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0 NeutralÀ propos de lexego
- Date de naissance 30/12/1982
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lexego a commencé à suivre la fauconnerie et l'élevage des rapaces
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lexego a commencé à suivre Ornithologie - Observations - Ethologie, Nouveaux : présentez vous !, Vidéos de chasse et et 6 autres
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Que pensez vous des stages de fauconnerie - Belgique
lexego a répondu à un(e) sujet de Hummer dans Divers et suggestions
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L'oiseau doit être habitué à cette prise alors qu'il est toujours blanc, sans quoi cela restera une méthode traumatisante pour l'oiseau. Très éfficace, plus encore que pour la question de vitesse, cette technique permet de déclencher l'attaque dans le bon timing. Certains gibier retourne dans le couvert immédiatement à la vue de l'épervier rendant le vol impossible et décourrageant l'épervier à la longue. L'épervier est lancé lorsqu'on est certain que le le gibier entame un vol suffisamment long que pour permettre la prise. Cela permet aussi de ne pas effaroucher les proies qui se figeront à la vue de l'épervier. Et croyez moi qd un oiseau est dans une ronce, et qui a vu l'épervier, rien ne le fera sortir, il préfèrera encore se faire prendre par le chien que de bondir et faire face à l'épervier ! Je me rappelle d'un esparvier belge qui mettait son épervier dans la poche intérieur de veste, dégainant tel un cowboy à la vue d'une occasion...
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Sortie de "L'Art de la Fauconnerie" de Patrick Morel
lexego a répondu à un(e) sujet de lexego dans La fauconnerie
Il est clair qu'aborder la capture est sujet à polémique, il y en aura sans aucun doute et tant mieux si les débats des spécialistes peuvent se montrer productifs... Personnellement ça ne me choque pas. C'est sans concession et ça me plait, ce livre ne fait pas de différence de culture ou de législation et nul ne peut dénigrer la capture lorsqu'on conçoit la fauconnerie en terme de culture et pas seulement en tant que mode de chasse autorisé par les législations actuelles. -
Allais, je me lance dans un compte-rendu : Arrivée jeudi soir dans notre gîte, accueil chaleureux, gîte des plus cosy, le feu est allumé et une bouteille de champagne nous attends au frais, vu l'heure tardive, nous la garderons pour plus tard, mais cela donne le ton du week-end à venir ! La nuit sera courte, l'un de mes chiens n'a pas apprécié la douceur de sa couche et nous l'a fait savoir une bonne partie de la nuit ! Il en a fallut de peu pour que je l'empaille ! Vendredi matin, premier rendez-vous avec le groupe de fauconniers présents, retrouvailles, café, pain brioché, découverte des groupes et premier départ. Nous roulons 60km et nous rendons dans une très jolie ferme ou nos hôte nous accueille à coup de petits gâteau maison. Mauvaise nouvelle, le territoire a été inondé tout au long de la semaine précédente ! Rien n'y fait, cela n'altérera pas notre motivation ! Nous partons pour 5 heures de crapahutage dans un territoire entre carrière désaffectée, zone en exploitation et les plaines qui l'entourent nos guides sont dévoués. Le gibier est difficile à trouver, le springer lève un lapin qui est poursuivit jusqu'au trou. Je m'y rend et ne trouve pas d'oiseau. Mon springer marque un trou avec insistance, j'y glisse mon bras mais n'y trouve rien...Le signal est très faible, l'oiseau est sous terre... Mes coéquipiers viennent m'assister, l'oiseau semble bloquer dans cette bouche, hors de portée...Après quelques minutes, miracle, l'oiseau ressort par une autre bouche, 5 mètre plus loin. Mon oiseaux confond donc les fonctions ou tente de me faire comprendre que le travail au furêt lui manque... Parlant de furêt, certains en ont et ceux-ci travaillent mais rien n'y fait, les lapins ne sont pas au trou. Conclusion, un vol sous terre, quelques vol hypothètiques, et un lapin qui part dans mon dos et qui ne sera pas entrepris... Le springer travail de tous son coeur mais rien n'y fait. Il est 16h, nous abandonnons les Harris, cassons la croute avec nos hôtes et partageons quelques bières spéciales. Nous partons en plaine avec Romu et sa Queue Rousse, nous espérons lever un lièvre dans de bonne conditions, nous évoluons dans une plaine de moutarde et de colza d'une trentaine d'hectare à 4, nos chance sont limitées ... Un lièvre gros comme un chien démarre à longue distance à droite de la ligne. La buse ne l'entreprend pas. Plus loin nous levons deux poules que la buse entreprend jusqu'à la remise. L'oiseau plane, immobile au dessus de la remise, à une dizaine de mettre d'altitude. Nous tenterons de relever la poule mais sans succès... Fin de journée de chasse nous saluons nos hôtes et les invitons à la maisons puisque ceux-ci sont familiers de Liège. L'un d'eux étant étudiant à l'école d’armurerie.Rendez-vous est déjà pris à la chasse ! La soirée se poursuit par le vernissage du livre de P.Morel et un repas donné par un fauconnier restaurateur du quartier ! Retour au gîte, un dernier verre avec les derniers arrivant et au lit, cette fois j'ai filé trois somnifère au clebbard... il me laissera dormir Deuxième jour, rendez-vous au QG, photo de groupe, beaucoup d'oiseaux et de chiens... c'est la cohue... Départ pour la chasse, 120 km de départementale pour se rendre à la Ferme du Thiolet, un hôte chasseur jusqu'au bout des ongles, tout est beau de la maison au territoire, en passant par le chenil rempli de courants. Nous partons pour une friche assez vaste. Le pointer nous accompagne et fera son travail comme il se doit, les arrêts s'enchaînent mais le couvert est rude et les espaces ou les lapins peuvent courir sont étroits. Mon oiseau fait un beau-vol, alternant poursuite et soaring sur le vent (tt juste ce qu'il en faut), puis pique mais le lapin esquive brillamment. La poursuite reprend en côte, le lapin garde l'avantage... Ouaw... Enfin un peu d'action ! Nous changeons de spot et nous nous rendons sur les contours encombrés d'un bassin de rétention. Les lapins semblent courir hors de notre vue, sur les bords du bassins, en contre bas à ou à l'extérieur de l'enclave. Nous finissons par comprendre, nous nous placons et preonons après un vol dans la même trempe que que celui qui avait eu lieu précédemment dans la journée ! Le vent est avec nous, il assaisonne les vols parfaitement ! un vrai plaisir ! Comme la veille, nous repartons en plaine dans l'espoir de voir un lièvre... malheureusement, nous somme interpelé par un bruit de sonettes juste au dessus de nos têtes, un faucon se centre au dessus de nous et semble vouloir chasser en notre compagnie. Quelques coups de téléphones, celui-ci a dérobé ses sonnettes, son propritétaire n'est pas à proximité, je choisis de le récupérer ... à l'aide de la télécomande de mes chiens, il descend sans encombre, une magnifique Red Nape que je connais de vue et je le ramène à son propriétaire. La nuit tombe et la route est longue, nous rentrons. Nous sommes en retard pour l'assemblée. Nous restons à l'extérieur et terminons les bières spéciales, c'est l'occasion de nous présenter, nous et les bières à ceux qui ne nous connaissaient pas encore Le repas est excellent, la sole et le roti au cèpes ont ravi tous les estomacs ! dommage pour le Beaujolais... mais c'est une question de préférence bien évidemment ! Dimanche matin, réveil difficile... Nous avons terminé la soirée au gîte à coup de guéritout, gnole distillée sur le compte d'un des fauconniers qui partage le gîte avec nous, les discussions et les fous rires allaient bon train et on a négligé notre cycle circadien...On dira que c'est la faute du chien ... Nous rejoignons tous le groupe dans une chapelle à proximité ou des fresques de fauconnerie ont été découvertes, une messe en St Bavon s'y donne, maginifique... Un petit coup de Ratafia de Champagne et nous voilà repartit... pour la chasse. Cette fois, autre groupe, beaucoup de chiens, beaucoup de harris, un faisan est pris d'entrée sur arrêt du chien par Alain C. Félicititation ! Mon oiseau fait un vol sur un coq et prend dans la plaine mais le combat au sol est rude et le tiercelet se fait littéralement boxé... Il semble que nous avons tous notre compte, les chiens sont sur mes pieds et la perspective de la route me démotive, nous rentrons... Conclusion, un rassemblement des plus convivials, de belles rencontres et d'attendues retrouvailles. Le gibier était difficile à trouver, en haut comme en bas-vol mais l'esprit y était ! Merci à l'ANFA et à tous les participants pour ces 3 jours de partage et à l'année prochaine... on fera tout pour !
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Ce week-end était résolument consacré à la Chasse au Vol ! Les journées internationales de la fauconnerie allaient entraîner bon nombre événements à travers le monde. En voici un qui ne devrait pas passer inaperçu. La Francophonie attendait depuis longtemps la sortie d'un ouvrage abordant la fauconnerie moderne dans sa globalité et ce dans la langue d'Abel Boyer. Voilà qui est fait ! Disponible ici : http://www.crepin-leblond.fr/_:A-PARAITRE-L-ART-DE-LA-FAUCONNERIE:_
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Vidéo Autour... La finesse de la bête !
lexego a posté un sujet dans Ornithologie - Observations - Ethologie
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En Belgique, Il n'existe qu'un seul permis de chasse... quel que soit le mode chasse. Les "candidats" fauconniers sont donc amenés a apprendre à utiliser une arme puisque le permis comporte une partie pratique... Aucun lien avec la chasse au vol, mais c'est comme çà. Il y qq fauconniers en Wallonie et notre mode de chasse est en tout ou presque différent d'une battue. Si ce que tu y verras ne te plait guère, ne te formalise pas et fais ce qu'il faut pour assister à une chasse au vol. Même si de loin, nos objectifs sont semblables (la mise à mort d'un gibier), en y regardant de plus près, ce que nous recherchons est très différents. Une journée sans prise peut-être une excellente journée si le spectacle offert par les oiseaux et le gibiers était à la hauteur de nos espérances ! Personnellement, je préfère une journée avec bcp de vol, du spectacle mais pas ou peu de prise, qu'une courte sortie où l'on fait une ou deux prises en moins d'une heure... L'oiseau a certes été très bon mais mon esprit crie famine et les chiens sont frustrés de se voir rentré au chenil après de si courtes aventures.
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J'en mange un peu, sans quoi, le plaisir de la chasse aurai un petit goût de trop peu comme on dit chez nous. Je vous conseil d'ailleurs vivement le lapin sauce matelote mais avec des cèpes à la place des champignons de Paris...Ma préférée ! J'en distribue aux amis, à la famille et aux propriétaire des territoires. J'en stock pour le nourrissage et parfois, lorsque mon stock s'épuise, je garde les peaux ou les plumes pour la fabrication de mouches artificielles.
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Je vole mon vieux tiercelet de harris. Plus assez gibier pour un autour à mon grand désespoir et le jeune épervier attendu cette année n'a jamais vu le jour... N'empêche que ce gaillard me donne encore bien du plaisir, aujourd'hui encore dans le vent et la pluie battante... (bon c'est sur que les retours réguliers à la voiture pour le sècher sont beaucoup moins romantiques).