Leis oursoun

Au passage, j'ai entendu hier sur RMC qu'un sondage avait eu lieu. Bon, c'est clair que les sondages, surtout à plusieurs mois d'une présidentielle, ça ne veut pas dire grand chose. Mais enfin, Hulot était crédité de près de 10% des intentions de votes, soit à la 4° place !

Du reste des charognes qui ne sont pas des os (chairs, peau...). Exceptionnellement, captures de petits mammifères (comme les marmottes) ou de reptiles (lézards...) mais c'est rarissime : peu habile pour la chasse et serres pas du tout adaptées à la capture (à la différence de l'aigle par exemple).

Oui, essentiellement de carcasses. D'os plus précisément (80 et 98% de son régime alimentaire).

Merci beaucoup pour tous ces renseignements !!!

Communiqué de presse de FERUS :

Je n'arrive pas à imaginer que les personnes participant à ce genre d'opérations ne soient pas équipés de radio. C'est impossible ! Agents de l'ONCFS ou des Parcs en sont tous équipés et les utilisent très fréquemment. Concernant à cette attaque de 56 loups, peut-être a-t-il voulu dire 5-6 loups... Concernant cet éleveur, il est tristement connu par les administrations, les assocations de protection de la nature et même par sa propre profession. Un éleveur qui par ses attitudes et ses positions risquent de discréditer tous les autres. Rappelons au passage que ce charmant monsieur s'est toujours vanté d'avoir tué un loup en novembre 2000 sur cette même commune d'Allevard. Pour rappel, ce loup mâle avait été retrouvé pendu par les pattes arrières à un arbre avec un écriteau "Ras le bol du loup".

Voici le communiqué de la préfecture de l'Isère sur son site internet : http://www.isere.pref.gouv.fr

GRENOBLE, 7 sept 2006 (AFP) - 18h47 Deux loups, suspectés d'avoir attaqué des troupeaux, abattus en Isère Deux loups, un mâle et une jeune femelle, suspectés d'avoir attaqué à plusieurs reprises des troupeaux en Isère, ont été tués jeudi matin, a indiqué le directeur départemental de l'Agriculture et de la Forêt de l'Isère, Yves Tachker. Le 22 août, le préfet de l'Isère avait pris un arrêté autorisant à tuer un loup dans le massif de Belledonne, au dessus d'Allevard (Isère), où des troupeaux ont subi plusieurs attaques malgré des mesures de protection mises en place par l'éleveur. "Un tireur posté n'a pas entendu qu'un autre tireur venait déjà de tuer un loup, c'est pourquoi deux loups ont été abattus" vers 8h30, a expliqué M. Tachker. Pour justifier son arrêté, le préfet avait indiqué que "depuis le mois de juillet, six attaques ont fait l'objet de constats dressés par des agents assermentés et 21 moutons ont été tués". Des lieutenants de louveterie et des gardes assermentés étaient chargés de cette intervention à proximité des troupeaux ayant fait l'objet d'attaques. Le tribunal administratif de Grenoble a débouté jeudi l'association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) qui avait attaqué l'arrêté du préfet de l'Isère. L'avocat de l'Aspas, Me Benoît Candon, avait estimé, lors de l'audience, que l'éleveur avait seulement 2 chiens patous pour protéger 3.500 brebis et que c'était insuffisant. Mais M. Tachker avait au contraire fait valoir qu'il y avait 7 bergers ou aide-bergers avec ce troupeau et que l'éleveur avait pris des mesures sérieuses de protection. Le tir d'un maximum de six loups dans neuf départements du sud-est de la France, dont l'Isère, a été autorisé par un arrêté des ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie, publié le 1er juin au Journal Officiel. Ces "prélèvements sur la population des loups" peuvent intervenir dans la mesure où "il est nécessaire de prévenir des dommages importants aux élevages" et où "il n'existe pas d'autre solution satisfaisante", précise l'arrêté. Selon un bilan de la FDSEA de l'Isère, le loup a tué 3.655 bêtes, dont 50 bovins, dans les Alpes françaises en 2005 au lieu de 2.785 bêtes, dont 10 bovins, en 2004. D'après le compte-rendu hivernal 2005/2006, deux loups habitaient le massif de Belledonne. Ainsi, l'Etat français vient de détruire une meute dans les Alpes ...

Salut Je vais te répondre en privé concernant ce stage car sinon, je vais être une nouvelle fois hors sujet ! Ce serait la deuxième fois de la journée. Ca l'a fout mal pour un début sur le forum !!! lol

Oui, je connais un tout petit peu le principe général de cette technique, à la lecture d'excellents ouvrages sur l'ours des Pyrénées : Artza, Roi Sauvage de Yves Salingue ou Boulevard des Ours de J.-J. Camarra. Seulement, étant très mauvais bricoleur, j'appréhendes un peu cette technique, même si j'arrivais à trouver des plans de montagne précis ! Effectivement, il doit surement y avoir des suprises au développement. Mais c'est aussi toute l'intérêt de la technique ! De mon côté, bien avant le côté "artistique" (très difficile à trouver avec des photos automatiques), ce serait surtout pour faire un petit "inventaire" de la faune qu'on pourrait trouver dans un secteur donné. Je parle notamment de petits carnivores très discrets d'observations rarissimes, comme le chat sauvage, la genette, la martre...

