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Max|mum-leterrarium

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  1. Un Zambien combat un python en le mordant HÉROÏQUE — Un ouvrier zambien s'est livré à un combat sans merci avec un python constricteur qui tentait de l'étouffer. Un ouvrier zambien qui travaillait pour un groupe minier dans le nord du pays s'est retrouvé nez à nez avec un python: alors que le serpent s'apprêtait à l'étouffer, il l'a mordu et a survécu après un combat sans merci.«Ce jour-là, à Kalumbila, je venais de creuser depuis un certain temps quand j'ai décidé de descendre de la pelleteuse, laissant le moteur allumé et sans savoir qu'avec la terre, j'avais soulevé un python dans la pelle excavatrice», a raconté Kelvin Katoka, 25 ans, sur son lit d'hôpital à Kitwe où il est toujours convalescent un mois après sa terrible mésaventure.Le serpent a commencé à s'enrouler autour de ses jambes. «Je n'ai réalisé sa présence que lorsqu'il a atteint mes genoux. J'ai essayé de m'extirper en sautant mais rien à faire, en un rien de temps, le serpent était déjà tout autour de mon corps, et m'a mis à terre», se souvient-il, encore très choqué.Le python était de l'espèce dite «constricteur», non venimeux, qui tue ses proies par suffocation en enroulant ses anneaux autour de leur cage thoracique, les empêchant de respirer.«Il a approché sa gueule de mon visage et a commencé à me frapper avec.Heureusement, mon bras gauche était encore libre, et j'ai pu l'utiliser pour me débattre», a expliqué l'ouvrier qui décrit comment, au moment où le serpent allait lui enfoncer ses dents dans le nez, il a réussi à mordre longuement l'animal.Petit canif«J'ai mordu longtemps et après un long combat, sa queue est retombée sur mes jambes mais il a continué à me presser comme un citron. Je me suis alors souvenu que j'avais un petit canif dans la poche de mon bleu de travail et je l'ai vite attrapé. Je l'ai poignardé sur les côtés et peu à peu, il a commencé à se relâcher mais moi, j'étais si faible qu'il m'a recouvert de son corps et a commencé à couvrir mon visage de salive comme pour se préparer à m'avaler».«J'ai commencé à vomir du sang, et à ne plus rien voir et c'est là que j'ai perdu connaissance».Employé d'une mine du groupe britannique First Quantum Minerals, il n'a eu la vie sauve que parce que des collègues sont arrivés par hasard sur les lieux.Seul le python semblait encore vivant, masquant de tous ses anneaux le pauvre Kelvin Katoka, inconscient et à bout de forces. Source
  2. Dans les coulisses des séismes Le cas des crapauds de L’Aquila a de quoi intriguer. À 70 kilomètres de L’Aquila se trouve un lac connu pour être un lieu de reproduction intense de Bufo bufo, le crapaud commun le plus répandu en Europe.Après avoir hiberné d’octobre à mars, ces populations sortent en général à la fin mars et se reproduisent pendant plusieurs semaines. Hasard du calendrier : en avril 2009, une équipe britannique de l’Open University, dirigée par la biologiste Rachel Grant, était en train de mener une étude sur cesbatraciens. Commencée le 1er avril, cette étude révèle des résultats pour le moins étonnants. Cinq jours avant le tremblement de terre qui a frappé L’Aquila le 6 avril à 3 h 30 heure locale, les crapauds mâles ont commencé à déserter leurs sites de reproduction, et leur nombre s'est brutalement réduit de 96 %. Un comportement totalement inhabituel, car normalement, une fois sortis pour se reproduire, ces crapauds restent actifs jusqu'à ce que la saison des amours soit terminée. Deux jours plus tard, le nombre d'accouplementsest tombé à zéro. Que s’est-il passé ? Et quels types de changements environnementaux ces crapauds ont-ils pu sentir ? Les hypothèses sont nombreuses. Dans les jours qui ont précédé le séisme, la température à 15 kilomètres de la frayère a brutalement chuté de près de 10 °C. Pourquoi ? Difficile à dire. Toujours est-il que cette seule anomalie thermique pourrait expliquer le départ des batraciens. D’autres explications tiennent à la possible émanation de gaz et de particules. Selon Friedemann Freund, géophysicien allemand de la Nasa qui s’est intéressé de près à l’étude, les roches de la croûte terrestre, « stressées » par les variations de contraintes qui précèdent un séisme, relâchent des particules chargées qui réagissent avec l'air quand elles atteignent la surface de la Terre. Or, ces particules dans l'air sont réputées donner mal à la tête, créer des nausées et augmenter le niveau de sérotonine, une hormone du stress. Ces particules pourraient aussi intervenir dans les propriétés de l’eau du lac, en la transformant en peroxyde d'hydrogène, une substance toxique pour les animaux aquatiques. Incommodés, les animaux auraient tout simplement fait leurs bagages…Le cas des crapauds de L'Aquila ne prouve pas le lien de causalité entre l’imminence du séisme et le comportement animal, mais il a l’avantage d’avoir été étudié en détail, in situ, au moment des faits. Pour la première fois, on a assisté, en temps réel, à un comportement inhabituel des animaux en l’observant, en le consignant et en quantifiant jour après jour le nombre des individus restant sur la frayère. Une avancée scientifique intéressante qui ne justifie toutefois pas de mettre un crapaud en bocal sur son bureau ! Source
