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Max|mum-leterrarium

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  1. Le sort d'une espèce en danger à La Prairie, sur la Rive-Sud de Montréal, se transporte en Cour fédérale. Deux organismes environnementaux veulent obliger Ottawa à adopter un décret d'urgence afin de protéger la rainette faux-grillon, une minuscule grenouille menacée par la construction d'un lotissement. Par ailleurs, même si le projet du Domaine de la nature a obtenu toutes les autorisations du ministère québécois de l'Environnement, des biologistes consultés par La Presse contestent la technique retenue pour assurer la survie de l'espèce. Surtout, disent-ils, que toute l'opération est compromise par la présence de plusieurs drains installés dans la zone de conservation prévue par la Ville de La Prairie. Explications en quatre temps. Décret d'urgence Nature Québec et le Centre québécois du droit de l'environnement (CQDE) ont déposé cette semaine en Cour fédérale une demande de contrôle judiciaire afin d'obliger la ministre de l'Environnement, Leona Aglukkaq, à recommander un décret d'urgence pour protéger la rainette faux-grillon, une espèce menacée depuis 2010. En mars dernier, Ottawa avait refusé d'adopter un décret d'urgence à la demande de Nature Québec. Alexandre Desjardins, avocat au CQDE, explique que la décision de la ministre allait alors à l'encontre de la Loi sur les espèces menacées. «Nous jugeons aussi qu'il y avait une absence totale d'arguments scientifiques dans cette réponse», précise Christian Simard, directeur général de Nature Québec. Une méthode controversée Les autorisations délivrées par le ministère québécois de l'Environnement prévoient un «développement par phasage» afin de permettre le «déplacement annuel et naturel de la rainette faux-grillon», vers la zone de conservation prévue par la Ville. Le Ministère admet ne pas avoir été en mesure de «valider l'effet réel de cette technique». La rainette se déplace peu, signale le biologiste et spécialiste des amphibiens, Jean-François Desroches. Selon lui, devant la machinerie qui remblaie l'habitat, les rainettes ne fuiront pas et seront tout simplement ensevelies. «On préfère utiliser des mesures de compensation douteuses sans bases scientifiques ayant simplement pour but de laisser croire aux gens que l'on se soucie de la protection de la rainette», affirme la biologiste Isabelle Picard. Des drains illégaux? La Presse a pu constater la présence d'au moins 14 drains installés dans la zone de conservation prévue par la Ville. Selon la biologiste Isabelle Picard, ces drains empêchent l'eau de s'accumuler là où la rainette pourrait se reproduire au printemps. Le directeur général de La Prairie, Jean Bergeron, explique que plusieurs de ces drains sont là depuis de nombreuses années. En raison de la présence d'un sentier qui sert aussi de piste de ski de fond, ces drains servent à «maintenir l'écoulement naturel de l'eau», dit-il. Il admet qu'ils ont été installés sans obtenir l'autorisation du MDDEFP. M. Bergeron signale cependant que la Ville est prête à revoir l'aménagement du sentier et la présence des drains pour assurer la survie de la rainette. Quand la rainette chante Au cours des derniers jours, des biologistes se sont rendus à La Prairie pour recenser les rainettes. La technique consiste à localiser les grenouilles en les écoutant chanter et à positionner celles-ci sur une carte grâce à un appareil GPS. Selon Isabelle Picard, la rainette est très présente cette année dans la zone qui sera touchée par les travaux. «Si par miracle, elle réussit à se rendre dans la zone de conservation, elle y trouvera d'abord un boisé asséché, signale Tommy Montpetit, chargé de projet au Centre d'information en environnement de Longueuil. Au moment de la visite de La Presse, des fonctionnaires d'Environnement Canada et du MDDEFP étaient également sur place. L'un d'eux a admis avoir constaté que les rainettes chantaient beaucoup plus en dehors de la zone de conservation. Source
  2. Le jardinage parfois provoque des rencontres inopinées, écrivais-je précédemment à l'appui de cette photo révélant celle faite le dimanche de Pâques. Merci à ces lecteurs qui ont eu la curiosité de s'intéresser à cette découverte et qui nous livrent le curriculum vitae de ce beau serpent inoffensif. "C'est une couleuvre à échelon reconnaissable aux deux lignes noires parallèles et aux échelons qui les joignent. C'est une couleuvre typique des régions méditerranéennes et une des plus grandes avec la couleuvre de Montpellier, elle atteint facilement 1,2 m à l'age adulte. Grande amie des jardiniers puisqu'elle se nourrit de mulots, campagnols, souris, rats (surmulot et noir) et quelques oiseaux et lézards à l'occasion. Ses prédateurs sont la couleuvre de Montpellier, le circaète Jean le Blanc et les voitures qui en écrasent beaucoup. Elle est totalement inoffensive, car elle n'a pas de crochets à venin (serpent aglyphe). Elle peut prendre une attitude menaçante en se lovant sur elle même et en soufflant et mordre si on l'asticote un peu trop sinon c'est un animal plutôt indolent." Maintenant que vous savez tout sur elle, si vous la rencontrez vous aussi dans vos jardins, vous pourrez dire : "Même pas peur" ! Source
  3. Par La Voix de la Russie | Tuer et être tué. Voilà comment on peut résumer ce qui s’est produit sur l’île aux serpents de Golem Grad en Macédoine. Une jeune vipère cornue a mangé par erreur une scolopendre annelée vivante et plus grosse qu’elle. Et cela lui a coûté la vie. Les biologistes ont analysé cette mort atroce dans un article scientifique. Au début de mars de cette année, un groupe d’herpétologistes serbes a publié un article dans le magazine scientifique Ecologica Montenegrina. Lors d’une expédition sur l'île de Golem Grad, les experts ont découvert une vipère morte, du ventre de laquelle sortait la tête d’une scolopendre. Accompagné de son équipe, le chercheur Dragan Arsovski a pu établir rapidement la cause de la mort de ce serpent malchanceux. La femelle de la vipère cornue n’a tout simplement pas pu évaluer correctement l’ampleur de la scolopendre. C’est exactement comme à la guerre : une tactique et une stratégie mal choisies ont abouti à des conséquences déplorables. La vipère a avalé la scolopendre vivante, et celle-ci, se battant pour sa survie, a mangé la vipère de l’intérieur. La scolopendre a réussi à faire un trou dans le ventre de la vipère et sortir sa tête. Mais le poison de la vipère a commencé à faire de l’effet et la scolopendre est morte. Ana Golubovic, qui a participé à la dissection du serpent, souligne dans l’article, que la scolopendre occupait tout le ventre de la vipère, et la vipère était privée de tout autre organe digestif. Ce qui étonne par ailleurs, c’est la taille du « prédateur » et de la « victime ». Elles sont quasi-identiques. « La longueur de la vipère était de 20,3 cm, tandis que la scolopendre avait 15,4 cm de long. La première avait 10,4 mm de largeur (sans la scolopendre à l’intérieur – 9 mm). Quant à la scolopendre, elle avait 10,1 mm de largeur. C’est étonnant, mais la scolopendre était de 14% plus lourde que la vipère. » Pas surprenant donc que la vipère n’ait pas pu survivre dans cette lutte qui a suivi son « dîner ». Car la scolopendre est un prédateur redoutable. La vipère cornue, sans doute du fait de son jeune âge, a sous-estimé le danger auquel elle est confrontée. D’habitude ces serpents se nourrissent de petits mammifères, d’oiseaux, ou de lézards. Dragan Arsovki et ses collègues remarquent dans l’article que les vipères peuvent manger parfois des mille-pattes, mais sous un certain nombre de conditions. « Les vipères se risquent à manger une nourriture qui peut représenter un danger potentiel pour elles », explique le chercheur. « Mais l’expérience le prouve : certains prédateurs ont appris à exclure une nourriture qui représente un danger potentiel pour eux. Les jeunes vipères de l'île de Golem Grad mangent parfois des scolopendres annelées. Mais dans ce cas précis, compte tenu de sa taille, la vipère n’a pas réalisé qu’il faudra un certain temps avant que le venin fasse de l’effet sur sa proie. Il s’agissait d’une scolopendre adulte. » Le monde de la nature sauvage nous apprend beaucoup de choses intéressantes. La leçon que nous pouvons tirer de ce cas – c’est qu’il ne faut jamais manger l’ennemi vivant, sans le tuer auparavant. Et plus sérieusement, il faut toujours évaluer correctement la situation en plaçant les priorités. Source
  4. Une nouvelle vidéo réalisée par des chercheurs américains présente une souris sauterelle du désert attaquer un scorpion sans souffrir des piqûres que son adversaire lui inflige. Le rongeur est en effet doté d’un organisme qui au fil de l’évolution a développé une résistance au venin de l’arthropode. L'impressionnante attaque d'un scorpion par une souris sauterelle par Gentside Découverte Ne vous fiez pas aux apparences. Si la souris sauterelle, Onychomys torridus, ressemble au premier abord à une adorable boule de poils sans défense, elle n’en reste pas moins un redoutable prédateur. Ce rongeur du désert ne recule devant rien, pas même devant Centruroides sculpturatus, un scorpion au dard bien aiguisé et au puissant venin. Le combat qui s’engage généralement entre le petit mammifère et l’arthropode est impressionnant. Aussi, de nombreuses vidéos circulent sur la toile présentant cette confrontation singulière, filmée en laboratoire. La dernière en date a été réalisée par une équipe de l'université d'État du Michigan. 

