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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. La "transhumance" des crapauds qui s'accouplent bat son plein dans la Vallée de l'Oison. Attention : ils n'empruntent pas les passages cloutés pour traverser les routes ! Traverser la route pour copuler… Tous les ans, en février-mars, les amphibiens, crapauds communs et autres petites bêtes de ce genre, sortent de leur hibernation. Ils quittent ainsi leur abri douillet à l’orée du bois pour rejoindre la mare où ils s’accoupleront. Ce phénomène est inscrit dans leurs gênes depuis des millénaires et routes ou pas, ils iront au point d’eau le plus proche. Nombreux dérapages à St-Cyr-la-Campagne Écœurée par l’hécatombe de crapauds écrasés sur la RD86, une poignée de bénévoles s’est motivée pour ramasser les crapauds et les déposer de l’autre côté de la route. Pour améliorer la sécurité des ramasseurs et l’efficacité du ramassage, le conseil général de l’Eure aménage depuis 2009 un dispositif de sauvegarde en installant à chaque migration une bâche et des seaux pour retenir les amphibiens en amont de leur traversée de la RD86. Techniquement, le crapaud descend de sa colline et sur son passage se trouve bloqué par une bâche de 170 mètres linéaires. Suite à cela, il cherche une issue et longe la bâche jusqu’à un seau dans lequel il tombe. Il ne reste plus aux bénévoles qu’à venir le récupérer et lui faire traverser la route. Chaque soir et chaque matin, des équipes se relayent pour assurer une traversée sans risque à ces espèces protégées et faire en sorte que cette portion de route reste sécurisée. Le conseil général appelle tous les motards à être très prudents sur ces routes qui sont traversées par les crapauds à cette période de l’année car celles-ci peuvent devenir très glissantes quand elles sont couvertes des corps de ces malchanceux amphibiens. Attention ! Les crapauds ne sont pas les mâles des grenouilles ! Observez-les quand ils se déplacent : les crapauds marchent lourdement tandis que les grenouilles sautent. Saint-Cyr-la-Campagne, 27 Source
  2. Des filets de protection pour empêcher les grenouilles rousses de traverser la route seules et leur éviter de se faire écraser. Maxppp - Jean-Pierre Balfin C'est le printemps et la saison de la reproduction chez les grenouilles. Et pour faire leurs bébés, ces dames doivent retourner dans des points d'eau et souvent traverser des routes au risque de se faire écraser. Alors à Gognies-Chaussée, une commune transfrontalière du Nord, faute de moyens pour creuser un crapauduc, deux associations ont mis en place un système artisanal pour mener les amphibiens à bon port. Si vous passez d'ici le 15 avril par Gognies-Chaussée, un village transfrontalier du Nord, ne soyez par surpris de croiser sur la route l'un des dix bénévoles chargé de faire traverser la route aux batraciens des environs, à l'image de Guy qui, tous les matins vers 7h, enfile sa chasuble à l'effigie d'une grenouille. Un système D qui fonctionne Le système est simple : côté belge sur 1 kilomètre, une barrière avec une bâche qui s'enfonce dans le sol pour éviter tout passage, et une dizaine de seaux dans lesquels les bêtes se retrouvent piégées. Et matin et soir, le retraité vient les chercher. "Il faut une certaine humidité. Une température de 9 à 10 degrés", explique-t-il. "Il y a quelques jours il y a avait un peu gel, hé bien le matin j'ai rien retrouvé. Et puis dès que la température est remontée, il y a eu un pic de 51 grenouilles", raconte encore Guy. "Des gens ralentissent, d'autres s'arrêtent même pour savoir ce qu'on fait là. D'autres foncent!" (Guy, ramasseur) Le retraité note aussi leur nombre, leur variété et leur sexe, et puis c'est la traversée de la frontière, en fait, juste la départementale. Et il faut faire très attention car évidemment il ne peut pas couper la circulation. "Des gens ralentissent, d'autres s'arrêtent même pour savoir ce qu'on fait là. D'autres foncent !... si vous ne vous garez pas vous aurez le même sort que les grenouilles", prévient-il en plaisantant. Un millier de batraciens sauvés Une fois en France, Guy libère ses protégés devant le cours d'eau où les crapauds et grenouilles rousses vont se reproduire pour faire leurs petits. Une occupation pour le moins insolite qui enchante le ramasseur. "J'ai l'impression de faire un acte, pas de bravoure, mais quand même je suis assez fier de mon action", se félicite le retraité. Une action qui permet quand même d'assurer la survie d'environ 1.000 amphibiens sur le secteur. Source
  3. Le python qui s'était échappé de son vivarium le week-end dernier à Vouël a été retrouvé ce mercredi soir. L'animal était enroulé autour d'un tuyau de chauffage. Son propriétaire l'a récupéré sain et sauf et le serpent mâle a pu rejoindre sa femelle. Source
  4. Pairi Daiza va encore compter un autre pensionnaire. Mais ce n'est pas sûr qu'il attire les foules. Il s'agit en effet d'un scorpion découvert jeudi par des promeneurs à Saive, en région liégeoise. D'où vient-il exactement? On n'en sait trop rien. Aujourd'hui, il est entre les mains des sapeurs-pompiers. Des pompiers qui sont formés à ce type de capture: "L’École du Feu organise des formations à la manipulation et à la capture des NAC, les nouveaux animaux de compagnie" explique Frédéric Vaassen, Lieutenant du service d'incendie de Herve. "Environ 70% du personnel ici est formé à capturer ce type d'animal". Et si on ne sait pas d'où vient la bête, on sait par contre où elle va: "On a contacté le parc Pairi Daiza qui va voir s'il peut l'accueillir et le prendre en charge pour la suite. Nous attendons une réponse". Et à la caserne, les curieux sont déjà nombreux: "On voit défiler beaucoup de monde pour venir le voir. En même temps, c'est très didactique pour nous, on se rend vraiment compte de ce qu'est un scorpion vu qu'il est quand même d'une taille assez impressionnante". Marc Mélon Source
