le Parc) ont été entendus et observés en activité de reproduction au marais de Saint-Hilaire, à côté d'Ancelle. Des individus étaient déjà connus localement, mais pas dans de telles proportions. Voilà une population qui semble bien installée, côtoyant le petit Pélodyte ponctué et le Triton alpestre ! La suite des événements "batracologiques" reposera sur le suivi du Sonneur à ventre jaune, petit crapaud rare et protégé, dont de belles populations se rencontrent encore dans le Parc. Rappelons que toutes ces petites bêtes, plus facilement observables de nuit, sont les descendants directs des premiers animaux à quatre pattes (tétrapodes) qui ont colonisé le milieu terrestre il y a plusieurs centaines de millions d'années. C'est quand même plus valorisant que l'image injustement négative que véhiculent ces passionnantes petites bêtes ! Source
  9. Avec le CPIE, crapaud et grenouille n'ont désormais plus de secret Comme chaque année, le CPIE bassin de Thau propose des balades autour du monde des amphibiens dans le cadre du programme "Fréquence grenouille" du Conservatoire des espaces naturels. L'animation commence par la visite d'une capitelle sur le causse d'Aumelas, puis rendez-vous autour d'une lavogne, ces mares construites pour les troupeaux lors des anciennes pratiques pastorales. Armée d'épuisettes, de loupes et de photos, l'animatrice dévoile le monde mystérieux des animaux qui y vivent. Ont-ils la peau lisse ou verruqueuse ? S'agit-il de grenouilles ou de crapauds ? Plus de problème désormais pour répondre à la question ! Le but du jeu de l'animation est en effet de repérer et identifier les espèces de la mare. Les têtards du crapaud commun (bufo bufo), regardés à la loupe, ont soulevé la curiosité des enfants. La métamorphose n'est plus un secret pour eux. Un triton palmé (lissotriton helveticus) a été furtivement observé avant de se cacher dans les herbes au milieu de la mare. Découverte et plaisir étaient au rendez-vous pour ce groupe d'une vingtaine d'adultes studieux et d'enfants joyeux. Source
  10. Le venin de scorpion : poison ou élixir ? Il existe plus de mille espèces de scorpions dans le monde. Tous sont venimeux et une vingtaine sont mortels pour l'homme. Pourtant, leur venin peut aussi être employé pour soigner… Venin et pharmacopée. Depuis plusieurs années, les pharmacologues pensent que le venin de scorpion est une source précieuse de principes thérapeutiques. Il est possible que, dans quelques années, on soigne la sclérose en plaques ou les tumeurs au cerveau grâce au venin de scorpion. Des recherches sont actuellement en cours. Le venin de scorpion comme alternative à la morphine. Selon une étude dirigée par le professeur Michael Gurevitz de l'université de Tel-Aviv, en Israël, le venin de scorpion, considéré depuis toujours comme un puissant poison, pourrait remplacer les analgésiques comme la morphine, qui provoquent une forte dépendance. Ce nouveau procédé permettrait au patient de bénéficier d'un nouveau traitement antidouleur sans avoir à en supporter les effets secondaires. Source
  11. Étant donné que tu es du côté européen, je ne crois pas que le nyx se trouve. Renseigne toi sur les produits vendu contre les mites dans ton coin. Ils diffèrent d'un continent à l'autre. Assure toi de faire un traitement par semaine durant trois semaines. La majorité des traitements tue les mites mais pas les oeufs, voilà le pourquoi de répéter.
  12. Les serpents sont des animaux très résistants aux chutes donc je crois bien qu'elle soit correct sur ce point. As tu remarqué que la coloration a ternit ou que les yeux sont devenus opaques dernièrement? Moi ça me donne l'illusion qu'elle approche une mue et elle va chercher l'humidité qu'elle a besoin pour ce processus.
  13. Je ne pense pas que ça soit flushé puisque ça passe par une usine d'épuration après.
  14. Ok, on m'avait dit que les scorpions né en captivité mourraient souvent en bas âge. C'était le pourquoi de ma question. Bonne chance pour la suite alors.
