Stalker11

Je ne pense pas qu'ils entrent spécialement en concurrence, vu qu'ils ont des effets semblables.

Non tu ne va pas attraper de planaires avec des feuilles de catapa...

Vu que ces macros viennent de chez moi... Hé bien personne ne saura rien à moins que je ne mette la main sur un mâle et que je l'envoie à Werner Klotz qui veut bien les identifier. Elles font partie du complexe Macrobrachium hendersonii (qui se reproduisent toutes en eau douce Jean-Yves!) mais difficile d'aller plus loin.

Quelques vieilles photos:

Salut tout le monde. J'ai vite fait parlé de ce bac dans un autre sujet mais il est temps de le présenter. C'est un 15L cube en verre plié acheté en brocante. Le néon d'origine ayant rendu l'âme, je l'ai remplacé par une vieille rampe LED avec laquelle j'ai toujours autant de succès pour les plantes. C'est un aquarium monté selon la méthode walstad, avec du terreau en sous couche, recouvert d'une couche de pouzzolane un peu fat mais qui fait sa/son job. C'est de l'eau du robinet parisienne, parfois complétée à l'eau osmosée, jamais changée. Il n'y a pas de filtre, ni de pompe de brassage. Le chauffage en arrière plan est juste là pour le stockage, il n'est pas branché. En ce moment c'est planté de Marsilea hirsuta au premier plan, de Vallisneria nana en arrière plan et d'une grosse touffe de mousse de fontaine au milieu. D'autres plantes se baladent, notamment diverses mousses, de la Lomariopsis et un peu de Caloglossa. La population se résume à une douzaine de Red Cherry sélectionnées à partir de mes Neocaridina davidi "sauvages", plus une "black" de la même origine. En plus il se balade de nombreux petits gammares que je n'ai pu identifier avec précision et dont je ne connais pas l'origine (ils sont apparus dans un bac et se transmettent avec les plantes désormais. Des planorbes, deux espèces de mélanos, des hydrobies des antipodes, des physes et (malheureusement) un début de planaires. Ca c'est uen algue encroutante qu'on m'a envoyé.

Tu me dira si j'ai mal identifié: http://www.crevette-passion.com/t10534-neocaridina-davidi

On parle de Rili lorsqu'une crevette de l'espèce Neocaridina davidi a une décoloration zonée sur sa carapace. Cette caractéristique peut apparaître dans n'importe quelle souche sélectionnée. Elles ont été remarquées pour la première fois à Taïwan en 2010 mais il est relativement courant de voir des Rilis apparaître dans n'importe quel élevage. On peut trouver ainsi: -Des Red Rili, issues de la Sakura rouge. Dont les Blue Rili (ou Red Rili Blue) où la décoloration est bleutée. -Des Rili Orange issues de la var.Orange (à noté qu'une version bleutée existe aussi) -Des Rili Yellow, issues de la var. Yellow. -Des Full Blue Rili (à tord appelée Blue Jelly), issue de la Blue Rili dont toute trace de rouge a disparue. -Des Carbon Rili, issues de crevettes noires ou bleues profondes, avec plusieurs dégradés de bleu ou une bande blanche (Gold Back Carbon Rili) Ces robes ont tendance à être peu stables, il n'est donc pas rare de trouver dans son élevage des juvéniles entièrement colorées ou à la robe fragmentaire. Ce sont généralement des souches très sélectionnées et un peu plus fragiles que la normale, demandez donc conseil çà votre éleveur pour la maintenance de sa souche. Les œufs sont généralement jaunes ou verts. Rili Red chez Naska Carbon Rili chez fouiny Full Blue chez fouiny Rili Orange chez fouiny Yellow Rili chez fouiny

Une autre sélection populaire de la Neocaridina davidi est la variété de couleur jaune appelée var. yellow. Comme son nom l'indique, elle possède une robe de couleur jaune, tirant parfois sur le vert ou l'orange. La bande dorsale blanche que portent certaines N. davidi est très appréciée chez les yellow et donne aux souches qui la possèdent le nom de Yellow Neon. Les oeufs et la tâche ovarienne sont aussi jaunes chez cette variété, le mâle est comme souvent moins coloré que les femelles. Contrairement à la variété rouge, la Yellow est réputée capricieuse, sensible au maladies et parfois difficile à maintenir. Il est donc primordial de se renseigner auprès de l'éleveur sur les conditions de maintenance et de tenter de les reproduire. Plusieurs autres variétés ont été sélectionnées à partir de la var.yellow: -On parle de Yellow Rili lorsqu'une crevette a une décoloration importante et zonée. -Certaines souches de crevettes oranges auraient été sélectionnées à partir de la yellow. -Les Green Jade de couleur verte.

Fouiny, tu fais beaucoup de très belles photos, tu veux bien que j'en utilise certaines pour les fiches du forum?