  5. Le crocodile a été capturé par des pêcheurs qui l’ont pris dans leurs filets. Mohammad Azakir/Reuters Un crocodile de vingt kilos dont l'insolite présence dans le fleuve de Beyrouth a défrayé la chronique durant de nombreux mois a été capturé hier par des pêcheurs. Il paraît en bonne santé et sera transféré dès que possible dans un sanctuaire spécialisé hors du Liban par une initiative de l'association « Animals Lebanon ». De nombreuses tentatives de mettre la main sur l'animal qui, apparemment, se nourrissait des déchets abondants dans ce cours d'eau ont été vouées à l'échec. Les bateaux des forces de l'ordre et les plongeurs de la Défense civile n'avaient jusque-là pas pu mettre la main sur le saurien. On ne sait toujours pas comment cet animal, non endémique du Liban, est arrivé là, mais on suppose qu'il s'est enfui d'un commerce d'animaux ou a été jeté dans le fleuve par un propriétaire peu scrupuleux. Lana el-Khalil, présidente de l'association Animals Lebanon, a suivi de près l'affaire de la capture et du sauvetage du jeune crocodile. Elle précise à L'Orient-Le Jour que « les pêcheurs ont pu mener cette tâche à bien car ils connaissent le fleuve mieux que quiconque ». Ils avaient, selon elle, essayé de le capturer précédemment sans succès. Ils ont pu le prendre hier dans leurs filets étant donné que le reptile est jeune et d'une taille encore modeste. « Nous ne pouvons juger de l'état de sa santé étant donné que nous ne l'avons pas encore fait examiner, mais il paraît en bon état, ajoute Lana el-Khalil. Nous allons le placer dans un lieu d'accueil temporaire en attendant son transport vers un sanctuaire à l'étranger. » La militante préfère ne pas divulguer l'endroit où sera placé l'animal afin de le maintenir en sûreté. Elle souligne que des contacts ont été établis par l'association avec deux sanctuaires étrangers qui pourraient l'accueillir. « Nous avions interrompu momentanément les contacts car le crocodile n'était pas encore capturé, nous les poursuivrons incessamment », dit-elle. Source
  6. Le crocodile monstrueux qui a tué six pêcheurs avant d'être capturé, Photo : Getty Parions que des scénaristes à Hollywood ont déjà proposé leurs services pour écrire un film sur ce sujet… Un crocodile géant, probablement âgé de 80 ans et lourd d'une tonne, a terrifié les résidents de Kakira, un petit village ougandais. La créature avait atteint le statut de monstre meurtrier, responsable de plusieurs disparitions depuis quelques années. Les résidents avaient même pris l'habitude d'éviter complètement les rives du lac Victoria, par peur d'être avalés tout rond. Les rumeurs étaient vraies. La preuve: cette créature géante qui a enfin été capturée lundi. Cette prise a été le fruit d'efforts acharnés pendant quatre jours. Certains courageux sont allés toucher le crocodile alors qu'on le ligotait. Photo : Getty Près d'une centaine de villageois sont allés voir le crocodile qui a été piégé par un crochet sur lequel de la viande avait été placée en appât. Le crocodile n'a pu être sorti de l'eau que par la force d'un pick-up. Il a été replacé au parc national de Murchison Falls, à plusieurs centaines de kilomètres au loin. Source
  7. Une espèce d'araignées donne du fil à retordre au constructeur automobile Mazda. Il a été obligé de rappelé un de ses modèles, dans lequel ladite araignée adore tisser sa toile. Le constructeur automobile Mazda a été forcé pour la seconde fois à effectuer sur le continent américain un rappel de ses berlines Mazda 6, particulièrement appréciées par une espèce d'araignées, indique lundi la BBC sur son site internet. L'entreprise va contacter les propriétaires concernés, dont les véhicules pourront gratuitement bénéficier d'une adaptation de software. Elle installe son nid et tisse sa toile dans certains tuyaux L'araignée incriminée est attirée par l'odeur du pétrole et apprécie installer son nid et tisser sa toile dans certains tuyaux de la Mazda 6. La bestiole pourrait ainsi causer des blocages et une augmentation de pression, entraînant un risque plus élevé d'incendie, rapporte la BBC. Précaution Le constructeur affirme agir par précaution, n'ayant pas connaissance d'accidents ou d'incidents dus à cette problématique jusqu'à présent. Le problème avait été découvert en 2009 quand un concessionnaire avait observé une toile d'araignée sur un tuyau alors qu'il réparait un véhicule apporté par un client qui déplorait des fuites de carburant. Certaines araignées sont particulièrement coriaces En 2011, Mazda avait émis un premier rappel volontaire, visant 65.000 véhicules en Amérique du Nord, au Canada et au Mexique, dans l'objectif de les équiper de filtres pour tenir les intruses à distance. L'initiative n'a que partiellement résolu le problème, certaines araignées particulièrement coriaces réussissant malgré tout à parvenir au tuyau convoité. La mise à niveau du software est supposée adapter le monitoring automatique de pression à cette nouvelle donne et prévenir le conducteur du véhicule au cas où un danger se présenterait. Source
