nebli

très belle attaque voici une des nombreuses attaques réalisées sur grive par le tiercelet barbarie calidus de sokol: plafond : une petite centaine de mètres. terrain :champs de betteraves , remise: une rangée de peupliers. chiens : pointer de 2 ans gibier : grive mauvis le chien est remarquablement bon sur ce gibier il les arrête parfaitement sans faux arrêts et avec une grande ténacité. les betteraves se présentent comme une mer verte ou le gibier , invisible,peut tranquillement se reposer pendant sa migration nocturne. les grives sont levées une par une et doivent pour rejoindre les peupliers , voler une centaine de mètres à découvert . sitôt levées certaines partent au ras des betteraves entrainant un piqué époustouflant de l'oiseau qui se place dans la queue les grives se jettent dans les betteraves comme des oiseaux de mer plongeant dans l'eau à l’approche d'un faucon, chandelle immédiate , prise de plafond et bascule à nouveau vers une grive qui tente la traversée,. là la joute aérienne commence, piqué du faucon , esquive in extremis de la grive sur la gauche , son ventre clair se détache un instant avant d'être enveloppée par l'ombre du faucon mais elle s'est dématérialisée in extremis et on la revoit un mètre à droite ou au dessus parfois en dessous la grive arrive à plonger dans le peuplier alors que le faucon repart se recentrer sur le chien dans les betteraves . chaque vol est magnifique par le travail du chien , le vol spectaculaire du faucon et le remarquable sang froid du gibier

ta prise de grive? raconte!

Parce que la Harris est un bon oiseau, trop souvent mise dans des mains moyennes, parce que ces personnes n'ont pas le temps de s'en occuper, mise dans de bonnes mains c'est un très bon oiseau, mais un autour mis dans de bonnes mains avec du temps et des occasions de chasse, c'est le top, son vol, sa classe. Parce que tu ne verras jamais une Harris trousser un faisan au bout d'une chandelle, tu ne verras jamais une Harris anticiper une manœuvre d'un lapin ou d'un lièvre, parce que tu ne verras jamais une Harris reprendre un perdreau avant son posé, et parce que tout ce que je pourrais te dire tu le sais déjà, mais tu voulais sue l'on te le dise, grand vilain!!!! j'ai eu une harris... qui a troussé un coq au bout d'une chandelle au dessus d'épicéas. la même joliment anticipait les manoeuvres de lapins, ridiculisant un jour en france 4 autoursiers qui n'arrivaient pas dans la même garenne et même sortie à en prendre un ce que la harris fit directement . il existe une belle vidéo montrant un autour et une harris volant de compagnie le lièvre ...devinez qui pris le lièvre et qui le manqua.. une bonne harris vaut un bon autour sa seule faiblesse est d'être bien moins belle et spectaculaire,la montée d'adrénaline que procure un autour , sont en bas vol, inégalables. pour en revenir à la harris péruvienne j'ai eu une des premières arivées en europe il y a des années de cela , sale caractère,pas très rapide,et moins performante qu'une harris normale , sauf pour les poules d'eau qui l'a rendait dingue ( mais c'est le cas pour tous les oiseaux) et une grande indifférence pour les lapins malgré les escaps utilisés dont un nommé "melba" mais ça c'est une histoire drôle inforumisable bref ,une expérience ne veut rien dire et en espagne comme en amérique latine, elles se montrent bonnes en général mais en rien supérieures au harris habituelles. elles sont aussi nettement plus petites.

cette saison est assez catastrophique pour moi et j'ai recommencé extrêmement tard . pour le moment sur deux vols sur gibiers une poule. l'autre une perdrix inratable le fut par un oiseau trop haut en poids qui attaqua mollement. néanmoins:je pense ma forme capable de prendre facilement deux fois sur trois la difficulté majeure est de bien servir. le gibier se lève toujours lorsque l'oiseau a le dos tourné et si la remise est proche , il gagne une ou deux secondes précieuses qui lui permettent d'échapper. dans le haut vol c'est le chasseur qui est bien souvent déterminant. mal servi ,un oiseau peut se décourager et perdre toutes se qualités.

magnifique! j'ai souvent joué à cela avec autour ou harris et on y trouve les vols les plus fins et agréables. dans le cas du roncier je cherchais toujours les pattes arrières juste en dessous de la cuisse, ensuite on dégage posément l'oiseau surtout les ronces qui se trouvent presque chaque fois autour des tarses.et qui ridquent de blesser si on arrache.

