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Tout ce qui a été posté par Loulou34
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Allez pour finir de tous nous embrouiller, un peti cas concret. Deux ou trois details : alt. 2300m, prof. 1m, géle jusqu'au fond en hiver, séche en été, pas de poissons (évidemment), des insectes aquatiques y font leur développement larvaire. Quel nom lui donneriez vous. (L'IGN ne se mouille pas, ils ont oublier de le/la baptiser)
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C'est effectivement une assoc. très présente dans le monde de la "montagne". Qui profite de la notoriété de quelques grandes expé. pour faire passer son message dans tous les massifs fréquentés par les alpinistes. Assoc. atypique par rapport à celles déjà citées ici mais qui méritait d'y être Merci Orever
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Quand on décide, arbitrairement, en zone de plaine de classer des cours d'eau en première catégorie pour satisfaire les desirs des pêcheurs de truite. on introduit bien des truites en zone aval puisque qu'elles ne sont naturellement pas présentes. Même si la truite n'est pas un poisson strictement piscivore, elle est territoriale et sa présence bouscule les peuplements, faisant fuir ou disparaitre certaines autres espèces. Ce d'autant plus que la truite ne retrouve pas dans ces cours d'eau les conditions pour réaliser son cycle. Pour conforter la population, on introduit donc masse d'individus à tous les stades et surtout au stade adulte. Un exemple ? certains affluents de la Dordogne dans le dep 33. De plus, je crois que la vision bucolique du pêcheur respectueux de la nature est franchement à revoir, ce qui importe pour la majorité des pêcheurs, c'est d'attrapper du poisson point barre. Qu'il vienne "du camion" ou de la rivière ils s'en foutent. Pour preuve, le nombre de pêcheurs acquittant la taxe piscicole pour pêcher en eau libre diminue sans cesse mais celà n'empêche pas les étangs privés proposant des pêches où la "récolte" est sure de proliférer et de fonctionner très bien.
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Oui, Verneaux c'est un universitaire, je parlais de la méthode par modélisation mathématique qui est chère au GREF, j'ai du mal m'exprimer. Au delà des noms barbares ou pas, cela me semble necessaire de savoir se situer par rapport à une reference afin d'appréhender les observations du terrain dans un cadre. Cela peut éviter les erreurs d'interprétation. Si tu regarde les bestioles d'un petit cours d'eau qui coule sur du granit, à 2000m d'altitude, dans l'absolu tu peut avoir l'impression qu'il est fortement pollué puisque tu ne va y trouver aucunes bestioles ou presque et les quelques qui vont y être ne seront pas bioindicatrices. p.s. un IBGN c'est un inventaire normalisé des invertébrés d'une rivière qui permet de donner une note prenat en compte la diversité biologique, l'abondance et le rang de resistance à l'eutrophisation des bestioles. Bonne nuit
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Alors à la demande générale Comme je vous le disais hier la typologie de Huet avait de nombreux défauts, d'abord les espèces de poissons repéres on ne les trouvait pas dans tous les cours d'eau de France (encore moins maintenant pour l'Ombre). De plus, il ne se basait que sur l'analyse d'une classe de vertébrés dont les peuplements etaient fortement mmodifiés par l'homme. Difficile donc de correller une espèce repére sur un cours d'eau au peuplement modifié. Heureusement en 1963, deux eminents hydrobiologistes roumains ms. Illies et Botosaneanu ont eu l'idée de se pencher sur la question. Leur étude portait à la base sur les peuplements d'invertébrés benthiques dans les cours d'eau d'Europe centrale. Ils ont découvert que d'une part des listes faunistiques semblables se retrouvaient sur differents cours d'eau mais aussi que des variations de ces listes pouvaient avoir des causes biogéographiques. Leur travail s'axa alors sur deux buts. D'une part l'ébauche de ce que nous appellerons plus tard les hydro-éco-régions qui découpent l'Europe en 25 zones cohérentes par rapport aux listes faunistiques de réferences (listes influencées par le climat et les précipitations). D'autre part par la définition d'une zonation d'un cours d'eau en y intégrant comme indicateur les macro invertébrés benthiques et l'évolution du débit de l'amont vers l'aval. Ils ont donc défini ainsi trois zones majeures redécoupées en sept zones affinées. Comme ces braves hommes étaient pétris d'un classissisme tout à leur honneur, ils ont baptisés leurs zones de noms grecs (c'est plus facile pour les retenir ) On distingue donc les zones de sources : Crenon affinés en Eucrenon puis Hypocrenon, puis les zones intermédiaires appellées Rhithron affinées en Epirhithron, Metarhithron et Hyporhithron puis enfin les zones basses appellées Potamon affinées en Epi, Meta et Hypopotamon. Cette zonation très précise basée sur des listes faunistiques complexes est assez difficile à mettre en oeuvre car elle necessite au moins un IBGN pour avoir une idée de la zone ou l'on se trouve à condition que le peuplement très sensible à l'anthropisation n'ai pas été trop fortement modifié. De plus franchement les noms en grec, pour s'en servir au jour le jour, on a déjà fait mieux. Evidemment cette zonation est recoupée avec celle de Huet par des équivalences. Son avantage, c'est qu'elle permet de mieux appréhender entre autre les zones de source où les poissons sont souvent absents et qui était oubliées par Huet. Bon, en fait ça va, j'avais peur de faire trop compliqué, gardez l'aspirine pour la troisième zonation, celle qui est utilisée de jours et qui est un pur produit de l'ENGREF, si vous voyez ce que je veux dire. La prochaine fois : Les biocénotypes de la classification de Verneaux.
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Il y longtemps que l'on cherche à définir differentes zone d'un cours d'eau de l'amont vers l'aval en se basant sur des données biologiques afin entre autre de comparer plusieurs cours d'eau par rapport à leur qualité ou leurs peuplements. Le premier à s'y être collé est Huet qui a défini une zonation portant son nom en 1949. Huet a distingué differentes zones par rapport à l'espèce de poisson repére devant théoriquement peupler la zone. Il a ainsi distingué de l'amont vers l'aval une zone à Truite, puis une zone à Ombre, puis une zone à Barbeau enfin une zone à Brême. On y a rajouté une zone à Eperlan pour caractériser la zone estuarienne d'eaux saumatres. Huet à lié à ces zones à espèce repére des morphologies(secteur rectilignes, secteur tréssé, secteur sinueux, secteur à méandres, estuaire ou delta) et des températures d'eau. Cette zonation a le défaut de sa qualité, elle est un peu simpliste mais facile à intégrer et à utiliser. La prochaine fois, tonton Loulou vous parlera d'Illies et Botosaneanu et là ça va commencer à faire mal à la tête
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Les pêcheurs ont leur part de responsabilité dans le mauvais etat des cours d'eau. Si on cherche un peu plus loin que les paramétres physico-chimiques de l'eau pour évaluer le bon etat écologique, la pertinence des peuplements piscicole par rapport à la typologie théorique de celui ci par exemple, on s'apperçoit que les déversements et réempoissonnements à des fins halieutiques ont sérieusement et durablement bousculé les peuplements modifiant profondemment les biocénoses, entrainant la raréfaction de certaines espèces à faible valeur halieutique au profit d'espèces soit exogénes, soit déplacées des zones amont vers les zones aval (truite). S'il y a moins de pêcheurs, paradoxe, c'est aussi que nombre d'entre eux ne se retrouve pas dans la gestion "patrimoniale" des cours d'eau qu'on veut leur imposer. Il est plus facile de capturer des poissons déversés la veille que d'aller chercher le poisson natif et sauvage, du coup la bredouille redevient fréquente et le "pêcheur" se décourage.
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Je n'avais pas vu ce sujet impardonnable Qualques petites précicions. Il y a effectivement certains reculs significatifs comme la taxe nitrate mais aussi et c'est très important une modification des valeurs légale de débit réservé à l'aval des ouvrages de prise d'eau. Jusqu'à présent le débit réservé etait d'un dixième du module (débit inetrannuel sur 5 ans). c'est à dire qu'un cours d'eau qui a à un endroit précis un module de 5 m3 par seconde, le propriétaire d'un ouvrage prenant de l'eau à cet endroit devait assurer tout au long de l'année un débit minimal de 500 litres seconde. Dorénavant, ce débit sera de 250 litres seconde. De prime abord, cela pourrait être une bonne nouvelle, permettant aux hydro éléctriciens de produire plus d'électricité "propre". Ce qui est plus dommage, c'est que cela réduit de moitié la capacité d'accueil du cours d'eau à l'aval des ouvrages faisant ainsi un joli cadeau à EDF et au lobby des centraliers privés en dénigrant les autres formes de production d'énergie "propres" (éolien, solaire). Tout cela au détriment des milieux aquatiques. Mais il y a aussi des avancées, la plus importante est la création d'un nouvel etablissement public, l'ONEMA qui remplacera trés vite le CSP (conseil superieur de la pêche) vu de l'exterieur quelle difference ? Déjà, on abandonne le terme pêche dans le nom de l'EPA au profit d'eau et milieux aquatiques, on se détache donc d'une activité pour se recentrer sur une base ecosystèmique (joli néologisme Loulou !). De plus le financement de cet EPA jusqu'à présent assurer par la seule taxe piscicole (avec une petite rallonge de l'Etat) sera maintenant assurer par la redevance eau qui integrera une redevance se substituant à la taxe piscicole. Cala veut dire que ce n'est plus seulement les pêcheurs qui paieront l'ONEMA mais tous les usagers de l'eau. De nouvelles missions seront confiées a l'ONEMA, reste à savoir si les effectifs vont suivre (j'suis sceptique). Autre avancée, la création d'un délit de braconnage pour les espèces migratrices (Anguille, Saumon, Alose ...) jusqu'à présent celui qui braconnait du saumon ou des civelles à des fins commerciales risquait la même chose que celui qui pêchait une truite ne faisant pas la maille c'est à dire une contravention de 3° classe. Maintenant ce sera un délit (tribunal correctionnel).