  15. Le génome d'une grenouille séquencé: espoir pour l'homme et les amphibiens Le séquençage du génome d'une petite grenouille africaine annoncé jeudi devrait permettre à la science de mieux protéger les amphibiens en déclin rapide dans le monde et faire avancer la compréhension des maladies humaines. Le Xenopus tropicalis rejoint ainsi le rang des plus de 175 organismes dont le génome a été séquencé depuis 2001, dont celui de l'homme, de l'abeille, de la vache, du poulet ou encore de la souris. Les chercheurs de l'équipe internationale à l'origine de ce séquençage ont découvert que le génome de cette grenouille compte de 20.000 à 21.000 gènes, dont plus de 1.700 sont très similaires à ceux impliqués chez l'homme dans le cancer, l'asthme et les maladies cardiaques. En comparaison, le génome de l'homme contient environ 23.000 gènes, précisent ces chercheurs dont les travaux paraissent dans le revue américaine Science du 30 avril. "Ce séquençage constitue un point de départ important (...) pour comprendre le fonctionnement des gènes et comment ils interagissent durant le développement des maladies", souligne Jacques Robert, un immunologiste de la faculté de Médecine de l'Université de Rochester (New York, nord-est), un des co-auteurs de cette recherche. Le "Xenopus est très prometteur et devrait devenir un modèle de recherche très puissant pour nous aider à comprendre davantage comment fonctionnent nos propres gènes", poursuit ce chercheur dans un communiqué. Le séquençage de cette petite grenouille africaine ouvre aussi la possibilité d'étudier au niveau moléculaire et génomique les effets des produits chimiques provenant de la pollution qui perturbent le fonctionnement des glandes endocrines des amphibiens, souligne Uffe Hellsten, un bio-informaticien du "Joint Genome Institute", qui fait partie du ministère américain de l'Energie, qui a coordonné les travaux. "Ces substances chimiques imitent les hormones des grenouilles et leur présence dans les lacs et cours d'eau pourraient être en partie responsables du déclin des populations de grenouilles partout dans le monde", ajoute ce chercheur. "Il faut espérer que la compréhension des effets de ces perturbateurs hormonaux va aider à préserver la diversité des espèces de grenouilles et aura aussi un impact positif pour la santé de l'homme car ces substances affectent aussi notre organisme", observe-t-il. Les premiers résultats de l'ébauche du séquençage du génome du Xenopus sont accessibles aux chercheurs depuis plusieurs années --le projet a commencé en 2002--, mais l'étude dévoilée jeudi représente la première analyse du génome complet du Xenopus, poursuit ce bio-informaticien. Une comparaison des zones autour de gènes spécifiques chez la grenouille, le poulet et l'homme révèle des similarités étonnantes indiquant que des structures génétiques sur les chromosomes sont restées inchangées dans ces différentes espèces au cours de l'évolution. "Quand on regarde des segments du génome du Xenopus, on peut voir littéralement des structures génétiques vieilles de 300 millions d'années qui appartiennent au génome du dernier ancêtre commun de tous les oiseaux, grenouilles, dinosaures et mammifères ayant foulés la Terre", relève Uffe Hellsten. "Il semblerait ainsi que la fragmentation et le réarrangement des chromosomes soient extrêmement rares dans l'évolution", ajoute-t-il. Le Xenopus est un genre de grenouille regroupant plus de vingt espèces en Afrique subsaharienne. Les biologistes ont découvert au début du 20e siècle qu'elles étaient sensibles à la gonadotrophine, des hormones liée à la fécondation, et ont ainsi servi de test de grossesse bon marché. Près de 50 chercheurs de 24 institutions de recherche dans le monde ont participé à ce projet financé par les Etats-Unis. Source