  8. le 7 avril 2014- L’étonnant périple de la tortue Ariti, relâchée le 24 mai dernier, à Teahupoo, sur la presqu’île de Tahiti, se poursuit. Equipée d’une balise qui permet de suivre ses déplacements, cette infatigable tortue caouanne a déjà, le mois dernier, franchi le cap des 10 000 Kms parcourus. Mais après s’être longtemps dirigée vers l’Ouest du Pacifique, Ariti a d’abord bifurqué vers le Nord-Ouest, et semble, désormais, dessiner une grande boucle, ce qui l’a amené à revenir, dernièrement dans l’hémisphère Sud. Après avoir passé 131 jours dans l’hémisphère Nord, en longeant notamment l’archipel des Marshall, la tortue caouanne a en effet de nouveau passé l’équateur, mais cette fois en se dirigeant vers le Sud-Est. Au 4 avril, soit après 315 jours de traversée, Ariti a parcouru précisément 10 271 Kms. Les scientifiques, qui suivent de près son parcours, se demandent si Ariti va revenir vers la terre de ses origines, quelque part en Australie ou en Nouvelle-Calédonie. Les résultats des analyses génétiques de cette tortue caouanne ont en effet révélé, il y a quelques semaines, que celle-ci était très probablement originaire de cette zone du Pacifique. Source
  9. Cet après-midi, c’est une première. Le service environnement de la CAHC va observer, scruter et échanger autour des amphibiens pour informer une flopée de curieux qui veulent tout savoir sur ces petites bêtes qui ont élu domicile au Parc des îles (du coup l’animation est complète). L’occasion de rencontrer la petite grenouille rousse qui s’est installée à côté d’Aquaterra. Elle nous parle de son lieu de vie, de ses voisins et de ces humains qui s’intéressent à elle. – Bonjour petite grenouille rousse, pouvez-vous nous parler un petit peu de vous ? « Oh, moi, je ne suis qu’un petit animal de 5 à 6 centimètres. Je suis reconnaissable à la couleur de ma peau, marron oranger, pas trop vif pour rester discret en toutes circonstances. J’ai trouvé une maison idéale dans les noues du Parc des îles, ce petit fossé tout autour de la maison Aquaterra. Et on commence à être nombreux là, d’autant qu’en ce moment les femelles se sont mises à pondre. C’est vous dire l’émotion qu’il y a chez nous. Ces petits têtards vont devenir des petites grenouilles avant l’été et on va tous se battre pour qu’ils tiennent ces prochains mois d’hiver et survivent jusqu’à l’été prochain. » – Mais êtes-vous le seul batracien à avoir fait le choix de vivre sur la Parc des îles ? « Oh non, il y a ma cousine, la grenouille verte. Elle, elle a choisi de vivre près des bassins. C’est un peu éloigné mais tant mieux, car en ce moment, les mâles sont en train de chanter pour attirer les femelles. Ils croassent toute la journée en gonflant les sacs vocaux autour de la tête et font un boucan épouvantable ! Vous allez voir si vous faites la balade avec la CAHC, c’est vers 14-15 heures quand il fait chaud, qu’on les entend le plus faire leur sérénade. Le crapaud accoucheur, qu’on appelle aussi l’alyte, s’est également mis à donner de la voix, pour les mêmes raisons. Mais bon, il a une voix plus aiguë, ça fait un petit cri comme un sifflet qui n’est pas si désagréable. Et puis, le pauvre, je vois bien que sa femelle est toujours sur son dos. Elle est beaucoup plus grande que lui et pourtant, c’est lui qui porte les œufs. Il y a aussi le crapaud calamite. Mais lui préfère les pierres à l’eau. Alors il est parti s’installer sur le terril. Finalement, tout le monde à trouver son petit coin. » – Et alors, vous vous y plaisez au tout récent Parc des îles ? « Pour nous les batraciens, c’est parfait. Bien qu’il n’a pas beaucoup plu ces derniers temps, on a toute l’eau qu’il nous faut et toute la nourriture qui nous plaît. Les pentes douces des bassins nous permettent de monter et descendre sans difficulté, et il n’y a aucune activité ni aucun véhicule qui peut nuire aux animaux. C’est le paradis. Suffit d’attendre la fin de l’été que la végétation prenne un peu ses droits et on sera vraiment au top. » – Vous vivez en harmonie avec les autres animaux du parc ? « Tout se passe pour le mieux. On voit passer pas mal de libellules et de papillons. Les abeilles des ruches aussi. Les oiseaux migrateurs viennent en repérage pour leurs prochaines escales et on sent que certains poissons vont venir habiter les bassins. Mais ici, l’équipe a décidé de ne forcer aucun destin et de laisser les animaux lentement s’installer à leur guise… naturellement. Et ça nous va bien. » – Et entre nous, n’en avez-vous pas assez de vous faire embrasser pour des jeunes filles en quête du prince charmant ? « J’avoue qui si, un petit peu. C’est pour ça que je me fais la plus discrète possible. » PROPOS RECUEILLIS PAR A.-C. GUILAIN Les animations nature Aude Depierne et Gaëtan Grimbert sont les deux animateurs nature à Aquaterra (la maison du parc des îles). C’est la première fois qu’ils proposent une animations amphibiens au Parc des îles. « On a vu qu’ils étaient nombreux en ce moment, c’était l’occasion de les observer ». Outre les grenouilles et crapauds, des tritons commencent à faire leur arrivée sur le parc. Les 20 places de cette animation prévue cette après-mdi ont été prises d’assaut mais de nouvelles seront organisées prochainement. Rappelons qu’Aquaterra (bd des Frères Leterme à Hénin-Beaumont) s’est donnée une vocation environnementale de protection de la nature notamment. Pour tous renseignements, contactez le 03 21 79 74 94. Source