il me semble aussi connaitre cet oiseau

ce séjour continue avec ses hauts et ses bas,ses bonnes leçons et ses frustrations. sur l'ensemble: le plus important c'est les fabuleux exemples d'amitiés témoignés par ceux qui nous ont fait le plaisir de nous inviter. leur générosité ,aide et amitié donne leur véritable valeur à nos vols. parmi les frustation l'absence de gilles ce fait sentir et nous regrettons d'avoir du le "préter" aux chasseurs bretons du finistère . j'espère qu'il auront su l'apprécier comme il le mérite.mais qu'on ne leur fera pas ce cadeau tous les ans les vols d'aujourd'hui au nombre de deux ont eu pour acteurs deux soeurs de 3 et 4 ans respectivement une élevée aux Contamines et affaitée dans le plus exigeant et difficile des milieux de chasse ;la haute montagne. l'autre plus classiquement en Belgique. l'une sur un terrain de plaines bordées de bassins d'orage visait une tentative de vol sur canard. l'autre sur notre chasse brabançonne sur faisan. les deux ont donné des résultats négatifs pour ce qui est de la prise du gibier recherché mais pour des raisons différentes que je vais vous exposer. le vol du matin sur canard illustre des choix que doit faire le fauconnier lors d'un vol classique et des paramètres à prendre en compte. le terrain se compose d'une marre entourée d'arbres et de végétation dense et diverse. la mise sur l'aile à une centaine de mètres légèrement en contrebas pour permettre à l'oiseau de prendre un plafond efficace sur ce gibier. il est imposible de voir à distance si il y a des canards ou pas donc le choix est :soit de mettre sur l'aile en espérant la présence du gibier , ou au contraire essayer de voir si il y a des canards sur la mare avant , avec le risque de les faire fuir. autre question utiliser un chien pour faciliter la levée ou pas.Pas si simple car le contrôle du chien et la coordination avec le faucon ne sont pas simple à gérer , d'autant que la mare fut volée la veille. mon choix fut de suivre le conseil de notre hôte et de ne pas prendre de chiens. pas non plus de reconnaissance préalable et mise sur l'aile comme prévu au bord de la route . la forme commence par ses deux tours habituels avant de prendre son plafond en me survolant par moment , ce qui la met en contact avec un groupe de ramiers qui fuient les arbres à notre approche. contrairement à la veille ,elle les ignore parfaitement et reprend la montée qui la place à une centaine de mètres de haut et légèrement décentrée rien n'y fait, les canards pourtant entendus refusent de décoller et je me resoud à lâcher un pigeon pour notre plaisir , le vol de Nec étant particulièrement élégant et le respect montré envers les ramiers m'insitent à la récompenser , prise et bonne gorge. faucon : très bien volé mais un peu trop décentré, plafond correct sans être remarquable mais bien suffisant. fauconnier :choix discutables sur plusieurs points , l'approche choisie et le lacher du pigeon aurait pu être différente( par exemple gorger sur leurre plutôt que sur pigeon,mais j'assume ce choix ) la forme d'Antoine va se trouver confrontée à une situation pas tout à fait semblable : revenant de la région liégeoise où nous avons volé nec, nous voici chez nous , un peu tard nous cherchons une occasion pour sa soeur, celle ci se présente une première fois lorsque un faisan est aperçu par etienne en bordure d'une parcelle de bettrave,bien, mais trop près du couvertà mon goût. nous continuons et cette fois Antoine aperçoit une poule se nourrissant dans du déchaumé. un demitour nous met rapidement hors de vue et Antoine prépare son oiseau alors que j'aperçois un coq au coin de la prairie en face , tranquilement celui ci quitte la prairie pour le champsde moutarde juste derrière, je le suis aux jumelles en vain , il disparait au bout de quelque mètres, lui est mieux placé à mon gout car plus loint des habitations. je suggère d'essayer ce coq plutôt que la poule , ce fut une erreur, malgré le pointer présent , on ne le retrouvera pas. l'oiseau lui monte à un beau plafond de 150m mais surtout parfaitement à la verticale de son fauconnier nous decidons de retourner sur la poule qui entre temps a disparu dans une pièce de bettrave située près de maisons , le choix ici est d'abandonner la poule et de servir un pigeon ou le leurre ou de continuer la recherche de celle ci . Antoine décide de choisir le pigeon, et je partage son avis , l'oiseau est parfaitement centré sur lui , sous un contrôle parfait et sans se laisser distraire par d'autres proies possibles. Etienne choisirait plutôt la recherche approfondie pour offrir une occasion. Antoine sert et l'oiseau descend d'abord ailes mis ouvertes prète à parer tout écart puis adopte une goute parfaite qui foudroie le pigeon à la base du jabot. le plus beau vol par le style , le contrôle, le plafond jusqu'à maintenant . et la poule faisane? la chienne l'a retrouvée au coin d'un jardin en situation involable. notre argument pour le pigeon est que le vol étant parfait l'oiseau devait être renforcé dans cette façon de voler l'argument d'Etienne est que l'âge,l'entrainement subit pendant 2 mois pour arriver à ce stade devait servir sur gibier et non sur pigeon et que rater fait partie de la chasse . qu'auriez vous choisi? à vous de nous le dire

bien venue ! je vois que tu as déjà rencontré le pire d'entre nous je pense que si ta corneille est capable de prendre un lago, la fauconnerie est à ta portée

la grande noire nous a fait une superbe démo , pigeon lâché, elle descend au ras du sol comme si elle ne s'intéressait pas au pigeon qui vole une bonne dizaine de mètre au dessus de elle . arrivée juste sous le pigeon l'oiseau se cabre et remonte parfaitement verticale, on aurait pu croire un requin remontant des profondeurs à toute vitesse pour happer sa proie tout cela dans un style absolument superbe,souple, rapide et d'une puissance surprenante . c'est un oiseau exceptionnel et nous nous régalons déjà de ce qu'elle fera cette saison .

pour le bas vol je préfère une perche 1-l'oiseau est habitué à ce tenir dessus et non les pieds a plat sur le fond de la caisse 2- l'oiseau n'est pas en contact avec les émeus 3- lorsqu'il est équipé de sonnettes , je peux savoir à tout moment ce qui se passe dans la boite en fonction des bruits. plus difficile lorsque l'oiseau est par terre. la perche: elle est assez haute pour que le balais ne touche pas, et la largeur voire la matière identique à celle de sa perche habituelle. bien sûr l'oiseau n'est pas attaché dedans par les deux jets, le touret tient à un jet et la longe dépasse de la boite ce qui permet d'assurer avant d'ouvrir celle ci . de plus l'oiseau peut tourner comme il veut il ne risque pas de s’emmêler l'oiseau porte une protection de balais. les trous d'aération ne sont jamais à la hauteur de vue de l'oiseau. enfin je pense qu'il serait bon d'avoir la boite couverte d'un bon isolent genre frigolite à l'extérieur, l'intérieur peint sur la face du fond pour permettre un nettoyage facile , le reste reste en bois pour absorber l'humidité éventuelle et éviter la condensation . au sol une matière absorbante en plusieurs couches permettant une bonne rétention de l'urée( odeur ammoniacale) . la boite ne doit pas être en plomb ni en chêne massif , bien sûr c'est plus beau mais un simple contreplaqué suffit amplement si les arêtes sont renforcées par des montants à moins bien sur qu'elle doive servir de chaise voire de trampoline pour les enfants .

une excellente technique: nourrir avec des croquettes dans une petite boite que l'on agite chaque fois que l'on va nourrir le furet de façon à ce que ce bruit pour lui soit toujours associé à la nourriture. s'il reste calé on agite la boite à l'entrée d'un trou et normalement le furet sort très rapidement . sinon les furest sont toujours bien nourris et ce n'est pas l'agressivité qui compte c'est une bonne condition physique ,le lapin ne sait pas que le furet ne le mordra pas . par contre pour effectuer des dératisations là il faut des furets qui chassent pour tuer et là les furets gentils gros et pantouflards sont à proscrire. les deux sont vraiment différent , chasser pour tuer ne donne pas les meilleurs furets au lapin.

haut et bas de façon à créer un courant d'air une série de petits trous de la taille d'une pièce d'un euro

Pregresser.....Voulais-tu dire : régresser ? En général, les erreurs de frappe sont des lapsus révélateurs. Félicitations pour les (p)régressions de cet oiseau. ce n'est pas du tout un lapsus , c'est pire, c'est l'accent Gonzague demande à Claude il t'expliquera depuis qu'il vole des grandes noires

http://pnpe.observations.be/fotonew/4/898294.jpg

http://www.grobimages.co.za/images/phocagallery/birds/Falcon/Lanner%20Falcon/thumbs/phoca_thumb_l_JGS00107.jpg

pas tout à fait d'accord je trouve la petite noire fantastique un oiseau d'une intelligence et d'une progression rare . elle a énormément de particularités par exempleelle a un développement d'esprit et de maturité hors du commun mais le corps suit plus lentement c'est un petit oiseau avec l'état d'esprit d'un grandil lui faudra plus de temps pour achever son développemntmais quel oiseau se sera ! c'est vrai que les deux calidus barbaries ont une qualité de vol d'une qualité rare par leur fluidité , leur style et grâce par contre ils sont moins intelligents que la noire , moins capables d'analyser et de trouver les bonnes réponses aux problèmes posés par les pigeons,les uns plus intuitifs avec un physique de rêve l'autre plus analytique avec un potentiel physique moins impressionnant ....pour le moment.

bon 5eme vol de ma forme de barbarie x calidus partie du poing en ligne droite vers un oiseau se trouvant à 500m nous la voyons piquer plusieur fois et ensuite semble t'il se poser au sol dans une prairie . nous la rejoignons au moment où elle décole et passe au dessus d'un bâtiment de ferme et de la route pour entreprendre deux ramiers volant à 100m de celle ci et parallèle. là nous avons pu apprécier sa vitesse et son style, bien différent des autre pèlerins beaucoup plus fluide et en même temps très rapide et puissant , plus que ma brookei qui a déjà un coup d'aile remarquable. elle se maintenait à 30m derrière les ramiers qui volaient à fond sans se laisser distancer , un coup de leurre met fin à l'expérience ,elle revient à toute vitesse et après trois passe au leurr vient se poser entre les bâtiments de la ferme où je leurrais excellent oiseau, avec une grande agressivité je rappelle quelle était déjà partie sur des goélands au troisème vol sans hésiter. le coup d'aile est très différent des autres pèlerins , moins heurté ,plus fluide et aérodynamique son vol ne donne et c'est surprenant à ce stage ,aucune sensation d'effort, la gravité ne semble pas avoir prise sur elle , ni d'ailleurs sur son frère qui montre des caractéristiques encore plus marquantes de ce coté là. par contre le coté indépendant et très chasseur du calidus transparait complètement magnifique oiseau qui offre du plaisir à l'affaitage comme j'en suis sur en chasse plus tard .

le tout est de voir si on effectue de la destruction ou de la chasse les deux sont infiniment respectables, mais pour la destruction je suggère cages et un bon 12 c'est bien plus efficace mais je me joins aux félicitations car elles sont méritées.

un vrai fauconnier sait apprécier tout oiseau de chasse du plus humble au plus prestigieux en voilà un bel exemple. sachons rester simple.

il n'y a heureusement pas de formation reconnue ce serait de l'escroquerie , grâce à dieu, la fauconnerie est encore une discipline ou l'expérience, l'observation , l'attention sont essentielles et ça ça ne s'apprend pas en théorie mais bien en pratique . la seule façon de bien apprendre c'est d'accompagner un bon fauconnier pendant une saison le reste .....

couronnés il en existe plusieurs en vol en europe, en ecosse ont a réalisé son hybridation avec le royal. je ne connais personne qui vole le martial. ni le spysaète couronné ( le plus utilisé par les fauconniers outre atlantique.

clairement le cerf volant est un des outils à notre disposition avec ses faiblesses et qualités . il en est de même de ce moyen que nous explorerons sans doute prochainement . je pense qu'il peut être positif pour le vol du poing . surtout avant l'ouverture de la saison. à ce sujet "les ailes de corneilles qui pendent" n'ont qu'une valeur esthétique et nullement pédagogique pour le faucon , si c'était utile on pourrait enlever la première syllabe du mot faucon en parlant de nos oiseaux, heureusement c'est très loin d'être le cas. physiquement un taquet donne à l'oiseau toute sa musculature en 2 semaines le reste n'apportera à l'oiseau que de l'expérience . le taquet apporte de plus quelque chose qui s'acquiert bien plus lentement avec des affaitages traditionnels, c'est l'art de voler avec les éléments et non contre eux, notamment le vent. combien de fois j'ai pu observer un jeune oiseau essayer péniblement de remonter le vent en "pédalant" alors qu'un oiseau sauvage le remonte sans bouger une plume ou alors en battant des ailes comme si le vent n'avait pas prise sur lui, cette finesse s'acquiert fort bien grace au taquet . le finish est parfois malaisé à définir , l'art de faire la différence dans les derniers mètres , soit par la technique de prise soit par la production d'un surcroit d'énergie qui fera la différence avec la proie dans les deux cas je ne pense pas que l'avion apporte une amélioration ,la trajectoire du leurre étant parfaitement prévisible et sa vitesse aussi. nous devrons probablement attendre l'année prochaine car à ce jour nos oiseaux nous semblent idéalement conformés pour le vol d'amont et cela sans artifices autres que l'habilité du fauconnier.. si on se décide à reprendre les vols à vue soit pour nous soit pour des clients , nulle doute que nous essaierons ce système.

[. Je me rappelle, une fois, en me promenant dans les bois, avoir croisé un fauconnier qui "promenait" sa buse tout près de chez moi. J'en revenais pas d'avoir croisé un fauconnier comme ça, me me baladant...j'ai discuté avec lui, mais il ne venait pas de la région. Je ne sais plus pourquoi il était là...ça fait longtemps.[/quote] ça c'est typiquement glazhbreizh à la recherche d'un oiseau et qui le retrouve trois départements plus loin !

vous savez quoi ? en plus elle n'est pas photogénique, : elle est beaucoup, mais alors beaucoup mieux en vrai mrgreen: