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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Au sud de l’Australie vit un oiseau pas comme les autres. Architecte, peintre et décorateur, le Jardinier satiné (Ptilonorhynchus violaceus) fait appel à tous ses talents dans un seul but : séduire des femelles. Il faudra à ce jeune mâle en mue encore de l’apprentissage pour maîtriser la technique de séduction de son congénère du même sexe. Car le Jardinier satiné crée une véritable œuvre, dont il choisit la couleur, la forme et la disposition. Cette photo montre la construction du berceau, ou chambre nuptiale... La photo a été prise près de Guest House O'Reilly, Les Montagnes Vertes, Lamington National Park. Gaz / CC BY-SA 3.0 Cet oiseau australien entreprend la construction vers les mois d’avril/mai. Le mâle, reconnaissable à son plumage noir irisé, choisit tout d’abord un endroit dégagé. Il y construit une allée, une tonnelle ou une sorte de hutte faite en brindilles (le berceau). L’oiseau badigeonne ensuite l'allée–avec son bec ou une autre brindille– de « peinture » bleue, mélange de poudre de charbon de bois, de baies noires et de salive. Autour de l'ouvrage seront disposés des objets hétéroclites, le plus souvent de couleur bleue (parfois violette, jaune, verte ou rouge) : capsules de bouteilles, plumes, fleurs, graines, feuilles, morceau d’insectes… Rien n’est trop beau ! Il s’agit ensuite de laisser parler l’artiste. Le Jardinier entonne une série de vocalises pour attirer l’attention de la femelle, reconnaissable à son plumage vert olive. Quand l’une d’elle pose patte dans son jardin, le mâle attrape avec son bec un objet le plus souvent bleu, puis se met à danser. Elliot Burch 9/10/2010 L’hiver revenu, il quittera sa retraite de Casanova solitaire pour intégrer un groupe pouvant rassembler jusqu’à 50 oiseaux. Séducteur, oui, mais pas à plein temps ! Sciences et avenir 1/4/2015
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Les grenouilles Actualités, informations, découvertes...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Reptiles, amphibiens....
Cette petite grenouille, découverte récemment en Équateur, a une singulière capacité : celle de changer en quelques minutes la texture de sa peau, lisse ou couverte de tubercules. Du jamais vu chez les vertébrés. Enfin presque, car en cherchant bien, les zoologistes ont déniché une grenouille appartenant au même genre, capable d'une prouesse semblable. De quoi remettre en cause la description d'espèces à partir d'individus uniques. Elle ne mesure que 2 cm de longueur. Les zoologistes l'ont découverte en 2009, dans les forêts andines du nord de l'Équateur. Baptisée Pristimantis mutabilis sp. nov., avec sp. nov. pour « espèce nouvelle », cette petite grenouille marron et verte aime vivre sur les mousses. En 330 secondes, cette petite grenouille fait disparaître toutes les protubérances qui hérissaient sa peau (en haut à gauche), laquelle devient parfaitement lisse (en bas à droite). Comment fait-elle ? Nul ne le sait. Combien de ses cousines anoures sont capables de changer ainsi de tenue de camouflage ? Nul ne le sait... Juan M. Guayasamin et al., Zoological Journal of the Linnean Society Elle avait déjà surpris les scientifiques qui avaient exploré cette région montagneuse et découvert sa biodiversité étonnante. Nous avions relaté quelques trouvailles dans cette « forêt des nuages », notamment la plus grande vipère et un des plus petits geckos. À côté d'une grenouille transparente, celles du genre Pristimantis s'étaient fait remarquer car elles pondent leurs œufs dans les arbres et l'éclosion libère non pas une larve nageuse comme chez les anoures (les grenouilles) mais un petit animal ressemblant à l'adulte. Il restait encore une surprise... L’équipe de Juan M. Guayasamin, zoologiste de l’université de Quito, a observé par hasard un étrange manège. Lorsque les chercheurs ont prélevé des individus dans leur milieu préféré, les grenouilles avaient la peau du dos, des membres et de la tête hérissée de multiples protubérances. Avec la couleur, ce relief les rendait très mimétiques. En revanche, dès que les animaux étaient installés dans la boîte en polystyrène, la peau devenait lisse. S'ils étaient replacés sur la mousse, les rugosités réapparaissaient. Au laboratoire, l’équipe a photographié ce tour de passe-passe en le chronométrant : la transformation s’opère en 330 secondes, soit 5 minutes et demie, comme le détaille l’article publié dans la revue Zoological Journal of the Linnean Society. Contrairement aux apparences, ces quatre grenouilles appartiennent à la même espèce. En A et B, deux mâles subadultes, l'un la nuit et chez lui, l'autre au laboratoire. En C et D, des femelles adultes. En plus des variations de la texture de sa peau (entre A et B), cette petite grenouille arbore donc plusieurs aspects selon l'âge et le sexe. Une fantaisie qui peut tromper les zoologistes... Juan M. Guayasamin et al., Zoological Journal of the Linnean Society Ce changement d’aspect correspondrait à un camouflage, portant non sur la couleur, comme chez le caméléon par exemple, mais sur la texture de la peau : exubérantes protubérances sur la mousse, peau lisse ailleurs. Il pourrait rendre les animaux moins visibles pour leurs prédateurs, des oiseaux notamment. L’équipe estime que ce changement d’aspect n’est pas déclenché par les variations de lumière, puisqu’il peut se produire de jour comme de nuit, mais par la perception de l’environnement, l’humidité ou le stress. En revanche, ils ne peuvent pas donner d’explications physiologiques à cette modification importante de la texture de la peau. Chez les vertébrés, une telle capacité était jusque-là inconnue, selon ces chercheurs qui ont tout de même trouvé un autre cas. L’article décrit en effet une autre grenouille, Pristimantis sobetes, appartenant au même genre, capable d’une prouesse semblable. Elle aussi vit dans des forêts humides de la cordillère des Andes. Ils lancent un appel à leurs collègues spécialistes des amphibiens pour prendre garde à ce phénomène de camouflage. S’il est plus répandu qu’on le pense, alors il a sans doute conduit à des descriptions d’espèces différentes là où il n’y en avait qu’une. Or, rappellent-ils, une étude montre que parmi les espèces décrites sur une décennie, nombre d'entre elles – 17,7 % pour les invertébrés et 19 % pour les vertébrés – ne sont connues que par un seul individu... Futura Sciences 2/4/2015 -
Les grenouilles Actualités, informations, découvertes...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Reptiles, amphibiens....