  16. Les tortues en danger Plusieurs millions de tortues ont péri dans les filets de pêche ces deux dernières décennies, dénoncent des chercheurs après une vaste enquête internationale. Six des sept types de tortues de mer sont sur la Liste rouge des espèces menacées, l'effectif des tortues luths adultes (la plus grande espèce, capable de traverser les océans) a ainsi diminué de plus de 75% entre 1982 et 1996. Selon les résultats d'une étude mondiale, publiés dans la revue Conservation Letters, ce déclin rapide est en partie attribuable aux pratiques de pêche qui provoquent des « pertes accessoires » considérables. Sur le même sujet Les tortues sont des reptiles qui ont besoin de respirer en surface quand elles voyagent en mer. Piégées dans les filets des pêcheurs ou accrochées aux hameçons, elles sont incapables de remonter et périssent ainsi noyées. Par millions, depuis vingt ans, d'après l'analyse des relevés de captures accidentelles par les flottes de pêche issus de différentes régions du monde. Au cours de la période 1990-2008, les dossiers ont montré que plus de 85.000 tortues ont été capturées. Toutefois, ces documents représentent une infime proportion de l'activité. « Parce que les rapports que nous avons examinés couvrent généralement moins de 1% de toutes les flottes, nous avons estimé que le total réel de tortues capturées ne se compte pas en dizaines de milliers, mais en millions durant les deux dernières décennies », a déclaré le Dr Bryan Wallace, de l'université de Duke et principal auteur de l'article. les chercheurs préconisent l'utilisation d'engins beaucoup plus sécuritaire pour les tortues. Notamment l'usage d'hameçons circulaires au lieu du traditionnel hameçon en forme de J sur les lignes de pêche et la mise en place de trappes sur les chaluts pour permettre aux reptiles de s'échapper. Bryan Wallace rappelle que de part le monde, la tortue est un indicateur de la santé des océans. « Les tortues de mer sont des espèces sentinelles de l'océan et de son fonctionnement. L'impact des activités humaines sur les tortues nous donne une idée des répercussions de ces mêmes activités sur dont dépendent des milliards de personnes dans le monde dépendent pour leur propre bien-être.» Les tortues marines font face à bien d'autres menaces importantes. La pollution des mers par les sacs en plastique en est un exemple. Chaque année des milliers de tortues meurent noyées après avoir ingéré ces déchets. D'autre part le développement humain dans les zones côtières réduit les espaces de nidification et de reproduction de ces animaux. Sans compter que certaines espèces sont toujours chassées pour leur viande et leurs œufs. La tortue étoilée de Madagascar (Geochelone radiata) vient ainsi d'être déclarée en voie d'extinction rapide par une équipe de biologistes de l'Alliance Turtle Survival (TSA) et de la Wildlife Conservation Society (WCS). Victime d'une chasse effrénée pour sa viande, l'animal risque de disparaître dans les 20 prochaines années si des mesures draconiennes de conservation ne sont pas rapidement prises. Source : Science et Avenir . Photo : La tortue étoilée de Madagascar est menacée à court terme. Julie Larsen Maher/Wildlife Conservation Society Source
  17. La cistude, une tortue sans frontières La cistude d'Europe, tortue disparue de nos régions depuis la fin du XIXe siècle fera-t-elle sa réapparition dans la nature alsacienne? Un projet transfrontalier, porté par le conseil général du Bas-Rhin en partenariat avec le Landkreis Germersheim veut réintroduire l'animal dans les zones humides de la Lauter au niveau de Lauterbourg en France et Berg en Allemagne. Financé à 50% par l'Union européenne dans le cadre du programme Interreg IV, le projet a été officiellement lancé vendredi. Il s'agit dans un premier temps de restaurer les biotopes, surtout côté allemand, avant de prévoir, à l'horizon 2012 un relâcher de 500 cistudes sur le site à cheval sur la frontière. Les jeunes tortues sont actuellement élevées dans la station de la Petite Camargue alsacienne et seront réintroduites d'abord sur un site d'acclimatation clôturé pour former un noyau de population et aménagé au lieu-dit Woerr à Lauterbourg, puis définitivement relâchées au bout d'un an. D'ici là, des travaux de renaturation permettront des connexions avec les zones humides allemandes où un centre d'interprétation sera construit à Neuburg. D'un montant total de 1,2 millions d'euros, le projet ne vise pas exclusivement la réintroduction des cistudes mais plus largement la restauration d'un milieu naturel propice à la tortue et donc à bien d'autres espèces faunistiques ou floristiques. Source
