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Guido Lupo

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Tout ce qui a été posté par Guido Lupo

  1. Vous pouvez trouver ça... (fraîche du jour, 20 juin au matin : encore humide, et les mouches sont très attirées...)
  2. Guido Lupo

    La forêt du Vercors

    Sacré U ! Je te cite juste pour le fun : Je te parle que de celles-là, quelques posts ou pages au-dessus !!! Et tu maintiens avec elles malheureusement les mêmes dérapages dans l'approximation, je t'assure. C'est pourquoi j'aimerais bien que quelqu'un d'autre de plus compétent me supplée, sur ce que tu redis... Comme d'hab' tu prends la moindre demande de nuance pour une opposition, et t'aimes bien coller une étiquette, quitte à interpréter à ta façon ce qu'on te dit. Par exemple même si le discours de Terrasson (paix à son âme) ne m'a jamais bien convaincu, je l'avais rencontré y a 30 ans au Museum, je ne t'ai pas parlé du "péril" de la friche...(qui est un milieu fortement anthropisé, par définition) Ou alors c'est que je me suis mal exprimé, pourtant je fais des efforts. Si tu me trouves péremptoire, c'est pareil... J'arrête donc, mais moi aussi c'est d'expérience que je te cause. Je te rends un an à l'état civil, noble vieillard, mais j'ai bossé à diverses reprises avec des "écolos" et des "chasseurs" autour d'une table, et qu'ils soient de la ville ou des champs, l'âge et l'expérience m'ont appris, à mon grand dam d'ailleurs, que l'intelligence et la connaissance de la nature n'étaient pas systématiquement du côté où j'aurais aimé qu'elles soient... Pour discuter, il faut avant tout ne pas être sourd. Sinon, on superpose des monologues. Ah, et puis relis-moi bien : j'ai pas dit : "se foutre de leur gueule", mais "se foutre SUR la gueule"... Et comme je suis sûr que les modos de ce forum sont intelligents et savent distinguer la langue verte et l'insulte, je ne mets des *** qu'aux marques, pour éviter de faire de la pub à Heineken Bon je vais parler de crottes.
  3. Guido Lupo

    La forêt du Vercors

    Ugatza nous dit : Au secours, y a pas un écologue plus patient et surtout plus calé que moi qui passerait par là et qui pourrait expliquer à notre cher U que c'est point forcément l'homme qui a sélectionné deux espèces feuillues dominantes dans CERTAINES forêts, espèces qui dominent ensemble ou alternativement selon les conditions de sol et de climat : dans la Hêtraie, qui a besoin par ailleurs de conditions d'humidité suffisante (soit atmosphérique, comme en montagne, soit assez de pluie + sol frais limoneux profond, comme en région parisienne), c'est le Hêtre, "espèce d'ombre" qui se charge d'éliminer toute concurrence, dont celle du Chêne, espèce intermédiaire sinon pionnière. Le hêtre, grandi grâce à l'ombre du chêne, se charge de l'éliminer grâce à son si beau feuillage bien horizontal et couvrant qui intercepte la lumière. A tel point qu'en sous-bois, le Houx qui a l'avantage d'un feuillage persistant qui lui permet au moins de photosynthétiser pendant que celui du hêtre est tombé, est un des seuls ligneux à tenir le coup, et à même être devenu ce qu'on appelle une accompagnatrice... (avec localement l'If, pour les mêmes raisons). C'est pour ça que nos amis parigots aiment bien les hêtraies pures à leurs portes, aux beaux sous-bois si dégagés et photogéniques de cathédrales végétales. Mais l'homme n'a pas forcément favorisé cette espèce, quelquefois au contraire c'est son action qui visait à maintenir localement le chêne ou d'autres essences, au bois bien plus intéressant pour les usages de construction. Point n'est besoin non plus de retrouver des inventaires floristiques néenderthaliens pour savoir de quoi avait l'air la forêt de l'époque : y a les pollens, et puis souvent il suffit de laisser faire et d'observer la dynamique naturelle. Par ailleurs, loin de moi l'idée de dire qu'il n'y a que la chênaie ou la hêtraie, rien qu'ici il y a aussi la Sapinière, la Chênaie pubescente, la Tiliaie-acéraie et tutti quanti (les catalogues CORINE biotope qui président aux désignations Natura 2000 pèsent des kilos de papier pas toujours recyclé...) Ske je voudrais dire, c'est que évidemment GLOBALEMENT tu as raison, mais que tu dérapes dès que tu dis "toujours" et "jamais". C'est toi qui es bien hardi et t'aventures alors... Les exemples que j'essaie de te donner, c'est pas pour dire à l'inverse "jamais" et "toujours", c'est pour te tirer la manche et te signaler que "pas vraiment toujours" et "pas tout à fait jamais". Comme en toute matière biologique, plus on apprend et comprend, moins on est catégorique. "toujours" et "jamais", c'est du principe, de la morale, voire de la religion, pas de l'observation. Loin de moi l'idée de dire tout va très bien Madame la Marquise, et d'attendre d'être obligé d'aller siroter ma H**** en Laponie pour voir des loups, avant de faire kék chose pour défendre la nature (d'ailleurs, y a 20 ans, j'aurais été obligé de le faire : c'est-y que la nature se porterait mieux cheux nous ?). Mais c'est justement parce que "pas vraiment toujours" et "pas tout à fait jamais", qu'il y a de l'espoir et de l'intérêt à bosser comme tu le fais avec les petits nenfants et comme je le fais à ma façon (et je te cause pas de refaire une nature jardinée autour du petit Trianon, mais de retrouver des fonctionnements sensés et respectueux un peu partout. Tu sais bien que la nature est toujours là en-dessous et n'en demande pas beaucoup pour se repointer). L'avantage d'éviter les "toujours" et les "jamais", en dehors du fait qu'on refuse de se fermer les yeux, c'est aussi qu'on peut finir par discuter avec des forestiers, agriculteurs, éleveurs, voire chasseurs et ... aménageurs, pour trouver des améliorations concrètes à leurs pratiques, au lieu de se foutre sur la gueule avant d'avoir commencé à travailler. Evidemment, à mieux discuter, on apprend aussi des choses et on est un peu moins catégorique... ce qui n'empêche pas de garder le cap. ...Et "noble" rencontre, c'est pas de l'anthropomorphisme, peut-être ? Allez, je te taquine, mais tu vois que parfois tu rejoins les "idôlatres" du loup que tu pourfends ailleurs... presque toujours ! Ciao bello
  4. Guido Lupo

    La forêt du Vercors

    T'excuse pas U, pour les traces... JE LES AI VUS mes "BLAIREAUX" !!!! Sans mon calendos, comme Mike, mais en sirotant ma bière (je te vois venir... Une seule !) Y en avait au moins 2, en approche sur des chamois dans les hautes herbes, à 80 m à peine d'où je lisais le Canard du jour. Bé oui, il existe un endroit en France où on peut être assis devant sa porte au soleil à 20 h 20 un 21 juin, et voir une scène surgie du fond des âges farouches, comme on disait dans Pif Gadget de mon jeune temps. C'est le Paradis et j'y retourne 3 semaines tout bientôt. Me traite pas de snob, je le mérite largement. Bon, j'avais que mes jumelles sous la main, et en plus je suis intervenu (anthropo machinchose), de toutes façons y m'auraient repéré, alors autant qu'y fusillent pas inutilement un de "mes" derniers chamois que je vois tous les jours (yark !) Déjà qu'y a plus de mouflons cette année (je sais, c'est introduit, quand même, 40 en 2 ans, y-z-exagèrent, et je compte pas les chevreuils) Je peux confirmer ce que disait JMS et qu'on mettait à tort en doute sur un autre forum... Queue sinon en panache, du moins relevée pendant la fuite. Bien vue sur un gros pépère (pas du tout efflanqué en cette saison) qui remontait à fond les ballons vers le bois (hêtraie sapinière d'altitude, si tu veux savoir) ; mais pas vu la couleur de ses yeux seulement celle de son trou d'balle ! Je vous mettrai un de ces jours une ou deux photos de crottes, à défaut de mieux, je suis devenu le grand spécialiste, j'en ai trouvé une quinzaine autour de la maison (j'ai failli te ramener une empreinte de blaireau aussi : bien plus petite, ainsi que tu le dis, et ongles longs et nettement détachés en avant de l'empreinte) Prochain objectif, le Lynx (nan, je délire pas). (Je te réponds même pas sur la biodiversité, on te changera pas, Prof, mais y a des fois tu me fais rire, avec tes "toujours" et tes "jamais" - je te dis pas sur quoi je bosse, mais être pris pour un léger ignare est parfois un plaisir de fin gourmet, pour paraphraser une phrase célèbre). Juste, si on parle de la diminution de la biodiversité globale et planétaire, t'as raison, évidemment. Si on parle de la biodiversité locale, je maintiens pour les écosystèmes jardinés que l'intervention de l'homme préindustriel est loin d'avoir l'effet systématiquement négatif que tu veux lui donner. Et basta. Je me fous d'en discuter sur internet, qui n'est définitivement pas le lieu de l'échange nuancé, et je renonce à expliquer que quand je dis "la chênaie" ou "la hêtraie" je "sous-entends" (t'as toujours le don du choix des mots sympas) surtout pas seulement deux espèces d'arbres, je parle de deux formations végétales forestières d'europe occidentale. Si ça t'intéresse d'approfondir le sujet, sans aller t'embêter avec les phytosociologues, cherche le "Bournérias", "guide des groupements végétaux de la région parisienne" il doit encore se trouver au moins chez les bouquinistes, et il est valable jusque chez toi ; scuse-moi de pas avoir trop envie de jouer avec toi, Polémique Victor, chuis sur mon petit nuage depuis une semaine. Et je te traiterai de "vénérable" tant que t'auras 1 an de plus que moi, vieux. Ca risque de durer un moment ! PS (quand même, scrogneugneu...) : quand je te dis "la nature n'est pas systématiquement "bonne"", c'est pas un discours que je prends à mon compte. J'essayais au contraire de te faire toucher du doigt que TON discours revient le plus souvent à "si c'est 100 % naturel, c'est forcément bien et bon, si l'homme intervient, c'est forcément caca", et que c'est justement un jugement de valeur, donc très "anthropomorphique" même si ça prend une forme "anthropophobique". Bon, j'abandonne.
  5. Guido Lupo