La sélection la plus commune de Neocaridina davidi est la variété rouge. C'est une des variétés les plus anciennes et elle est encore aujourd'hui très appréciée pour sa rusticité et sa couleur flamboyante. Les femelles sont généralement plus colorées que les mâles. Leur tâche ovarienne et les oeufs qu'elles portent sont jaunes ou verts selon les individus et les souches. Chez certains individus, une ligne blanche ou rose souligne le dos, mais cette caractéristique étant peu apréciée, on la retrouve peu dans les souches les plus sélectionnées. On classe les N. davidi rouges en plusieurs grades en fonction de la qualité de leur coloration: -On parle de Red Cherry pour les crevettes les moins sélectionnées. Le rouge forme une mosaique sur le corps transparent de la crevette. La tâche ovarienne est clairement visible et les pattes sont au mieux rosées. -On parle de Sakura (en référence au célèbre cerisier japonais) lorsque la coloration rouge recouvre la majorité du corps, mais n'est pas opaque. La tâche ovarienne est visible par transparence et les pattes sont partiellement rouges. -On parle de Fire Red lorsque le rouge recouvre entièrement le corps et les pattes et la tâche ovarienne est difficilement visible par transparence. A savoir que celon les sources, Sakura et Fire Red sont interchangeables. -On parle de Painted Red pour des crevettes exceptionnelles au corps d'un rouge totalement opaque. Il est à noter que la couleur d'une crevette ne dépend pas uniquement de sa génétique mais également de sa nourriture et des conditions d'élevage. Élevées dans un bac peu éclairé ou observées en pleine nuit, les crevettes seront moins colorées, mais retrouveront leur robe normale sous un bon éclairage. Une crevette sortie d'un poubellarium peut être exceptionnellement opaque, mais ce caractère ne sera pas transmis à la génération suivante. Une crevette peut également changer de couleur avec l'age, les vieilles Sakura peuvent ainsi prendre une teinte vineuse ou chocolatée. Red Cherry chez fouiny Sakura chez fouiny Plusieurs autres variétés ont été sélectionnées à partir de la crevette rouge: -On parle de Red Rili (ou Kohaku) lorsqu'une crevette a une décoloration importante et zonée. -On parle de Blue Rili lorsque cette décoloration est teintée de bleu. -Certaines souches de crevettes brunes ou oranges ont pu être sélectionnées à partir de rouges. -La très rare Kanoko est une crevette bicolore rouge et noire et aux œufs noirs dont on ne connait pas l'origine exacte. -De même pour la Bloody Mary, au rouge particulier et au rostre court.

Juste pour toi (mais pas que, faut pas déconner :p) http://www.crevette-passion.com/t14467-petit-condense-de-genetique-du-crevetiste

