Margaux02

... c'est souvent le coeur qui gagne. Je l'admet, j'ai craqué, bêtement, comme une débutante... ou presque. Vendredi je me suis rendue à Paris pour rendre visite à une grande amie qui traverse un épisode de sa vie particulièrement horrible. Avec ma mère nous y sommes allées pour la soutenir du mieux que nous pouvons. J'ai comblé mes heures vacantes par des balades au centre de la ville. J'avais déjà prévu de me rendre au quai de la Mégisserie pour prospecter dans les oiselleries et y trouver éventuellement des failles, exploitables par l'association dont je fais partie. Maintenant nous avons des pistes pour obtenir des oiseaux gratuitement, voire arriver à faire fermer la boutique! Je savais déjà que ce serait difficile, je m'étais préparée. En effet je n'ai pas été déçue... Une horreur, tout simplement, une horreur! Cependant je n'ai pas trouvé les failles que je cherchais... soit les vendeurs ne se mouillaient pas avec des espèces annexées et difficiles, soient ils étaient en règle. Arrivée à la dernière oisellerie au bout du quai, j'ai fait une petite pause, pris une dernière inspiration avant de me lancer. A l'intérieur, des perroquets à foison, espèces communes à rares. Des aras, cacatoès, gris, conures, caïques, loriquets, poicephalus... Je n'avais jamais vu une telle concentration d'espèces dans un si petit endroit. Malgré cette concentration, encore une fois rien à redire, les normes (que je connais maintenant) étaient largement respectées... l'environnement des oiseaux, aseptisé. Pas de cages salles, au contraire, mais une sous-stimulation oppressante. Je me suis orientée vers les plus mal en point, telle était ma mission. Je suis tombée sur des loriquets en état de détresse évidente et des youyous de quelques mois extrêmement agressifs... malheureusement le budget était dépassé. Puis j'ai entendu des conures crier, elles étaient 8 dans une toute petite cage, à se chamailler pour accéder à un peu d'eau. J'ai proposé ma main à distante pour voir leur réaction. Elles se sont montrées très curieuses. Et j'ai vu cette petite bleue, manifestement plus âgée que les autres, moins colorée, au plumage sec, terne et abîmé. Elle se montrait agitée, agressive. J'ai demandé à un vendeur de leur ouvrir la cage. En se postant devant, les oiseaux se sont tous réfugiés au fond et se sont figés, tétanisés par la peur! Il ouvre la porte et tend la main. Les oiseaux ne bougent pas. Il n'attend pas et en attrape deux qui hurlent de peur, dont la petite bleue! J'étais outrée intérieurement. Il me les dépose sur le bras, les oiseaux tentent de s'enfuir, la petite bleue me dévore les doigts. Leurs ailes sont taillées, et leur seul échappatoire consiste à se fracasser par terre. Je n'insiste pas, je dis au vendeur que je reviendrai les prendre plus tard. Il rentre les 2 oiseaux, soulagés de retrouver leurs congénères. Je me tire du plus vite que je peux de cet endroit de misère. Toute la journée je n'ai cessé de penser à ces oiseaux. Je ne veux pas cautionner, ma raison me parle, mais mon coeur aussi. J'ai eu 24 heures pour prendre une décision. Le matin je décide de m'y rendre, je sais que les animaliers sont très occupés la matinée, et j'espère pouvoir procéder à une tentative de vol, après tout je m'en fous et ce ne serait pas une première! Mais impossible, l'endroit est trop petit, malgré l'absence de caméras. Au bout d'une heure à observer les oiseaux, je me dis que je ne peux plus partir sans faire quelque chose. Je m'imaginais déjà dans le train du retour à me damner de n'avoir rien fait, d'y être allée et d'avoir tourné le dos à ces misérables créatures n'attendant que d'être sorties de cet enfer. Je me décide à interpeller un vendeur, qui m'a l'air moins con que les autres. Il m'explique que la petite conure bleue est chez eux depuis 10 mois, et qu'à cause de ses propensions à mordre, elle n'intéresse personne. Je sais que c'est une technique de vendeur, mais il s'agit pourtant aussi de la vérité, je l'avais déjà constaté hier. Je lui dis que j'accepte de la prendre s'il me fait un prix. Après discussion, il accepte. Je lui demande si je ne peux pas en prendre une deuxième à prix réduit, mais décidément il ne faut pas abuser! J'appréhende la procédure de vente, il doit me faire un certificat de cession, je ne dis rien. Sans avoir à l'ouvrir, tout a été fait dans les règles de l'art, avec petits conseils merdiques à l'appui. Cette conure, depuis ses premiers jours de vie, ignore ce qu'est la lumière du soleil et le goût sucré des fruits. Elle ne sait ni se baigner, ni voler, car son aile droite a été charcutée. Quand bien même elle serait entière, n'étant jamais été sortie de sa cage, elle serait incapable de décoller. Je l'avoue, je n'ai pas résisté, j'ai acheté ce petit perroquet pour lui offrir une belle vie. Je n'aurais peut-être pas dû, mais sincèrement je n'aurais pu partir sans n'avoir rien fait, rien tenté face à tant de détresse animale. Mon coeur a vaincu ma raison, jadis inébranlable. Cela fait des années que j'avais banni les achats d'oiseaux en animalerie, mais là s'en était trop... je ne pouvais pas faire autrement! J'espère ne pas avoir à le regretter... Depuis que je l'ai sorti de cet enfer, il s'avère que Honey, la petite conure bleue est un véritable ange déchu. Je l'aide à reprendre confiance en elle, les progrès sont déjà visibles. Elle ne pince déjà plus ou presque. Il y a encore beaucoup de travail, il faut qu'elle reprenne du poil de la bête par ce que son état de santé laisse à désirer. Son plumage est dans un état pitoyable. La voici: Je ne sais pas si je dois me réjouir ou culpabiliser. Mais il n'aurait pas pu en être autrement. Je dois encore apprendre à me blinder le coeur à l'avenir... Le congénère arrivera vite, je l'espère...