  18. Espèces menacées : c'est aujourd'hui la journée mondiale de la grenouille Monde - Ce vendredi 30 avril a été décrété journée mondiale de la grenouille. De nombreux pays se sont mobilisés pour sensibiliser le public au sort de ces amphibiens, menacés de disparition. Baptisée "Save the frogs day" aux États-Unis où elle a vu le jour, cette initiative est cette année reprise aux quatre coins du monde et notamment au Brésil, en Chine, en Grande-Bretagne, en Inde ou encore en Italie. Pas de fête à la grenouille en France en revanche, bien que l'espèce soit sérieusement menacée dans l'Hexagone. D'après l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 30% des amphibiens recensés seraient en effet menacés d'extinction. Il s'agit donc, en cette journée mondiale de la grenouille, de sensibiliser le public au sort de ces espèces. "Seule une petite proportion du grand public a pris conscience que les amphibiens sont en train de disparaître, et les efforts menés pour leur conservation ne peuvent pas réussir si la population n'est pas informée" lit-on sur le site Internet de l'ONG Save the frogs. Selon le fondateur de l'association, Kerry Kriger, ce sont aujourd'hui plus de 200 espèces de grenouilles qui ont déjà disparu. Dans les villes qui ont décidé de se mobiliser pour sauver les grenouilles, des scientifiques interviendront dans des lieux publics pour sensibiliser le plus grand nombre. De nombreux évènements plus ludiques ont été organisés, tels qu'un concours de sauts à Toronto ou une collecte de fonds dans une boîte de nuit de Seattle. Des manifestations auront également lieu devant les restaurants qui proposent à leur menu... des cuisses de grenouilles. Source
  19. As tu eu beaucoup de perte jusqu'à présent?
  20. Pour le moment, à ce que j'ai su, il y a qu'un seul poisson qui a été trouvé et il était déjà mort. Probablement relâché par un aquariophile.
  21. Une couleuvre à Escaudoeuvres Paraît que l'espèce n'est pas bien méchante, mais il n'empêche : ne sachant à quelle sauce ils pouvaient être mangés, ... ces habitants d'Escaudoeuvres, domiciliés rue Jean-Jaurès, ont décidé de faire appel aux pompiers : hier, à l'heure du déjeuner, ces habitants ont aperçu une couleuvre se la coulant douce dans leur jardin. De quoi avoir froid dans le dos. Deux pompiers de Cambrai sont intervenus et ont pris en charge l'animal. Les soldats du feu ont en effet une formation propre à l'approche de ces reptiles. L'animal, sauvage, a été attrapé à l'aide d'une pince spécifique, puis insérée dans un bocal. Hier après-midi, les pompiers attendaient d'avoir confirmation de l'espèce, avant de sceller son sort. S'il s'agissait bien d'une couleuvre (qui ne mord pas), le reptile devait rejoindre la nature. Dans le cas d'une espèce tropicale, il doit être orienté vers un zoo. • M. R. Source
  22. À cause de la réunion de l'AHVR d'hier, je dois faire un poste constructif sur cette espèce peu connu. Eros en a parlé et ça piqué la curiosité de plusieurs donc j'ai décidé de vous parler un peu de cette espèce mythique. Je vous connais le texte et photo d'un excellent site web qui en parle. Site web
  23. Avoir des côtes ou ne pas en avoir ? Une histoire de gènes homéotiques Des chercheurs portugais viennent de découvrir la seconde partie du mécanisme qui gouverne la formation des côtes chez les vertébrés. Deux groupes de gènes architectes déterminent où ces os apparaîtront chez l’embryon. Que l’un ou l’autre soit défaillant et l’embryon naît avec la cage thoracique d’un serpent ! Pourquoi les serpents ont-ils jusqu’à 400 paires de côtes, tout le long de leur corps à l’exception de la queue, tandis que les souris n’en ont que 13, uniquement dans une région précise ? Jusqu’à présent, les expériences réalisées suggéraient que la formation de côtes était un état par défaut. Seule l’inhibition du processus par un groupe de gènes architectes semblait