Suite au sujet de SDMX et à ses interrogations, j'ai longtemps cogité et je vais essayer de vous pondre un petit condensé de génétique. J'ai eu l'occasion de faire un stage de biologie synthétique durant mes études mais ça remonte à loin et je n'ai pratiquement pas retouché à la bio depuis, j'ai néanmoins essayé de m'y remettre. Cet exposé n'est pas exempt d'erreurs, d’approximations ou de suppositions. Bref, ce flim n'est pas un flim sur le cyclisme. N'hésitez pas à commenter et critiquer cet article. Une fois que vous le considérerez complet et compréhensible, il sera épinglé. Impossible d'élever de la crevette naine sans entendre parler de sélection, croisement, mutation, Taïwan Bee et autres Rilis. Histoire de simplifier la lecture de certains tableaux et vous guider dans la création de nouvelles variétés voici un petit explicatif de ce qui se passe au cœur des cellules de nos protégées. Les crevettes, comme tout les êtres vivants, évoluent. Cela veut dire que que chaque individu ressemble un peu à son père, un peu à sa mère, avec un peu d'originalité arrivée au gré des mutations. Dans la nature cette diversité leur permet de répondre différemment à différentes contraintes du milieu (climat, prédateurs...), en captivité les différentes robes (car on restera superficiels) vont émerveiller l'aquariophile, qui va peut être favoriser telle ou telle lignée. Toute l'information sur la robe de la crevette est encodée dans son ADN, lui même enroulé en différents chromosomes. Comme la plupart des animaux, les crevettes possèdent un nombre paire de ces chromosomes, chaque moitié héritée d'un parent. Ils sont quasiment identiques deux à deux, mais chaque gène peut avoir différentes versions appelées allèles. Chaque crevette peut donc avoir deux allèles (différents ou identiques) du même gène. Les différents allèles vont interagir entre eux. -Un allèle peut être dominant sur l'autre, il va donc toujours s'exprimer. Une TWBM par exemple possède un allèle "sauvage" et un allèle "TWB", l'allèle sauvage étant dominant, la TWBM sera impossible à reconnaître d'une Crystal normale. -Un allèle peut être récessif, il n'est exprimé que s'il est présent dans chacun des deux chromosomes. C'est le cas de l'allèle "TWB" qui ne s'exprime pas chez les TWBM, mais uniquement chez les TWB qui l'ont en double. -Deux allèles peuvent être co-dominants lorsque les deux allèles sont exprimés en même temps. Ça peut donner une robe bigarrée, cas probable des Sakura Kanoko, ou rester discret comme chez un croisement CRS/CBS, où le noir recouvre totalement le rouge. -D'autres peuvent encore connaitre une dominance partielle, auquel cas on obtient une robe intermédiaire (pas d'exemple chez les crevettes à ma connaissance). -Et pour finir certaines robes peuvent dépendre de plusieurs gènes, chacun ayant des allèles dominants et récessifs. On parle d'un caractère double récessif lorsque les deux allèles d’intérêts sont récessifs, ce qui est le cas des Red Cherry et d'autres sélections de Neocaridina. Tout ça est décrit par les lois de Mendel dont je parlerais la prochaine fois. Pour qu'un patron de couleur (phénotype) soit stable dans la continuité, il faut que les crevettes de l'élevage soient toutes homozygotes, c'est à dire que pour chaque gène d’intérêt, les deux allèles soient identiques. Un exemple simple et bien connu est le jeu des groupes sanguins chez l'Homme. L'allèle O est récessif, les individus groupe O possèdent des allèles OO . Le groupe A est dominant, les individus du groupe A peuvent donc avoir des allèles AA, AO ou OA, de même pour les individus du groupe B (BB, BO, OB). Mais les allèles A et B sont co-dominants, on est du groupe AB si on porte les jeux d'allèles AB ou BA. Les individus des génotypes OO, AA et BB sont homozygotes, les autres sont hétérozygotes. Ces jeux d'allèles sont en tout ou rien. Soit la crevette a une robe de CRS, soit elle a une robe de CBS, il n'y a pas d'intermédiaire, ce sont des caractères discrets. L'intensité de la couleur, l'opacité du blanc chez les crystals et les grades sont des caractères continus qui sont rarement déterminés par un jeux d'allèles. Pour ça il va falloir se tourner vers les mécanismes d'activation et de répression de la transcription de l'ADN en ARN puis en protéines. Sans rentrer dans les détails, il y a différentes séquences de code entourant un gène qui peuvent plus ou moins activer ou réprimer la transcription. Ils sont en nombres variables et ce nombre varie facilement d'une génération à l'autre, ce qui permet de sélectionner d'une souche CRS classique des PRL, ou sélectionner des Red Cherry jusqu'à obtenir des Sakura, des Fire Red ou des Painted... Mais ce ne sera jamais totalement stable. Les souches de PRL les plus stables par exemple sont peut être celles dont l'expression des gènes d’intérêt sont amplifiés au point se saturer leur carapace de pigments au point qu'une petite variation soit invisible. Les mécanismes de défense cellulaire peuvent aussi entrer en jeu. Lorsqu'un brin d'ADN est transcrit un trop grand nombre de fois, la cellule peut suspecter une infection virale ou un bug. Elle peut alors détruire systématiquement les brins d'ARN ou les protéines obtenues. C'est peut être ce qui se passe chez les différentes Rili qui apparaissent généralement dans les souches de crevettes de grade élevées.. On peut alors sélectionner (sans le savoir bien sur) la propension de l'organisme de la crevette à activer ce mécanisme. Tout ça pour revenir à ce fameux tableau des différentes variétés de Crystals et Tigers. Pour faire simple, chaque colonne s'obtient en sélectionnant un jeu d'allèles intéressants. Par exemple, on remarque une CRS parmi ses CRS: on l'isole, on la croise, on la recroise, jusqu'à obtenir une souche ne donnant que des CRS: on a changé de colonne en sélectionnant une mutation particulière, on a sélectionné un caractère discret. Les colonnes voisines sont apparentées et on peut passer de l'une à l'autre en faisant des croisements ou en sélectionnant une chanceuse mutation. Pour faire évaluer sa souche le long d'une colonne c'est un travail plus ardu, car il y aura toujours des crevettes de différents grades. En éliminant les individus les moins conformes à nos attentes, ou en croisant entre eux les individus les plus prometteur, on sélectionne un caractère continu.

c'est enpartie pour ça qu'on m'a mis modérateur, mais j'ai peu de temps en ce moment.

Je comprend que ce schéma puisse être peu lisible sans légende, mais justement ça serait bien d'en ajouter une. Et si vraiment ça ne parle pas à certains une explication par texte me semble plus indiquée. J'aimerais bien avoir l'avis des autres dessus. Cela pourrait se faire dans les fiches individuelles avec une section "comment obtenir cette variété par selection" ou "quelles variétés peut on obtenir en croisant ou sélectionnant celle ci".

J'ai de sérieux doutes sur la validité de certaines lignes, notamment les deux premières. Cette infographie, bien que incomplète est je pense bien plus utile: