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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Après l’alerte lancée en février dernier par l’Agence européenne de l’environnement (AEE) sur l’impact négatif des espèces invasives en Europe, la Commission européenne a présenté, ce 9 septembre, une proposition législative pour protéger la biodiversité. La volonté de Bruxelles d’élaborer une stratégie communautaire n’est pas nouvelle. Elle remonte à novembre 2008, et vise à protéger plantes, animaux et santé humaine des impacts négatifs des espèces invasives, dont les dommages sont évalués à 12 milliards d’euros par an sur le Vieux continent. On compte en Europe environ 12.000 espèces provenant d’ailleurs. Environ 1.800 d’entre elles (15%) sont considérées comme envahissantes, c’est-à-dire que leur croissance est très forte. Les espèces exotiques envahissantes présentent des risques pour la santé humaine (frelon asiatique et moustique-tigre par exemple), peuvent endommager les infrastructures (ainsi les dégâts causés par la renouée du Japon, introduite en Europe au début du XIXe siècle) ou causer des pertes de récoltes agricoles. Sur le plan écologique, les espèces invasives peuvent aussi perturber les écosystèmes, comme le merisier d’Amérique dans les zones forestières. Au niveau mondial, ces espèces représentent la deuxième cause de destruction de la biodiversité, après la disparition des habitats. Ces mesures européennes présentent un atout précieux. Elles permettent en effet de s’attaquer à un fléau que les Etats ne peuvent, seuls, résoudre. Ainsi, la campagne d’éradication de la berce géante, en Belgique, ne sert à rien si l’espèce se réintroduit sur son territoire via la France. Une liste de 50 espèces bientôt interdites Bruxelles a conçu sa proposition législative autour d’une liste, en cours de rédaction, d’espèces jugées préoccupantes. Les Etats membres de l’UE sont d’ailleurs invités à proposer des espèces. Une fois interdites en Europe, il sera impossible de les importer, les acheter ou les vendre, les utiliser ou encore les libérer dans l’environnement. Cette proposition de règlement doit encore être examinée par le Conseil et le Parlement. Un réseau d’information est censé l’accompagner. Il s’agit de l’European Alien Species Information Network (EASIN). Les associations de protection de l’environnement européennes, regroupées au sein de l’EEB, ont salué, ce 9 septembre, ce projet de règlement. Elles ont en particulier noté qu’un accent important était mis sur la prévention (création d’une procédure d’alerte). Pieter de Pous, directeur des politiques de l’EEB, a toutefois relevé un bémol dans l’efficacité du plan d’action. «Ce projet s’est donné comme limite de ne traiter que 50 espèces sur les 1.500 potentiellement nuisibles», a-t-il précisé. Source
  2. Des chercheurs suisses, brésiliens et japonais ont découvert au Brésil un insecte cavernicole femelle doté d'un pénis érectile, tandis que le mâle a une sorte de vagin. Si des inversions des rôles sexuels sont répertoriés en biologie, il s'agit du seul exemple d'inversion des organes génitaux, selon ces travaux publiés jeudi dans la revue "Current Biology". La copulation de cet insecte ailé dure entre 40 et 70 heures et le mâle se trouve sous la femelle. Durant ce laps de temps, celle-ci enfonce son organe appelé "gynosome" dans la chambre génitale du mâle où il reçoit généreusement des gélules de nourriture et de sperme. Une fois à l'intérieur du mâle, la membrane du gynosome enfle et des piquants s'y trouvant ancrent les deux insectes ensemble, à tel point qu'il est impossible de les séparer sans arracher l'abdomen du mâle. Le gynosome est plus ou moins recourbé et plus ou moins épineux selon les espèces. Au repos, il se trouve à l'intérieur de l'abdomen de la femelle. Les scientifiques supposent que cette inversion des rôles et des organes est due à une "sélection sexuelle inversée" dans l'environnement cavernicole pauvre en ressources. En plus du sperme, les mâles fournissent aux femelles des nutriments, ce qui crée une compétition entre ces dernières et les incite à s'accoupler fréquemment. L'insecte adulte mesure entre 2,7 et 3,7 millimètres, ressemble à une petite mouche, et vit dans des grottes sèches de l'est du Brésil. Charles Lienhard qui a écrit sur cette espèce y voit "comme une expérimentation de la nature, un succès évolutif sous des conditions particulières". Dans ces cavernes en effet, il est vital pour la femelle d'avoir accès aux nutriments fournis par le mâle, elle s'est donc dotée d'un attribut permettant de le "capturer". Les scientifiques comptent maintenant élever une population de Neotrogla en laboratoire - probablement au Japon - afin de les étudier de plus près. Source
  3. La vipère Russell est un des seprents les plus meurtriers du monde. On la retrouve principalement dans le sous-continent indien, où elle fait des milliers de morts chaque année. Dans cette séquence vidéo publiée sur le site Gentside, on peut voir que le venin épaissit le sang humain qui prend rapidement l'apparence d'une gelée. Le décès intervient généralement entre un et 14 jours après la morsure. La victime meurt soit d'une septicémie, d'une défaillance respiratoire ou d'une insuffisance cardiaque. Un antidote existe, mais il n'est généralement pas disponible dans les zones rurales où se produisent la majorité des morsures. Quel effet le venin d'un des serpents les plus dangereux a t-il sur le sang ? par Gentside Découverte Source
  4. La chasse aux oeufs de geckos léopard se poursuit dans l'enceinte du Papiliorama de Chiètres (FR). Il y a moins d’un mois, quatre de ces reptiles ont été capturés par les responsables du parc animalier; une découverte plutôt inquiétante étant donné que ce gecko de grande taille est un prédateur de papillons. Le personnel tente aujourd’hui de déterminer si les femelles geckos ont pondu dans le jardin tropical, mais il fait face à une difficulté de taille: ces animaux pondent dans la terre. Il est donc extrêmement difficile de repérer les œufs. Pour l’instant, aucun oeuf n’a été retrouvé dans l’enceinte du Papiliorama. En cas de ponte des lézards, des bébés geckos pourraient faire leur apparition d’ici la fin du mois, comme la durée de gestation est de 55 à 65 jours. Toutefois, il se peut que les hypothétiques petits ne survivent pas. En effet, ils ne sont pas adaptés aux conditions climatiques du Papiliorama. D’un point de vue légal, tout citoyen qui relâche un animal sauvage dans la nature est punissable par la loi. Premièrement, il condamne son animal à une mort certaine, mais il peut aussi créer des déséquilibres dans l’environnement. Les geckos léopard vivent une vingtaine d’années. Il est donc nécessaire de bien réfléchir avant d'en adopter un comme animal domestique. /jha Source
  5. Une nouvelle vidéo enregistrée dans le Parc national Kruger, en Afrique du Sud, présente une scène incroyable dans laquelle on voit une lionne chasser un crocodile. Une lionne attaque un crocodile et refuse de partager son repas par Gentside Découverte Lorsqu’un groupe de lionnes se met en chasse, rien ne semble pouvoir les arrêter et gare à ceux qui se trouvent sur leur chemin. Reconnue pour chasser dans la savane toute sorte d’animaux, elles ne reculent ni devant la taille ni devant la rapidité de leur proie. Leur agilité ainsi que leurs stratégies de groupe, la chasse se déroulant généralement à deux ou à plusieurs, sont des atouts de taille. Ils leur permettent de capturer des prises imposantes comme des bovidés, des phacochères ou même des éléphants et de girafes. Cette vidéo enregistrée dans le Parc national Kruger, en Afrique du Sud, présente une scène singulière de chasse dans laquelle on voit une lionne s’attaquer à un crocodile. Le spécimen est petit mais est particulièrement vif. Pourtant, en moins de quelques secondes, le reptile est pris dans les griffes du félin, sans la moindre possibilité d'échappatoire. Afin de mettre en évidence l’ampleur de l’action, la séquence présentant l’attaque est proposée d’abord en temps réel, puis au ralenti. Après avoir exécutée une telle performance, la lionne profite finalement de son précieux butin. Mais le répit est de courte durée. Rapidement, la prédatrice se retrouve entourée de ses deux autres compagnes de chasses, bien décidées à ne pas rester sans repas. Finalement la chasseuse s’échappe, sa prise entre les crocs et les profiteuses à ses trousses. Situé dans le nord-est de l’Afrique du Sud, le Parc national Kruger représente la plus grande réserve animalière du pays. Étendue sur plus 20 000 kilomètres carré, la zone abrite un grand nombre d’espèces dont la plupart sont actuellement menacées. Source
  6. Enfermée avec une colonie de fourmis de feu, cette araignée veuve noire tente de s'échapper. Seulement, ce duel va vite se transformer en un combat sans merci à l'issue duquel il n'en sortira qu'un seul vainqueur. Une araignée se fait attaquer par une colonie de fourmis de feu par Gentside Prise au piège, cette araignée veuve noire se retrouve face à toute une colonie de fourmis de feu. Elle a beau tourner dans tous les sens, cette araignée doit pourtant faire face à toute cette équipe de fourmis plus déterminée que jamais. Veuve noire vs fourmis de feu La Fontaine s'est évertué à nous apprendre à ne jamais sous-estimer les animaux, aussi petites soient-elles. Il en est de même pour les fourmis. Enfermée avec cette horde de fourmis, cette araignée sait que son principal avantage, c'est sa rapidité. Elle ne cherche même pas à attaquer ces insectes, elle se contente de les fuir tout en cherchant activement une voie de sortie. Seulement, ce combat se fera jusqu'à ce mort s'en suivre. Il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur. Alors que dès le départ, on aurait pu donner l'araignée grande gagnante, au fur et à mesure, on voit que les fourmis sont en train de la déstabiliser. Elles prennent le dessus dès qu'elles arrivent à s'accrocher à une de ses pattes, elles parviennent à ralentir considérablement l'arachnide dans son évolution. Il devient alors plus difficile pour la veuve noire d'échapper à l'emprise de ces fourmis en furie. L'unité de ces fourmis les rend particulièrement redoutable Ces fourmis travaillent en équipe. Une fois que l'une d'entre elle tient une proie, c'est alors toute la colonie qui plonge sur cette pauvre victime. Cette araignée veuve noire subit alors l'assaut de cette colonie sans pitié. Ensemble, un petit groupe de fourmis a réussi à immobiliser complètement l'araignée. Elles se sont montrées très stratégiques pour arriver à leur fin. Encerclée par ces insectes minuscules, l'araignée n'a pas eu le temps d'utiliser son venin très puissant. Ces fourmis ont mis un peu plus de deux minutes pour totalement maîtriser la veuve noire, qui connaît alors une fin tragique. Source
  7. GREZ-DOICEAU - Les bénévoles du PCDN de Grez-Doiceau ont aidé les batraciens à arriver à bon port. Les têtards sont déjà même sortis de leurs œufs. «Cette année, en raison des conditions climatiques, nous n’avons pas pu organiser de grandes soirées ou journées de traversées des batraciens car il n’y a pas eu de grandes traversées en masse», explique Marie Smets, responsable du groupe batracien au PCDN (plan communal de développement de la nature) de Grez-Doiceau. Le temps doux et souvent sec a permis aux batraciens de prendre leur temps pour traverser les routes communales, souvent durant la nuit ou en début de matinée avec la rosée. Les traversées se sont donc étalées dans le temps entre ces mois de janvier et avril 2014. 178 batraciens ont traversé en 12 jours «En moyenne, moins de quinze individus par jour ont traversé durant les périodes d’observation aux différents endroits. Nous espérons que la diminution observée sur les routes n’indique pas une diminution plus importante des populations de batraciens sur le territoire.» Contrairement à 2013 avec 140 individus ayant traversé en trois jours de mars, cette année, 178 batraciens ont traversé en l’espace de douze jours entre le 25 février et le 15 avril. «Beaucoup de batraciens étaient déjà arrivés près de leur lieu de reproduction en février. La période de reproduction a débuté assez tôt. On peut d’ailleurs déjà observer des têtards vigoureux dans les mares et les points d’eau.» Cette année, la bâche installée à la rue de Pécrot a été généreusement prêtée par la Commune d’Huldenberg. «Nous l’en remercions vivement. Peu de batraciens reproducteurs se sont servis du système de la bâche. Nous y avons trouvé et fait traverser une petite trentaine de tout petits crapauds (âgé d’un à deux ans), pas encore reproducteurs mais prêts à dévorer les nombreux insectes qui n’ont pas péri en raison du froid.» Un couple inédit… Cette année, un couple composé d’une grenouille mâle et d’un crapaud femelle a été observé dans un petit étang privé. Le couple, visiblement très amoureux, démontre qu’une grenouille peut aimer un crapaud. «Le résultat de cet amour ne donnera vraisemblablement pas de descendance. Sauf si dans l’avenir, en raison de l’utilisation des pesticides, la disparition des crapauds mâles et des grenouilles femelles ne crée une nouvelle espèce par modification génétique. Soyons donc attentifs aux conséquences de nos comportements. L’utilisation des pesticides doit être interdite de manière générale.» Source
  8. Cet habitant de Hal, en périphérie bruxelloise, a eu le malheur de se retrouver avec un insecte en bouche alors qu'il voulait juste se désaltérer avec une canette de bière. "J'ai trouvé un insecte en buvant dans ma canette", nous a écrit furieux Geoffrey via la page Alertez-nous. "J'ai eu l'insecte en bouche!" affirme-t-il. Le 1er février dernier, cet homme est chez lui à Hal dans le Brabant flamand après une journée de travail. Il souhaite se rafraichir et se détendre avec une bonne bière. Il s’installe dans son bureau et ouvre sa canette de bière fraichement sortie de son réfrigérateur. Soudain, c’est le choc. A la deuxième gorgée, un "cafard" s’invite dans sa bouche. "J’ai tout recraché, il y en avait partout dans mon bureau." Geoffrey s'en veut un peu car il précise que "d'habitude il verse sa canette dans un verre". "Je suis fautif sur ce coup", reconnait-il. Après quelques brèves recherches sur internet, il arrive à mettre un nom sur la bête retrouvée: il s’agit d’une punaise, insecte appartenant à l'ordre des hétéroptères (photo ci-contre). Le brasseur Inbev, leader mondial, envoient ses gens chez Geoffrey Écœuré, Geoffrey contacte immédiatement le service consommateur du groupe brassicole belge AB Inbev, qui produit la