  10. Blessés, mutilés ou victimes d'anomalies congénitales ces animaux ont vaincu leur handicap grâce à d'ingénieuses prothèses. DIAPORAMA. Mr Stubb l'alligator, Chris P. Bacon le porcelet, Motala l'éléphante ou encore Beauty l'aigle à tête blanche. Ils ont tous en commun d'avoir pour diverses raisons perdu l'usage d'un ou de plusieurs membres essentiels à leur survie. Ils ont surtout en commun d'avoir pu bénéficier de prothèses, plus ou moins élaborées, leur permettant de retrouver un peu de leur liberté. Voici onze portraits de ces miraculés du monde animal. Pay de Limon, dont les membres avant ont été sectionnés par des membres du cartel de la drogue mexicain Zacatecas, peut à nouveau gambader grâce à ses prothèses réalisées aux Etats-Unis, après qu'une association recueillant des chiens victimes de violences a réuni les 6 000 dollars nécessaires. Tomas Bravo / Reuters Le chat Oscar a eu les pattes arrière sectionnées par une moissonneuse-batteuse. Le chirurgien-vétérinaire Noel Fitzpatrick a doté l'animal de deux membres artificiels grâce à une technique inédite du University College de Londres. Ho New / Reuters Schildi est une tortue abandonnée par ses propriétaires qui a été retrouvée avec une patte en moins par un vétérinaire. Il a remplacé son membre meurtri par une roue LEGO. DR Le porcelet Chris P. Bacon a les pattes arrière déformées, lui rendant la marche impossible. Len Lucero, vétérinaire à Clermont (Floride), lui a fabriqué une sorte de chaise roulante à partir d'éléments de K'Nex, un jeu de construction. REUTERS/ Scott Audette / Reuters Tzvika, une tortue femelle blessée par une tondeuse près de Tel-Aviv, repose sur un essieu muni de deux petites roues. Le reptile aurait pu se traîner sur ses pattes avant mais le dispositif lui permet de ne pas user sa carapace. REUTERS/ NIR ELIAS / Reuters Fuji, un dauphin âgé de 37 ans, qui évolue à l'aquarium de Motobu, dans l'île japonaise d'Okinawa, a reçu une nageoire flambant neuve grâce au travail des vétérinaires et du fabriquant de pneus Bridgestone. REUTERS/ Issei Kato / Reuters Motala, une éléphante de 48 ans, a perdu une jambe en Thaïlande en marchant sur une mine à la frontière birmane, dix ans plus tôt. Elle réapprend à marcher grâce à sa toute nouvelle prothèse. REUTERS/ Stringer Thailand / Reuters Hoppa, un chien de 4 ans né sans pattes avant, est muni d'un dispositif à quatre roues imaginé par un étudiant en art de Tel-Aviv. Amir Cohen / Reuters Beauty est un aigle pêcheur qui a été défigurée par un braconnier en 2005. Sa prothèse a été confectionnée grâce à une imprimante 3D. Birds of Prey Northwest Mister Stubbs a perdu sa queue lors d'un violent combat avec un de ses congénères. Sa prothèse lui permet désormais de nager à nouveau. DR Hope est un yorkshire terrier né avec une patte en moins. Celle-ci a été remplacé par une roue et depuis, ça roule ! DR Source
  11. VOUEL (02). Disparu dimanche, le python royal d’Emmanuel Bulinski a été retrouvé mercredi soir. Un soulagement pour lui et sans doute pour le voisinage. Emmanuel Bulinski a poussé un ouf de soulagement quand il a retrouvé sa femelle python royal, enroulée autour d’une tuyauterie de chauffage, non loin de son immeuble finalement, rue Edouard-Branly à Vouël, commune associée de Tergnier. L’animal avait disparu dimanche. « En fait le mâle est en train de muer, il s’est sans doute frotté à la vitre qui s’est légèrement entrouverte et ça a suffi pour qu’ils sortent du terrarium. La femelle va bientôt pondre, elle cherchait sûrement un coin pour se mettre à l’abri » explique ce passionné des reptiles. Passionné et responsable Si le mâle a été retrouvé sous un meuble, la femelle restait donc introuvable, malgré des recherches dan tout l’appartement. Responsable, le propriétaire des reptiles a alerté les pompiers et la police de l’évasion de son python royal. Mais c’est seul, avec un voisin, qu’il a continué les recherches, qu’il est allé avertir son voisinage. Une démarche à double objectif. En premier lieu signaler et informer sur le caractère inoffensif de l’animal et en second lieu, pour éviter justement d’effrayer les personnes, les enfants, qui pourraient tomber sur un serpent. Emmanuel Bulinski possède ces deux pythons royaux depuis une année, ainsi qu’un autre serpent, un morelia jaguar (un peu plus agressif celui-là, mais non venimeux bien sûr car c’est interdit) et semble intarissable sur les reptiles. Des connaissances acquises tant dans les livres que sur internet ou auprès d’autres spécialistes comme lui. Pour autant il ne fait pas d’élevage. Ainsi les œufs que va pondre sa femelle python iront à une animalerie sans doute. Avec cette disparation de python, Emmanuel Bulinski aura pu parler de sa passion mais aura aussi dû faire face à des critiques, souvent, animées par l’ignorance du sujet. D’ailleurs, il se dit prêt à accueillir qui veut en savoir plus sur les reptiles. Source
  12. La bête au sang froid s'échappe. Hier matin, vers 9h40, les sapeurs pompiers de Marck ont été appelés rue d'Ajaccio à Calais. Un serpent s'est échappé de son vivarium. Et la fenêtre étant ouverte, le reptile s'est fait la malle et se serait glissé entre la façade du logement et le bardage. Les pompiers n'ont pas réussi à mettre la main dessus, le bailleur a été prévenu. Source
  13. Effrayant pour certains, intriguant pour d'autres, le serpent fascine autant qu'il dérange, voire qu'il tétanise. Manuel, dit Manu, Martinage, un jeune Vertonnois en a fait sa passion. Comme d'autres, le chien, le chat ou le poisson, il a fait de l'animal rampant, une compagnie. Sans jamais oublier le risque. Connaitre pour mieux apprivoiser, telle est sa devise... Source
  14. De nouveaux progrès en biomédecine pourraient prochainement révolutionner la chirurgie orthopédique : des chercheurs seraient capables de synthétiser des muscles de souris aussi résistants que leur homologue naturel, et capables de se régénérer. Les scientifiques sont capables de reproduire des tissus musculaires depuis quelque temps déjà par un système de culture, pourtant, les tissus créés n'offrent pas toutes les caractéristiques nécessaires à une implantation permettant de soigner les blessures les plus sérieuses. Mais cela pourrait prochainement changer d'après une récente étude qui met en avant une technique qui permettrait d'obtenir des tissus aussi résistants que des tissus naturels, capables de se soigner seuls après une blessure. Des essais ont ainsi été menés sur des souris, les scientifiques ayant mélangés des cellules myéloïde progénitrice d'un souriceau