Des nouvelles de Clovis. Il s'adapte merveilleusement bien à la vie en volière, pour le moment... si bien que, pour la première fois de sa vie, après 10 ans, il a mangé ses premiers fruits et s'est délecté de son premier millet en grappe! Gabin a pu entrer dans la volière sans se faire attaquer. Clovis ne crie plus, et pour le moment ne se pique plus. Il profite du grand air et est stimulé par la présence des oiseaux à proximité. Nous espérons que cela va continuer dans cette voie... Voici Clovis, le jour de son arrivée chez Gabin. Déjà très calme et serein. Je vais aller le voir très prochainement, je prendrai d'autres photos.

C'est difficile de retracer toute son histoire Tanguy, mais d'après ce que nous savons, il est resté les 2 premières années chez une dame, puis 7 ans une cage ronde chez un éleveur qui l'a cédé le mois dernier. Depuis il a fait 3 autres foyers dont nous ignorons les conditions de vie. Mais sa cage ronde semble l'avoir toujours suivi jusqu'à aujourd'hui...

Je n'en ai pas fait aujourd'hui, mais promis. En tous cas il est magnifique, et depuis son arrivée chez ces propriétaires qui nous l'ont donné, il semblerait que son picage ait cessé. Remarque... vue ses anciennes conditions ce n'était pas bien difficile!