responsable de l’absence de côte dans certaines régions (cervicale et lombaire). En fait, la formation des côtes des vertébrés est le produit d’une interaction entre ce groupe de gènes inhibiteurs, Hox10, et un groupe de gènes promoteurs, Hox6. Ces gènes Hox font partie des gènes homéotiques, c’est-à-dire des gènes responsables du plan d’organisation des êtres vivants, en d’autres termes de la place des organes les uns par rapport aux autres, en fonction des axes antéro-postérieur (devant-derrière) et dorso-ventral (dessus-dessous) de l’organisme. L’exemple le plus connu, et spectaculaire, du rôle de ces gènes est celui de la mutation antennapedia. Cette mutation qui touche un gène homéotique provoque l’apparition de pattes à la place des antennes sur la tête des mouches. Dans le cas de la formation des côtes, l’équipe de Moisés Mallo de l’Instituto Gulbenkian de Ciência (Portugal) a provoqué une activation forcée du groupe de gènes Hox6 dans les régions qui n'ont pas de côtes : les cervicales (cou) et les lombaires. Le résultat, visible en bas de l’article, est sans équivoque : un squelette constitué de côtes depuis les cervicales jusqu’au bassin, tel celui d’un serpent ! « C’est un résultat extraordinaire et clair, déclare Moisés Mallo, qui suggère que deux groupes de gènes Hox s’équilibrent l’un l’autre : l’un favorise activement la formation de côtes pour produire la cage thoracique, tandis que l’autre bloque cette activité dans la région lombaire. Nos résultats ont dévoilé cette interaction. » Les muscles dirent « Que les côtes soient ! » et les côtes furent Par ailleurs, l’étude parue dans la revue Developmental Cell dévoile une autre nouveauté quant au contrôle de ces gènes. Les gènes Hox responsables de la formation des côtes sont activés au sein du myotome, qui constituera les futurs muscles squelettiques du squelette axial, et non au sein du sclérotome qui formera les futures vertèbres. « Nos découvertes révèlent un processus plus compliqué que ce que nous avions imaginé, explique Moisés Mallo, mais cela fait parfaitement sens, d’un point de vue fonctionnel et évolutif : il n’est pas bon de créer des côtes sans muscles, et donc, dans l’embryon, la production à la fois des côtes et de leurs muscles associés est sous le contrôle d’un seul mécanisme coordonné. » Source
  24. Poisson tête-de-serpent trouvé dans la Saint-Charles: le MNRF lance un avertissement Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune a lancé jeudi un avertissement aux personnes qui seraient tentées de relâcher des poissons exotiques dans des cours d'eau québécois. L'avertissement du MNRF a été motivé par la découverte récente d'un poisson tête-de-serpent d'Indonésie (Channa micropeltes) mesurant plus de 50 centimètres de longueur à l'embouchure de la rivière Saint-Charles à Québec. Il semble, selon toute vraisemblance, que le poisson en question a été relâché par un aquariophile. Le ministère tient à rappeler que ce «vorace prédateur», non indigène en Amérique du Nord, «fait partie d'une famille de poissons dont certaines espèces ont le potentiel de devenir envahissantes sous nos latitudes». «Contrairement à la croyance populaire, certains de ces poissons peuvent survivre en milieu naturel, se reproduire et éventuellement s'établir dans le plan d'eau récepteur» précise le communiqué. Le MNRF rappelle aussi aux citoyens qui auraient éventuellement l'intention de se débarrasser de leurs poissons d'aquarium ou d'étang ornemental en milieu naturel qu'un tel geste peut être dangereux pour la faune et les écosystèmes. Le MNRF soutient qu'aux États-Unis, le poisson tête-de-serpent d'Indonésie a causé des dommages irréversibles aux écosystèmes où il a été introduit. Ils sont notamment susceptibles de bouleverser la biodiversité d'un plan d'eau ou d'introduire des maladies et des parasites. De plus, lorsqu'une espèce exotique est établie, «il devient presque impossible de l'éradiquer et le contrôle de sa propagation est très coûteux». Le ministère précise que l'avis vaut aussi pour les plantes exotiques. Source
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