La séquence dévoile au ralenti l’attaque de la souris sauterelle qui, sans hésiter le moindre instant, se rue sur le scorpion et l’anéantit complètement. Selon les chercheurs qui ont mené l’expérience, la victoire du rongeur est assurée principalement par sa résistance à la douleur. L’animal est effectivement insensible au venin de son adversaire qui en temps normal entraine de violentes contractions musculaires et une insuffisance respiratoire. Devenue insensible au venin "Le venin tue les autres mammifères de taille similaire. Mais la souris sauterelle a développé l'équivalent évolutif des arts martiaux pour utiliser la plus grande force des scorpions contre eux", explique Ashlee Row, directrice des travaux de recherche. Cette résistance au poison est assurée par un type de récepteur mutant particulier capable de se lier aux toxines du venin et d’inhiber la réponse de la douleur au lieu de l’activer. Grâce à cette particularité qu'il aurait acquise au fil de l'évolution selon les chercheurs, le petit mammifère peut s’attaquer aux plus redoutables des arthropodes venimeux du désert sans risquer sa vie. A travers la vidéo, on voit en effet que la souris n'hésite pas à s'attaquer au scorpion. Ce dernier assailli, a beau tenté de se débattre et de piquer frénétiquement son agresseur, en vain, cela ne change rien. Le dard de l’arthropode ne provoque pas le moindre tressaillement chez la souris sauterelle. (Crédit photo : Ashlee and Matthew Rowe) Source
  5. Animaux.Iguanes, cornes de rhinocéros, oursons... la contrebande est en progression, selon des données récoltées par l'association Robin des bois. Rhinocéros, iguane, colibris et bien d’autres, tous ces animaux sauvages, dont certaines espèces sont en voie d’extinction, sont menacés par le commerce illégal. (DR.) Cornes de rhinocéros, défenses d'éléphant, peaux de félin... Alimentés par une incessante flambée des prix, le braconnage d'espèces menacées d'extinction et la contrebande d'animaux vivants protégés connaissent actuellement une recrudescence inquiétante. Pour mesurer l'ampleur de ces trafics, l'association Robin des bois a épluché la presse mondiale et s'est documentée auprès d'ONG dédiées à la protection de la faune sauvage. Résultat des saisies entre le 1 er janvier et le 31 mars : 3 000 oeufs de tortues marines, 3 898 objets en ivoire, 78 peaux ou carcasses de léopards, tigres, jaguars et chats dorés. Florilège. Treize iguanes dans la valise . Le 3 février, les douaniers de l'aéroport de Heathrow (Royaume-Uni) saisissent 13 iguanes (vivant exclusivement aux Bahamas et menacés d'extinction) dans la valise de 2 femmes en provenance de l'archipel. En partie enfilés dans une chaussette, les iguanes étaient à leur arrivée fortement déshydratés. Une femelle chimpanzé servait d'attraction dans un restaurant . Agée d'environ 13 mois, Mademoiselle Chinoise a été saisie le 17 janvier au Cameroun où elle « servait d'attraction » pour la clientèle d'un restaurant chinois de la région de Douala. Elle souffre de problèmes du foie... Du riz aux hippocampes . Le 28 février, les douaniers de l'aéroport d'Orly saisissent 54 hippocampes séchés sur une voyageuse en provenance de Dakar. Les chevaux de mer étaient apparemment destinés à être cuisinés avec du riz. 15 défenses d'éléphant à l'arrière de la moto . C'est ce qu'ont découvert les autorités tanzaniennes le 25 mars dernier. Le motard-contrebandier pouvait potentiellement tirer de ces pièces d'ivoire plus de 45 000 $ (32 500€). Dans la région, les éléphants sont empoisonnés au moyen d'un insecticide extrêmement toxique. Des sushis de baleine présentés comme... du thon obèse . Sur les papiers d'import-export, le mareyeur japonais installé en Californie avait tenté de faire passer pour du thon de la viande de baleine en provenance du Japon. Le distributeur avait plusieurs clients aux Etats-Unis. Les sushis au rorqual étaient en particulier vendus à Santa Monica à la table et au bar d'un restaurant. Des squelettes démontés de cachalot vendus sur eBay . Au Royaume-Uni, un homme qui vendait sur Internet des squelettes démontés de cachalot, de dauphin et des ivoires a été condamné à 2 246 $ d'amende (1 600 €). 22 oursons sur le siège arrière . La police chinoise a saisi en mars 22 oursons de l'Himalaya vivants sur le siège arrière d'une voiture. Le conducteur a dans un premier temps prétendu qu'il s'agissait de chiots. La police a ensuite trouvé dans le coffre une valise contenant 1 carcasse d'ours et 4 pattes d'ours, ainsi que du lait. Source
  6. Un trionyx de Chine a été repéré par des promeneurs vendredi. L'animal avait déjà été vu par des pêcheurs l'automne dernier. Une tortue d'origine chinoise a été attrapée par la police dans le lac de Grüben, à l'ouest de St-Gall. Elle avait été repérée par des pêcheurs l'automne dernier. La personne qui a relâché cette tortue a commis une infraction à la loi fédérale sur les animaux. Cette tortue, un trionyx de Chine possédant une carapace molle couverte d'un cuir épais, a été vue une nouvelle fois vendredi par des promeneurs. Des policiers ont réussi à l'attraper. Ils ont confié l'animal à la Communauté d'intérêts pour tortues en Suisse (CITS), a indiqué lundi la police de la ville de St-Gall. (ats/Newsnet) Source
  7. Ce Toulousain de 31 ans a parcouru le monde entier sur les traces (parfois inquiétantes) du plus redoutable des grands reptiles, le crocodile. Mais David Oudjani sait comment parler à ces bestioles un peu revêches… La chasse aux œufs, c'est rigolo, non ? A quelques jours de Pâques, tous nos gamins ont encore un souvenir émerveillé de leurs découvertes chocolatées sous les nains de jardin et les massifs d'hortensias. Ils y risquaient tout au plus une crise de foie et le regard courroucé d'un crapaud. Mais, à moins qu'ils aient vraiment fait de trèèèèèès grosses bêtises, on déconseille aux parents de laisser leurs enfants partir à la chasse aux œufs avec David Oudjani. Parce que lui, il chasse les œufs de crocodiles ! «En Tunisie, raconte-t-il, j'avais une vingtaine d'années et j'étais responsable d'une ferme de crocodiles. Il y en avait quatre cents ! Pour réguler les naissances, il fallait récupérer les œufs des femelles…» Et comme on peut l'imaginer, les femelles ne sont pas d'accord du tout, pour qu'on tente une omelette avec leur progéniture. «Il fallait être au moins trois… Mais là, parfois, j'ai eu quelques émotions !» Croco opportuniste On l'aura compris, David Oudjani, ce Toulousain de 31 ans est un passionné. Un mordu. Tout petit déjà, il élevait dans sa chambre-terrarium toute sorte de serpents, lézards, grenouilles, poissons… «C'était ma vocation. J'ai suivi des études de biologie. Mon rêve était d'être naturaliste. Je reconnais que mes parents ont été très patients !» Ils ont avalé des couleuvres ? Le hic, c'est qu'il n'existe pas à la faculté de Toulouse, ni ailleurs, une filière spécialisée en «crocologie». David s'est formé, si l'on peut dire, sur le tas. Notamment dans cette ferme aux crocos tunisienne où il a fait ses premières armes. «L'ancien responsable est parti juste comme j'arrivais. Il a fallu se débrouiller !» Alors, comme tout bon naturaliste, David observe, note, étudie, tâche de comprendre. «Finalement, un crocodile n'est pas si dangereux que cela. C'est un opportuniste, un chasseur embusqué. Il faut juste ne pas se laisser surprendre. Sur la terre ferme, c'est simple. Dans l'eau…» Bon, on restera sur la terre ferme. Depuis, David a fait ami-ami avec des crocos du monde entier, notamment en Afrique, au Togo où il a étudié les crocodiles nains. Il a roulé sa bosse et serré la main aux serpents, aux lézards, aux alligators, aux tortues aux Philippines, au Sénégal, en Gambie, au Burkina-Faso, au Brésil, en Guyane, au