bière en question. La compagnie prend au sérieux l’anomalie. Une semaine plus tard, deux collaborateurs d'Inbev se présentent à Hal au domicile de Geoffrey pour procéder à une vérification. Les deux hommes souhaitent récupérer la canette de bière et l’insecte pour procéder à des investigations. Mais pour Geoffrey, hors de question de fournir cet élément capital. "Nous avons compris que vous ne désirez pas nous transmettre l’échantillon et l’insecte concerné. Pourtant, ceux-ci sont importants afin de pouvoir effectuer les investigations qui s’imposent", écrira d'ailleurs le groupe dans un courrier adressé à Geoffrey à la suite de la visite de ses agents. "24h sur 24, 7 jours sur 7" Geoffrey a sollicité une indemnisation pour les dommages causés. La réponse: "Nous ne pouvons pas donner suite à votre demande de vous payer une indemnisation. Nous vous proposons cependant, et ce à titre de bonne volonté (…) de vous compenser par le désagrément moyennant la remise d’un coupon pour 8 canettes de bière." Huit canettes? Geoffrey n’en veut pas: "Je n’ai pas besoin de casquette à leur effigie ou de leurs canettes. De toute façon, je n’en boirai plus jamais de leur bière" lâche l'homme vexé qui ne réclamait pourtant pas la lune: "Je ne demandais pas 1000 ou 2000 euros. Je sais que nous ne sommes pas aux États-Unis, mais un petit geste financier aurait suffi." AB Inbev, de son côté, joue la transparence: "Nous encourageons nos consommateurs à nous signaler quelconque anomalie au niveau de la qualité de nos produits. Le service consommateur d'AB Inbev en Belgique est joignable 24h sur 24, 7 jours sur 7. Les coordonnées de ce service se trouvent d’ailleurs sur chaque bouteille et canette vendue en Belgique", indique Natacha Schepkens, du service communication d'AB Inbev. Et d'ajouter: "En 2013, nous avons reçu environ 250 plaintes, et tous les consommateurs ont bien entendu été dédommagés." Enquête en cours Entretemps, Geoffrey a joint l’Afsca (L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaine alimentaire) pour dénoncer les faits. Trois semaines plus tard, l’agence a envoyé un collaborateur pour relever les éléments (canette et l’insecte) et une enquête a été ouverte. "Il y a bien une enquête ouverte de notre côté concernant ce dossier. On essaie de déterminer quelle est l’origine du problème. On a déjà fait une enquête sur le site de production et rien n'est à signaler de côté-là", a déclaré Jean-Paul Denuit, porte-parole de l’Afsca joint par la rédaction de RTLinfo.be. Patience La priorité de l’Afsca est donc de déterminer l’origine de ce désagrément: "Nous avons envoyé l’insecte dans une université pour procéder à des analyses. Ces dernières permettront de déterminer si l’insecte s’est introduit dans la canette du plaignant au moment où il buvait ou si l'animal se trouvait déjà dans la canette et s'est donc retrouvé dans la bière lors de sa production. Dans ce cas de figure, les analyses devraient aussi déterminer à quel stade de la production l’insecte a pu se glisser: au niveau de la matière première, lors du remplissage, etc." Si l’Afsca se rend compte d’une défaillance au sein de l’entreprise, elle demandera à Inbev d’améliorer ses conditions de fabrication. Quant à Geoffrey, il devra prendre son mal en patience, car "les analyses des échantillons pourraient prendre plus d'un mois", précise le porte-parole de l’Afsca. L'habitant de Hal tient tout de même à conclure cette affaire en précisant: "Je ne suis pas un poivrot qui boit des litres de bière. J'en bois une de temps en temps pour me désaltérer." À bon entendeur... Source
  9. Ces images incroyables ont été tournées en Australie, dans le village de Wagga Wagga. Chassées de leurs repaires souterrains par les crues des rivières environnantes, des araignées-loups ont dû trouver refuge dans les champs. Ce sont des millions d'araignées qui ont alors tissé leur toile sur les arbres, les champs et les buissons, nous offrant un spectacle aussi impressionnant qu'inquiétant. Vous pensez qu'il s'agit de neige ? Alors vous n'allez pas en croire vos yeux par Gentside A première vue, on pourrait croire que ce champ est recouvert de neige. Mais ce paysage fantomatique est en fait le résultat du travail de millions d'araignées. Une scène peu commune, qui s'est déroulée dans le courant de l'année 2012, et qui n'a pas vraiment dû ravir les arachnophobes présents dans les parages. Chassées de leurs repaires Tout commence non loin de Waga Waga en Australie, avec des très fortes crues des rivières situées aux alentours du village. Alors que les eaux de crue ont traversé ce village situé dans la nouvelle Galles du Sud en Australie, les araignées locales ont du sortir de leurs repaires souterrains. Ces millions d'araignées ont alors dû grimper dans les arbres et les buissons, tout en tissant leurs toiles au passage. Voila pourquoi l'endroit parait recouvert d'un manteau de neige sur la vidéo qui accompagne cet article. Lycosidae, l'araignée-loup Comme vous pouvez le constater sur ces images, le paysage entier est recouvert de toiles d'araignées : arbres, buissons, champs... Les araignées ont tissé des kilomètres et des kilomètres de toile. Un spectacle impressionnant mais qui doit s'avérer légèrement oppressant quand on le voit de près. Précisons que ces araignées font partie de la famille des araignées-loup, aussi connues sous le nom de Lycosidae. Un type d'araignée plutôt venimeux, dont la piqûre provoque des maux de tête. Si vous préférez voir les araignées au cinéma, sachez que la bande-annonce du film "The Amazing Spider-Man 2 : le destin d'un héros" a été dévoilée par Sony Pictures, et est plutôt prometteuse. Un film qui sortira en salles le 30 avril prochain. Réalisé par Marc Webb, ce long-métrage s'annonce haut en couleurs. Source
  10. VOUEL (02). Un python royal se balade dans la nature depuis dimanche, à Vouël. Pas de panique cependant : l’animal n’est pas considéré comme dangereux. Autant le dire d’entrée, l’animal n’est pas considéré comme dangereux. Mais si jamais vous tombez dessus, n’essayez pas de le prendre vous-même, appelez plutôt les sapeurs-pompiers ou la police. Depuis dimanche, un python royal, d’environ un mètre, ce qui correspond à un animal d’un an et demi ou deux ans, se balade donc dans la nature, après s’être échappé du vivarium dans lequel il était placé, chez son maître, rue Edouard-Branly à Vouël (commune associée de Tergnier). La police a, bien entendu, été alertée, mais les recherches ont pour le moment été vaines. Le python royal, bien que portant un nom qui peut effrayer, n’est pas dangereux. C’est le plus petit des pythons africains et un animal de compagnie populaire. « C’est un animal qui vient d’Afrique, du Ghana plus précisément », explique Rémy Chan, capacitaire et éleveur de serpents, responsable de l’animalerie Jardi’Aisne à Viry-Noureuil, qui connaît le propriétaire de l’animal puisque ce dernier vient se fournir au magasin en rongeurs pour donner à manger au reptile. « Le python royal va aller se terrer dans un endroit chaud. C’est un animal qui stresse. C’est une espèce très timide. Il peut mordre mais seulement s’il se sent menacé », poursuit le spécialiste, qui craint par ailleurs que les gelées que nous connaissons encore la nuit ne soient fatales à l’animal. Pas d’inquiétude à avoir donc, si ce n’est pour son maître de perdre son animal de compagnie. Il faut également savoir que les sapeurs-pompiers sont équipés et ont, pour la plupart, suivi une formation pour intervenir face aux nouveaux animaux de compagnie. Source
  11. Les beaux jours sont de retour et les humains ne sont pas les seuls à en profiter. Les reptiles aussi sortent de leur période d’hibernation. Plutôt que d’en avoir peur ou de chercher à les tuer, mieux vaut apprendre à les connaître, car ce sont des espèces protégées. Le saviez-vous, la dangereuse vipère n'est pas courageuse. Elle fuit devant le prédateur qu'est l'homme pour elle. Les couleuvres se montrent en revanche plus agressives, comme la couleuvre verte et jaune qui peut se dresser sur plusieurs centimètres. Impressionnantes les couleuvres, mais inoffensives. Il y a trois choses à regarder pour distinguer une couleuvre d'une vipère. La taille. De loin, jugez la taille du serpent. S'il dépasse les 60 centimètres, c'est très probablement une couleuvre adulte. Les vipères n'excèdent pas cette taille. La queue et la tête. De loin, regardez la queue : celle de la couleuvre a une extrémité effilée, pointue. Enfin, la tête de la couleuvre est ovale, celle de la vipère triangulaire, aplatie, avec des narines saillantes. Cela dit, il y a une exception, la couleuvre vipérine. On l'appelle ainsi car elle imite la vipère pour faire croire à ses proies qu'elle est dangereuse. Elle va alors contracter sa queue et aplatir sa tête. Les yeux et les écailles. En observant de près le serpent, vous n'aurez plus aucun doute : la vipère a les pupilles fendues, elles sont rondes chez la couleuvre. La vipère a une multitude d'écailles entre les yeux, la couleuvre, seulement deux ou trois grandes écailles, leur donnant un aspect "cuirassé". L'eau. La vipère aspic et la vipère péliade, les deux espèces communes dans l'Allier, ne vont jamais dans l'eau. Contrairement aux couleuvres. La couleuvre vipérine est 100 % aquatique. Elle se nourrit de petits poissons, de batraciens. Elle est appelée vipère d'eau, à tort puisqu'elle n'en est pas une. La couleuvre à collier vit généralement près de l'eau, mais aussi en milieu rocailleux. Elle se distingue par un V blanc, jaune ou oranger sur la tête. Son mode de défense : faire la morte et secréter un odoreur puante. Relativiser. Dans toute l'Europe, il y a une quinzaine de morts par morsure de vipère chaque année. Surtout en Europe de l'est, où vit une espèce agressive. Les enfants et les personnes âgées sont les plus exposées. Mais comparés aux frelons, aux abeilles et aux guêpes, ou même aux morsures de chiens, la vipère cause très peu de dégâts. « Dans 80 % des cas, la morsure de vipère sur un homme est sèche, c'est-à-dire sans venin », explique Jean-Pierre Sarrassat, pompier référent en reptiles. « Les vipères ne vont pas gaspiller leur venin, elles savent faire la différence entre une proie et un humain. On en croise tous les jours, elles s'enfuient. Si la vipère mord quelque chose de trop gros, elle risque de casser ses crochets, ce qui serait mortel pour elle, elle ne serait plus capable de se nourrir ». Les risques de la vipère. Si le venin est inoculé, une nécrose se forme rapidement autour des trous. Dans tous les cas, il faut appeler les secours pour s'en assurer. Car le venin est très néfaste : il a un effet choquant qui fait chuter la tension artérielle, c'est un anticoagulant, et un neurotoxique. Le saviez-vous. Quand il se sent menacé, le serpent siffle, mais pas avec la langue. C'est l'air expulsé par ses narines qui cause ce sifflement. Quel que soit le serpent, il ne faut pas le tuer, même la vipère dont la collecte de venin en milieu naturel n'est plus tolérée. Ce sont des espèces protégées, bien utiles par ailleurs pour limiter les populations de rongeurs. Stéphanie Ména stephanie.mena@centrefrance.com En cas de morsure. S'il s'agit d'une morsure de couleuvre, elle sera inoffensive. On la distingue par des empreintes de mâchoire, des dents en demi-cercle comme pour un mammifère. En revanche, la vipère pique avec un ou deux de ses crochets. Dans ce cas, en premier lieu, la victime doit garder son calme, garder en tête que 80 % des morsures sont sèches. On compresse la morsure et immobilise le membre atteint afin de ralentir la diffusion de l'éventuel venin (d'où l'idée aussi de garder son calme). Appeler le Samu (15). Surtout ne pas chercher à aspirer le venin avec la bouche. Généralement, l'Aspivenin ne sert à rien. De même que l'antivenin, qui n'est administré que dans des cas ultimes. Le paracétamol atténuera la douleur. Source
  12. L’Alligator Park est la nouveauté de l’année à l’Aquarium du Périgord Noir, au Bugue-sur-Vézère. Le plus grand aquarium privé européen d’eau douce présente pour la première fois en Dordogne des crocodiles américains. Le septième site touristique le plus visité d’Aquitaine accroît donc encore son offre d’animations. L’Aquarium du Périgord Noir s’offre une nouvelle attraction spectaculaire à l’occasion de ses 25 ans : il ouvre son « Alligator Park ». Créé en 1989, ce site touristique majeur du Périgord Noir proposait jusqu’à présent de « plonger au cœur des rivières », avec 6000 poissons d’eau douce de 130 espèces différentes, répartis dans 16 bassins géants, 20 aquariums d’observation et 3 millions de litres d’eau sous lumière naturelle. La diversification a débuté en 2007, sous la houlette de son actuel directeur Laurent Corbel. « L’aventure des reptiles a débuté en 2007 avec des lézards et des serpents. En 2010 nous avons eu l’idée de faire venir des grands reptiles et des sauriens. En 2011 nous avons installé un anaconda de 6 mètres de long, l’an dernier un caïman et cette année les alligators arrivent » explique-t-il. Cette nouvelle installation représente un investissement de 500.000 euros (avec une aide de la Région de 10%). Un petit bout de Louisiane « L’idée est de recréer un petit bout de Louisiane et des bayous, avec 1000 m2 aménagés pour raconter l’histoire de Jo Mc Clack, un chasseur repenti, qui a décidé de sauvegarder les alligators » résume Laurent Corbel. « On y trouve dans une ambiance cajun la maison de l’aventurier, un speed-boat pour traverser les marécages, et toute une famille d’alligators : adultes qui mesurent entre 2 et 3 m, adolescents de 2 à 3 ans, et enfants. Ils sont installés dans un aquaterrarium entièrement vitré dont on peut faire le tour pour les voir nager ou évoluer sur la terre ferme » ajoute ce biologiste de formation. « Nous proposons aussi d’autres niveaux de lecture : on parle de la culture cajun, de la Louisiane, des indiens séminoles… » . Pour se sentir plus encore dans l’ambiance, la zone « Alligator Park » est sonorisée avec de la musique cajun et Jo Mc Clack parle avec l’accent de Louisiane. L’Aquarium du Périgord Noir veut aussi avoir une action pour la biodiversité dans le monde. Il travaille par exemple à la réimplantation des iguanes en Amérique du Sud, ce qui est aussi une façon de lutter contre la déforestation. Il participe par ailleurs à un programme sur le crocodile des Philippines, espèce crocodilienne la plus menacée au monde. L’un des spectacles les plus impressionnants de l’Aquarium, est la plongée d’un soigneur avec les esturgeons. Là encore, la dimension pédagogique est présente à côté de l’aspect ludique. On y trouve ainsi des explications sur les programmes de repeuplement menés en Dordogne et en Gironde pour l’esturgeon sauvage européen (sturio sturio). Et pour faire partager son expérience et ses connaissances avec le public, le plongeur a l’obligation d’aller prendre un café après sa plongée. Au contact des animaux Parmi les autres attractions, les visiteurs peuvent toucher certains animaux, mais pas tous et en tout cas pas les alligators ! «Nous le faisons uniquement avec les animaux qui sont habitués et non stressés par la présence humaine. Cela se déroule toujours en présence d’un biologiste, par exemple pour les iguanes ou les carpes au moment du nourrissage » confie Laurent Corbel. « Quand ils pénètrent dans la serre aux iguanes, les soigneurs se font véritablement harceler : les iguanes veulent manger, et aussi se faire gratter pour favoriser leurs mues ! » Il est étonnant d’apprendre que les reptiles réagissent à des « codes ». Ainsi, le jaune est synonyme pour eux de nettoyage de leur habitat, donc pas du nourrissage, donc ils sont calmes. En revanche un fanion rouge annonce le nourrissage, et crée un comportement très différent ! Pour les serpents, les soigneurs utilisent un code « odeur » : alcool = nourriture, eau de javel= nettoyage. Pour l’avenir, l’Aquarium du Périgord Noir va s’inscrire dans le cadre du projet « Vallée Grand Site », donc Laurent Corbel a l’intention de « travailler sur l’aspect préhistorique ». Il séduisait déjà plus de 150.000 visiteurs par an en moyenne et n’a donc pas encore achevé sa croissance et ses mues! Source
  13. Vendredi, une tortue caouanne a été remise à l'eau au large d'Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). Prise il y a deux mois dans un filet de pêche, elle a été soignée puis relâchée sous le regard ému de 50 écoliers venus participer à la 6ème édition du festival "Les Enfants de la mer". France 3 LR La tortue caouanne a été soignée pendant 2 mois avant d'être remise à l'eau Deux mois de soin : c'est ce qu'il a fallu avant qu'une tortue caouanne soit remise à l'eau, vendredi, au large d'Argelès-sur-Mer. L'animal s'était pris au piège d'un filet de pêche et ne pouvait plus nager seul. Pris en charge par le Centre de Soins des Tortues Marines en Méditerranée (CESTMED), elle a pu être sauvée et relâchée. La tortue caouanne, espèce en danger Le CESTMED, basé au Grau-du-Roi, soigne ainsi une vingtaine de tortues chaque année. En 2013, toujours à Argelès-sur-Mer, 2 autres tortues caouanne avaient déjà été rendues à la grande bleue. Espèce la plus commune en Méditerranée, la tortue caouanne voit sa population décliner partout dans le monde depuis 1980. C'est la seule à nidifier hors des tropiques. En Méditerranée, sa zone de ponte s'étend d'Israël à la Sicile, en passant par la Tunisie, entre autres. Une carapace en forme de coeur Se nourrissant de crustacés, de mollusques et de méduses, elle est reconnaissable à sa carapace en forme de coeur. En danger, la tortue caouanne fait l'objet d'un plan de restauration. Les Enfants de la Mer, pour protéger la Méditerranée Cette fois, 50 écoliers de la commune ont assisté au départ de la tortue d'Argelès, dans le cadre du lancement du 6ème festival "Les Enfants de la Mer". Cette manifestation, qui s'étale d'avril à septembre, permet aux écoles primaires de sensibiliser les élèves au développement durable, au travers d'ateliers et d'expositions. Il s'agit de protéger la Méditerranée. Source
  14. Olivier Marquis, gestionnaire de la collection reptiles, amphibiens et invertébrés, croisé au détour des pièces d'élevage, profite de l'arrivée des anacondas verts (Eunectes murinus) pour nous dispenser un petit cours d'anatomie du serpent ! Tandis que les sept anacondas sont, tour à tour, sortis de leurs sacs pour intégrer leurs vivariums, c'est l'occasion pour certains de se refaire une beauté ! En effet, si les serpents ont tendance à perdre leur mue en une seule fois, ce spécimen-ci, qui a mué durant le transfert, a visiblement besoin d'un petit rafraîchissement. La mue du serpent est en fait une couche de peau morte remplie de kératine. La fréquence des mues est liée à la vitesse de croissance du reptile, sachant qu’un serpent grandit tout au long de sa vie. Les jeunes serpents muent assez souvent et la fréquence décroit avec l'âge. Ces anacondas là sont assez jeunes et mesurent environ 1m50 (a terme, les mâles peuvent atteindre plus de 2 m et 5 à 6 m pour les femelles !). Pour anticiper les périodes de mue, il suffit de se référer à l'oeil du serpent, ci celui-ci paraît laiteux ou plus opaque, c'est que l'animal s'apprête à se desquamer. Autre détail, en observant de plus près l'anaconda, on peut remarquer un petit éperon qui est en fait un vestige de patte postérieure. Les ancêtres des serpents avaient quatre pattes, c’étaient des tétrapodes. Les pattes avant ont parfaitement disparu, tandis que des pattes arrières, il ne reste que ces vestiges pelviens, appelés ergots peri-cloacaux, que l'on ne retrouve que chez les pythons et les boas ! Source
  15. Une septuagénaire de Claix a eu la peur de sa vie samedi après-midi, lorsqu'elle s'est retrouvée nez à nez avec un serpent. La cohabitation avec le reptile durait pourtant depuis jeudi Un serpent de plus d'un mètre a été découvert dans le salon d'une habitante de Claix. Selon un voisin, il s'agissait d'une couleuvre Il est un invité surprise dont Huguette, une habitante de Claix, en Charente, aurait préféré ne pas voir chez elle. Tout commence jeudi, quand la septuagénaire est intriguée par la chute d'objets situés dans la bibliothèque de son salon. Elle ne s'inquiète pas. Mais le lendemain, le même scénario recommence. Alors qu'elle entend des livres tomber du meuble, la dame a le temps d'apercevoir le bout de la queue d'un serpent. Le reptile réfugié près de la statuette dans la salle à manger Sur le coup, gardant son sang-froid, elle tente de faire fuir l'occupant indésirable en ouvrant la porte-fenêtre du salon. Elle pense l'avoir fait sortir. En vain. Samedi après-midi alors que la dame prend son café sous sa véranda, elle entend le bruit d'un vase se briser au sol. En se rendant dans le salon pour constater les dégâts, elle découvre que son locataire n'était en fait pas parti. Il faisait plus d'un mètre. Le serpent était juché sur une statuette du salon. Effrayée, Huguette appelle immédiatement un voisin pour l'aider à capture le reptile. Ce dernier a même pris le temps d'immortaliser cette scène insolite. Après quoi, avec l'aide d'une longue pince, l'animal a été maîtrisé puis transporté dans un bois. Loin de la maison d'Huguette. Source
  16. La nuit sur les terrils, ils s’en passent de belles. Et on ne vous parle pas des quads et autres deux-roues qui mettaient à mal le site, pas plus que des fins de soirée autour d’un pack de bières. Depuis qu’Eden 62 gère les jumeaux du pays à part, c’est fini tout cela... Désormais s’il y a de la lumière la nuit sur les montagnes noires, c’est pour observer à la loupe faune et flore. La semaine dernière, les crapauds calamites étaient sous les feux de la rampe. J’y étais et j’ai croisé les beaux yeux de cette espèce inféodée aux lieux. Rencontre... Un repas vite avalé, à 21 h, je retrouve Pierre Thellier, responsable du site pour Eden 62, devant la Lampisterie. Nous sommes vite rejoints par Bruno du CPIE chaîne des terrils (centre permanent d’initiative pour l’environnement), Valériane, stagiaire au CPIE, Jean-François Arnaud, chercheur de Lille 1, et deux stagiaires du labo de l’université, Leslie et Laura. Tout le monde se connaît et sait ce qui l’attend. Alors, on a sorti les polaires et les bottes en caoutchouc. Pierre Thellier déroule le plan de bataille : « On va commencer par les petites mares. Puis on terminera à la roselière. » But de la mission : trouver des crapauds calamites, prélever leur ADN et mettre en évidence un éventuel lien entre les populations du bassin minier, voire avec celle du littoral puisqu’on retrouve cette espèce dans les dunes. Si un tel lien est établi, cela signifiera qu’il y a échange entre populations. Comme ce crapaud sort plutôt le soir, l’expédition a lieu de nuit, à la lumière de lampes frontales. Chemin faisant, Pierre Thellier revient sur les dégâts occasionnés par les prélèvements « sauvages » : « Les enfants s’amusent à sortir les têtards des mares pour les observer dans un aquarium chez eux. Longtemps, des enseignants faisaient ça aussi dans leur classe. Or ce type de crapaud est une espèce rare, typique d’un milieu pionnier. Cette espèce est très exigeante par rapport à son habitat. Ici, il y a quelques noyaux de population donc il est urgent de s’y intéresser. » Pour le batracien, le prélèvement est indolore... encore faut-il réussir à l’attraper car il court vite. Une fois en main, il faut passer le bâtonnet : « C’est plus délicat que pour un homme, car il n’est pas forcément coopératif et plus petit. » L’an dernier, les mauvaises conditions climatiques n’avaient permis que quelques prélèvements. Insuffisant pour établir l’existence de corridors entre les lieux de vie. On y croit pour ce soir, Pierre Thellier en a croisé déjà plusieurs depuis qu’ils sont ressortis de leur latence hivernale... sauf qu’aucun chant ne confirme. « Il a refait un peu froid les nuits précédentes. Je crains qu’ils ne se soient de nouveau cachés. » Effectivement, de mare en mare, l’équipe déchante. Allez encore celle-là, avant la roselière. Et là, dans le halo de ma petite lampe, il y en a un... mais est-ce un calamite ? L’équipe confirme. Y a plus qu’à l’attraper. Ils s’y mettent à plusieurs. L’eau est trouble. On le perd avant de le retrouver. Quelqu’un d’autre en a un... Pas assez nombreux pour un test probant. Je les observe. Les stagiaires s’extasient : « Regardez ces yeux comme ils sont beaux . Et cette tache blanche, ça signifie que c’est un mâle. » Oui, c’est vrai qu’il est mimi. Ce seront les seuls spécimens croisés ce soir-là. À la roselière, chou blanc. Les scientifiques me promettent : « Quand on reviendra dans quelques semaines, nos seaux devraient déborder, on vous enverra une photo. » Parce que bon, je ne vais pas être de toutes les expéditions, même si la sortie fut agréable, la rencontre belle et que j’ai eu droit au chant du crapaud accoucheur... faute de calamite chantant ! Le film de la nuit À la lumière des lampes frontales... Les scientifiques préparent le matériel. Des seaux propres pour stocker les batraciens que l’on aura découverts, des kits de prélèvements, un GPS pour bien géolocaliser chaque endroit. Chaussée de grandes bottes L’équipe fait le tour des mares, les traverse, soulève les pierres, contrôles les herbes afin de répérer des individus... mais l’absence de chants laisse peu d’espoir pour une bonne collecte. Ça y est ! On a trouvé deux spécimens. Le premier, c’est moi qui l’ai repéré. Mais ce n’est pas moi qui l’ai attrapé. Je n’avais pas les bottes pour et puis, ça ne me tentait pas plus que ça de m’emparer de ces petites bêtes. Ce n’est pas assez Deux spécimens, ça n’est pas révélateur en termes d’ADN. Mais les scientifiques me montrent comment on procède à un prélèvement. C’est comme dans Les Experts, sauf qu’il faut réussir à faire ouvrir la bouche au crapaud. Source
  17. À l’approche du long week-end pascal, les autorités péruviennes ont émis des recommandations aux vacanciers souhaitant renouer avec la nature dans des petits coins que nous qualifierons d’exotiques. En effet, plusieurs régions du Pérou ont été placées en état d’alerte en raison d’attaques répétées de serpents, une nouvelle qui pourrait en dissuader plus d’un de dresser sa tente. Les personnes souffrant d’ophiophobie devraient éviter les excursions et autres campements dans les régions de Loreto, Huánuco, Ucayali, Amazonas et San Martín où les morsures de serpents sont en augmentation depuis le début de l’année. En trois mois, des reptiles divers et variés ont mordu 497 personnes. Enfin, n’oublions pas que ces départements du nord-est sont localisés dans le bassin amazonien où une faune abondante et variée, plus ou moins amicale, pullule. Le Ministère de la santé péruvien (Minsa) appelle à la plus grande vigilance signalant que « les morsures de serpent augmentent à cette période de l’année (Semaine Sainte) causant douleur, inflammation et destruction des tissus » rappelant également que le venin peut « endommager des organes vitaux comme les reins avec des risques mortels ». Au Loreto, 169 morsures ont été enregistrées, 68 à San Martín, 66 à Ucayali, 46 dans l’Amazonas et 25 dans la région de Huánuco, les régions les plus sévèrement touchées par le phénomène. Le spécialiste en infectiologie de l’Institut national de santé (INS), Manuel Espinoza, a signalé qu’à cette période de l’année les morsures de serpent, mais aussi d’autres animaux venimeux, comme les araignées ou encore les chauves-souris augmentaient, c’est pourquoi une campagne de sensibilisation a été mise en place. Le spécialiste a informé, qu’en cas de morsures, la personne atteinte doit être immobilisée et se rendre dans un centre de santé au plus vite afin de recevoir un sérum anti-venin, il ne faut en aucun cas faire des garrots ou encore essayer d’aspirer le venin. Afin d’éviter cette terrible déconvenue, le scientifique a conseillé aux éventuels campeurs, randonneurs et autres, de prendre toutes les précautions possibles en nettoyant au mieux les abords du campement (pas d’herbes hautes ou encore de feuilles mortes, ni de grosses pierres sous lesquelles peuvent se cacher les araignées), en évitant de s’installer près des arbres, car ils sont véritables refuges à reptiles. Il s’agit également de ne pas laisser de la nourriture en plein air ni même de l’eau, et après les repas il faut éloigner les déchets du lieu de vie. Les marcheurs, quant à eux, doivent s’armer d’un bâton pour faire du bruit et faire fuir les serpents et autres indésirables. Manuel Espinoza a également donné quelques pistes pour reconnaître un reptile venimeux en révélant que la tête du serpent venimeux est triangulaire et sa peau opaque, ceux qui ne présentent aucun danger possèdent au contraire une tête ovale et une peau brillante. Parmi les reptiles dont il faut éviter de croiser le chemin à tout prix, on retrouve le serpent Coralillo, une vipère d’environ 90 cm très colorée et attrayante qui est hautement vénéneuse et qui peuple la forêt tropicale (selva) et la côte. Une rencontre avec le Coralillo dont il faut absolument se passer ! Et comme la nature est parfois aussi belle que dangereuse dans ces contrées, le scientifique a rappelé que d’autres bébêtes sont aussi extrêmement dangereuses comme certaines araignées ou encore chauves-souris « si une personne est mordue par une chauve-souris elle doit se rendre immédiatement au centre de santé qu’elles transmettent la rage sylvestre ». Des informations utiles qui peuvent donner envie de renoncer au charme du camping pour un hôtel trois étoiles ! Pour les plus audacieux qui souhaiteraient découvrir en toute sécurité les espèces reptiliennes les plus redoutables du Pérou, il y a le centre de production biologique de l’Institut de santé communément connue comme « Serpentario » dépendant de l’Institut national de santé, un endroit situé à Chorrillos (un des 43 districts de la province de Lima, capitale du Pérou). Dans ce centre, on y élève des araignées, des serpents pour les étudier et bien sûr pour créer des antidotes contre les espèces vénéneuses et les remèdes spéciaux destinés à soigner les malchanceux victimes de morsures. Le « Serpentario » possède des araignées comme la Loxosceles laeta (une espèce d’araignées aranéomorphes de la famille des Sicariidae), la veuve noire ou la tarentule, mais que les visiteurs se rassurent, bien que vivants, ils sont précieusement enfermés. La loxósceles laeta possède d’ailleurs l’un des venins les plus dangereux, elle peut facilement tuer une personne. Les serpents sont séparés dans deux sections distinctes, d’un côté les venimeux, et de l’autre les inoffensifs ou presque… En effet, bien que sans venin certains spécimens plutôt costauds peuvent provoquer des morsures douloureuses (plaies causées par les dents de l’animal qui peuvent être à l’origine d’une infection). Les scientifiques extraient le venin de tous les animaux qui en sont dotés pour élaborer des sérums. Les visiteurs peuvent approcher et contempler toutes ces espèces derrière des vitres sécurisantes, de quoi exorciser leur peur. Enfin, les plus téméraires peuvent toujours opter pour un séjour à la belle étoile en adoptant toutes les règles de prudence nécessaires imposées par un environnement d’exception parfois inhospitalier. (Aline Timbert) Source
  18. 73 reptiles vivants ont été saisis mercredi chez un commerçant itinérant à Saint-Brice-sous-Forêt (Val-d'Oise). | DR Nouvelle opération coup de point de la police de l'environnement. Mercredi 9 avril, la brigade mobile d’intervention d’Ile-de-France ouest de l’office national de la chasse et de la faune sauvage est intervenue à Saint-Brice-sous-Forêt (Val d'Oise) dans un établissement détenant des reptiles. Ce commerçant itinérant présentait au public des serpents, des tortues et des lézards. «Les conditions de détention des animaux étant déplorables, précise Johan Jimenez, inspecteur de l'environnement. Nous sommes intervenus conjointement avec la police nationale de Sarcelles et de la direction départementale de la protection des populations du Val-d’Oise. Les fonctionnaires ont découvert six délits punis de 15 000 € d’amende et d’un an d’emprisonnement avant de saisir 73 reptiles vivants (Boas, Pythons, Anaconda, Varans, Tortues…). Le dossier sera transmis par courrier au parquet de Pontoise. LeParisien.fr Source
  19. LIÈGE Dans la soirée de mardi, les pompiers de Herve ont été appelés pour une intervention tout à fait particulière. En effet, il était un peu plus de 20 h 30 lorsque les hommes du feu ont été prévenus qu’une personne avait retrouvé un scorpion dans les rues de Saive ! Un joggeur originaire de la commune a expliqué qu’il courrait dans la rue Cahorday, lorsqu’il a eu son attention attirée par une boîte en plastique qui se trouvait en contrebas de la route dans les herbes. L’homme s’est approché de l’objet et a découvert que la boîte contenait un scorpion. Le joggeur a fait appel aux pompiers de Herve. "Nous avons emmené la boite dans laquelle se trouvait l’animal", indique un pompier de Herve. "Il s’agit d’un Pandinus Imperator. Le scorpion n’est pas mortel, mais ses piqûres peuvent tout de même vous vous envoyer à l’hôpital." L’animal a été mis dans le bureau du commandant, "en attendant de décider ce que nous allions en faire. Il va sans doute rejoindre l’animalerie du Parc Pairi Daiza. Ce n’est pas un animal qui vit à l’état naturel en Belgique, il est certain que c’est une personne qui l’a abandonné à l’endroit où il a été trouvé", conclut-il. Source
  20. La couleuvre africaine, longue de 50 cm, s'était réfugiée dans un conduit d'aération. [DR] Un train Intercity des CFF a été empêché de partir mercredi en gare de Berne, en raison de la présence d'un serpent à son bord. L'animal s'est avéré non venimeux. Les CFF ont fait évacuer un Intercity peu avant son départ mercredi en gare de Berne. Des passagers avaient aperçu un serpent dans l'une des voitures et donné l'alerte auprès du personnel accompagnant. Près de 450 voyageurs sont arrivés en retard à Bâle à cause de l'incident. La police cantonale bernoise, appelée sur place, a dans un premier temps annoncé qu'il s'agissait d'une couleuvre indigène, non venimeuse. Après clarification par des spécialistes, elle a précisé que la couleuvre est d'origine africaine. Le reptile long de 50 centimètres s'était réfugié dans un conduit d'aération d'une voiture. Apporté par un voyageur Quelqu'un a sans doute pris l'animal dans le train, estiment les CFF. Il est pratiquement exclu qu'il ait pu entrer lui-même dans une voiture à l'arrêt. L'Intercity aurait dû quitter Berne à 07h34 pour Bâle. Les 450 passagers ont dû changer de convoi et partir avec une demi-heure de retard. Source
  21. Il se cache quelque part à Vouël, petite commune de l'Aisne, en Picardie. Un python royal a échappé à son propriétaire qui le recherche activement depuis sa disparition dimanche. Selon le quotidien local L'Union de Reims, le serpent mesure environ un mètre, ce qui correspond à un animal âgé d'environ un an et demi à deux ans. La bête s'est échappée du vivarium dans lequel elle vivait, chez un particulier. La police a été alertée et les pompiers sont en mesure d'intervenir pour capturer le serpent. Mais les spécialistes rappellent que, malgré son nom inquiétant, le python royal est… inoffensif ! Ce serpent constricteur — il tue ses proies en les serrant très fort — mord très rarement, il se roule en boule dès qu'il se sent menacé et siffle bruyamment. «Le python royal va aller se terrer dans un endroit chaud. C’est un animal qui stresse. C’est une espèce très timide. Il peut mordre mais seulement s’il se sent menacé», précise Rémy Chan, un éleveur de serpents interrogé par L'Union de Reims. Source
  22. Le beau temps fait sortir les serpents venimeux de leur cachette: le Centre suisse d'information toxicologique (Tox) a déjà recensé trois cas de morsures la semaine dernière. Des événements «inhabituels» à cette saison. Trois personnes se sont fait mordre depuis le début du mois de mars par des vipères. (photo: Source: Wikipédia) En général les premières demandes de renseignements concernant les morsures de serpents arrivent entre fin avril et début mai, précise le Tox jeudi dans un communiqué. Or là, deux adultes et un enfant se sont déjà fait mordre fin mars. Interrogé par l'ats, le Tox n'a pas pu révéler dans quelles régions ces accidents s'étaient produits, «en raison du secret professionnel». Ce sont des endroits habités par des serpents venimeux, notamment «dans les Alpes», indique-t-il simplement. Les deux adultes se sont fait mordre lors d'une promenade. L'enfant a lui ressenti une douleur lorsqu'il jouait dans son jardin. «Sa peau était enflée et portait les marques typiques d'une morsure de vipère», détaille le communiqué. «La saison des amours» Selon le Tox, l'apparition précoce de ce type de cas n'est pas due à une augmentation du nombre de serpents, mais bien plus au beau temps. «Les vipères profitent des premiers jours ensoleillés, elles sont actives, car c'est la saison des amours». Et le Tox de se montrer rassurant: «les morsures de serpent sont moins dangereuses que ce l'on pense». En Suisse, il n'y a plus eu de cas mortel depuis 1960. Source
