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La FAO (Food and Agriculture Organization of USA) publie régulièrement des études qui reviennent sur l'importance de manger des insectes, et l'ONU vient récemment d'insister sur le caractère incontournable de cette transition alimentaire. Passé l’écœurement, certaines pistes peuvent s'avérer intéressantes. Jean-Baptiste de Panafieu Jean-Baptiste de Panafieu est auteur scientifique, qui cherche avant tout à vulgariser des procédés scientifiques parfois méconnus ou complexes. Il a fait des études en biologie, puis s'est attelé à des recherches en océanologie. Il a ensuite enseigné, à des élèves de collèges et de lycées, les sciences naturelles. Il a écrit, notamment, Les insectes nourriront-ils la planète (Le Rouergue) en 2013 Atlantico : La Terre comptera 9 milliards d'Hommes en 2050. L'agriculture et l'élevage ont un coût écologique certain. La situation est brossée comme une catastrophe à venir, et de plus en plus d'études, comme celles de la FAO (Food and Agriculture Organization of the USA) recommandent de se tourner vers les insectes pour notre alimentation. L'ONU également. Dans quelle mesure les insectes peuvent-ils "sauver le monde" ? Jean-Baptiste de Panafieu : Les insectes constituent une source de protéines de bonne qualité, comestibles et digestes, très importante. Bien qu'il y ait énormément d'insectes dans la nature, c'est sous forme d'élevage que cela prend tout son sens et devient le plus intéressant. Il s'agit d'élevages dont l'impact écologique est nettement moins élevé que ceux des élevages animaliers qu'on connait actuellement. Et pour cause : les insectes peuvent être nourris avec des sous-produits qu'on ne saurait pas utiliser autrement. Des "déchets" agricoles comme les fibres, la paille ou les feuilles. Les insectes transforment ces sous-produits en matière animale, et ce de manière plus efficaces que ne le feraient des vaches ou des porcs. Les mammifères ont besoin de produire de la chaleur et consacrent donc une partie de l'énergie que donne la nourriture pour se chauffer. Les insectes ne font pas ça et le rendement de la nourriture est donc bien meilleur. S'il faut dix kilos de nourriture pour un kilo de veau, il faudra un kilo et demi de nourriture pour un kilo d'insectes. C'est un rendement particulièrement intéressant. Egalement, la vitesse de croissance des insectes est bien plus élevée que celles des grands animaux. Certes, il faut beaucoup plus d'insectes, mais proportionnellement, l'insecte gagne encore la bataille. C'est aussi le cas au niveau des déchets : la litière produite par un élevage de grillons pourra être utilisé telle quelle comme compost. C'est d'ailleurs le cas à Toulouse. Face à du fumier qui pollue les sols et les eaux, le match est encore une fois inégal. Toujours en termes d'écologie, les émissions de gaz à effet de serre sont moins importantes avec les insectes qu'avec les ruminants, qui produisent énormément de méthane. Il y a de nombreux aspects économiques et écologiques qui rendent les élevages d'insectes particulièrement intéressants par rapport aux autres élevages. De là à dire qu'ils vont sauver la planète… Ce qui est sûr c'est qu'ils pourraient contribuer à ce qu'on dégrade moins l'environnement. Au vu de la situation actuelle, avec l'augmentation de la population et l'augmentation de la demande en viande (et en produits protéinés), il y a un réel problème. Aujourd'hui, la production de viande nécessite plus de la moitié de l'agriculture mondiale. S'il faut, comme ce qui est prévu, doubler la production mondiale de viande, on va au-devant d'un grave problème. Sauf à consacrer toute l'agriculture mondiale, ce qui est impensable, à la production de viande ; ou à augmenter l'intensité des élevages avec tous les problèmes écologiques qu'on sait. La "solution insecte" n'est pas une solution unique, pas plus qu'elle n'est suffisante. Il sera indispensable de modifier, à terme, notre alimentation. Pour autant, en dépit de la nécessité que cela représente, sommes-nous prêts à manger des insectes ? L'idée en dégoûte plus d'un ! Dans les pays d'Occident, le principal problème quant à la consommation d'insectes vient du fait qu'il ne s'agit pas d'une tradition alimentaire. Il est légitime de se demander pourquoi. Ces peuples qui ne veulent pas manger d'insectes mangent pourtant des crevettes, des crabes, des grenouilles ou des escargots. On pourrait tâcher d'expliquer cet aspect un peu "bizarre" par des raisons historiques un peu lointaines, mais au final, il n'y a pas de raison objective évidente, absolue. Il y a plein de peuples qui mangent des insectes : c'est même un aliment banal pour beaucoup de gens, qui est d'aussi bonne qualité que les crustacés, par exemple. La force des traditions et des habitudes fait qu'on a du mal à manger des insectes, mais nous sommes capables de changer de position sur ce qu'on mange : il y a une génération, il aurait été purement et simplement impensable de manger du poisson cru. Certains effets de modes sont susceptibles d'influencer notre façon de voir ce que l'on mange. Y compris sur l'insecte ! Si beaucoup de gens sont repoussés par l'idée d'en manger, la moitié se dit prête à tenter. Bien présenté, l'insecte ce n'est plus cette petite chose grouillante, sale. C'est autre chose. Il ne représentera sans doute pas un aliment important dans notre alimentation occidentale, mais il finira par entrer dans notre panoplie de consommateur. Ce qui nous permettrait d'envisager que l'insecte soit quelque chose de comestible, ce serait qu'il n'ait plus sa forme d'insecte : farine, de complément de charcuterie, ou d'alimentation animale. On l'envisage aujourd'hui en restaurant, il est déjà présent sur certaines cartes, et c'est la preuve que c'est possible en supermarché également. Pour autant, ça ne veut pas dire qu'il va envahir la gastronomie française. Quels peuvent-être les autres intérêts de l'insecte, au sein de l'industrie agro-alimentaire ? Nous parlions de farine d'insecte, un peu plus tôt. Or la farine fait partie intégrante de l'alimentation des élevages dans l'agro-alimentaire. On utilise aujourd'hui, essentiellement, des