Le directeur des lieux était à 2 doigts de nous la céder. Ce sont les vendeurs présents qu'on avait braqué (malgré nos précautions tactiques) le matin même qui se sont obstinés à nous refuser la vente... quelle bande de cons, mais quelle bande de connards finis! Bref, passons... Aujourd'hui nous sommes partis, un bénévole et moi même, chercher Clovis le cacatoès. Nous appréhendions beaucoup par ce que la visite d'hier ne présageait rien de bon. Pourtant hier soir, après notre départ les proprios ont eu une réaction intelligente. Plutôt que de profiter de leur oiseau au maximum avant son départ, ils se sont déttachés de lui, ils l'ont laissé dans sa cage et ont limité les interactions. Résultat Clovis le cacatoès, s'est déttaché lui aussi. Je n'aurais pas cru que cela se passe ainsi, j'aurais plutôt pensé qu'il hurle jusqu'à recevoir de l'attention. Mais par chance ce ne fut pas le cas puisque les propriétaires ont été agréablement surpris de constater qu'aujourd'hui il n'avait hurlé que durant quelques minutes... ce qui est énorme étant donné que les jours précédents c'était non stop! Nous sommes rentrés, nous avons demandé à ce que son humain chouchou le rentre dans la cage de transport avant même que l'oiseau ne puisse nous voir ou nous entendre. Cela ne lui a pas laissé le temps de s'énerver et d'anticiper des attaques. Il a donc très bien accepté cette enfermement, il était même apaisé... Nous avons fait remplir la paperasse vite faite et nous n'avons pas traîné. Le trajet s'est très bien passé. Clovis était apaisé, très peu inquiet, et très réceptif à notre présence. Entièrement à notre écoute. J'ai même pu le caresser, ses comportements ne laissaient présager aucune réaction agressive. Pour le rassurer, lui montrer que j'étais avec lui. Un cacatoès gentil et attentif, le même oiseau qu'hier, mais sous un jour nouveau, plein d'espoir. Pourtant, ce seront sans doute les dernières marques d'affections qu'il recevera d'un humain. Car désormais, dans un nouveau contexte, il devra s'adapter à un tout autre rapport. C'est d'ailleurs ce qui permettra de l'extraire de sa dangerosité. J'ai installé sa cage de transport dans la volière, je l'ai ouverte et je suis sortie. Il semblait très calme encore une fois, pas inquiet, apaisé. Comme libéré d'une ambiance toxique qui le rongeait depuis toujours. Je suis tellement heureus qu'on ait pu le sortir de là. Et cette attitude nouvelle nous laisse penser que tout espoir est encore permis. Le bénévole qui l'accueille, Gabin, n'est pas très rassuré, et malheureusement je m'absente 2 jours à Paris. Cependant je serai toujours disponible pour l'aider. Nous allons véritablement "travailler" avec cet oiseau de façon indercte, en agissant sur son environnement. Dans un second temps nous nous mettrons à la recherche d'un congénère, avec lequel il sera obligé de transposer son besoin social. Nous l'espérons... c'est sa dernière chance de s'en sortir, mais au vue des capacités d'adaptation dont il a fait preuve aujourd'hui, nous sommes optimistes. Finalement la journée se termine bien. Un oiseau sauvé de l'enfer est désormais voué à une vie heureuse. Je vous tiens au courant pour la suite.

En France les oiseaux sont protégés "officiellement" Cécile, mais au delà des frontières, derrières les murs se trament des actes infames, innomables et juridiquement condamnables. La vérité c'est que tout le monde s'en fout! Par ce que business is business... Là-bas les perroquets sont reproduits comme dans des fermes où on élève des poules en batterie. Les oiseaux qui ne sont pas vendus, qui ne sont pas "conformes" comme cette conure, ben ils sont tués, tout simplement. Les éleveurs ne s'encombrent pas de ces invendus, alors qu'ils peuvent en "produire" d'autres à foison. Cette conure, même si elle est effectivement née en 2013, est "âgée de 8 ans" selon sa bague. Nous les avons supplié sous toutes les formes que ce soit. Nous étions près à acheter l'oiseau à son prix d'origine, en espèces, avec une close de confidentialité dans le contrat de vente... mais rien à faire, cette bande de connards bornés n'a rien voulu savoir!

Onnnnnnnnn trop mignons ces crapules!

Oui même si je n'ouvre pas la porte c'est toujours quelque chose d'intéressant et de stimulant pour eux.

Juste pour vous dire que j'ai sécurisé et améliorer les passages vers le sas. Les calopsittes ne peuvent pas y entrer, c'est une certitude. Quant à mes inséparables, ils continuent de l'explorer et d'y accéder de temps en temps, cela les occupe et les stimule beaucoup donc pour l'instant ce n'est que du positif. Ils apprennent à l'utiliser, lentement mais surement.

Merci Marine. Ce n'est pas Bluw qui s'est coincé dans la cheminée, mais bien Lutin sa femelle. On sait tous à quel point les femelles peuvent être attirée par les recoins sombres! En ce moment Lutin couve, donc moins partante pour les sorties, mais j'ai quand même réussi à l'inciter à m'accompagner il y a quelques jours. ça fait tellement de bien de les voir évoluer comme ça.

