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Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Neuf mois après le lancement, par décret présidentiel, d’une « stratégie fédérale pour la santé des abeilles et des autres pollinisateurs », les Etats-Unis prennent leurs premières mesures de restrictions des insecticides dits « néonicotinoïdes ». Dans une lettre adressée début avril aux firmes agrochimiques, l’Agence de protection de l’environnement (EPA) américaine prévient qu’elle ne délivrera plus d’autorisation de mise sur le marché de nouveaux produits contenant des molécules de la famille visée (imidaclopride, thiaméthoxame, etc.). Celles-ci sont suspectées d’être les éléments déterminants du déclin des abeilles domestiques et des insectes pollinisateurs et, vraisemblablement, d’une variété d’autres organismes (oiseaux, organismes aquatiques…). Photo d'une ruche aux Etats-Unis. Paul J. Richards /AFP Ce moratoire sur les nouveaux usages de ces substances s’applique au niveau fédéral, mais il fait suite à plusieurs initiatives locales, en particulier dans les Etats de l’Oregon et de Californie, visant à restreindre l’usage de ces substances controversées, notamment sur les terrains publics. « Il ne fait aucun doute que ces produits toxiques tuent nos pollinisateurs, a déclaré Lori Ann Burd, directrice pour la santé environnementale du Centre pour la diversité biologique, dans un communiqué. Nous louons l’EPA de l’avoir reconnu et d’avoir pris cette décision, même s’il faut aller plus loin ». Régulièrement accusée par les apiculteurs et les organisations non gouvernementales de laxisme en matière d’évaluation des risques des pesticides, l’EPA a été la cible de plusieurs poursuites en justice. En particulier, selon un rapport publié en mars 2013 par l’ONG Natural Resources Defense Council (NRDC), l’EPA a utilisé, de nombreuses années durant, une procédure d’autorisation temporaire pour donner un agrément de facto permanent à une grande part des pesticides actuellement sur le marché américain. Dans de nombreux cas – en particulier celui de plusieurs néonicotinoïdes –, les études d’évaluation du risque environnemental et sanitaire n’ont pas été menées par l’agence. Dans sa lettre, l’EPA précise ainsi qu’elle attend des firmes agrochimiques des données sur les effets de leurs produits sur les pollinisateurs. A partir de ces données, l’agence ajoute qu’elle conduira – mais plus vingt ans après leur mise sur le marché – une évaluation du risque présenté par ces substances avant de forger son opinion à leur sujet. De l’autre côté de l’Atlantique, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a mené en 2013 une telle évaluation, qui a conduit à la mise en place d’un moratoire partiel de deux ans sur les principaux néonicotinoïdes, touchant le territoire des Vingt-Huit. En France, l’un des premiers pays à avoir restreint leur usage, un amendement au projet de loi sur la biodiversité, visant à les interdire définitivement du territoire national, a été adopté le 19 mars. La décision américaine, très en retrait par rapport à celle de la Commission européenne, est confortée par une étude publiée dans la dernière édition de la revue Environmental Science & Technology. Conduits par Margaret Douglas et John Tooker (université de Pennsylvanie, Etats-Unis), ces travaux permettent de retracer l’intensité de l’utilisation des néonicotinoïdes depuis leur introduction, en 1993. De telles statistiques n’avaient jamais été tenues par les autorités américaines, et les chercheurs ont dû solliciter d’autres sources – des bases de données publiques croisées avec des informations issues de l’industrie – pour établir l’histoire de l’usage de ces molécules aux Etats-Unis. La courbe montre une utilisation d’abord très marginale, puis une forte croissance dès l’année 2003, c’est-à-dire précisément un an avant que les apiculteurs américains ne rapportent des mortalités anormales dans leurs cheptels. « Les régulateurs, les semenciers, les agriculteurs et le public pèsent les coûts et les bénéfices de l’utilisation des néonicotinoïdes, a déclaré Mme Douglas. Mais ce débat se tient en l’absence de l’information de base, à savoir quand, où et comment ces molécules sont utilisées… Notre travail permet d’être informés sur ces éléments fondamentaux relatifs à l’usage des néonicotinoïdes ». Le Monde 9/4/2015 -
3 espèces de dragons nains découvertes en Amérique du Sud
Admin-lane a posté un sujet dans Reptiles, amphibiens....
Le dragon nain, encore peu connu, vit dans des régions reculées d'Amérique du Sud. Il existe 15 espèces connues actuellement, grâce aux trois dernières découvertes, contre 6 seulement en 2006. Trois espèces de dragons nains ont été découvertes dans les forêts des Andes, régions peu explorées, en Equateur et au Pérou. Elles font partie du genre des Enyalioides, issue de la famille des Hoplocercinae, comprenant aussi les iguanes. Ces trois spécimens, Enyalioides altotambo, Enyalioides anisolepis et Enyalioides sophiarothschildae, sont décrits dans l'étude publiée le 6 avril 2015 dans la revue Zookeys. Enyalioides altotambo, une nouvelle espèce de dragon nain Luis A. Coloma / Zookeys Les trois nouvelles espèces de dragons nains ont été identifiées grâce à des analyses anatomiques et génétiques. Enyalioides altotambo arbore des couleurs très vives (voir photo ci-dessus), vert et jaune, dont le nom est inspiré du village d'Alto Tambo en Equateur, lieu proche duquel le lézard a été découvert. Enyalioides sophiarothschildae est nommé en référence à Sophia Rothschild (photo ci-dessous), investissant dans le programme. Ce dragon est marron et vert, avec des nuances de turquoise sur le dos ainsi qu'une tâche blanche de chaque côté de la tête. Enyalioides sophiarothschildae Pablo J. Venegas / Zookeys Enfin, à la différence des deux autres espèces découvertes, Enyalioides anisolepsis, dont le nom signifie "écailles inégales" (en référence aux écailles de son dos qui ne sont pas identiques), dispose d'un dimorphisme sexuel : les femelles sont plutôt marron alors que les mâles sont marron-noirs avec des tâches vert pâle. Enyalioides anisolepsis (Mâle,en haut, et femelle, en bas) Omar Torres-Carvajal / Zookeys Le nom de dragon donné à ces animaux est inspiré de leurs yeux fixes, leurs couleurs vives, et les nombreux pics le long de leur échine. Ce sont des animaux diurnes, mesurant entre 7 et 15 centimètres, vivant le plus souvent sur le sol des forêts. Le nombre de spécimens découverts a plus que doublé en moins d'une dizaine d'années et, selon les chercheurs, cette diversité de dragons nains devrait être prise en charge par les organismes travaillant dans la conservation. Sciences et avenir 9/4/2015 -
Le blaireau, la chasse, les lois...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actualités - Informations mammifères terrestres
En Alsace, les blaireaux d'Europe (Meles meles) ont bien failli disparaître dans les années 80 suite au gazage mené massivement pour lutter contre la rage du renard roux ; seul l'arrêt de ce gazage a permis aux effectifs de remonter et d'atteindre les niveaux actuels, stables. Le blaireau est la plus grosse espèce de Mustélidés d'Europe. Il est très reconnaissable aux bandes longitudinales noires qu'il porte sur son museau blanc. Ce blaireau vit potentiellement dans presque toute l'Europe (jusqu'à 2000 mètres d'altitude en France). C'est un animal fouisseur, capable de construire de vastes galeries « familiales ». Peter Trimming Flickr / CC BY-SA 2.0 Le Blaireau d'Europe creuse son terrier dans une pente lui permettant d'évacuer facilement les déblais en contre-bas. Ce terrier s'étend sur 10 à 15 mètres de long et 5 mètres de large, parfois plus. Il présente plusieurs entrées et est toujours doublé de terriers dits secondaires, qui servent ponctuellement de refuge tout au long de l'année. Les terriers peuvent attirer d'autres mammifères tels que les lapins ou les renards, avec lesquels le blaireau peut cohabiter en raison des distances qui séparent une galerie d'une autre. Les blaireaux creusent parfois leurs terriers dans des vignes ou dans des cultures. Les entrées des galeries peuvent alors fragiliser le sol et entraîner des problèmes de sécurité pour les activités agricoles. Les méthodes consistant à détruire les animaux ou à boucher les terriers s'avérant inefficaces (voire illégales selon la saison) la LPO Alsace en association avec le GEPMA (Groupe d'Etude et de Protection des Mammifères d'Alsace), se sont penchés sur ce problème afin de trouver des solutions pérennes. Les actions préconisées visent à faire partir durablement les blaireaux de leur terrier, malgré la fidélité qu'ils y portent, et de les inciter à s'installer dans un secteur non dérangeant pour les activités agricoles. Pour ce faire, un protocole précis a été élaboré, résultat d'une étude menée sur plus d'un an avec l'aide de plusieurs exploitants agricoles. Blaireau et accès au terrier, avec cônes de déblais peu discrets (Norvège). Orland CC BY-SA 2.5 La LPO rappelle que le blaireau n'est pas inscrit sur