  23. Cette fois il a été attrapé: un crocodile de 20 kg (selon l'Agence nationale d'information) a été capturé à Beyrouth où il pataugeait dans le fleuve qui traverse la ville. L'ANI rapport que la capture a été réalisée par un pêcheur. En juillet dernier, des témoins cités par le Daily Star avaient indiqué avoir vu un crocodile dans le fleuve, certains affirmant avoir pu l'observer déjà deux ans auparavant, certains autres allant jusqu’à dire qu’ils le voient de temps à autres depuis 2000. Interrogés à l’époque par le quotidien anglophone, l’association de défense des animaux Animals Lebanon avait indiqué que de nombreuses animaleries au Liban vendent des bébés crocodiles et qu’en retrouver un dans le fleuve n’avait rien d’étonnant. "Une fois devenu trop encombrant, il aura sans doute été jeté à l’eau par ses propriétaires. Non, ce qui est étonnant, c’est qu’il ait survécu dans des eaux tellement sales", avait expliqué le directeur exécutif de l’ONG, Jason Mier, à propos du crocodile que l'on n'avait finalement pas réussi à capturer. On ne sait pas s'il s'agit du même que celui qui a été attrapé aujourd'hui, ou si le fleuve de Beyrouth abrite plusieurs de ces charmants reptiles. - See more at: http://www.iloubnan.info/societe/80267/Un-crocodile-dans-le-fleuve-de-Beyrouth#sthash.KvUZseZF.dpuf Source
  24. Avez-vous déjà songé à manger des insectes, de la tortue ou encore des vers ? C'est pourtant une nouvelle tendance qui se dessine. Certains s'y sont mis, et des livres de recette spécialement dédiés à ces espèces sortent en librairie. Atlantico : Quelles espèces invasives (insectes, plantes, mammifères, etc.) pouvons-nous manger aujourd'hui en France ? Comment ? Romain Fessard : A ma connaissance, les espèces invasives d'insectes (du moins celles répertoriées comme telles) ne sont pas comestibles. Toutefois, le sud de la France connaît parfois des invasions localisées de criquets. Ces insectes venus d'Afrique du Nord sont délicieux à la persillade par exemple. De nombreuses populations africaines en consomment régulièrement. Le problèmes avec les insectes ramassés dans la nature, c'est qu'on est jamais totalement sûr de ce qu'ils ont mangé. C'est pour cela que je conseille toujours de consommer des insectes qui ont suivi des contrôles sanitaires. En Europe, la plupart des insectes comestibles sont des orthoptères (criquets, grillons, sauterelles, courtilières), mais il y a quelques exceptions comme les vers de farine qui sont les larves du ténébrion meunier, un coléoptère répandu en France, ou les larves de hanneton. On trouve aussi quelques espèces de fourmis comestibles comme la fourmi noire Formica fusca que tout le monde a déjà croisé dans les jardins. D'ailleurs son petit goût citronné est un délice. Y a-t-il des espèces à éviter à tout prix ? S'il existe de nombreuses espèces d'insectes comestibles dans le monde - plus de 1900 - beaucoup d'insectes sont impropres à la consommation, voire toxiques pour l'homme. Outre les espèces venimeuses ou urticantes à ne surtout pas mettre à la bouche, il y a celles qui ont développé un moyen de défense étonnant en se donnant très mauvais goût. C'est le cas, par exemple, des coccinelles, notamment de la coccinelle asiatique, une espèce invasive en France. Pourquoi se tourner vers ces espèces ? Quels avantages et quels inconvénients ? Manger une espèce invasive d'insectes peut éventuellement contribuer à limiter leur présence, mais il faut pour cela en consommer une grande quantité, ce qui est exclu en Europe pour l'instant. Je ne connais pas de lutte contre une espèce d'insectes invasive qui ne soit pas passée par la consommation humaine à grande échelle. En revanche, il y a des pays comme l'Algérie où de nombreuses populations profitent de l'invasion annuelle de criquets migrateurs pour en attraper à l'aide d'immenses filets. Pourquoi sommes-nous finalement dégoûtés pour la plupart à l'idée de manger de telles espèces ? Combien de personnes en France en mangent ? La pratique se développe-t-elle de plus en plus ? Le dégoût que peuvent éprouver les Français, et plus largement les Occidentaux, est avant tout culturel. En effet, plus de 2 milliards d'êtres humains consomment régulièrement des insectes (en Asie, Amérique latine, Afrique, Océanie…) et adorent ça ! En Europe occidentale, nous avons oublié que nos ancêtres en consommaient à l'époque antique sans se poser la question du dégoût. D'après ce que je sais et ce que j'ai pu lire, c'est le clergé qui a décrété que les insectes étaient impurs car ils sortaient du sol, donc de l'enfer… En Amérique pré-colombienne, les populations locales ont mangé des insectes en quantité jusqu'à l'arrivée des Européens. Heureusement, ils n'ont pas complètement arrêté cette pratique et ont continué à consommer toutes sortes d'insectes jusqu'aujourd'hui. En France , la communauté des entomophages, les mangeurs d'insectes, grandit de jour en jour. On constate un réel engouement depuis 2012. Même si la consommation reste relativement faible en quantité d'insectes consommés, de plus en plus de gens ont la curiosité de s'essayer à l'entomophagie. Nous allons d'ailleurs proposer bientôt de nouveaux insectes sous notre marque Insecteo (www.insecteo.com) avec des recettes comme les grillons à la Thaï ou les vers de farine au curry. Nous comptons aussi mettre bientôt sur le marché des biscuits apéritifs à la poudre d'insectes. Source
  25. ocodile Recherchercrocodile capturé - Ouganda : Un crocodile de plus d'1 tonne mangeur d'hommes capturé. Un crocodile crocodile mangeur d'homme soupçonné d'avoir tué au moins six personnes a été capturé au large des rives du lac Victoria lac Victoria en Ouganda Ouganda. Le crocodile dont l’age est estimé à 80 ans pesant plus d’une tonne et mesurant près de 18 pieds (5,48 mètres) a été découvert enroulé autour d’une corde 4 jours après la pose d’un piège sur lequel était placé un gros morceau de viande servant d’appât. Les villageois terrorisés depuis des années par la bête avaient exigé que les garde-chasse les aident à capturer l’animal après la dernière disparition d’un pêcheur père de deux enfants dont les vêtements en lambeau avaient été découverts sur le lac. Des centaines de personnes s’étaient massé pour observer l’animal capturé et ligoté à l'arrière d’un camion au moment de son transfert vers le parc national Murchison Falls près du lac Victoria lac Victoria. Ce crocodile est l’un des plus gros jamais découvert. Le record du plus gros spécimen était jusque-là détenu par un crocodile découvert aux Philippines pesant 47 kg de moins. Source
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