Elle est capable de faire disparaître les protubérances et rugosités de sa peau pour la rendre lisse et glissante, le tout en seulement 330 secondes et inversement. Une grenouille "Pristimantis mutabilis", observée à l'université technologique indo-américaine d'Equateur, à Quito, le 31 mars 2015. (RODRIGO BUENDIA / AFP) Cette petite grenouille détient les superpouvoirs d'un X-Men. Découverte dans les hautes forêts andines en Equateur, Pristimantis mutabilis est capable de modifier totalement son apparence en quelques minutes, rapporte l'AFP mercredi 1er avril. Si l'existence de ce fascinant amphibien vient d'être rendue publique par la revue britannique Zoological Journal of the Linnean Society, sa découverte remonte à 2009, par les scientifiques américains Tim et Katherine Krynak, dans la réserve Las Gralarias, à environ 35 kilomètres à l'ouest de Quito. De couleur verdâtre, cette grenouille "Transformer", comme elle a été rebaptisée, est l'unique espèce de vertébré répertoriée à ce jour capable de faire disparaître les protubérances et rugosités de sa peau pour la rendre lisse et glissante, le tout en seulement 330 secondes, soit 5 minutes 30. Francetv info 2/4/2015 -
Brésil: la déforestation amazonienne en hausse de 28% sur un an
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
Depuis maintenant 30 ans, des scientifiques récoltent des données dans la forêt amazonienne. Les résultats montrent que l'Amazonie, le "poumon" de la planète a joué son rôle de capteur de pollution. Entre les années 1990 et 2000, le surplus de gaz carbonique rejeté par l'activité industrielle a favorisé la croissance de la forêt. Gavé par la pollution, l'arbre d'Amazonie a grossi à vu d'oeil. Mais les dernières statistiques inquiètent les scientifiques. Les grands arbres, après avoir atteint leur limite de croissance, finissent par mourir. La capacité à capturer le gaz à effet de serre s'amenuise. "Comme tous les gens qui mangent trop, les arbres ont une certaine capacité et sature après", explique au micro de France 3 Jérôme Chave, spécialiste évolution et diversité. Un autre phénomène accentue la diminution du puits de carbone amazonien : la destruction de la forêt, transformée en terres agricoles. Selon la revue "Nature", la forêt amazonienne va mal. Elle éponge de moins à moins de carbone. Pour répondre à cette potentielle asphyxie de la planète, 15 pays viennent de s'engager à replanter 60 millions d'hectares de forêt, l'équivalent de ce qui a été détruit ces dix dernières années en Amazonie. Francetv info 31/3/2015 -
Plus de limites dans la production du lait
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Insolite, divers
C'est une véritable révolution pour les producteurs de lait. Les quotas laitiers ont disparu depuis mercredi 1er avril. Ils ont été institués en 1984 pour réguler un marché alors en pleine surproduction. Lors de leur mise en place, les agriculteurs étaient déjà descendus dans la rue, car ils y étaient opposés. Leur disparition vise à libéraliser le marché en permettant aux agriculteurs de produire plus, et de conquérir de nouveaux marchés en pleine expansion. Les agriculteurs français sont quand même inquiets de la disparition des quotas. Ils craignent que la libéralisation de la production ne tire les prix vers le bas. Ils redoutent aussi la concurrence de l'Europe du Nord et notamment de l'Allemagne avec ses fermes géantes de plus de 1 000 vaches et son puissant secteur agroalimentaire. Nos voisins pourraient être les grands gagnants de cette réforme. Les syndicats agricoles français ont appelé à manifester dès ce mardi. Francetv info 31/3/2015 -
Chine : un vent de sable plonge une ville dans le noir
Admin-lane a posté un sujet dans Conditions climatiques
C'est un immense brouillard jaune qui s'est abattu au-dessus de la ville de Golmud, mardi 31 mars, dans la province du Qinghai, au nord-ouest de la Chine. Un vent de sable a plongé la ville dans le noir. Des habitants ont eu le temps de filmer leur environnement ce jour-là. Le vent de sable cache en grande partie la lumière du soleil. La télévision chinoise, qui a récupéré les vidéos auprès de plusieurs amateurs, parle d'un évènement qui aurait duré une bonne heure. La ville de Golmud est située dans la région désertique du Qaidam. Des vents de sable de ce type s'abattent régulièrement sur cette partie du pays, selon le site de China Daily (en anglais). Francetv info 1/4/2015 -
Mexique: au moins un mort et 16 blessés dans l'incendie d'une plateforme pétrolière de Pemex
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu - Infos PETROLE
Quatre personnes sont mortes mercredi 1er avril dans la nuit, lors d'un incendie d'une plateforme pétrolière de la compagnie d'Etat mexicaine Pemex dans le Golfe du Mexique. 300 employés étaient évacués, selon la compagnie selon PRESS TV. Une photo publiée sur Twitter montre la plateforme pétrolière de Pemex en feu 1er Avril 2015. Presstv La société Pemex indique qu'au moins deux des travailleurs sont dans un état critique, sur 45 personnes blessées dans l'incendie, secourus par les services d'urgence de la ville la plus proche, Ciudad del Carmen. L'explosion a eu lieu à 03h40 heures locales sur la zone de pompage de la plateforme, ancrée dans la Baie de Campêche. Des détracteurs du Président mexicain Enrique Pena Nieto l'accusent de pousser coûte que coûte la production pétrolière au détriment de la sûreté ces dernières années. Francetv info 1/4/2015 -
Une tempête de sable s'est abattue sur une partie des Emirats arabes unis (EAU) jeudi 2 avril et notamment l'un de ses émirats, Dubaï. D'autres pays du Golfe subissent aussi ces mauvaises conditions climatiques depuis mercredi. Le trafic routier et très perturbé ainsi que les vols sur l'aéroport international Al-Maktoum. Des vents violents alimentent la tempête de sable. Jeudi, la visibilité dans la ville de Dubaï était réduite à moins de 500 mètres. Des conditions climatiques gênantes qui se poursuivront vendredi, selon le Centre national de météorologie et de sismologie des EAU. Un anticyclone venant d'Arabie saoudite a poussé les vents forts vers d'autres pays du Golfe, notamment le Qatar, qui a fermé un grand nombre d'écoles pour cause de "conditions climatiques extrêmes". Francetv info 2/4/2015
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Les sécheresses dues ou attribuées au changement de climat dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
La sécheresse sévit depuis quatre ans en Californie. Il n'y a eu que très peu de neige sur les sommets de la Sierra Nevada, cet hiver. Conséquence : la situation risque de s'aggraver, obligeant l'État a prendre des mesures drastiques. Le gouverneur de Californie a annoncé que chaque citoyen, agriculteur ou institution devra réduire sa consommation d'eau de 25%. "Nous entrons dans une nouvelle ère. L'idée d'avoir sa petite pelouse personnelle bien arrosée appartient désormais au passé", a lancé Jerry Brown. La police de l'eau, qui existe déjà en Californie, risque de sévir davantage. Ainsi, quatre millions et demi de mètres carré de pelouse vont devoir être remplacés par des plantes moins gourmandes en eau. Le changement de vie risque d'être radical, alors que les habitants de cet État ont l'habitude de mener la grande vie. En outre, la Californie est également le premier État agricole des États-Unis. Francetv info 2/4/2015 -
Le Portugal en proie aux feux de forêts
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Incendies
