Blaise

Ce sont des informations concernant des sommets ou des lieux importants. A gauche, c'est le Grand Combin, 4314m et à droite le Mont Blanc, 4808m, à peine visible. L'image tourne continuellement et tu peux suivre le panorama toute la journée et aussi faire avancer ou reculer; en cliquant sur les disques jaunes, tu obtiens les infos sur les lieux indiqués: http://glacier3000.roundshot.com/ En ce moment, il fait toujours aussi beau en haute altitude et moche en-dessous de la mer de nuages!

Effectivement, les conditions étaient loin d'être agréables pour le yooner! Peut-être que cela aurait été mieux aujourd'hui, avec un peu plus de neige fraîche... Peut-être la dernière saupoudrée à basse altitude... Saskia apprécie: comme il a bien gelé en-dessus de 1200m d'altitude, la neige est trop dure pour monter cette pente: après une heure de marche, nous atteignons le point culminant de notre balade: côté sud, la vieille neige a disparu: et c'est de ce côté que nous allons redescendre: nous nous reposons dans cette clairière, alors que la neige s'humidifie: Saskia était déjà montée à cet alpage: mais pour Jiro, encore une découverte! Pendant que je prépare ce petit reportage, je vois ce temps gris et sinistre et regrette de ne pas âtre monté au-dessus de 2500m d'altitude, comme le montre la webcam des Diablerets: ça fait plusieurs jours que le soleil est totalement absent à Vevey et pourtant il n'est tombé que très peu de nouvelle neige en altitude!

Un joli coup de froid, stabilisant la neige, donc plus aucun risque d'avalanche aujourd'hui, mais de la neige dure comme du béton, avec -2°C, recouverte par 0,5cm de nouvelle neige soufflée: même dans les descentes en pente douce, on fonce avec le yooner:

Malgré le foehn qui fond la neige à grande vitesse depuis une semaine, il en reste encore assez pour les attelages de chiens aux Mosses, profitant de la fermeture des pistes, et pour faire courir Saskia et Jiro à l'aide du yooner: on peut encore se promener sur le lac Lioson: pas question d'aller plus loin, des énormes avalanches pourraient se déclencher, comme en avril 2014: voilà le résultat et si on se trouve pris dedans, la mort est certaine: lorsque tout est descendu et stabilisé, il reste le risque de se fouler une cheville! aujourd'hui, ça pourrait bien se produire: il est temps de descendre avant que la neige soit trop molle:

La montagne des Tuffes, descente en yooner Après l'accueil chaleureux à L'Eden, Saskia et Jiro se sont reposés pendant ma visite des quelques 30 Chiens nordiques attendant d'être adoptés, et le repas de midi. Lors du retour en Suisse, voyant le Haut Jura blanc approcher, il était temps que mes petits loups s'éclatent à fond! La station la plus proche de ma route était celle des Tuffes: Les pistes de ski de la région de la Dôle étant fermées à 17 heures, c'était bien agréable de les remonter sans rencontrer de skieurs: il y a une année exactement, nous étions justement sur ce sommet voisin, la Dôle, côté Suisse: environ 250m plus hautes que le sommet des Tuffes, les crêtes de la Dôle sont pourtant trop soufflées pour bénéficier d'un meilleur enneigement: la dameuse prépare les pistes encore ouvertes pour le dernier dimanche de la saison: au sommet des pistes, ce resto a l'air sympa: lors de la descente, je vais éviter d'endommager la piste fraîchement préparée: on aperçoit le lac des Rousses, dont l'eau s'écoule vers la Vallée de Joux, en Suisse: et c'est parti pour la descente: la pause au milieu de la descente, vers la retenue d'eau pour les canons à neige: ils se sont bien éclatés pour pouvoir supporter la dernière heure de route!! Une journée bien remplie!

Il reste de la neige dans le Jura! Lors de notre voyage jusqu'à l'Eden Valley, qui n'aurait pas dû durer plus de deux heures si mon plan imprimé à partir de Google Maps avait été correct, j'ai trouvé une bonne couche de neige de printemps sur la chaîne la plus élevée. Une heure de marche entre 8h et 9h pour défouler mes petits loups au col du Marchairuz; en restant sur la boucle de raquettes très fréquentée depuis l'hôtel, ça n'enfonçait pas trop: au lieu de prendre un bâton de ski, j'ai pris par erreur ma canne: et voilà ce qu'il en reste, sans avoir touché le fond: même en dehors de la trace, ils n'enfonçaient pas beaucoup: mais se sont suffisamment fatigués pour supporter encore deux heures de route.

"Averses annoncées dimanche dans le Loiret. Les préposées seront Irmine et Fatsie pour un cross long et un court après." A Chambon La Forêt, c'est une grande course organisée? J'espère que ce ne sera pas dans la boue, mais je crois qu'il n'a pas beaucoup plu et que le sol était plutôt poussiéreux en plaine après un long épisode de bise, le peu de pluie annoncé évitera au moins la poussière... Sur neige, pas de course au programme ici, il faudrait les tracer dans le Haut Jura pour que les parcours soient praticables en traîneau et en ski-joering; autrefois (il y a une vingtaine d'années), il y en avait au Marchairuz et à St-Cergue, où il reste encore bien assez de neige... hélas, le mushing est un sport en perte de vitesse en Suisse et ceux qui possédaient des attelages sont de plus en plus rares; dans la région, seule la course internationale des Mosses a encore du succès actuellement. Sur terre, je ne connais aucune course dans ma région et je pense que rien n'est organisé ici. Si les meutes de chiens de course sont de plus en plus rares, c'est que les endroits pour les héberger le sont également: même éloignés des habitations, les élevages et refuges ont de plus en plus en peine à exister; l'intolérance aux aboiements, aux cloches des vaches et aussi pour les poulaillers grandit alors que les gens s'accommodent des feux d'artifice et des bruits motorisés bien plus nocifs et destructeurs de la nature. D'autre part, il y a eu par ici quelques rares cas de mushers qui ont entaché les sports canins en maltraitant leurs chiens et on parle beaucoup du sauvetage des galgos espagnols, les lévriers de course qui sont adoptés, pleins de cicatrices... Pour mémoire, la Grande Odyssée passait par la Suisse il y a encore quelques années, mais le peu d'intérêt des Valaisans pour cette manifestation a poussé la station de Champéry à la remplacer par d'autres activités plus "populaires", accompagnées de musique rock etc... d'ailleurs en Valais, où des courses de traîneaux à chiens étaient organisées dans de nombreuses stations, comme à Morgins, Champex, Zinal, etc., il n'y a plus rien! les seuls attelages valaisans servent à promener des touristes pour rapporter de l'argent, car c'est uniquement ça qui compte, l'argent, tout comme pour la protection des troupeaux de moutons, les chiens de protection pourtant offerts par la confédération coûtent trop cher et ils préfères éradiquer le loup... C'est dans le nord de la Suisse que le canicross a du succès: http://www.canicross.ch/ alors que dans mon canton, les gens s'intéressent plus aux concours d'agilité et aux chiens d'utilité publique (avalanches, chiens d'aveugles etc.)

Eh oui, les tiques, mais plutôt en bordure des forêts, pas dans les champs qui sont régulièrement fauchés. Il faut éviter les sous-bois aussi. Pas de tiques dans la neige, ni de moustiques, de taons etc. C'est le comble, au fur et à mesure que les jours rallongent, mes possibilités de balader mes Huskies se réduisent... Chez moi, le mauvais temps arrivera demain, pas de neige en-dessous de 1200m au moins. Pour le réveil, ce sera à 8heures au lieu de 7heures, j'ai la chance de pouvoir me réveiller avec mes chiens dès qu'il fait bien jour et l'heure compte peu!

Je suis encore plus difficile que toi, il me faut de la belle neige, pas l'ancienne qui commençait à devenir sale, surtout dans les forêts. J'aime voir ces cristaux qui brillent au soleil et aussi à la lune, surtout lorsqu'aucune trace humaine ne mutile la surface neigeuse. Sans neige, mes photos deviennent ternes: c'est pourquoi je n'en poste que très peu...

La fameuse tempête d'hier n'était que du vent... une petite saupoudrée camouflant à peine la plaque de neige qui a glissé il y a quelques jours sur cette pente sud: pas de quoi cacher des oeufs de Pâques sous une bonne couche de poudreuse un peu plus haut, quelques précieux centimètres de neige en grains, celle qui piquait les yeux quand elle était projetée par le vent: juste assez pour ravir mes Huskies, et sans enfoncer: il faut profiter de ce manteau vierge et éphémère: ainsi que d'un paysage éclatant de beauté: le toit de l'Europe montre son dôme derrière les Dents du Midi, à droite: Finalement, Pâques sera aussi chaud que Noël dernier et les giboulées blanchissant les sapins se feront attendre...

Les crocus commencent à remplacer la neige, mais c'est encore trop tôt. Les tussilages ont déjà envahi les talus sans neige et exposés au soleil, jusqu'à 1000m d'altitude. Les pissenlits jaunissent déjà les champs en plaine...

Eh oui, lorsque les marmottes seront remplacées par des suricates, je crains que l'histoire de la civilisation humaine soit terminée... Pour la végétation, il fallait un peu d'eau car la bise de ces derniers jours a tout desséché! Heureusement qu'il reste encore de la neige en moyenne montagne, des accumulations de 4m près des crêtes et bien plus en haute altitude! Mais les crocus sont prêts à remplacer l'or blanc, comme d'habitude, en avril ou début mai: Lorsque le vent projette de la neige en grains ou du grésil dans les yeux, c'est très désagréable et j'ai renoncé à mettre des lunettes à mes Huskies!!

Fin de la série de temps ensoleillé et printanier, une tempête de neige arrive: c'est au tour de Saskia d'écouter le vent dans les sapins: mais les grains de neige soufflée piquent trop les yeux: dans deux jours, le dimanche de Pâques, et surtout la semaine prochaine, les sapins pourraient se retrouver avec leur manteau blanc...

C'est le printemps! Heureusement qu'il reste encore de la neige dans les Préalpes en-dessous de 1400m d'altitude: nous profitons de la neige dure entre 8h et 10h le matin et aussi de la fraîcheur des crépuscules, même si ça enfonce en dehors des chemins; au milieu de la journée, le soleil est déjà trop chaud...

Le panneau qui sort de la neige est ce qui reste de l'interdiction de circuler, en été, sur le chemin d'alpage; il mesure plus de 2m de haut! Pour la course des Mosses, il y avait de nombreuses catégories, dont celle des attelages mixtes; ce ne sont pas les attelages de 10 chiens qui sont les plus rapides, mais les 4 et 6 chiens! Les fanons, ça arrive lorsque des glaçons se forment sur la partie supérieure pour faire une sorte de rideau, il arrive même que ces glaçons se recouvrent d'une fine couche de givre! mais je n'ai pas d'images de ce phénomène rare... http://www.slf.ch/praevention/ueberlawinen/lawinenarten/gleitschneelawinen/index_FR

Une avalanche juste en face! A cette saison, mieux vaut éviter de s'aventurer sur certaines pentes raides exposées au soleil: à droite de l'image, une autre plaque s'apprête à glisser jusqu'aux environs du chalet d'alpage, heureusement à l'abri des avalanches grâce à un ravin invisible sur la photo; la ligne de rupture de la plaque s'appelle une gueule de baleine... après quelques journées ensoleillées, la neige s'est bien tassée sur les versants sud et les raquettes deviennent superflues le matin, lorsque la neige a durci pendant la nuit: j'estime à 2m l'épaisseur de la neige plus haut, vers 1600m d'altitude: l'écriteau a presque disparu: le col de Soladier, à 1576 m d'altitude: l'enneigement est normal pour la saison, soit un mètre à 1200m d'altitude, 2m à 1600m, 3m à 2000m et 4m à 2500m.

C'était une course officielle? Ce week-end, il y avait la course de traîneaux aux Mosses avec plus de 700 chiens et une foule qui m'a fait renoncer à m'y rendre, de toute façon mes Huskies ne sont pas entraînés pour ces courses et Saskia s'arrêterait au bord de la piste pour se rouler dans le neige ou creuser... Pour mes deux louloups, il faut les faire courir 2 ou 3 fois par semaine sur de la neige bien damée, souvent en fin de journée après la fermeture des pistes des Paccots et du Rathvel, que je remonte à pied; lors de ces courses, je ne fais des photos que rarement, car c'est mieux de tenir fermement ses bâtons ou le manche du yooner pour maîtriser la vitesse et permettre aux Huskies de courir librement, sans avoir un appareil numérique dans la main droite... C'est bien plus facile de faire des photos dans la neige non tracée en étant immobile! J'ai reçu quelques images de cette course: une autre Saskia, en plus grand:

Maintenant, ils peuvent galoper sur des pistes damées presque tous les jours, grâce au yooner, puisque les conditions de neige le permettent... Pour les photos, c'est plus beau en dehors des pistes damées: Jiro fait le loup devante les "termitières":

C'est une piste de ski, bien damée et assez peu fréquentée maintenant!

Voilà la solution la plus simple: attendre un jour, que la neige se tasse... Des conditions de rêve pour le yooner! Après avoir brassé la neige profonde avec les skis de rando sans glisser (avec des raquettes, les sabots auraient été encore plus gênants!), les traces de la veille bien durcies nous ont permis de rejoindre à pied le haut des pistes du Rathvel: Saskia et Jiro peuvent enfin courir à fond, sans traction, car j'arrive à régler ma vitesse de descente sur celle des chiens: quel bonheur, même si la neige va se transformer de jour en jour, avec la série de beau temps annoncée...

Il existe bien des farts, mais sur des semelles à écailles, les sabots se reforment très vite. D'autre part si je glissais, les chiens n'arriveraient pas à me suivre!!

Le lendemain matin, avec -12°C, la neige était encore parfaite dans la même région, à une dizaine de km. Avec mes skis de fond de randonnée, j'ai fait la trace pour mes petits loups, une chienne Montagne des Pyrénées de 50kg et sa propriétaire, pendant presque 5 heures: depuis ici, sans la brume, on devrait apercevoir le lac Léman derrière le Mont Pèlerin et devant la chaîne du Jura tout au fond: enfin un enneigement dans la norme à 1450m d'altitude, soit environ 1m50: un refuge utile uniquement comme couvert: a remplacé le vieux chalet privé: Le soleil de mars ayant rendu la neige trop collante dès la mi-journée pour apprécier la descente, avec des sabots sous les skis, celle-ci était presque aussi pénible que la montée, en faisant encore la trace pour les louloups!

Ce qui me fait peur dans les forêts de basse altitude, ce sont les tiques... En montagne, on n'en trouve plus en-dessus de 1500m d'altitude.

Ce n'est pas souvent qu'il y a autant de neige près de Paris et ils ont l'air d'avoir bien profité de cette occasion!

Je n'ai pas trouvé tes photos dans /t4744-fatsie-et-la-troupe#bottom ce n'est peut-être pas le bon endroit... maintenant, mes louloups m'appellent pour monter à la neige...