Ce matin je me lève le coeur lourd. La perruche australienne est mort à 1h15 du matin. J'ai espéré qu'elle se remette, mais c'était peine perdue. Trop mal en point, trop amaigrie, trop amochée... J'ai veillé jusqu'à son départ. Malgré toutes mes tentatives elle n'a pas survécu. Notre intervention eût été trop tardive pour cet oiseau. Nous avons volé cette perruche pour la sortir de l'enfer, elle était en train de mourir aux yeux de tous. Pour des raisons de sécurité je ne divulguerai pas le nom de l'espèce ni le lieu. Toujours est-il que cela ne l'aura pas sauvé, mais permettra à ces connards de ne pas profiter de son décès. Pour ce qui est du cacatoès, nous avons un ultime espoir. Nous irons le chercher, un bénévole et moi même cet après midi pour l'installer en volière. J'appréhende... cet oiseau est dangereux, mais j'ai l'espoir qu'il soit possible de lui venir en aide dans un environnement épanouissant. 9 ans de vie en cage laisse des traces... la vie en extérieur est son ultime salut. Ce matin je pleure la perte de 2 oiseaux. La perruche australienne et la conure soleil, qui est renvoyée en Hollande pour une euthanasie cause inconformité de la bague... Je garde des forces pour la suite, car finalement, même si l'issue est incertaine et la tâche difficile moralement, c'est ainsi que nous leur venons en aide. Ils le méritent, ils méritent tous nos efforts pour les sauver. Je vous tiens au courant.

Eh bien... nous avons bien vite compris pourquoi ce pauvre oiseau a fait autant de familles en si peu de temps... Le cacatoès nous a vu débarqué comme des intrus, ils nous fixaient, alors même que sa proprio le caressait. Il s'est mis à parader puis hurler. Nous avons été attaqués quelques minutes à peine après avoir débarqués dans la pièce. L'oiseau attaquait en vol. Pas de morsure grâce aux esquives, mais l'homme nous a montré ses cicatrices de guerre... Bref, un cacatoès dangereux, inapte à vivre auprès des hommes... Des cris de détresse à crever les tympans, des troubles du comportement à chaque seconde. Aucune de ses attitudes était normale! Une souffrance énorme... Il était question de le sortir de là, mais nous avons dû revoir nos plans. Demain c'est un bénévole qui le récupère pour l'installer en volière extérieure. On va essayer de travailler avec cet oiseau quand même, des solutions sont envisagées, mais difficiles à mettre en oeuvre. Nous n'avons pas d'autre choix que d'essayer, par ce que sinon, à un tel stade c'est l'euthanasie qui l'attend. Nous avons aussi pris le temps d'informer sa propriétaire sur la réalité qui entoure le commerce et la détention de perroquets de compagnie. Elle a cacatoès rosalbin de 1 an, qu'elle va donc revendre. Nous espérons avoir dissuadé. Nous avons aussi dû faire face à un problème de fraude auprès d'une animalerie, qui va donc se débarrasser d'un oiseau en lui faisant subir un traitement peu enviable. Un échec qui nous a permis de reconnaître que tout n'est pas bon à faire, ni à dire. Enfin, nous avons récupéré une perruche australienne de façon peu ortodoxe, mais juste en train de crever dans une cage... elle est entre la vie à la mort, je la soigne mais ne donne pas cher de ses plumes. Une journée riche en émotions, partagées entre la joie de cette rencontre avec des amoureux passionnés, et la tristesse inspirée par tous ces oiseaux en détresse extrême et voués à un tragique destin...

Voici la "bête" en question: Picage sévère... son plumage est une vraie cata! Mais ce qui l'est encore plus... c'est la cage ronde derrière! Nous pensons qu'un changement d'environnement lui fera déjà énormément de bien. Son agressivité serait due à une sur-sollicitation de ses propriétaires, qui recherchent sans arrêt à le câliner et le manipuler... alors que l'oiseau a vécu en volière pendant 7 ans! Vivement demain!

A croire que c'est une malédiction! Christine, de l'association perroquet en détresse a fait appel à moi pour un cacatoès à huppe jaune mâle de 9 ans. Son problème: hyper-agressivité envers les hommes Cet oiseau a déjà fait 4 foyers en l'espace d'un mois. Il souffre de picage sévère, d'hyper-dépendance affective et de comportements stéréotypés... d'après les informations recueillies par sa propriétaire. Mais Christine et moi sommes persuadées que ce ne sont pas les seuls problèmes. Sa propriétaire actuelle le donne à titre gracieux à l'association pour tenter d'améliorer la situation. Il s'agira ensuite, après un travail de longue haleine, de le replacer chez des gens responsables. Christine a besoin de mon aide pour cet oiseau, par ce qu'elle me dit ne pas avoir suffisamment d'expérience avec les cacatoès, et en particulier ceux souffrants de problèmes du genre. Je n'ai pas pu refuser évidemment. Demain nous partirons donc pour une observation, et probablement que nous le ramènerons. Nous ne savons pas encore si il ira chez Christine (qui a déjà 4 perroquets à charge en ce moment) ou chez moi. Il ne s'agit pas de l'adopter, mais bien de venir en aide à cet oiseau, de travailler avec lui, envers lui pour l'aider. Le place sera la seconde étape du programme. Je suis à la fois motivée et effrayée, je ne sais pas encore dans quel état il se trouve, ni l'ampleur du travail qu'il y aura à effectuer avec lui! Mais je ne peux pas refuser de lui venir en aide, je sais que j'en suis capable. Je ne sais pas encore jusqu'où cette histoire va nous mener... Voilà, si je tiens à vous en parler, c'est aussi à la demande de Christine. On veut tâter le terrain pour trouver déjà des adoptants responsables, avertis et expérimentés pour cet oiseau. Evidemment, je ferai des photos et un compte rendu détaillé sous peu. Je vous tiens au courant.

L'EAM peut faire de gros dégâts c'est certain... Il est possible de remédier (dans la mesure du possible) aux conséquences néfastes, mais pour cela il faut réellement s'en donner les moyens, et c'est vrai que pour la plupart des propriétaires les solutions sont limitées. Malheureusement Oasis sera toujours en état de frustration si elle ne peut pas exprimer ses comportements innés. Seul un congénère peut permettre cela. Tu fais ce que tu peux Mélissa, et cette motivation est toute à ton honneur. Mais parfois on ne peut tout simplement pas faire autrement que d'envisager la séparation. Ce n'est pas ce que je te conseille de faire, c'est à toi de voir bien sûre. Mais je le dis d'une manière générale sans cibler personne. C'est souvent l'issue qui attend la plupart des perroquets dont les propriétaires ne peuvent plus répondre aux attentes. Et parfois finalement, c'est un mal pour un bien. J'ai donné mes 2 catherines à Marine, je pensais que ça me ferais souffrir mais finalement c'est mieux ainsi, et mes catherines ont désormais trouver leur équilibre. C'est encore ce que je m’apprêtais moi même à faire avec mes gris, il y a peu... et tout n'est pas encore joué (rien n'est jamais acquis avec les perroquets). Pikouik l'envisage également avec sa cacatoès qui est comme Oasis, en recherche d'un partenaire sexuel. Mais Pikouik ne peut pas adopter un congénère. Sache en tous cas Mélissa, et je te le dis du fond du coeur, que si un jour tu prends cette décision, alors je serais là pour te venir en aide.

Oui, tu as raison Christiane, j'exclus les calos par ce que c'est une espèce que je n'ai jamais vraiment entraîné. Je ne sais donc pas si les processus d'apprentissage sont similaires à ceux des inséparables. Peut-être que oui sur certains points, peut-être que non sur d'autres. En ce moment je travaille avec Nelson, qui est EPP mais très apprivoisé, donc ce n'est que partie remise. Ce que j'ai déjà constaté avec elles, c'est que leurs réactions de fuite sont très différentes de celles typiques des inséparables. Donc l'issue d'un envol n'est pas le même. Elles sont tellement endurantes... mes inséparables le sont devenus, alors que lorsque j'ai commencé les entraînements ce n'était pas le cas. Mais une calo non entraîné est déjà plus endurante et rapide qu'un inséparable! Je pense essayer avec elles, il n'y a pas de raisons pour que je ne le fasse pas. Mais j'ai l'impression que ce sera peut-être plus risqué, plus difficile... peut-être n'est-ce qu'une mauvaise impression? Les statistiques sont pourtant claires, la majorité des calopsittes perdu n'est jamais retrouvée aux abords de leur domicile, alors que la majorité des inséparables envolés revient au bercail dans un délai très court. Ces deux espèces n'ont donc pas les mêmes capacités d'orientation et de retour au gîte familier. Je préfère démarrer par étape, avec mes inséparable je suis presque sûre d'y arriver. Je vais me consacrer là-dessus, la suite viendra. Si effectivement un jour j'arrive à sortir mon groupe d'inséparables sans le moindre problème, alors pourront-ils servir de guide à mes calos... et pourquoi pas mes gris, après tout? Enfin, je ne veux pas me faire de faux espoirs, j'essaie de rester objective. Donc, l'entraînement se fera par étape. Il n'y a qu'en expérimentant qu'on peut obtenir des réponses à ses questions. Je veux bien tenter certaines choses, quitte à prendre des risques, mais je garde à l'esprit que mon objectif est de leur offrir la liberté tout en assurant leur retour.