Sri-Lanka, ou au Maroc. Il participera sans doute à l'aventure du parc géant pour tortues et autres reptiles que Jérôme Maran, autre globe-trotter infatigable est en train de faire naître à Bessières en Haute-Garonne. À Toulouse, David enchaîne «les petits boulots». Dès qu'il a trois sous de côté, il repart à l'aventure au bout du monde, à la recherche de ses chères bestioles. Ah, quand on est tombé dans la gueule d'un crocodile quand on était petit, c'est caïman impossible d'en sortir ! Sur la piste du chat du désert «J'ai beaucoup plus peur devant un félin comme un lion ou un tigre que devant un crocodile, avoue David. Le crocodile est certes un prédateur, mais il ne nous voit pas comme une proie. Tandis que le lion, lui, si !» Cela n'empêche pas notre naturaliste passionné de s'intéresser quand même aux félins. Un de ses dernières expéditions était la recherche du «chat du désert», avec une équipe de scientifiques allemands. Un animal qui vit aux confins du Maroc et de la Mauritanie, qui n'a été observé et photographié que très rarement. Un drôle de matou aux oreilles pointues de… 1,6 kg ! Pas de quoi trembler… En revanche, il se balade dans une zone où rôdent des êtres bien plus dangereux : les fanatiques d'Al Qaïda… Dominique Delpiroux Source
  8. La salamandre tachetée est bien implantée dans plusieurs zones de Wallonie. Pour combien de temps encore? Une mycose foudroyante dévore les salamandres. Et le mal s’étend sans que rien ne puisse l’arrêter. L’espèce est menacée. L’extinction est en cours. Le Batrachochytrium salamandrivorans, un champignon dévoreur de salamandre est bel et bien actif en Wallonie et rien ne pourra sans doute l’arrêter… «Il progresse de quelques dizaines de kilomètres chaque année, il n’y a rien à faire et la mortalité qu’il provoque est proche de 100% », indique Philippe Funcken, directeur général de Natagora. C’est l’association de protection de la nature qui avait été une des premières à tirer la sonnette d’alarme. Qui a résonné jusqu’au parlement wallon où la députée écolo Bénédicte Linard a interpellé le ministre Di Antonio (cdH) sur la question. Un ministre de la Nature qui a confirmé que nos salamandres sont bien la cible de cette nouvelle agression fongique. Tout en précisant que des mesures pour éviter la dispersion de ce champignon mortel «sont illusoires»… Il faut dire que l’agressivité dévorante de Batrachochytrium salamandrivorans est bien connue. Depuis 2010, il a déjà rayé de la carte 96% des salamandres des Pays-Bas! Et c’est d’ailleurs par là qu’il est entré dans notre pays. Le premier cas wallon a été découvert à Eupen en décembre 2013. D’autres cadavres de salamandres infectées par ce champignon ont ensuite été découverts près de Robertville et des cas de mortalité non-expliquée dans la vallée de la Lesse, à Val Dieu et en région liégeoise ont aujourd’hui une résonance suspecte. Barrage de Robertville: un tiers de la population infectée Le mois dernier, An Martel et Frank Pasmans, chercheurs à l’université de Gand qui étudient cette mycose avec des scientifiques néerlandais et anglais, ont identifié une seconde population infectée près du barrage de Robertville. Des dizaines de salamandres mortes y ont été découvertes et il est apparu qu’un tiers des animaux encore vivants à cet endroit étaient infectés. Le mal s’étend donc. Un mal particulièrement virulent. Transmis par contacts entre batraciens ou dans l’eau, le champignon agit comme une moisissure qui s’incruste dans la peau et la ronge, conduisant rapidement à la mort par étouffement de ces batraciens qui respirent aussi via leur enveloppe corporelle. En l’état des connaissances actuelles encore très faibles sur cette mycose, il semble qu’elle ne touche pas les autres batraciens. Mais ce n’est peut-être qu’une question de temps et de mutation. Ainsi, en Amérique du sud et centrale, un champignon cousin de celui qui dévore nos salamandres, le Batrachochytrium dendrobatidis, sévit depuis la fin des années 90. Et là, il est responsable du déclin et de la disparition de plus de 200 espèces. Dans certaines régions d’Amérique centrale, plus de 40% des espèces d’amphibiens ont disparu! La salamandre wallonne risque d’être bientôt sur cette triste liste. Source
  9. C'est en jouant dans un skate park que deux enfants se sont retrouvés face à un crocodile long de 70 centimètres ce mardi rapportent nos confrères du Dauphiné Libéré. Immédiatement appelés, les pompiers se sont prudemment approchés pour bloquer la gueule de l'animal... qui n'a toujours pas bougé. Intrigué, ceux-ci ont alors rapidement compris qu'il s'agissait d'un animal empaillé qu'ils ont alors rapporté avec eux. Source
  10. Le saviez-vous : il existe dans le monde plus de 5 000 espèces d’araignées sauteuses. Celle-ci, aperçue dans une réserve Ecuadorienne par le zoologiste Wayne Maddison est à la fois passionnante et terrifiante. Vous en conviendrez sans mal : cette arachnide, appartenant à la sous-famille des Amycinae, est particulièrement terrifiante. Au delà de ses longues pattes, de ses yeux qui semblent vous fixer, c’est son corps transparent, nous donnant l’opportunité d’apercevoir les mouvements de son anatomie sous-jacente qui nous met mal à l’aise. Toujours est-il que si vous faites partie de cette catégorie de personnes vouant un intérêt tout particulier aux araignée, sachez que Wayne Maddison, le zoologiste crédité de la découverte de l’arachnide transparente, vient de publier une vidéo dans laquelle il dispense de précieux conseils pour vous aider à dénicher des araignées sauteuses. On s’occupe comme on peut… Source
  11. Un plan d'action national en faveur des tortues marines prendra effet d'ici la fin d'année. En parallèle, le Réseau tortues marines Guyane a vu le jour. L'occasion de faire un point sur les avancées et les points d'achoppement en matière de protection d'une espèce emblématique pour la Guyane. Depuis plusieurs mois, un plan d'action national en faveur des tortues marines est élaboré. Son dernier comité de suivi se réunissait à la mi-avril. Parmi ses principaux objectifs : réduire la menace sur l'espèce ; développer la coopération transfrontalière ; renforcer l'éducation environnementale ou encore valoriser socio-économiquement les tortues marines (tourisme, emploi...). « On souhaite faire en sorte que la question sorte du groupe scientifique » , raconte Mathieu Entraygues, coordinateur du plan et du réseau. Un premier plan de ce type avait été lancé entre 2007 et 2012. C'est en se fondant notamment sur son bilan que ce second plan a été défini. Le nouveau programme devrait être étendu sur dix ans. « Cinq ans, ce n'est pas suffisant par rapport à l'écologie de la tortue marine. Elles reviennent tous les deux, trois ans pondre, c'est variable. Alors il fallait plus de visibilité globale » , explique-t-il. LA PÊCHE ILLÉGALE, TOUJOURS UNE PRIORITÉ Le chantier reste conséquent à plusieurs niveaux. « Là où on n'a pas du tout progressé, c'est en matière de pêche illégale, soit la principale menace qui pèse sur l'espèce » , déplore le coordinateur du Réseau. Il poursuit : « On a ressorti une note de la direction de l'environnement qui date de 1999 : quinze ans après, les constats sont toujours les mêmes. » C'est encore le volet coopération qui fait défaut. « Après, ce sont des questions au-dessus de nous, c'est d'État à État. » Côté scientifique, le partage des données se développe. C'est sur le « travail autour des pratiques pêche de chaque pays » qui devraient s'améliorer. LES COLLECTIVITÉS PLUS PRÉSENTES Malgré ce gros point noir, des avancées sont à saluer. Les pécheurs ont par exemple intégré dans leur filet un système permettant aux tortues de s'extirper par une trappe, réduisant ainsi les captures