  3. " Serpents " au Muséum : une expo qui démystifie L’exposition que propose le Muséum d’histoire naturelle sur les serpents tord le cou à beaucoup d’idées reçues.Symboliquement, on pénètre dans la nouvelle exposition proposée par le Muséum d'histoire naturelle en s'engouffrant dans la tête géante d'un crotale. Le but est clair : nous dire tout ce que nous avons toujours voulu savoir sur les serpents, et même ce que nous croyions connaître. Car les clichés ont la vie dure. Les premiers panneaux en recensent quelques-uns : « Il pousse des pattes aux serpents quand on les jette dans le feu » ou encore « les couleuvres tètent le pis des vaches ». Les différents panneaux démontent ces idées reçues, et quelques autres. Des serpents de nos régionsPour ces deux exemples, Arnaud Leroy, biologiste au muséum, et Nicolas Lagorce, médiateur scientifique, apportent la réponse : « Quand un éleveur écrase une couleuvre dans son étable, la vessie éclatée laisse couler une urine blanchâtre, d'où la confusion avec du lait. » Quant aux pattes, « sous la douleur, les deux hémipénis des serpents ressortent, ce qui peut faire penser à deux membres ».L'exposition se décline en plusieurs pôles : anatomie, vie et prédation, reproduction, etc., abondamment illustrés de moulages, squelettes, animaux naturalisés, vidéos et photos. 80 % de ces dernières sont l'œuvre de Daniel Heuclin, spécialiste mondialement reconnu. Un pôle central est consacré aux serpents de nos régions, sans doute pas le moins intéressant pour le visiteur. Et puis un dernier parle de la législation et du folklore. Arnaud Leroy y tenait : « Nous ne voulions pas que l'exposition incite les gens à élever des serpents à domicile. »22 serpents vivants sont présentés dans des vivariums : « Tous sauf deux sont issus de notre fonds : le muséum sert de fourrière pour les Nac (nouveaux animaux de compagnie) », explique M. Leroy, qui est également expert chez les sapeurs-pompiers.Pour les scolaires et leurs enseignants, un dossier pédagogique sera proposé à la rentrée, ainsi que des visites guidées. Et Nicolas Lagorce rappelle à ceux qui voudraient en savoir plus que la bibliothèque du muséum dispose de nombreux ouvrages à consulter sur les serpents.L'expo a démarré sur les chapeaux de roue : samedi soir, à l'occasion de la Nuit des musées, 800 visiteurs ont été recensés, sans compter tous ceux que l'on a dû refuser, faute de place. Et ils étaient encore plus de 200 dimanche, alors que l'entrée était redevenue payante. Arnaud Leroy donne d'ailleurs la mesure de l'événement : « A ma connaissance, c'est la première fois qu'une exposition temporaire est consacrée aux serpents dans un musée français. »Une chose est sûre en tout cas : après une telle visite, on ne regarde plus les serpents du même œil.pratique> Au muséum d'Histoire naturelle, 3, rue du Président-Merville.> Jusqu'au 6 avril 2014, du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 heures.> Entrée 1,50 et 3 €; gratuit pour les demandeurs d'emploi et les moins de 12 ans.> Renseignements sur le site www.museum.tours.fr ou par téléphone au 02.47.64.13.31.> Contact : museum@ville-tours.fr > Facebook : www.facebook.com/musees. de.toursDaniel Pépin Source
  4. Une étude sur les salamandres révèle comment une cellule permettrait de régénérer les membres du corps humain SCIENCE - Faire repousser un membre perdu. Un fantasme de science-fiction qui pourrait bientôt devenir réalité. C'est en tout cas ce que laissent penser les recherches de scientifiques australiens, qui ont étudié le système immunitaire de la salamandre, animal capable de réparer plusieurs parties de son corps: son coeur, son épine dorsale, son cerveau...Les recherches, dont les résultats sont publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, se sont basées plus particulièrement sur les macrophages, des cellules présentes dans le système immunitaire dévorant les bactéries et les moisissures pour protéger les tissus. Mais les macrophages, présentes aussi dans le corps humain, ont une autre faculté: celle de réparer les tissus endommagés. "Elles sont importantes dans la réparation des muscles humains", souligne James Goldwin, co-directeur des recherches.Les chercheurs ont donc été plus loin et se sont demandés si les macrophages pouvaient aussi servir à la réparation des membres. Ils ont extrait ces cellules du système immunitaire de salamandres pour savoir si leur absence aurait une incidence sur le corps des animaux. Conséquence, de l'avis même des chercheurs, l'effet a été "dévastateur": les salamandres ne pouvaient quasiment plus régénérer leurs membres perdus. A la place, comme chez l'humain, se formait un moignon.Une guérison sans cicatriceIl apparaît évident que les macrophages jouent un rôle essentiel dans la réparation des membres. Les chercheurs ont d'ores et déjà décidé de continuer leurs études sur le sujet, avec en ligne de mire de grandes avancées dans la régénération du corps humain, ainsi que l'explique James Goldwin:"Le plan à long terme est de savoir exactement quel cocktail appliquer à une blessure pour permettre au corps de se régénérer, à la manière d'une salamandre."Autre progrès en vue: la guérison sans cicatrice. Comme l'indique le professeur Andras Simon, du Karolinska Institut de Stockholm, les cicatrices sont importantes pour éviter les infections à la suite d'une blessure, mais elles empêchent dans le même temps les cellules de se régénérer.Ainsi, selon Andras Simon, l'approche de la salamandre pourrait permettre de soigner en douceur des blessures plus mineures, comme les brûlures ou les coupures. En clair, une sorte de pansement naturel. Source