Au passage, quelqu'un aurait-il des connaissances particulières sur cette technique de prises de vue automatique. Elle est utilisée en France par les Réseaux Ours et Loup/Lynx comme moyens de détection de la présence de l'espèce. Personnellement, j'aimerais beaucoup me perfectionner à cette technique sur un grand et sauvage massif forestier près de chez moi, riche en faune sauvage (sanglier, chevreuil, renard, blaireau, genette...). Pourquoi plus tard, quand je serai un peu plus rôder, transporter cette technique dans les Alpes (en Vallouise où je réside pendant les vacances, notamment). Avez-vous de la documentation, des liens internet... où je pourrais trouver des informations sur la photographie à déclenchement automatique. @micalement

Bonjou, Après 10 semaines de stage passées au Parc national du Mercantour, je n'avais toujours pas observé de gypaète barbu. Quelle déception ! Pourtant, bouquetins (sujet de mon stage), chamois, mouflons, chevreuils, cerfs, blaireau (oui, oui, mon premier blaireau... vivant !), aigles royaux, circaètes, faucons pélerins, tétras-lyres et cie étaient au rendez-vous. Finalement, cet été, j'ai observé mon premier gypaète en Corse, dans la haute vallée d'Asco, au nord du massif du Cinto. "Observé" est un bien grand mot car l'oiseau planait à près d'un kilomètre de l'endroit où j'étais mais les photographies ne laissent planer aucun doute sur l'identité de l'oiseau. Voici quelques photos de très mauvaise qualité car très fortement aggrandies : @+

A ma connaissance (d'après la presse locale notamment : Var Matin), il n'y a qu'une seule ponte. Je sais que des JT en ont parlé à la fin du mois de juillet. Pessimiste oui, on peut l'être. Néanmoins, des plages se prêtent très bien à la ponte de ces reptiles, en Corse surtout, mais quelques unes aussi dans le Var. D'ailleurs, un nid abandonné avait déjà été retrouvé en Corse en 2003 d'après le Cestmed. Nid en Corse en 2003, nid dans le Var en 2006, nid au sud de l'Italie en 2006... Espérons !

J'ai la cassette à la maison. Pour tout ceux qui ne l'ont pas encore vu, à vos magnétoscopes ! C'est un documentaire magnifique et très enrichissant, sur l'histoire de la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées. A regarder absolument !!!

Voici cette photo, trouvée sur le site du KORA (http://www.kora.unibe.ch) Ufficio della caccia e della pesca

A priori, les jeunes tortues reviennent naître sur leurs lieux de ponte. Mais ne rêvons pas trop : 1 individu sur 1000 atteint l'âge adulte. Or, la ponte compte 80 oeufs... Ce qui est surtout important sera de savoir, dans les années qui viennent, si cette ponte fut passagère (une tortue "perdue" qui aurait pondu sur cette plage varoise par défaut) ou si ce phénomène va s'inscrire dans la durée (si elle continue à pondre sur cette plage les années à venir, peut-être accompagnée d'autres). Mais surtout, ce qui est très encourageant, c'est la ponte d'une autre tortue (baptisée Isis et équipée d'un émetteur) sur une plage du sud de l'Italie, à Tarento. Deux pontes cet été (au minimum car bien d'autres ont pu passer inaperçues) en Méditerranée occidentale, c'est inespéré !

Bonjour, J'ai observé et photographié ce rapace en vol, à moyenne altitude, sur la côte nord-ouest de la Corse, dans la zone du golfe de Porto (Les Calanche). Les colorations me font penser à une buse variable. Cependant, pour en avoir de très nombreuses fois observés, le rapace m'a paru plus grand. J'aimerais avoir votre avis ! @micalement

C'est une information exceptionnelle ! Une ponte d'une tortue marine, une tortue caouanne (Caretta caretta), a été découverte à la mi-juillet 2006 sur une plage varoise. Ca faisait plus d'un siècle que des tortues marines ne pondaient plus sur les plages provençales, languedociennes et corses. Plus grave, aucune ponte n'était enregistrée sur l'ensemble de la Méditerranée occidentale (Italie, France, Espagne, Maroc et Algérie). Depuis, la plage est surveillée 24H / 24 pour éviter un éventuel pillage (bien que le lieu n'ait toujours pas été divulgué) par le Cestmed (Centre d'étude et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée). Il y a quelques jours, une analyse des oeufs a été effectuée. Ceux-ci sont toujours viables !!! L'éclosion devrait intervenir dans les jours ou les semaines qui viennent. Espérons que cette magnifique découverte en appelera d'autres et qu'on assiste, dans les années à venir, à une recolonisation des plages françaises encore favorables pour la ponte des tortues marines.