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Tout ce qui a été posté par Pierre06
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Désolé pour l’humour « second degré » ! Ce que je voulais dire par « Et celui qui te vendra le prochain Champion du Monde est un imbécile car il devrait le garder pour lui ! », c’est que si un gars te promet que le fabuleux chiot qu’il te présente sera Champion du Monde, c’est qu’il te prend pour une bille. Complètement d’accord avec Bogartt et Napo : ce n’est pas à 8 semaines qu’on peut en être certain ! C’est un peu ce que te proposent certains en te faisant payer un chiot plus cher et en plus en t’obligeant à l’amener en expo. Pour ce dernier point d’ailleurs, même si c’est stipulé par contrat, une fois que tu es propriétaire du chiot, tu fais ce que tu veux. Si l’éleveur n’est pas content, il n’a que te faire un procès !!! Pour reprendre une remarque de Perrianne plus haut : « N'oublie pas que certains sont des vendeurs! », je voudrais préciser que du moment qu’un chiot est mis sur le marché, on n’a à faire qu’à des vendeurs. Je pense qu'elle fait allusion à ceux qui tirent profit de la vente de chiots, sous entendu les professionnels. Je tiens à préciser que l'on peut être professionnel du chien et être honnête. C’est plutôt un gage de durabilité dans ce métier où tout le monde parle à tort et à travers.
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Montpellier le 27 /28 janvier 07
Pierre06 a répondu à un(e) sujet de Galatée dans Les expositions / Concours
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Un élevage sélectif correspond à un éleveur qui garde le plus beau chiot pour lui et te vend le plus moche ! Je déconne ! En réalité, la sélection se fait à l’envers : quand ce que tu as fait n’est pas beau, ou tordu, ou malade, tu changes ton fusil d’épaule. Conclusion : tous les élevages sont sélectifs !!! Et celui qui te vendra le prochain Champion du Monde est un imbécile car il devrait se le garder pour lui !
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Pour ce qui est de la socialisation, je revendique d’apporter un soin particulier à cette phase pour tous les chiots que je produis. Hors, je constate que dans une même portée, il y a des timides et des téméraires, indépendamment du travail apporté. Comme je constate aussi, je le disais plus haut, qu’en fonction du mâle utilisé sur une même femelle, on obtient des chiots au tempéraments suffisamment différents pour le vérifier de visu avant qu’ils ne partent de chez nous à 2 mois. La socialisation est la « révélation » des codes canins pour le chiot. Incorrectement faite, le chien ne répondra plus à ces codes alors que de les « réveiller » ne le rendra pas plus courageux ou craintif. La meilleure analogie que j’ai trouvé pour expliquer la socialisation est l’apprentissage de la nage pour l’humain. Tu mets un bébé à l’eau et il nage car c’est inscrit dans ses codes. Tu ne mets pas un mec à l’eau jusqu’à ce qu’il devienne grand et alors il ne sait plus nager. La socialisation se termine peu ou prou à 3 mois. L’acheteur du chien ne peut tout rattraper si les bases ne sont pas là. Il ne faut surtout pas rater la phase intra spécifique (chien à chien) que se situe en début de période et alors la phase inter spécifique (chien / humain) suit toute seule. Il suffira au propriétaire de chien de le sortir un peu (souvent) pour que ça s’inscrive dans ses acquis. On est ici dans une phase d’apprentissage (c’est du dressage) par rapport à la socialisation qui se veut de l’éducation canine. Tout ça pour dire que, même si le boulot de socialisation est bien fait, on constate une influence des tempéraments par l’hérédité, d’où l’intérêt de travailler sur le caractère des géniteurs. Après, le chien aura son propre niveau social. On peut classer le niveau social d’un chien, suivant la dénomination usuelle, en 3 niveaux : dominé, équilibré, dominant. Le mot « équilibré » me dérange pour ce qu’il sous-entend (les autres sont déséquilibrés). En réalité, équilibré veut dire « au milieu – en équilibre » et les autres sont vers les extrêmes. Le chien peureux n’est pas compris dans cette dénomination car « peureux » est un défaut et non un état. Pour la dernière remarque de Cédrik, le travail améliore le comportement mais n’efface pas la peur. Un chien