  5. La cistude réintroduite Un lâcher d’une dizaine de cistudes d’Europe, espèce de tortue menacée, a été réalisé hier pour la première fois dans le canton de Neuchâtel, dans la réserve naturelle de la Vieille-Thielle. Cet événement s’inscrit dans le cadre d’un projet d’envergure nationale, piloté par le Centre de coordination pour la protection des amphibiens et des reptiles de Suisse (KARCH), visant la réintroduction de cette unique espèce de tortue indigène de Suisse. Des lâchers ont déjà effectués dans le canton de Genève en 2010. Source
  6. Bornéo: un crocodile fait fuir des nageurs Des centaines de baigneurs prenant le soleil sur un bord de mer de l'île de Bornéo ont dû ce week-end cédé leur plage à un crocodile de mer de quatre mètres de long qui avait décidé de lézarder sur le même banc de sable.Le reptile d'une demi-tonne a nagé jusqu'à la plage de Balikpapan, dans la partie indonésienne de l'île de Bornéo, avant de décider samedi de "prendre le soleil tout près du poste des gardes-plage", a indiqué l'un d'eux. Les baigneurs ont fui dans la panique, tandis que la police s'est lancéé à la poursuite du crocodile. Il aura fallu trois jours pour l'attraper, ce qui n'a été fait que lundi. L'animal a rejoint un refuge.Les crocodiles sont très courants à Bornéo et dans de nombreuses régions indonésiennes. Ils entrent de plus en plus contact avec l'Homme, en raison de la destruction accélérée de leur habitat. En janvier 2012, une fille de dix ans avait été tuée par l'un d'eux dans la province de Nusa Tenggara Est. Source
  7. BLOIS Un serpent bien innocent Peu après 21 h 30, lundi soir, le centre opérationnel des services d'incendie et de secours (Codis) reçoit un appel provenant du 18, rue des Trois-Marchands, en centre-ville de Blois. La personne au téléphone demande de l'aide. Selon ses explications, un serpent s'est réfugié sous sa baignoire. Selon la procédure classique dans des circonstances semblables, les sapeurs-pompiers ne font pas intervenir immédiatement le groupe animalier spécialisé dans les captures d'animaux et préfèrent effectuer un repérage. Bien leur en a pris, le serpent était effectivement sous la baignoire et ne risquait pas d'en bouger, il était en caoutchouc. Source
  8. Un serpent de mer de 2,5 mètres pêché au large du Cap-Nègre C’est avec une grande surprise que Jérôme dit « le Corse », pêcheur professionnel au Lavandou a remonté un serpent de mer dans ses filets, à quelques encablures du Cap-Nègre.Un serpent d’une longueur de 2 m 50 pour une masse de près de 5 kg.Habitué des abysses, Le serpent à nez long (ophisirus serpens) fait partie de la famille des Ophichithidés. Il évolue à plus de 1 000 m de profondeur il vit sur des fonds sablonneux ou il s’enfouit à reculons grâce à sa queue très dure. Seule sa tête émerge pour happer ses proies. son activité est nocturne. Source
  9. Dernièrement, on m'a apporté un bébé gecko à crête de 7 mois qui était à peine plus gros que l'un bébé qui était né chez moi dans les derniers jours. La personne m'a dit l'avoir nourri qu'au repashy. C'est là que l'ont voit que ces petites bêtes là ont réellement besoin d'insectes dans leur alimentation.
  10. Maroc: 30.000 cas de piqûres de scorpion par an dont une centaine mortels RABAT - Le Maroc est l'un des pays du pourtour méditerranéen où sont enregistrés le plus grand nombre de piqûres de scorpion, avec 30.000 cas par an dont une centaine sont mortels, a souligné lundi un expert lors d'un colloque à Marrakech.Le Centre antipoison et de pharmacovigilance (CAPM) a récemment estimé à 30.000 le nombre de cas recensés chaque année dans le royaume, ce qui en fait la première cause d'intoxication, devant les intoxications alimentaires.Le taux de mortalité est, lui, d'environ trois décès pour 1.000 piqures, soit près d'une centaine de cas par an, principalement chez les moins de 15 ans, a souligné Ali Boumezzough, à l'occasion du 1er Congrès méditerranéen sur les envenimations scorpioniques et ophidiennes.Ce taux est assez élevé par rapport à d'autres pays du bassin méditerranéen, en raison du contexte bioclimatique et de la scorpiofaune riche et diversifiée du royaume, a ajouté cet expert, membre du comité d'organisation, cité par l'agence MAP.Selon lui, le Maroc compte quelque 50 espèces de scorpions, dont 22 venimeuses et dangereuses, la région la plus concernée par les cas de piqûre étant celle de Marrakech.Dans le cadre de la prise en charge médicale de ces piqûres, les organisateurs du colloque ont sollicité un laboratoire mexicain ayant mis en place en période d'essai deux antidotes spécifiques, dont un pour les serpents d'Afrique du Nord et un autre pour les scorpions, a encore noté ce chercheur.Selon la MAP, plus de 80 experts et médecins originaires d'une vingtaine de pays participent à ce congrès qui se déroule jusqu'à jeudi autour de plusieurs thèmes dont l'évaluation clinique des antivenins ou encore faune scorpionique d'intérêt médical au Maghreb. Source
