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Tout ce qui a été posté par Ugatza
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Bravo pour les photos! Moi, j'ai vu des arbres taillés en crayon...sans copeaux. C'était dans le Vaucluse ou le Lubéron, il y a longtemps. A part ça rien. J'ai fait un affût sans conviction jusqu'à la nuit noire. Ca n'a rien donné... Faudra que je scanne les diapos des arbres, pour me dire ce que tu en penses. En Normandie on a des rats musqués, des campagnols amphibies, des musaraignes aquatiques (vue deux fois) et quelques ragondins...
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Oui, vas-y envoie... La bergerie, c'est pas la maison du 2 ème petit cochon? Y a des camping-cars partout? Superbes ces photos, surtout celle du Mont Aiguille (qui ressemble plus à une souche qu'à quelque chose de pointu )...Faudrait juste "effacer" les randonneurs avec Photoshop!!! Le refuge était...libre? La photo de l'arbre seul est fascinante...C'est à quelle altitude et c'était quand?
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Ornitho service bonjour! Les buses ne sifflent pas mais émettent un cri qui évoque un miaulement aigre. Les circaètes sont généralement silencieux, mais quand il crient c'est un "kiouk" un peu traînant et doux...et répété peu de fois. Si tu entends régulièrement tes rapaces, il s'agit sûrement de buses... T'as pas une paire de jumelles, pour nous en dire plus sur la taille et le plumage?
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La présence de daims n'implique en rien la probabilité de la présence de cerfs... Sais-tu reconnaître les indices de présence des cerfs? La meilleure façon de "s'occuper de" la forêt est de...ne pas s'en occuper tout en la protégeant des agressions extérieures. Chez les "châtelains", c'est plus un manque de moyens financiers qu'un choix délibéré...
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Hé bé...GL qui perd son légendaire sens de l'humour, simplement parce que j'ai eu un peu de mal à lui faire admettre (en écrivant gros et gras) qu'il était naturel de penser d'abord à des loups asturiens (la Cordillère Cantabrique est le prolongement vers l'Ouest des Pyrénées) quand on observe des loups en Pays Basque (tout près)...et qu'il nest pas de loups qu'italiens....
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C'est pas moi...je suis barbu et moins moche que ça! Les cerfs ne seront pas en rut avant le 10-15 septembre: dans un mois. Un aboiement sec de tonalité rageuse, c'est un chevreuil. Un aboiement très bref et très rauque, c'est une biche (cri d'alarme)... Sais-tu s'il y a des cerfs dans ta forêt? Source sûre : ONF. Se méfier des autres, sauf chasseurs compétents... Souvent les gens confondent les deux espèces pourtant très différentes...
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Tu a bien de la chance, car par ici la fréquentation des chemins de randonnées, avec ou sans rut, ne cesse d’augmenter et ce depuis une dizaine d’années justement. Et tu me croiras sur parole mais ça n’a pas que du bon, il faut même chercher bien pour trouver un côté positif. Un groupe de 5 ou 6 personnes qui ne connaissent rien et qui ne sont pas encadrées par quelqu’un conscient des problèmes qu’ils peuvent occasionner sur la faune et sur la flore ce n’est pas très bon ; reste de pique-nique, ça gueule dans les bois, ça allume des feux pour bouffer chaud car ce n’est pas capable d’emporter dans les sac à dos un réchaud à gaz (lorsqu’il ont des sacs à dos), ça appelle les secours pour le moindre petit bobo au risque de monopoliser une équipe au détriment d’une personne qui en a réellement besoin. Des parasites quoi ! Tu auras compris que je n’apprécie pas trop ces randonneurs du dimanche Oui, je comprends et je ressens cela aussi quand je me balade en montagne... Mais ici, les paysages, la flore et la faune sont tristement banalisés par l'agriculture industrielle. Certes il y a des bois, des vergers à pommiers et quelques prairies de fauche, mais de plus en plus de champs de céréales traités, de cultures intensives. Les cours d'eau sont pollués et presque vides de vie, et les chasseurs ratissent la plaine chaque automne et chaque hiver... Le label FNSEA-FNC-Monsanto-Sanders...et ONF.
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Non, les gens qui, comme moi, sont des voyeurs pervers et tentent d'observer le rut du chevreuil sont très rares. J'y suis toujours seul A part quelques photographes... Le rut du chevreuil est beaucoup plus discret et moins spectaculaire que celui du cerf qui, lui, attire réellemment les foules. Il est beaucoup moins connu et médiatisé.
