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Ugatza

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Tout ce qui a été posté par Ugatza

  1. Ugatza

    La forêt du Vercors

    Oui, mais à première vue on ne voit que quatre espèces végétales... Et les hêtres ont TOUS la même taille: ils ont donc le même âge. Ca saute aux yeux... Sans doute, mais j'ai vu des sous bois de hêtraie sapinière à 1200 m et dans les mêmes conditions plus denses et plus variés que ça... Je préfère les deux autres photos...
  2. Ugatza

    Les serpents

    C'est quoi ton boulot? Bouquiniste, antiquaire, archéologue?
  3. J'étais pas tout seul à "m'interposer"... On était une sacrée équipe...
  4. Tu nous dis qu'un permis national acheté en Guadeloupe ou en Haute Corse coûte moins cher que le même acheté à Perpignan? :rire: Parler de mondialisation alors qu'il ne s'agit que d'un problème franco-français (Guadeloupe et Haute-Corse sont département français et TOM-DOM) est un peu...exagéré...:rire: C'est une illustration parfaite des effets de la concurrence... Mais là, je n'ai qu'une chose à dire... Elle tient en quatre mots. Je te laisse le soin de deviner lesquels...
  5. Il fut un temps pas si lointain où les enseignants instituaient la République au plus profond de la France contre le clergé, les bigots et les calottins qui refusaient la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la laïcité... On les appelait les "Hussards noirs de la République"... Ceux d'aujourd'hui en sont les héritiers et ils défendent aujourd'hui les valeurs de la République contre ceux qui veulent un avenir qui ressemble à un grand retour en arrière... Ils défendent l'égalité des chances et l'accés de tous à un enseignement public et gratuit de qualité...contre un projet libéral d'enseignement à plusieurs vitesses selon les régions, les quartiers, les ghettos et les regroupements socio-professionnels volontaires... C'est à dire contre la décentralisation. Ils défendent donc aussi leurs conditions de travail et la laïcité, garantes de cette qualité : effectifs, moyens matériels... Leur poche? On ne fait pas ce métier pour s'enrichir...financièrement. Elle arrive bonne dernière, leur poche...
  6. Tu me parles de l'Allemagne et du reportage que nous avons vu. A part les belles déclarations, je n'ai vu que de l'exploitation moderne. Parce que, des deux côtés de la frontière, le discours est bien huilé. A écouter nos ingénieurs ONF, tout va pour le mieux en .... France. Alors, en Allemagne, on a vu un propriétaire nous dire que ... etc, etc...... Mais rien de plus. Lors des stages que j'ai fait l'année dernière sur la forêt dans le coin, j'ai rencontré un type formidable. 76 ans, il a acheté une forêt il y a environ 5 ans. Il fait la "gestion"' que tu aimes. Pourquoi? 1 - parce qu'à son âge, il sait que, même en plantant du "rapide", il n'aurait aucune chance de récolter un jour 2 - il se fait plaisir. Il a pas mal de pognon, et considère sa forêt comme sa "danseuse". C'est une philosophie, en aucun cas son cas n'a valeur de démonstration. Alors, l'allemand qui nous racontait sa fable écologiste, ce pourrait être ici ce type formidable sur ts les plans sans doute, mais qui n'est en aucun cas un forestier représentatif des problèmes ni de la forêt allemande, ni de la forêt française; lesquelles ttes deux sont confrontées à la ... mondialisation. 