Le sinistre s'est déclaré dans la forêt de Sever do Vouga et s'est étendu sur le village d'Albergaria-a-Velha, dans le centre du pays. Les premiers feux de forêt de l'année se sont déclarés au Portugal, jeudi 2 avril, avec trois fronts actifs dans le district d'Aveiro, au centre du pays. Le sinistre a ravagé une partie de la forêt de Sever do Vouga et s'est étendu vers le village d'Albergaria-a-Velha. Sept incendies considérés comme "significatifs" se sont déclarés dans l'après-midi, selon l'Autorité nationale de protection civile (ANPC), à cause de vents forts, ainsi qu'un temps très ensoleillé. Le feu est combattu par 290 pompiers, 86 véhicules anti-incendie et deux hélicoptères, selon la presse locale portugaise. La télévision portugaise a filmé plusieurs maisons qui brûlent à Albergaria-a-Velha et des habitants paniqués. Francetv info 2/4/2015 -
Agir contre le réchauffement sans attendre
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - 28 banques publiques de développement nationales et multilatérales ont adopté mardi soir à Paris des normes communes en matière de financement de projets en faveur du climat, espérant ainsi faire progresser la finance climat. Cette coalition a établi une norme permettant de définir et mesurer les financements favorables au climat et de renforcer la dynamique de verdissement du système financier mondial, a indiqué dans un communiqué l'International development finance club (IDFC), institution qui regroupe 22 banques publiques de développement et qui organisait mardi un Forum Finance climat. Cela représente une étape essentielle dans le combat contre le changement climatique, a commenté Ulrich Schröder, président de l'IDFC et de la banque publique allemande de développement KfW. Outre les institutions qui se sont engagées sur un document commun, le Forum a réuni un grand nombre de banques publiques de développement, mais aussi des acteurs privés du financement. Les signataires - l'IDFC et six banques multilatérales comme la Banque mondiale ou la Banque européenne d'investissement - se sont ainsi mis d'accord sur une liste de 63 types de projets qui seront désormais considérés comme verts. Ils concernent par exemple des infrastructures de production d'électricité ou de chaleur à partir d'énergies renouvelables, l'amélioration de l'efficacité énergétique dans l'industrie, la reforestation ou encore des transports urbains plus propres. Ce travail de classification, s'il peut paraître technique, est capital dans la perspective de la conférence internationale sur le climat de décembre à Paris (COP21). Il permettra de comparer sur les mêmes bases les efforts d'investissements de tous les organes financiers. Toujours dans l'optique de la COP21, un groupe pilote de huit banques publiques de développement a été mis en place pour définir comment verdir les pratiques, par exemple pour se fixer des objectifs en matière d'investissements verts. Le changement climatique est une menace pour les acquis du développement et inversement, le développement peut être une menace pour le climat s'il s'accompagne d'une consommation toujours plus grande d'énergie et donc d'émissions de CO2, a déclaré Anne Paugam, directrice générale de l'Agence française de développement (AFD) et vice-présidente de l'IDFC en conclusion du Forum. Un des autres sujets abordés portait sur l'implication des acteurs de financement privés (banques, assurances, fonds d'investissement), et notamment sur les moyens de réorienter leurs investissements dans des projets bénéfiques pour le climat. Là encore, les banques publiques de développement veulent définir des principes d'ici décembre, par exemple sur la définition des obligations vertes, produits financiers destinés à financer des projets à vocation enironnementale. Romandie 1/4/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Nicolas Hulot, l'envoyé spécial du président de la France pour la protection de la planète, ne peut pas croire que la Chine et les Etats-Unis en resteront là dans leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre après 2020. Les Chinois pour l'instant ne nous ont promis que d'atteindre le pic de leurs émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030, a rappelé mercredi M. Hulot devant une commission du Parlement français, jugeant cet engagement totalement insuffisant. Les Etats-Unis, 2e plus gros émetteur derrière la Chine, ont de leur côté confirmé mardi leur engagement, pris en novembre, d'une baisse de 26% à 28% entre 2005 et 2025. Très sincèrement, pour ces deux contributeurs, ce n'est pas ça qui va mettre le reste du monde dans un état d'esprit dynamique, positif, ambitieux avant la conférence sur le climat à Paris en décembre, a déclaré M. Hulot. J'ai parfois l'impression de me trouver dans une tragique partie de poker, où on met ses plus faibles cartes sur la table (...) mais je ne peux pas croire que ces deux pays en resteront là, a-t-il ajouté. Tous les pays prêts à le faire devaient présenter avant le 31 mars leurs contributions nationales à l'objectif mondial de limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. La plupart des pays, dont la Chine, n'ont pas encore confirmé officiellement leur objectif auprès des Nations unies. Début mars, l'Union européenne (12% des émissions) a été la première à officiellement transmettre son plan pour après 2020 (baisse de 40% des gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990). L'Union européenne a pris sa part de responsabilité, a estimé M. Hulot. Je ne vois pas, à 28 (pays), l'Europe réviser à la hausse ses ambitions mais cela n'empêcherait pas que certains pays (...) puissent prendre une initiative unilatérale pour montrer le chemin, a-t-il ajouté. Nicolas Hulot a par ailleurs déploré que le climat ne soit pas davantage évoqué au niveau européen. Si la France a eu le courage (...) d'accueillir la conférence climat (...) je ne nous trouve pas excessivement soutenus, a-t-il estimé. Nous avons une chef de la diplomatie européenne, je ne l'entends jamais évoquer ces sujets-là, comme si c'était un sujet marginal et qui n'a rien à voir avec la diplomatie ou la géopolitique, a-t-il regretté. Romandie 1/4/2015 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Strasbourg - Des associations anti-nucléaires ont accusé jeudi la direction de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) d'avoir menti au grand public et à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) quant à sa gestion d'une importante fuite d'eau, le 28 février, et ont saisi les autorités. EDF a informé le grand public de manière tronquée (et) mensongère et a fourni de fausses informations à l'ASN, selon ces associations, qui ont saisi le Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire. BFMTV 2/3/2015 Or, l'exploitant a réparé puis remis en service cette tuyauterie le 5 mars, alors même qu'elle avait promis à l'ASN qu'elle ne la remettrait pas en route avant plusieurs semaines, le temps d'identifier les causes exactes du problème. L'ASN s'en est émue, dans un courrier adressé le 12 mars au directeur de la centrale, et consultable sur son site internet. Je vous demande de m'indiquer les circonstances de la remise en service de la tuyauterie (...) et les raisons pour lesquelles une information contraire a été donnée aux inspecteurs de l'ASN, écrit la responsable en Alsace de cette autorité administrative, Sophie Letournel. Dans ce même document, l'ASN dénonce un manque de rigueur dans le traitement de l'incident, qui notamment n'a pas empêché que la tuyauterie cède une deuxième fois, le 5 mars, le jour même où les inspecteurs de l'ASN étaient sur place. Tout cela montre que les incidents se multiplient, et que la centrale vieillit bel et bien, a commenté M. Brom. Dans sa gestion de l'incident, EDF a fait n'importe quoi et a menti à l'ASN, a-t-il ajouté. Les antinucléaires réclament depuis des années la fermeture et le démantèlement de Fessenheim, la plus vieille centrale en activité en France. Le président François Hollande a réaffirmé début mars que cette fermeture interviendrait à l'horizon de la fin du quinquennat, conformément à sa promesse de campagne de 2012. Romandie 2/4/2015 -