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OK mais c'est pas de ça qu'on cause... Partir du loup pour arriver à la Tourterelle turque et au Cormoran, t'es fort! Je te faisais juste remarquer que bien trop pressé de me contredire, tu as négligé le fait que je parlais de l'extrêmité Ouest de la chaîne, à l'opposé de celle dont tu parles avec Benhammou. En l'absence de traces de passage de loups dans la partie centrale de la chaîne où la pression d'observation est forte (à cause du suivi des ours), il est plus "économique" de spéculer sur des loups venus des Asturies (beaucoup plus proches), à travers une petite région très urbanisée peu "observée" concernant les grands prédateurs, que sur l'arrivée de loups italiens... C'est tout. Je signalais à Sebastos que des loups pouvaient éventuellement aussi venir de l'Ouest...
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Je rappelle mon post... Voici la seule chose concernant les Pyrénées Occidentales que j'ai trouvée dans le doc de Farid Benhammou: Pas de mention d'analyse d'ADN sur les crottes éventuellement trouvées en forêt d'Irati. Tout le reste ne concerne que les Pyrénées Orientales. La forêt d'Irati se trouve à moins de 80 km à vol d'oiseau de...l'Océan Atlantique...à plus de 300km de la réserve de Nohèdes... Et...beaucoup plus près des Asturies (120 km environ dont plus de la moitié en moyenne montagne...)... Prends une carte et tes lunettes Papy GL! Bien sûr, rien n'est impossible à un lupo italien...même sans guido. Mais un loup venu de l'Est laisserait des traces de son passage d'Est en Ouest (les Pyrénées Occidentales se trouvent à l'OUEST) tout au long de son périple. Ce n'est pas le cas. Aurais tu perdu le Nord? 'service :sors:
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Le pastoralisme participerait à "l'entretien" de la montagne. Cette affirmation abrupte mérite d'être... nuancée. Dans le reportage "Les Crocs de la Colère" (où tout n'est pas faux), on entend Gregorio éleveur italien, dire ceci à son collègue français Thierry Giordan: « Fais attention au nombre de bêtes ! Les brebis doivent être par groupes de 300 ou 400 (il appuie ses propos par des gestes), mais 2000 bêtes, c’est pas possible. Il y a de l’érosion, quand elles passent par là…Regarde…Là, quand elles passent, elles foutent le b****l » Il parle très clairement d'érosion... Et il confirme ce dont n'importe quel randonneur peut se rendre compte. Le pastoralisme a déboisé les bassins versants. C'est indéniable. Chaque automne, nous en voyons les conséquences dans les journaux télévisés : des crues de plus en plus violentes, rapides et dévastatrices. Des inondations catastrophiques... Il n'y a plus assez d'arbres et de racines pour retenir la terre et freiner la violente descente de l'eau quand il y a de fortes pluies en montagne. Les avalanches? Même chose. Rien ne freine et arrête mieux une avalanche qu'une forêt. Et ces forêts ont été coupées et brûlées par les bergers. Il ne faudrait pas l'oublier. Les petites fleurs? Avec des troupeaux de plusieurs milliers de têtes pâturant et surpâturant librement sans la direction d'un berger, on voit des estives où ils ne restent que quelques espèces végétales : une herbe très rase, ajoncs, bruyère, cirse laineux (chardon), orties, etc. Les plantes nitrophiles prennent le dessus et remplacent les plantes orophiles. Les plantes orophiles sont celles qui poussent naturellement à découvert (sur la pelouse alpine, par exemple). Les plantes nitrophiles sont celles qui poussent quand le sol est riche en azote. Alors d'où vient l'azote qui permet à ces plantes nitrophiles de remplacer ou d'empêcher l'installation des plantes orophiles (plus naturelles au dessus des forêts)? Bien évidemment, elle vient des déjections (crottes et urine) des troupeaux de milliers d'ovins que montre le reportage "Les crocs de la colère"... Bel "entretien" que voilà. N'est-ce pas? Les belles prairies à fleurs des Alpes sont celles où les moutons ne mettent jamais les pieds ou très peu . Certaines à basse altitude sont pourtant à mettre au compte de l'élevage, ce sont les prairies de fauche, destinées à produire du foin. En montagne, il en va bien autrement. Les crottes de brebis tapissent le sol. Les sources jadis potables ne le sont plus. Privés de leurs plantes hôtes, les espèces d'insectes disparaissent, puis, à leur