farines à base de soja ou de poisson. Ces farines ont un impact écologique important : pour ces plantations de soja (à OGM), des millions d'hectares de forêts ont été coupés en Amérique du Sud. Quant à la farine de poisson, elle représente la pêche de millions de tonnes de poissons pour cette unique raison, provoquant de graves troubles dans les chaînes alimentaires océaniques et dans les stocks de poissons. Au demeurant, en pêchant tous ces petits poissons, on en prive les plus gros (à plus forte valeur économique) dont on se prive également. Grâce à la farine d'insecte, nous aurions la possibilité, notamment, de nourrir les poissons d'élevages (aujourd'hui nourris à la farine de poisson, ce qui pose certains problèmes), mais aussi les poules, les porcs, etc. Ces compléments protéinés ont un impact économique : les tonnages concernés par cette politique sont énormes. La farine de poisson représente des dizaines de millions de tonnes. En ouvrant ce marché à la farine d'insecte, on produit un nouveau système économique. Sans parler des croquettes pour chien et chat, eux aussi nourris à la farine de poisson. Tout cela pourrait être remplacé par de la farine d'insecte, avec des avantages économiques, écologiques, et sans problème sanitaires : zoologiquement, l'Homme est bien moins concerné par les maladies qui touchent les insectes que celles que peuvent contracter les porcs. Nous sommes trop éloignés des insectes pour avoir à nous en soucier. Egalement à considérer, les insectes ne présentent pas les mêmes "problèmes" de bien-être animal : ils sont entassés au naturel. C'est leur forme de vie et d'organisation classique. Un grillon apprécie tout à fait d'être avec d'autres grillons. On aura néanmoins du mal à manger des animaux qui ont mangé des insectes, tant qu'on estimera que les insectes sont immangeables. Qui aurait envie de boire le lait d'une vache qui a mangé quelque chose de répugnant ? Alors que si un poulet mange un insecte qu'on estime normal, consommable, on peut manger le poulet sans soucis. Le problème vient du fait qu'on a oublié la place de l'insecte dans la chaine alimentaire. Finalement, quels pourraient être les alternatives viables ? La première chose, c'est la réduction de la consommation de viande. L'idée, dans les pays riches, commence à faire son chemin. Il faut une meilleure répartition des protéines animales, et non doubler notre production de viande comme c'est préconisé dans un futur proche. Ensuite, il existe d'autres possibilités : on a longtemps cru que les poissons d'élevages pourraient remplacer la pêche. Si ces poissons d'élevages étaient jusqu'alors nourris via les poissons pêchés, on peut s'attendre à ce qu'en les nourrissant avec de la farine d'insecte, il soit possible d'aller plus loin dans ce sens, et représenter une vraie alternative. Dans les autres animaux qui pourraient donner lieu à des farines intéressantes, on compte les vers de terre. Mais c'est véritablement quelque chose que les gens n'ont pas envie de manger. Source
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Sue Ulyatt a découvert un python de trois mètres de long dans son chenil de chihuahuas. Terrifiée, elle a remarqué un gonflement : il venait d’avaler l’un d’entre eux. Sue Ulyatt avait enchaîné le petit animal pour ne pas qu’il abîme la faune environnante pendant la nuit. Lorsqu’elle est sortie le lendemain matin, elle a découvert le python en train de mordiller la chaîne. Très vite, elle a appelé à l’aide mais le serpent a refusé de recracher le petit chien. Sue Ulyatt s’en veut terriblement. « Si je ne l’avais pas enchaîné, il aurait pu s’échapper », explique-t-elle au Daily Mirror. Source
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Une institution à Québec dans le domaine de l’animalerie, La Faune domestique fermera définitivement ses portes le 4 mai prochain, après 30 ans d’activité. Le propriétaire André Roy, 68 ans, a reçu une offre pour son terrain qu’il ne pouvait pas refuser. De toute manière, depuis quelques années, l’intérêt des consommateurs était à la baisse. «Il faut se rendre à l’évidence que, lorsqu’il n’y a plus d’argent à faire, il faut passer à autre chose.» Mauvaise publicité M. Roy montre du doigt la mauvaise publicité faite aux animaleries peu scrupuleuses qui s’approvisionnent dans les usines à chiots et qui a rejailli sur son commerce. «On a toujours marché droit, avec le principe qu’il fallait être le plus respectueux possible envers les animaux. On ne vend pas des chaussures. Ce n’est pas un commerce comme les autres.» Malgré tout, la clientèle n’était plus au rendez-vous. M. Roy devait aussi composer avec l’avènement de la technologie. «C’est triste à dire, mais les gens sont plus proches de leurs bébelles électroniques que de la nature. D’ailleurs, qui veut d’une cage d’oiseaux dans son condo neuf, qui fait des graines partout?» Une destination Plus qu’un commerce, La Faune domestique était aussi une destination touristique à une certaine époque. Première animalerie à grande surface, son aquarium de 6000 gal a longtemps constitué un centre d’intérêt. Plusieurs autocars de visiteurs et d’étudiants se sont arrêtés au fil des ans pour faire la visite de cet endroit. Le magasin de 12 000 pi2 a toujours misé sur le côté attrayant pour la clientèle, avec ses cascades naturelles et sa section consacrée aux poissons recréant l’environnement naturel des espèces présentées. «Je ne prends pas cette décision de gaieté de cœur. Le “motton” est dur à passer. On a été très avant-gardiste là-dedans. Il y a trop de monde qui s’est improvisé animalier et qui a fait du tort à l’industrie.» La Faune domestique travaillait avec la Société protectrice des animaux pour offrir des chiens en adoption, mais l’entreprise était surtout axée sur l’aquariophilie et les oiseaux. «Nous allons faire une vente de liquidation. Le singe Eugène s’en va dans un sanctuaire pour animaux à Carignan.» Ce macaque du Japon faisait partie de la famille de La Faune domestique depuis 28 ans. Il avait été cédé par le zoo de Toronto. «Il était ici parce que personne n’en voulait. Si on ne l’avait pas pris, il aurait fini dans un laboratoire.» Une dizaine de personnes perdront leur emploi à la suite de cette fermeture. M. Roy ne connaît pas les intentions du nouveau propriétaire. Source