Je ne le pense pas Christiane, mais sait-on jamais. J'espère obtenir la réponse dans les jours à venir. Mais déjà je peux te dire qu'il existe une vraie différence de souplesse et de gabarit entre les deux. La photo est trompeuse, la calo est bien plus grosse que le trou. Cette cage risque de rester ainsi un certain temps de toutes façons, je ne précipiterai pas les choses. Mais j'ai toutes les raisons de penser que ça peut marcher.

Aujourd'hui il fait si beau, il fait si chaud. Je me suis dit, pourquoi pas prendre le petit déjeuner sur la terrasse? Et pourquoi ne pas partager ce moment avec les pioux? Quand il s'agit de nourriture, ils sont toujours partants! Lutin n'a pas voulu nous rejoindre, dommage. Donc j'ai embarqué les 2 affreux habituels, Bluw et Harvey. Rien de mieux qu'un bon petit déjeuner végétalien pour démarrer la journée! Hmmmm la bonne confiture de framboise sur du pain complet. Bluw n'aime pas partager, donc il le dégage vite! Pauvre Harvey se retrouvé à attendre son tour. Quoique... un bon prétexte pour explorer! Puis il revient à la charge pour s'abreuver du bon lait végétal tant apprécié. Et flap', voilà l'autre qui s'amène! Décidément il n'aime pas partager... Harvey se régale d'un pétale de maïs. Un p'tit cul chapardeur! Il repart négocier sa place. Si Bluw lui laisse enfin l'accès, c'est qu'il ne reste plus rien!^^ Bon, le petit dej' est terminé, il est temps de retrouver les autres, mais Harvey traîne encore. Enfin, il ne traîne pas bien longtemps. J'espère que le beau temps va perdurer pour continuer à partager ces moments de pur bonheur.

ça y est, je me suis lancée, j'ai commis l'acte irréparable sur le grillage de la volière des inséparables et des calos... J'ai crée... un sas de sortie! Cela faisait longtemps que j'espérais pouvoir sortir d'autres inséparables à l'extérieur, sinon chacun d'entre eux. Mais je devais faire face à plusieurs difficultés: - certains ne sont absolument pas apprivoisés - il n'est pas question de faire sortir les calopsittes - la volière doit rester sécurisée et à l'abris des entrées d'animaux de l'extérieur - la volière étant relativement fermée, mes inséparables naïfs (en dehors de Bluw, Harvey et Lutin) doivent apprendre par eux même à en sortir, se repérer et y rentrer. En ce qui concerne la première problématique, après toutes ces années d'étude des processus de vol et d'orientation, j'ai pu comprendre qu'il s'agissait d'un détail négligeable. Le point essentiel en vol libre, c'est le retour au bercail. L'humain n'est qu'accessoire, puisque le rappel peut se faire via les autres congénères et les repères familiers. Je ne connais pas vraiment les processus d'apprentissage du vol et de la configuration du milieu chez les calopsittes, donc il serait risqué de les sortir sans savoir. Il fallait donc créer, comme un filtre, pour que seules les inséparables puissent sortir à leur guise. D'ailleurs, laisser les calos à l'intérieur de leur volière sert encore une fois de renforçateur au retour (cris de contact connus). J'avais déjà envisagé de leur construire une trappe en bois, avec un trou d'envol adapté aux inséparables, mais trop petit pour les calos. Seul problème: le bois. Les insé comme les calos auraient eu vite fait de l'agrandir. Puis hier soir, j'ai eu une idée lumineuse: faire un trou d'envol directement sur le grillage à mailles fines. Il ne pourra jamais être agrandi ni déformé. Cela suggère d'entailler définitivement le grillage, le risque est-il bon à prendre? Encore une autre question... Pour que mes inséparables puissent apprendre à utiliser le sas tout en mémorisant les lieux et poursuivant une désensibilisation au milieu, j'ai eu une autre idée: dans un premier temps, les portes devront déboucher sur un compartiment de type cage. Ainsi les inséparables ne seront pas démunis une fois dehors. Depuis cette cage, ils pourront voir à quoi ressemble leur volière et ses pourtours. Ensuite ils apprendront à sortir/rentrer sans hésitation, à localiser le passage depuis l'extérieur. A la suite de cet entraînement, j'espère aussi pouvoir leur apprendre à rentrer en cage si un jour ils perdent leurs points de repères immédiats, le retour en volière sera alors plus facile. Mais surtout, peut-être qu'un jour (rien n'est encore décidé) je me déciderai à ouvrir la porte de la cage pour les laisser sortir... tous mes inséparables, sans aucune distinction. J'espère aussi que mes 3 expérimentés serviront de guide. Voici comment se présente la situation: La cage bleue à mailles fines est accolée au grillage dans lequel j'ai découpé 2 carrés qui servent de passage vers l'extérieur. L'accès y est facile et repérable grâce à une corde de chanvre qui signal leur position (j'envisage d'accentuer avec des couleurs). Aussi, pour que les oiseaux puissent constater facilement que le grillage est découpée, j'y ai mis 2 ficelles indicatrices. Alors que j'installais le sas, les oiseaux se sont montrés terriblement curieux. J'admet que je ne m'attendais pas à tant d'intérêt aussi rapidement... pour une cage finalement! Très vite ils se sont mis à explorer les petits trous d'envol. Pour le moment, il s'agit de leur apprendre à utiliser et localiser efficacement le passage, donc la cage restera aussi longtemps que nécessaire. Pour les encourager à y aller, j'ai mis des herbes sauvages à l'intérieur. Sans surprise, le premier à y aller fut Bluw. Il montre l'exemple aux autres qui ne tarderont pas à faire de même. Les calopsittes s'y sont évidemment intéressées, mais elles ne pourront pas accéder à la cage, du fait de leur gabarit plus imposant. Cet entraînement me permettra également de savoir si oui ou non les calos ne sont pas en mesure de passer, ce que j'espère. J'ai hésité à écrire ce post. Cela fait longtemps que je songe à le faire, mais je ne veux pas passer pour une irresponsable ou un apprenti sorcier. Je sais exactement ce que je suis en train de faire, et je connais les risques. Je ne veux pas encourager les propriétaires à en faire autant. Je ne sais pas si un jour j'ouvrirai l'accès via ce sas désormais crée. Peut-être, peut-être pas... en attendant il me semble évident que ce petit balcon ne pourra qu'enrichir et stimuler les précieux habitants de ma volière. Affaire à suivre...

Oui, j'ai déjà lu et entendu ce genre d'expérience... malheureusement souvent du fait du hasard, sans entraînement. Ce qui ne permet pas de connaître les étapes et processus d'apprentissage permettant de le faire en relative sécurité. Mais quel rêve ce serait... J'envisage déjà de faire une petite expérience avec certains de mes inséparables, pas nécessairement apprivoisés. Mais pour le moment je suis loin du compte...^^

Comme m'a dit ma mère avec Bluw sur la terrasse "dans ces conditions je suis favorable à la captivité des oiseaux". C'est juste le pied de les avoir libres. Mais il ne faut jamais oublier qu'ils sont vulnérables... Cela dit après tous les accidents que je rencontre en intérieur, j'en conclus que les risques sont moindre à l'extérieur... Marmelade qui se brise le cou avec une porte, Holly qui se casse la patte, puis qu'il s'étrangle en jouant... Ma mère a raison... et désormais je n'envisage plus d'adopter des oiseaux si je ne peux pas les faire vivre libre. Je sais que ce sera impossible avec la majorité de mes protégés.

Téthys plaît beaucoup aux femelles de son espèce, puisqu'il fricote avec 4 d'entre elles dans la volière! Les inséparables ne portent pas bien leur nom, je l'affirme haut et fort!