accidentelles. « Des efforts ont été aussi faits dans la lutte contre le braconnage, complète-t-il, la situation s'est améliorée dans les sites isolés de l'Ouest qui étaient pas mal pillés. On a plus de patrouilles sur les plages, c'est assez dissuasif. » La question de la pollution lumineuse également. « Le conseil général a par exemple changé le luminaire le long de la route des plages » , l'ancien causant la désorientation des tortues. Ce nouveau programme devrait remettre l'accent sur les retards cumulés et proposer une « approche plus fine, avec des fiches, espèce par espèce, contrairement au précédent. Avec un système de gouvernance plus transversal » . Pour exemple, l'objectif « limiter l'impact des activites minières en mer » est ainsi réparti en plusieurs actions, chacune d'elles est menée par un organisme : « limiter les gênes occasionnées par la prospection pétrolière » pour WWF et « limiter l'impact des forages d'exploration et d'exploitation du pétrole » pour la Deal. Mathieu Entraygues se réjouit de l'implication grandissante des collectivités. « C'est ce qui a manqué au premier plan, qui était, lui, très morcelé. Toutes ces questions prennent bien. La preuve, maintenant on a des tortues sur nos rond-points » , sourit-il. Contacts du Réseau tortues marines Guyane : www.tortuesmarinesguyane.com ou tortues marinesguyane sur Facebook. Tél. : 06 94 13 77 44 ; mail : coordination.prtm@gmail.com Lancement de la saison à Cayenne La saison des tortues marines a été officiellement lancée lundi soir, sur la plage de l'Anse Montabo (Novotel) à Cayenne, en présence des élus de la ville. Les représentants du WWF ont présenté un nouvel espace d'information, situé sur la butte à l'entrée de la plage. Huit panneaux présentent de manière ludique les bonnes conduites à adopter face aux tortues, les menaces qui pèsent sur elles, etc. D'autres panneaux seront posés sur les plages de Montjoly et d'Awala-Yalimapo. Mais les tortues n'ont pas attendu le lancement officiel de la saison pour venir pondre! Selon Lesley Porte, présidente de l'association Kwata, elles viennent tous les soirs sur les plages de Cayenne - « les plages de Montjoly sont un peu boudées » , précise-t-elle. Malheureusement, les spectateurs du soir ne sont pas toujours respectueux. Comme dimanche soir, où certains « posaient leur bébé sur le dos d'une tortue pour une photo, d'autres les effrayaient, couraient autour... Il faut rappeler ce qu'il faut faire et ne pas faire. » Source
  12. Le premier "habitait" dans un squat du centre-ville et la deuxième s'était égarée sur une falaise près de la plage de la Courance. Entre autres interventions, souvent difficiles, il arrive aux pompiers d'être confrontés à des situations insolites. Ainsi hier après-midi ont-ils été sollicités pour récupérer coup sur coup deux animaux. La première fois pour un python, serpent certes peu dangereux pour l'homme mais retrouvé par le propriétaire d'un squat : l'ancienne clinique mutualiste, aujourd'hui désaffectée, qui se trouve à l'angle des rues Etienne-Dolet et Vera-Cruz. Les lieux ont été bouclés, non sans que le reptile, d'environ un mètre de long, ait auparavant été récupéré par les pompiers qui ont emmené le vivarium où il se trouvait. Un spécialiste du muséum de Nantes viendra le récupérer. Une chèvre s'égare L'intervention suivante a été compliquée. Les pompiers ont été appelés pour une chèvre qui s'était égarée sur une falaise, non loin de la plage de la Courance, près de Saint-Marc. Les hommes du Grimp (Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux) ont été mis à contribution pour sauver l'animal. Source
  13. La journée est chargée en Flandre. En plus de la foire artisanale et commerciale de Bailleul, vous pouvez aller à Steenwerck, à la fête des Métiers d’autrefois, découvrir l’univers des vivariums à la bourse aux reptiles de Bailleul ou profiter des musées gratuits en ce premier dimanche du mois. Bonne journée ! Serpents, lézards, tortues ou caméléons : ils seront tous à la salle des fêtes de Bailleul aujourd’hui pour la seconde édition de la bourse aux reptiles. Organisée par le cercle aquaterrariophile, en collaboration avec le centre d’élevage de Godewaersvelde, Reptilis, la bourse rassemblera quarante-deux exposants, professionnels comme amateurs, venant de toute la France. « Il est rare de rassembler autant de passionnés sur un même site », se félicite Ludovic Lesieux, l’organisateur de l’événement. Les visiteurs pourront donc trouver leur bonheur, franchir le pas de l’achat du premier reptile ou compléter leur élevage. Le plaisir des yeux et la grâce de l’animal rassembleront ainsi des simples curieux aux plus fervents amateurs. Les mille deux cents entrées enregistrées l’an dernier prouvent qu’il y a « une réelle demande » avec « des gens de plus en plus passionnés par les reptiles », ajoute Ludovic Lesieux. Les amphibiens, insectes et autres invertébrés seront également de la partie. La bourse aux reptiles proposera enfin de la bibliographie ainsi que tout le matériel nécessaire pour prendre soin de ces petites bêtes (terrariums, lampes, graviers, décors, matériel de pulvérisation...). Bourse aux reptiles, de 10 h à 18 h, à la salle des fêtes de Bailleul. Entrée payante : 3 € pour les adultes, gratuite pour les moins de 12 ans. Source
  14. Naga, un varan de Komodo âgé de deux ans, est le premier représentant de son espèce à vivre en Suisse. Il s'est installé au Vivarium de Lausanne après avoir atterri à Sion dans le jet prêté par le président du FC Sion. Naga, un dragon de Komodo de 2 ans vient de prendre ses quartiers au Vivarium de Lausanne, après un voyage en avion depuis Prague. Sébastien Féval Aéroport de Sion: Contrôle des boîtes contenant des vipères à destination du zoo de Prague. Et pour aller chercher Naga, un dragon de Komodo qui vient de prendre ses quartiers au Vivarium de Lausanne. A bord de l'avion en vol pour la république tchèque Arrivée à l'Aéroport de Prague-Vaclav-Havel Les varans dont Naga, un mâle né le 18 août 2011. Dernier contrôle à l'aéroport de Prague-Vaclav-Havel avant de s'envoler pour Sion. Arrivée en douceur en terres Valaisannes... ... et départ en helicoptère pour le Vivarium de Lausanne. Arrivée à bon port de Naga au Vivarium de Lausanne. Naga découvre son nouvel environnement. Naga découvre son nouvel environnement. Ce dragon de Komodo, espèce en voie de disparition, mesure actuellement 1,5 mètre. Il passera à 3 mètres environ à l'âge adulte, soit 5 ans. Michel Ansermet, directeur du Vivarium de Lausanne, est aux anges. Le 25 avril, il a fait un aller-retour en avion au zoo de Prague, le lieu de naissance de Naga, un dragon (ou varan) de Komodo que le public pourra voir dans sa nouvelle maison, à Sauvabelin, à partir de vendredi. «Nous avons commencé à organiser ça il y a trois ans. C’est un animal en voie de disparition, et nous l’avons à Lausanne, c’est Noël, c’est Pâques!», s'exclame le directeur. Petit varan deviendra grand... Né le 18 août 2011, Naga verra sa longueur passer de 1,5 mètre actuellement à environ trois mètres quand il sera adulte, à l'âge de 5 ans. Ce gros lézard qui, à l'état naturel, vit sur plusieurs îles indonésiennes, dont Komodo, peut peser entre 50 et 70 kilos. Le dragon a l'air calme et inoffensif mais il ne faut pas s'y fier. Sa morsure est mortelle, en raison des bactéries qu'il transmet mais aussi, précise Michel Ansermet, de glandes à venin récemment mises en évidence par les spécialistes. Dans la nature, le dragon de Komodo peut dévorer un buffle! Mais au Vivarium, il se nourrira surtout de rongeurs. Naga a voyagé dans le jet privé de Christian Constantin que le boss du FC Sion a mis gracieusement à sa disposition: «J'ai fait cela pour rendre service. Et j'ai passé un deal, que le Vivarium me prête de temps en temps le dragon pour que je le mette dans les vestiaires quand l'équipe ne se bouge pas assez les fesses», rigole le Valaisan. Source