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La tortue de Madagascar risque de disparaître, du moins à l'état sauvage dans moins de cinquante ans, s'inquiète le Fonds mondial pour la nature. Plusieurs milliers de tortues de Madagascar sont victimes chaque mois de trafic illégal pour finir dans l'assiette, dans l'armoire à pharmacie de riches Asiatiques ou dans une famille étrangère en mal d'animal domestique, selon une enquête WWF communiquée vendredi. Et cette espèce protégée de tortue terrestre risque de disparaître, du moins à l'état sauvage dans moins de cinquante ans, s'inquiète le Fonds mondial pour la nature. En 2013, a exposé à l'AFP la nouvelle directrice du WWF à Madagascar, Anitry Ny Aina Ratsifandrihamanana, des recherches ont permis de constater que «93 à 2800 tortues sont saisies par mois à l'issue des contrôles» de la police des frontières malgache. Mais l'ampleur du braconnage et du trafic est plus grave selon Mme Ratsifandrihamanana. Une autre étude du WWF chiffrait en 2005 à 600 000 le nombre de ces petits reptiles faisant l'objet de trafic à l'échelle nationale et internationale: «Ce qui fait en moyen 5000 tortues victimes de trafic par mois». «Cette année on peut s'attendre à une augmentation en raison des dernières saisies», a précisé un coordinateur du WWF, Tiana Ramahaleo. Mardi, un Malgache a été arrêté pour avoir tenté de faire sortir illégalement 127 bébés tortues de l'aéroport international d'Antananarivo, une semaine après l'arrestation d'une Russe qui, elle aussi, tentait d'exfiltrer illégalement 50 bébés tortues du même aéroport. Localement, précise Mme Ratsifandrihamanana, «ce sont les villes qui sont les grands consommateurs de viande de tortues à Madagascar». Madagascar abrite aussi des tortues d'eau douce, mais leur viande n'est pas très appréciée selon M. Ramahaleo. À l'échelle internationale, une grande partie des tortues «vont en Asie, surtout l'Asie du Sud-est, mais aussi aux États-Unis en transitant soit par l'Asie soit par l'Afrique du Sud.» «Des pays asiatiques utilisent une partie de la tortue à des fins médicales ou autres», mais pour l'essentiel en font un animal de compagnie. Source
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Classer la carrière de Strud et ses fossiles uniques au monde
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
GESVES - On y a découvert le fossile unique au monde d’un insecte vieux de 365 millions d’années. La carrière de Strud va être classée. L’ancienne carrière de grès de Strud fait actuellement l’objet d’une procédure de classement comme site. La demande émane de la commune de Gesves, elle date d’août 2012 et est soutenue par la Direction de la protection du patrimoine de la Région wallonne. L’endroit est loin d’être anodin: il a été le cadre de découvertes scientifiques majeures. Tout commence en 1888 avec la mise au jour à Strud d’un fossile de mâchoire attribué à un poisson. En2004, une nouvelle analyse de ce fossile l’attribue non à un poisson mais à l’un des premiers tétrapodes, un Ichtyostega du Dévonien supérieur (il y a 365 millions d’années). Cet être marque le passage de la vie animale aquatique à la vie animale terrestre, en trouver des traces est rare. Une nouvelle campagne de fouilles paléontologique à Srud va révéler la présence d’autres restes d’Ichtyostega et de toute une série de poissons, de crustacés et de plantes de la même époque. Mieux: on va découvrir dans la carrière le premier fossile complet d’un insecte du Dévonien supérieur. Un insecte aussi ancien dans un tel état de conservation, c’était du jamais vu à l’échelle mondiale. L’animal, long de huit millimètres, sera baptisé selon le lieu de sa découverte: Strudiella devonica. Richesse et qualité «L’intérêt de la localité de Strud réside aujourd’hui dans la richesse et la qualité de ses fossiles, permettant de se faire une idée précise de l’environnement de vie des premiers tétrapodes et des premiers insectes au cours du Dévonien, lit-on dans le dossier plaidant le classement du site. Cette localité est un témoin unique au monde de la vie continentale au Dévonien qui permet aux scientifiques de mieux comprendre les processus évolutifs à l’origine de terrestrialisations (les «sorties des eaux») des tétrapodes et des insectes.» Les intérêts de la carrière ne sont pas que paléontologiques, ils sont également géologiques (elle expose des affleurements datent du Famennien, c’est peu courant) et historiques (elle témoigne de l’évolution des technologiques domestiques en Belgique). Le projet de classement est à l’enquête publique jusqu’au 24 mars, le dossier peut être consulté à l’administration communale de Gesves.A. Deb. Source -
Serpents, iguanes... ces NACs que capturent nos pompiers
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Les NACs, ces nouveaux animaux de compagnie, relâchés dans la nature sont souvent attrapés par nos pompiers pour éviter les dangers pour le public et la faune locale. Un problème qui persiste. Serpents, iguanes, furets, etc, les NACs qui se vendent très bien en animalerie se trouvent trop souvent perdus ou relâchés. Dans ces cas-là, les premiers sur place sont les pompiers. L’année dernière, ils en ont capturé une vingtaine et cette année six ont déjà été attrapés. Le nombre ne cesse d’augmenter depuis 2008, lorsque les NACs ont rencontré un succès grandissant auprès des Réunionnais. "Il s’agit souvent de personnes qui achètent un animal sur un coup de tête ou en cadeau et elles ne sont pas prêtes à les accueillir. Elles finissent donc par les abandonner dans la nature ou les NACs s’échappent", explique Caporal Willy Lauret de l’équipe cynotechnique du SDIS. Souvent source de peur pour les membres du public, les NACs présentent aussi un danger pour la faune locale, comme les Twit Twits par exemple. "Il est difficile de retrouver les propriétaires. Les animaux ne sont pas pucés car ça coûte cher, affirme sergent-chef Roger Seraphin, chef d’unité de l’équipe cynotechnique du SDIS, il est mieux de confier ces NACS à des vétérinaires ou passionnés ou de poser des serrures sur les cages de serpents". Une technique à adopter si l’on se trouve face à un serpent : prendre un vêtement ou une couverture et le poser sur le serpent. Dans le noir, il s’immobilisera. Source -