1) On n'a pas du voir le même film... 2) On a vu des recherches menées en Allemagne pour répondre à des questions, comme par exemple l'inventaire de tous les effets et conséquences de la régénération naturelle, c'est à dire de la non-intervention.... En Allemagne, on le fait volontairement, pour savoir et prendre de bonnes décisions... En France, avec l'ONF, on "observe" parce que vu l'ampleur des dégâts de la tempête de décembre 1999, on n'a pas les moyens de tout replanter tout de suite. C'est de la com', comme d'hab'... 3)Les forêts allemandes et françaises sont confrontées à la mondialisation. Mais en Allemagne elles sont confrontées à la crise écologique planétaire. Pas en France... 4) Est-ce qu'on chasse dans la forêt de ton vieux copain?
  7. Ca c'est un argument d'épicier...pour qui tout n'est que chiffres. Il y a du travail utile à l'intérêt général...Il DOIT donc être payé et bien payé. Il y a aussi du travail inutile, voire nuisible à l'intérêt général, voire nuisible aux intérêts de l'Humanité. Il est dans ce système très bien rémunéré et encouragé... Je sais qu'un postier rend service. Je sais qu'un conducteur de train ou un pilote d'avion rend service. Je sais qu'un médecin rend service. Un enseignant, un policier, un gendarme, un militaire, une infirmière, un pompier, etc... C'est limpide. Un notaire? Un chercheur en biscuit qui fait crouîîîc plutôt que crââââc quand on le croque? Un publicitaire? Un représentant de commerce? C'est moins sûr. Et ce ne sont que des exemples...car on peut en trouver beaucoup... Un fonctionnaire est rémunéré par l'impôt, et l'impôt est une OBLIGATION. Le privé serait la liberté et le choix. Si on repense à ceux que je viens de citer, je ne peux pourtant pas éviter de les rémunérer... Le notaire si j'hérite ou vends ou achète une maison... Le chercheur, le publicitaire et le représentant de commerce je les paye quand j'achète à manger: leur rémunération fait partie du prix. Nous avons donc un système économique très fragile, qui marche sur la tête. Et qui met en péril la vie sociale et politique... L'essentiel dépend du superflu, de l'artificiel et du mensonge... Même sur les biens utiles si nécessaires à "notre" confort, il y aurait beaucoup à dire : ils sont le plus souvent conçus pour avoir une durée de vie limitée et être remplacés (politique du SAV à coût prohibitif), non pour durer en évitant le gaspillage de nature, de matière, d'énergie et de travail humain...
  8. 1) Je suis devenu instituteur à 29 ans, après des annéesd'études, de service militaire, de petits boulots, et de chômage qui m'ont beaucoup appris sur la réalité de la société... Je ne prendrai donc ma retraite que dans dix ans environ. A 62 ans. Ta femme sera sans doute à la retraite avant moi. 2) Elle est infirmière libérale. Dans les professions libérales, on est payé au nombre d'actes. Si son boulot est dur, c'est parce qu'elle le veut bien et y trouve son avantage. 3) Elle aura certainement une retraite bien plus élevée que la mienne. Et toi, tu es à la retraite depuis combien de temps?
  9. Tu fais erreur...Les syndicats distinguent entre les petites entreprises d'un côté et celles du CAC 40 de l'autre. Simplement, ils observent que, concernant l'emploi, c'est aux salariés SEULS qu'on fait supporter l'effort économique. On ne demande rien aux entreprises du CAC 40 et aux multinationales... La seule chose que tu proposes les concernant, c'est de se prosterner devant leurs profits et surtout de les laisser gouverner le monde... Quels sont donc les "garde-fous" pour contrôler les "excés" du libéralisme dont tu parles... parfois, sans jamais être précis?
  10. Ugatza