peureux, je le répète, sera incapable de valider le premier niveau en travail. On ne demande pas au chien de mordre bêtement. Il doit passer au dessus de son stress pour mordre « joyeusement » dans la manche en sentant que l’HA a son bras dedans. Pour ce qui est des méthodes de dressage en mordant sportif, il n’y a qu’une façon de procéder : débourrage du chiot par prédation avec poursuite du chiffon. Renforcement positif de l’acte par le plaisir/récompense. Ensuite, on travaille en laisse avec attitude de l’HA de plus en plus stressante pour le chien. Puis apprentissage de la cessation. Etc. Jamais le chien n’est agressé physiquement par l’HA, hormis l’apprentissage du bâton qui est tout pour le chien sauf une agression. Il suffit de voir un chien qui « sait » quand il entend le bruit spécifique du bâton. Après, il y a les abrutis... (je ne parle pas des chiens!) Tout ne se résume pas au Ring. Le RCI (obéissance / défense / pistage) et plus approprié certainement pour le cane corso mais cette discipline demande une infrastructure conséquente pour le pistage, et aussi beaucoup plus de temps en séances d’entraînement, ce qui rend sa pratique moins évidente. Cette discipline devrait plaire aux « opposants » aux chiens d’attaque car dans les épreuves de mordant, le chien ne reçoit aucun ordre. Il ne fait de la défense ! Il y a aussi le Mondioring et le Campagne !
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Ce qui est inconcevable (pour moi) c’est qu’un chien puisse te laisser passer 3 fois à côté de lui sans rien dire et t’envoyer les crocs à la quatrième… Qu’il puisse te menacer (à juste raison) et reculer en même temps… Ce n’est pas dû à une mauvaise éducation : c’est l’émergence du caractère du chien et c’est le commencement des soucis. Et si ses comportements sont appris et non innés, alors tant pis pour le chien. On en profitera pour faire le procès des mauvais éleveurs qui socialisent mal leurs chiots.
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Pour répondre à Cédrik, je te dirai que je ne prétends pas modifier le standard du cane mais juste le mettre en application. C’est bien le Club de Race Italien qui détient le standard et c’est aux Clubs de Race de chaque pays d’appliquer ses consignes. Je ne propose pas de changer quoi que ce soit ! Le cane est donc autorisé au mordant. Je pense qu’à un moment, il y a eu un choix à faire et il a été fait dans ce sens. Pour quelles raisons ? Peut être la solution à notre débat dans cette réponse ! A la remarque de Bob concernant la chasse avec les dogos, je n’ai pas trouver de réponses pour contredire son affirmation. Le Club de race a demandé à ce que soit retiré ce chien du mordant où il était admis, sous prétexte que c’était un chien de chasse, alors… Par contre, j’ai trouvé ça : http://www.chien.com/CFDA/dogue-argentin.html Les épreuves de travail du dogo argentin se font sur une peau de sanglier pour le pistage et face à des sangliers vivants. Maintenant, quand Manga dit « méfiant ne veut pas dire pas bien dans la tête » , je suis aussi d’accord mais comment prouver que tel chien est bien dans sa tête, sinon en le vérifiant ? Comment prouver que le Champion Reproducteur ne transmet pas un caractère instable ? Et complètement d’accord avec Gargouse quand il dit que dans le débourrage, on joue sur l'instinct de proie et non sur l'agressivité. Un chien craintif n’obtiendra jamais un titre de travail. L’épreuve du plus bas niveau suffit à écarter ces chiens-là. Une dernière chose qui me semble inévitable : toutes les races «soumises au travail», et classifiées comme telles par la FCI, doivent entériner les titres de beauté par un titre de travail. STANDARD FCI N° 343 / 12.03.1999 / F CHIEN DE COUR ITALIEN (Cane Corso Italiano) TRADUCTION : Dr.A. Roncarati et collaborateurs ORIGINE : Italie DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 12.03.1999 UTILISATION : Chien de garde, de défense, de police et de pistage. CLASSIFICATION FCI : Groupe 2 Chien de type Pinscher et Schnauzer Molossoïdes et Chiens de montagne et de bouvier suisses. Section 2.1 Molossoïdes, type Mastiff. Avec épreuve de travail Donc si tout suit son cours, dans quelques années, il y a des chiens qui vont rester sur la touche car ils ne pourront homologuer leur titre de Champion de Beauté ou accéder aux cotations.