  11. Les bons réflexes de survie Attention aux morsures de serpent La morsure de serpent est la conséquence directe du rapprochement accidentel ou intentionnel entre l’homme et le serpent. On distingue l’ordre des acolecophidiens comprenant 370 espèces et l’ordre des alethinophidiens présentant une diversité écologique. Ce groupe comprend deux lignées fouisseuses distinctes d’anilioidea, plusieurs lignées de booidea (boas, pythons et taxons apparentés) et les caenophidia qui comptent environ 2 500 espèces et 11 familles. Les connaissances concernant la systématique des ophidiens ont une importance capitale pour les cliniciens, les toxicologues et les producteurs de sérums. Elles permettent de mieux connaître la problématique des accidents de morsures de serpents, d’améliorer la prise en charge intégrée et de cibler les actions de sensibilisation au niveau des zones présentant des risques geographiques. Au Maroc, l’identification précise du serpent agresseur est problématique, car les professionnels de santé ne sont pas conscients de l’intérêt de l’identification et ne disposent d’aucune formation sur la taxonomie des serpents du Maroc.Stratégie Conscient de la gravité des morsures et envenimations de serpents (MES), le Centre antipoison du Maroc entreprend plusieurs actions visant à réduire les retombées de ces incidents. Les premiers éléments de cette stratégie sont :• Évaluation de l’ampleur du problème au niveau national et régional.• Sensibilisation des professionnels de santé sur les zones à risques (circulaire ministérielle N° 014146 du 14 juillet 2008).• Formation du personnel médical et paramédical opérant dans les zones à forte incidence, par l’organisation de journées de sensibilisation sur les MES (Chtouka Ait Baha, Tiznit, Sidi Ifni, Benslimane).• Proposition de la sérothérapie contre les morsures de serpents parmi la liste des antidotes essentiels au Maroc.• Élaboration d’une fiche sur les toxidrômes rencontrés au Maroc.D’autres actions restent à développer telle que l’implantation d’un système d’information spécifique aux MES, pour suivre l’évolution des différents indicateurs de morbidité et de mortalité, et évaluer l’impact des actions de prévention et de prise en charge entreprises par le CAPM.Profil épidémiologiqueLes MES sont à l’origine de mortalité importante et de handicaps physiques et psychologiques chez l’homme, mais leur reconnaissance comme problème de santé publique à l’échelle internationale est entravée par une insuffisance des données épidémiologiques.Au Maroc, l’étude des ophidiens pouvant être à l’origine des accidents de MES, montre la présence de deux familles venimeuses dont la distribution géographique est spécifique à chacune des espèces identifiées.L’ampleur des MES au Maroc n’a jamais été décrite à partir d’une base de données nationales ; ceci a justifié cette étude dont l’objectif était de décrire les caractéristiques épidémiologiques des accidents de MES recensés par le Centre antipoison du Maroc (CAPM), entre 1980 et 2008, sur l’ensemble du Royaume.ChiffresLe CAPM a compté, au terme de cette étude, 1 761 cas d’accidents de MES durant la période allant de 1980 à 2008. L’incidence de 0,2 pour 100 000 habitants par an reste inférieure à ce qui a été rapporté en Afrique du Nord (11 pour 100 000 habitants par an).Dans le monde, peu de données épidémiologiques fiables en rapport avec les accidents de MES sont disponibles, en particulier pour leur survenue en milieu rural, et par conséquent les cas ne sont pas reportés. Le nombre mondial estimé de cas d’envenimations est de 421 000 à 1 841 000 par an dont 20 000 à 94 000 décès et ce n’est qu’en 2009 que l’OMS a reconnu que l’ampleur du problème des MES a été négligée.Au Maroc, du fait de la sous-notification globale des intoxications par les médecins des différentes provinces, le nombre de cas de MES est sous-estimé.Les provinces du Sud sont les plus touchées ; ceci peut s’expliquer par plusieurs facteurs : l’écologie des espèces, l’anthropisation du milieu et la rareté des ressources en eau. Cependant, la région du nord du Maroc (Tanger-Tétouan) est une zone à prendre en compte du fait du nombre de cas déclarés par la province de Chefchaouen. nCentre antipoison et de pharmacovigilanceAppelez, nous écoutons - Notifiez, nous agissonsN° éco : 0801 000 180 Tel d’urgence : 05 37 68 64 64Rue Lamfedel Cherkaoui , Madinate Al-Irfane. BP : 6671, Rabat 10 100, Maroc. - Standard : 05 37 77 71 69/05 37 77 71 67 - Fax : 05 37 77 71 79www.capm.ma Source
  12. Un alligator sous sa galerie Une mère de famille de Parkland en Floride a découvert ungigantesque alligator qui était sous sa galerie.Croyant d'abord à une blague de son mari, elle s'est vite aperçue que l'animal n'était pas une baudruche quand elle l'a entendu respirer et qu'elle l'a vu cligner des yeux. «Quand j'ai vu ses paupières se fermer, j'ai réalisé ce qui se passait et j'ai crié de panique», a-t-elle raconté. L'animal, lui, était impassible.C'est un dresseur qui est venu en aide à la famille. C'est lui qui a attrapé le reptile long de près de trois mètres avant de l'emmener dans un parc des Everglades. Il a tenu à rappeler la dangerosité de cet animal qui peut rester plusieurs minutes immobile comme une statue pour attraper sa proie. Source
  13. LEYR (54) : LE "BOA DES POUBELLES" ÉTAIT UNE COULEUVRE Deux agents de l’Office de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) sont intervenus hier vers 14 h 15 à Leyr en raison de la présence d’un serpent – non identifié – dans un container poubelles, entreposé sur le parking de la salle des fêtes communale. La rumeur évoquait même un boa !Équipés de gants renforcés, d’une canne et d’un filet de capture, les deux agents réussissaient à capturer le reptile sous le regard du maire de la commune. Il s’agissait en réalité d’une couleuvre à collier de 1,20 m de long, une espèce très présente sur le territoire.S’il se sent agressé, ce serpent est capable de « mordre ou de cracher », selon l’un des spécialistes de l’ONCFS mais il reste non venimeux. Il se nourrit notamment de rongeurs et de batraciens. La couleuvre qui apprécie particulièrement les tas de bois pour se cacher, a été relâchée en forêt, loin des habitations.Il semble que l’animal se soit fait accidentellement piégé dans un sac-poubelles qui a ensuite été jeté dans le container.A.T. Source