    Chiens de protection

    Parmi les autres chiens de bergers, chiens de garde (type montagne), et non d'accompagnement, n'y a-t-il pas une race qui serait tout aussi bonne gardienne tout en étant moins agressive envers les étrangers ? Voui...le sarkozet. Il demande les papiers pour savoir s'il a affaire avec un randonneur ou avec un ours slovène clandestin...
  11. Te fais pas de bile...ils ont fermé le forum "Faune sauvage"... On ne peut plus rien lire ni poster... Ca chauffait à propos des ours, des vautours et de l'IPHB....
  12. Quatre observations préalables: 1) Tout ça nous éloigne de la forêt...et du bilan de la sylviculture. Je te suggère de créer un sujet (à toi d'en trouver le titre), et j'y déplacerai ce débat... 2) Un débat est un échange suivi. On essaye de répondre aux questions, puis on en pose d'autres. L'interlocuteur en fait autant de son côté. Sinon on a deux discours radicaux qui s'opposent beaucoup , mais sur rien de bien concret qui pourrait "accrocher" l'intérêt des lecteurs...et leur donner envie de participer. Là, tu ne réponds pas, tu réagis à certaines choses seulement... Bien entendu, je ne te demande pas de réagir à tout et de tout commenter. Mais il y a des questions essentielles qui restent sans réponse. Par exemple, tu nous as parlé de bataille dans ton post précédent et je t'ai demandé (logiquement) qui est l'ennemi. Pas de réponse. 3)Quand on cite des chiffres, on donne ses sources pour que les autres puissent apprécier leur validité. Par exemple, si je fais un petit calcul pour les forces de l'ordre, 62 millions d'habitants divisé par 250 = 248 000 policiers et gendarmes...qui n'y arrivent pas et pourtant les prisons sont pleines et même plus que ça... Donc où as-tu trouvé ces chiffres....et les autres aussi. 4) Je ne continuerai à débattre que si tu joues le jeu... Venons en au débat, maintenant....quand tu écris des choses pareilles, tu dois t'attendre à quelques remarques étonnées... "Tous les experts"? ... Cela t'évite peut être de les nommer et d'entrer dans les détails...(sans doute pour impressionner le badaud). Donc des "experts" ont une "estimation" qui varie du simple au (excusez du peu) double... Ta-ta-tam!!!! :rire: Tu sais ce que je fais avec de tels experts "unanimes"? Je leur demande comment ils mangent et quel service ils rendent à la socièté!!!! Faire peur et diviser pour régner...Rien de bien nouveau. Un "expert" qui me dit que les réparations de ma voiture vont coûter entre 1500 et 3000 euros, je lui ris au nez...pourquoi pas plutôt consulter une voyante? Economistes, libéraux et charlatans. Il s'agit de faire miroiter des chiffres pour mener le troupeau là où "on" veut qu'il aille...à l'abattoir. Toute l'analyse (copier-coller des poncifs entendus dans les medias et les discours de campagne) tend à désigner des boucs émissaires. Les fonctionnaires... Or dans ton bilan réduit à un chiffre incertain et à des explications désignant des boucs émissaires () tu "oublies" beaucoup de choses que je vais me faire un plaisir de te rappeler... Tout abord, cela fait trente ans que les différents gouvernements appliquent des plans d'austérité, des gels de salaire, que les prix montent, qu'on privatise des entreprises nationalisées, les médias, qu'on aide les entreprises, qu'on supprime des postes de fonctionnaires etc...et cela fait quinze ans que l'on adapte "la France" à la mondialisation... A l'Ecole: A chaque rentrée, il y a des suppressions de postes d'enseignants dans le primaire, partout. Le seuil de fermeture d'une classe est bien inférieur à celui requis pour une ouverture. Je n'ai plus les chiffres actuels depuis que je suis remplaçant, mais il y a une dizaine d'années, on procédait ainsi : Nombre d'élèves de l'école divisé par nombre de classes (un enseignant par classe, deux mi-temps comptant pour un)= X Si X était inférieur ou égal à 25, il y avait une fermeture de classe, ce qui augmentait l'effectif des classes restantes...et créait des classes à plusieurs cours. Si X était supérieur à 29, il y avait une ouverture... Cet écart, tu l'expliques comment? Dans le secondaire, il y avait selon Mr Allègre, des enseignants sans classe et des classes sans enseignants.Je n'ai jamais bien compris ce mystère... Cela ne peut signifier en aucun cas que les enseignants sont trop nombreux...Il s'agit seulement d'envoyer ceux qui n'ont pas de classes dans les classes qui les attendent... Le nombre d'élèves a diminué: vrai. Le nombre d'enseignants a augmenté: cite tes sources. Il y a par exemple des enseignants chargés de la formation de leurs jeunes collègues. Un épicier, qui ne sait que compter sa caisse, calculer ses marges et rendre la monnaie, bref brasser de l'argent et