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Napo > Je pense que tu te trompes ou que ce que tu as vu en boxer ne représente pas forcement la race telle qu’elle est aujourd’hui. Le boxer est certainement un chien « chaud » mais il est loin de ressembler à ce que tu décris. Les femelles cohabitent sans problème mais les mâles, comme pour toutes les races, demandent à trouver un équilibre parfois délicat. Pour ce qui est d’opposer 2 boxers sur un ring de beauté, ça ne se fait plus depuis un moment déjà à cause de l’image véhiculée auprès du grand public. Ce qu’on vérifiait de cette façon était d’abord le courage du chien (écrit dans le standard) par rapport à des sujets introvertis, voir timides maladifs (suivez mon regard) mais ce qu’on regardait surtout, c’était le retour au calme du chien dès qu’on cessait l’opposition. Ce retour au calme démontrait bien la différence entre une agressivité pathologique et une propension à faire face courageusement et en toutes circonstances. Pour mes cane, je suis satisfait de mes choix, surtout quand je vois ceux de certains de mes clients qui sont prêts à bouffer les chiens, les humains, et l’éducateur (là, j’aime encore moins !!!) pendant mes cours. Et ce n’est pas le courage qui motive ces chiens ! Je ne prétend pas changer le tempérament des cane corso, mais si je me fis à ce que je lis dans le standard du cane : c’est un molosse (ça résume beaucoup) qui a pour utilisation la garde, la défense et le pistage. Les clubs de race l’ont autorisé au mordant sportif. J’en déduis que ce chien doit avoir une vraie paire de c****** ! Je suis convaincu que la stabilité de caractère passe par des chiens courageux (et pas agressifs pour ne pas confondre). Amicalement, Pierre
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Guis, puisque tu insistes > Otectomie et caudectomie sont utilisées pour éviter des blessures sur des parties « inutiles » et surtout fortement vascularisées. Ces blessures peuvent être de diverses origines : Pour les queues, ça peut concerner les chiens brousailleurs, mais dans l’ensemble, c’est pour éviter les blessures avec le gros gibier, genre sanglier. Si vous connaissez des dogues allemands, regardez le bout de la queue : quand il se cogne, ça saigne et c’est une vraie galère pour le guérir. La queue de cane, coupée à la quatrième vertèbre, sert de « poignée » pour tenir le chien à la chasse car il n’a aucune aptitude à faire l’arrêt comme un épagneul.
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Le caractère s’hérite des deux parents et les comportements seront renforcés par l’éducation par la mère. Pour ma propre expérience, j’ai 2 mâles boxer de tempéraments opposés (mais vraiment opposés !) Mis sur les mêmes femelles, je constate que les personnalités des pères se retrouvent sur les descendances. La répétition me fait penser que ce n’est pas du hasard. C’est pour ça qu’on parle de « lignées » de mordant en malinois et BA.
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extrait de : http://www.wanimo.com/WANIMO/wanichien.nsf/wvAdrUtil/59E0EBE48535194EC12569E0003440DD?OpenDocument&cat=Juridique En théorie, le délai d'action en rédhibition est de trente jours francs après livraison de l'animal. Toutefois, la loi dit que les clichés pris avant l'âge de un an, pour un animal vendu avant cet âge, peuvent être pris en considération. Il y a donc contradiction entre le délai de rédhibition et les preuves prises en considération dans l'action. Toutefois, étant donné l'âge souvent tardif d'installation des signes de la maladie et l'âge précoce de vente des chiots, ce type d'action est rarement envisageable. De plus, la seule conclusion du jugement, s'il est en faveur de l'acheteur, est la restitution de l'animal au vendeur contre le remboursement du prix d'achat. Donc, tout soin apporté entre temps à l'animal par l'acheteur sans l'accord du vendeur ne pourra être remboursé. Et, lorsqu'on intente cette action, on est déjà souvent très attaché à son animal (rappelons que les premiers signes de la maladie peuvent survenir tardivement) et on ne souhaite pas le rendre. Pour toutes ces raisons, il est rare de pouvoir intenter une action en justice pour cette maladie. L'idéal serait de trouver un accord amiable avec le vendeur.
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Napo > Quand tu me parles du boxer, je crois que je connais ! Première portée en 1983 et je n’ai pas arrêté depuis ! Et je ne vois pas ce que tu veux dire par « ce qu’est devenu le boxer en 15 ans » ! Tu pourrais peut être m’expliquer ton point de vue ! Pour ce qui est des cane peureux, je peux t’assurer que ce n’est pas toujours à cause de maîtres incompétents qu’ils sont comme ça ! Comme je te disais, venant du boxer, quand je me suis mis en recherche de cane corso, j’ai été sidéré par certains caractères catastrophiques dans cette race (et par la dysplasie). J’ai vu et revu des chiens et j’ai fini par trouver ce que je cherchais. N’empêche que chez moi aussi il né des chiens pas très hardis, et je peux t’assurer que ce n’est pour cause de mauvaise socialisation. Par ailleurs, en tant qu’éducateur canin, je peux affirmer que, toutes races confondues, quand le chien est trouillard, il met les dents en dépit du bon sens et surtout de façon imprévisible. Vito > Si, comme dans toutes les races soumises au travail (de mordant), on ne pouvait valider un titre de Champion qu’en validant un titre de travail, chaque fois qu’un propriétaire de lice ferait appel au dernier Champion titré, on aurait une première sélection du caractère. De fil en aiguille, ou plutôt de génération en génération, on ne pourrait qu’améliorer la stabilité de caractère. Voila l’utilité de faire de la sélection par le mordant. Dans la pratique du mordant, il y a des individus qui jouent pour gagner ! Ils prennent alors un malinois comme on prend un outil performant. S’il arrive que le chien en question n’a pas le talent suffisant pour arriver à très haut niveau, ce chien sera donné au premier venu pour passer au suivant parce que le mec ne peut pas en avoir deux à la maison. Mais tous les proprios de malinois ne sont pas comme ça. Et ceux qui pratiquent avec d’autres races savent pertinemment qu’ils n’accèderont jamais au nirvana. Il ne faut pas jeter la pierre à tout le monde !
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Le malinois n’est pas plus « droit « que les autres chiens. Il y en a des très cons, des très gentils, et entre les deux, tout le reste ! Par contre, il est certainement plus obéissant, dans le sens « plus soumis » qu’un molosse. Le règlement de mordant prévoit qu’on ne peut présenter un chien au brevet de défense avant 9 mois. Cette clause a été faite pour ces chiens-là, pour ne pas qu’on les poussent trop, tellement ils vont vite. Quand tu bosses un cane corso, tu t’inquiètes de cette date plancher !
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Napo, je vais te dire pourquoi il n‘y a pratiquement que des malinois à l’armée : 1- Un chien a un coût : un malinois est « prêt » à un an et bosse encore à huit ans. Aucune race n’a une telle longévité. 2- le malinois est certainement le chien le plus rapide en intervention. On ne sollicite pas sa puissance mais sa vitesse car la « cavalerie » est en principe derrière. Il vaut mieux que le chien renverse quelqu’un avant qu’il lui tire dessus, en espérant que le conducteur du chien interviendra de suite après, plutôt qu’un chien lourd qui arrivera à trois mètres de l’ennemi pour prendre une balle.
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Le cane corso inscrit LOF est autorisé au mordant en France définitivement. Sa période probatoire était de 2003 à 2006. Il est sur la liste définitive de la SCC publiée en mars 2006 (voir le site le la SCC) Ce chien n’est pas plus dangereux qu’un autre dans les exercices de mordant. Le mordant sportif se pratique dans des règles strictes de respect du chien et de l’homme. Ce n’est quand faisant un déconditionnement civil qu’on peut générer un chien mordeur sans état d’âme. Par contre, la race gagnerait beaucoup à faire un travail de sélection dans ce sens, vu le nombre de canes craintifs. Le standard dit méfiant, pas peureux !
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Manga, tu déconnes. Question contribution, tu nous refiles le lien que j'ai donné à la première page !!! EDIM, comme tous les week-ends, je vais dresser des chiens de mecs intelligents (tu me l'amènes quand tu veux, ton monstre), aussi je vais demandé leur aide et je te répondrai lundi. Mais n'oublie pas qu'on n'a pas les mêmes origines génétiques et que je pèse au moins 40 kg de plus que toi. Et c'est un argument majeur ! Bon week-end ! 40 kg, je vous dis !!! Pierre
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La connerie est un état transitoire dominant ! Dans certains cas, on constate que le sujet peut guérir spontanément ! Dans d’autres cas, il guérit aussi après un choc sur la tête (d’où l’hypothèse que cette maladie se situe dans le cerveau). Souvent, malgré plusieurs thérapies, le mal s’aggrave. Comme la dysplasie, il semble aussi que ce mal soit amplifié par un facteur environnemental et qu’il y ait une recrudescence de cas en période électorale. Il y aussi une part génétique car elle affecte plus souvent l’homme que la femme avec toutefois une expression exponentielle quand c’est la femme qui est touchée.
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EDIM, il va y avoir du boulot pour te faire comprendre ce truc : Je prends un exemple : on ne parle pas de maladie, on parle de couleurs. Le bringé chez les chiens n’est pas une couleur ! C’est une modification de la robe à cause du gène bringé qui, si mes souvenirs sont bons, s’appelle l’allèle d’’ (D prime). Je prendrai comme exemple le boxer qui n’a qu’une couleur, ce sera plus simple que le cane corso : Le boxer est fauve ou bringé. Chaque parent à 2 gènes qui correspondent à sa couleur, et chaque parent transmet un de ses deux gènes à ses descendants. Ensuite, on sait que le gène bringé est dominant. On l’appellera B. Le gène fauve est récessif. On l’appela F. Donc un boxer peut être FF ou FB (BF, c’est pareil) ou BB. D’accord ? S’il est FF, sa couleur sera fauve. S’il est FB, le gène bringé étant dominant, la couleur sera bringée. S’il est BB, il sera aussi bringé. Quand les 2 gènes sont identiques (FF ou BB), on dit que le chien est homozygote en couleur. Démonstration : on prend un mâle bringé et une femelle bringée hétérozygotes (donc les deux FB) : leurs chiots seront soient FF (ils seront de couleur fauve) soient FB ou BB (ils seront alors bringés). En conclusion, un chiot fauve (FF) issu de 2 parents bringés est un résultat génétique et non héréditaire car s’il était héréditaire, le chien serait bringé. La dysplasie étant génétique, elle se transmet aux chiots comme démontré ci-dessus. T’as compris mon pote, ou je t'envoie un dessin ?
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Une maladie génétique se transmet (malheureusement). La différence avec une maladie héréditaire est que dans ce dernier cas, les parents sont aussi malades. Dans le cas d'une maladie génétique, les parents peuvent être porteurs sains, c'est à dire ne pas développer la maladie. D'où le fait dans notre cas que deux chiens dysplasie A peuvent produire un chien dysplasique. Si c’était une maladie héréditaire, dans le cas de parents non atteints, on serait certains que les enfants ne le seraient pas non plus. Aujourd’hui, la sélection, malgré les faibles résultats, consiste à gérer l’intensité des symptômes. On se rend compte qu’en plus de la transmission de la maladie, on transmet aussi sa virulence. Je pense qu’on peut affirmer sans se tromper que des chiens atteins d’une forte dysplasie génèrent davantage de dysplasie que ceux légèrement atteints. Mon raisonnement équivaut à admettre cette maladie comme inéluctable. On n’a à ce jour aucune solution technique pour déceler des porteurs 100% indemnes, et même quand on pourra le faire, je doute qu’on en trouve beaucoup.
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pou EDIM : Une maladie génétique est une maladie touchant le génome, c’est-à-dire le code génétique qui régit les fonctions de toutes nos cellules. Ces maladies génétiques sont généralement liées à une mutation d’un gène, autrement dit à une anomalie de l’ADN, qui va se traduire par la synthèse d’une protéine anormale (dans sa fonction ou dans sa structure). Cette protéine anormale, en fonction de son rôle dans différents tissus de l’organisme, en fonction de son importance, va avoir des conséquences très variables d’une maladie génétique à l’autre. Cette anomalie génétique peut être présente dès le stade des premières cellules de l’organisme, c’est-à-dire au niveau des cellules germinales. Les toutes premières cellules d’un organisme sont les gamètes parentaux (gamète mâle = spermatozoïde, gamète femelle = ovocyte). La fusion des deux gamètes va aboutir à la constitution du matériel chromosomique à partir duquel se constitue l’ensemble du matériel chromosomique de toutes les cellules. Ainsi, quand une atteinte génétique est dite germinale, elle sera transmise à toutes les cellules de l’organisme, et cette maladie sera donc présente dès le début de la vie foetale et bien évidemment dès la naissance. Lorsque les maladies génétiques touchent les cellules germinales, elles peuvent donc être transmises des parents aux enfants et constituent ainsi des maladies héréditaires. Cependant, certaines maladies génétiques peuvent ne toucher qu’un organe. Certaines formes de cancers, par exemple, sont des maladies génétiques parce qu’au niveau du génome d’une cellule, dans un organe particulier, à la suite d’une agression (par des virus, des rayons ou d’une autre origine souvent inconnue), survient une mutation d’un gène qui va être reproduite au niveau de l’organe et aboutir à un cancer. Dans ces cas, la maladie génétique est somatique. Elle a été acquise, elle n’est pas transmissible et n’aboutit donc pas à une maladie héréditaire. Ça vous épate, tout ce que je sais ? Google ! http://www.frm.org/informez/info_ressources_fiches_fiche.php?id=166 Notre ami EDIM, que je connais bien, a une autre théorie ! A toi de me convaincre !
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Bonjour, La dysplasie n’est pas héréditaire mais d’origine génétique. Deux chiens indemnes de dysplasie peuvent produirent des chiens atteints. La dysplasie est le constat d’une malformation articulaire. Un chien dysplasique ne boite pas à cause de sa dysplasie mais à cause de l’arthrose qui a été générée par la dysplasie. Et s’il n’y a pas d’arthrose, le chien ne boitera pas, même s’il est dysplasie grave (il y a des cas !). La dysplasie se mesure sur deux points : l’angle de Norberg-Olsson qui vérifie en quelque sorte si la tête du fémur est bien « enfoncée » dans le bassin pour avoir un maximum d’os en contact, et la qualité de ce contact lui-même : coaptation, couverture acétabulaire, etc). Tout ceci consiste, en caricaturant, à vérifier que la portée entre le fémur et le bassin est importante et de bonne qualité. On défini cela comme la dysplasie génétique. Quand un chiot grandi dans un environnement où il reçoit des chocs à répétition sur ses articulations (escaliers trop souvent), on parlera alors de dysplasie environnementale. Personnellement, je n’y crois pas trop. Je pense qu’il faudrait pousser à l’extrême pour « tordre » un chiot. Par contre, un chiot déjà dysplasique s’usera plus vite dans des conditions environnementales dures. Pour ces mêmes raisons, il est logique de penser qu’un chiot léger aura ses articulations plus épargnées qu’un chiot obèse. Reste l’alimentation où un apport raisonnée de condroïtine et de sulfate de glucosamine assurera une « lubrification » de l’articulation avec un effet « freinant » sur l’arthrose. On mesure officiellement la dysplasie après 12 ou 15 mois suivant les races, quand la croissance est terminée. Si tu fais contrôler ton chien, tu sais au moins si tu dois commencer à le protéger un peu des excès ! A ta dernière question : « le risque est-il présent de déclencher la maladie même lorsque le chien est adulte? ». Tu comprendras que c’est ensuite dans le temps que va s’installer l’arthrose. Et chaque chien réagit différemment ! Les solutions préventives sont les mêmes que pour une personne qui a des rhumatismes (froid, humidité, etc.)
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Alice > littéralement, quand je te lis, il a un truc révélateur : tu écris « Ma chienne est chef dominante de la meute chez nous ». Chez moi, le chef de la meute, c’est moi ! Ma personnalité (comportement inné) associée à mon apprentissage (comportements acquis) font que je n’ai pas besoin d’intervenir physiquement pour maintenir l’ordre dans mon groupe. Ça s’appelle avoir la mainmise sur les autres. C’est, quelque part, une violence psychologique, comparé à la punition physique qui fait débat. C’est la promesse de quelque chose de terrible ! Imagine qu’un des deux chiens d’un rang inférieur décide de la provoquer : ta chienne va appelé son avocat ? Par contre, pour ta dernière remarque, comment peux-tu savoir si je suis « normal » ou handicapé ? Pour ton post plus haut, tous les humains faisant partie de la famille appartiennent à la meute. Tu noteras que dans mes premiers messages, je disais qu’un chien s’arrogeait de droit de punir l’enfant car perçu comme un chiot. De ma même manière, distinguant le sexe des humains, le chien traitera l’individu pour ce qu’il est. J’ai un mâle boxer de 8 ans très équilibré, avec de grosses qualités de mordant (sportif). Avec moi, il se comporte de façon décontractée. Quand mon épouse est avec nous, idem, puisque c’est moi qui suis en charge de la sécurité. Mais quand il est seul avec elle, je mets au défi quiconque d’agresser mon épouse. Il reste vigilant en permanence, contre elle. On a bien un mâle inférieur qui se met au service de la femelle Alpha. Pour ce qui est de mes femelles, elles sont toujours prêtes à en découdre avec quiconque provoque le groupe (Ah, ces filles,…). Je viens de faire un essai : c’est vrai que je n’arrive pas à remuer la queue ! Déjà que ma femme m’interdit de pisser contre les pots de fleurs ! Par contre, je suis bien content de na pas rester verrouiller !!!
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Squale > Je ne comprends pas trop le sens de ta question. Demandes-tu si, le fait que ton chien morde sur toi, ça change quelque chose dans un rapport hiérarchique qui pourrait tourner à ton désavantage ? Si ton chien est un bon chien équilibré, la réponse est NON, mais si ta relation hiérarchique est floue, tu ne peux que renforcer une désobéissance. A ton stade du dressage, ton chien ne mord plus par atavisme ou prédation, il mord par automatisme. Le conditionnement est tel que quand les rituels sont mis en place et qu’ils concordent, le chien cartonne, que ce soit avec les crocs ou avec la muselière de frappe. Un chien bien équilibré fera la différence entre l’entraînement qui est en quelque sorte un jeu pour lui et des conditions réelles de travail. Un chien qui te conteste « un tout petit peu », genre des cessations mal faites et un mouvement de la tête type agacement quand tu le réprimandes, peut trouver l’envie de te contester plus tard puisque le passage à l’acte est concret pour lui. Pour pratiquer le chien de défense, tu sais que c’est le débourrage du chiot qui est le plus difficile. C’est bien le passage à l’acte qui désinhibe la morsure du chien. Quand tu as enlevé cette inhibition, ton chien a franchi une limite. S’il mord sur toi, il en franchi une autre. Sony > la réponse théorique à ton premier souci est qu’il ne faut pas séparer deux chiens en conflit au risque de ne plus pouvoir les mettre ensemble. Le conflit à distance qui est entretenu devient énorme alors qu’il aurait pu être résolu dans l’instant. Mais j’avoue que c’est facile à dire. Par contre, mon conseil permanent est celui-ci : si les chiens doivent, au cours de la journée ou de la nuit, se trouver seuls ensemble sans personne pour intervenir, il ne faut pas intervenir quand on est là. Les empêcher de régler leur problème ne fait que le reporter et l’amplifier. Si le Lassa est très dur avec le BA, le mieux est de le laisser monter un mur entre eux. Si le Lassa arrive à avoir la bonne emprise sur le BA, ce dernier le respectera même uns fois adulte. Mais si le Lassa n’a pas le statut d’un chef et le BA a un peu de caractère, tu as un gros souci en vue. Pas évident ! Essaie de ne pas intervenir tant que le BA est petit ! Quand un s’avèrera être le chef de l’autre, tu renforces la hiérarchie en prenant toujours partie pour le chef.