  14. Un python dans le stationnement d'un Super 8 SAULT STE. MARIE — Un python mesurant trois pieds s’est mystérieusement retrouvé samedi près d’un motel Super 8 à Sault Ste. Marie.Une femme faisait une promenade avec son chien lorsqu’elle a trouvé le reptile en matinée.La femme s’est emparée du python pendant qu’une représentante de la Société protectrice des animaux de Sault Ste. Marie tenait une taie d’oreiller.«Ce fut finalement assez simple, a déclaré l’employée de la Société. Il ne bougeait pas beaucoup, probablement parce qu’il faisait si froid.»Le serpent passera cinq jours dans le refuge pour animaux et sera remis à une autre organisation s’il n’est pas réclamé. Source
  15. Ci-dessous : série d’images par microscopie électronique à balayage (MEB) de la portion distal de divers “pieds” (tarses) d’araignée portant les griffes tarsales et les blocs de setae; échelle – 50 µ m. A. Heptathela sp. (Liphistiidae), juvénile, sans setae. B. Malthonica ferruginea (Agelenidae) araignées à toile. C. araignée du désert Sicarius sp. (Sicariidae), avec des structures de setae réduites. D. Trabeaparadoxa (Lycosidae). E. Drassodes lapidosus (Gnaphosidae). F. Palpimanus gibbulus (Palpimanidae). G.Clubiona terrestris (Clubionidae). H. Marpissa muscosa (Salticidae). I. patte (Distal tarsus ) d’araignée qui s’enfonce dans le sable du désert Homalonychus selenopoides (Homalonychidae). K. l’araignée-crabe sans toile Misumena vatia (Thomisidae). L. l’épeire carrée ou Araneus quadratus (Araneidae) à toile. M. Fecenia cylindrata (Psechridae) à toile, avec des pinces, la grande exception chez les tisseuses de toile. L’araignée s’arrêtera-t-elle de construire des toiles ? On aurait tendance à croire que pratiquement toutes les araignées tissent des toiles pour attraper leur proie. Pourtant, plus de la moitié de toutes les espèces modernes d’araignée ont abandonné la construction de toile ou n’ont jamais développé une telle adaptation. La raison ? Et bien, apparament, c’est bien moins couteux en terme d’énergie dépenser, d’attraper à mains nues son repas que d’élaborer et de construire une grande toile. Certaines araignées chasseuse ont donc développé de nouvelles techniques de traque et une poigne de fer.Des biologistes de l’Université de Kiel et de l’Université de Berne, Allemagne, révèlent le secret des touffes denses de poils au bout des pattes de nombreuses araignées, appelées scopulae.Toutes les images dans cet article tirées de l’étude (lien plus bas). Image d’entête (un clic pour un grand format), le “pied” d’une araignée sauteuse, qui ne construit pas de toile mais qui saute sur ces proies pour les attraper, présentant une paire de griffes et des touffes de poils adhésifs.Selon l’un des auteurs de cette nouvelle étude (lien plus bas), Jonas Wolff, biologistes (morphologie fonctionnelle et biomécaniques) à l’Université de de Kiel :Plus de la moitié des espèces d’araignées décrites ont abandonné la construction de toiles. Elles saisissent directement leur repas et doivent être en mesure de tenir et contrôler la proie attraper sans se faire blesser.Wolff et ses collaborateurs se sont demandé comment ces araignées parviennent à capturer leur proie. Pour le savoir, ils ont tourné leur attention vers des coussinets poilus, qui poussent sur les pattes de nombreuses araignées. Ces tampons sont faits de poils spécialisés (setae), qui se scindent en plusieurs branches. Avec celles-ci, les setae peuvent s’accrocher aux surfaces de très près, ce qui est nécessaire pour exploiter les forces adhésives intermoléculaires. Description du tarse (“pied”) de l’araignée chasseuse à gauche, et détail à droite d’un poil (seta) provenant de la scopula. Ci-dessous : série d’images par microscopie électronique à balayage (MEB) de la portion distal de divers “pieds” (tarses) d’araignée portant les griffes tarsales et les blocs de setae; échelle – 50 µ m. A. Heptathela sp. (Liphistiidae), juvénile, sans setae. B. Malthonica ferruginea (Agelenidae) araignées à toile. C. araignée du désert Sicarius sp. (Sicariidae), avec des structures de setae réduites. D. Trabeaparadoxa (Lycosidae). E. Drassodes lapidosus (Gnaphosidae). F. Palpimanus gibbulus (Palpimanidae). G.Clubiona terrestris (Clubionidae). H. Marpissa muscosa (Salticidae). I. patte (Distal tarsus ) d’araignée qui s’enfonce dans le sable du désert Homalonychus selenopoides (Homalonychidae). K. l’araignée-crabe sans toile Misumena vatia (Thomisidae). L. l’épeire carrée ou Araneus quadratus (Araneidae) à toile. M. Fecenia cylindrata (Psechridae) à toile, avec des pinces, la grande exception chez les tisseuses de toile. Selon Wolff :Jusqu’à présent, les scientifiques supposaient que les araignées utilisaient principalement ces tampons collants pour grimper sur des surfaces lisses. L’hypothèse qu’ils seraient plus importants pour la rétention des proies a reçu peu d’attention. Nos résultats montrent que l’abandon de la construction de toile s’est produit indépendamment à plusieurs reprises. Fait intéressant, il a souvent été accompagnée par l’évolution de pastilles adhésives similaires. Des touffes spécialisées, qui permettent à l’araignée de grimper sur des surfaces lisses et raides comme des vitres, de nouveaux développements sont issues de l’appareil de capture des proies. Ces résultats nous donnent un éclairage entièrement nouveau sur l’évolution des araignées. Image MEB du bout d’une patte d’une araignée sauteuse, l’Euophrys frontalis, fermé en A et ouvert en B. C’est la mécanique de dispersion de la touffe de poil sous une pression d’hémolymphe, probablement très important pour un détachement rapide. Les chercheurs ont publié leurs résultats dans le numéro de mai de la revue scientifique PLoS ONE : The Great Silk Alternative: Multiple Co-Evolution of Web Loss and Sticky Hairs in Spiders. Source
  16. Petite naissance chez moi d'il y a environ 3 semaines
  17. Les amphibiens sont menacés d'extinction depuis les années 1980: 400 espèces auraient disparues ou seraient sur le point de l'être, s'inquiète le National Geographic. En cause, le chytridiomycète, un champignon mortel qui se répand notamment chez les grenouilles et les salamandres. Une nouvelle étude relie l'épidémie en Californie –l'une des régions les plus récemment touchées par l'extinction d'amphibiens– à un type précis de grenouilles, le xénope du Cap (Xénopus laevis). Le parcours du champignon chytride est surprenant: le xénope du Cap, porteur de la maladie, était utilisé dans le cadre de recherches scientifiques. Il aurait même été utilisé dans les hôpitaux comme test de grossesse jusque dans les années 1970. C'est par la suite qu'il cause l'épidémie: «Les grenouilles qui se sont échappées ou ont été remises dans la nature par le personnel hospitalier ou les particuliers peuvent avoir porté le champignon chytride, diffusant le pathogène dans de nouveaux habitats un peu partout dans le monde.» Source
  18. Et si nous devenions capables de renouveler nos dents comme l'alligator ? Des chercheurs de l'Université de Californie du Sud cherchent actuellement à comprendre le processus permettant à certains animaux de renouveler leurs dents, en étudiant plus en détail la dentition des alligators. Ces travaux pourraient servir dans de nombreux traitements dentaires chez l'homme... Voici une découverte qui pourrait mettre les dentistes sur la paille. Au cours d'une étude récemment publiée, des chercheurs de l'Université de Californie du Sud ont réussi à percer quelques uns des secrets du processus qui permet aux alligators de renouveler leurs dents. Une trouvaille qui pourrait servir dans les traitements dentaires humains, afin de remplacer des dents tombées ou encore en surnombre. L'alligator a été choisi pour son impressionnante capacité à renouveler sa denture. En effet, le reptile collectionne 2.000 à 3.000 dents tout au long de sa vie, pouvant les renouveler une cinquantaine de fois chacune. Mais il n'est pas le seul : plusieurs autres reptiles et mammifères peuvent également faire de même lorsque l'Homme lui, ne renouvelle ses dents qu'une fois. Mieux comprendre le mécanisme de renouvellement Durant leurs travaux, les chercheurs ont utilisé un scanner et réalisé plusieurs analyses moléculaires la mâchoire et la dentition des alligators. Ceci leur a permis de mettre en évidence le tissu où se trouve la lame dentaire, cruciale au développement de la dent chez l'alligator. Puis en étudiant la mitose aux différentes étapes ainsi que la formation répétitive des dents, les Américains ont commencé à mieux comprendre le mécanisme de renouvellement. Au premier stade de développement, la dentine, matériau qui constitue en majorité la dent, forme une sorte de gonflement à l'extrémité. D'après les chercheurs, ceci serait en fait des cellules souches dormantes. Puis lorsque l'alligator perd une dent, certaines protéines seraient libérées pour activer ces cellules. Entrant rapidement en action, ces dernières déclencheraient alors le développement d'une nouvelle dent. Un processus que les chercheurs ont pu observer et qui s'est produit même quand la dent était volontairement enlevée. Or, la dentition de l'animal présente la même organisation que celle des mammifères à savoir un double palais et des os dentaires creux. Les scientifiques suggèrent donc qu'un tel processus pourrait peut-être avoir lieu chez l'homme, à condition d'avoir les acteurs nécessaires pour qu'il se déclenche. Un processus possible chez l'homme ? Au vu de notre étude, "il est peut-être possible d'identifier le réseau régulateur du cycles des dents", autrement dit, les protéines et les cellules qui interviennent dans le renouvellement des dents, expliquent le professeur Cheng-Ming Chuong et ses collègues dont l'étude est publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Ce savoir pourrait alors permettre "de réveiller les cellules souches latentes dans les restes de lame dentaire humaine afin de redémarrer un processus normal de renouvellement chez les adultes qui ont perdu une dent de stopper le développement incontrôlé de dent chez les patients possédant des dents surnuméraires", ajoutent-il encore cités par News.discovery. D'ailleurs, des essais sur l'humain seraient déjà en cours après que des expériences de repousse de dents ont fonctionné chez la souris et le singe. Mais au risque de décevoir, bien que cette découverte constitue une remarquable avancée dans le domaine, il faudra encore de nombreuses années de recherche avant de pouvoir un jour, envisager de remplacer le dentiste. Source
