-
Compteur de contenus
7 428 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Ugatza
-
-
-
-
-
Non, non...Je ne manque pas de débats. Ca faisait longtemps que j'avais envie de reprendre celui-ci. Je sais bien que les parcs à cerfs, les parcs à rapaces existent... Justement. C'est la même démarche. La nature en petits paquets à teneur garantie...pour ceux qui ne regardent jamais le ciel ou qui vont brailler dans la forêt. Et avec un guide pour "apprendre". C'est que c'est dur à voir un faucon crécerelle, un milan noir ou une chouette effraie. Quant aux cerfs...
-
Moi je suis contre sans aucune réserve. Je suis contre et je n'irai jamais "voir". 1) D'abord, parce que le loup est un animal sauvage. Dans un parc, les loups sont nourris par l'homme. Ils ne chassent pas. Dans un parc, ce sont les hommes qui délimitent le territoire, et aucun loup ne peut s'éloigner et trouver "sa" distance (possible dans la nature) pour échapper à un conflit. Toute la vie sociale des loups de l'enclos s'en trouve déterminée. L'homme a déjà domestiqué, enfermé et manipulé beaucoup d'espèces pour en ajouter encore une à la liste déjà longue. La vie d'un animal sauvage s'étudie dans la nature : Diane Fossey et Jane Goodall ont fait bien plus pour la connaissance et la protection des gorilles et des chimpanzés que n'importe quel zoo, ou parc. La connaissance scientifique de l'espèce loup ne dépend pas de l'existence de ces parcs. 2) Pourquoi alors enfermer des loups? C'est d'abord pour que les gens les voient. Qu'on ne se raconte pas d'histoire. Faire de l'argent ou du prestige avec du sensationnel... Gérard Ménatory, en son temps, créa le Parc du Gévaudan. Il n'y avait plus de loups vivants et libres en France. Il voulait lutter contre l'ignorance. C'était très différent. Nous n'en sommes plus là aujourd'hui, avec 80 loups environ et une population qui s'accroît. Ces loups peuvent être rencontrés, photographiés. Beaucoup plus difficilement, certes, que dans un parc. Celui ou celle qui aime les loups peut lire les signes de leur présence autour de lui. Et parfois les apercevoir, sinon vraiment les observer. De l'existence de ces parcs dépendrait l'avenir, car leurs visiteurs changeraient d'opinion après avoir vu le loup derrière un grillage... Je suis sceptique... Faire connaître le loup et désamorcer la peur? Pas sûr...Connait-on mieux le loup après l'avoir vu de ses yeux enfermé, voire touché de sa main?...Est-il un animal "doux et gentil"? Une peluche vivante? Un compagnon idéal? Un modèle? C'est aussi faux que l'image traditionnelle de l'animal dévorateur insatiable et fourbe encore véhiculée par les éleveurs. Celait fait trois siècles qu'on a enfermé des prédateurs dans les zoos et que le "public" a pu les approcher... Qu'est ce que ça a changé? Combien reste-t-il de lions, de tigres, de jaguars? Qui s'émeut des conséquences de la fonte de la banquise pour les ours blancs (...et les Inuits)? Sort-on "grandi" d'un parc à loup? Je commence à en douter sérieusement... Les convaincus, ceux qui aiment le loup pour ce qu'il est, en sortent avec un malaise. D' autres, qui hésitent...continuent d'hésiter: avec la barrière ou la vitre le contact est perverti. L'animal est-il vraiment si doux (alors pourquoi la barrière ?). Si je peux le toucher sans me faire mordre, n'est-ce pas parce qu'il est apprivoisé (c'est à dire habitué)? Si la barrière est là, et si on ne me laisse pas entrer, c'est qu'il y a danger pour moi. Les autres ont visité un zoo...et le loup y est à sa place, la seule possible, comme toute la faune sauvage : celle d'un objet de divertissement plus ou moins narcissique (l'enfermement de l'autre flatte un fantasme de toute puissance)... Sans la barrière le loup nous fuit et le contact est quasi impossible. Etre humain et humble, ce serait l'accepter. C'est la réalité. Pour pouvoir faire joujou avec le loup, on le prive de la vie sauvage et on continue de projeter sur lui des intentions et des sentiments qui n'appartiennent qu'à nous. Le loup y gagne-t-il? Combien de visiteurs adhèrent à une association luttant pour le retour et la vie du loup en liberté? Pas tant que ça, je crois... Donc dire qu'on apprend à ces visiteurs à ne plus avoir peur du loup, c'est un peu je crois se raconter des histoires... On a beau avoir les "bons" mots et le "bon" message concernant les loups, ils sont contredits par les éléments implicites de la situation. 3) Pourquoi pas, alors, des parcs à ours, des parcs à cerfs, des parcs à aigles, des parcs à vison, pour les passionnés de chacune de ces espèces? Le public aurait perdu le contact avec la nature, et ce serait un bon moyen de l'y reconduire. Ce n'est pas très logique: la nature existe encore! Si on veut retrouver le contact avec la nature, c'est dans la nature qu'il faut aller. Ah, bien sûr, elle n'est pas aussi fantasmée et idolâtrée et elle est souvent plus "humble" que le loup... Le parc permet de voir plus ou moins rapidement et sans trop d'effort des animaux sauvages. Moi, je crois que pour préserver ce qui reste de nature, il faudra faire des efforts et des sacrifices. Les parcs ne donnent pas cette idée. Les gens préfèrent la facilité et c'est cette facilité, cette addiction au confort qui détruit la nature tous les jours un peu plus. 4) Pourquoi préférer voir des loups derrière un grillage, quand on peut marcher et dormir dehors sur le territoire d'une meute dans les Alpes? Ne serait-ce pas parce qu'on a autant la pétoche du loup que ces "superstitieux" à qui on demande de vivre avec lui tous les jours là bas plus loin? 5) Ces loups pervertis par le contact avec les hommes, nourris par eux et perdus pour la nature représentent un danger en cas d'évasion. Et le risque zéro n'existe pas. Une attaque sur l'homme d'un loup de parc évadé aurait des conséquences vraiment désastreuses (bien plus que le clip publicitaire anti-loup intitulé "Les crocs de la colère et présenté comme un « reportage » par la rédaction d’Envoyé Spécial de France2 en 2006)... Elle est plus probable que celle d'un loup vraiment sauvage.
-
-
-
-
Nicolas et Pimprenelle de l'environnement
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Loulou34 dans Agriculture : bio, OGM....
Rhôôô tout cela est très exagéré: c'est de la propagande gauchiste. Vous voulez retourner à l'âge de pierre ou quoi? Faire baisser le PNB? Et qu'on se retrouve 97 ème puissance derrière la République d'Andorre? Sarkozy va nous faire de la VRAIE écologie. Et la VRAIE écologie c'est quand on arrive au pouvoir après avoir promis...de ne pas en faire. Soyons riches pour les uns, rêvons de l'être pour les autres. Produisons, en pensant "à nous"... Et pensons à "sauver la planète"...devant les caméras ou dans les discours. Et puis il y en a qui pensent à de "nouvelles" méthodes d'agriculture. Par exemple pour les bananes. Il y a un excellent engrais, naturel et biologique, disponible en grande quantité : le sang. Humain. Voilà une info que j'ai vue dans "L'effet Papillon" sur Canal + dimanche 20 mai. http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=10837 Comme quoi l'agriculture biologique permet même de créer des emplois et à certains de se "recycler"... Voilà comment il faut changer le monde, c'est ça la modernité. Puisqu'on vous le dit. -
-
-
La voici... Il s'agit d'une petite araignée pholcus (vous savez, celle qui ressemble à un inoffensif "faucheux" avec ses longues pattes)...qui s'envoie une grosse tégéneire (la grosse araignée velue qui terrorise Tite Drine)... Maxou a bien vu qu'il s'agissait de deux espèces différentes. :yeah: Elle lui a tricoté une camisole fatale avec ses longues pattes qui lui permettent de rester à distance... Toutes deux sont omniprésentes dans nos maisons et la scène s'est passée dans ma salle de séjour...
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-