  15. Des neuroscientifiques britanniques viennent d'équiper une mante religieuse avec une minuscule paire de lunettes 3D. Leur objectif ? Tester la perception de la profondeur chez ces insectes, unique dans le règne animal. Des mantes religieuses équipées de lunettes 3D pour percer les secrets de leur vision par Gentside Découverte Les Google Glass seront bientôt disponibles à grande échelle. Mais qu'en est-il des animaux ? Le domaine vient de franchir un pas en avant. Des mantes religieuses viennent, en effet, de recevoir leur propre paire ! Les mantes religieuses, à l'inverse des autres espèces d'invertébrés, possèdent une vision stéréoscopique. C'est-à-dire qu'elles utilisent leurs deux yeux à la fois, créant une impression de profondeur. Cette particularité fait d'elles d'excellents chasseurs mais aussi des sujets de choix pour une équipe de neuroscientifiques de l'Université de Newcastle, menée par la scientifique Jenny Read. En équipant les mantes de lunettes 3D, les scientifiques espèrent comprendre ce qui différencie leur vision de celle des humains. "Malgré leur cerveau, les mantes sont des chasseurs visuels sophistiqués, capables de capturer une proie avec une efficacité terrifiante. Nous pouvons apprendre beaucoup de la façon dont elles perçoivent le monde", explique la scientifique, dans un communiqué. Vision 3D La plupart des espèces d'insectes sont limitées par une vision en 2D. Grâce aux lunettes 3D, les chercheurs veulent vérifier si les mantes religieuses se font berner par les effets d'un film en 3D. Si c'est le cas, cela signifie qu'elles possèdent une vision 3D évoluée, similaire à celle des hommes et des singes, rapporte Engadget. "Cela pourrait ouvrir un large champ de possibilités afin de créer des algorithmes plus simples afin de programmer la vision 3D chez les robots", précise Vivek Nityananda, chercheur en neurosciences associé à l'étude, repris par Discovery News. Afin de tester la vision, les scientifiques ont attaché la plus petite paire de lunettes 3D au monde sur la mante religieuse à l'aide de cire d'abeilles. L'insecte a ensuite été placé devant un écran d'ordinateur diffusant des images en 3D. Les lunettes sont ensuite retirées et la mante retourne dans sa pièce où elle est nourrie. Bernées par la 3D Si les chercheurs sont capables de berner les mantes et de les forcer à mal juger la profondeur, cela prouverait que ces insectes sont réellement capables d'estimer la 3D, ajoute le docteur Nityananda. Dans ce cas, les mantes seraient alors capables de repérer les objets en mouvements se situant en profondeur, de la même manière que les hommes et les primates. Les résultats de cette étude pourraient ainsi servir à l'élaboration d'une meilleure vision en 3D pour… les robots ! Ils permettront également de mieux comprendre l'évolution de la vision en 3D dans la nature. S'il n'existe aucune garantie qu'ils mèneront à une découverte biologique ou technologique, les scientifiques de Newcastle peuvent, en tout cas, se vanter de posséder une mante à la pointe de la mode. (Crédits photo : Newcastle University) Source
  16. Les geckos intéressent les scientifiques depuis plusieurs années déjà pour leur capacité à se déplacer sur toutes les surfaces ou presque, indépendamment de leur orientation. Des chercheurs de l'Université du Massachusetts à Amherst pourraient ainsi prochainement proposer une nouvelle génération d'adhésif. Le biomimétisme est résolument en vogue, et parmi les espèces animales qui intriguent les scientifiques depuis de nombreuses années, le gecko est sans doute l'un des meilleurs représentants. Ce petit lézard dispose en effet de microscopiques poils (sétules) sous ses pattes, eux mêmes recouverts de milliers de spatules, chaque sétule étant capable de soutenir au maximum une force de 200 micro-newtons. Des chercheurs de l'Université du Massachusetts ont étudié l'animal et s'en sont inspirés pour créer le Geckskin, un matériau qui propose la force d'adhésion de la peau du gecko. Il s'agit d'un assemblage de plusieurs couches d'élastomère, de fibre de verre et de carbone qui propose un fort pouvoir adhérant sans avoir recours à la création d'une aspiration ni d'un résidu collant, mais uniquement grâce à la force de Van der Waals qui fait s'attirer les molécules entre elles. Al Crosby, professeur à l'université en charge du projet a indiqué que la Geckskin dispose d'une force similaire à celle du gecko dans la nature, mais que le procédé peut évoluer pour se vouloir encore plus performant. Dans une vidéo de démonstration, un bout de Geckskin est utilisé pour fixer un téléviseur sur différents revêtements : peinture, bois, béton, verre... L'avantage est que le revêtement ne doit pas être absolument lisse pour que la fixation prenne. Autre avantage indéniable de ce type d'adhésif : il est réutilisable à l'infini et ne laisse aucune trace de colle derrière lui. De plus, il ne perd aucune force d'adhésion au gré des utilisations, du moment que la matériau reste propre. Source
  17. Grâce à la découverte de Kryptodrakon progenitor en 2001 dans la formation de Shishugou en Chine, on sait que les premiers ptérosaures ancêtres des ptéranodons sont apparus cinq millions d'années plus tôt qu'on ne le pensait. Ce reptile volant qui vivait voilà 163 millions d'années nous permet de préciser les origines des ptérodactyles. La formation de Shishugou apparaît comme une région aride et inhospitalière sur cette image. Mais pendant le Jurassique moyen, c'était une région marécageuse où vivaient de nombreux reptiles et dinosaures. Elle constitue aujourd'hui d’extraordinaires archives qui nous parlent de mondes perdus. James Clark Les ptérosaures, dont le plus connu est le ptéranodon, n’étaient pas des dinosaures, même s’ils ont vécu pendant une partie du Jurassique et ont existé jusqu’à la fin du Crétacé. Ces reptiles volants n’étaient pas non plus les ancêtres des oiseaux, mais ils continuent à être emblématiques de l’époque des dinosaures et à fasciner les paléontologues amateurs et professionnels. Voilà que des chercheurs menés par James Clark du Columbian College of Arts and Sciences à Washington et Brian Andres de l’université de Floride du Sud, tous deux des paléontologues états-uniens, viennent de publier avec leur collègue Xu Xing un intéressant article sur les ptérodactyles dans Current Biology. Les scientifiques y annoncent qu’ils ont découvert et identifié les restes fossiles du ptérodactyloïdé le plus primitif et le plus ancien à ce jour. La nouvelle espèce a reçu le nom de Kryptodrakon progenitor. Son étymologie (Krypto, « caché », qui se dit hidden en anglais et drakon, « serpent ») est une allusion au fait qu’il a été trouvé non loin du lieu de tournage d’un célèbre film d’arts martiaux, Crouching Tiger, Hidden Dragon, qui est sortie en France sous le titre Tigre et Dragon. Quelques-uns des restes fragmentaires de Kryptodrakon progenitor. Ils sont mis en relation avec le schéma du squelette de Pterodactylus antiquus. La barre d'échelle vaut 50 mm. Brian Andres, Peter Wellnhofer Les ptérodactyloïdés, une radiation évolutive au Jurassique moyen Kryptodrakon progenitor vivait il y a environ 163 millions d’années dans une région du nord-ouest de la Chine bien connue des paléontologues, puisque c’est là que l’on peut y explorer la célèbre formation de Shishugou. À l’origine, il s’agissait d’une région couverte de marais bordant une petite chaîne de montagnes parsemée de volcans. Elle était habitée par les dinosaures, de petits crocodiles et des amphibiens dont on trouve les restes