  19. Une araignée européenne revisite le mythe de la veuve noire Le cannibalisme sexuel est souvent associé aux mantes religieuses et aux veuves noires femelles, qui dévorent les mâles après s’être accouplées. Toutefois, un cannibalisme inverse peut aussi se produire. C’est le cas pour l’araignée Micaria sociabilis, où le mâle choisit et mange sa partenaire. Voici quelques explications.La veuve noire a inspiré nombre de romanciers ou scénaristes, tant sa pratique du cannibalisme sexuel fascine l’Homme. Chez ces araignées d’Amérique du Nord, la femelle choisit un mâle et peut le dévorer après l’accouplement. Ce cannibalisme a une utilité : grâce à lui, la femelle récupère l’énergie nécessaire pour la ponte et les soins nécessaires à sa progéniture.Or, parfois, il arrive que ce cannibalisme sexuel soit inverse, c’est alors le mâle qui mange la femelle. C’est, semble-t-il, le cas chez les Micaria sociabilis, une espèce aranéomorphe d’Europe. D’après une étude menée en République tchèque sur cette espèce d’araignée, c’est plutôt la femelle qui est dévorée avant ou après l’accouplement. L’étude est publiée dansBehavioral Ecology and Sociobiology. Plus de cannibales en été qu’au printemps !Durant deux ans, les chercheurs Lenka Sentenská et Stano Pekár ont étudié le comportement de mâles et femelles Micaria sociabilis, en mêlant genres, tailles et âges. Les mâles ont été mis en contact avec des femelles jeunes et d’autres plus âgées. Toutes les araignées ont été bien nourries, de façon à s’assurer qu’il se produirait des événements de cannibalisme, car il s’agit bien de cannibalisme sexuel et non de survie. L’objectif de l’expérience était de déterminer si le mâle choisissait sa partenaire, et si oui, selon quels critères : la taille, l’âge ou la virginité ?Les deux chercheurs tchèques ont ainsi montré que le mâle dévorait la femelle après le premier contact, et avant ou après tout accouplement. Par ailleurs, il existe une variabilité temporelle dans l’acte de cannibalisme. Ces événements se produisent majoritairement en été. C’est une période de chevauchement : les jeunes mâles de la génération d'été s’attaquent aux vieilles femelles de la génération de printemps. Les jeunes mâles sont en effet plus gros que ceux de la génération de printemps et sont plus cannibales. Cela souligne que l'agressivité masculine peut être liée à la taille des mâles.Les mâles choisissent donc les femelles en fonction de leur âge. En revanche, ils ne sont pas regardants sur la taille, ou sur le fait qu’elles aient déjà été fécondées ou non. Cette étude suggère aussi que chez les Micariasociabilis, les mâles font un choix. Si la partenaire ne correspond pas, ils peuvent, dans un excès d’agressivité, la dévorer avant l’accouplement. Sinon, ils se livrent au cannibalisme après l’acte sexuel. Source
  20. Pour se camoufler, une vipère du Gabon utilise les nanotechnologies La vipère du Gabon de l'Ouest utilise sans le savoir les propriétés des nanotechnologies pour mieux se camoufler sur le sol recouvert de végétation de son milieu naturel, ont révélé jeudi des chercheurs.Selon eux, les nanostructures qui recouvrent les écailles d'un noir profond formant les taches typiques de la vipère "Bitis rhinoceros" pourraient même contribuer à fabriquer un matériau miracle pour absorber la lumière. Ces taches d'un noir velouté, qui s'entremêlent avec des écailles blanches et brunes sur le dos de la vipère, ne reflètent qu'une infime partie de la lumière qui leur parvient, créant un contraste qui permet à l'animal de se fondre parfaitement dans son décor végétal.Une équipe des universités allemandes de Kiel et Bonn a découvert le secret de cet "ultra-noir": des microstructures en formes de feuilles très serrées en recouvrent les écailles, et sont elles-mêmes hérissées d'arêtes nanométriques (un nanomètre est équivalent à un milliardième de mètre).Et c'est cette combinaison de structures minuscules pointant selon des angles différents qui éparpillerait et piégerait aussi bien la lumière, estime l'étude publiée dans la revue britannique Nature Scientific Reports."La structure produisant cet effet de noir velouté pourrait aussi être appliquée à d'autres matériaux", écrivent les chercheurs.Ils pourraient par exemple s'avérer très utiles pour des systèmes optiques ou capturer la chaleur du soleil.Certes, il existe déjà des surfaces artificielles "ultra-noires" plus sombres que les taches de la vipère, mais elles pourraient encore être améliorées si on leur adjoignait la nanotechnologie dont la Nature a doté le serpent, estime Marlene Spinner, zoologue à l'Université de Bonn, interrogée par l'AFP. Source
  21. Espèce menacée à La Prairie: Nature Québec demande à Ottawa d'intervenir Nature Québec a décidé de faire appel au gouvernement fédéral afin de protéger une espèce menacée sur la Rive-Sud de Montréal. La rainette faux-grillon, une minuscule grenouille, risque la disparition en raison d'un développement résidentiel à La Prairie. Des travaux préparatoires ont déjà commencé sur les terrains visés par le projet domiciliaire.Nature Québec demande au ministre fédéral de l'Environnement, Peter Kent, de faire adopter un décret d'urgence en vertu de l'article 80 de la Loi sur les espèces en péril. Le directeur général de l'organisme, Christian Simard, est bien conscient cependant de mettre les pieds sur le terrain parfois difficile des relations fédérales-provinciales.Les experts de l'équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l'Ouest reconnaissent eux-mêmes que les mesures mises de l'avant pour protéger l'espèce à La Prairie seront insuffisantes. Dans le compte rendu de la dernière réunion obtenu par La Presse, le représentant d'Environnement Canada évoque lui même la possibilité d'une intervention d'Ottawa dans le dossier.Le directeur général de la Ville de La Prairie, Jean Bergeron, signale de son côté que la municipalité a obtenu toutes les autorisations nécessaires pour aller de l'avant avec son projet. Un certificat d'autorisation a d'ailleurs été délivré par le ministère de l'Environnement en mai 2008. «La Ville a été innovatrice dans ce dossier. Cinquante pour cent du territoire sera protégé. Nous allons créer en collaboration avec Nature-Action un parc de conservation de 80 hectares, une première au Québec.»Pour Christian Simard, c'est un «certification d'autorisation abusif» qui a été délivré. Le directeur de Nature Québec affirme qu'il existe une «culture fataliste» au ministère de l'Environnement face aux projets de développement. Il s'inquiète aussi pour la protection des milieux humides, qui sont de moins en moins nombreux.Selon Tommy Montpetit, chargé de projet au Centre d'information de Longueuil (CIEL), la majorité des habitats de rainette se trouvent cependant dans la portion visée par le développement. «On ne peut quand même pas espérer que la rainette va déménager.» M. Montpetit s'explique mal également que le MDDEP ne fasse rien alors qu'il sait très bien qu'une espèce en péril va disparaître à La Prairie.La Ville de La Prairie prévoit commencer les travaux d'aqueduc au cours de l'été. La première phase du projet résidentiel devrait débuter à l'automne. Source
  22. Une araignée provoque un accident avec tonneau On dit que les petites bibittes ne mangent pas les plus grosses, mais elles peuvent leur donner toute une frousse. C'est le cas d'une femme qui a été victime d'un accident de voiture, le 11 mai dernier, après avoir été surprise par une araignée qui se trouvait dans son véhicule. La conductrice de 31 ans circulait sur le chemin de Magog à Sainte-Catherine-de-Hatley lorsqu'elle a été prise de panique en voyant la créature à huit pattes descendre de son plafond. La femme aurait perdu la maîtrise de son véhicule qui a terminé sa course dans le fossé après avoir effectué au moins un tonneau. Les pompiers du Service de sécurité incendie de Magog ont été appelés en renfort aux alentours de 7 h pour prêter main-forte à la jeune femme. D'ailleurs, les pinces de décarcération auraient été nécessaires. Heureusement, elle aurait subi des blessures mineures dans les circonstances. Cependant, il n'a pas été possible d'en connaître la nature. Source
  23. Plus de 50.000 piqûres de scorpion en 2012 dans certaines wilayas des Hauts Plateaux et du Sud Plus de 50.000 piqûres de scorpion ont causé en 2012 le décès de 51 personnes dans les wilayas des Hauts Plateaux et du Sud, a-t-on indiqué mardi à la direction de la prévention au ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière.La direction de la prévention au ministère de la santé a précisé que la wilaya de Biskra venait en tête des régions les plus touchées par ce fléau avec 7500 piqûres causant le décès de 11 personnes suivie par la wilaya de M'sila avec plus de 5600 envenimations causant le décès de 3 personnes.La wilaya d'Adrar a enregistré 5500 piqûres provoquant le décès de 5 personnes suivie par El Oued avec plus de 5400 et le décès de 3 personnes. En dépit des efforts déployés par les personnels de la santé publique en coordination avec les autres secteurs, les cas d'envenimation scorpionniques dans certaines wilayas des Hauts Plateaux et du Sud demeurent élevés causant la mort de 1,4personne sur 1000 habitants dans ces régions.Les différentes actions de prévention menées par le ministère pour réduire le taux de décès causés par l'envenimation scorpionnique dans certaines wilayas ont donné des résultats probants mais ce taux demeure cependant élevé au niveau national notamment chez les enfants et les personnes âgées car plus vulnérables. Source
  24. Un peu plus chaud que tiède
  25. Balma. Expo «tortues en danger» Samedi, l'Association chéloniophile balmanaise (Acb) présentait son exposition annuelle salle Marie-Laurencin. Le thème retenu, «La Tortue en danger», a permis aux membres de l'Acb de souligner les nombreux périls qui guettent ces nouveaux animaux de compagnie (nac). En outre, les biotopes dont sont issues les tortues qui arrivent dans les foyers français ne s'accordent pas toujours à l'environnement local. Il est donc indispensable de bien se renseigner avant d'en acquérir. Mais, les menaces qui pèsent sur leurs carapaces varient selon les continents. «En Asie, on procède à des prélèvements pour la médecine ou l'alimentation humaine», indique Gaël Frazier, président de l'Acb. «En Afrique du Nord, on pense qu'elles éloignent les mauvais sorts», ajoute Agnès Barthe, membre de l'Acb.L'Acb, qui fêtera ses 10 ans en 2014, prodigue conseils et avis à tous les propriétaires de tortue qui le désirent. Renseignements : asso.chelo.balma@gmail.com ou 06 71 62 33 13. Source
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