    Ornithoquizz

    V'z'êtes pas cools... Aucune indication géographique, et le bestiau en position pas banale sur un barbelé, qui tourne la tête en plus... C'est du sport intellectel pour cocheur fou, pas pour naturaliste global votre truc. Y a bien une patte assez caractéristique, et peut-être une tache pâle sur les caudales, mais l'aile me paraît un peu longue pour une hirondelle de rocher ? J'ai jamais vu de Martinet pâle... J'ai dit 2 connetises ? Yok ! j'ai retrouvé ma tronche !
  6. Guido Lupo

    Bibliographie sur les oiseaux

    NAN ! dans la toute première édition, elles étaient en plus réparties dans le texte, fallait feuilleter comme un furieux ! Pour une fois que j'ai vu kéke chose que pas toi ! Ca a été mon premier guide, emprunté à la bibli, avant que mon cher paternel me le paie, dansl'édition 1967, l'ancêtre ("antiquité" ! Grrmmmbbblll... je le tiens à ta disposition) Et les cartes ne sont pas à la fin, mais en bas des pages de texte (je crains que tu ne confondes avec le guide des mammifères de la même époque). Bon, qui nous parle de La Hulotte et de Michel Déom ? :184:
  7. Mon "ou" était inclusif... Il y a bien plus d'un saint Breton ou Italien, donc : je ne me rappelais plus le nom du Saint Breton au Loup, dont je connaissais une statue, mais en Italie, c'est St-François d'Assise qui a apprivoisé le loup de Gubbio (qui est devenu "saint" à son tour). Je l'avais lu, mais je viens de retourner vérifier le nom sur Internet, parce que moi, les bondieuseries, j'ai du mal à les retenir. :184:
  8. Guido Lupo