des marchandises croit peut être qu'enseigner est aussi simple que vendre des boîtes de conserve et que le métier s'apprend tout seul, ou en faisant l'apprenti. C'est faux et un enseignant débutant qui a charge de classe n'a pas le temps et la disponibilité pour prendre le recul nécessaire à tirer profit (en termes de compétence! )de son expérience avant plusieurs années...Vrai dans le primaire, comme dans le secondaire. Ses collègues "tuteurs" ont trop de travail aussi pour prendre en charge un "nouveau", s'ils ne sont pas déchargés d'une partie de celui-ci. Ils sont alors remplacés. Ceci augmente le nombre d'enseignants. A prendre en compte aussi le nombre des enseignants qui s'occupent des enfants en difficulté (en les "sortant" de leur classe pour les faire travailler à part dans des conditions plus adaptées)... Et ceux qui comme moi remplacent les enseignants absents. Il faut savoir qu'il y a en zone rurale des écoles à une , deux et trois classes.Quand il n'y a pas de remplaçants disponibles et ailleurs (dans les écoles de grande taille) les élèves de la classe concernée sont répartis dans des classes où il y a déjà une trentaine d'élèves en moyenne... Ceux aussi qui gèrent les Centres de Ressources et de Documentation Pédagogiques (CRDP). Un par centre, de 1 à 3 centres par département. D'autres enseignants s'occupent aussi de la formation permanente de leurs collègues dans les stages de formation pédagogique qui n'ont aucun caractère obligatoire mais qui permettent à ceux qui le souhaitent d'échanger des idées avec les autres pour améliorer leur efficacité en classe... Maintenant je vais parler du travail des enseignants: As-tu lu les différentes "Instructions Officielles" depuis seulement trente ans? Je suis presque sûr que non, et pourtant tu as eu des enfants. Ce sont des textes qui ont force de loi pour les enseignants et qui définissent les programmes, les buts à atteindre, ce que doivent savoir et savoir faire les élèves à la fin de chaque cycle, l'organisation de l'enseignement (nombre d'heures consacrées à chaque matière), etc... Je ne sais pas si les anciennes sont téléchargeables, mais les dernières sont disponibles en librairie pour un prix dérisoire. Assieds-toi avant de les lire. La distance entre l'école que tu as connue comme élève et celle d'aujourd'hui va te surprendre. Le choc est d'abord quantitatif: le nombre d'activités (précisément définies) est bien plus important. Contrairement à ce que l'on entend ici ou là (dans les salons du Medef, ou les colonnes du Figaro, de l'Expansion ou du Financial Times), ce n'est pas là le fruit de mythiques pédago-technocrates mais le produit des pressions extérieures sur l'Ecole et notamment celles des intérêts privés relayés obligeamment par les politiques... Par exemple en EPS, il est "demandé" de faire (je cite) J'observe qu' on ne donne pas aux enseignants les moyens d'enseigner (tout cela coûte cher et nécessite pour la plupart de grands déplacements) ce qu'on leur demande d'enseigner... J'observe aussi qu'on leur demande en fait de faire consommer des activités commerciales de loisirs (ayant par ailleurs un impact certain sur la nature, notamment le ski)... Car concrètement comment cela se passe? Les enseignants se dém.... pour récolter des fonds (par des activités marchandes) avec l'aide de la coopérative scolaire et/ou de l'association des parents d'élèves, courent après des subventions glissantes comme des anguilles (vive la décentralisation), fonds qui sont ensuite utilisés à payer des factures à des entreprises privées (transport , centres équestres, écoles de ski,). Et au bout du compte, les enseignants forment bénévolement (en grande partie) de petits citoyens certes bien développés physiquement, mais surtout de futurs clients consommateurs pour l'industrie privée du tourisme... Même si l'on considère que ce dernier aspect fait partie des missions de l'école (ce n'est écrit nulle part et c'est très discutable) il reste une question délicate à régler : l'inégalité. Le financement des activités scolaires est en effet normalement à la charge des municipalités qui n'ont pas toutes les mêmes moyens financiers.Merci aux décentralisateurs!!! Pour toutes les autres disciplines c'est pareil : l'évolution des IO des vingt dernières années conduit les enseignants à faire des commandes de matériel très coûteux dont bénéficie largement le secteur privé qui le produit. L'exemple le plus criant : un lot de 6 pelotes de réjection ( utilisables UNE fois) de chouette effraie vendu vingt euros par une entreprise privée vendant du matériel scientifique...Pour 30 élèves 100 euros. Sais-tu combien coûte un manuel? Bien souvent, les crédits municipaux sont très