tour les oiseaux. Les seuls qui y trouvent leur compte sont les scarabées bousiers et...les charognards... Les estives se trouvent au-dessus de la "limite" des arbres parce que les défrichements ont été effectués à partir de la vraie (au sens de naturelle) limite supérieure des arbres, mais en descendant vers la vallée, en éliminant des arbres. La preuve: la déprise agricole provoque une "remontée" de la forêt. En l'absence de pâturage par les moutons, la forêt regagne le terrain perdu. Si ce que disent les éleveurs est vrai, elle ne pourrait pas le faire, les conditions naturelles (altitude, température moyenne du sol et nombre de jours de gel, vent, ensoleillement, etc) empêcheraient les arbres de pousser. Or, ils poussent...sur les estives désertées....jusqu'à la vraie limite supérieure des arbres. Au Pays Basque, et dans toutes les régions de pièmont consacrées à l'élevage, TOUTES les estives ont été gagnées sur la forêt, car elles sont situées en moyenne montagne. Elles sont "entretenues" par l'écobuage, c'est à dire le feu plus ou moins bien dirigé par les bergers, grillant plus de randonneurs que les patous n'en tuent .... Le piètinement des brebis, le surpâturage, l'urine acide dénudent le sol. Curieusement, là où nous avons vu les brebis dans "Les crocs de la colère", nous n'avons pas vu les jolies fleurs des "alpages" dont parlent les apologistes du pastoralisme et j'ai reconnu la même végétation appauvrie que je vois sur les pâturages des Pyrénées. Voici ce que dit Claude Dendaletche dans son "Guide du naturaliste dans les Pyrénées Occidentales" tome 1 (Delachaux et Niestlé). C'est un "manuel" écrit par un "randonneur qui ne craint pas de mouiller ses baskets dans la rosée du matin" (clin d'oeil à Gaïl ) Voilà... Du Baigura (près de Cambo) jusqu'à Oloron (Béarn): tout le pièmont pyrénéen nord occidental...sur 100km. Une paille! Ce n'est pas une condamnation du pastoralisme... C'est un appel à la raison! Le pastoralisme n'est pas la panacée de la gestion écologique...
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Oui bien sûr. Je voulais seulement faire comprendre que chez moi les chevreuils ne sortent à découvert qu'au crépuscule. Dans la journée, ils ne sortent pas du bois (je longe la lisière, avec toutes les précautions que tu peux imaginer) et les rencontres en clairière sont rares. Même au moment du rut, comme en ce moment... J'ai deux hypothèses: a) la chasse qui les rend très méfiants (quoiqu'on puisse les approcher jusqu'à 30 m dans le sous bois)... b) leur faible densité (qui nous ramène aussi à la chasse). Je précise que c'était très différent il y a dix ans.
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Des taces de passage de loup sont observées régulièrement dans les Pyrénées Occidentales, comme en forêt d'Irati, à 80 km de...Bayonne. Si loin des Alpes et d'Italie et sans traces "intermédiaires" au centre de la chaîne, il est peu probable qu'il s'agisse d'Italiens... Ce sont sûrement plutôt des Asturiens, venus d'Espagne, tout près.. Je ne sais pas si des analyses ADN ont été faites...
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Des experts mondiaux lancent un appel pour la biodiversité
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Michel23 dans Menaces sur la Biodiversité
Je viens de lire la page d'accueil de son site. Je trouve son enthousisme et sa révolte très sympathiques, mais trois choses me chiffonnent 1) Il dit qu'il voudrait représenter les autres. Il a donc un projet et une ambition: . 2) Il demande C'est caractéristique du politicien arriviste, cynique et démagogue qui demande "Qu"aimeriez vous entendre... pour que je vous le dise". Pour s'assurer le succès de ses ambitions et...faire ce quu'il veut du pouvoir, c'est à dire rien...si ce n'est y arriver. 3) Il voudrait nous mettre à la remorque de Nicolas Hulot...tout en critiquant Chirac! PS:Oui, Lou, on se doute bien que tu préfères un autre Nicolas... -
Salut Jacky, content de te retrouver... De bien jolies photos. Les miens ne se montrent qu'au crépuscule!.... Les chevreuils ne t'ont pas attaqué? (allusion à un fait divers)? Pour CANIS: Je ne saurais quoi répondre à tes questions n'ayant jamais été confronté à un tel problème. Ce que je constate, c'est qu'après une coupe à blanc, ouvrant une clairière, dès que "ça pousse", les chevreuils arrivent très vite!
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Des experts mondiaux lancent un appel pour la biodiversité
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Michel23 dans Menaces sur la Biodiversité
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Certains éleveurs (comme Gaïl) hurlent au point Godwin de la discussion quand on parle de remettre en question les subventions de la PAC et les autres aides au pastoralisme à cause du manque de réciprocité entre les éleveurs et les citoyens concernant la protection de la nature... Je ne vois pas pourquoi, il ne serait pas possible de parler des subventions données au titre de la PAC et autres aides dites agro-environnementales. Ces aides sont déterminantes pour la survie de l'élevage, et elles sont payées par l'impôt, c'est à dire le travail de tous les citoyens: une énorme majorité de non Pyrénéens...qui ont donc leur mot à dire. D'autre part il est normal d'inscrire au bilan du pastoralisme quelques éléments bien réels qui "dérangent" la communication des éleveurs qui prétendent que sans eux, la nature serait "abandonnée", "en ruine". Sans eux, ce serait le chaos... 1) Le pastoralisme actuel est à base de surpâturage :les troupeaux non-gardés de plusieurs milliers ou de plusieurs centaines de bêtes paissent là où ils veulent et produisent l'uniformisation de la flore. La communication des éleveurs "surfe" sur une image d'Epinal qui n'a plus grand chose à voir avec la réalité. 2) D'autre part, le déboisement pastoral des bassins versants favorise les avalanches et la violence des crues et des inondations en aval. Rien n'arrête mieux la neige qui glisse qu'une forêt diversifiée et rien ne ralentit mieux l'eau qui dévale qu'un sol tenu par les racines des arbres d'une forêt. L'écobuage a des impacts sur la flore et sur la sécurité. 3) D'autre part, ce n'est pas le pastoralisme qui protège la forêt contre le feu. Autrefois, avant l'arrivée des pasteurs, tout le tour de la Méditerranée était boisé : la forêt résistait bien au feu d'origine naturelle. Le pastoralisme l'a faite disparaître au profit de la garrigue et du maquis qui flambent chaque été, bien plus que la forêt. Ce qui protège le mieux la forêt c'est son impénétrabilité aux pyromanes, aux négligents et aux inconscients. Et ce sont les routes (en montagne, c'est le pastoralisme qui justifie en premier leur construction) qui permettent à ceux-ci de bouter le feu partout... Tous ces éléments devraient ramener les éleveurs à plus d'humilité et à redéfinir leur conception singulière de la nature pour négocier avec les autres citoyens. Le problème avec les ours, l'Etat, les Pyrénéens et les écologistes, c'est que : 1) Les "Pyrénéens" qui crient le plus fort contre l'Ours se croient encore aux temps des rois, des fors et autres droits coutumiers qui leur garantissaient une forme de relative indépendance. Aujourd'hui ils veulent l'indépendance ET l'argent de Paris et...de Bruxelles, tout en les dénonçant de manière certes goguenarde mais tout à fait déplacée. Madame Olin vient de leur rappeler le principe de réalité et sur ce point, je la félicite (bien que je l'explique par des règlements de comptes entre UMP et UDF, dont fait partie Monsieur Lassalle). 2) La sauvegarde de l'espèce ours nécessite le "gel" et la protection de territoires vitaux pour l'espèce (et aussi la nature et toute la faune sauvages pyrénéennes), d'autant plus vastes que les ours seront plus nombreux... Elle implique aussi des contraintes pour la gestion forestière. Ceci gêne beaucoup de gros intérêts financiers qui mettent honteusement en avant l'image du pauvre berger gardien des traditions, alors qu'il s'agit d'urbaniser la montagne. Ces intérêts ont des porte-paroles qui se font les défenseurs des "bergers": Monsieur André Fabre, maire de Laruns en fut un excellent exemple; Jean Lassalle en est un autre. Ou encore Marianne Bernard, présidente de l"association des "amis" des ours en Vallée d'Aure...qui créa une "fosse à ours" pour exploiter "l'intérêt" des touristes pour cet animal, incarnant les Pyrénées sauvages... 3) Les éleveurs se servent de l'ours qui a un impact (en termes de pertes réelles) infime sur le pastoralisme comparé à la mortalité banale hors zone à ours et dont les éleveurs s'accomodent fort bien puisqu'ils ne gardent plus les troupeaux (maladie, dérochements accidentels, chiens en fugue, foudre, etc) pour obtenir des aides visant à règler des problèmes économiques dans lesquels les ours n'ont rien à voir...
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Des experts mondiaux lancent un appel pour la biodiversité
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Michel23 dans Menaces sur la Biodiversité
Tu parles! Il s'agit de justifier les OGM dans le monde et en Europe un moyen de continuer à subventionner la surproduction agricole par la PAC (lobbying de la FNSEA)... Et tu as raison, de justifier le défrichement. Tout doit servir et ce qui ne "rapporte" pas, disparaître. Tu imagines la surface nécessaire pour faire rouler un parc automobile mondial en pleine expansion! De toute façon, un "blaireau" libéral pensera: "Je pollue 30 % en moins? Chouette, je vais pouvoir acheter une voiture plus puissante de 30%!!!" C'est ça, le libéralisme! Oui, si on attache de la valeur (non marchande, mais affective) à la biodiversité, il faut choisir entre elle et la croissance économique, dévastatrice... -
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