    La forêt du Vercors

    Eh bé non... La flore et la faune Polynésiennes sont un patchwork d'espèces apportées par l'homme au cours des différentes phases de colonisation, justement (sur des îles volcaniques récentes). Et d'une grande biodiversité, pour la flore en tout cas. Quant au bocage européen d'avant les pesticides et les trop gros tracteurs, il est d'une bien plus grande richesse et variété spécifiques que la chênaie et la hêtraie originelles, notamment pour ce qui est des piafs, tu devrait le savoir, oh vénérable ornitho-normand ! (au fait, de la mouvance GON ou LPO ?). Mais aussi pour les espèces végétales, tout simplement parce que les écotones (interfaces entre habitats) sont toujours beaucoup plus riches que les habitats homogènes : on y trouve les espèces d'un habitat, de l'autre, plus des espèces inféodées à l'écotone ou aux transitions... Et le bocage, c'est une succession d'écotones, tout-à-fait artificielle. Idem pour la sylviculture traditionnelle : la forêt la plus riche en espèces animales et végétales, c'est le taillis sous fûtaie jardinée, pas la taïga, ni la monoculture de "Douglas". Perso, je dirais donc plutôt, cher U, que c'est la civilisation industrielle (après quelques autres ratages historiques, mais plus limités dans leurs conséquences), qui, oublieuse des savoirs empiriques et des équilibres longuement acquis, provoque ces temps-ci une diminution dramatique de la biodiversité, mais certainement pas l'homme occidental agriculteur et vaguement judéo-chrétien (en ce qui concerne mes ancêtres) qui avait fabriqué le bocage européen... Faudrait faire un sujet sur le romantisme "naturaliste". La Nature n'est pas toujours "bonne", il lui arrive de se planter. L'homme n'est pas systématiquement "mauvais", même s'il se trompe souvent ces temps-ci. Et que ça lui plaise ou non, il est partie intégrante, et une des dernières trouvailles de la nature. C'est même une sacrée belle invention, puisqu'avec lui la nature a inventé un être doté de conscience, capable d'altruisme, inventeur du langage, de l'abstraction, du sens moral, du sens du beau, de la capacité d'imaginer l'avenir, le seul à ma connaissance capable de se poser des questions sur sa propre expansion et de choisir de réorienter sa vie individuelle ou collective à partir de choix non directement utiles. Je sais, pour beaucoup, y a encore du boulot. Mais c'est pas en se haïssant qu'il se fera évoluer. "Patte antérieure de Blaireau..." ; je t'en ficherai du Blaireau avec une patte (antérieure, certes) de 9 cm. Bon elle était moins belle que celles de Mike (dans l'argile jaune c'est vrai que ça marche mieux que dans la terre avec des feuilles). Et puis j'avais pas remarqué qu'elle était superposée, avec un autre doigt qui apparaît à droite... Mais c'"en" est bien, y avait les postérieures aussi (plus petites, moins en largeur, et pour tout dire plus "chien" je trouve). Pour celles de Mike, Superbes !!! on ne voit que 2 empreintes, mais je dirais qu'il y avait 2 individus différents, non ? (ou alors il est passé plusieurs fois... Mais celle du haut semble un peu plus fine, pour autant qu'on puisse en juger ?) :184:
  9. Une grosse flaque ? Allez, une mare temporaire ? Autre colle : vers 400-600 m, une ornière de tracteur en foret, en eau 4 mois par an, qui peut abriter 3-4 Sonneurs à ventre jaune, et donc faire un beau site natura 2000 ! C'est quoi ? (moins d'un mètre carré). Et dans le fond d'une carrière d'argile, dans des mares (flaques ?) de quelques dizaines de mètres-carrés sans un végétal, minérales, moches de moches, j'en ai vu des centaines de ces crapelets ; avec en plus un couple de Grands Ducs qui nichait à 2 m du sol sur un éboulis... Y a des friches industrielles qui valent la visite ! (note : pas dans les mares, les Grands Ducs !) Pour rebondir sur la question de Canis : les mares des champs, il y en a de moins en moins notamment parce que leur fonction première, l'abreuvement du bétail, est en perte de vitesse. Les parcelles sont plus vastes (moins de points d'eau nécessaires), et les tonnes à eau avec abreuvoir automatique, c'est vrai que c'est plus hygiénique. Les vieilles mares quand elles ne sont pas comblées volontairement ne sont plus entretenues : le piétinement et la broussaille les rebouchent, colmatent les arrivées d'eau... Il fallait les curer et les recreuser régulièrement. C'est bien dommage pour toute la petite faune aquatique (insectes, mollusques et batraciens notamment), et pour les garagnats qui ne peuvent plus pêcher les gargouillous (y-z-ont plus que la Nintendo pour s'amuser le dimanche, les pôvres grabottes, y savent plus faire des vivariommes pleins de barbarottes). :184:
  10. Voui, et pour les Garnoilles c'est pareil (koak elles entrent pas dans l'IBGN ). A priori pas forcément terrible comme qualité. Donc si Mike nous invite un jour à l'apéro, on prendra une bière ou un Pastis très très tassé... :184:
  11. Guido Lupo

    La forêt du Vercors

    Ca aussi c'est dans la forêt du Vercors... (Dimanche dernier, froid de canard, du goup chai la greffe) :184:
  12. Guido Lupo