insuffisants pour acheter le matériel nécessaire et cela permet à des commerçants de mettre un pied dans l'école (notamment les photographes qui vendent bien d'autres choses que la traditionnelle photo de classe en "intéressant' la coopérative scolaire aux bénéfices) C'est d'ailleurs un secteur où la "concurrence" étrangement ne fait pas baisser les prix et l'argent du contribuable local est dépensé dans des conditions qui restent à éclaircir et sur lesquelles on aurait intérêt à se pencher... Depuis des années on multiplie les tâches d'enseignement, on bourre les classes d'enfants très différents de ceux que nous avons été sans donner de moyens supplémentaires, bien au contraire... Anglais, informatique, éducation à la Santé, éducation tout court... Donc quand j'entends ce discours sur le privé qui finance tout, je me marre! Le privé veut tout bouffer, oui. Toute charge sociale lui est intolérable. Oui la protection sociale et ce que tu as le culot de qualifier de privilèges (pour tirer tout le monde vers le bas) ont un coût et il est élevé. Mais c'est le produit de décennies de vie républicaine. On ne va pas tout bazarder pour suivre de tristes sires au bilan incertain qui exigent toujours plus parce qu'ils ont besoin de livrer une curieuse bataille où aucun général n'est responsable et où l'ennemi... c'est qui au fait? Contrairement à ce que tu penses, quand on crée un emploi de fonctionnaire, c'est pour répondre à des besoins... On l'a vu avec la création, puis la suppression des aides-éducateurs, qui n'étaient certes pas des fonctionnaires mais qui étaient réminérés sur des fonds publics. Après leur suppression, la violence a augmenté et on revient en arrière. Fallait-il sortir d'une épicerie ou de l'ENA (pour moi, les épiciers ne valent pas mieux que les jeunes bourgeois arrivistes et avides de privilèges genre Copé ou Gaymard) pour le prévoir? Les services publics sont privatisés. Avec la suppression du 12, on voit où ça mène : le privé se fout de la qualité du service rendu et traite ses clients avec mépris : le client est tout autant un cochon qui paie, une vache à lait que le contribuable! Je pourrais écrire un livre avec tous les exemples qui me viennent à l'esprit. Car figure toi, que le budget de l'Etat et donc son déficit ne passe pas seulement dans les traitements de ces légions de fonctionnaires "inutiles" d'où viendrait tout le mal. Il passe aussi dans le règlement de factures versées à des entreprises privées qui interviennent dans toutes sortes de domaines touchant à "l'intérêt général": santé, défense, aménagement, équipement, etc... Nombreuses sont les affaires qui permettent de penser que la corruption et la surfacturation dans l'attribution des "marchés publics" sont très répandues... Combien va coûter le déficit du Crédit Lyonnais (privatisé) au contribuable? L'affaire des vedettes de Taïwan? Il passe aussi dans le versement des subventions et des aides à des activités utilisant des méthodes nocives et nuisibles à l'intérêt général, comme l'agriculture industrielle... Tout vient de l'activité privée? L'essentiel y retourne. La différence, que tu veux de plus en plus mince, c'est la vie des gens, la solidarité, la fraternité, l'égalité et finalement la liberté des citoyens qui ne vivent pas pour travailler mais qui travaillent pour vivre. Alors oui, le déficit cumulé du budget de l'Etat est un problème. Je ne m'en sens aucunement coupable ni même responsable individuellement. En tant que citoyen français, c'est autre chose...bien que, puisque j'ai toujours été minoritaire, ce n'est pas ma façon de voir comment et à quoi doit être dépensé l'argent public (et alimenté le Trésor)...qui est en cause... C'est la politique voulue par d'autres. Dont toi. Je suis prêt comme des millions de Français à faire des efforts et des sacrifices... 1) mais pas pour se lancer dans une "bataille", dans une guerre qui ne peut aboutir qu'au saccage de la Terre et à la marchandisation totalitaire. Celle qui fout en l'air la nature et les gens pour des babioles, des illusions et du vent, sans que personne je dis bien personne n'assume jamais cette responsabilité criminelle. Les seuls qui ne parlent pas de cette folie destructrice sont ceux qui comme toi, se "prosternent" devant elle...pour que les autres se résignent... Celle qui dresse les gens les uns contre les autres : chacun pour soi, le dieu Pognon pour tous. La concurrence produit ambition, égoïsme, arrivisme, médiocrité, vulgarité, mensonge et violence...C'est bien ce à quoi nous assistons, non? 2)pas seulement avec les seuls salariés, ni pour enrichir des actionnaires et qui que ce soit d'ailleurs. La tienne, peut être. Pour moi, la vie c'est pas ça...
  13. Ugatza

    Batracoquizz

    Le pélodyte ponctué est plus "multicolore", ses doigts sont plus longs et il a des airs de grenouille. Il n'a pas de grosses glandes parotiques ("bosses" en arrière de l'oeil) comme celui-ci.... C'est quoi ton guide?
  14. Pas de base nautique à côté? Etonnant, non?
  15. Ugatza

    Insectoquizz

    Des bons yeux? C'est quand même un gros plan, non? Bon, j'en ai plus ce soir. J'en mettrai en ligne demain... Bonne nuit
  16. Ugatza

    Batracoquizz

    Bon, il a les yeux orange...
  17. Ugatza

    Insectoquizz

    T'as du pot avec le hasard toi...
  18. Précisément...Ce qui coûte, c'est ce qu'on fait... Il ne s'agit pas de ressusciter par la magie une nouvelle forêt primaire anéantie et dévorée par la civilisation...c'est à dire par les appétits incontrôlables des puissants... Ou de faire main basse sur de nouvelles colonies pour avoir de nouvelles forêts à détruire, de nouveaux peuples à spolier... Non. Puisque ce qui coûte, c'est ce qu'on fait, il s'agit donc de faire moins. Les Allemands sont en train de se rendre compte que ça permet de...manger. Tout de suite. C'est plus...rentable. :rire: Et ça permet des progrès, de vrais progrès ceux-là, dans l'intérêt général et celui des générations futures. Respirer, avoir de l'eau, moins de pollution, réguler le climat, avoir de la place pour rester humain. Au lieu de devenir un homo marchandus robotus cretinus. Il apparait alors que la technologie coûteuse et contre productive (mais enrichissant ceux qui la produisent elle même) se retrouve à poil. Elle bénéficiait d'un artifice comptable inséparable du libéralisme : l'absence de prise en compte du coût écologique. C'est de moins en moins possible... La production marchande et industrielle apparait en même temps telle qu'elle est: une entreprise d'affirmation du pouvoir de l'homme par le contrôle violent et destructeur (coupes à blanc, gros engins, produits toxiques, chasse "régulatrice", contrôle par la mort provoquée) de tout ce qui l'entoure et qui n'est pas lui. Pour "manger" il n'est pas inéluctable et inévitable d'agir ainsi. Ce sont seulement des choix motivés par des préoccupations qui n'ont rien à voir avec la raison...Je dis même : au contraire. On le mesure au peu d'empressement des "économistes" et des charlatans libéraux à dresser le bilan...et au contraire à leur entrain à expliquer les difficultés par un... défaut, un déficit de libéralisme... L'alcool est le meilleur remède pour dessaôuler...c'est bien connu.
  19. Hé hé!!! Il faut tout simplement se lancer dans la bataille. Toujours aussi vague... Se lancer dans quelle bataille? Qui est l'ennemi? La Terre était ronde avant que l'Homme apparaisse sur Terre...et le restera après sa disparition. La Terre n'a pas toujours existé et n'existera pas toujours... Rien n'est inéluctable. Au temps des rois, les prêtres et les aristocrates expliquaient que le destin du Tiers Etat était inéluctable... Les marxistes, dogmatiques s'il en fut, disaient qu'il y a UN sens dans l'Histoire et que la révolution socialiste était inéluctable. Tu fais la même erreur. Il n'y a que des choix. C'est bien là ton problème, et le problème français. Confondre l'employé et l'emploi. Le code du travail défend l'employé qui a déjà un emploi, au détriment de .... l'emploi. L'emploi, lui, dépend des entreprises qui, elles dépendent de la mondialité. Et les entreprises emploient d'autant moins que le code du travail est ... épais, et vont chercher ailleurs un code du travail moins épais. Chaque fois que ceux qui ont aujourd'hui un emploi sont confortés, ils le sont sur le dos des .... demandeurs d'emploi. Pire encore : quand certains obtiennent un nouvel avantage, le gouvernement ne leur accorde qu'en faisant un nouveau trou que payeront ...... nos enfants et petits-enfants. Nous vivons avec un crédit que payerons nos enfants, auxquels les syndicats font croire qu'ils se battent pour eux, alors qu'ils les enfoncent irrémédiablement. Ainsi la retraite à 60 ans est payé par ceux qui bossent aujourd'hui qui voient leurs cotisations sociales et leurs impôts augmenter, donc leur pouvoir d'achat diminuer, alors qu'eux prendront leur retraite beaucoup plus tard. Les baby-boomers vivent sans vergogne sur le dos de leurs enfants. C'est faux. Tu veux diviser les salariés, les opposer les uns aux autres pour enrichir les actionnaires. Les salariés qui travaillent sont solidaires de ceux qui ont perdu leur emploi. "Au détriment de" est une vision égoïste et individualiste, produite par des valeurs de droite, pas par la réalité. Chacun pour soi, guerre économique, compétition, concurrence...c'est la réalité. Il s'agit simplement d'obtenir la résignation et la passivité des victimes. "Au détriment de" est une interprétation partisane. C'est le choix des profiteurs. Je fais un autre choix. Le Code du Travail est né de la République. S'il périt, elle périt aussi. Ne t'étonne pas que les Français se lèvent en masse chaque fois que les marchands l'attaquent.Le contraire annoncerait le pire. Oui, là tu as raison. Et, comme c'est de la m...., elle m'e..... autant que de faire mon petit caca chaque jour. Mais je fais avec l'un comme avec l'autre, parce que je n'ai pas le choix. Plus aucun gouvernement ne tient les rênes de l'économie. Cette dernière se fait à l'échelon mondial, là où on lui fiche la paix. Et, plus on la contre, plus elle fuit ceux qui la contre. Je sais bien qu'intellectuellement ce n'est pas confortable, mais c'est économiquement incontournable. Rien n'est incontournable. Tu appelles réalité et loi incontournable ce qui te sert. Et le France, avec toi et ts ceux qui, par dogme, refusent de se dessiller les yeux, aurait raison contre le monde entier, avec son soi-disant modèle qui est le grand échec sur tout. En matière de chômage, nous avons essayé ttes les solutions "originales", à la française, et nous sommes à la traine du monde occidental. Ce qui ne nous empêche nullement de persister dans l'erreur, et d'être arrogant vis à vis de nos partenaires. Mais oui, mais oui...La France décline, et Maurice a peur...pour son niveau de vie Si tu étais Soudanais...que ne dirais tu pas!!!!! Mais au fait la forêt et le marché, la forêt et sa gestion (marchande et technologique)?????
  20. Ugatza

    Insectoquizz

    Et le papillon au-dessus? Longueur 15 mm environ...
  21. Ugatza

    Batracoquizz

    Il ne me les a pas montrés!
  22. Ugatza

    Batracoquizz

    Il vous plait pas????
  23. Ugatza

    Insectoquizz

    Ben alors? M'enfin?
  24. Un petit lapsus? "Lutter avec" serait différent de "lutter contre"....:rire: Plutôt que "lutter avec" ne voulais tu pas dire "faire avec"? On se bat sans se battre tout en se battant...Le problème avec toi, c'est que tu es toujours très vague dés lors qu'il s'agit d'être concret... Quelle est donc cette "lutte" dont tu parles...? Contre le Code du Travail et le progrès social, je vois bien de quoi tu parles... La mondialisation est un système délirant qui fait faire le tour de la Terre à des marchandises et la livre toute entière à la folie industrielle et aussi productiviste que le stakhanovisme stalinien... Un système délirant qui consiste à ignorer les conséquences écologiques de tout ceci, à mettre en concurrence les peuples, les coûts de production, les gens pour le plus grand profit d'une minorité d'idolâtres de l'argent et de leurs sous-fifres. Avec des conséquences morales,humaines, sociales, économiques et politiques désastreuses. Moi, je lutte CONTRE. Ceci dit, je maintiens que c'est le marché qui montre que le bois produit par l'intervention humaine de haute technologie en forêt dans les pays qui ont déjà bouffé leurs forêts primaires a un coût... Et que ce coût est supérieur à celui du bois des forêts naturelles (bois "cueilli"). Je dis donc qu'il est temps d'être raisonnable et de changer d'approche, en laissant faire la nature beaucoup plus que jusqu'ici plutôt qu'en restant crispé sur la tronçonneuse, le poison et le fusil comme toi. Les Allemands, même les Allemands, malgré leur Histoire, s'en rendent compte.... 1) Je ne crois pas que tu regrettes plus la loi du marché que d'avoir appuyé sur la gâchette quand tu te contemples dans les yeux vides d'un chevreuil encore chaud, mais bientôt froid. 2) Ach! Ligne Maginot...Kolossal! Alors, l'Europe et la paix ou la ekonomischer krieg?) Ne proposes-tu pas d'aller au wagon de Rethonde sans combattre? Moi je préfère mon petit appel du 18 juin... Bof! là tu te fais plaisir et donne cours à tes fantasmes. mais bon!!!!!!!!!!!!!!! Non, je fais référence à la "culture" des chasseurs qui qualifient souvent les écolos de gonzesses ou de pédés. N'importe qui peut le vérifier, en assistant à un repas konvivial de chasseurs, en allant assister à une manif de chasseurs (très risqué), ou sur un forum de chasseurs...Sur Chasse Passion il y avait un sujet "Ecolos...androgynes?" Et certain chasseur est même allé jusqu'à prétendre que l'accomplissement d'un homme passait par son acceptation de ses instincts "naturels" de...prédateur (la photographie n'étant qu'une perversion de ceux-ci)... Pour moi les seuls instincts naturels concernent la survie et la sexualité... D'autres aiment aussi "tirer des coups"...pour tuer, dominer, réguler, contrôler ce qui vit... A bon entendeur!
  25. Ugatza

    Chiens de protection

    Bienvenue DENTAYENTE (de la part du Touriste ), A tous: Je pense qu'à propos du loup (comme pour l'ours) il y a deux séries de problèmes bien distincts... 1) La haine viscérale et atavique contre le loup, partagée avec l'ensemble de la société sous la représentation de "nuisible", et s'appliquant à d'autres espèces, avec des consensus différents selon chacune. Pour les protecteurs de la nature, c'est un combat de longue haleine... La représentation change... même chez les éleveurs (plus lentement)... 2) La spécificité française avec les "choix" économiques où l'on vend les agneaux pour qu'ils grandissent ailleurs, où les troupeaux ne sont pas gardés (l'élevage étant une activité le plus souvent complémentaire)... Dans ce cadre l'ours et le loup dérangent, parce qu'ils s'attaquent aux troupeaux non gardés...et révèlent de réelles difficultés autant que des situations douteuses... Les aides agro-environnementales ne sont pas assez contractuelles... La vérification du "cahier des charges" est vécue comme une persécution par la technocratie bruxelloise...qui finit par être "coulante", comme l'est l'Etat avec l'IPHB... Le système des aides manque de fermeté et de clarté concernant ses objectifs... Mais il faut résoudre le problème des attaques qui parait-il "mettent en péril le pastoralisme"... Les troupeaux doivent être gardés pour bien d'autres raisons que les attaques (raisons sanitaires, érosion, ravages sur la flore liés au pâturage non dirigé)... Le patou est donc la réponse adaptée au discours des éleveurs qui n'ont d'autres problèmes à résoudre que celui des attaques... Le patou garde plutôt bien, s'il y a la volonté de l'utiliser de la bonne manière, c'est à dire en étant présent AUSSI. Il permet seulement à l'éleveur de ne pas garder 24h/24. Mais il ne le remplace pas... Je trouve suspect de ne voir problème à résoudre que dans les loups et les ours qui tuent relativement peu (mais qui ont le dos large)... La solution passe donc par la proposition d'un dispositif contractuel d'aide (avec de vrais contrôles et des bilans) en général (aide à l'éleveur en échange de respect de la nature) même en dehors des zones de présence des grands prédateurs... Par l'aide à la protection du troupeau...pour ceux qui ne peuvent y parvenir seuls (installations, aide-berger, chiens, confort des cabanes) sans gros effort. Par la contractualisation des indemnités pour perte. Pas d'indemnité si foutage de gueule... Et par l'utilisation de la force publique: à Arbas (relâcher de Palouma), c'était nécessaire. Comme la répression de la délinquance des éleveurs...
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