Pour la protection de la tortue des bois et de la salamandre pourpre
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Le CRECQ sensibilise des propriétaires centricois Au cours des derniers mois, le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) a rencontré 24 propriétaires fonciers et plus de huit copropriétaires ou associés pour les sensibiliser à la protection de l’habitat de la tortue des bois ou de la salamandre pourpre qui se retrouve sur leur propriété. Ces rencontres, qui s’inscrivent dans le cadre du projet de conservation volontaire de l’habitat de la tortue des bois et de la salamandre pourpre au Centre-du-Québec, se sont avérées fructueuses puisque 20 propriétaires se sont engagés moralement à favoriser une saine cohabitation avec ces espèces fauniques à statut précaire. Grâce aux nombreux projets de conservation volontaire du CRECQ depuis 2005, plus de 170 propriétaires fonciers du Centre-du-Québec tiennent maintenant compte des espèces fauniques et floristiques à statut précaire présentes sur leur terrain. Des tortues des bois à Saint-Lucien Le projet en cours touche certains secteurs des municipalités de Saint-Ferdinand (MRC de L’Érable), Chesterville et Chester-Est (MRC d’Arthabaska) où se retrouve l’habitat de la salamandre pourpre, et Saint-Lucien (MRC de Drummond) où subsiste une population de tortue des bois. Dans le cadre de ce projet, le CRECQ produira également un cahier d’information sur ces espèces pour certains organismes responsables de l’aménagement du territoire et un dépliant sur les amphibiens et les reptiles du Québec. Notons que la tortue des bois et la salamandre pourpre sont deux animaux à sang froid qui figurent sur la liste des espèces vulnérables au Québec. De plus, la tortue des bois est inscrite en tant qu’espèce menacée à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril du Canada et la salamandre pourpre y figure également sous le statut d’espèce préoccupante. Ces espèces tolèrent mal les impacts des activités humaines sur leur habitat et constituent ainsi de véritables indicateurs de la qualité des milieux naturels qu’elles habitent. En d’autres mots, en protégeant l’habitat de la tortue des bois et de la salamandre pourpre, on contribue à la protection des autres espèces fauniques qui en dépendent et au maintien de la qualité de nos cours d’eau. Le projet du CRECQ a été réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada, agissant par l’entremise du ministère fédéral de l’Environnement, et de la Fondation de la faune du Québec. Le secteur Faune du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) a également apporté une contribution scientifique et technique très importante dans le projet. Source -
Un père de famille a trouvé récemment une araignée exotique au venin mortel dans les bananes qu'il a achetées dans un supermarché de Donnacona près de Québec. Paniqué, il a réussi à la tuer avant de découvrir un cocon dans lequel un exterminateur a découvert une vingtaine de petits, selon ce qu'il a raconté au Journal de Québec. Après avoir fait traiter sa maison au complet, les spécialistes ont confirmé qu'il s'agissait d'une araignée banane, considérée comme l'une des plus dangereuses au monde. Cette espèce a tendance à se cacher dans les bananiers. Source
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Afin d'échapper aux tenaces araignées cracheuses, l'araignée sauteuse des Philippines construit son nid près de nids de fourmis. Ces dernières font fuir les prédateurs, mais obligent aussi les petites araignées à consolider leurs nids. L'araignée qui se parfumait à la fourmi par Gentside Découverte Utiliser un prédateur pour en éloigner un autre, le pari est audacieux. La petite Phintella piatensis semble pourtant y trouver son compte. Cette araignée sauteuse des Philippines se sert de l’aversion que porte une araignée cracheuse, la Scytodes sp., pour l’odeur des fourmis. Ces dernières sont pourtant aussi friandes de la Phintella piatensis, ce qui la pousse à trouver un équilibre. Un phénomène décrit dans un article publié par la revue Behavioral Ecology and Sociobiology. Il faut bien dire que l’araignée cracheuse est particulièrement acharnée. Non contente de cracher sur ses proies afin de les immobiliser, elle tend des toiles au-dessus des nids d’araignées sauteuses afin de les capturer traitreusement. Comme les deux espèces vivent sur le même type de plantes, la cohabitation est compliquée pour la Phintella piatensis. Un dilemme à risque En vérité, c’est une autre espèce qui y fait régner la loi : les fourmis tisserandes Oecophylla smaragdina (qu'on peut voir dans la vidéo ci-dessus). Comme les araignées cracheuses fuient dès qu’elles détectent l’odeur de ces redoutables insectes, les sauteuses ont décidé d’en profiter. Elles installent ainsi leur nid dans des endroits d’où elles peuvent voir des fourmis en activité, sentir leur odeur ou trouver des tas de fourmis mortes. Hélas, si cela les débarrasse des araignées cracheuses, les fourmis posent un autre problème puisqu’elles chassent les deux types d’araignées. Afin de les empêcher de les dévorer, les petites araignées fabriquent un nid au tissage de soie extrêmement solide et complexe. Les insectes, même motivés, ont beaucoup de mal à le déchirer. Mieux, les araignées vont jusqu’à fabriquer une entrée spéciale qu’elles peuvent refermer au rythme de leurs aller-retour hors du nid. Une association fréquente ? "L’association d’un nid avec des fourmis territoriales alors que ces dernières n’en tirent aucun bénéfice pourrait être plus commun que prévu parmi les arthropodes", explique Ximena Nelson de l’université de Canterbury en Nouvelle-Zélande. "Nous pensons qu’une étude plus en détail de ces relations fournira davantage d’exemples et d’explications sur la complexité des choix de micro-habitat et de ses ramifications écologiques". Source