avec un hydrogel. Ces cellules peuvent prendre différentes formes, mais ont perdu leur faculté de se répliquer indéfiniment comme le font les cellules souches. Le mélange a été placé dans des moules cylindriques et placés en culture pendant deux semaines jusqu'à ce que les cellules soient alignées et composent de solides fibres musculaires. " A notre grande surprise, le muscle créé était dix fois plus fort que tous ceux que nous avions réussi à produire jusqu'ici" indique Nenad Bursac, bioingénieur de l'Univeristé de Duke. Mais les chercheurs souhaitaient également s'assurer que le muscle créé était capable de se régénérer tout seul. Pour leurs tests, ils ont injecté du venin de serpent qui entraine une rupture des membranes musculaires en seulement 30 minutes. Selon Nenad Bursac, le muscle produit a été capable de se régénérer seul même après des dommages très lourds, grâce aux cellules progénitrices qui le composent. Une fois ces capacités de régénération démontrée, le muscle a été implanté sur le dos d'une souris et recouvert d'une vitre permettant aux scientifiques de l'observer. Après deux semaines, les vaisseaux sanguins de la souris irriguaient parfaitement le nouveau muscle. Malheureusement, le muscle n'avait pas la capacité de répondre sur commande à quelconque stimulation provenant de la souris, puisque les chercheurs ne sont actuellement pas capables de l'intégrer au système neuronal de l'hôte. Autre revers, si les résultats sont spectaculaires chez la souris, les muscles humains placés en culture par cette technique se veulent pour l'instant beaucoup moins intéressants de par une faible résistance. Ce sont désormais les deux sujets sur lesquels l'équipe de chercheur dirige ses efforts afin de pouvoir proposer un jour une reconstruction partielle ou complète de muscles à des patients humains ayant subi des ablations ou des dommages irréversibles. En attendant, la découverte permettra de proposer des sujets de test pour de nouveaux médicaments et aider au développement de nouvelles thérapies. Source
  15. INSOLITE – Quand un serpent s’invite à un match de NRL. La rencontre de NRL entre les Gold Coast Titans et le North Queesland ne restera pas forcément dans les annales du rugby à 13. Avec un score de 13 à 12 en faveur des premiers, les spectateurs n’ont pas eu grand-chose à se mettre sous la dent pour s’extasier. Mais tout ça c’était avant qu’un invité surprise ne décide de prendre part à la rencontre en se faufilant on ne sait trop comment dans l’enceinte du Cbus Super Stadium et ne provoque un certain vent de panique…du moins du côté des tribunes. Les joueurs, eux, ont continué de jouer comme si de rien n’était alors qu’un serpent, d’une taille bien assez grande pour ceux qui en ont peur, était tout proche de la pelouse. Il n’y a vraiment qu’en Australie que l’on peut voir ça. On peut tout de même se demander si le streaker nu n'est pas plus effrayant le reptile. Le deuxième étant cependant plus difficile à attraper. Encore que... Source
  16. Un reptile qu'on croyait exclusivement marin. L'étude des « restes ichtyologiques » issus du site préhistorique de la Piscine, confiés par le musée de Montmorillon à une chercheuse du Muséum national d'histoire naturelle (lire notre édition du 16 novembre) a livré des résultats inattendus. Parmi les restes de poissons de la Gartempe consommés par nos ancêtres, il y a 15.000 ans, l'archéologue a identifié ceux d'un reptile qu'on croyait exclusivement marin. Un serpent de mer se comportant quasiment comme un poisson, dont le nom latin est cœcaranthe setus setus. « Il s'agit d'une avancée majeure, indique Coline Le Bars, car nous n'avions pas encore de trace si ancienne de cette espèce, qui ne subsiste à l'état sauvage, de nos jours, que dans les calanques grecques. » De couleur habituellement noire, ceint d'une ligne claire parfois discontinue, le cœcaranthe se nourrit essentiellement de couleuvres. Il a la particularité unique de pouvoir doubler de largeur pour avaler ses proies. Sébastien Kerouanton Source
  17. Aucun boa n’a été relâché illégalement dans le Grand Bois près de Meyrin. Le Vivarium de Meyrin s’est associé à notre ‘Poisson d’avril’. Le Vivarium de Meyrin forme les jeunes à l’école des reptiles. Photo (DR) Lundi, on apprenait qu’à Bâle, le chien d’un promeneur s’était retrouvé nez à nez avec un Boa constricteur mort dans une forêt près de Bettingen. Et ce mardi matin, nous vous annoncions que le Vivarium de Meyrin était en alerte, que des recherches avaient été menées pour retrouver plusieurs boas aperçus dans le Grand Bois près de Meyrin. Or il n’y a pas eu de serpents relâchés illégalement comme le précise le président de l’association du Vivarium de Meyrin, Robert Tillmann. C’était une blague de 1er avril de notre rédaction. Le Vivarium de Meyrin a été notre complice aujourd’hui pour vous faire une petite blague du 1er avril. Pour le président de l’association du Vivarium de Meyrin, Robert Tillmann, il est important de former les jeunes qui s’intéressent aux serpents avec l’école de reptiles du Vivarium de Meyrin. Source
  18. Meyrin est en alerte. Des boas ont été relâché illégalement. Lundi à Bâle, le chien d’un promeneur a trouvé un boa constricteur mort dans une forêt près de Bettingen. Ce mardi c’est Meyrin qui est en alerte avec des boas aperçus dans le Grand Bois. Les Boas constricteurs peuvent atteindre 4 mètres 50. Les recherches sont en cours. Photo (DR) Attention ne vous promenez pas dans le Grand Bois près de Meyrin aujourd’hui. Des serpents qui ressemblent à des boas y ont été aperçus tôt ce matin. Il y en aurait au moins trois. Selon nos informations, ils ont été relâché illégalement. Hier, on apprenait qu’à Bâle, le chien d’un promeneur s’était retrouvé nez à nez avec un boa constricteur mort dans une forêt près de Bettingen. Ce matin c’est le Vivarium de Meyrin qui est en alerte générale. Les recherches ont commencé vers 6h00 pour essayer de retrouver les reptiles. A noter que l’animal semble ne pas être dangereux pour l’homme même s’il peut atteindre une taille allant jusqu’à 4 mètres 50. Les précisions du président de l’association du Vivarium de Meyrin, Robert Tillmann. Si vous vous retrouvez nez à nez avec le serpent, il ne faut pas le toucher. Il faut alerter au plus vite les autorités. Les recommandations du président de l’association du Vivarium de Meyrin, Robert Tillmann. Source
  19. par Pascale Denis PARIS (Reuters) - Gucci réfléchit à un projet de ferme d'élevage de pythons qui permettrait à la marque phare de Kering très consommatrice de ces peaux exotiques de sécuriser de précieux approvisionnements. Jusqu'ici, nombre d'acteurs du luxe ont pris des participations ou racheté certains de leurs fournisseurs, principalement des tanneries, pour s'assurer un approvisionnement prioritaire à l'heure où l'explosion des ventes de sacs dans le monde provoque de fortes tensions sur la demande de peaux exotiques ou de grande qualité. Certains, comme Hermès et LVMH, sont allés plus loin dans la chaîne d'approvisionnement, devenant propriétaires d'élevages d'alligators et de crocodiles aux Etats-Unis et en Australie. Aujourd'hui, "Gucci réfléchit à un projet de ferme de pythons", a déclaré lundi Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable de Kering, à l'occasion de la présentation du premier rapport du partenariat pour la préservation des pythons dans lequel le groupe français s'est engagé aux côtés du Centre du commerce international (CCI) et de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Elle n'a pas voulu préciser s'il pourrait s'agir d'une prise de participation dans une ferme existante ou d'une création. Gucci, deuxième marque de luxe dans le monde derrière Louis Vuitton (LVMH) est très consommatrice de python et doit faire face à une demande croissante, notamment de la clientèle asiatique. "Le python est emblématique de certaines marques, notamment Gucci", a indiqué Marie-Claire Daveu. COMMERCE ILLÉGAL L'UICN avait dénoncé, dans un rapport de novembre 2012, les pratiques illégales du commerce du python et les menaces pesant sur la préservation de l'espèce, lançant un appel à l'industrie du luxe pour qu'elle apporte son soutien aux travaux de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). Car le commerce illégal des peaux de python en provenance d'Asie du Sud-Est -principalement lié aux captures d'animaux sauvages dépassant les quotas autorisés- constitue une menace pour la préservation de l'espèce. Ce commerce, qui concerne deux espèces de python, le birman et le réticulé, est estimé à environ un milliard de dollars par an, un montant équivalent à celui du marché légal. Environ 500.000 peaux de ces serpents sont vendues chaque année, pour un prix de 32 à 35 dollars le mètre. L'Italie, la France et l'Allemagne sont les principaux pays importateurs de python en provenance d'Indonésie, de Malaisie et du Viêtnam, mais aussi de Chine ou du Laos. Kering, qui se veut proactif en matière de développement durable, s'est fixé pour objectif de parvenir en 2016 à ce que ses approvisionnements en peaux précieuses proviennent d'élevages aux meilleurs standards ou d'animaux sauvages dont le prélèvement serait sans impact sur l'espèce. LVMH s'est lui aussi impliqué dans la lutte pour une meilleure traçabilité des peaux de pythons. Le numéro un mondial du luxe a lancé fin 2012 une étude spécifique sur trois ans visant à renforcer cette traçabilité grâce à l'ADN des serpents. "En plus de respecter toutes les obligations de CITES et d'être très actif sur le sujet, LVMH est en relation rapprochée avec tous les scientifiques qui travaillent dans ce domaine", a indiqué une porte-parole du groupe. Dans son premier rapport consacré à l'élevage de pythons en captivité, le partenariat Kering-UICN-CCI prône des dispositifs garantissant que les élevages s'opèrent de manière responsable et qu'ils n'encouragent pas le trafic de serpents sauvages présentés comme étant d'élevage. Il juge aussi urgent de développer des techniques de traçabilité permettant de différencier les peaux provenant d'animaux captifs ou d'élevage. (Edité par Dominique Rodriguez) Source
  20. La mygale terrestre (Brachypelma albopilosum) F-G Grandin MNHN Impressionnante par sa taille et ses longues pattes aux poils frisés, Tegu la mygale terrestre (Brachypelma albopilosum) serait capable d’en faire déguerpir plus d’un. Elle fait partie des animaux à parrainer de la biozone Amazonie-Guyane. Née au Parc Phoenix à Nice, Tegu, la mygale terrestre (Brachypelma albopilosum) est arrivée en janvier au Parc zoologique de Paris depuis le zoo de Besançon. Nichée au creux de l'évocation d’un tronc d’arbre dans la partie guyanaise de la Grande Serre tropicale, cette araignée ne compte pas parmi les plus inoffensives. En effet, au-delà des risques de morsures venimeuses, la mygale peut, lorsqu’elle se sent menacée, projeter par frottement des pattes postérieures sur l’abdomen, un nuage de poils urticants dans l’air. Gare à qui s'y frotte ! La mygale terrestre (Brachypelma albopilosum) est une araignée de la famille des Téraphosidés vivant au Costa Rica (et Nicaragua). Elle mesure entre 7 et 8 cm de long et peut vivre jusqu’à 10 ans en captivité. La mygale terrestre, encore appelée mygale à poils bouclés, se nourrit principalement d’insectes, de lézards, mais aussi d'araignées ! La parade et l'accouplement sont parfois le lieux de violents accrochages entre mâle et femelle. L'accouplement en lui-même est souvent rapide et le mâle va s'empresser de fuir rapidement. De son côté, la femelle peut pondre jusqu'à 800 oeufs... De vraies tisseuses Les mygales produisent de la soie à usages multiples. Elles fabriquent des toiles-tapis de sol pour muer, des loges de ponte pour garder les cocons remplis d’œufs, des toiles en nappe ou en tube comme refuge ou parfois comme piège pour capturer de grosses proies. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Parc zoologique de Paris Source
  21. LIÈGE - Pour la jeunesse, qui dit vacances scolaires, dit souvent stages. Bon plan liégeois parmi d'autres pour les congés de Pâques, un stage d'une semaine à la découverte des reptiles et des arachnides. "Découverte, sensibilisation, prévention". Tels sont les trois mots d'ordre de l'ASBL Crusoé qui propose, pour la troisième année, un stage d'une semaine à la rencontre des reptiles. Le stage s'adresse aux jeunes âgés de 7 à 15 ans. Tony Le Bianco, responsable de l'ASBL insiste sur l'importance de "repartir de la base. Bien souvent, les gens achètent ces animaux sur un coup de tête. Puis ils se disent "mince, je ne pensais pas que ça allait devenir si grand!" Alors ils abandonnent leurs animaux." C'est en réaction à cet abandon croissant des animaux exotiques que l'ASBL a d'ailleurs vu le jour. A présent, elle s'attache à enrayer ce phénomène en conscientisant la nouvelle génération. "Au terme de la semaine, les enfants se rendent souvent compte que c'est moins évident qu'ils ne le pensaient de bien s'occuper d'un reptile ou d'un arachnide", ajoute Tony Le Bianco. Il faut dire que l'ASBL, logée à l'Observatoire du Monde des Plantes, abrite pas moins de 500 animaux, dont des migales, des caïmans ou encore des serpents de 5 mètres. Bref, des bestioles un poil intimidantes avec lesquelles les stagiaires se retrouvent en contact direct. Infos pratiques: Stage Crusoé, à l'Observatoire du Monde des Plantes, chemin de la ferme,1 (Sart Tilman); Prix: 120€, avec garderie gratuite de 7h30 à 18h; Pour les jeunes, possibilité d'y fêter son anniversaire; Pour tous, offre de formations; Site web: http://www.asbl-crusoe.be/ Source
  22. Dans le cadre de l'émission "Call of the Wildman", Ernie Brown Junior se retrouve nez à nez avec un serpent dans une piscine. Le reptile, qui fait partie de l'espèce des mocassins d'eau, est potentiellement mortel. Mais Ernie ne va pas se dégonfler et capturer l'animal en quelques secondes. Des images impressionnantes, même si l'émission est scénarisée. Il réussit à capturer un serpent venimeux dans une piscine par Gentside Surnommé "The Turtleman" (l'homme tortue), Ernie Brown Junior est la star de l'émission "Call of the Wildman" diffusée sur la chaîne de télévision Animal Planet. Dans une vidéo extraite de l'un des 58 épisodes de l'émission, on peut le voir tenter de capturer un serpent dans une piscine. Précisons que le serpent, qui fait partie de l'espèce des mocassins d'eau, est potentiellement mortel. Une mission très risquée Sur les images, on peut donc voir Ernie Brown Junior se jeter à l'eau pour intercepter le dangereux serpent. Uniquement armé d'un bâton équipé d'une pince, l'aventurier réussit à maîtriser l'animal en tenant sa queue avec sa main et en lui entourant le cou avec sa pince. Il jette ensuite le serpent dans un baril amené par Neal James, son acolyte qui le suit dans tous les épisodes. Le serpent se retrouve alors piégé et ne peut sortir du baril. Mission accomplie pour Ernie Brown Junior et Neal James, mais pas sans s'être fait quelques frayeurs. Un serpent potentiellement mortel Le serpent est un mocassin d'eau et fait donc partie de la famille des vipères. Cette espèce, très répandue dans le Sud-Est des Etats-Unis, est la seule vipère au monde à avoir des mœurs aquatiques. Ce reptile très venimeux est également appelé "cottonmouth snake" ("serpent bouche de coton") en raison de la coloration blanche de l'intérieur de sa bouche. Son régime alimentaire se compose essentiellement de poissons et de grenouilles, mais il peut exceptionnellement se nourrir de charognes. Rappelons que "Call of the Wildman" n'est pas la seule émission où des aventuriers capturent des animaux sauvages. On pourrait notamment citer "Billy the Exterminator", "The Gator Boys" ou encore "Urban Tarzan". Source
  23. Le chien d'un promeneur a trouvé un boa constricteur mort dans une forêt vendredi près de Bettingen (BS). L'animal a certainement été abandonné vivant dans la nature, a indiqué lundi l'office vétérinaire de Bâle-Ville. Le serpent est une femelle qui a été bien nourrie. La cause de la mort n'est pas encore connue. L'office rappelle qu'il est illégal d'abandonner des animaux, un acte considéré comme de la cruauté, selon le Code pénal. La personne qui a abandonné le boa est recherchée. Source
  24. Ceci n'est pas un proverbe chinois mais le résultat d'une étude menée par deux universités américaines. Les chercheurs soupçonnent le changement climatique d'influer sur la taille des amphibiens. Quel est le point commun entre une salamandre et un pull en laine ? Soumis à de trop fortes températures, tous deux rétrécissent. C’est ce que suggèrent deux équipes de biologistes des universités du Maryland et d’Alabama dont l’étude a été publiée la semaine dernière dans la revue Global change biology. Les biologistes, intrigués par les effets du réchauffement climatique sur le développement des animaux à sang froid, ont prélevé près de 9500 salamandres dans la chaîne de montagnes des Appalaches (Etats-Unis). Ils les ont ensuite mesurées avant de comparer leurs mensurations à celles de leurs ancêtres conservés dans les musées d’histoire naturelle. Verdict : la taille des amphibiens nés après 1980 est en moyenne inférieure de 8% à celle de leurs aînés, ayant vécu avant les années 50. L’évolution est progressive. A chaque génération, chaque nouvelle salamandre est, à l’âge adulte, 1% plus petite que ses parents. Comme les chercheurs s’y attendaient, le changement climatique est le suspect numéro un. Premier indice : les salamandres qui vivent en basse altitude, là où le réchauffement et la sècheresse s’accélèrent le plus, rapetissent plus vite. Selon les zones de prélèvements, leur taux de rétrécissement oscille entre 2% à 18 %. Les leçons de biologie sur les batraciens corroborent cette piste : ces animaux respirent par la peau et se complaisent dans les milieux humides. Or quand les températures grimpent et que l’humidité manque, l’activité de leur métabolisme augmente, (de plus de 7 % dans le cas de l’étude). Les salamandres brulent donc plus d’énergie. Elles deviennent alors plus goulues ou, si la quantité de nourriture à leur portée est limitée, plus chétives. Ce résultat n’est pas vraiment une surprise. La revue Nature rappelle qu’en 2011 David Bickford, chercheur en écologie à l’université nationale de Singapour avait souligné le potentiel lien entre réchauffement climatique et taille des batraciens. Le chercheur accueille cette confirmation comme un nouvelle outil : « Comprendre pourquoi certaines espèces réagissent au changement climatique est vital pour nos futurs recherches. » Avec les salamandres, les experts du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui rendent aujourd’hui le deuxième volet de leur très préoccupant rapport sur le réchauffement climatique, pourront compter sur un nouvel instrument de mesure. Source
  25. L'industrie du luxe, grande consommatrice de peaux de python, pourrait avoir intérêt à développer l'élevage de ce serpent pour «réduire la pression que subissent les populations» sauvages en Asie, selon un rapport présenté lundi à Paris à l'initiative du groupe Kering. L'industrie du luxe, grande consommatrice de peaux de python, pourrait avoir intérêt à développer l'élevage de ce serpent pour «réduire la pression que subissent les populations» sauvages en Asie, selon un rapport présenté lundi à Paris à l'initiative du groupe Kering. La demande pour les peaux de pythons va crescendo depuis 20 ans, note Jean-Christophe Vié, de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Sur 1.600 espèces de serpents, «12% sont menacées car elles sont sur-utilisées pour la médecine, leur viande ou leur peau», dit-il. Si le marché officiel des peaux de python est évalué à un milliard de dollars, celui du braconnage pèse à peu près autant, relève John Scanlon, secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). Plus de 500.000 peaux de pythons sont vendues chaque année, issues de deux espèces principales d'Asie du Sud-Est, le python birman et le python réticulé. Les peaux, selon leur qualité, se négocient autour d'une trentaine de dollars le mètre, alors qu'un python d'un an mesure environ 3 mètres de long. Le Vietnam, l'Indonésie et la Malaisie sont les principaux pays fournisseurs. La Chine et la Thaïlande produisent aussi. Ou encore le Cambodge et le Laos, mais dans ces pays la provenance des peaux est jugée opaque. Les peaux passent à plus de 70% par Singapour, et leurs destinations sont surtout l'Italie, la France et l'Allemagne. «Le principal résultat de nos recherches, c'est qu'il est effectivement possible d'élever des pythons en captivité pour leurs peaux», a expliqué Daniel Natusch, l'un des auteurs du rapport et membre du Groupe d'experts Boas et Pythons de l'UICN. Le python birman provient déjà à 99% de fermes d'élevage, contre seulement 25% des peaux de python réticulé. L'élevage de pythons permet aux populations locales d'asseoir leur subsistance, en faisant vivre des villageois et des fermiers (puis des tanneurs, des exportateurs, etc). Mais pour les populations et communautés locales, «l'élevage en captivité en cycle fermé génère moins de bénéfices économiques que les autres systèmes de production de python (par exemple, capture dans la nature), à condition que ces derniers soient durables», relève le rapport. Faire évoluer le monde du luxe vers plus de durabilité L'élevage ne doit pas «miner les efforts faits pour protéger l'espace de manière responsable, en ce qu'il encouragerait trop peu la protection des pythons sauvages et de leur habitat», relève le rapport. Dans un monde idéal, il faudrait donc à la fois développer l'élevage de pythons et encourager des pratiques de capture écodurables. Les questions sont nombreuses, relèvent les experts. On ne connaît pas le nombre de fermes ni leur emplacement. Et il faudrait parvenir à tracer l'origine des peaux. «On ne sait pas si une partie des pythons vendus en captivité ne sont pas prélevés illégalement dans la nature», indique M. Natusch. Il faudrait aussi pouvoir contrôler les fermes, ce qui suppose l'engagement des autorités locales. «Et voir si une peau est braconnée n'est pas facile», souligne M. Scanlon. Ce rapport est la première manifestation concrète du partenariat conclu en novembre entre Kering -- dont la marque phare Gucci est l'une des plus grandes consommatrices de peaux de pythons dans le monde --, l'UICN et le Centre du commerce international (ITC), qui dépend l'Organisation mondiale du commerce et des Nations unies. Ce partenariat vise à «faire évoluer l'ensemble du secteur» vers plus de durabilité, a souligné Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable de Kering. «C'est le début d'une grande aventure. Notre souci est de savoir identifier comment aller de l'avant de manière très pragmatique», indique Mme Daveu, alors que Kering fait figure de pionnier en matière de développement durable dans le luxe. Source
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