Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

kti

Membres
  • Compteur de contenus

    4 238
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par kti

  1. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    voila c'est fait ma kti
  2. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Ce soir de réveillon 1991, Victoire tremble de peur dans l’ascenseur. Peu habitué à veiller si tard, Nico est fatigué. Il envoie un violent coup de pied à son petit frère David : — Non, c’est moi pour monter ! David Hurle et Victoire en oublie un instant l’essentiel : — Calmez-vous les enfants, on arrive. Elle est trop lasse pour expliquer à ses deux rejetons, une fois de plus, que le petit appuie sur le bouton zéro lorsqu’ils descendent et que le grand se charge du deux pour monter. Elle a hâte de rentrer, d’enlever sa tenue de fête, d’enfiler leurs pyjamas aux enfants. Elle a hâte de s’enfermer dans sa chambre. En ce jour de décembre, le dernier de l’an 91, elle a commis «La Faute». On ne défie pas la Mafia… A 23 heures, les enfants sont au lit. Victoire respire un peu. Elle a décidé, pour une fois, de les garder contre elle toute la nuit. Le père lui interdit d’ordinaire cette marque d’affection qu’il juge incestueuse mais Victoire n’est plus à ce détail près, elle a besoin de leur force pour assumer le lendemain, elle a besoin de leur odeur pour fêter, à sa façon, cette année qui commence, loin des flonflons et du champagne, juste eux contre elle, juste l’amour de ses deux fils, juste le réconfort de leur existence… Panique : à 23 heures 03, la clef tourne dans la serrure de la porte d’entrée. Les enfants bondissent hors du lit, sensé matrimonial il y a trois semaines encore, les enfants, insouciants, accueillent leur père avec des cris de sioux. Philippe franchit le seuil les bras lourds de paquets. Victoire sait qu’il n’y a rien pour elle. Elle suit son mari des yeux, elle le regarde se décharger devant le magnifique sapin qu’elle a décoré pour Noël. Sous les banderoles et d’un geste nerveux, Philippe, sans même lui avoir dit bonsoir, s’attaque au bolduc qui entoure les paquets. Les enfants hurlent de joie : — Chic ! Un déguisement de cow-boy ! Super ! Une voiture téléguidée !… Vic assiste, impuissante, au délirant bonheur de ses gosses. Le Père Noël est passé chez mamy, le Père Noël passera chez maman… Victoire le sait, rigole, prend des photos. Elle a saisi au vol le regard lourd de son époux. Elle va payer, Victoire le sait. Philippe a recouché ses deux fils dans leurs lits et fermé la porte de leur chambre. Victoire revient de chez ses parents où elle a grignoté sans boire. S’est avalé un Lexomil entre deux petits fours puis a demandé à son père de la reconduire sans attendre le douzième coup de minuit. Elle voulait rentrer avant Phil mais puisqu’il était là : — Philippe, il faudrait que nous parlions, calmement… Préfères-tu attendre demain ou discutons-nous maintenant ? Très posément, Philippe répond : — Je suis à ta disposition, «mon amour». Vic s’installe donc dans le fauteuil tandis que lui s’assied en face, sur le canapé. Bon, commence-t-elle avec courage : tu n’es pas sans savoir que j’accepte la séparation, et que j’en ai parlé avec ta mère au téléphone ce midi. — Oui, se contente de répondre Philippe. — Bon (et chaque nouvelle phrase est un effort). Tu sais peut-être aussi que j’ai proposé deux solutions : tu te trouves un appartement et me laisses celui-ci pour les enfants, ou je pars, moi, dans quelque chose de plus petit, avec les enfants… — Oui. — J’aimerais connaître ton choix et ce qu’en dit ta mère. — Mon choix est clair : je cherche l’appartement depuis un mois, je ne l’ai pas encore trouvé, et j’ai pris contact avec un avocat. L’idéal serait un divorce à l’amiable. — Qu’entends-tu par là ? — Nous nous mettons d’accord sur tout, nous n’avons plus qu’à signer, pour 6000 fcs, le divorce est réglé en trois semaines. — D’accord sur tout ?… Alors, commençons par les enfants. — On se les partage. — C’est-à-dire ? — La garde conjointe, moitié chez toi, moitié chez moi. — Donc nous ne pouvons pas divorcer à l’amiable. — Pourquoi ? — Parce que moi, je veux la garde de mes enfants. Ils seront domiciliés chez moi, je te les laisserai un week-end sur deux et tous les mercredi, plus la moitié des vacances. — Donc tu comptes m’empêcher de revoir mes enfants ? (le ton devient grinçant). — Je n’ai pas dit ça. Je veux le système classique : l’autorité parentale conjointe et la garde à la mère. Ils ont deux et quatre ans, à cet âge-là, ils ont plus besoin de leur mère que de leur père. Et ils sont trop petits pour naviguer d’une maison à l’autre. Lorsqu’ils atteindront dix, douze ans, on pourra changer de méthode… — Donc, je répète, tu veux m’empêcher de voir mes enfants ? (le ton monte dangereusement). Vic joue les fatalistes, son mari commence à l’effrayer mais elle ne doit pas le lui laisser percevoir, elle ne doit pas surenchérir : — Si tu veux comprendre les choses comme ça, comprends-les comme ça… — OK, OK. Mais je te préviens (il menace des yeux) : chaque week-end que je les aurai, chaque vacances que je les aurai, tous les jours, je leur répèterai : «Si vous ne voyez pas plus souvent papa, c’est à cause de maman». Et tu verras comme ils seront tordus au bout du compte… — Effectivement, si tu dis ça… — C’est donc ce que tu souhaites : que tes enfants soient tordus… Tu te fiches complètement de leur équilibre. — Je suis loin de m’en fiche, mais l’idée du bourrage de crâne n’est pas de moi… Si tu le prends comme ça, que veux-tu que j’y fasse ? — Accepte la garde conjointe. — Il n’en est pas question dans l’immédiat. — Bon. (et ses yeux sont des poignards, et ses masséters sont serrés, comme un Berger Allemand prêt à bondir). La peur s’emballe d’un coup, le feu patiemment attisé prend enfin, Vic maîtrise de justesse ses tremblements tandis que Philippe continue : — OK, OK… Tu vas faire des enfants dégénérés, je te répète que tous les jours, je leur dirai ces mots… Elle l’interrompt, se lève du fauteuil : — Je crois qu’il vaudrait mieux aller se coucher, tu es en train de perdre ton sang-froid et je suis fatiguée… Surtout, il a ses yeux de fou, comme le jour où il a manqué de la tuer, où il a serré si fort ses doigts autour de son cou qu’elle a senti le sang lui battre aux tempes ; comme le jour où, devant Nico bébé, il s’est emparé d’elle et l’a violemment projetée sur le lit. Elle se dirige vers sa chambre, lentement, et pourtant elle a hâte d’y être pour s’enfermer à clef. Elle entend : — C’est ça, va te coucher conasse ! Elle ne doit pas répondre à l’insulte, elle ne doit pas relever l’affront, elle s’est faite aux injures, depuis cinq ans qu’elle les subit, depuis cinq ans qu’elle a conçu Nico… Et pourtant elle répond, plutôt que de courir s’enfermer, elle perd trois secondes à répondre au dément, l’orgueil sans doute, l’orgueil qui va la perdre : — Oh tu sais, articule-t-elle avec lassitude, conasse, poufiasse, flemmasse, trou-du-cul merdeux… j’ai l’habitude… Son flegme quoique artificiel encourage Philippe à la suivre. Dans le couloir, il continue : — C’est ça que tu souhaites, avoue-le, c’est tordre tes enfants, n’est-ce-pas ? Tu n’en as rien à foutre, dans le fond… Ce que tu veux, c’est te les approprier, les avoir pour toi toute seule, de toutes façons, c’est pour TOI et uniquement pour TOI que tu les as faits !!! La voix de Philippe explose à présent. Vic est derrière la porte de sa chambre, au lieu-dit «sécurité» mais lorsqu’elle tente de la fermer, Philippe la bloque avec son pied. La minute est insupportable mais Victoire la supporte : — Allons nous coucher Philippe, retourne sagement dans ton salon, nous en reparlerons, j’ai sommeil. Mais lui insiste, le pied coincé : — Tu n’as pas honte ? Tu veux les garder sans même voir leur intérêt !… C’est bien ce que je disais : tu es une EGOISTE qui a fait des enfants pour elle !!! Vic s’étonne de son self-contrôle : sois calme ma fille, sois calme, vire-le, il est devenu complètement dingue… Elle crois trouver la solution, elle connaît son esprit de contradiction, si elle lui donne raison, il va abandonner : — D’accord : tu as raison sur tout, je suis une mère indigne, j’ai fait les enfants pour moi, je me fiche pas mal de les détraquer… Elle abonde dans son sens pour qu’il la laisse, pour qu’il débloque son pied de la porte et qu’elle puisse la fermer à clef. Elle échoue. Dès cette phrase finie, une seconde, elle voit les yeux de fou exorbités, elle sent deux mains puissantes lui étreindre les épaules, elle ne touche plus terre, vol plané, elle atterrit sur la moquette. Le blanc. Un écran blanc occupe l’espace, une douleur aiguë lui transfixe la nuque, elle ne peut plus bouger, elle sent le bois du meuble contre lequel elle a cogné, elle entend, comme dans un rêve de l’au-delà : «Victoire !… Qu’est-ce-qu’il y a ?… Relève-toi ! Parle-moi !…» Elle ne peut pas se relever, elle ne peut pas parler. Explosée comme un verre jeté par terre de rage… Le blanc de son cerveau se colorie soudain : une multitude de scènes défile à toute allure, sans queue ni tête, des bribes de vie qui lui semblent vécues, d’autres qui ne lui disent rien, elle gît sur la moquette, anéantie. Elle se souvient qu’au moment de la mort, la vie défile. Elle pense qu’il lui a rompu le cou et qu’elle est en train de mourir, tout simplement. Mourir un premier de l’an, des mains d’un assassin… Le cinéma des images continue, comme si elle était par instant très consciente, à d’autres victime d’hallucinations. Elle se souvient de son oiseau Coco, au cou cassé d’avoir voulu volé contre la fenêtre, tombé en perpendiculaire et qui n’a plus volé, de ce médecin martyre dont elle a lu l’histoire ce matin au bureau : violée, violentée, puis salement égorgée par un toxicomane en mal de drogue. Elle voit du sang sur la moquette, elle ne sait d’où il sort.
  3. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Le 31 décembre midi, Victoire appelle Rachel pour prévenir qu’elle ne viendra pas ce soir. Ni elle, ni les enfants. La pauvre mère balbutie : — Mais, mais… Et Phil ?… — Philippe m’a dit hier qu’il resterait avec nous. — Ecoutez, ce n’est pas le moment… Victoire regarde ses bras couverts de bleus. Lorsqu’elle s’est révoltée, la veille, parce qu’elle n’avait pas vu Philippe depuis 48 heures, qu’il était parti à Montmorency décorer le sapin, et avec les enfants, il l’a ruée de coups. — Je sais, avec vous, ce n’est jamais le moment. Mais figurez-vous que j’en ai marre !… Marre parce qu’il dort sur le canapé depuis trois semaines, vous le savez, qu’il dort sur le canapé depuis trois semaines ?… Marre de mes dimanche seule à la maison… Vous trouvez ça normal qu’il me prenne mes enfants tous les dimanche ?… Ca ne vous choque pas ?… Donc, je répète, nous ne venons pas ce soir, et de surcroît, j’accepte la séparation. Samuel prend le combiné et tonitrue : — Ecoutez : que vous ne veniez pas ce soir, nous, on s’en fiche… Mais les enfants viendront !!! Vous n’avez pas le droit de les priver de la fête !… — Et vous, vous avez le droit de les priver de leur mère la nuit du Nouvel An ?… Vous avez le droit de me les voler chaque dimanche ?… — C’est à Philippe qu’il faut vous adresser, nous, on n’a rien à voir là-dedans… — Mais votre pauvre fils, on ne peut plus lui dire un mot… Elle regarde ses bras. Et vous êtes responsables : vous l’avez complètement castré, il n’a plus de couilles votre pauvre fils !!! — Oh ! s’offusque Samuel !… Qu’est-ce-que c’est que cette vulgarité ?… Je n’ai jamais été grossier, moi, que je sache… — Si ! Le jour de la Sainte Victoire, vous m’avez traitée de «mère dénaturée» et devant Nicolas ! — Mère dénaturée ?… Mère dénaturée ?… Mais je n’ai jamais dit ça ! — Alors je n’ai jamais dit couilles. Samuel raccroche au nez de Victoire. Par mesure de sécurité, elle dépose les enfants chez Zina. Lorsqu’elle passe les reprendre, à 18 heures, Zina l’invite, pour changer d’année avec Charles.
  4. A mes yeux, ce n'est pas grave... Du moment que l'oiseau ne saigne pas. Tu aurais dû en profiter pour envoyer la plume à Labopharm pour les tests de dépistage (sexe and co)... Hihi Je crois franchement qu'il n'y a aucun souci à se faire.
  5. ET LES CALOS ???? Non, mais...... Qui oublie les calos ??? Valeur indicative de mes calos eam : Calypso : 120 euros en animalerie parisienne (400 euros dans les autres boutiques du quai de Seine, en septembre 2005) Pépita : 50 euros chez un éleveur, Jérélien, qui voulait me l'offrir mais j'ai insisté pour participer. (Salut Jérélien elle va très bien et elle me comble )
  6. FIDJY, FIDJY, FIDJY !!!!!!!! Please....... Reviens-nous !!!!
  7. Merde ! j'ai eu un beug aussi !!! Donc je réécris : Oui, les hépatites aigues (médicamenteuses ou virales) guérissent sans traitement. En revanche, fulgurantes, elles tuent dans les 72 heures. Concernant les hépatites chroniques : les infectieuses guérissent moins sûrement (virale B,C,E, delta...). Mais les hépatites de surcharge peuvent guérir si l'on corrige la surcharge. Le foie est l'organe qui se régénère le plus facilement. Même ceux des alcooliques tant qu'ils ne sont pas au stade de cirrhose (dans l'ordre, l'évolution = stéatose, fibrose, puis cirrhose). La cirrhose est irréversible, mais pas les autres stades (guérison ad integrum, c'est-à-dire à 100%). De surcroît, 10% de tissu hépatique sain suffisent à assurer les fonctions de détoxification de l'organisme (et de fabrication des protéines de la coagulation sanguine) Donc, ton oiseau n'est pas «condamné» Dam ! Cette petite demoiselle doit pouvoir s'en sortir avec un régime sans graisses STRICT. Je suis étonnée de cette prescription de beurre de cacahuette car elle est paradoxale... C'est comme soigner un alcoolique en lui délivrant ses médicaments avec de l'alcool, sous le prétexte qu'il ne boit que ça. Je t'en supplie, trouve un autre moyen d'administrer son traitement à ton oiseau. Combien pèse-t-elle ? Vole-t-elle ? et comme le souligne les autres membres, quid de de son problème respiratoire ??? Elle a peut-être plus simplement une infection bronchique chronique.
  8. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Trêve de Noël ! Pour cette nuit magique, Vic s’est permis le luxe. A revêtu l’une de ses plus belles robes, s’est longuement maquillée. Surexcités, David et Nicolas ont aidé à la confection du sapin et ont tendu les boules qu’elle a accroché sur les murs. Zina n’a pas convié sa fille à la dinde traditionnelle. Elle se souvient de Noël dernier et ne veut plus du gentil couple (il faut toujours retenir ton mari par la manche) mais Vic, chez elle, s’est permis le luxe puisque Charles régale. Au menu : jambon-chips pour les enfants, sole au champagne pour les parents, arrosée de champagne évidemment. Victoire fête Noël quoiqu’il arrive — c’est son côté bourgeois. Et si Philippe à J22 persiste à dormir dans le salon, s’il n’a pas encore retrouvé sa langue, Victoire n’y voit pas d’excuses suffisantes pour frustrer ses bambins. Le père Noël passera, comme tous les ans, par le balcon, puisqu’ils n’ont pas de cheminée, Victoire le sait puisqu’elle est le père Noël. Philippe est mal à l’aise. Vautré sur son fauteuil, il assiste muet à l’exubérant bonheur de ses gosses, il se gratte le menton et se demande peut-être à quoi il sert. Vic a crié «Trêve de Noël» en remplissant les coupes, pourtant, lorsqu’après les cadeaux il se jette sur elle, elle le repousse : — Eh !… Et les enfants !… Parvient-elle à placer entre deux baisers saliveux. — On se fiche des enfants !… Allez, viens dans la chambre cinq minutes… Il l’a saisie au vol, coincée contre le fauteuil et à présent il viole sa bouche et de ses doigts fébriles, s’attaque à sa culotte. L’espace d’une seconde, Victoire hésite. — Allez ! Insiste Phil, les mains pleines de sa chair, t’en crèves d’envie !… Non, elle n’en crève pas d’envie. En tous cas pas comme ça. — Non !… Je ne veux pas !… Tu déchires ma robe !… Elle le bouscule et se dégage : — Non mon vieux, trop facile, trop facile… Phil abandonne. Allume la télé et se vautre, muet, dans son fauteuil. Trois jours plus tard, il récidive. Sous le prétexte de sa thèse, qu’il a enfin finie, et qu’il balance à Vic tandis qu’elle travaille sur le lit : — Ca t’intéresse de la lire ? lui aboie-t-il. — Bien sûr, répond-elle courtoise. — Et puis au moins, tu seras informée pour mardi. — Mardi ?… Mardi ?… Tu la soutiens mardi ? — Mais non banane ! Pour le nouvel an à Montmorency… Enfin, si tu veux venir. Il sort. Vic s’envoie les 96 pages. Pourtant, dès la première, elle ressent un pinçon : A mes frères A mes parents A ma famille et amis, a-t-il dédicacé… Lorsqu’il revient, il s’allonge sur le lit : — Alors ? — C’est bien (elle est sincère : court, mais bien). Le compliment l’émeut, probablement, puisqu’il tente encore, de ses mains maladroites, il retrousse la jupe jusqu’au slip. — Arrête ! L’arrête Vic. — Mais tu en as envie !… Je suis sûr que tu en as envie !… — Non, répond Victoire sans mentir. — Tu n’as plus de désir pour moi ? — Tu boudes depuis 25 jours, que veux-tu que je te dise ?… Une femme n’a pas envie sans sollicitations… — Mais je te sollicite, je te sollicite… Et Philippe s’emballe de nouveau, et lui pétrit les cuisses, et lui broie les genoux. — Non, j’ai pas envie comme ça. — Mais j’en ai marre, moi, de dormir dans le salon ! — Alors reviens. Reviens dans le lit si tu veux… — Mais si je reviens, si je dors à côté de toi, je vais avoir envie de baiser moi !!!! Allez Bouboule… Supplie-t-il. Pour l’hygiène !… — Non, je suis désolée… Pas envie. — Bon, c’est le divorce que tu veux ? Et il se redresse avec fierté. — Tout de suite les grands mots ! Soupire Vic. — Dis-le, tu veux le divorce ? — Non, j’ai besoin de faire le point. — Oui, c’est ça, tu veux divorcer. Et il part en claquant la porte. Puis sort.
  9. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Vic ne peut partager sa joie qu’avec Coco. A 22 heure 18 de ce grand jour, il lui reste le choix entre Coco et son cahier. Elle est injuste, la satisfaction de Marie-Prune, à 18 heure 12, n’était pas feinte et son patron l’a félicitée à 18 heure 26… Mais il a vite conclu par un «très bien» professionnel et Marie-Prune n’avait que dix minutes à lui consacrer. Elle exagère, ses bambins, tout joyeux de l’allégresse de leur mère, ont dansé avec elle dans la cuisine. Les gosses sont extraordinaires : une semaine qu’elle était à cran et la voilà pardonnée ce soir. Se foutent de ses sautes d’humeur, la lâchent un peu lorsqu’elle est rauque et dansent avec maman lorsque maman délire. Vic est injuste, elle a ses fils. Mais Philippe et Zina la cassent. Philippe n’a pas desserré les dents malgré l’annonce de la nouvelle (onzième jour). A juste répondu : «J’ai avalé ma langue», et Zina l’a découragée : — Hum, hum, a-t-elle articulé d’une petite voix lasse, ne te fais pas trop d’illusions ma fille… Y’a du travail… Il va tirer dix pour cent de ton manuscrit, et peut-être avec un peu de chance, en te faisant bosser à mort, parviendra-t-il à te publier… Pourtant Victoire n’en rajoute pas lorsqu’elle chante l’avènement du 12 décembre 91 : elle a vu monsieur Deligny aujourd’hui même. Et monsieur Deligny lui a donné rencart après les fêtes, et monsieur Deligny lui a proposé un contrat… A 22 heure 18, Coco l’écoute avec gentillesse, la félicite et l’encourage. Elle l’a même entendu sourire, il semble heureux pour elle. Il pense aussi que Vic avance.
  10. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    C’est le Réveillon et Victoire a sept ans. Rituellement, les parents puisque c’est leur tour, ont invité famille etc… Pour calmer les gamins (Vic a trois frères), Zina a invité aussi quelques enfants. Certains resteront la nuit pour dormir, d’autres repartiront dans leur foyer. Comme par hasard, et parce que Vic n’a pas de sœur, l’entourage est essentiellement masculin. A vrai dire, il n’y a pas d’autre fillette qu’elle, cette nuit de la Saint-Sylvestre, dans l’espace réservé aux enfants. Zina présente les petits fours, Charles emplit les coupes de champagne, tandis que les enfants s’amusent, de l’autre côté de la cloison. Les enfants s’amusent et rigolent. Victoire n’a pas encore saisi la différence des sexes. Elle se sent garçon parmi les garçons, elle fait le clown, et danse et rit avec les autres. Bientôt, deux clans s’organisent pourtant : Vic d’un côté et les garçons de l’autre. Ils sont environ sept à menacer. Ils n’ont bientôt plus qu’une seule envie : lui baisser sa culotte. Pourquoi ? Victoire ne comprend pas. Juste sait-elle qu’elle ne souhaite pas se déshabiller. Le cercle s’arrondit, six à sept petits mâles veulent voir. Voir quoi ?… Six à sept petits mâles s’emparent de la gamine, la giflent parce qu’elle résiste, baissent son pyjama, la traînent dans le couloir, tirent ses cheveux pour qu’elle lâche sa culotte, l’un d’eux lui crache dessus, a moitié nue et sous les quolibets. Bonne année, bonne année… Charles et Zina emplissent les coupes.
  11. Un autre détail m'interpelle (s'agit pas de faire ton procès mais...) A un moment, tu dis, en parlant d'Ella : «nous avons salué les calos» Donc tu as des calos ou je t'ai mal lue ??? Ce que tu racontes est bizarre. Tu omets des trucs. Y'a eu Makopa, une autre amazone avant elle (X), puis Calypso, recueilli chez un voisin puis confié à ta voisine, puis Titeuf échappé en moins d'une semaine puis Ella maintenant ??? J'ai l'impression que tu nous racontes des bobards, que tu nous roules dans ta farine. T'es pas antipathique, mais tu n'es pas sincère.
  12. ...... sa vie demander de l'aide ..... se prononcer, râler..... Sans connaître un tant soit peu les gens qui font tourner ce forum ???? Moi, ça me scotche à chaque fois. Ca ressemble à : « Je viens, y'a de la lumière, j'entre, je prends, mais je fais même pas l'effort de vous connaître» T'es pas la seule Pirate, y'en a plein et tout plein... Ils demandent des conseils en urgence, dans la panique, on leur répond (le noyau dur du forum), dans la panique... On se mobilise pour les aider !!! Et hop, y'a plus personne, une fois l'oiseau tiré d'affaire ! (ou mort) Moi, tu m'énerves sur les bords car tu ne t'intéresses pas aux autres Pirate..... Sortie de toi et de tes blems..... C'est désolant. Tu peux faire mieux !
  13. Hello Pirate ! Un truc me choque immédiatement, ce soir.... Je t'aime bien, mais comment peux-tu ne pas savoir que Vini est un mec ???? C'est écrit noir sur blanc sur sa présentation
  14. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    — Rochmann-Davy bonjour — Allo ? Bonjour madame. Je suis Victoire Lévy, j’ai appelé en début de semaine. Pourrais-je parler à monsieur Deligny ? — Je vous le passe tout de suite, veuillez ne pas quitter. Victoire tombe aussitôt sur une voix mâle, distinguée, d’une cinquantaine d’année : — Oui, bonjour mademoiselle… «Le soleil Rose» dites-vous ?… Non, ça ne me rappelle rien… (ils l’ont perdu). — Un roman ? insiste-t-il, gros ? — 286 pages. — Victoire Lévy dites-vous ?… Décidément, je ne vois pas… — Pourtant j’ai appelé en octobre et rappelé lundi dernier : votre secrétaire est formelle : après avis du comité de lecture, le manuscrit est maintenant dans votre bureau. — C’est curieux… Elle raccroche, déconfite. L’espoir était trop beau, demesuré… Les Editions Rochmann-Davy ?… Ils l’ont perdu, à tous les coups… Ou bien son «Soleil Rose» n’a pas laissé de souvenir transcendantal à ce cher monsieur Deligny. — Allo maman ?… Tu te rends compte ?… Monsieur Deligny des Editions Rochmann-Davy m’a proposé un rendez-vous !!! Victoire explose de joie : la semaine suivante, elle a appelé comme convenu la Grande Maison. Son Soleil Rose s’empoussiérait sur l’une des étagères du bureau du lecteur et monsieur Deligny, confus, s’est empressé de le lire : — Je l’ai lu, c’est vrai : il y a un certain entrain, d’un bout à l’autre du roman… Mais une fois la dernière page tournée, on est un peu déçu… Vos personnages restent superficiels, ils ne sont définis que grâce à leurs «coucheries»… — C’était le but recherché, s’explique Victoire. Mon sujet est le sexe et mes personnages baisent. — En tous cas, dans cet état, je ne prends pas. Il faudrait travailler… Si vous voulez, je peux vous recevoir jeudi, pas celui-là mais l’autre. — Jeudi en quinze !!! Tu réalises maman ??? Zina sape l’enthousiasme : — Tu veux que je te donnes mon avis ?… Puisque tu m’as toujours demandé d’être sincère… Eh bien, d’après moi, il a envie de te sauter. — De me sauter ? — Oui : ton livre l’a excité et il a envie de te rencontrer. Mais tu vas perdre ton temps, ce type-là ne t’apportera rien… — Il est quand même premier lecteur !… Et Chez Rochmann-Davy, tu réalises !!! Non, non, Zina n’en démord pas. Elle ne «sent» pas ce rendez-vous, comme elle ne sentait pas «Bellefontaine», ni Kundera, d’ailleurs. Elle ne convainc pas Vic. Vic qui se pince : un monsieur lecteur numéro un des Editions Rochmann-Davy, chez lequel a atterri son livre par la poste, la reçoit dans quinze jours ??? Et si c’était sa VRAIE VRAIE chance ??? La semaine suivante et comme prévu, elle rappelle la Maison pour confirmer. Monsieur Deligny est en comité. La secrétaire propose à Victoire de laisser son numéro, il la joindra dès qu’il pourra. Et à 19 heure 13, dring ! Le téléphone sonne et Vic exulte : — C’est pour moi, c’est Rochmann-Davy ! crie-t-elle à Phil avec une incrédule satisfaction. Et elle décroche, haletante : — Oui, madame Lévy ? Je suis monsieur Deligny. Son cœur bat à tout rompre, il confirme, et elle le laisse parler, sonnée. Rendez-vous est donc pris pour jeudi 12 décembre, 16 heures ! Elle rêve, ne sait où aboutira cette rencontre, mais elle remercie le lecteur, tout bas, pour cet espoir nouveau, pour ce feu qu’il ravive, pour cette chance qu’il lui offre. Elle en profite, profite, pour se remettre à travailler. Elle a commencé un troisième bouquin avant l’Ile-de-Ré, alors elle tape, écrit, corrige, elle y croit de nouveau, il ne faut pas abandonner. Que devient Philippe dans l’histoire ? Il dort de l’autre côté du mur. A propos d’une boîte de sel que personne n’a voulu descendre acheter, monsieur s’est engueulé avec madame et depuis monsieur dort dans le canapé. Victoire en a hurlé de rage au huitième jour. Seule dans sa chambre, Philippe dehors et les garçons couchés, elle s’est pliée en deux de douleur. Ils n’y arriveront jamais ! Pourtant, l’avenir s’annonce prospère, Rochmann-Davy lui tend la main et Vic va peut-être enfin publier. Mais qui dit publier, dit travailler. Elle hurle du choix imposé, encore et toujours. Ce ne sont plus ses parents, à présent, qui lui coupent les bras, mais le mari, qui préfèrerait l’envoyer au labo, et qu’elle ramène du vrai argent, clinquant, plutôt que des espérances.
  15. Pour résumer ma pensée : - Le diagnostic d'hépatite ne peut être porté que sur analyses de sang (augmentation des ASAT et des ALAT) : Kif kif entre l'oiseau et l'être humain, faut les doser avant de parler d'hépatite. - S'il s'agit d'une stéatose (hépatite chronique liée au surpoids, à l'absence d'exercice et à une alimentation trop riche en graisses) : REGIME SANS GRAISSES ! DONC LE BEURRE DE CACAHUETTE : OUBLIE !!!! Tu l'envoies quasi dans la tombe, ton oiseau, et ton véto (ce c......) dira : «je vous avais prévenue !» Non, non, «salade» et graines pauvres en graisses, et fruits.... et y'a des médoc chez l'humain pour dissoudre les graisses du sang....... Ton véto me semble être une vraie flèche !
  16. Hello Dam ! Mon Calypso aussi avait une hépatite (référencée). Non de surcharge (stéatose), mais infectieuse (les résultats du labo étaient formels). Ton véto a-t-il effectué les prélèvements sanguins nécessaires ? Car une hépatite (virale, A, B, C....HIV ou d'autre origine), chez nous (les humains), se manifeste essentiellement par de la fatigue. Mais elle n'est mis en évidence que sur prélèvements de sang : augmentation des transaminases ALAT et ASAT (enzymes hépatiques). Enzymes que l'on dose également chez l'oiseau. Dis-le à ton véto. Faut regarder la cholestase aussi (Gamma GT, bilirubine). Moi, c'est pas parce que je vois un bonhomme gros (ou un oiseau gras) que j'en conclu que son foie est atteint. C'est limite n'importe quoi sans examens de labo ! Et le beurre de cacahuette ! J'avoue que j'en reste sur le luc ! Car, à priori, pour ton oiseau, s'il a vraiment une hépatite de surcharge : régime sans graisses !!!! Grrrrrrrrrrrrrrr ! Je me permets de te conseiller ainsi car je suis médecin (pas véto) et que j'ai pratiqué 15 ans, dont quatre en laboratoire. J'ai été la première étonnée de voir que les analyses de mon piou ressemblaient à celles de l'être humain, les recherches étaient les mêmes... Idem sur le chien de ma mère. J'ai reçu les résultats sanguins et on dosait les mêmes enzymes, les mêmes paramètres que chez l'humain (glycémie, protides, numération formule sanguine etc) Ce ne sont pas les mêmes abaques (les normales sont différentes), mais ce sont les mêmes marqueurs qui nous orientent. Moi, j'éviterais le beurre de cacahuette : traitement «à sec», avec des aliments qu'elle aime, mais sans graisses (fruits, légumes, graines sans tournesol, surtout plus de cacahuettes !!!!). Autrement dit : j'essaierais d'instaurer un régime, en la faisant voler le plus possible (pas en ce moment, mais le plus vite possible). De tout coeur avec toi.
  17. Merci pour ces nouvelles Dam. Tant qu'il y a de la vie !.... Ce qui m'étonne, c'est qu'il la trouve trop grasse, et lui prescrit son traitement avec du beurre de cacahuettes !!!! Scrogneugneu J'attends l'avis de la spécialiste Coui-Coui. Couuuuuuuuuuiiiiiiiii-Couuuuuuuuuiiiiiiiiiiiii ! On t'appelle !!!!!
  18. Elles sont superbes, Jacqueline... Mais que veut dire PE, B06 ????
  19. Mais oui, bien sûr qu'elle se prénomme Kaya, cette petite beauté !!! Je suis ses aventures depuis le début, Marie (et avec l'arrivée de Simba, c'était pas triste)... Mais je dois commencer à me faire vieille (lol!) Kiss la pour moi......
  20. kti

    SIMBA le nouveau venu

    Si j'étais dans la mode, je lancerais le «Vert Vini» et le «Gris Coui-Coui» !
  21. Un bon véto peut te le tirer de là. Ne baisse pas les bras Dam ! Mon Calypso allait très mal (chlamydiose), j'ai vu le véto au sixième jour. Il me l'a bien requinqué (prélèvements de sang et traitement antibiotique de 50 jours). Et Calypso vient de fêter ses un an, en avril, avec nous. Guéri ! (Il pète le feu !) PS. Moi je le trimballe dans sa boîte d'achat, avec du sopalin dans le fond et dans un panier qui l'entoure, pour éviter les courants-d'air.
  22. C'est KRO mignon !!!!! Mais tu me fais sourire quand tu dis qu'il faut faire vite. Pour les photos, j'y arrive, mais pour les vidéos (qui demandent davantage de patience), mon Calypso ne reste pas dans le champs si je suis là !!!! Hop ! c'est l'épaule direct ! Tu parles d'un acteur ! Faut refaire la prise dix fois.... C'est vrai qu'ils sont mignons, car tout petits mais têtus !!!!!!!!!!!!! Ah oui, si t'as d'autres photos... Avec plaisir !!!! :bravo: :bravo: PS Quel est le prénom de ce petit clown ????
  23. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Le divorce est d’abord un mot, qu’on prononce par défi, une première fois. Puis ce mot devient un chantage. Puis ce mot répété devient une évidence, et un fait qu’il est urgent d’accomplir.
  24. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    La tension monte. Vic a réalisé la veille qu’elle devait se rendre à Montmorency ce week-end. Pas tellement que son beau-frère Bernard et sa femme Isabelle soient à Paris, comme le lui a annoncé Phil, mais il a 31 ans aujourd’hui, Nico est né le 29, elle est convaincue que Madame Mère en profitera pour faire coup triple. Elle se doit d’être là, pour son fils et parce qu’«elle» n’est même pas venue à l’anniversaire de son mari. Elle lance à Phil dans la soirée : — Je dois aller à Montmorency dimanche. — Pourquoi tu «dois» ? Elle explique et voilà que monsieur s’y oppose : — Non, tu ne viendras pas. Comment ça : «je ne viendrai pas» ? — Si tu viens, on va se fiche dessus. — De toutes façons, quand je viens, on se fiche tout le temps dessus… — Oui mais on s’est engueulés hier, tu vas me faire la tarza au retour, ça va rien arranger. — Je DOIS y aller… Ou alors, les enfants n’y vont pas… Non seulement tu y passes quasi tous tes dimanches, avec eux, de 10 heures à 19 heure 30, mais en plus, je n’ai pas le droit de venir ? — Une autre fois… — Pas question ! Les anniversaires sont sacrés, si je n’y suis pas demain, je ne pourrai plus y aller du tout. Philippe lui soutient que les anniversaires ne sont pas prévus, que seule importe la présence de Bernard et d’Isabelle. Vic ne veut rien entendre : elle DOIT y aller. Phil répète non. — Bon, bon, OK, vas-y avec les gosses, mais ils n’iront plus qu’un dimanche sur deux dorénavant. Si je ne peux plus venir, eux n’iront pas davantage, un point c’est tout ! Le soir-même, il sort et dort dans le salon. Victoire cauchemarde : Philippe, un briquet à la main, essaie de la brûler. Il lui brandit sa flemme sous le nez et curieusement, le feu ne prend pas, ni à ses vêtements, ni à ses cheveux, comme s’ils étaient ignifugés. Le lendemain matin, dimanche donc, Phil ne la regarde pas. Victoire le provoque dans la cuisine : — En tous cas, préviens bien ta mère : si elle s’imagine qu’elle reverra Nico la semaine prochaine pour son anniversaire, c’est tintin ! Alors monsieur change d’avis : — D’accord, tu peux venir ! lui crie-t-il entre deux injures… Alors ?… Tu viens ou tu viens pas ?… Si tu viens pas, tu n’es qu’un trou du cul merdeux !!! Exprès, de toutes façons, que t’as proposé de venir le lendemain d’une scène, exprès pour me faire chier !!! — Pas du tout, se défend Vic, c’est parce que j’ai réalisé la date… Elle est sur le palier, cheveux gras, teint blafard, tandis qu’ils sont tous les trois prêts de pied en cape, il ne lui tente plus de se joindre au groupe : — Maintenant, c’est trop tard !… J’ai plus envie de venir… Et puis TOUT est trop tard !… OK pour le divorce, OK…
  25. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Je veux parler pour celles, si nombreuses, innombrables....... qui croient que c'est de leur faute. Et qui finissent par en crever, d'être ainsi maltraitées. Je veux rappeler que c'est un engrenage qui commence dès l'enfance. Et je veux dire aux mères, aux pères : — Faites gaffes à vos gamines ! Un jour, ces gamines de gamines de gamines arracheront les couilles de leurs amants. Avec leurs dents !
×
×
  • Créer...