empilés les uns sur les autres dans de petites dépressions qui semblent avoir été remplies par des boues d’origines volcaniques faisant penser à celles des lahars. La formation de Shishugou est donc particulièrement riche en fossiles de dinosaures et de reptiles de toutes sortes, qui se sont trouvés piégés dans ces boues et ont rapidement été ensevelis, d’où la bonne conservation des fossiles retrouvés. C’est dans cette formation que l’on a découvert Guanlong wucaii. Avec 1,37 m d’envergure environ, Kryptodrakon progenitor est le deuxième ptérosaure découvert dans la formation de Shishugou. Il permet de mieux comprendre comment sont apparus les premiers pterodactyloïdés, qui donneront naissance des millions d’années plus tard au fameux Quetzalcoatlus, avec ses 14 mètres d’envergure. Il semble clair que les pterodactyloïdés d’origine vivaient, et ont évolué, dans des environnements terrestres plutôt que dans les environnements marins où d'autres spécimens de ptérosaure apparentés anciens avaient jusqu’à présent été trouvés. Les ptérodactyloïdés viendraient d’un groupe de reptiles volants ayant subi une radiation adaptative explorant un chemin évolutif dans ces environnements, un peu à la façon des chauves-souris et des autres vertébrés volants modernes. Source
  18. Cinq spécimens de la gent crocodilienne dévorent la vie à pleines dents dans un sweet home sub-troprical spécialement aménagé. Lézards, tortues, iguanes et serpents sont leurs colocataires. Qui dit Périgord pense foie gras, confit, truffes, Cyrano de Bergerac, vieilles pierres médiévales ou descentes de rivières en canoë-kayak. C'est oublier une autre spécialité régionale -beaucoup plus récente celle-là- vingt-cinq d'âge seulement: l'Aquarium du Périgord noir. À une trentaine de kilomètre de Sarlat, la capitale gourmande, cet aquarium d'eau douce (3 millions de litres) à ciel ouvert fait sensation: c'est le plus vaste d'Europe. Créé au Bugue-sur-Vézère, il proposa d'abord le monde du silence avec 6000 poissons de 130 espèces bien de chez nous et originaires des tropiques. L'exotisme s'accentua en 2007, avec l'arrivée d'iguanes, de lézards, de serpents et de tortues, pensionnaires du nouvel Iguana Parc. Puis un anaconda fut adopté ainsi que des caïmans à lunettes d'Amérique du Sud. Ceux-ci furent les premiers candidats au casting des dents de la rivière. Mis en scène depuis cette année, ce scénario a pour stars onze alligators: trois adultes de 2, 5 m à 3 m de longs, deux ados d'1, 5 m et six bébés de moins d'1 mètre. Cette petite communauté vient de prendre possession des lieux. En l'occurence un Alligator Park de 1000 m², aménagé rien que pour eux avec mangrove, eau stagnante, lianes, étang… Car tout a été fait pour recréer leur univers des bayous de Louisiane. Y compris la moiteur de l'air, à grand coup de brumisateur. Et l'ambiance Deep South avec des rythmes cajun et country en fond sonore. La musique, c'est bien connu, adoucissant les mœurs, les bestioles sourient donc de toutes leurs dents (80 par mâchoire!) à leurs visiteurs. Un parcours scénarisé Ceux-ci disposent de plusieurs postes d‘observation: un ranch avec pergola vitrée, des cabanes en bois et même un authentique hydroglisseur américain, immobile toutefois. Ce parcours est scénarisé. Pendant une petite demi-heure, Jo Mc Clarck, un mannequin plus vrai que nature bercé par son rocking chair, raconte, par bande son interposée, comment de chasseur d'alligators il est devenu un défenseur acharné de ces animaux. L'histoire ne dit pas s'il s'est repenti après avoir été pris la main dans le sac… en croco. À découvrir tous les jours jusqu'au 11 novembre, de 10 heures à 18 heures, puis 19 heures en juin et 22 heures en juillet-août. Entrée 12, 20 €, 8, 70 € jusqu'à 15 ans, gratuit pour les moins de 4 ans, étudiants 11 €. www.aquariumperigordnoir.com Source
  19. Cette femelle albino hognose de l'ouest a confondu sa queue avec son repas. La vidéo étrange filmée dans une animalerie montre le reptile qui tente de s’avaler tout rond. Ce n’est pas clair dans le clip si l’extrémité du serpent a atteint son estomac, déclenchant sa digestion. L’albino n’est pas connu comme étant cannibale et rares sont les cas où le reptile se mange lui-même. Certains experts croient que ce genre de comportement serait causé par la maladie, rapporte le Daily Mail. Les internautes se demandent plutôt pourquoi les témoins n’ont pas aidé le pauvre serpent. Source
  20. Par La Voix de la Russie | Une expérience unique avec des moustiques a été menée récemment sur la Station spatiale internationale (ISS) par les experts russes et japonais. Dans le cadre du programme Space midge (moustique spatial), les chercheurs ont envoyé des larves déshydratées de l’insecte dans l'espace ouvert, et ont ensuite ressuscitées les insectes et mené une analyse génétique. Résultat de l’expérience : les moustiques ont non seulement survécu, mais ont permis de prouver que la vie e dehors de la Terre est bien possible. Les insectes de la famille des chironomidae sont capables de vivre pendant une longue période dans un état ​​de cryptobiose. Et complètement déshydratés, ils sont capables de revenir rapidement à la vie dès que l’environnement le permet. L’eau est remplacée dans leur organisme par des molécules à base de glucose, qui jouent un rôle conservateur des tissus, explique à La Voix de la Russie Oleg Goussev, participant au projet, et directeur du laboratoire « Milieux extrêmes et adaptations » de l’Institut de la médecine fondamentale et de la biologie de l’Université fédérale de Kazan. « En quoi ces larves sont-elles particulières ? L’état de cryptobiose - c'est un état, lorsque l’organisme peut être entièrement déshydraté, mais ne mourra pas. Cette découverte nous fait repenser à la question du maintien en vie avec une faible consommation d'énergie dans les différents tissus du corps. C’est comme on le montre dans les films : l’état d’anabiose, lorsque les astronautes dorment pendant des années et se réveillent après. Ces petites créatures survivent exactement d’après ce schéma. » Au début de février 2014, le vaisseau spatial Soyouz avec des chironomidae à son bord est parti vers l’ISS. Deux semaines plus tard, l’astronaute japonais Koichi Wakata a réanimé les insectes en les humidifiant légèrement. Les chercheurs se sont interrogés comment se développe une larve de moustique en micropesanteur et dans les conditions du rayonnement solaire élevé. Il s'est avéré que les insectes sont capables de s’adapter aux conditions de vie dans l’espace. Selon Oleg Goussev, cela « donne l'espoir aux chercheurs d’utiliser les insectes dans des buts biotechnologiques dans les systèmes de garantie de survie des futurs engins spatiaux. » En ce qui concerne les changements génétiques possibles des moustiques après leur « sortie » dans l’espace ouvert, cet aspect reste à étudier. C’est la raison pour laquelle un groupe d’insectes testés a été renvoyée sur Terre. Selon le spécialiste, les larves qui se trouvent dans un état de déshydratation, ont un métabolisme complètement absent. Ce qui s’inscrit dans leur ADN, ce sont des dommages possibles résultant des rayonnements cosmiques. « Les larves jouent donc le rôle de capteurs potentiels du danger d’irradiation. Ainsi, par exemple, pendant le vol aller-retour vers Mars, on peut les faire revenir à la vie, estimer les dommages qu’a subi leur ADN et avoir ainsi une idée du risque potentiel d’un tel voyage pour l’homme ». L’un des principaux problèmes des vols prolongés sans gravité – c’est l’atrophie des muscles et des problèmes de circulation de sang, qui en découle. Un moustique, malgré sa petite taille, peut servir de modèle pour l’homme. Il possède un système musculaire et sanguin complet, presque comme chez les hommes. Le moustique est donc un bon objet de recherche. « Nous avons terminé récemment une série de tests qui a duré cinq ans, pendant laquelle tous les organismes se trouvaient sur le côté extérieur de la station spatiale dans un état déshydraté. Nous sommes arrivés à la conclusion que la panspermie(théorie que la Terre aurait été fécondée de l’extérieur, ndlr) n’est pas du tout une idée irréaliste. Car même les organismes complexes, comme les insectes, ont élaboré des mécanismes d’adaptation pendant leur évolution dans l’espace. » Et les chercheurs n’ont pas l’intention de se limiter aux moustiques. Un projet est actuellement en cours pour mener des expériences avec des mammifères. Les scientifiques ont décidé de prendre des lérots, des rongeurs qui ressemblent à des souris. Lorsqu’ils entrent en hibernation, leurs muscles ne s’atrophient pas. Il serait donc intéressant de voir comment les lérots vont se comporter dans l’espace. « Cela nous aidera à comprendre comment éviter les problèmes semblables chez les astronautes s’ils séjournent pendant longtemps dans l’espace et sont privés des mouvements qu’ils ont l’habitude d’effectuer sur Terre », a indiqué un participant à ce projet. Source
  21. Une cellule d’urgence pour lutter contre le crapaud épineux d’Asie a été mise en place. Une menace d’invasion de cette espèce se profile. Si l’invasion de crapaud épineux d’Asie ou Dut­taphrynus melanostictus, connu sous le nom vernaculaire de “Radaka voay” ou “Radaka boka”, qui a envahi la ville de Toamasina depuis le mois de mars, n’est pas maîtrisé avant la prochaine saison pluvieuse, d’ici le mois de novembre, il risque d’envahir plusieurs localités. Il se trouve actuellement à 19Km de la ville de Toama­sina », a lancé le docteur Nirhy Rabibisoa, coach de l’Amphibian specialist group Madagascar. Une information qu’il a dévoilée hier au Centre de presse Malgache d’Antsakaviro après des travaux sur terrain menés par les chercheurs sur les amphibiens et l’équipe du ministère de l’Environnement, de l’Écologie et des Forêts, relatifs à l’invasion de cette espèce de crapaud dans la ville du Grand port. Pour l’instant, le crapaud épineux d’Asie n’aurait pas encore fait de victime auprès de la population. Toutefois, le crapaud épineux d’Asie a une ressemblance avec l’hoplobatrachus tigerinus, une autre espèce introduite vers 1950, connu sous le nom vernaculaire de Radaka. Ce dernier compte parmi les espèces de Radaka consommées par l’homme. « La différence principale entre ces deux espèces se situe au niveau de la tête. Le museau de l’hoplobatrachus tigerinus est plus pointu et la présence de glande mélanophore de forme allongée au dessus du membre antérieur au niveau de la partie dorsale est très remarquable chez le crapaud épineux d’Asie. Si par manque de vigilance l’homme consomme pourtant le Radaka voay, son poison va s’attaquer à son coeur ou à ses neurones. La manipulation de l’animal peut causer également des démangeaisons au niveau des narines et des yeux », a indiqué le docteur Nirhy Rabibisoa. Sur les étals Ce sont les pépinières, les serpents et les oiseaux qui constituent les principales victimes de cette espèce envahissante aujourd’hui. Son habitat préféré est le marais ainsi que le marécage, et si elle arrive dans la capitale, il risque de se trouver sur les étals comme l’écrevisse procambarus aleni (foza orana ou écrevisse marbrée). « Le crapaud épineux d’Asie est aussi connu pour ses vertus aphrodisiaques, ce qui aurait causé son importation dans la Grande île par des gens venus d’Asie du Sud Est. Cette espèce aurait également été transportée dans un conteneur en traversant l’océan Indien. Sa migration vers la capitale n’est pas ainsi à écarter », a ajouté Eric Robso­mani­trandrasana, membre de la cellule d’urgence contre l’alien duttaphrynus melanostictus. Quelques axes stratégiques ont été ainsi déterminés pour endiguer ce fléau avant l’arrivée de la saison pluvieuse comme la sensibilisation, l’identification de la répartition exacte de ce crapaud et la lutte mécanique. Mais les chercheurs restent dans la contradiction sur l’avenir. « Tout comme il est difficile de maîtriser les oiseaux migrateurs, il est tout aussi difficile de maîtriser dans l’eau le foza orana ou l’écrevisse marbré. Sachant maintenant que le crapaud épineux vit dans l’eau, nous pouvons désormais mener la lutte », a conclu Eric Robso­manitrandrasana. Source
  22. Mézières. La Fédération francophone pour l’élevage et la protection des tortues est réunie, ce week-end. Une centaine de personnes sont attendues, samedi et dimanche, au Village vacances de Bellebouche, à Mézières-en-Brenne, dans le cadre du 3e congrès de la Fédération francophone pour l'élevage et la protection des tortues. L'objectif de cette rencontre est de présenter des conférences de tous niveaux sur ce thème cher à la Brenne, dont la figure emblématique est la cistude, « afin de sensibiliser davantage le paysage chéloniophile sur l'intérêt de l'élevage et de sa rigueur pour la protection des tortues ». Intervenants locaux Ce sera aussi pour les participants, l'occasion de rencontrer des gens qui partagent les mêmes centres d'intérêt, la même passion, et d'échanger sur tout ce qui touche de près ou de loin, le monde de la tortue, dont les techniques d'élevage. Compte tenu des menaces qui pèsent de plus en plus sur les espèces sauvages, l'élevage est désormais considéré comme un outil de préservation et ce congrès sera le moyen d'amplifier cette dynamique. Parmi les très nombreux intervenants, la parole sera notamment donnée à Jérémie Lefbvre, vétérinaire à Tournon-Saint-Martin, ainsi qu'à Laura Van Ingen, chargée d'études à la réserve naturelle de Chérine. Roland Simon, directeur de la Haute Touche, prendra lui aussi la parole. Il rappellera que son parc zoologique contribue depuis 2005, à la réintroduction de la cistude au lac du Bourget, en Savoie. Source
  23. La présence et la population grandissante de Phelsuma Grandis, gecko de Madagascar, à Maurice, est susceptible de contribuer à l’extinction de quatre espèces endémiques de geckos mauriciens (Phelsuma app). C’est ce que révèlent des scientifiques de la School of Biological Sciences de l’Université de Bristol, du National Parks and Conservation Service de Réduit, de la Mauritius Wildlife Foundation et du Department of Animal & Plant Sciences de l’Université de Sheffield dans un rapport qui date du 30 avril dernier. Le Phelsuma Grandis avait été repéré, pour la première fois, à Baie-du-Tombeau dans les années 90. Cette espèce peut atteindre entre 24 et 30 cm de longueur, soit le double de celle des quatre geckos mauriciens. Le Phelsuma Grandis, qui se nourrit d’insectes et de nectars, chasse les geckos mauriciens de leurs territoires et mènent une compétition féroce sur les sources de nourriture. Depuis qu’il existe à Baie-du-Tombeau, le Phelsuma Grandis a colonisé complètement les lieux d’habitation des geckos mauriciens. A La Réunion, cette espèce menace l’extinction de deux geckos endémiques de l’île sœur. L’invasion de cette espèce est aussi ressentie aux Comores et aux Seychelles. Dans le rapport, on se demande s’il ne faudra pas bannir l’importation de Phelsuma Grandis dans les pays tropicaux. Les Phelsuma Grandis se nourrissent dans les jardins privés et les plantations, et sont aussi transportées dans plusieurs régions de l’île par l’homme pour contrôler la population des autres geckos. Phelsuma grandis is a relatively recent introduction to Mauritius. Our data suggests that it is a genera-list capable of invading a diversity of Mauritian habitats with dramatic impacts on the endemic Phelsuma community. Currently, P. Grandis is localised in Mauritius, and mostly occurs in private gardens and plantations. However, this poses additional risks since it could be spread by accidental anthropogenic transportation. Phelsuma Grandis is also being actively moved to new locations by locals to control other introduced geckos that are considered to be a messy and noisy nuisance in houses,” soutiennent les scientiques. Il faut absolument limiter la propagation du gecko de Madagascar. Le Phelsuma Grandis consomme aussi des scorpions, des crabes, des araignées et des fruits sucrés, le miel et boit de l’eau. Leur longévité est de quinze ans. A Maurice, leurs lieux de résidence favoris sont les cocotiers. Source