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Dominique Coërchon n'a pas son pareil pour passionner son auditoire, le monde des insectes n'a pas failli à la règle. La fin de soirée en ce vendredi 27 Février a été des plus agréables à la médiathèque de Florensac autour d'un sujet qui pourtant au départ n'était pas des plus amusants, les insectes. Mais, avec pour conférencier Dominique Coërchon même les plus répugnants, les plus laids deviennent sympathiques. Il n'a pas son pareil pour nous démontrer que chaque petit être vivant, volant, rampant a son utilité et devient beau à ses yeux. Ensuite hommage à Henri Fabre, homme de sciences, humaniste, éminent entomologiste, écrivain passionné par la nature, précurseur de l'éthologie, qui pouvait passer des heures à observer un insecte pour voir comment il vit, mange, se déplace. L'auditoire venu de Marseillan, Pinet, Pomerols et bien sûr Florensac s'est pris au jeu des questions, réponses essayant de trouver le pourquoi du comment sans forcement y arriver. D'ailleurs c'est sur une énigme que cette causerie s'est terminée, trouver le comportement étrange des moustiques, qui un jour ont constitué un diadème. La question reste en suspens! La médiathèque de Florensac, un lieu que sa directrice Chantal Flament rend des plus attractif avec ses expositions, ses conférences, sans parler de l'ambiance qui y règne en permanence où les petits comme les grands ont plaisir à venir passer des heures. Source
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Cette manifestation rassemble depuis samedi et jusqu'à ce soir de multiples animaux au parc des expositions Appelons un chat un chat, le 11e Animox est une belle réussite. Beaucoup de gens se sont déplacés pour venir observer leur animal fétiche ou découvrir des bébêtes en tous genres. Chiens et chats ont en effet partagé l’affiche avec des Nac (Nouveaux animaux de compagnie), oiseaux exotiques rivalisant de couleurs, rongeurs de la souris au chinchilla, de malins furets, des serpents devant lesquels il fallait garder son sang-froid et bien d’autres encore comme des dragons barbus, sorte de petits lézards extrêmement dociles, "de vrais chiens", selon leurs éleveurs. On a pu voir beaucoup de visiteurs repartir ravis, qui avec un bon vieux Labrador, qui avec une perruche ou un python royal. Source
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Dans un parc réservé aux reptiles, dans la ville de Sydney, un crocodile a essayé d'avaler une caméra embarquée toute crue. L'appareil a filmé une scène incroyable, enregistrée entre les crocs de l'animal. L'intérieur des terrifiantes mâchoires d'un crocodile filmé grâce à une caméra embarquée ! par Gentside Cette séquence va vous mettre face à votre pire cauchemar. Voilà ce que vous verriez si par malheur vous deviez vous faire dévorer par un crocodile. En effet, l'animal a tenté d'avaler une caméra alors que cette dernière était encore en marche. On obtient donc un très gros plan sur l'intérieur des mâchoires du reptile. Elvis dévore tout ce qu'il peut De l'intérieur ou de l'extérieur, cet animal est toujours aussi impressionnant. Seulement, quand vous voyez l'intérieur des mâchoires d'un crocodile, cela marque souvent la fin de tout. Heureusement que dans cette situation, il ne s'agissait que d'une caméra. On est soudainement emporté par l'animal qui cherche à avaler l'appareil. Quand il se rend compte que cette pauvre caméra ne risque pas de le rassasier, il préfère s'en débarrasser en la jetant à l'eau. Cette séquence a été réalisée dans un parc de reptiles basé à Sydney, en Australie, alors que trois employés étaient présents dans l'enclos du crocodile, prénommé Elvis, pour lui donner à manger. Par le passé, Elvis s'était déjà montré agressif, seulement, sa dernière attaque a été filmée. Ce crocodile reste très vif du haut de ses 48 ans d'expérience. En 2011, lors d'une précédente attaque, l'animal s'en était pris à une tondeuse à gazon. La caméra embarquée est dans le viseur de ce crocodile Comme on peut le voir sur les images, deux employés sont restés en retrait pendant que le reptile s'attaquait à la caméra. Arès avoir dévoré son morceau de viande, Elvis a ensuite jeté son dévolu sur cette caméra embarquée. Tim Faulkner, le directeur du parc présent dans l'enclos lors de l'incident, a d'ailleurs expliqué au site Daily Mail que le fait de travailler avec des crocodiles présentait forcément un risque. Il revient alors aux employés de toujours rester en alerte pour ne pas être dépassés par les événements. Source
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Une résidence de la rue Massé a été ciblée par un cambrioleur aux gouts particuliers mercredi en après-midi. Le suspect a dérobé un glucomètre, soit un appareil servant à indiquer le taux de sucre dans le sang. De plus, le voleur s'est emparé d'un iguane de type dragon barbu et de bijoux. Un suspect potentiel aurait été identifié par des témoins. Source
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« Chouette, une Journée de la Grenouille à Couillet ! » Cette année, la chouette cède sa place à la grenouille. Nicolas Tzanetatos, président de l’asbl Charleroi Nature et ses partenaires vous invitent à la Journée de la Grenouille ce samedi 22 mars de 14h 00 à 22h00 sur le site de Parentville, rue de Villers 227 à Couillet. Nicolas Tzanetatos, président de l’asbl Charleroi Nature et ses partenaires vous invitent à la Journée de la Grenouille ce samedi 22 mars de 14h 00 à 22h00 sur le site de Parentville, rue de Villers 227 à Couillet. Gratuite et accessible à tous, cette « Journée de la Grenouille » sensibilisera les visiteurs au monde des batraciens. Un programme diversifié vous sera proposé. Conférences, balades guidées, activités didactiques, jeux pour petits et grands, stands d’informations, exposition et plein d’autres surprises vous permettront de découvrir le monde des amphibiens.Tous les participants auront l'occasion de tester leurs connaissances lors d'un quizz et les plus appliqués remporteront un des nombreux lots attribués aux gagnants. L'asbl Charleroi Nature est une association active dans la protection et le développement de la nature et de sa biodiversité. Elle a pour missions d'informer, d'animer, de sensibiliser et de promouvoir l'éco-citoyenneté, la protection et la valorisation des espaces verts du territoire de la Ville de Charleroi. Elle est également en charge de la gestion du PCDN - Plan Communal de Développement de la Nature - de Charleroi. Les partenaires PCDN seront également présents pour vous renseigner sur leurs actions sur le terrain. Voilà donc une journée familiale, didactique et riche en découvertes. Vous trouverez ci-joint un programme des activités mises en place à cette occasion. Pour plus d’informations, contactez-nous par mail chana.gaelle@gmail.com ou par téléphone au 071/ 600 232. CONTACT PRESSE : Charleroi Nature ASBL Adresse : rue de Villers 227 à Couillet. Chargée de communication : Gaëlle ALCARAZ-J. Tél. 071/ 600 232. Source
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"Après quelques bouchées, j'ai regardé ma fourchette et je me suis dit : 'Oh, c'est un bout d'asperge ?' Et puis j'ai vu des yeux et une patte", explique cette new-yorkaise. On connaissait l'homme qui avait trouvé un cafard dans son sandwich. Voici la femme qui a trouvé une tête de lézard dans sa salade. Robin Sandusky, une new-yorkaise de 31 ans, est tombé sur le morceau mardi 11 mars, dans une salade à 6 dollars d'un restaurant de Manhattan. "C'était hallucinant", a-t-elle raconté au "New York Post". "Après quelques bouchées, j'ai regardé ma fourchette et je me suis dit : 'oh, c'est un bout d'asperge ?' Et puis j'ai vu des yeux et une patte." La jeune femme est une cliente régulière de ce restaurant, avec lequel elle n'a jamais eu de problème. "Je commande tout le temps chez eux", raconte-t-elle. "La même salade, au moins tous les jours ces deux dernières semaines et je n'ai jamais eu de problème." Robin Sandusky a remballé sa salade et l'a renvoyé là d'où elle venait. Le restaurant l'a remboursée, mais elle n'y retournera pas : "Je suis comme une maîtresse éconduite, je ne peux pas revenir en arrière une fois que j'ai été trahie", a-t-elle dit au "Huffington Post". "Honnêtement, je n'ai jamais entendu parler d'un truc pareil", s'est justifié le gérant. "Je n'ai jamais vu de lézard à New York !" A.S. - Le Nouvel Observateur Source
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Selon des données épidémiologiques de la direction locale de la santé, les piqûres de scorpion ont fait pas moins de 2 734 victimes, dont trois sont décédées durant l'année 2013 dans les différentes localités de la wilaya de la vallée du M'zab. Selon la même source, Ghardaïa, avec ses quatre communes, est la région la plus touchée par les piqûres de scorpion avec 1015 cas, suivie des régions de Guerrara (711), Métlili (366), Berriane (287) et El-Menea (236). La prolifération de cet arthropode dans cette wilaya, est due au contexte bioclimatique et de la scorpio-faune riche et diversifiée de cette région aride. La région de Ghardaïa compte trois espèces de scorpions, venimeux et dangereux, de couleur noire, jaune et ocre, qui se manifestent souvent en période estivale dans les sites rocheux, les maisons construites en pierre et dans les lieux désertiques. Selon des sources médicales, les enfants en bas âge sont les plus vulnérables à ces piqûres de scorpion, devenues un véritable problème de santé publique dans les régions du sud du pays. Le coût de prise en charge des victimes s'élevant à plus de 10 000 dinars par personne hospitalisée, le phénomène appelle la conjugaison des efforts de l'ensemble des secteurs ainsi que des campagnes de sensibilisation en direction des citoyens, afin de réduire ce fléau. Il faut dire que l'insalubrité publique, l'insuffisance de l'éclairage public et le manque d'éducation sanitaire, sont les principaux facteurs favorisant la prolifération de ces scorpions venimeux dans les zones urbanisées et d'habitation. BOUHAMAM AREZKI Source
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La Maison de la culture présente une exposition d’un biotope étrange et extraordinaire. Au menu, humour et poésie autour de faux insectes. La MCL « infectée » par les insectes ! Non, ce n’est pas une alerte, mais c’est bel et bien une exposition présentée par le professeur Poupon, jusqu’au 28 mars dans le hall d’entrée de la Maison de la culture et des loisirs. Il ne s’agit pourtant pas d’une exposition académique comme celle du Musée des papillons de Saint-Quentin. Ici, on voyage au milieu d’un biotope tout à fait imaginaire ,comme l’explique le directeur de la MCL, Jean-Paul Davion : « Roger Poupon, nous montre des insectes qu’il a fabriqués lui-même, souvent faits de petits riens. Avec humour, il fait témoignage de l’extraordinaire inventivité de la nature. » Roger, le « professeur Poupon » comme on le présente, est originaire de Tergnier. Il a roulé sa bosse, sillonné la France : « J’ai habité dans un vaste corps de ferme. Là, j’ai réalisé de gros et d’énormes animaux, même des dragons, pour des fêtes de villages, pour des parcs de loisirs. Ensuite, j’ai réduit ma surface habitable : dans une petite maison, j’ai eu un petit atelier, et ma production a été celle de petits animaux, d’insectes. » De petits « poupons » en somme… Tout a commencé avec un gland. Le fruit du chêne. « Mon fils l’avait ramassé, désirant le garder. On a réfléchi à deux sur ce que l’on pouvait faire. On l’a équipé de petites pattes, on l’a travaillé : c’est devenu un insecte. C’est parti comme cela, comme cela je me suis fait piéger ! » L’exposition compte des vitrines mettant en scène l’environnement de ces vrais faux insectes, des photos et… des tubes : « Ce sont des troncs creux, une baguette de pain évidée, des pots d’échappement que le public peut examiner pour scruter les petites bêtes nichées dans ces drôles de nids… » Exposition « Les insectes du professeur Poupon. Le lundi et le samedi, de 14 à 18 heures ; du mardi au vendredi, de 9 à 12 heurs, puis de 14 à 18 h 30. Entrée gratuite. Visites guidées possibles pour les écoles. Renseignements au 03 23 40 20 62. Source