Allemagne : La fracturation hydraulique sans intérêt "pour le moment"
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
Berlin - Le gouvernement allemand a adopté mercredi un projet de loi empêchant de facto largement l'utilisation de la technique controversée de fracturation hydraulique pour extraire le gaz de schiste, tant les restrictions sont nombreuses. Ce texte n'autorise pas ce qui était jusqu'à présent interdit, mais au contraire interdit beaucoup de ce qui était pour l'heure possible, comble des failles juridiques et établit des règles strictes là où il n'y avait pas de règles claires, a résumé le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert, rendant compte du Conseil des ministres. Le projet de loi prévoit des interdictions dans certaines régions précises pour des questions de protection de l'eau potable, de la santé et de la nature, ainsi que des restrictions générales pour l'utilisation de la fracturation hydraulique dans les schistes, la glaise, les marnes ou les couches de charbon, ont indiqué, dans un communiqué commun, les ministères de l'Energie et de l'Environnement. Il interdit aussi l'emploi à but commercial de la fracturation hydraulique pour extraire des hydrocarbures dits non conventionnels dans des roches dures comme les schistes à des profondeurs inférieures à 3.000 mètres, or c'est justement cette possibilité que réclamait l'industrie imaginant un nouvel Eldorado énergétique à l'américaine. Seule technique éprouvée pour exploiter les hydrocarbures de schiste, mais fortement critiquée pour ses effets potentiels sur l'environnement et la santé, la fracturation hydraulique est interdite en France, mais très utilisée aux Etats-Unis, pays qui a pu ainsi faire fortement baisser ses coûts d'énergie, faisant rêver nombre d'industriels en Europe. Jusqu'ici, cette technique, appelée fracking en anglais, ne faisait l'objet d'aucune réglementation particulière en Allemagne. Le gouvernement de coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates travaillait depuis des mois à un tel projet de loi, alors que l'équipe précédente, déjà dirigée par Angela Merkel, s'y était cassé les dents en 2013. Avec cette loi, nous pouvons amplement restreindre la fracturation hydraulique, de manière à ce qu'il n'y ait plus aucun danger ni pour les hommes ni pour l'environnement, s'est réjoui la ministre de l'Environnement Barbara Hendricks. Ce procédé consiste à créer des fissures souterraines et y infiltrer un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques, pour permettre l'extraction de gaz capturé dans la roche. Les inquiétudes se focalisent sur la pollution que pourraient causer les substances chimiques utilisées, notamment dans la nappe phréatique. Au premier plan (de cette loi) figure clairement la protection de l'environnement et de la santé. (...) En outre, nous nous assurons ainsi que l'extraction de pétrole et de gaz naturel dans le pays peut être poursuivie avec des cadres très stricts au plus haut niveau technique, a pour sa part déclaré le ministre de l'Economie et de l'Energie Sigmar Gabriel. Mais pour Claudia Kemfert, de l'institut de recherche économique de Berlin, DIW, tout ceci est beaucoup de bruit pour rien, car de toute façon, le potentiel du fracking en Europe, à la différence des Etats-Unis et de l'Asie, est très faible. La Pologne voisine, qui un temps a rêvé d'indépendance énergétique grâce au gaz de schiste, a nettement revu ses prétentions à la baisse devant les résultats décevants des prospections et l'actuelle faiblesse des cours du pétrole. Les réactions énervées du côté des entreprises ne se sont néanmoins pas fait attendre. Le chef de la fédération allemande de l'industrie chimique, Utz Tillmann, a regretté que le projet de loi ne propose toujours pas un cadre raisonnable, pour qu'il soit possible à l'avenir de profiter du gaz de schiste. C'est un signal positif que l'exploitation du gaz de schiste en Allemagne ne soit pas totalement exclue, mais les obligations pour l'extraction de gaz naturel dans leur ensemble sont totalement exagérées, a dénoncé Markus Kerber de la fédération de l'industrie BDI, selon l'agence dpa. Le projet de loi doit encore être approuvé par le Parlement. Les débats s'y annoncent animés, mais la grande coalition gouvernementale dispose de 504 des 631 sièges de députés. Romandie 1/4/2015 -
Mexico - Au moins une personnes est morte et 16 autres ont été blessées mercredi dans l'incendie d'une plateforme pétrolière de la compagnie d'Etat mexicaine Pemex, tandis que quelque 300 employés étaient évacués, selon un communiqué de la compagnie. Deux des blessés se trouvent dans un état grave, a précisé la compagnie. Pemex a fait état de la présence de huit bateaux de pompage pour tenter de maîtriser cet important incendie au large de la péninsule du Yucatan (est). wochit General News 1/4/2015 Malheureusement, il se confirme le décès d'un travailleur (...); jusqu'à présent on enregistre 16 travailleurs blessés, dont deux dans un état grave. Le travailleur décédé était un employé de Cetemar, un sous-traitant de Pemex. Les travailleurs blessés sont des employés de Pemex et aussi d'autres compagnies de service. Selon des images vidéo diffusées par la presse locale, les flammes atteignent plusieurs mètres de haut et une épaisse fumée se dégage de la plateforme. D'autres infrastructures de Pemex ont subi des accidents au cours des dernières années. En janvier 2013, 37 personnes avaient trouvé la mort dans une explosion au siège de la compagnie à Mexico. En septembre 2012, 20 personnes avaient été tuées dans une explosion de gaz dans usine de Pemex à Reynosa, dans l'Etat du Tamaulipas (nord-est). ----->C'est triste pour les victimes humaines... Mais c'est aussi triste pour l'océan et la faune qui l'habite... Il faudrait se poser une bonne fois pour toute la question sur la dangerosité de ces plateformes et anticiper les risques à tous les niveaux !!!! Romandie 1/4/2015
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Hydrocarbures: le gouvernement débloque plusieurs demandes de permis
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - Le gouvernement français a prolongé un permis d'exploitation d'hydrocarbures du groupe pétrolier canadien Vermilion Energy à Lugos, en Gironde, jusqu'au 5 juin 2034, selon un décret paru jeudi au Journal officiel. Par décret en date du 31 mars 2015, la validité de la concession de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dite +concession de Lugos+ portant sur une partie du territoire des communes de Belin-Beliet, de Lugos et de Salles est prolongée jusqu'au 5 juin 2034, indique le texte. Le permis, qui porte sur un territoire de 11,52 km2 situé au sud du bassin d'Arcachon, avait initialement été accordé en 1965, pour une durée de 50 ans, à la société Esso Rep. Il a été transféré en 1997 à Vermilion Rep, filiale du groupe canadien, qui a racheté une partie des actifs d'Esso Rep en France. Grâce à l'obtention de la prolongation de la concession de Lugos, Vermilion Rep va donc pouvoir continuer sa production et ses recherches pour encore 20 ans, se félicite le groupe dans un communiqué. Cette concession, l'un des premiers gisements de pétrole découverts en France, compte 14 puits en fonctionnement et réalise une modeste production de 210 barils par jour. Présent en France depuis 1997, Vermilion est le premier producteur d'hydrocarbures liquides dans le pays, avec une production quotidienne de 11.000 barils de pétrole brut sur 20 concessions et 450 puits. Il a récemment vu prolonger aussi son permis de recherche à Saint-Just-en-Brie, en Seine-et-Marne. Le secteur pétrolier, représenté par l'Union française des industries pétrolières (Ufip), se plaignait depuis plusieurs mois d'une paralysie de l'activité pétrolière en France, en raison du blocage par le gouvernement d'une centaine de demandes d'attribution ou de modification de permis. Romandie 2/4/2015 -