  24. SALAMANDRE GÉANTE — Une femme fait don d’un amphibien d’environ 130 cm au Vivarium de Lausanne. Acheté, il y a 45 ans, l'animal ne mesurait alors qu’une trentaine de centimètres. «Aujourd’hui, j’ai 76 ans. Je n’avais plus assez d’énergie pour m’occuper d’elle. Et, surtout, je m’inquiétais pour son avenir, si je venais à disparaître.» Celle dont parle Liliane Amoudruz, passionnée d’animaux, c’est «Miuki», une salamandre géante de plus de 1,30 mètre. Ce véritable monstre vivait dans un des bassins de sa propriété dans la campagne genevoise. Un bassin toujours plus grand Après 45 ans d’une incroyable histoire commune, Liliane Amoudruz a donc confié, non sans un pincement au cœur, sa salamandre du Japon – une espèce en voie de disparition – au Vivarium de Lausanne. «Mon mari l’avait achetée, lors d’une exposition», raconte-t-elle. La bestiole mesurait alors une trentaine de centimètres. Puis elle a poussé, poussé… «Au début, on l’avait mise dans un petit aquarium, puis dans un plus grand. Et, finalement, on a dû la sortir. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle deviendrait aussi grande.» Son nouveau lieu de vie, «Miuki» vient de le découvrir après six mois d’hibernation. Les visiteurs du Vivarium pourront faire sa connaissance dès demain. «C’est la seule salamandre du Japon visible dans un zoo suisse, confie Michel Ansermet, directeur du Centre. C’est une espèce vieille de plus de 100 millions d’années, très protégée aujourd’hui. Si nous avions voulu acquérir un tel animal dans le cadre d’un programme de sauvegarde, il aurait fallu patienter au moins une vingtaine d’années. Ce qui n’était pas le cas, à l’époque, quand Mme Amoudruz a acheté la sienne. Alors, évidemment, quand j’ai appris, par hasard, qu’elle cherchait à placer sa salamandre, je l’ai immédiatement appelée. Des contacts avaient été pris avec un zoo allemand, mais elle a préféré nous la confier.» Et tout va bien. La géante vient d’engloutir son premier poisson vivant, «à une vitesse impressionnante», souligne Michel Ansermet. «Visiblement, je ne lui manque pas trop», relève, pour sa part, l’ancienne propriétaire, partagée entre déception et bonheur d’apprendre que sa protégée se porte bien. «Vous savez, elle me reconnaissait. J’allais la voir régulièrement et je lui parlais. Toutes les trois semaines, elle mangeait une truite; je la lui présentais au bout d’une pince et elle l’attrapait. J’aimais bien l’observer…» Son départ a laissé un vide Chez Liliane, le batracien disposait d’un bassin de 6,50 m sur 1,10 m et 75 cm de profondeur. Sans oublier une sorte de tunnel en guise de cachette. «Je vidais l’eau toutes les trois semaines; je mettais mes bottes et je nettoyais tout l’espace. J’en profitais également pour mesurer ma salamandre. Je consignais tout: son alimentation, l’évolution de sa taille ou encore les soins qu’on lui donnait.» Car, comme tout animal de compagnie, «Miuki» avait son vétérinaire. Et elle n’a pas échappé aux consultations d’urgence. «Elle a failli mourir, il y a plusieurs années, quand on l’a déplacée dans le jardin. Le stress l’a rendue malade. Il a fallu plusieurs piqûres d’antibiotique et de vitamines pour qu’elle se remette. Parfois, elle avait également des taches blanches, je lui mettais du bleu de méthylène pour la soigner. Elle n’était pas du tout agressive.» Les premiers temps qui ont suivi le départ de la salamandre ont laissé un vide à Liliane Amoudruz. «Inconsciemment, je la cherchais du regard, chaque fois que je passais devant le bassin. Maintenant, ça va. J’irai la voir au Vivarium.» Quant à «Miuki», elle devrait encore avoir de belles années devant elle. «C’est une espèce qui atteint sa maturité sexuelle vers l’âge de 45 ans et qui a une longévité de plus de 80 ans», relève Michel Ansermet. Côté taille, elle peut atteindre le 1,80 m. Une vraie géante! (Le Matin) Source
  25. Un photographe australien a réalisé ces superbes clichés de minuscules araignées chez qui le mâle arbore de spectaculaires parures colorées pour sa parade nuptiale. Connaissez-vous l'araignée paon ? Chez cette dernière le mâle, comme l'oiseau homonyme, tente de séduire les femelles en arborant devant elle une impressionnante corolle colorée. En fonction des espèces (il y en a de nombreuses), les mâles du genre Maratus sp. présentent un large éventail de teintes, de motifs et de formes spectaculaires. Et leurs parades nuptiales également diffèrent grandement d'une espèce à l'autre. Les parades nuptiales des araignées paon par le photographe Jurgen Otto Passionné de ces minuscules arachnides (les plus grosses dépassent rarement le centimètre), le photographe australien Jurgen Otto les mitraille depuis des années avec un grand talent. Nous avons fait pour vous une petite sélection de ses clichés : Les araignées du genre Marathus sont très courantes en Australie Jurgen Otto Ces chasseuses ne mesurent que quelques millimètres, comme en témoigne le pouce du photographe en guise d'échelle. Jurgen Otto Le mâle affiche des couleurs vives sur son abdomen qu'il déploie pour séduire les femelles et écarter les rivaux. Ici un mâle de l'espèce Maratus volans Jurgen Otto Lorsqu'il ne parade pas, le mâle conserve son abdomen en position horizontale. Ici un mâle de Maratus volans Un mâle de Maratus volans déploie son abdomen, ici vu de dos. Un juvénile de Maratus volans. Les oeufs éclosent deux semaines après la ponte et les petits restent ensuite deux semaines de plus à l'abri de la toile protectrice tissée par leur mère Le genre Maratus comporte de nombreuses espèces que l'on croise sur le sol Australien. Ici Maratus avibus Un mâle de Maratus sarahe parade. Chez la plupart des espèces, le déploiement de l'abdomen s'accompagne d'une gestuelle très ritualisée des pattes. Selon l'espèce à laquelle ils appartiennent (ici Maratus amabilis), les mâles présentent des motifs et des couleurs très différentes. Chez ces araignées, seuls les mâles présentent des couleurs vives. On voit ici un mâle de l'espèce Maratus amabilis entamer une copulation avec une femelle. Détail des poils colorés sur l'abdomen de Maratus amabilis Maratus speciosus On note une grande diversité de formes dans le genre Maratus. Ici, Maratus digitatus présente un abdomen de forme très caractéristique. Maratus pavonis est l'espèce la plus répandue de ce genre en Australie Outre la grande diversité de formes et de couleurs des abdomens, on note une variation dans les parades nuptiales en fonction des espèces. Ici, chez Maratus plumosus, le mâle ne lève qu'une seule patte lors de la parade. Maratus spicatus est l'une des plus petites araignées de ce genre lilliputien. Ici, un détail de l'abdomen du mâle. Avec son étonnante relative absence de couleur Maratus vespertilio fait figure d'exception. Chez cette espèce, les mâles rivaux engagent plus volontier des combats ritualisés que chez les autres espèces du genre. Maratus tasmanicus Maratus harristi Maratus linnaei parade devant la femelle qu'il veut conquérir Maratus calcitrans Maratus mungaich Maratus purcellae Source
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