Les news, Du côté des gris, la situation s'est grandement améliorée depuis que j'ai simplement changé leur nichoir. Disons que le nouveau est simplement une caisse en bois qui semble les satisfaire au mieux. En fait Indie n'aimait pas l'autre nichoir, le nid bûche pourtant plus naturel. Elle était frustrée de ne pas avoir d'autres possibilités. Et Momo lui, était frustré qu'Indie ne réponde pas à ses attentes puisque le nichoir lui convenait. Il s'acharnait donc sur elle, à l'égard du mâle cacatoes sous overdose de testostérone... Depuis tout est rentré dans l'ordre. Mieux encore, ils ont fini par synchroniser leurs comportements reproducteurs et physiologie. Une grande première! Pas de troubles du comportement en vue donc. Cependant, ils continuent toujours à nous appeler et je sais qu'il faut que j'anticipe la prochaine fois dès les premiers signes annonciateurs, avant que cela ne devienne aussi grave que précédemment, au point que j'envisage de les séparer! Aujourd'hui cette option n'est donc plus d'actualité, mais décidément mes gris ont besoin de s'intégrer dans un groupe social. Je suis encore en recherche de solutions, j'ai déjà des pistes envisageables. Momo sur son "nichoir". Indie, bien plus sereine. Du côté des calos et inséparables, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. La perte de Holly n'a absolument pas affecté le groupe, fort heureusement. J'ai encore besoin de faire mon deuil de mon côté, la douleur est encore vivre... Chacun vaque à ses petites occupations, mais tous ont un nichoir à disposition. J'ai remplacé les oeufs fécondés, pas facile comme toujours... Miss Brown. Les plantes sauvages du jardin poussent à foison en ce moment. Les pioux s'en régalent! J'ai remarqué que les mâles inséparables s'ennuient tellement pendant que les femelles couvent qu'ils ont tendance à devenir de vrais pots de glue! Enfin, ils ne s'ennuient pas tant que ça, je les occupe!^^ Mais ils recherchent énormément le contact.Chez les calos c'est différent puisque mâles et femelles se partagent la couvaison. Ici Loulou qui fait son curieux. Harvey l'adorable. A votre avis il partage ce nichoir avec qui? Avec Capsule bien sûre! Pas très ravie d'ailleurs que je l'embête. Le beau Téthys vient me voir aussi. Rester dans un nid ça fait beaucoup de poussière dans les plumes! Rien ne vaut un bon bain d'eau fraîche pour s'en débarrasser. Ici Mr.Pink qui fait trempette. Sa houpette trahit sa présence. Coucou! Il éternue pour évacuer l'eau qu'il s'est mis sur ses narines! ^^ Voilà que ça donne des idées à certains. Bluw qui le rejoint pour... parader!? Et oui les inséparables se grattent la tête en guise de parade. Tiens, Lutin a daigné sortir de son nid pour me faire un petit coucou. Pas loin mon gros pâté, Nelson tout content de me retrouver après une semaine d'absence! Monsieur prend de plus en plus goût aux sorties en liberté, mais son vol est encore maladroit... Puis dès qu'il fait beau, petit cache cache avec Bluw. Autant vous dire que c'est lui qui gagne à tous les coups! Ce matin je l'ai emmené plus loin de la maison pour explorer un peu. Il s'est bien éclaté en vol dans le village! Dès que je le perd de vue, je sais où il se réfugie. Deux options: le figuier, ou le chêne vert. Ce matin c'était plutôt chêne vert!^^ Une petite pause... ...et c'est reparti! Harvey l'accompagne, même si entre eux c'est loin d'être l'amour fou! Cet après midi il a partagé un moment de complicité avec ma maman sur la terrasse de l'autre côté de la maison. Puis dès qu'il en a marre, il s'envole pour retrouver ses congénères auprès de la volière. Cette fois il s'est même laissé aller à une petite sieste dans le chêne vert. C'est juste le pied de le voir évoluer comme ça. Ce qui impressionne beaucoup mes parents c'est sa maîtrise du vol et des environs. Où qu'il soit il est capable de revenir à son point de repère. Et ça c'est la clé anti-perte. Harvey met bien plus de temps en comparaison. Les accidents sont toujours possibles, je ne le sors pas sans avoir vérifier l'absence de prédateurs. D'ailleurs ce matin, quelle horreur, j'étais avec Bluw et Harvey dans le jardin, ils étaient tranquilles, puis un chien a débarqué, excité par les oiseaux! Il y a eu un vent de panique dans la volière, mais fort heureusement cela n'a pas inquiéter les 2 affreux qui sont restés accrochés à moi comme 2 tiques affamées.

Un coup de chance inespéré! C'est maintenant que tu peux la faire voler dehors pour le coup, puisqu'elle est capable de rentrer par elle même. Bon, blague de mauvais goût je l'admet... Mais j'ai juste envie d'écrire ceci: Je t'avais prévenu

Merci Marine pour mon moral!