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Les deux personnes accusées après la découverte en août de 40 pythons royaux dans la chambre d'un motel situé à Brantford en Ontario, se sont vues interdire de posséder des animaux pendant 10 ans. Guy Boissonneault et Cinthia Csomos ont été trouvés coupables, mercredi, de trois chefs d'accusation, soit d'avoir causé de la détresse à un animal, ne pas avoir fourni des soins généraux à un animal et ne pas s'être préoccupé du bien-être général d'un animal, c'est-à-dire de lui avoir donné suffisamment d'eau. Ils ont été condamnés chacun à une amende de 1 000$ et ils devront rembourser la somme de plus de 600$ à la SPCA de Brantford, pour couvrir le coût des soins apportés aux animaux. Guy Boissonneault et Cinthia Csomos ont été jugés et condamnés en leur absence, puisqu'ils n'ont pas assisté aux procédures judiciaires. Les pythons, qui mesuraient entre un et quatre pieds et demi, ont été retrouvés le 15 août dans quatre contenants de plastique. Le tribunal a appris qu'il faisait très chaud ce jour-là et que les animaux étaient déshydratés et en état de détresse. Les pythons royaux sont les plus petits pythons d'Afrique et sont populaires dans les animaleries. Le règlement municipal de Brantford interdit leur possession. Source
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Startup créée en 2011 par 4 associés (Antoine Hubert, Jean-Gabriel Levon, Fabrice Berro et Alexis Angot), Ynsect a annoncé au début du mois de mars, avoir bouclé son premier tour de table à hauteur de 1,8 million d’euros auprès de 2 fonds d’amorçage d’éco-technologies, EMERTEC Gestion et DEMETER Partners. Des investisseurs privés complètent ce tour de table. Ynsect, le spécialiste de l’élevage d’insecte à grande échelle, a développé depuis 3 ans des solutions industrielles à destination des domaines telles que la nutraceutique, la cosmétique, la chimie de spécialité mais aussi l’alimentation (à plus long terme). Les insectes sont aujourd’hui une ressource qui serait sous exploitée en ce qui concerne les produits bio-sourcés (autre que ceux issus de la pétrochimie), et l’apport en protéine dans l’alimentation. Ce premier investissement significatif en Europe dans l’industrie de l’insecte par des fonds de très grandes envergure, est une signe particulièrement fort de la reconnaissance des biotechnologies d’insecte comme une branche à part des biotechnologies. Nos technologies offrent des produits et des procédés de grande valeur très attendus par les marchés de la chimie verte ou de la nutrition animale, précise Antoine Hubert, président d’Ynsect. Soutenue par Agoranov, l’Agropole, BPI France et la région Ile de France, la société Ynsect souhaite, suite à cette première levée de fonds, accentuer ses efforts en matière de R&D, afin de déployer son pilote de production et enfin ouvrir ses premiers marchés. Afin de réaliser ses premiers travaux de recherche, Ynsect a noué des partenariats stratégiques avec des centres de recherche français et européens de premier plan, tels que AgroParisTech, l’INRA, le CEA, le CNRS, l’IFREMER, l’IRSTEA et l’université de Wageningen (Pays-Bas). Source
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Grâce à la mobilisation de bénévoles, de nombreux crapauds épineux peuvent rejoindre les zones de ponte en toute sécurité. Mais certains ne survivent toujours pas à la traversée des routes - Photo RA L’opération « Sauvetage de Crapauds » bat son plein en ce moment à Saint-Georges-de-Didonne. Une vingtaine de bénévoles se relaient chaque jour depuis un mois pour préserver une espèce désormais protégée, le crapaud épineux, anciennement appelé « Bufo Bufo ». Il court un grand danger en cette période de migration reproductive, puisqu’il doit traverser une route pour rejoindre les sites de ponte. Or, chaque année, la mortalité est très importante. Beaucoup de crapauds finissent écrasés sous les roues des voitures. Depuis trois ans, le Parc de l’Estuaire se mobilise pour éviter une hécatombe et une éventuelle extinction de certaines populations de batraciens. Nous nous sommes glissés parmi les bénévoles un soir de la semaine dernière. Reportage grand-format Source
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Aveyron. Monica Jarosz met le crapaud buffle à la mode
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Déclaré catastrophe écologique en Australie, le crapaud buffle desséché est coloré et traité à Millau en Aveyron pour devenir accessoire de mode, vendu dans le monde entier, de Tokyo à Pékin, New York ou Berlin. La styliste Monica Jarosz a mis au point pour cela un procédé (...) A défaut de se transformer en prince charmant, le crapaud buffle s’offre une seconde vie comme accessoire de mode. Accessoire de luxe tout de même. Dans les mains de Monika Jarosz, styliste, l’animal, ou pour être plus juste la peau du batracien, a le privilège de finir en bracelet, ceinture, sautoir, porte-monnaie, sac et minaudière. Avant de subir sa métamorphose, il passe par une mégisserie de Millau. Comment le crapaud en est-il arrivé là ? Tout commence lorsque Monika Jarosz reçoit un cadeau « bizarre » et « atypique » : une petite grenouille néo-zélandaise porte-bonheur empaillée. Intriguée, elle finit par apprécier ce présent trouvant au toucher sa peau « fascinante et douce ». « Je me suis dit qu’il y a un truc incroyable à faire avec », explique-t-elle. La voilà partie dans les restaurants chinois de Paris en quête de peaux de grenouille avant de se raviser. Ces dernières, en mauvais état, étaient inutilisables. Puis, la designer lit un article de presse relatant l’existence d’un crapaud buffle venimeux provenant d’Amérique du sud, introduit en Océanie il y a plusieurs décennies pour y détruire les coléoptères. Sauf qu’il a tellement proliféré et muté que les défenseurs de l’environnement et l’armée australienne tentent de capturer et tuer le batracien devenu nuisible à l’écosystème. Très petite série Monika indique qu’elle a contacté ensuite un taxidermiste sur place, en Australie, qui met en forme les dépouilles des crapauds exterminés avant de les récupérer en France et de les envoyer à Millau, à la mégisserie Alric, spécialisée dans la coloration des peaux d’agneau. « Lorsque j’ai appelé Jean-Charles Duchêne (patron de la mégisserie, NDLR) pour un devis, il a cru à une blague. Pour lui, il s’agissait d’un défi car il était habitué à traiter les peaux d’agneau. » Il a fallu d’ailleurs plusieurs mois et de nombreux galops d’essai pour venir à bout de la coloration de la peau du batracien, en bleu Klein, fuchsia, rouge vermillon en encore jaune curry. Sous la marque Kobja, qui signifie en verlan polonais petite grenouille, la nouvelle star montante de la mode, avec de l’or, des perles et des cristaux Swarovski dans les yeux, est produite en très petite série. « Ce travail est entièrement artisanal car chaque pièce est moulée sur le produit », ajoute la designer, qui précise que seules 150 à 200 peaux de crapaud ont été travaillées puis teintées pour devenir porte-monnaie à 245 euros ou encore grand sac à main à 1100 euros, vendus aux quatre coins du globe. Audrey Sommazi Photo Rémy Gabalda - ToulÉco Source -
En Afrique du Sud, un chien dressé pour renifler des tortues rares
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Brin, une chienne âgée de 2 ans, piste la tortue géométrique, en voie d'extinction, pour surveiller son évolution. Des protecteurs de la nature au Cap, en Afrique du Sud, ont annoncé lundi qu’ils avaient dressé un chien malinois pour les aider à pister les tortues géométriques vivant dans la région, l’une des 25 espèces de tortues les plus menacées dans le monde. Depuis septembre 2013, Brin, une chienne de 2 ans, est membre à part entière de l’équipe de pistage et de comptage de la population de tortues, chargée de surveiller leur présence ou leur absence, de les retrouver, voire de les sauver, selon un communiqué de CapeNature. La méthode, totalement iconoclaste, a fait suite à un incendie dévastateur dans la réserve naturelle d’Elandsberg en 2012 qui a attiré l’attention sur le sort de ces tortues. La tortue géométrique (Psammobates geometricus), qui possède de jolis motifs rayés jaunes formant comme les étoiles d’un tissu jacquard sur sa carapace marron foncé, évolue en zone sauvage parmi les petits arbustes de la province du Cap occidental. L’agriculture, la viticulture et le développement urbain ont cependant déjà détruit plus de 90 % de son habitat naturel. Source -
CHINE — Un internaute est devenu la risée du Web en voulant donner un gros poutou à un féroce reptile. L’excès de romantisme peut parfois mener à de sérieuses mésaventures. Un utilisateur de Sina Weibo, l’équivalent de Twitter dans l’Empire du Milieu, peut en dire quelque chose. Depuis quelques jours, ce jeune homme voit une photo d’une douloureuse embrassade exhibée dans les journaux du monde entier, après avoir fait le buzz en Chine. On l’y voit, tenant une tortue alligator dans ses mains, se faire croquer le visage par ce reptile originaire d’Amérique du Nord réputé pour sa puissante mâchoire. D’après la presse chinoise, il semblerait que la victime voulait faire un dernier bec à son étrange animal de compagnie, avant de le relâcher. C’est finalement l’animal qui a eu tout loisir de libérer le jeune homme au moment désiré. La victime a fini sa journée à l’hôpital, alors que ses potes ont diffusé l’image dans un but de prévention. Des fois que d’autres penseraient à embrasser un animal capable de détruire un manche à balais avec son bec... Source
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Il doit se séparer de son crocodile après 13 ans de cohabitation
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un Américain a été contraint de laisser son crocodile aux autorités après un durcissement de la législation sur les animaux exotiques. "Ça fait 13 ans que je l'ai. Je n'ai pas d'enfant, c'est lui mon enfant", regrette Michael Weier. Il ne leur sert plus à rien de verser des larmes de crocodiles. Michael et Cindy Weier ont été les heureux propriétaires d'un alligator pendant treize ans, Arnold de son petit nom. Mais depuis un renforcement de la législation de l'Etat américain de l'Ohio sur les animaux exotiques, ils ne peuvent plus assumer les charges. S'ils ont toujours pu nourrir la bête de 200 kilos, ils doivent desormais s'acquitter de 3.000 dollars (2.170 euros) de frais d'assurances par an. Un coût qui les oblige à se séparer d'Arnold. "Pour moi c'est une perte. Ça fait 13 ans que je l'ai. Je n'ai pas d'enfant, c'est lui mon enfant", regrette Michael. L'Etat de l'Ohio a décidé de changer la loi sur les animaux exotiques après qu'un homme a relâché une douzaine de tigres, ours et autres animaux sauvages en 2011. Les autorités avaient dû les tuer. Source -
Après un serpent, c’est au tour de la loutre de s’attaquer à un reptile redoutable. Une gentille loutre de rivière a dévoré un alligator en Floride. Les images, captées en 2011 par Geoff Walsh au Lake Woodruff National Wildlife Refuge, ont été publiées sur la page Facebook du refuge floridien cette semaine. Les loutres, qui semblent inoffensives, peuvent être de vilains prédateurs. La bête a mordu le bébé alligator au cou, qui n’a rien pu faire contre ses canines aiguisées. La lutte a été intense mais très courte. La loutre a attiré l’alligator loin des photographes et l’a dévoré encore vivant. Le site America's Great Outdoors lance une mise en garde : «Malgré leur apparence toute mignonne, les loutres de rivière sont le prédateur numéro un de nombreux habitats d'eau douce.» Toujours vivant L’expert en reptiles, Terry Phillip, a expliqué au National Geograhic que la loutre n’a pas véritablement tué l’alligator. «Le crocodile s'épuise en quelques minutes, ses muscles se remplissent d'acide lactique et il ne peut plus bouger. À ce moment-là, le reptile est pratiquement intoxiqué, ce qui permet à la loutre de le ramener sur la rive. L'alligator meurt en fait de choc anaphylactique, non pas en étant mangé. Cela signifie également que le saurien est dévoré par la loutre alors qu'il est encore en vie.» Le site Gentside Découverte rapporte que les loutres de rivière d'Amérique du Nord mesurent entre 90 et 120 cm et pèsent entre 4 et 13 kg. Elles sont voraces et doivent manger l’équivalent de 15% de leur poids à tous les jours. «À chaque fois que des loutres cohabitent avec des alligators, ce genre de combat est commun. Mais ça reste impressionnant», conclut Phillip. Source