-
Compteur de contenus
832 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Kathmandou
-
Leishmaniose : mise à jour des connaissances
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Kathmandou dans LA SANTE AU QUOTIDIEN
C'est un peu long et pointu mais ça remet les pendules à l'heure : dans les zones infestées tous les chiens (non protégés) sont contaminés mais pas forcément malades. Ce qui prouve que la grande majorité des chiens vivant en zone infestée développe une immunité naturelle contre la maladie (adaptation au milieu). Dans ces conditions, l'administration d'un vaccin me semble inutile et même dangereuse. Il est beaucoup plus sage de préserver ou renforcer l'équilibre immunitaire du chien, et bien sûr de l'exposer le moins possible aux piqûres du phlébotome. -
Leishmaniose : mise à jour des connaissances
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Kathmandou dans LA SANTE AU QUOTIDIEN
DIAGNOSTIC Il convient de distinguer ici le diagnostic de l'épidémiologiste, qui cherche à identifier tous les chiens hébergeant des leishmanies, du diagnostic du clinicien, pour qui la question est : les symptômes de ce chien malade sont-ils dus à la leishmaniose ? ou encore : ce chien infecté va-t-il développer la maladie ? Mise en évidence directe du parasite : La mise en évidence des leishmanies est un moyen de diagnostic rapide, (au "chevet" de l'animal) et intéressant (on peut penser que les leishmanies trouvées au cœur de la lésion sont probablement responsables de la lésion). L'absence de leishmanies sur un examen cytologique ne permet évidemment pas d'affirmer l'absence de leishmaniose : dans une étude portant sur 87 chiens leishmaniens, 61% seulement ont été trouvés positifs par examen cytologique de la moelle osseuse. La recherche de leishmanies se fait souvent sur une ponction de moelle osseuse (photo de droite : très nombreuses leishmanies à l'intérieur, et autour, de deux cellules histiocytaires Copyright JP. Beaufils) ou de ganglion hypertrophié. Pour ces deux examens, la sensibilité est bien meilleure chez les chiens malades (proche de 100%), que chez les infectés asymptomatiques. La ponction de rate peut paraître plus périlleuse, mais cette technique est sensible et sans danger selon certains auteurs. On peut également réaliser une ponction ou un calque sur toutes sortes de lésions cutanées ou muqueuses, (chancres d'inoculation, granulomes, "tumeurs" leishmaniennes, ulcères…), souvent très riches en leishmanies (voir photos des symptômes cutanéo-muqueux). On rencontre parfois des leishmanies sur frottis sanguin, même s'il ne s'agit pas là du meilleur moyen de diagnostiquer la maladie (ci-dessus à gauche : une leishmanie isolée à l'intérieur d'un lymphocyte, sur frottis sanguin). On peut encore trouver des leishmanies sur frottis conjonctival, ponction d'humeur aqueuse en cas d'uvéite, de liquide synovial lors d'arthrite, etc. Sérologie : Nous ne parlerons que de l'immunofluorescence indirecte (IFI) : c'est la technique de référence, la plus souvent utilisée lorsque l'on demande une "sérologie leishmaniose" à un laboratoire (photo de droite, D. Fritz, C.A.L, Troyes). Cette technique est très sensible et spécifique, mais peu reproductible d'un laboratoire à l'autre : on ne peut donc interpréter un résultat que par rapport aux valeurs de références du laboratoire qui a réalisé le test, et suivre l'évolution des taux chez un chien que si c'est le même laboratoire qui a réalisé tous les dosages. Plusieurs tests de diagnostic rapide sont disponibles depuis quelques années. Ces tests sont spécifiques, (si le test est positif, on a très peu de chances de déclarer leishmanien un chien qui ne serait pas infecté), mais moins sensibles que l'IFI : si un chien est négatif avec l'un de ces tests, on ne peut pas totalement exclure la leishmaniose. Ces tests sont intéressants pour avoir une réponse rapide avant vaccination. Globalement, les examens sérologiques sont sensibles et très spécifiques. Cependant, ils témoignent de la réaction immunitaire du chien (existence d'anticorps), et non de la présence des leishmanies, ni de la sévérité ou de l'évolution de la maladie : il peut donc arriver qu'un