Zoug (awp) - Transocean a annoncé avoir mis à la casse deux plateformes de forage. Leur recyclage se fera de "manière responsable pour l'environnement", indique le communiqué publié mercredi soir. Les deux plateformes concernées, GSF Aleutian Key et Sedco 707, étaient destinées à être vendues, précise Transocean. Au total, ce sont désormais 18 plateformes du groupe qui sont destinées à la casse, et ce nombre pourrait encore augmenter, ajoute Transocean. La direction continue en effet à examiner "la compétitivité à long terme" de la flotte et certaines autres installations pourraient encore être envoyées à la casse. ----->A venir, si je trouve, des informations sur la manière dont ces installations sont généralement "recyclées"... Romandie 2/4/2015
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Centrale nucléaire en Turquie: interrogations sur le risque sismique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - L'énergéticien français GDF Suez a annoncé jeudi que le Parlement turc avait donné son feu vert à la construction de la deuxième centrale nucléaire du pays. La construction de cette centrale a été attribuée en mai 2013 à un consortium mené par les Japonais Mitsubishi et Itochu, comprenant GDF Suez - qui en sera l'exploitant - et le turc EUAS. Située à Sinop, sur la côte nord du pays, cette centrale d'une puissance totale de 4.400 mégawatts comprendra quatre réacteurs Atmea-1, un modèle conçu en collaboration par Mitsubishi Heavy Industries et Areva, dont c'est le premier succès commercial. Le consortium va maintenant réaliser une étude de faisabilité, comprenant notamment des études géologiques, des analyses d'impact environnemental et de risques sismiques afin d'évaluer l'adéquation du site de construction proposé. Le consortium procédera également à la préparation et à l'analyse du cadre financier et contractuel du projet, explique GDF Suez dans un communiqué. La Turquie, qui importe l'essentiel de son énergie de Russie et d'Iran, prévoit de construire trois centrales nucléaires pour une capacité cumulée de 5.000 mégawatts, qui devraient fournir 8% de ses besoins électriques en 2020 et 20% en 2030. La Turquie ira de l'avant avec son chantier nucléaire, a affirmé mardi le président Recep Tayyip Erdogan, au lendemain d'une panne d'électricité géante qui a paralysé le pays. Romandie 2/4/2015 -
La nature : c'est ce qu'il y a de plus beau... Voir les oiseaux virevolter, les papillons qui volent deci-delà... Ou encore une coccinelle ou un hérisson qui vient vous rendre visite... Si vous êtes de celles (ceux) qui apprécient la nature, les conseils que vous trouverez ci-dessous, pour faire de votre jardin un endroit encore plus attrayant pour en stimuler la biodiversité, sont faits pour vous. Un papillon Paon du jour (Inachis io) Darkone CC BY-SA 2.5 D'abord qui dit [url=http://www.jardinsdepapounet.fr/Web EU/almanach-2013/page-novembre-au-jardin-bio-2013.html]jardin naturel[/url], n'est pas nécessairement un lieu négligé ou délaissé. C'est un lieu où pousse une végétation spontanée et entretenue, ou cultivée et donc nécessairement entretenue mais sans utilisation de produits phytosanitaires... Dans un jardin, la biodiversité ce sont les différentes espèces d'animaux et d'insectes qui y ont trouvé leur "maison", sans oublier les plantes, bien sûr !... Naturellement, certains petits habitants sont présents dans les jardins... Mais on peut en améliorer la biodiversité par des gestes simples, sans vraiment beaucoup d'efforts. Et pas besoin d'un grand espace, même un petit jardin (ou jardinet), en ville comme à la campagne, peut devenir hospitalier pour une myriade de petites bêtes utiles à la terre, aux plantes, et aux autres animaux dont elles seront probablement les proies... Et si vous avez vraiment peu de place, pourquoi ne pas créer une façade végétalisée... On peut aussi faire la même chose avec son toit, mais cela demande un effort et des contraintes financières et techniques plus importants... (Photo Un tronc d'arbre vermoulu, un bon abri pour les insectes. J.-P. Dubus) Un moineau domestique (Passer domesticus). fir0002 CC BY-SA 2.0 L'un des points le plus important, pour favoriser la biodiversité dans son jardin, c'est de proscrire les produits chimiques (insecticides et autres). Pour attirer les oiseaux, rien de tel que d'installer quelques nichoirs en pensant à les pourvoir en nourriture l'hiver ainsi que quelques boules de graisses (à positionner suffisamment haut pour éviter les prédateurs). Mais ce n'est pas tout ! Les fleurs et les plantes ont aussi leur importance car elles sont source de nourriture pour les papillons, les abeilles et autres pollinisateurs. Les baies, les fruits sont aussi appréciées des oiseaux, des hérissons, voire des écureuils... (Photo une abeille pollinisant une fleur. kallerna CC BY-SA 3.0) Autre point important : installer dans son jardin des plantes et des arbres adaptés à leur environnement et qui poussent habituellement dans votre région. D'une part, cette végétation est dans son "élément", d'autre part, elle est particulièrement adaptée à la biodiversité locale. (Photo coccinelle adulte mangeant des pucerons. XIIIfromTOKYO CC BY-SA 3.0) C'est pas sorcier 26/3/2013 Pour terminer, un petit rappel sur la déforestation qui met à mal de nombreuses espèces animales, notamment dans les forêts tropicales. Mais dans nos régions, diverses espèces sont également en difficultés : perte d'habitat, pollution, pesticides et insecticides, prédation d'origine humaine, urbanisation, sans oublier le changement climatique... Les populations d'espèces, autrefois abondantes, diminuent dangereusement, comme le moineau, les abeilles (pas uniquement les abeilles domestiques) et donc, aussi, les papillons pour ne nommer que ceux-là. En conséquence, nous pouvons tous agir pour favoriser ces espèces en difficultés, comme toutes les espèces au demeurant, en changeant nos comportements en nous montrant plus respectueux(ses) de la nature. Favoriser la biodiversité, c'est préserver l'équilibre naturel des écosystèmes. Et n'oubliez pas que les petits ruisseaux font de grandes rivières... Et, justement, en parlant d'eau, ne pas oublier la récupération d'eau de pluie... (Photo récupérateur d'eau de pluie. Attention, toutefois à cause du moustique tigre à fermer le dessus de votre récupérateur. gerbeaud.com) NB : L'hôtel à insectes est un concept qui permet d'optimiser la présence, par la survie hivernale, d'insectes et d'arachnides qui sont souhaités notamment dans des écosystèmes où la pollinisation et la biodiversité sont recherchées, exemple jardin potager, verger, construction haute qualité environnementale (HQE). L'été, il peut également servir de support de ponte à certaines espèces comme les abeilles maçonnes. (Photo Hôtel à insectes, Potager du Château de La Roche Guyon. Patrick.charpiat CC BY-SA 3.0) La vertu pédagogique n'est plus contestée et, s'ils ne servent pas toujours à attirer l'espèce souhaitée, ces abris sont rarement installés inutilement. L'efficacité dépend, certes de la localisation, mais aussi d'autres facteurs dont la nature et la méthode de construction et de l'orientation laquelle doit, de préférence, être plein sud. Source : inspirée par leportal.be et autres sites internets que vous retrouverez grâce aux liens indiqués en bleu clair en gras et en italique.
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C'est à ce moment-ci de l'année, lorsque les jours s'allongent et que la température se réchauffe, que les animaux qui hibernent sortent de leur sommeil hivernal... Mais pourquoi certains animaux entrent-ils en hibernation ? "Pour conserver leur énergie pendant l'hiver, lorsque la nourriture se fait rare, répond Sophie Breton, professeure du Département de sciences biologiques de l'Université de Montréal. L'hibernation est le fait d'animaux à sang chaud des régions tempérées pour qui l'hiver constitue un défi de taille. Mais il y a aussi des animaux à sang froid comme les amphibiens et des poissons qui hibernent." Loir commun (Glis glis) surpris en état d'hibernation. Krzysztof Dreszer GFDL Afin de maintenir sa température interne à son niveau habituel, l'animal à sang chaud doit, à mesure que la température se refroidit, consommer une quantité accrue de nourriture, alors même que celle-ci se raréfie. Devant la difficulté, de nombreux oiseaux migrent. Les loups, les renards et les lièvres s'adaptent grâce, entre autres, à leur fourrure, qui s'épaissit durant la saison froide. Mais, à défaut de s'épuiser à essayer de survivre, d'autres animaux préfèrent dormir jusqu'au printemps. C'est l'hibernation. Ce fruit de l'évolution, inscrit dans leur horloge biologique, concerne surtout les rongeurs, les chiroptères et les petits mammifères tels que les marmottes et les hérissons, qui ne produisent pas suffisamment de chaleur pour surmonter hiver. Ils font préalablement des réserves de nourriture et de graisse et se cachent dans leur terrier ou leur grotte lorsque la froidure s'installe pour réduire leur activité au maximum. Durant leur hibernation, ils puisent dans leurs réserves de graisse. Les hibernants peuvent passer jusqu'à six mois en profonde léthargie. "Ils abaissent leur température interne et entrent dans un état de ralentissement général", explique Mme Breton. Cela leur permettrait d'économiser jusqu'à 85 % de l'énergie normalement nécessaire pour survivre. Quand un animal se refroidit, c'est tout son métabolisme qui ralentit, précise la professeure. "La vitesse des processus physiologiques diminue. La consommation d'oxygène est plus faible, les rythmes cardiaque et respiratoire sont réduits... Par exemple, les battements cardiaques de l'écureuil passent de 350 pulsations par minute à 10 !" Chez les grenouilles et les tortues, l'adaptation au froid est différente. Enfouie sous un rocher ou dans le fond d'un ruisseau, elles cessent de bouger et parfois même de respirer ! "Les grenouilles des bois, par exemple, sont pourvues d'un mécanisme de résistance au froid qui permet à certaines parties de leur corps de "geler" sans aucun effet secondaire à leur réveil", indique Sophie Breton. La durée de ce sommeil glacé varie selon les espèces. Le repos peut aussi parfois être interrompu par de courtes périodes d'éveil. C'est le cas notamment du hérisson. Les chauves-souris pour leur part dorment généralement sans interruption et plus longtemps que les autres animaux. L'hibernation serait régulée par les rythmes biologiques. Quant au réveil printanier, les chercheurs en attribuent le déclenchement à plusieurs facteurs: la hausse des températures, la durée d'ensoleillement et, pour certains animaux, une reprise de l'activité sexuelle. C'est le retour à la vie... TechnoScience 1/4/2015
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La forêt tropicale de Guyane importante biodiversité à découvrir
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Biodiversité - Synergie
Après un mois passé au plus profond de la forêt guyanaise, le camp Mitaraka s’apprête à fermer ses portes. La petite tribu qui l’a occupé profite des dernières heures pour explorer ce territoire… avant de le laisser vierge de toute présence humaine. Après une semaine d’averses incessantes, le soleil revient au-dessus du massif du Mitaraka, dans les Tumuc-Humac. L’expédition touche à sa fin, les scientifiques se pressent pour leurs dernières explorations. Le programme de collecte – assurément surchargé – touche à son terme, mais quelques groupes s’autorisent une journée hors des layons habituels. Une trêve méritée après un travail sans répit. Pour justifier le déplacement, on emporte tout de même un filet à papillon ou un herbier : personne n’est là pour faire du tourisme. Direction l’inselberg borne 1, un lieu mythique, presque mystique. Le sommet de l’inselberg portant la borne n° 1 est composée d’une immense dalle rocheuse de granit. Yann Chavance En 1956 et 1962, deux expéditions supervisées par l’Institut national de l’information géographique et forestière sont chargées de matérialiser la frontière avec le Brésil. Sept bornes en béton sont alors disposées le long de la limite sud de la Guyane. La première de ces bornes, posée au sommet d’un inselberg – ces petites collines qui dominent le paysage –, est un site emblématique : encore aujourd’hui, la plupart des militaires chargés d’entretenir ces jalons rêvent de voir un jour la « borne 1 ». Un attrait accentué par l’incroyable vestige amérindien découvert lors de la première mission d’abornement, en 1956. Pour les scientifiques de 2015, la tentation de rallier le site est très forte, d’autant que l’inselberg et sa grande roche de granit, culminant à 600 mètres d’altitude, doivent abriter des espèces encore inconnues. La mythique borne n° 1, marquant la frontière entre la Guyane et le Brésil. Yann Chavance Chaque jour, de petits groupes partent à l’assaut de ce caillou qui émerge d’un océan de verdure. Le périple est éreintant : cinq heures de marche aller-retour, au terme desquelles on atteint la petite forêt du sommet le souffle court et trempé de sueur. Mais qu’importe, la récompense vaut largement l’effort physique : une fois en haut, une immense dalle rocheuse accueille en son centre la borne de béton. « Guyane française » d’un côté, « Brasil » de l’autre, et une date, 1962. Et surtout, un point de vue somptueux sur la forêt parsemée d’inselbergs tous plus majestueux les uns que les autres. Au-delà de la borne, la dalle rocheuse continue sur des centaines de mètres, offrant un paysage lunaire fait de granit noir parcouru de filets d’eau ruisselant entre les dômes de pierre. Pour amplifier le sentiment d’étrangeté qui habite ce lieu hors du commun, des pierres posées ici et là forment sur la roche des dessins : une tortue longue de cinq mètres, un lézard, un serpent, des formes humanoïdes, le tout rassemblé dans une immense enceinte de pierres de 200 mètres de diamètre. Une formation unique dans toute la Guyane. De quand date ce site exceptionnel ? Qui l’a bâti ? Et surtout, pourquoi ? Pour l’instant, les scientifiques ont peu de réponses. Un entomologiste, face à l’un des paysages somptueux visible depuis la borne n° 1. Yann Chavance Quand Jean-Marcel Hurault découvrit le site en 1956, les membres de la tribu des Wayanas qui l’accompagnaient reconnurent ces figures, dit-il, mais sans en donner la signification. Le géographe, pas vraiment spécialiste de la question, se contenta d’une datation approximative, aux alentours du XVIIIème siècle, et désigna les auteurs supposés de cette fresque unique en Guyane : les ancêtres des Wayanas. Ce peuple est aujourd’hui réduit à quelques centaines d’âmes le long du fleuve Maroni, vivant douloureusement la perte de leur mode de vie traditionnel et leur rencontre avec l’orpaillage clandestin. Les Wayanas venaient autrefois du Brésil, remontant peu à peu vers le nord au fil des campements provisoires. Des milliers d’entre eux ont ainsi occupé les Tumuc-Humac entre le XVème et le XVIIIème siècle, quelques villages subsistant jusqu’au début du XXème. Une forte présence qui a laissé de nombreuses traces tout autour du camp de base qu’occupent désormais les scientifiques. En construisant le camp, plusieurs tessons de poteries et du charbon de bois ont été trouvés, et dans la crique qui leur sert de lieu de baignade, deux roches portent des marques de polissage – les Amérindiens ne connaissaient pas la métallurgie et aiguisaient leurs outils de pierre sur des roches recouvertes de sable. Au sommet de l’inselberg qui fait face au camp, les chercheurs ont eu la surprise de découvrir des dalles rocheuses soulevées par de petites pierres, un vestige archéologique amérindien typique. Des signes indéniables qu’ils ne sont pas les premiers à s’installer à cet endroit précis. L’un des derniers couchers de soleil au dessus de l’inselberg faisant face au camp de l’expédition. Yann Chavance Si ces différents vestiges frappent l’imaginaire, la mission est purement naturaliste et non archéologique. Chacun ici se contente de suivre les consignes données par le Parc amazonien de Guyane, au sein duquel le site se trouve : une photo, un point GPS, aucun prélèvement. Avec l’espoir que de futures expéditions prennent le relais pour dévoiler l’immense richesse archéologique de cette région, pourquoi pas depuis le camp de base qui s’apprête à se vider de ses habitants. La méconnaissance de ce lieu vient principalement de la difficulté à y accéder. La présence d’une zone de pose pour hélicoptères pourrait changer la donne. Les entomologistes de la Société entomologique Antilles-Guyane qui participent à l’expédition évoquent déjà la possibilité de retourner au Mitaraka cet été, durant la saison sèche, pour étoffer encore l’inventaire commencé ces dernières semaines. Les ichtyologues se posent la même question. Certains soulignent l’intérêt de mener une étude sur les oiseaux et les mammifères, deux groupes laissés de côté. Chacun espère que de nouvelles « tribus Mitaraka » verront le jour, et que cette mission naturaliste aura ouvert la porte à une plus vaste connaissance de la biodiversité oubliée des Tumuc-Humac, et plus largement, de la Guyane. Pour connaître l’ampleur des découvertes faites ici, il faudra, comme souvent lorsqu’il s’agit de science, être patient. Les échantillons collectés dans le Mitaraka commenceront bientôt une longue route. Une fois triées, les nouvelles espèces seront envoyées à des experts internationaux, passeront de main en main, seront analysées, discutées, comparées, avant d’être finalement décrites. Un parcours indispensable qui prendra des mois, des années, voire des décennies pour les groupes les moins étudiés. En attendant, la tribu Mitaraka se dissout lentement sur la zone de pose au rythme des rotations de l’hélicoptère. Le retour à la civilisation sera forcément brutal, mais avec le sentiment du devoir accompli au vu de la montagne d’échantillons récoltés. L’aventure humaine s’achève. L’aventure scientifique, elle, ne fait que commencer, prête à dévoiler une partie des richesses naturelles des Tumuc-Humac. Le Monde 27/3/2015 -
Les oiseaux migrateurs victimes du pillage des mers d’Afrique de l’ouest
Admin-lane a posté un sujet dans Oiseaux
Les oiseaux migrateurs sillonnent le monde sans se soucier des frontières. Protégés en Europe, les Fous de Bassan et les puffins sont en danger quand ils migrent le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest, à cause des bateaux de pêche européens et chinois qui y pillent les ressources marines, entraînant perte de biodiversité et appauvrissement des populations locales. Les ornithologues savent depuis longtemps que certaines espèces d’oiseaux marins migrateurs peuvent être observées en Europe et en Afrique à différents moments de l’année. Mais s’agit-il des mêmes individus ? Quelles routes de migrations empruntent-ils exactement ? Les fous de Bassan, les plus grands oiseaux marins d’Europe, qui nichent en juin sur l’archipel des Sept-Iles au large de Perros-Guirec en Bretagne, sont-ils les mêmes que ceux qui plongent en face de St Louis du Sénégal en hiver ? Fous de Bassan (Morus bassanus). Al Wilson CC BY-SA 2.5 Les puffins, petits albatros qui se reproduisent sur l’ile du Frioul en face de Marseille sont-ils ceux que l’on peut voir planer au large de la Mauritanie ? Cela y ressemble mais aucune preuve établie n’avait été donnée jusque-là. Pour la première fois, entre 2010 et 2012, une équipe de chercheurs du CNRS a équipé soixante-cinq fous de Bassan et puffins de balises électroniques miniaturisés pour enregistrer leurs déplacements. Les appareils sont placés sur les oiseaux au printemps lorsqu’ils viennent en France pour se reproduire, et récupérés un an après, à leur retour. Grâce aux données récoltées par les géo-locateurs, l’étude démontre que des populations importantes d’oiseaux marins qui nichent en France, passent l’hiver au large de l’Afrique de l’Ouest. Là, elles sont exposées aux conséquences de la surpêche et à une mortalité due aux captures accidentelles ou intentionnelles des bateaux de pêche. Puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus). Conselleria de Medi Ambient i Mobilitat, Govern des Illes Balears CC BY-SA 3.0 Des pêcheries industrielles exploitent les ressources marines au large de l’Afrique de l’Ouest (Maroc, Sahara occidental, Mauritanie et Sénégal). Ces ressources sont très riches et attirent la convoitise des grandes nations de pêche : la Chine, la Russie et l’Union européenne. Cette zone concentre une des plus fortes concentrations de pêcheries légales et illégales au monde. Un récent article scientifique (Daniel Pauly et coll en 2014) a pointé du doigt l’affluence exponentielle des pêcheries chinoises qui mettent en danger les ressources marines. Parallèlement, le site Fishelsewhere a publié la liste de 238 bateaux européens qui opèrent au large du Sahara Occidental en toute impunité. L’enregistrement des trajets des oiseaux effectués grâce à des balises Argos permet aux chercheurs de suivre précisément leurs mouvements entre la France et l’Afrique. Carte réalisée par Clara Péron (CEFE-CNRS/Agence des Aires Marines Protégées). Cet état de fait est dû à plusieurs facteurs : le manque de moyens des pays africains pour lutter contre la pêche illégale, l’absence de législation spécifique de la protection des mers, et enfin la non reconnaissance du Sahara Occidental par le Maroc, qui de ce fait s’attribue le droit de vendre à l’Europe des permis de pêche au large de ses côtes. Au final, un véritable pillage des ressources marines de l’Afrique de l’Ouest s’opère au détriment des pays riverains et de la sécurité alimentaire des populations. Greenpeace intercepte le navire Oleg en 2012. Bien avant que les navires de pêche industrielle n’y sévissent, les zones poissonneuses des côtes de l’Afrique de l’Ouest ont été un vivier de nourriture pour les oiseaux marins migrateurs et les mammifères marins. Mais la forte pression des pêcheries légales et illégales met maintenant en péril la vie d’un grand nombre d’espèces animales. Pour les fous de Bassan et les puffins qui se nourrissent principalement de sardinelles, petits poissons pêchés intensivement par les hommes, la diminution des stocks devient de plus en plus critique. Puffin cendré au sol (Calonectris diomedea). Kanachoro, CC by-SA 3.0 Outre la famine, beaucoup d’oiseaux meurent tués par les filets et les lignes des bateaux, quand ils ne sont pas simplement chassés pour finir dans des containers chinois. En 2013, Les autorités mauritaniennes on saisit huit containeurs remplis d’oiseaux marins congelés (10 000) faussement estampillés « poisson » destinés à être consommés. Les fous de Bassan et les puffins sont des espèces animales protégées intégralement en Europe et en France. Alors même que beaucoup d’argent est utilisé pour protéger ces oiseaux, des bateaux de pêches européens pillent les ressources de l’océan africain, essentielles à leur survie. Que vaut une protection européenne, même à grands renfort de subventions, quand les espèces migratrices sont confrontées à la déréglementation de la pêche en Afrique de l’Ouest ? Reporterre 1/4/2015 -
Morten Rustad est parti en quête d’aventures en immortalisant les plus splendides endroits de Norvège. Cette sublime vidéo est le résultat de 15 000 kilomètres de voyage et de 10 000 images prises pendant 5 mois. C’est avec cette incroyable séquence de 5 minutes que Morten nous transporte dans les 19 comtés de la Norvège et nous offre l’occasion d’admirer ses paysages sauvages. A découvrir sans retenue... Time-Lapse Paysages de Norvège from Morten Rustad on Vimeo. Sur le site de SooCurious, vous pourrez également admirer certaines des superbes photographies intégrées dans la vidéo-dessus. Cette vidéo a également été publiée sur Youtube le 30 septembre 2014. Voir aussi la page Facebook, vous pourrez profiter de nouvelles photos. Il existe également un compte Twitter sur lequel a été publiée une vidéo sur New-York. SooCurious 31/3/2015
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Jacques-Marie Bardintzeff est un volcanologue et universitaire français. Il enseigne à l'université Paris-Sud 11 sur le campus d'Orsay2 et à l'Université de Cergy-Pontoise. Il est spécialiste des volcans actifs et des dynamismes éruptifs (Antilles, Amérique Centrale, Indonésie, Grèce, Cameroun), des risques naturels, des îles volcaniques (Kerguelen, Polynésie), du volcanisme ancien (Bulgarie, Madagascar, Turquie, Iran, Libye) et des analogues planétaires (Islande, Mars). Outre son travail de recherche et d'enseignement, il est aussi l'auteur ou le coauteur de plus de 340 publications et communications scientifiques, ainsi que d'une vingtaine d'ouvrages scientifiques ou de vulgarisation sur les volcans. Jacques-Marie Bardintzeff Mont Cameroun - Afrique. C'est le volcan géant d’Afrique, sa dernière éruption lavique remonte à l’an 2000. Le Mont Cameroun est le volcan le plus actif de l'Afrique de l'Ouest avec neuf éruptions au cours du 20ème siècle. Jacques-Marie Bardintzeff Piton de la Fournaise- île de la Réunion. C'est l'un des volcans parmi les plus actifs du monde. Culminant à 2.632 mètres d’altitude, il est entré en éruption en février 2015 et se réveille en moyenne tous les neuf mois. Jacques-Marie Bardintzeff Etna - Italie. Situé en Sicile, à proximité de la ville de Catane, c'est plus grand volcan d’Europe (3330 m). Il est régulièrement actif depuis l’Antiquité. Jacques-Marie Bardintzeff Kilauea - Hawaii - États-Unis. C'est l'un des plus spectaculaires du monde. En activité quasi continue depuis le 3 janvier 1983, il déverse régulièrement sa lave dans la mer. Jacques-Marie Bardintzeff Caldeira de Yellowstone - États-Unis. En plein cœur du parc national de Yellowstone, cette caldeira est un supervolcan dont la dernière éruption cataclysmale remonte à 630.000 ans. Le site renferme 300 geysers et 10.000 sources thermales. Jacques-Marie Bardintzeff Dallol - Éthiopie. Ce sont des champs géothermiques situés sous une croûte de sel dont les interactions chimiques offrent un paysage et des couleurs uniques. 80 jours Voyages Fogo - Cap Vert. Le volcan ne s'était plus manifesté depuis 1995. L'une des éruptions qui a marquée l'hiver 2014-2015 a permis de faire d'excellentes photos. 80 jours Voyages Semeru - Indonésie. L'un des plus hauts sommets de l'île de Java, le volcan offre souvent le spectacle d'explosions très régulières. 80 jours Voyages Villarica - Chili. C'est l'un des volcans les plus actifs du Chili et qui connaît actuellement une recrudescence d'activité. 80 jours Voyages Sciences et avenir 30/3/2015
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Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris (AFP) - A huit mois de la conférence sur le climat à Paris, la plupart des pays n'ont pas encore annoncé leur objectif de réduction de gaz à effet de serre pour après 2020 mais les Etats-Unis, l'Union européenne et la Russie ont franchi cette étape clé. Initialement, tous les pays "prêts à le faire" devaient présenter avant le 31 mars leurs "contributions nationales" à l'objectif mondial de limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Un photographe se tient devant un globe terrestre animé à la Porte de Brandebourg, lors de la présentation d'une campagne sur le changement climatique, le 28 mars 2015 à Berlin (c) Afp In extremis, les Etats-Unis - 2e plus gros émetteur derrière la Chine - et la Russie - le 5e derrière l'Union européenne et l'Inde - ont officiellement communiqué mardi leur nouvel objectif. - Washington a confirmé l'engagement pris en novembre au côté de la Chine, à savoir une baisse de 26% à 28% entre 2005 et 2025 (voir article précédent). - La Russie a dit viser moins 25 à 30% entre 1990 et 2030, avec un certain flou sur la comptabilité des émissions dues aux forêts, ce qui peut changer la donne sur les réels nouveaux efforts promis par Moscou. Après la conférence de Lima en décembre et avant le rendez-vous de Paris (30 novembre-11 décembre), la date butoir du 31 mars se voulait une étape devant permettre de faire un bilan. Un accord multilatéral, en discussion depuis plusieurs années, est espéré dans la capitale française. ONG, experts et certains pays espéraient que les annonces faites fin mars permettraient d'évaluer l'effort général et d'avoir de la visibilité sur le fossé à combler. Or, de grands pays émetteurs de gaz à effet de serre - Chine (plus de 25% des émissions), Inde, Australie, Japon, Brésil - manquent à l'appel. "Ce décalage dans le calendrier est problématique", estime Célia Gautier du collectif d'ONG Réseau action climat. "Plus les pays prennent du retard, moins ils seront incités à comparer leurs engagements avec d'autres et à les rehausser", avance-t-elle. "C'est un problème de précaution", explique Laurence Tubiana, négociatrice pour la France, "soit parce que les gouvernements ne se sont pas exercés à cet exercice de prospective, soit parce qu'ils sont prudents" sur ce que permettront les progrès technologiques dans quelques années. Mais "nous aurons beaucoup de contributions nationales en juin", assure-t-elle. Annoncer son objectif climatique revient notamment à prévoir la part de ses différentes sources énergétiques (fossiles, renouvelables, nucléaire) après 2020: une démarche complexe car elle doit prendre en compte les coûts des investissements, les besoins pour assurer le développement économique et la compétitivité, l'évolution des technologies. Début mars, l'Union européenne (12% des émissions) a été la première à officiellement transmettre son plan pour après 2020 (baisse de 40% des GES en 2030 par rapport à 1990). La Norvège a pris des engagements similaires à l'UE. La Suisse vise moins 50% de gaz à effet de serre à 2030. Samedi, le Mexique (1,4% des émissions mondiales) a été le premier pays émergent à dévoiler ses objectifs, un pas salué par Washington et Paris: pic des émissions en 2026, réduction de 22% en 2030 par rapport à un scénario basé sur leur évolution actuelle, révisable à la hausse en fonction du soutien international (voir sujet après celui concernant les USA). Au total, 33 des 195 pays membres de la Convention de l'Onu sur le climat ont officialisé leur engagement, ce qui représente environ un tiers des émissions mondiales. "S'il y a des progrès dans les propositions des gouvernements pour la période post-2020 (...) on est encore loin d'objectifs compatibles avec le 2°C", a averti Bill Hare mardi dans un communiqué du centre de recherche Climate Analytics. Selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), les émissions de gaz à effet de serre - qui ne cessent de croître - doivent être réduites de 40 à 70% d'ici 2050 pour espérer tenir le cap des 2°C. Les annonces d'autres grandes nations - Chine, Inde, Australie, Japon, Brésil - sont maintenant attendues d'ici juin, lorsqu'un nouveau round officiel de négociations intermédiaires aura lieu à Bonn (1-11 juin). "Nous ferons de notre mieux pour soumettre notre contribution au cours du premier semestre", a déclaré lundi à la presse un porte-parole chinois, Pékin ayant déjà mis en avant son objectif de parvenir à un pic de ces émissions d'ici 2030 ou plus tôt. Sciences et avenir 31/3/2015