    Bibliographie sur les oiseaux

    Ben moi je suis fidèle au Peterson : les ptites flèches c'était bien, et les "illustrations médiocres" t'es sévère mon U... A la même grande époque de notre jeunesse, y avait aussi le Fitter, puis chais plus lequel (y sont tous au bureau...) : là c'était du médiocre, minuscule en plus. Tu dois avoir l'édition du Peterson d'avant 1967 (celle où les pages d'illustrations étaient réparties dans le bouquin...) moi qui suis d'une autre génération, j'ai celui où elles sont toutes regroupées au centre, c'est super plus ergonomique. En plus il est insubmersible, le mien est tombé dans un étang (ou un lac, chais plus) du Berry en 1978... Pour le Johnsson, sûr que les illustrations sont belles, mais c'est pas un guide de terrain, ou alors pour haltérophile... Et que penses-tu de la traduction ? je crois qu'on y lit (je cite de mémoire) que le Faucon pélerin est le plus commun de nos faucons... Paraît que le guide Ornitho l'est super. C'est celui des djeunes. Chevai me le payer un de ces 4. Mais bon, je regarde plus vraiment beaucoup les piafs depuis, hum... 30 ans ? C'était juste le plaisir de te taquiner. :184:
  13. Chuis pas spécialiste de la religion, mais j'ai pas l'impression que ça ait à voir avec le judéo-christianisme ? Le loup est l'animal accompagnateur bienfaisant de plus d'un saint Breton ou Italien... Et dans les cambrousses, le renard est pas vraiment neutre, ce nuisib', ce puant... Ceci dit, c'est sûr que le Loup traîne une sale réputation, mais on le doit plutôt aux contes pour enfants (voir la chanson de Tachan) Il n'empêche pour revenir à la question qu'être "contre le loup" en France aujourd'hui me semble presque aussi vain qu'être "contre la gravité universelle". Il est là, point barre. Il ne nous a pas demandé la permission, on ne l'a pas aidé à revenir. Il profite de l'évolution de notre espace rural. :184:
  14. Guido Lupo

    Une réintroduction réussie ?

    Et dans le Vercors ? :184:
  15. Je crois que c'est plutôt ça en effet : Si ça fait plus de 4 m de profondeur, avec thermocline, c'est un lac Si ça fait moins, c'est un étang. Il me semble aussi qu'un étang est forcément sans aucun courant, et que donc un plan d'eau traversé par un cours d'eau est toujours un lac, jamais un étang ? Par contre, pour la main de l'homme, pas trop d'accord, vu le nombre de lacs artificiels qui ne sont pas des étangs... Tous les lacs de barrages hydroélectriques par exemple, effectivement. Et cheux nous on ne dit pas "étang" pour les retenues collinaires, on réserve le terme aux étangs de la plaine. Ca doit pouvoir se vérifier facilement dans le dico d'écologie (je regarderai) Quand aux mares on va dire que c'est des plans d'eau de très faible superficie (quelques mètres-carrés). Et dans la Loire comme ailleurs, il y en a de moins en moins, beauseigne ! :184:
  16. La baisse du nombre de pêcheurs semble effectivement comme l'écrit FNE plutôt liée à la dégradation de la qualité des cours d'eau. La gestion "patrimoniale", sans lâchers d'empoissonnements, ne diminue pas les populations pêchables, qui se reconstituent de façon très satisfaisante si les conditions de milieu sont correctes. Il n'y a donc que les "viandards" qui courent derrière le camion de réempoissonnement que ça peut gêner. Il est vrai qu'il a fallu convaincre les pêcheurs que les réempoissonnements étaient inutiles dans les rivières de bonne qualité, mais l'expérience a parlé. Loulou, tu as des exemples de "déplacements de zones amont vers l'aval (truite)" réels qui aient posé problème ? dans nos moyennes montagnes, c'est plutôt la dégradation des milieux qui se généralise (rejets d'effluents domestiques + agricoles), et la truite a plutôt tendance à morfler en premier, vu ses exigences, qu'à conquérir les milieux de plaine... Pollution + fermeture des ruisseaux par la végétation, malgré les contrats de rivière + poursuite de l'exode rural expliquent la chute des effectifs de pêcheurs chez nous. :184:
  17. Guido Lupo

    Typologie des cours d'eau

    Crenon... Crénom ! Attention, pas sûr que beaucoup de gens arrivent à te suivre, Loulou. Peu savent ce qu'est un IBGN, par exemple, ça reste du jargon de spécialiste... Et j'ai beau en avoir fait moi-même kékezuns dans une vie antérieure, des IBGN, (plutôt pour étudier les pollutions), les Hypo/péri/protobidules, on m'en avait jamais parlé, ou alors je me suis dépêché de les oublier... L'ècologie et les sciences de la nature, ça devient vraiment passionnant quand on parle des fonctionnements. Tant que ça consiste à taquiner le diptère pour savoir comment on décrit, classifie et étiquette, en grec ou en latin, ça intéresse surtout les philatélistes et les phytosociologues, je veux dire les ceusses qui bâtissent une carrière universitaire dessus. Ca leur permet de faire des colloques et de se quereller pendant des générations, vu que la nature est capricieuse et mal faite, plus adepte des continuums et des exceptions qu'encline à se laisser saucissonner et ranger en catégories bien distinctes dans de jolies boîtes bien nettes. Bon, c'est que mon avis, et une réaction à brûle pourpoint. Que ça t'empêche surtout pas de continuer, j'ai hâte de savoir ce qu'ont concocté les IGREF (Verneaux c'est pas plutôt un universitaire ?). Mais vivement aussi que tu nous racontes ce qu'apportent les observations de la faune vivant sur le fond (benthique, quoi) ou ce qu'est l'analyse des microhabitats, par exemple. Ce que ça montre et à quoi ça peut servir pour comprendre et diminuer nos impacts sur les milieux aquatiques. Au plaisir de te lire :184:
  18. Euh... Ce n'est ni Mathieu Durand, ni "le discours officiel", c'est le représentant local de l'élevage ovin, qui parle de danger pour le promeneurs et de parcs... Pour répondre à la question, évidemment que le loup a un avenir en France. Ca semble inéluctable, vu sa dynamique de repeuplement et son statut de protection. Il fait partie de notre environnement au même titre que la montagne, l'air ou la pluie, quelles que soient les positions "pro" ou "anti", il est là et sera de plus en plus là. En France, il y a plein d'espaces en déprise où il peut vivre sans trop gêner, les chasseurs eux-mêmes s'habitueront à partager le grand gibier (ces dernières années, ils n'arrivaient plus à réaliser tous les tirs de Chevreuil programmés...). A une autre échelle, ça fera comme le Renard, qui bâfre à l'occasion les garennes et les poules, et qui a été l'objet de discussions enflammées entre protecteurs et chasseurs, dans les années 1970, pendant l'expansion de la rage : on en flinguera certains, ceux qui auront pris la mauvaise habitude de bouffer du mouton un peu trop souvent, et la population continuera d'augmenter jusqu'à un niveau que tout le monde finira par trouver normal. Non ? :184:
  19. J'attends avec impatience le compte-rendu du dernier suivi hivernal... :184:
  20. L'évolution naturelle spontanée d'un étang (plan d'eau de faible profondeur, non traversé par un courant d'eau permanent), c'est l'eutrophisation, l'envahissement par la végétation et le comblement progressif jusqu'à l'assèchement... Les surperbes régions d'étangs, haltes migratoires pour les oiseaux, comme la Dombes et le Forez, qui sont là depuis le Moyen-âge (Rabelais racontait que c'était un de ses Géants, chais plus lequel, Gargantua ou Pantagruel, qui s'asseyant sur les monts du Forez avait craché dans la plaine) n'existent que parce que ces étangs (d'ailleurs artificiels, avec des digues ou "chaussées") sont entretenus : vidange annuelle, avec "rotation" et mise en culture temporaire un an ou deux pour la Dombes, ce qui permet de dégrader la vase qui se comporte comme un engrais naturel pour les cultures. Vidange pour la pêche annuelle et remise en eau après quelques semaines de repos seulement en Forez... L'intervention de l'homme est parfois très favorable à la biodiversité. Malheureusement les pratiques intensives viennent aussi, comme en sylviculture, à l'encontre de ces pratiques intelligentes : l'intensification de la pisciculture d'étangs tend à privilégier les volumes d'eau (en gros proportionnels à la production de poisson), donc à surcreuser au détriment des herbiers et roselières (moins utiles si on compte moins sur la reproduction naturelle du poisson dans ces milieux pour le repeuplement). Heureusement, il y a les chasseurs qui s'y opposent et demandent des roselières avec des hauts-fonds vaseux et des chenaux, pour le gibier d'eau, ce qui bénéficie aussi aux hérons pourprés, butors, grèbes et autres fauvettes... Mais ces habitats ne sont entretenus que parce qu'il représentent une valeur économique (c'est du boulot...). :184:
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