chien soit infecté, mais que la sérologie soit négative (infection récente, contrôle après un traitement non stérilisant, chiens présentant une réponse de type Th1, leishmanioses très localisées : nodules cutanés…), ou au contraire qu'un chien n'héberge plus de leishmanies (ou en quantité indétectable), et que la sérologie soit encore positive. Polymerase Chain Reaction (PCR) : Cette technique permet de repérer, puis de multiplier à des millions d'exemplaires, un fragment d'ADN présent dans le prélèvement. Elle est très sensible et spécifique. Le prélèvement est, de préférence, de la moelle osseuse, mais peut être du ganglion, de la peau, éventuellement du sang. Dans une étude récente, la PCR réalisée sur 95 chiens leishmaniens était positive pour 99% des prélèvements de ganglion, 94% des prélèvements de sang, et 95% des prélèvements de peau. Un suivi réalisé chez 29 de ces chiens sous traitement a montré que tous restaient positifs en PCR pour au moins un des trois types de prélèvement, et que les trois types de prélèvement se positivaient toujours en cas de rechute. La PCR permet de détecter des leishmanioses pour lesquelles la sérologie est négative : infections récentes, animaux asymptomatiques, leishmaniose à expression uniquement oculaire. Sa très grande sensibilité peut constituer un inconvénient, dans la mesure où, dans certains foyers, jusqu'à 80% des prélèvements de conjonctive ou de peau sont positifs. Comment interpréter un test lorsque pratiquement toute la population est positive ? La solution passe par la réalisation de PCR quantitatives, ce qui permet d'évaluer la charge parasitaire : notion de seuil, variations de la charge, évaluation de la réponse au traitement, etc. Il faut aussi rappeler que la PCR n'est qu'un examen complémentaire parmi d'autres, qui s'interprète en fonction de la clinique, de la biochimie, éventuellement de la sérologie, et que le diagnostic est au bout du compte une décision clinique. Copyright texte, logo et photos (sauf phlébotome, IFI et couleuvre) : SCP Vétérinaires Beaufils, Jumelle, Jannot, Lorant -
Leishmaniose : mise à jour des connaissances
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Kathmandou dans LA SANTE AU QUOTIDIEN
PATHOGÉNIE Passage un peu technique… mais intéressant à lire si l'on veut comprendre la maladie, et en quoi consiste le vaccin. Sinon, il est tout à fait permis de zapper ! La réponse immunitaire à l'infection leishmanienne, d'abord décrite chez la souris puis étendue à l'espèce canine, est mieux connue depuis quelques années. Elle repose sur la dualité entre deux populations de lymphocytes T helper (Th1 et Th2), qui coexistent chez un même individu, mais avec prédominance de l'une par rapport à l'autre selon les chiens. Les cellules Th1 produisent de l'interleukine 2 (IL2), de l'interféron g (IFN g), et du tumor necrosis factor (TNF), et interviennent dans l'immunité à médiation cellulaire. (En particulier, les Lymphocytes T CD4+ activés produisent l'IFN g, qui stimule les macrophages à détruire les leishmanies). Cette immunité cellulaire permet de résister à l'infection. A contrario, le nombre de cellules CD4+ circulantes et le rapport CD4+/CD8+ s'effondrent pendant la maladie, et leur diminution semble corrélée à la sévérité des symptômes (20,43). Les chiens sont aussi d'autant plus infectieux pour les phlébotomes qu'ils ont des taux de CD4+ faibles. Les cellules Th2 produisent les interleukines 4, 5, 6, 10 et 13, et stimulent la différentiation des cellules B et la production d'anticorps, à l'origine d'une hypergammaglobulinémie. Ces anticorps ne sont pas protecteurs, et favorisent au contraire le développement de la maladie par dépôts d'immuns complexes, à l'origine de vascularites, polyarthrites, ulcérations cutanéo-muqueuses (une des causes des saignements de nez), uvéites et glomérulonéphrites. La présence d'anticorps dirigés contre la membrane des plaquettes est également décrite. Outre la réponse immunitaire, la génétique intervient dans la résistance à la maladie : les chiens sensibles à l'infection leishmanienne présentent une mutation sur le gène RAMP1, qui empêche le contrôle de la replication des leishmanies à l'intérieur des macrophages. Il a aussi été montré que certaines races de chiens (Ibizian hounds) présentent une immunité à prédominance cellulaire, et une réponse immune efficace contre la leishmaniose. Par ailleurs, le développement de nouvelles techniques de diagnostic (PCR) nous a appris que la prévalence de l'infection leishmanienne est beaucoup plus importante que la prévalence de la maladie ou de la séropositivité, de nombreux chiens infectés ne présentant aucun symptôme et demeurant séronégatifs. Ces nouvelles connaissances nous conduisent à passer d'une ancienne conception de la leishmaniose, (la maladie est le résultat de l'infection parasitaire), à une nouvelle conception (la maladie est la conséquence d'une réponse immunitaire inadéquate à l'infection). L'ancienne conception : - La prévalence de la leishmaniose maladie est de 1-5% sur le pourtour méditerranéen, sa séroprévalence de 5-15% (plus dans certains foyers). - Les animaux infectés deviennent séropositifs - La plupart des animaux infectés développeront, tôt ou tard, la maladie. La nouvelle conception : - La prévalence de l'infection est beaucoup plus forte que ce qui était estimé traditionnellement : supérieure à 50% en zone d'enzootie. - La plupart des chiens infectés ne développent pas la maladie (prévalence de la maladie parmi les chiens infectés : 3-10%) - Les chiens infectés sans signe clinique montrent une réponse immunitaire de type cellulaire (Th1) contre la leishmaniose. Ils sont généralement séronégatifs, ou faiblement séropositifs. - Les chiens infectés malades montrent une réponse immunitaire de type humoral (Th2) contre la leishmaniose, et une réponse cellulaire faible. Ces chiens sont généralement très immunodéprimés, avec de très faibles taux de CD4+ circulants. - Un chien peut passer d'un statut sensible à un statut résistant et réciproquement, en fonction des prises de médicaments, infections, infestations parasitaires, tumeurs, etc. Conséquences de cette nouvelle conception : - Complexité du diagnostic, nécessité de confronter les tests et la clinique : PCR ou myélogramme positifs chez un chien sain = seulement infection. Séropositivité associée aux signes cliniques = maladie : le diagnostic est donc une décision clinique. - Conduite à tenir claire si un chien présente des signes cliniques et des tests de diagnostic positifs. Mais chez les chiens infectés asymptômatiques et séronégatifs ou faiblement positifs ? faut-il traiter, ou juste surveiller ? - Nécessité de combiner plusieurs tests de diagnostic, en particulier de rechercher les leishmanies dans les lésions (calques, ponctions…) - Devant une leishmaniose-maladie, il est intéressant de rechercher les éventuelles causes de déficit immunitaire : médicament immunosuppresseur, maladie chronique intercurrente, parasitisme… (nombreux exemples dans la littérature). -
Leishmaniose : mise à jour des connaissances
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Kathmandou dans LA SANTE AU QUOTIDIEN
Une enquête récente, menée dans le sud de la France, semble indiquer une augmentation du nombre de cas et de l'aire de répartition géographique de la leishmaniose par rapport à une enquête similaire datant de 1988… ce qui n'est pas notre sentiment au niveau local : il y a une vingtaine d'années, nous diagnostiquions une cinquantaine de nouveaux cas chaque année (soit un par semaine) : nous en sommes loin aujourd'hui. Le réservoir : le chien Le réservoir de parasites est essentiellement constitué par les canidés (chiens, mais aussi renards de façon plus marginale. 1,5 à 2% de chiens infectants suffisent à entretenir l'endémie. Les chiens malades, surtout s'ils présentent des lésions cutanées, sont classiquement considérés comme le principal réservoir, mais plusieurs études ont montré que l'infectiosité n'est pas corrélée à la gravité des symptômes : les chiens infectés asymptomatiques seraient aussi infectieux pour les phlébotomes que les chiens malades. En revanche, les chiens leishmaniens traités par le GLUCANTIME, l'allopurinol ou leur association, sont moins (voire plus du tout) infectieux pour le phlébotome pendant les 4-5 mois qui suivent le début du traitement. De rares cas de leishmaniose ont été rapportés chez des chats, pas forcément infectés par le FeLV ou le FIV (une quarantaine de cas dans la littérature mondiale depuis 1990). Les études épidémiologiques ont montré une séroprévalence et des taux d'anticorps plus faibles chez le chat que chez le chien dans une région donnée. Le chat ne semble pas jouer un important rôle de réservoir comparé au chien, mais il peut permettre ponctuellement l'infection de phlébotomes, dans un environnement humain. L. infantum a été trouvée chez de nombreuses espèces animales, (rats, écureuils, chevaux, vaches, moutons…), mais le rôle de réservoir de ces espèces n'a pas été démontré (21,108). La transmission : le phlébotome En France, elle est le fait de deux insectes : Phlebotomus ariasi et Phlebotomus perniciosus. Ce sont de très petits "moucherons" (0,5 cm de long), silencieux, à activité crépusculaire ou nocturne (maximum d'activité entre 22 et 24 heures). Une densité minimale de 10-15 phlébotomes/m2 est nécessaire au maintien de l'endémie. Seule la femelle se nourrit de sang, et exclusivement sur des mammifères. 0,5 à 3% d'entre elles sont porteuses de leishmanies, mais ce taux peut atteindre 20% dans une maison avec chien leishmanien. Une fois contaminé, un phlébotome conserve son pouvoir infectant pendant toute sa vie (3 mois). P. ariasi, prédominant dans les Cévennes (près de 90 % des captures) et dans les Pyrénées-Orientales, vit essentiellement à l'extérieur des habitations, sur les collines, à flanc de coteau (300-600 m) : c'est l'étage des chênaies mixtes à Quercus ilex, Q. suber et Q. pubescens, et c'est là qu'ont été observés les taux de prévalence canine et humaine les plus élevés. Les fonds de vallée (inversion thermique) et les cols ou sommets (vent) sont relativement pauvres en P. ariasi, mais l'insecte peut néanmoins parcourir plus de deux km à partir de son foyer, avec passage de col et changement de versant. Son hôte électif est le chien, l'Homme à un degré moindre. Il s'agit d'une espèce exophile (autre raison pour laquelle il pique moins l'Homme), et il est repoussé par une lumière vive. Il peut néanmoins rentrer dans les maisons lorsque la température diminue, et il est attiré par une lumière faible (lampe de chevet derrière une fenêtre ouverte) : on en trouve jusqu'à 200/m2 dans une pièce faiblement éclairée. Sa densité est maximale du 15 juillet au 15 août, mais le repas sanguin, (donc la contamination), pris juste avant le dépôt d'œufs, est décalé vers l'automne, à partir de début septembre. L'automne constitue donc la grande période à risque, avec des poussées épidémiques pendant l'hiver et le printemps (quoique de nouveaux cas soient diagnostiqués toute l'année, du fait de la durée variable et souvent longue de l'incubation). P. perniciosus est plus important dans les foyers de Provence, Côte d'Azur et Corse, avec un pic printanier et un pic automnal (fréquence maximale entre fin août et mi-septembre). Il est présent en zônes rurale et sub-urbaine, dans l'arrière-pays plutôt que sur le rivage : ses biotopes sont le maquis et la garrigue, à végétation constituée de pinèdes, chênes kermès, genêts et cystes, ainsi que les jardins envahis de ronce, les murs fissurés et les falaises, le tout en dessous de 100 mètres d'altitude. Son rayon d'action n'excède pas 400 m autour de son foyer. Son tropisme pour l'homme est supérieur à celui de P. ariasi, et ce d'autant plus qu'il s'agit d'un insecte endophile, qui pénètre volontiers dans les habitations. Chaque phlébotome femelle effectue plusieurs repas sanguins. L'insecte pique généralement une zône glabre de la tête de son hôte, (face interne du pavillon de l'oreille ou dessus du nez). Cette piqure est douloureuse, et dure plusieurs minutes. Un nodule d'inoculation, rempli de leishmanies, se développe quelques mois plus tard au point d'injection. Les chiens vivant dans les zônes de forte densité de phlébotomes définies plus haut, et passant la nuit dehors, sont plus exposés. Il n'y a pas de prédisposition en fonction du sexe, mais les boxers seraient plus souvent infectés. L'état physiologique du chien peut aussi influer sur sa sensibilité à l'infection (cf pathogénie). Les autres modes de transmission, (in utero de la mère aux fœtus, par transfusion sanguine), sont décrits mais peu fréquents. La transmission vénérienne est suspectée, mais ne semble pas démontrée. Une contagion directe du chien à l'homme ne peut se produire que dans des conditions exceptionnelles. -
Je vous mets des extraits d'une conférence sur la leishmaniose trouvée ici : http://www.cliniqueveterinairecalvisson.com/article-veterinaire-41-12-la-leishmaniose Les connaissances sur la maladie ont évoluées, ça vaut le coup de faire le point. Maladie régionale par excellence, la leishmaniose canine est due à des protozoaires flagellés, appartenant au genre Leishmania (L. infantum dans le sud de la France), et transmis par piqûre d'un petit moucheron : le phlébotome. Les leishmanies ont été décrites pour la première fois en France à Marseille, en 1913 chez le chien, et en 1922 chez l'Homme. Une maladie présente depuis aussi longtemps dans la région suscite bien sûr bon nombre de questions… et aussi quelques fantasmes. Nous avons donc choisi de faire figurer ici un article très détaillé, compte-rendu actualisé et à peine modifié d'une conférence que nous avons présentée il y a quelques années, dans une formation en médecine interne vétérinaire. Nous espérons que ce texte apportera des réponses aux multiples questions et idées reçues suscitées par la leishmaniose. Ceux qui souhaitent une information plus synthétique pourront se concentrer sur la répartition de la maladie au niveau local, les symptômes, le traitement, et surtout la prévention (répulsifs et vaccin). LE PARASITE Il existe un très grand nombre d'espèces de leishmanies à travers le monde (L. tropica, L. major, L. infantum, L. donovani…), et un grand polymorphisme à l'intérieur de ces espèces : 712 souches de Leishmania infantum ont été décrites, uniquement dans le sud de la France ! Photo de gauche : très nombreuses leishmanies à l'intérieur de macrophages (ponction de moelle osseuse de chien). Photo de droite : gros plan sur les leishmanies : minuscules organismes en forme de navette, contenant deux inclusions (un noyau et un kinétoplaste). Les leishmanies vivent à l'intérieur de certaines cellules (macrophages) de leur hôte (chien, humain…), où elles survivent en développant différents mécanismes de protection, et où elles se multiplient. Lors du repas sanguin du phlébotome, les leishmanies sont aspirées, et se retrouvent dans l'intestin de l'insecte. S'il ne s'agit pas du moucheron approprié, les parasites seront éliminés par l'insecte. En 4 à 20 jours selon la température, (optimum à 25°C, cycle impossible à 0 ou 30°C), les leishmanies se multiplient, se transforment, et migrent de l'intestin du phlébotome vers ses glandes salivaires. Chez l'un des deux phlébotomes présents dans la région (P. ariasi), cette évolution est particulièrement lente (19-21 jours), car les leishmanies infectieuses n'apparaissent dans la trompe de l'insecte piqueur qu'après deux repas sanguins suivant le repas contaminateur. Les leishmanies sont alors prêts à être réinjectées dans la peau d'un mammifère, lors du prochain repas sanguin de l'insecte. Ce qu'il faut retenir de ces détails un peu techniques, c'est que seul le phlébotome peut transmettre la leishmaniose (pas une tique, ni un moustique "ordinaire"), qu'une maturation est nécessaire dans le corps du phlébotome qui ne pourra donc pas transmettre la maladie en piquant deux chiens à la suite, et qu'une température assez élevée (mais pas trop) est nécessaire. ÉPIDÉMIOLOGIE Répartition géographique : On rencontre principalement la leishmaniose autour de la Méditerranée et au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et de l'Est, en Asie (Inde, Bengladesh et Chine), aux USA, en Amérique centrale et en Amérique du sud. En France, la maladie est présente dans cinq foyers, tous dans le sud du pays : Pyrénées-Orientales, Cévennes, Provence, Côte d'Azur et Corse. La leishmaniose peut se rencontrer, plus rarement, dans d'autres régions, du fait des déplacements de chiens, et de l'existence de petits foyers ectopiques : Allier, Puy de Dôme, Tourraine, régions lyonnaise et toulousaine ou Landes, par exemple.
-
Welcome home, Mimy !
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de taperon dans DE L'ILE DE WIGHT AU PAYS DE GALLES
-
ISABELLE P ?????? et ATTILA
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Merlin111 dans OBSERVATOIRE DES LEVRIERS EN DETRESSE
-
ISABELLE P ?????? et ATTILA
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Merlin111 dans OBSERVATOIRE DES LEVRIERS EN DETRESSE
-
ISABELLE P ?????? et ATTILA
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Merlin111 dans OBSERVATOIRE DES LEVRIERS EN DETRESSE
Au vu de ce que tu dis Gabrielle et après avoir lu le topic sur Rescue, je pense vraiment qu'Isabelle n'a pas été jusqu'au bout de sa démarche avec l'assoc Mukitza par pure négligeance et parce qu'elle a été prise par son boulot ou parce que l'assoc n'a pas donné suite pour x raison. Et à présent Isabelle P, qui est passée à autre chose, ne veut pas en être de sa poche. Mais je ne pense pas du tout comme Luisa qu'elle veuille se faire du fric sur le dos d'Atila ou qu'il y a un trafic de papiers derrière cette histoire. Et c'est pas parce qu'elle copine avec MTL qu'elle ne connait que depuis un an, qu'elle est pourrie comme elle. -
A ma Durna
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de sopraga dans DERRIERE L'ARC EN CIEL ... LA PORTE DES ETOILES
-
Nos soins du visage maison !
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Dunette Castagnette dans LA REMISE
-
Nos soins du visage maison !
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Dunette Castagnette dans LA REMISE
-
Nos soins du visage maison !
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Dunette Castagnette dans LA REMISE
-
Nos soins du visage maison !
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Dunette Castagnette dans LA REMISE
-
Nos soins du visage maison !
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Dunette Castagnette dans LA REMISE
-
-
-
-
Non ce n'est pas une question de concentration car avec un allergène le moindre contact suffit ;et sur les habits ben mon jus était tellement foncé qu'il tâchait, bref il a fini par servir à allumer le poële D'ailleurs moi qui adore pas mal des parfums de Serge Lutens parce qu'il choisit justement les absolus orientaux que j'aime, j'ai le même problème d'allergie cutanée, et ses jus sont assez foncés aussi, ça passe sur des vêtements sombres mais pas sur du blanc !
-
Côté fragrances je suis presque exclusivement attirée par les baumes résineux. Il y a 2 ans j'avais essayé de me fabriquer un parfum en partant du labdanum (cistus ladaniferus), c'est une odeur entêtante, capiteuse, presque animale, j'avais ajouté tout ce que j'aime cèdre, encens oliban, myrrhe, benjoin, et...baume du Pérou. Bien que délicieusement suave, ce dernier est assez allergisant , résultat mon jus couleur coca cola que j'avais baptisé "Animale" provoquait de grandes plaques rouges sur ma peau...
-
Nos soins du visage maison !
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Dunette Castagnette dans LA REMISE
-
-
ISABELLE P ?????? et ATTILA
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Merlin111 dans OBSERVATOIRE DES LEVRIERS EN DETRESSE
-
ISABELLE P ?????? et ATTILA
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Merlin111 dans OBSERVATOIRE DES LEVRIERS EN DETRESSE
-
ISABELLE P ?????? et ATTILA
Kathmandou a répondu à un(e) sujet de Merlin111 dans OBSERVATOIRE DES LEVRIERS EN DETRESSE