la liste nationale des espèces dites nuisibles, il ne peut donc pas être piégé. Selon l'article R 428-8 3° du Code de l'environnement, toute personne ayant recours au piège sur le blaireau encourt une amende de 1 500€. En outre, la LPO Alsace a obtenu que la chasse du blaireau soit interdite dans le Bas-Rhin ; elle est réglementée dans le Haut-Rhin. Tandis que les populations se maintiennent en Alsace grâce à la mise en place d'alternatives, celles du département de la Côte-d'Or sont plus que menacées. Le Blaireau d'Europe est connu pour être, ainsi que le Cerf élaphe et le sanglier, porteur du virus de la Tuberculose bovine. Il peut donc potentiellement transmettre cette zoonose au cheptel bovin domestique, lorsqu'il est en contact direct avec celui-ci. C'est pourquoi il fait l'objet depuis 2009 d'abattages massifs en Côte-d'Or (21) organisés par les services de l'Etat, les agriculteurs et le monde cynégétique, excluant des débats les associations de protection de la nature. Gros plan sur une des pattes avant d'un blaireau : charnue, griffue et musclée, parfaitement adaptée au fouissage. Salix CC BY-SA 3.0 Entre 2009 et 2013, au moins 15 000 blaireaux ont été piégés, dont seulement 30% sont analysés, montrant un taux de contamination de 8,4% sur cette période. Consciente des enjeux financiers, agricoles, et sanitaires que représente la présence de la Tuberculose bovine dans les cheptels bovins du département et dans le but que ces abattages soient faits en tout état de cause, la LPO Côte-d'Or souhaite que les mesures suivantes soient prises par les personnes compétentes : - La représentation des associations de protection de la nature, dont la LPO Côte-d'Or, dans les instances qui définissent les stratégies de limitation du développement de la tuberculose au sein de la faune sauvage ; - Dans les zones de régulation : un encadrement strict des prélèvements, limités aux secteurs à proximité directe des élevages contaminés et non à l'échelle d'une commune, ainsi que la mise en place de quotas et une meilleure traçabilité des individus prélevés ; - Dans les zones de surveillance : au vu des résultats 2014 qui ne font état d'aucun blaireau contaminé, la réduction drastique du nombre de prélèvements afin de conserver la veille minimale à assurer sans pour autant impacter significativement la population ; - Une réelle transparence quant aux résultats de piégeage, à savoir la diffusion du nombre d'individus prélevés, analysés et déclarés porteurs du virus par année et par commune, et ce depuis le début des campagnes de régulation. LPO 9/4/2015 -
Révision du statut de l'animal de compagnie et les autres
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux domestiques et de la ferme
Cela fait des années que cette nouvelle était attendue en France, non seulement par les étudiants mais aussi par tous ceux intéressés par le droit et l’éthique se rapportant à l’animal. Désormais le CEERE (Centre Européen d’enseignement et de recherche en éthique) de l’université de Strasbourg proposera, à partir de septembre 2015, deux unités d’enseignement (UE) spécifiques – « Droit de l’animal » et « Éthique animale » - dans trois des parcours du Master « Ethique et sociétés », offrant ainsi la possibilité d’obtenir un Master Ethique et société : - Parcours « Ethique médicale et bioéthique », - ou « Ethique et droits de l’homme », - ou « Ethique, économie et sociétés », avec à chaque fois une spécialisation sur la question animale. À noter que ces deux UE pourront aussi être suivies en Formation continue (non diplômante). Ce projet de cours de droit de l’animal est le fruit du travail d’un groupe constitué de : - Cédric Sueur, Maître de conférences de l’université de Strasbourg ; - Marie-Jo Thiel, Professeur des universités, directrice du CEERE, - Christel Simler, Maître de conférences en droit privé - Jean-Marc Neumann, Juriste, Secrétaire Général et Coordinateur de l’EuroGroup for Animal Law Studies (EGALS) et Fondateur du site Animal et Droit (www.animaletdroit.com) A noter. Cette initiative n'est pas unique car il existe des formations similaires : - Depuis l'automne 2012, L’Université américaine Lewis & Clark à Portland dans l’Oregon a lancé un programme de Master exclusivement dédié au droit animal. - L'Université Autonome de Barcelone (UAB) propose aussi un Master en droit animalier et société (Master in Animal Law and Society )... Ce type d'enseignement aidera peut-être, je l'espère, à faire avancer la prise en compte du statut de l'animal dans nos sociétés ! Ce serait bien que d'autres universités françaises emboîtent le pas à celle de Strasbourg... Humanité et Biodiversité 6/4/2015 (Cliquez sur l'image pour vous rendre sur le site de l'université de Strasbourg). -
Guyane : Forêts morcelées, oiseaux menacés ? Le projet Frag&Binv
Admin-lane a posté un sujet dans Oiseaux
À cause des activités humaines, la forêt guyanaise est de plus en plus fragmentée sur la bande littorale, c’est-à-dire découpée en parcelles de plus en plus petites et isolées. Quel en est l’impact sur la biodiversité, et plus précisément sur les oiseaux ? Des chercheurs français mènent l'enquête afin d’influencer les politiques locales. Cette enquête a été menée dans le cadre du projet Frag&Binv. Ce projet a pour ambition d'étudier les effets de la fragmentation sur plusieurs attributs des individus / populations pour un ensemble d'espèces d'oiseaux représentant un gradient de spécialisation à l'habitat forestier : - la diversité génétique, en réponse aux changements démographiques (populations plus petites et plus isolées), - la qualité phénotypique des individus (i.e. morphologie, immunologie, physiologie, signaux colorés), - les interactions hôte-parasites. Ce projet est conduit sur quatre territoires : Guyane, Guadeloupe, Martinique, et Montserrat. Alors que ces territoires abritent une importante biodiversité souvent endémique, ils sont le siège d'une importante érosion et fragmentation du manteau forestier mais aussi de nombreuses introductions ou invasions, principalement en raison des activités humaines et d'une forte croissance démographique. CNRS Ci-dessous, les premières informations concernant le premier territoire exploré dans le cadre de ce projet : La Guyane. Allez sur le site source en cliquant sur le cient ci-après "pour voir l'ensemble des photos", ou cliquez sur celui indiqué en bas à gauche. Faut-il privilégier des fragments de forêt les plus grands possibles, même s’ils sont éloignés, ou au contraire préserver des fragments plus petits, mais mieux connectés ? Les données recueillies devraient apporter des éléments de réponse permettant aux élus locaux de mieux préserver la biodiversité de leurs territoires. (Photo les peuplements d'arbres de la forêt guyanaise sont variés. Vue depuis la savane-roche Virginie Février 1999. (c)Delorme / domaine public) Avant toute chose, les chercheurs choisissent les fragments de forêt à étudier, selon plusieurs critères : leur taille, leur isolement, les espèces présentes, leur accessibilité… Des filets sont déployés pour capturer les oiseaux dès le lever du jour, le moment de la journée où les oiseaux sont le plus actifs. Ces filets à mailles très fines sont contrôlés régulièrement... Une fois libérés des filets, les oiseaux sont identifiés. Onze espèces, des plus généralistes aux plus spécialistes de l’habitat forestier, entrent dans le champ d’investigation des chercheurs. (Photo (c) CNRS Photothèque / Biogéosciences-Dijon / Fabrice MONNA Ces espèces, tel ce mâle de Manakin casse-noisette (Manacusmanacus), réagissent différemment au phénomène de fragmentation de la forêt selon le type d’environnement qu’elles préfèrent. Au camp de base, l’équipe évalue ces réactions en faisant des mesures de taille, de forme et de couleur des différentes espèces. Elle réalise aussi des prélèvements pour déterminer leur diversité génétique et leur statut immunitaire. (Photo The Roller Lilac Breasted Flickr CCBY-SA 2.0) Pour établir avec précision les couleurs des pattes et de la tête, les oiseaux sont photographiés à côté d’une mire colorée. La femelle de Manakin à tête d'or (Pipra erythrocephala) possède un plumage vert-olive alors que celui du mâle est jaune et noir. Les échantillons de sang prélevés sur chaque oiseau renseigneront sur la présence de parasites sanguins, l’ADN et l’immunité de chaque oiseau. (Photo femelle Manakin à tête d'or. (c) CNRS Photothèque / Biogéosciences-Dijon / Fabrice MONNA) L’utilisation de sacs opaques permet de limiter le stress des oiseaux qui attendent d’être mesurés et examinés. (Photo (c) CNRS Photothèque / Biogéosciences-Dijon / Fabrice MONNA) Ce Manakin tijé (Chiroxiphiapareola) fait partie des espèces étudiées. Elle est essentiellement présente sur la bande littorale en Guyane. Plusieurs caractères morphologiques sont mesurés sur chaque oiseau : les longueurs de l’aile, de la queue et du tarse, ainsi que la masse. L’oiseau mesuré est un Grimpar bec-en-coin (Glyphorynchusspirurus). Cette espèce est présente du Brésil jusqu’au Mexique et elle occupe aussi bien les forêts côtières que l’intérieur du Bassin amazonien. Cet oiseau est parasité par un mallophage, un insecte proche du pou. La fragmentation des forêts pourrait aussi influencer les interactions des oiseaux avec leurs parasites. Les parasites externes sont recherchés et comptés directement sur chaque individu. Selon la zone étudiée, les oiseaux peuvent être plus ou moins exposés et plus ou moins résistants à ces parasites. (Photo CNRS Photothèque / Biogéosciences-Dijon / Fabrice MONNA) Le Campyloptère à ventre gris (Campylopterus largipennis) est une espèce largement répandue en Amérique du Sud. Elle occupe les forêts tropicales humides, bien qu’elle puisse s’accommoder de forêts assez dégradées. (Photo Kohl Wld CC BY-SA 3.0-de) Malgré une importante biodiversité, les forêts de la bande littorale sont plus rarement protégées que la grande forêt tropicale située à l’intérieur des terres. Or, ce sont précisément ces forêts dont la fragmentation s’accélère. ----->On peut dire que la Guyane est l'objet d'un inventaire de la biodiversité tous azimuts En effet, ce projet n'est le seul à inventorier sa biodiversité. Toutefois, les objectifs de chacun ne sont pas identiques. Celui de "Planète revisitée" consiste à inventorier et répetorier les espèces (faunes et flores terrestre et marine), mais surtout en découvrir de nouvelles. Celui-ci, permet d'accéder plus aisément à l'étude et à la découverte d'un écosystème mal connu au-dessus de la cime des arbres. Il y a aussi le projet =ANR-12-JSV7-0012]Biomango (biodiversité et fonctionnement des écosystèmes dans les mangroves de Guyane française), mené par l'agence nationale de la recherche (ANR). Et d'autres encore dont je n'ai plus souvenir précis qui ont déjà eu lieu... CNRS Journal 8/4/2015 -
L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a élaboré le scénario d'une France avec une électricité à 100% issue des énergies renouvelables en 2050 selon une étude qui devait être publiée la semaine prochaine mais a finalement été repoussée. Cette étude, que le site Mediapart a publié mercredi dans son intégralité (accès payant), démontre que la France a les capacités pour produire la totalité de son électricité à partir d'énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, géothermie, etc.) et que cela coûterait environ 30% plus cher qu'avec le système actuel, mais quasiment pareil qu'avec une part de 50% pour le nucléaire comme le prévoit la loi sur la transition énergétique d'ici 2025. Parc éolien. Tomasz Sienicki CC BY-SA 3.0 La publication était prévue la semaine prochaine lors d'un colloque organisé par l'Ademe, commanditaire de l'étude, mais l'agence publique a finalement décidé de la repousser, «une affaire de quelques mois», a affirmé jeudi son directeur général délégué, Fabrice Boissier, lors d'une rencontre avec la presse. Le sujet est sensible alors que la loi sur la transition énergétique est toujours en cours d'examen au Parlement et que l'un des points de frictions pendant les débats a porté sur la trajectoire de réduction de la part du nucléaire (75% aujourd'hui) dans le mix-électrique du pays. L'Ademe dément que le report de la publication réponde à un quelconque agenda politique, Fabrice Boissier évoquant «des hypothèses à retravailler» apparues «suite à des consultations avec un comité d'échange» composé d'acteurs du secteur, comme EDF ou le Syndicat des énergies renouvelables. Il s'agit notamment de l'évolution des coûts des technologies dans le futur et la capacité à mieux piloter la demande d'électricité. Dans son cas de référence, l'étude répartit la production entre 63% d'éolien, 17% de solaire, 13% d'hydraulique et 7% de thermique renouvelable. Le coût du mégawattheure est alors de 119 euros contre 91 euros actuellement. Des variantes sont présentées pour des situations de progrès technologiques plus poussés, un renforcement du réseau difficile et des problèmes d'acceptabilité. Cette étude a une vocation «scientifique et technique», et «n'a pas vocation à documenter directement une politique énergétique» insisté Fabrice Boissier. Mais pour Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot, elle est «importante car c'est la première fois que l'on a un scenario national 100% renouvelables» et qui montre que «les différences de coûts sont finalement assez faibles» avec d'autres scenarios de mix. «Plutôt que de chercher à en minimiser la diffusion, le gouvernement doit se saisir de ce rapport de l'Ademe pour accentuer les efforts en matière de transition énergétique», a regretté le parti Europe-Ecologie-les-Verts, dans un communiqué. «Cela illustre une nouvelle fois le tabou qu'il y a à évoquer le passage du nucléaire aux énergies renouvelables», a indiqué à l'AFP le député écologiste Denis Baupin. L'intérêt de l'étude n'est «pas l'objectif» d'atteindre 100% d'énergies renouvelables, mais «quel est, quand on se projette dans des scénarios extrêmes, le coût de chacune des énergies, quelles sont les modalités de déploiement des sources de production et l'impact sur le réseau électrique», a pour sa part précisé à l'AFP la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal. La loi sur la transition énergétique prévoit de porter la part des renouvelables à 40% du mix-électrique en 2030. 20 Minutes 9/4/2015
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Puy-de-Dôme : un propriétaire de zoo soupçonné de trafic et de maltraitance d'animaux
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités parcs animalier, zoos
Plus de 160 animaux du zoo du Bouy à Champétières (Puy-de-Dôme), qui est en liquidation judiciaire et dont le propriétaire a été écroué pour trafic international d'animaux protégés en bande organisée, étaient jeudi en cours d'évacuation. Depuis le début de la matinée et sous le contrôle notamment de l'association 30 millions d'Amis et la direction de la protection des populations (DDPP), l'opération a mobilisé une soixantaine de personnes (vétérinaires, gendarmes, membres d'associations...), assistées d'une quinzaine de véhicules pour réceptionner les animaux. Ces derniers semblaient être en bonne santé, selon les responsables de l'évacuation. Endormis ou attrapés à main nue en fonction des espèces puis placés en cage, cinq tahrs de l'Himalaya (mouflons), cinq loups, un wapiti (cerf) et le lion du zoo ont été amenés successivement dans les remorques. Sans aucun incident. «Les animaux vont être transportés vers une dizaine de parcs zoologiques de France et de Belgique qu'on a sollicités et qui ont répondu à l'appel», a déclaré à l'AFP Arnaud Lhomme, en charge des enquêtes à 30 millions d'Amis. «Il reste des animaux à placer. On va travailler le plus vite possible pour mettre un terme à cette opération, si possible demain matin», a ajouté le responsable. Originaire de Belgique, le propriétaire du zoo du Bouy Alain Albrecht, déjà condamné en 2012 pour maltraitance animale à six mois avec sursis et à une interdiction d'exercer toute activité en contact avec les animaux pendant un an, a été mis en examen le 27 mars puis écroué. Il est soupçonné d'avoir acheté puis revendu plusieurs animaux dans le but de faire des bénéfices et, selon le quotidien régional La Montagne, «d'avoir laissé mourir des animaux de faim, d'en avoir achevé d'autres à coups de fusil, d'avoir sciemment découpé des bêtes mortes pour en nourrir d'autres». «Il réfute toute maltraitance envers les animaux. Concernant le trafic, on lui a vendu des animaux avec des certificats attestant qu'il pouvait les céder et les revendre. Est-ce des faux? En tout état de cause, il a été abusé», a indiqué à l'AFP l'avocat du propriétaire, Me Jean-Hubert Portejoie, qui a fait appel de la détention de son client. Souffrant d'un déficit de quelque 200.000 euros, le zoo du Bouy a quant à lui été placé en liquidation judiciaire le 3 avril. 20 Minutes 9/4/2015 -
Floride: Un Lynx pêche un requin sur la plage
Admin-lane a posté un sujet dans Lynx - Caracals, Servals
John Bailey se promenait tranquillement sur la plage lundi soir à Vero Beach, en Floride, quand il a aperçu un spectacle particulièrement rare. Un lynx se tenait au bord de l’eau, guettant un requin qui dévorait un poisson à proximité, raconte le promeneur. La scène avait déjà de quoi arrêter tout net le promeneur, mais ce n’était que le premier acte. «Tout à coup, témoigne John Bailey, le lynx a bondi dans l’eau et attrapé le requin d’un mètre de long, qu’il a traîné sur la plage». Puis, en l’apercevant, le fauve aurait lâché sa proie et se serait enfui dans la forêt voisine. Un promeneur a assisté au rare spectacle d'un lynx pêchant le requin. - Capture d'écran/Wesh.com Personne ne l’aurait sans doute cru si l’homme n’avait pas eu le réflexe de photographier la scène avec son iPhone. On y voit le lynx au bord de l’eau, ses crocs solidement plantés dans la queue du squale. Le directeur de la photo de National Geographic, qui a étudié la photo de près, la juge authentique. WTNH News8 8/4/2015 Pour les experts de la vie sauvage, il n’est pas rare pour les lynx de rôder sur les plages de Floride. Un biologiste spécialiste de la faune confie cependant à National Geographic qu’il n’avait «jamais vu une chose pareille». «Les lynx mangent divers mammifères et oiseaux, et à l’occasion du poisson», explique Liz Barraco, une porte-parole de la Commission pour la protection de la vie sauvage de Floride, «mais c’est la première fois qu’on en voit un pêcher dans l’eau salée». 20 Minutes 9/4/2015 -
GB: nouvelle découverte de pétrole près de l'aéroport de Gatwick
Admin-lane a posté un sujet dans Actu - Infos PETROLE
Londres - L'investisseur UK Oil and Gas Investments (UKOG) a dit jeudi avoir découvert un réservoir de 100 milliards de barils de pétrole près de l'aéroport de Gatwick, dans le sud de l'Angleterre, mais seule une petite portion pourra en être extraite. "Nous pensons avoir fait une découverte significative, peut-être même la plus grosse découverte terrestre (au Royaume-Uni) de ces 30 dernières années, et nous pensons que cela a une importance nationale", a souligné Stephen Sanderson, directeur de UKOG, à la BBC. Image GetSurrey Le réservoir se trouve sous une section appelée Horse Hill, qui couvre 88 kilomètres carrés, dans le bassin du Weald. Cette région serait comparable aux réservoirs connus de Bakken aux États-Unis, et à la formation de Bazhenov en Sibérie de l'ouest, où 3% à 15% du pétrole peut être extrait. Ces résultats initiaux suggèrent qu'il y a un gros volume de pétrole (à extraire), ce qui pourrait potentiellement aider à freiner les importations de brut et améliorer la sécurité énergétique du pays, a estimé Ken Cronin, directeur de la fédération UK Onshore Oil & Gas, qui représente l'industrie pétrolière à terre. Mais il reste encore des étapes techniques et administratives à franchir avant que les premiers barils de pétrole ne soient produits. Des forages d'évaluation et des tests sur le puits sont encore nécessaires pour savoir s'il est commercialisable, a en effet précisé UKOG tout en disant que la production journalière de pétrole sur ce site pourrait être significative. Cette phase d'évaluation dure généralement entre quatre et six mois, puis si le bassin est viable commercialement l'opérateur doit demander une autorisation pour exploiter le site auprès du ministère de l'Energie. Selon UKOG, des techniques d'extraction conventionnelles (et non de fracturation hydraulique) pourraient être utilisées pour exploiter le bassin au vu de sa géologie. Près de 2.000 puits ont été forés sur terre aux Royaume-Uni depuis les années 1850, et 250 fonctionnent encore aujourd'hui et produisent entre 20.000 à 25.000 de barils équivalent pétrole par jour. Romandie 9/4/2015 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Caen - L'anomalie annoncée mardi par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur la cuve du réacteur nucléaire en construction à Flamanville (Manche) risque de condamner ce réacteur ainsi que deux autres EPR en chantier en Chine, affirme jeudi l'organisation écologiste Greenpeace. Si les tests en cours confirment l'anomalie --et il y a de fortes probabilités qu'ils la confirment-- ces EPR sont condamnés à ne pas démarrer car les cuves, dont l'acier fait l'objet de doutes, sont a priori irremplaçables une fois posées, déclare à l'AFP Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires à Greenpeace France. C'est énorme. Les enjeux sont considérables, ajoute M. Rousselet, pour qui il s'agit du plus gros problème jamais relevé sur un EPR (réacteur pressurisé européen). Mardi, l'ASN a annoncé qu'une anomalie avait été détectée à Flamanville dans la composition de l'acier du couvercle de la cuve, et du fond de cuve, deux pièces appelées calottes. Outre Flamanville, trois réacteurs EPR sont en construction dans le monde, en Chine et en Finlande. Selon l'ASN, certaines calottes des cuves des réacteurs de Taïshan 1 et 2 (Chine) ont été fabriquées par Creusot Forge, filiale d'Areva, selon un procédé similaire à celui de la cuve de l'EPR de Flamanville. Ce n'est pas le cas des calottes de la cuve de l'EPR d'Olkiluoto en Finlande, qui proviennent d'un autre fournisseur. Areva doit réaliser d'ici octobre des expertises pour confirmer ou infirmer l'anomalie apparue au cours de premières mesures. Financièrement, les enjeux sont, selon M. Rousselet, d'autant plus énormes, qu'il est impossible de changer les cuves ou de les réparer. Celle de Flamanville a été officiellement posée en janvier 2014. Et celles de Taïshan 1 et 2 le sont aussi, selon Greenpeace. Jamais au monde pour le moment on a réextrait une cuve sans détruire tout ce qu'il y a autour, affirme M. Rousselet. Interrogé par l'AFP sur la possibilité ou pas de démonter la cuve, le service de communication d'EDF, maître d'oeuvre du chantier de Flamanville, a indiqué ne faire aucun commentaire sur ces déclarations. Romandie 9/4/2015 -
Paris - L'objectif de 100% de taxis électriques à moyen terme énoncé par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal est louable, mais sera difficile à atteindre, ont prévenu jeudi des représentants de la profession. Dans un entretien au Parisien, jeudi, Mme Royal a dit souhaiter que d'ici cinq ans, tous les taxis et les bus soient électriques en ville, tout en soulignant que c'est aux agglomérations de prendre leurs responsabilités. Un volontarisme salué par le PDG de la société Les Taxis bleus, Yann Ricordel, pour qui la volonté politique d'accompagner la mutation du taxi vers davantage de véhicules électriques est nécessaire et enthousiasmante. Mais M. Ricordel, dans un communiqué, a aussi remarqué que cet objectif n'est pas compatible avec les contraintes économiques actuelles pesant sur la profession réglementée des taxis. Les Taxis bleus, qui exploitent déjà dans leur flotte des Tesla - voiture américaine 100% électrique revendiquant jusqu'à 500 km d'autonomie -, militent pour qu'il soit permis d'exploiter une licence de taxi sur deux véhicules distincts, à condition que l'un des véhicules soit électrique et que chaque chauffeur ne travaille pas en même temps, a rappelé M. Ricordel. Les objectifs évoqués par Mme Royal vont bien au-delà des dispositions de la loi sur la transition énergétique en cours d'examen au Parlement. Ce texte prévoit dans sa forme actuelle un seuil de 10% de véhicules propres pour les taxis, véhicules de transport avec chauffeur (VTC) et loueurs à l'horizon 2020. Pour Didier Hogrel, président de la Fédération nationale du Taxi (FNDT), les propos de Mme Royal sont des déclarations d'intention (...) en théorie c'est très bien mais dans la réalité ce n'est pas possible. Il y a un problème d'autonomie, un problème de disponibilité de produits sur le marché et aussi un problème de coût des véhicules électriques, a-t-il affirmé à l'AFP. M. Hogrel a en outre pointé l'incohérence à ses yeux du dispositif fiscal actuel en matière de lutte contre la pollution atmosphérique: les taxis qui ont fait le choix de rouler avec des voitures hybrides essence-électricité sont pénalisés fiscalement, parce qu'on ne récupère pas la TVA sur l'essence contrairement au gazole, a-t-il noté. Romandie 9/4/2015
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Australie : La grande barrière de corail en danger !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
Sydney - Le groupe indien Adani a balayé d'un revers de main jeudi le refus de trois grandes banques françaises de ne pas participer au financement d'un vaste projet minier près de la Grande barrière de corail, en Australie. La Société Générale, BNP Paribas et le Crédit Agricole se sont engagés à ne financer aucun des projets de mines de charbon et d'infrastructures associées dans le bassin de Galilée, dans l'Etat du Queensland (est). Les banques françaises suivent ainsi la ligne de conduite fixée par des établissements étrangers, dont l'allemande Deutsche Bank et les américaines Citigroup, Goldman Sachs et JPMorgan Chase. Infographie Greenpeace L'Australie a autorisé Adani l'an dernier à investir 16,5 milliards de dollars AUD (11,8 milliards d'euros) dans le développement de mines, et approuvé l'extension d'un port de charbon à Abbot Point, sur la côte de la Grande barrière de corail, en contrepartie de sévères restrictions environnementales. L'industriel s'est déclaré jeudi parfaitement indifférent à la décision de ces banques qu'il n'avait pas sollicitées. Adani n'a pas formellement demandé de financement à ces institutions, a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'entreprise dans le Queensland. Dans un communiqué, il a ironisé sur une institution qui refuse de faire une chose qui ne lui a pas été demandée, assurant que cela n'avait aucune incidence sur ses opérations. L'entreprise continue d'avancer dans le montage financier de ses projets en Australie, a-t-il encore dit. DW (English) 9/8/2014 L'Australie a présenté fin mars un plan de préservation sur 35 ans qui interdit, de manière totale et définitive, tout déversement de déchets de dragage aux abords de la Grande barrière, et fixe des objectifs en matière d'amélioration de la qualité de l'eau et de protection de la vie marine. Romandie 9/4/2015 -
Australie : La grande barrière de corail en danger !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
Paris - Trois banques françaises - Société Générale, BNP Paribas et Crédit Agricole -, ont décidé de ne pas participer au financement d'un vaste projet minier près de la Grande barrière de corail, en Australie, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. Elles se sont engagées à ne financer aucun des projets de mines de charbon et d'infrastructures associées dans le bassin de Galilée, dans l'Etat du Queensland (est), a indiqué à l'AFP Lucie Pinson de l'ONG Les Amis de la Terre. C'est la première fois que les banques s'engagent à ne pas financer les projets de toute une région en raison de leurs impacts environnementaux et climatiques, a souligné l'ONG dans un communiqué. Leurs engagements vont donc au-delà de celui des huit autres banques internationales qui s'étaient, pour la plupart, seulement engagées à ne pas financer l'extension du port d'Abott Point, nécessaire à l'exportation du charbon, souligne-t-elle. Interrogées par l'AFP, les trois banques françaises ont confirmé cette information, BNP précisant que sa décision s'inscrit dans une politique de financements responsables mise en place depuis plusieurs années. Selon Les Amis de la Terre, neuf mines de charbon sont prévues dans le bassin de Galilée, ainsi que des extensions portuaires, notamment du port d'Abbot Point destiné à l'exportation du minerai essentiellement vers l'Inde, mais aussi des voies ferrées et des centrales à charbon pour alimenter les mines. Ce gigantesque projet est une bombe climatique, car il contribuerait à émettre 705 millions de tonnes de CO2 par an, soit presque autant que l'Allemagne, 6e pays le plus émetteur au monde, avertit Lucie Pinson. Il abîmerait aussi la Grande barrière de corail, l'un des plus grands écosystèmes de la planète, qui souffrirait des infrastructures construites le long de la côte et du passage des bateaux, ajoute-t-elle, se félicitant du succès de la campagne menée par Les Amis de la Terre avec le soutien d'une cinquantaine d'ONG internationales. Huit banques internationales ont déjà pris un engagement à ne pas financer l'extension du port d'Abbot Point (...): Deutsche Bank, HSBC, RBS, Barclays, Citi, Morgan Stanley, JPMorgan Chase et Goldman Sachs, rappellent Les Amis de la Terre. L'extension d'un terminal pour le charbon à Abbot Point doit être réalisée par les groupes indiens GVK et Adani. Selon Les Amis de la terre, Société Générale, BNP Paribas et Crédit Agricole S.A. comptent parmi les 25 premiers financeurs du secteur du charbon au niveau international. Société Générale avait annoncé en décembre dernier qu'elle suspendait son mandat de conseil dans le projet Alpha Coal, l'une des mines prévues dans le bassin de Galilée. Romandie 8/4/2015 -
JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
L’autorité de régulation du nucléaire, l’ARN, va dépêcher des inspecteurs pour surveiller des exercices dans des centrales nucléaires. Ils permettront d’envisager des scénarios de graves accidents dans des centrales à l’arrêt avant leur remise en route. Tous les réacteurs commerciaux du Japon sont à l’arrêt. L’ARN doit maintenant déterminer si les mesures prises par les opérateurs sont conformes aux règles plus strictes introduites après l’accident de Fukushima qui s’est produit en 2011. (Photo Vue sur la centrale de Sendai. KEI CC BY-SA 3.0) Au total, quatre réacteurs sont conformes aux nouvelles règles. Deux sont situés à la centrale nucléaire Sendai, dans le sud-ouest du Japon, et les deux autres à la centrale Takahama, dans le centre de l’Archipel. (Photo centrale nucléaire de Takahama. Hirorinmasa CC BY-SA 3.0) Les compagnies d’électricité ont eu obligation d’expliquer les procédures qu’elles suivraient en cas d’accident grave. La prévention de la détérioration du cœur d’un réacteur au moyen de générateurs mobiles d’électricité et de camions équipés de pompes en est un exemple. NHK World 9/4/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Tokyo - Le gouvernement japonais envisage de proposer un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20% entre 2013 et 2030, en vue d'un accord international fin 2015 à Paris, indique jeudi la presse nippone. Cette proposition sera formulée en juin en Allemagne lors d'un rendez-vous de négociations intermédiaires sur le climat avant la conférence COP21 dans la capitale française en décembre, précise en une le quotidien économique Nikkei. Cet objectif apparaît réalisable aux yeux des autorités à condition que soit augmentée la part des énergies renouvelables et que soient relancés des réacteurs nucléaires, insiste le journal. L'Union européenne (28 pays), les Etats-Unis, le Mexique, la Norvège et la Suisse et la Russie, tous membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ont déjà fait part de leurs intentions pour contribuer à limiter la hausse de la température mondiale à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Théoriquement, tous les pays doivent annoncer leur objectif de réduction de gaz à effet de serre au cours des prochaines semaines et mois, afin qu'une évaluation de l'effort global soit faite. Lors de son récent passage à Tokyo, le ministre français des Affaires étrangères et président de la Conférence climat de l'ONU à Paris, Laurent Fabius, avait ardemment souhaité que Tokyo s'exprime au plus vite sur sa contribution. L'objectif, en cours d'ajustement, de 20% en 2030 comparé à 2013 prend une référence assez tardive en raison des modifications significatives du bouquet énergétique japonais entraînées par l'accident nucléaire de Fukushima en mars 2011. Auparavant, le pays comptait 54 réacteurs nucléaires, mais les six de Fukushima Daiichi sont condamnés et au moins cinq des 48 restants seront démantelés. Le gouvernement doit donc calculer combien pourront effectivement redémarrer et dans quels délais, pour évaluer quelle sera à moyen terme la composition de son éventail d'énergie ainsi que les émissions subséquentes de gaz à effet de serre. Selon les informations des médias, il s'oriente vers une électricité tirée à environ 20% de l'énergie nucléaire, 55% des centrales thermiques (gaz, charbon, pétrole), contre 90% actuellement, et à 23-25% pour les énergie renouvelables. Le Japon avait annoncé il y a cinq ans (sous un précédent gouvernement) vouloir réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25% entre 1990 et 2020, mais la catastrophe atomique de 2011 a rendu illusoire cette ambition qui reposait sur un usage accru de réacteurs atomiques. Résultat, en 2013, il a abandonné cette idée et ne vise plus qu'une diminution de 3,8% entre 2005 et 2020, ce qui revient à une augmentation de 3% par rapport au niveau de 1990, selon les calculs de l'administration nippone. Romandie 9/4/2015 -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
La charge en insecticides et fongicides dans les cours d'eau suisses est clairement sous-estimée. C'est le constat d'une étude de chercheurs de l'Eawag publiée dans la revue "Aqua & Gas". Le projet "Nawa Spez" avait déjà montré l'an dernier que les rivières suisses sont polluées par différents produits phytosanitaires. Mais les insecticides et les fongicides sont des pesticides souvent négligés dans la surveillance de l’eau, par rapport aux herbicides en particulier. Or ce sont principalement les insecticides qui sont souvent blâmés pour l’absence d’invertébrés dans le milieu aquatique en raison de leur haute toxicité. Prélèvement d'échantillons de Salmsacher Aach. Eawag Pour cette nouvelle étude, l'équipe de Juliane Hollender, de l'Eawag, l'institut de recherche sur l'eau du domaine des EPF, s'est penchée sur cinq cours d'eau: Salmsacher Aach (SG), Furtbach (ZH), Surb (AG), Limpach (SO) et Menthue (VD). Résultats : des concentrations au-dessus des critères de qualité chronique ont été mesurées pour huit insecticides. Les classes de substances les plus pertinentes étaient les pyréthroïdes, les organophosphates et les néonicotinoïdes. Les fongicides avaient une exposition moyenne. Leur toxicité est aujourd’hui considérée comme faible, bien que les champignons aquatiques ne soient généralement pas impliqués dans les études écotoxicologiques, notent les chercheurs. Ainsi, il se peut que la toxicité des fongicides ait été "très fortement sous-estimée", selon eux. De manière générale, ces travaux montrent que l’exposition ou le risque des fongicides/insecticides associés aux produits phytopharmaceutiques les plus largement étudiés à ce jour est clairement sous-estimée. "Nous avons été surpris de trouver autant d'insecticides, alors que les quantités utilisées sont nettement plus faibles que pour les herbicides", a indiqué à l'ats Mme Hollender. "Les concentrations relevées sont probablement très critiques pour des organismes comme les puces d'eau". Les produits phytopharmaceutiques proposés pour la future surveillance des pesticides dans l’approche d’évaluation récemment parue concernant la pollution diffuse devraient aider à combler cette lacune à l’avenir. Mesurer toutes ces substances représente un défi majeur, notamment pour les pyréthrinoïdes, selon les scientifiques. Les insecticides sont utilisés principalement dans les cultures spécifiques de fruits et légumes. En outre, la plupart des semences de cultures agricoles (colza, betteraves à sucre, maïs, céréales) sont traitées avec des insecticides mordants. Leur pénétration dans les eaux est cependant encore mal comprise. L’utilisation de fongicides est très intense et, tout au long de la saison, un fongicide de contact rapidement dégradable est souvent combiné à un fongicide systémique dans la culture des fruits, des raisins et des pommes de terre. La moitié des insecticides et 20% des fongicides sont utilisés dans des zones d'habitation ou des jardins privés. Le projet a été mené par l'Eawag, en collaboration avec l'Office fédéral de l'environnement et les cinq cantons concernés entre mars et juillet 2012. Romandie 9/4/2015 -
Observations de la biodiversité en forêt : c'est parti !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Biodiversité - Synergie
La Bacchante (Lopinga achine), est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae à la sous-famille des Satyrinae et au genre Lopinga. L'espèce est présente du centre de l'Europe à tout le nord et le centre de l'Asie. En Europe, elle est présente du nord de l'Espagne, de l'Italie de la Roumanie et de la Bulgarie jusqu'aux États baltes et au sud de la Suède et de la Finlande. En France métropolitaine, elle est en très forte régression. Elle réside en lisière des bois de conifères dans des lieux buissonneux. L’habitat de la Bacchante est essentiellement lié à un sous-bois herbacé dense avec une strate arborée ouverte, permettant à la lumière d’atteindre le sol. Les forêts ouvertes, les clairières forestières et les bordures de chemin sont particulièrement favorables. (Photo Tocekas CC BY-SA 3.0) Ses plantes hôtes sont diverses, dont en Europe Brachypodium pinnatum, Brachypode penné, et Brachypodium sylvaticum, Brachypode des bois, la Molinie bleue, la Laiche blanche et la Laiche des montagnes (des herbacées / graminées). (Photo Brachypode des bois. Pere prlpz CC BY-SA 2.5) La Bacchante est un papillon de 5 à 6 cm d’envergure de couleur ocre terne à marron clair avec une discrète bande jaune clair au recto, blanche au verso, est orné d'une ligne de gros ocelles marron cerclés de clair, qui au verso sont pupillés de blanc. Ces ocelles sont au nombre de cinq de taille croissante aux antérieures et aux postérieures de six de taille diverse, les quatrième et cinquième très gros et les seuls bien visibles sur le recto, le sixième, celui de l'angle anal étant doublement pupillé de blanc. La Bacchante vole en une génération en juin et juillet. Elle hiverne au stade de chenille. (Photo B.gliwa CC BY-SA 3.0) En France métropolitaine, elle est en très forte régression et n'a été recensée depuis 1980 que dans six départements allant de l'Ariège au Lot, dix-sept départements allant de la Moselle à la Drôme et aux Hautes-Alpes et cinq départements de la Charente-Maritime à l'Yonne, elle a disparu de Paris et de la Loire-Atlantique. La Bacchante est considérée comme quasi-menacée (NT) dans la Liste Rouge des Papillons de jour de France métropolitaine (UICN, 2012). Au niveau mondial elle est listée parmi les espèces vulnérables. La Bacchante fait partie de la mission 3, dans l'opération lancée par Biodiversité-Forêt. [b]L'Aurore[/b], Anthocharis cardamines, est une espèce d’insectes lépidoptères de la famille des Pieridae, de la sous-famille des Pierinae et du genre Anthocharis. L'Aurore est présente dans toute l'Europe sauf la partie arctique et dans toute l'Eurasie jusqu'au Japon excepté certaines îles méditerranéennes. L'Aurore est présente dans tous les départements de France métropolitaine. L'Aurore se retrouve dans tous les milieux fleuris, prairies, lisières de bois, talus herbeux, bermes des routes jusqu'à 1 800 / 2 200 mètres d'altitude. (Photo un papillon Aurore mâle Rosenzweig CC BY-SA 3.0) L'espèce présente un dimorphisme sexuel très marqué : le mâle est très facile à reconnaitre avec la grande tache orangée qui occupe toute la moitié de l’aile antérieure blanche à bordure noire. La femelle, elle, ne possède pas cette coloration orangée. Chez les deux sexes, le revers des ailes est blanc tacheté de verdâtre. Les adultes, d'une envergure de 4 cm, sont visibles de mars à juillet (parfois plus tard en montagne), en une seule génération annuelle. Ce lépidoptère hiverne dans sa chrysalide (stade nymphal). (Photo mâle à gauche, femelle à droite. Sarefo CC BY-SA 3.0) Les plantes hôtes de la chenille sont des brassicacées (crucifères) comme des Cardamines : Cardamine des prés (Cardamine pratensis), Cardamine hirsute (Cardamine hirsuta) ainsi que l'Alliaire officinale (Alliaria petiolata), le Sisymbre officinal (Sisymbrium officinale), la Moutarde sauvage (Sinapis arvensis), la Lunaire annuelle (Lunaria annua), la Barbarée commune (Barbarea vulgaris) et diverses plantes voisines... (Photo La chrysalide proprement dite a pris sa forme bien spécifique à Anthocharis cardamines et l'hibernation passée, la couleur d'un imago mâle se distingue au travers de la fine paroi. Entomolo CC BY-SA 3.0) Les œufs sont pondus isolément sur les pédoncules floraux en avril/juin. D'abord blancs, ils deviennent jaunes puis orangés et éclosent au bout d'environ une semaine selon le climat. Les chenilles d'abord orangées puis vert grisâtre s'observent de mai à juillet. Elles se nourrissent des siliques dont elles sont par ailleurs mimétiques. La nymphose se réalise en juillet. On trouve les chrysalides vertes ou brunes sur diverses branches ou tiges mais très rarement sur la plante nourricière. La chenille est de couleur bleu-vert ou gris-vert sur le dos passant au blanc sur les côtés alors que la région ventrale est vert foncé. (Photo Jeune chenille sur Alliaire ainsi qu'un œuf orangé à la base d'une silique. Entomolo CC BY-SA 3.0) Wikipedia - Lépi'Net - Biodiversité-forêt - Wikipedia - Biodiversité-forêt -
Observations de la biodiversité en forêt : c'est parti !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Biodiversité - Synergie
Le Damier du chèvrefeuille ou Damier rouge (Euphydryas intermedia, Euphydryas intermedia Ménétriès) est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Nymphalinae et au genre Euphydryas. Il affectionne les lisières et les bois clairs de conifères. On le trouve aussi souvent à proximité de petits cours d’eau et de buissons (Rhododendron ferrugineux, Aulne vert ou Genévrier nain). C'est un papillon marron à damiers orange pâle sur le dessus des ailes et orange-blanc sur le dessous séparés par des nervures et organisés en lignes. Une large bande sombre est présente sur le dessus des ailes antérieures et une bande marginale orange plus fine sur le revers. (Photo Tristan Lafranchis / Lépi'Net.fr) Il vole en une seule génération de fin juin à début août. Il hiverne à l'état de chenille et son développement demande deux cycles. Pendant l’été, les œufs sont pondus en paquets au revers des feuilles de Chèvrefeuille bleu, plante hôte.(Photo Wolfgang Wagner ( www.pyrgus.de) / Lépi'Net.fr) Il est présent en Europe dans les Alpes, puis en Asie de la Sibérie à l'Altaï). En France il est présent dans les départements des Alpes, Savoie, Haute-Savoie, Isère et Hautes-Alpes entre 1500 et 2100 m d’altitude. Sa présence doit être confirmée en Haute-Savoie. En France, l'espèce est répertoriée vulnérable sur la liste rouge de l'UICN (rhopalocères). Le Tabac d'Espagne (Argynnis paphia) est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Heliconiinae et au genre Argynnis. Malgré son nom évoquant les plages andalouses, le Tabac d’Espagne se rencontre dans toute l’Europe, de la Méditerranée aux îles britanniques et jusqu’à l’ouest de la Russie. Le Tabac d'Espagne est présent dans tous les départements de France métropolitaine. (Photo Tabac d'Espagne mâle. Roger Culos CC BY-SA 3.0) C'est un grand papillon au dessus orange orné d'une ligne de taches rondes submarginale et d'une seconde qui la double puis d'autres marques de la même couleur marron très foncé. Le revers des antérieures est identique, celui des postérieures présente un lavis verdâtre et argenté de grandeur variable. Le revers des postérieures de Argynnis paphia f. immaculata présent en Corse et en Sardaigne présente un lavis doré. C'est un papillon des clairières et allées forestières. (Photo Tabac d'Espagne femelle. Korall CC BY-SA 3.0) Les plantes hôtes sont des violettes dont Viola canina, Viola odorata, Viola riviniana, Viola reichenbachiana. Il vole en une génération entre mai et septembre suivant sa localisation. Il hiverne à l'état de jeune chenille dans les crevasses des écorces des arbres où les œufs ont été pondus. La chenille du Tabac d’Espagne est très "épineuse", avec plusieurs lignes brun-roux fond noir, et une double ligne jaune sur le dos. La tête est munie de deux grosses épines semblables à des cornes. La chrysalide est foncée avec des points dorés. (Photo Philippe Mothiron / Lépi'Net) Wikipedia - Biodiversité-forêt.fr (Photos empruntées au site Lépi'Net.fr) - Wikipedia - Noe Conservation - -
Un flamant rose entièrement noir dans le sud de Chypre
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L'oiseau migrateur a été filmé, mercredi, sur le lac salé proche de la base militaire de la RAF à Akrotiri, sur la côte sud chypriote. Ce flamant rose est entièrement noir. L'oiseau migrateur a été filmé, mercredi 8 avril, sur le lac salé proche de la base militaire de la RAF (Royal air force britannique) à Akrotiri, sur la côte sud chypriote. Il pourrait s'agir d'un mélanisme, une caractéristique génétique d'animaux arborant la couleur noire sur l'ensemble des poils, plumes ou de la peau. "On pense qu'il pourrait s'agir du seul flamant du genre au monde et l'on connaît très peu de choses sur lui", se réjouit Alexia Perdiou, responsable adjoint chargé de l'environnement sur la base militaire. Hormis la couleur, le flamant "noir" n'a rien de différent des centaines de flamants roses qui batifolent sur ce lac chypriote à chaque printemps. Des informations avaient fait état, en 2014, d'un flamant noir observé en Israël, dans les marais salants dans la vallée de l'Arava. Francetv info 8/4/2015 -
L’Internet des objets va, dit-on, envahir les cités. Capteurs, signalisation, gestion des transports… l’informatique fera partie intégrante du tissu urbain. Pourrait-elle se diffuser aussi dans la campagne ? Aurait-elle une utilité ? Oui, répondent des chercheurs gallois. Et les applications seraient même cruciales. Un peu partout. Et pourquoi pas sur les moutons. Le projet pilote commence… L'expert Gordon Blair. Professeur à l’École d’informatique et de communications (School of Computing and Communications) à l’université de Lancaster (Royaume-Uni). Responsable du cours sur les systèmes informatiques distribués (c’est-à-dire répartis, en collaboration, entre plusieurs ordinateurs voire plusieurs sites), qui sont à la base du Web ou du calcul scientifique partagé. Il est à l’origine du projet pilote d’objets connectés dans la campagne. Son projet est présenté sur le site EDF-PULSE : Pourquoi disséminer des capteurs dans la campagne ? Gordon Blair : Pour mieux la comprendre… Aujourd’hui, nous avons bien sûr des données de différentes sources, stations météo et satellites par exemple. Mais la précision est insuffisante et il nous faut des informations en temps réel. Nous pourrions ainsi surveiller la qualité des sols, qui varie le drainage par l’eau de ruissellement, la variation du niveau des rivières, les mouvements des animaux, l’humidité ambiante... Pour quels usages ? Gordon Blair : Nombreux ! Il serait possible de surveiller l’état de la pollution, par exemple. De fortes pluies entraînent dans le sol des polluants divers venus des cultures ou des villes. Actuellement, nous ne pouvons pas prédire comment ils se répandent dans une région donnée. De même, les inondations locales, tout comme les sécheresses, pourraient être mieux anticipées. Des GPS pourraient suivre les mouvements des troupeaux, etc. Comment se déplacent-ils ? S’approchent-ils de cours d’eau pollués par exemple ? Bien souvent, les éleveurs l’ignorent. Aux États-Unis, un vaste programme, baptisé Smart Forest, a tissé un réseau de surveillance des forêts avec une multitude capteurs (températures, humidité, pression…). D’autres projets existent pour la détection précoce des incendies. Ici, une installation à Marcell (Minnesota). © Ian Halm / United States Forest Service Les bénéfices iraient-ils au-delà de l'agriculture ? Gordon Blair : Bien sûr ! Pour les villes, l’Internet des objets est d’un intérêt évident. On imagine tout ce qu’il peut apporter : surveiller le trafic automobile, suivre la pollution atmosphérique, aider au stationnement des voitures, etc. En dehors des cités, son utilisation est peu évoquée. Pourtant, les campagnes font face à de vrais défis, liés au climat, aux risques d’inondation et de pollution. Les possibilités apportées par l’Internet des objets sont sans limite ! Jusqu’à présent, cette informatisation de l’environnement n’était pas envisageable hors des villes. C’est possible aujourd’hui grâce aux progrès de la technologie, celle des capteurs, des émetteurs-récepteurs, des réseaux Wi-Fi et des batteries. Le projet de la campagne connectée : Menée autour de Conwy, en Galles du Nord, le projet pilote consiste à répartir une série de capteurs en différents endroits du comté. Des colliers à GPS seront installés sur les moutons. Des capteurs de température et d’humidité dans le sol ou sur les berges de rivières permettront de suivre le cycle de l’eau et de détecter des pollutions éventuelles. Des émetteurs transmettent automatiquement les données vers des antennes, avec des distances de 1 à 5 kilomètres. Mais l’idée du projet est de réduire ces distances avec un réseau d’antennes plus important. - Sur les moutons, les colliers portent des petites batteries, la faible consommation des émetteurs permettant une autonomie de six mois d’après les concepteurs. - Les capteurs fichés en terre ou placés sur les pieds de ponts seront, eux, alimentés par des cellules photovoltaïques. Dans un premier temps, le projet prévoit le déploiement de quelques dizaines de capteurs, mais un réseau opérationnel devrait en comporter des milliers. Le prix moyen d’un capteur est estimé à 40 euros, mais les prix devraient continuer à baisser et, avec les progrès de la technologie, ces réseaux commencent à devenir envisageables. Le comté de Conwy, au nord du Pays de Galles, autour de la ville et de la rivière du même nom, est une terre d’élevage. C’est là que l’université de Lancaster mène un projet pilote d’Internet des objets en milieu ouvert pour surveiller l’environnement. © Stuart Madden/Licence Creative Commons (CC-BY-SA 2.0) ----->De telles innovations peuvent rendre des services appréciables dans les domaines cités. Toutefois gare aux dérives qui se pointent à l'horizon car bientôt ce seront les humains qu'on songera à contrôler (autrement qu'avec le repérage de géolocalisation) et les motifs avancés seront simples et variés : comme prédire et anticiper les affluences, des risques sanitaires, prévenir les risques d'attentats, etc... (on ne manquera pas d'évoquer le côté sécuritaire pour faire accepter les choses, en ayant bien pris soin au préalable d'avoir préparé le terrain...). Déjà, en France, tous nos déplacements sont suivis à la trace pour peu qu'on utilise le pass Navigo, nous sommes de plus en plus sous surveillance caméra en divers lieux (toujours pour une question de sécurité/sûreté). En fait on remplace la présence humaine par de la technologie... qui au lieu de créer des emplois les fait disparaître ou au mieux transforme les compétences. C'est mon point de vue. EDF-Pulse mars 2015 Le fil de l'innovation
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Un projet de recherche vise à optimiser l’aquaponie, une technique qui permet de combiner productions végétales hors-sol et élevage de poissons. Les résultats permettront aux professionnels de diversifier leurs activités tout en économisant la ressource en eau. Dans la nature, tout est bon à prendre, quand on sait bien y faire. L’aquaponie en est un bon exemple. Une ferme aquaponique installée sur le toit d’un bâtiment à Bâle, en Suisse, fournit un restaurant et les habitants du quartier en légumes et en poissons (ici, un tilapia du Nil, Oreochromis niloticus). Bjørn Christian Tørrissen, Wikimedia Commons, cc ba sa 3.0 Cette technique ancestrale, utilisée en Amérique centrale par les Aztèques, mais aussi en Asie, consiste d’abord à récupérer les rejets des poissons d’élevage, riches en azote ammoniacal et en urée. Il s’agit ensuite de les transformer via l’activité biologique de bactéries, en nutriments valorisables pour une production hors-sol (hydroponie) de plantes d’intérêt économique telles que des légumes, des plantes ornementales ou encore des herbes médicinales. Après filtration mécanique et biologique, l’eau ayant servi à nourrir les végétaux en nitrate et autres composés nutritifs est reversée dans les bassins piscicoles. Ainsi, en plus de valoriser les effluents aquacoles, la ressource n’est pas rejetée et donc économisée. Des équipements clés en main se vendent déjà, mais il existe peu de référentiels scientifiques. Aussi, le projet Apiva (Aquaponie innovation végétale et aquaculture), qui réunit différents acteurs des filières aquacole et horticole, a pour objectif de caractériser techniquement et économiquement différents systèmes aquaponiques, en eau chaude ou froide, en vue d’un transfert de la technologie vers les professionnels. À terme, des normes qui permettent un rendement optimal pourront être définies. Un exemple de système aquaponique qui implique des tilapias (jusqu’à 10.000 poissons dans le réservoir de 5 mètres de profondeur), du cresson et des tomates. Ryan Griffis, Wikimedia Commons, cc ba sa 2.0 Les protocoles en cours depuis plusieurs mois visent notamment à chiffrer la dépense énergétique pour le pompage de l’eau, le poste le plus coûteux de ce système. « Comme il faut une source d’énergie invariable et permanente, l’énergie solaire ou éolienne apparaissent moins adaptée que l’électricité », souligne Laurent Labbé, manager du projet Apiva pour l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et directeur de la Pisciculture expérimentale Inra des monts d’Arrée, à Sizun, en France. Il s’agit aussi d’étudier les aspects techniques des différents types de stations : va-t-on privilégier les serres ou des circuits en plein air ? Dans ce dernier cas, vont-ils supporter le gel ? Faut-il ajouter des bâches ? sont quelques-unes des problématiques étudiées. Le dimensionnement, la planification de la production, l’entretien et la surveillance quotidienne de chaque système sont aussi questionnés tout comme leur impact environnemental. Les chercheurs savent déjà que le concept fonctionne très bien pour produire des salades à l’aide de truites. « Pour d’autres légumes, poursuit Laurent Labbé, nous nous penchons sur la disponibilité en certains éléments, comme le fer ou le potassium et s’il faut les supplanter, en cas de carence ». Des tests sont également en cours sur des plantes aromatiques, par exemple via le modèle « tilapia-basilic ». Les résultats de ces travaux en vue de la meilleure équation possible entre population de poissons, de bactéries et de végétaux intégrés à un système de production performant devraient être communiqués courant 2016 aux filières horticoles et aquacoles. « Nous sommes très attendus par les professionnels, notamment sur la rentabilité des systèmes », déclare Laurent Labbé. En cas de succès, l’aquaponie s’adapterait bien en zone périurbaine où elle génèrerait de l’activité économique et des emplois. Futura Sciences 7/4/2015
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OGM: le Parlement européen demande d'interdire la culture du maïs TC1507
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans OGM
Bruxelles (AFP) - La Commission européenne doit présenter le 22 avril un processus d'autorisation à la carte pour faciliter les importations d'OGM principalement destinés à l'alimentation, a-t-on appris mercredi de sources européennes. L'idée, calquée sur le modèle des cultures, est de laisser chaque État membre décider s'il autorise ou non l'utilisation sur son territoire des OGM importés dans le marché unique. L'objectif est d'éviter toute entrave à la libre circulation de ces produits dans le grand marché européen. La commmission européenne souhaite laisser chaque État membre de décider s'il autorise ou non l'utilisation sur son territoire des OGM importés dans le marché unique (c) Afp Si cette règle est acceptée par le Parlement européen et les Etats membres, comme elle l'a été en janvier pour les mises en culture, la Commission européenne pourra lancer les autorisations de commercialisation pour 19 OGM --17 pour l'alimentation et 2 fleurs-- actuellement bloquées. Cinq organisations environnementales, dont Greenpeace et Friends of the Earth, ont accusé mercredi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, de s'apprêter ainsi à "trahir ses engagements", en renvoyant la balle dans le camp des États. M. Juncker avait dénoncé en juillet 2014, avant son investiture à la tête de l'exécutif européen, "l'obligation juridique faite à la Commission d'autoriser l'importation des nouveaux organismes, même quand une claire majorité des États est contre". Il s'était engagé devant le Parlement européen à mettre en place un système acceptable par tous les États. Les autorisations d'importations, comme celles de mises en culture, doivent réunir une majorité qualifiée d'États, ce qui s'est toujours avéré impossible dans les faits. La Commission européenne est alors dans l'obligation d'imposer ces autorisations, dès lors qu'elles ont été approuvées par l'agence pour la sécurité des aliments (Efsa) basée à Parme (Italie). Un seul OGM est actuellement autorisé à la culture dans l'UE, le maïs OGM MON810 de la multinationale Monsanto cultivé en Espagne (110.000 hectares), au Portugal (9.000 ha) et en République tchèque (3.000 ha). Une cinquantaine d'OGM sont en revanche commercialisés dans l'UE, essentiellement utilisés pour l'alimentation du bétail (*). La proposition soumise le 22 avril devrait libérer la Commission européenne du dossier OGM, devenu politiquement très sensible, en laissant les autorisations d'importations à l'arbitrage des gouvernements de l'UE. ----->D'où l'intérêt de prendre quelques secondes pour lire les étiquettes... Avec ma famille, nous avons pris le parti de ne choisir que des aliments sans OGM ou le cas échéant, de choisir uniquement de la viande d'animaux nourris sans OGM, comme nous écartons aussi tous les produits contenant ou susceptibles de contenir de l'huile de palme (pas toujours clairement indiquée d'ailleurs, c'est souvent marqué huiles végétales sur l'étiquette ou l'emballage et huile végétale sans précision (tournesol, colza...) c'est de l'huile de palme ou palmiste). Sciences et avenir 8/4/2015 -
Le poisson zèbre fuit un robot "prédateur"
Admin-lane a posté un sujet dans Les poissons d'eau douce
Un robot imitant parfaitement un prédateur du poisson zèbre provoque chez ce dernier une réaction de fuite. Un outil pour étudier la peur et l’anxiété chez les animaux. L'Oscar (Astronotus ocellatus) est un poisson rouge et noir pouvant atteindre trente centimètres. C’est un prédateur du minuscule poisson zèbre qui prend la courbe d’escampette quand il en aperçoit un. Afin d’étudier le développement de la peur et de l’anxiété chez les poissons zèbres, des chercheurs de l’Ecole Polytechnique de l’université de New-York ont eu l’idée de construire un robot biomimétique ressemblant à l’oscar. Résultat : le poisson zèbre s’est fait avoir. Le robot (à gauche) et le véritable poisson oscar (à droite) provoquent le mêmes réactions d'évitement chez le poisson zèbre. Simone Macri Pour tester l’efficacité des poissons qu’ils ont fabriqués les chercheurs ont conçu un aquarium expérimental divisé en trois compartiments. Le premier est resté vide, le second a été occupé par un poisson zèbre isolé et dans le troisième ils ont mis le poisson en contact soit avec un vrai poisson oscar, soit avec le robot ou face à une animation reproduisant la nage d’un oscar par ordinateur. Dans la revue Zebrafish, les chercheurs indiquent que les poissons zèbres exposés à un poisson oscar ou à son équivalent robotique ont montré des réponses associées sans équivoque à la peur. Ils ont aussi noté que la réponse d’évitement était plus marquée avec le robot qu’avec le vrai prédateur. « L’évitement n’est pas la seule manifestation de la peur chez le poisson zèbre. Lorsqu’ils sont effrayés, ils nagent aussi différemment et nous avons été surpris de constater que les oscars robotisés provoquaient une réponse encore plus forte que le prédateur réel » explique Maurizio Porfiri. Poisson zèbre "classique". (c) Azul Wikipedia En revanche, la projection de l’image animé d’un oscar n’a pas provoqué de réaction spécifique alors que ce type d’animations a déjà prouvé son efficacité pour influencer le comportement du poisson zèbre. « Sans doute que les images choisies n’ont pas été perçues comme particulièrement menaçantes » suppose Maurizio Porfiri. Quoi qu’il en soit, la bonne (pour les scientifiques) réaction des poissons face aux robots indiquent que ces artéfacts peuvent être utilisés pour des études sur le comportement social des poissons zèbres. « Le poisson oscar est un prédateur bien connu du poisson zèbre mais ce n’est pas le plus effrayant. Il provoque une réaction modérée qui a permis à notre équipe d’étudier les comportements liés à la peur chez ces poissons et de prouver qu’ils peuvent être induits par des poissons vivants mais aussi par des robots » conclut Maurizio Porfiri. Sciences et avenir 8/4/2015 -
Paris (AFP) - Une organisation représentant les horticulteurs et pépiniéristes français s'est alarmée mercredi d'une décision de l'Office européen des brevets (OEB), dans laquelle elle voit une "appropriation inacceptable" de la nature. La Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières (FNPHP) a dans le viseur une décision de la Grande chambre des recours de l'OEB du 25 mars, affirmant qu'un "produit obtenu par un procédé essentiellement biologique est brevetable". Diverses variétés de tomates. Pour la Grande chambre des recours de l'Office européen des brevets, un "produit obtenu par un procédé essentiellement biologique est brevetable" (c) Afp (Photo Jmh2o CC BY-SA 3.0) "Cette conclusion ne fait que renforcer la pratique actuelle en termes de brevets sur les plantes en Europe", écrit la Fédération dans un communiqué. "Des caractères naturels isolés et qui obtiendront une protection par brevets, obligeront toutes les entreprises produisant des variétés présentant ces mêmes caractéristiques (naturelles rappelons-le) à obtenir un droit à produire et devront acquitter une licence", s'insurgent-ils, s'alarmant d'un danger mortel pour toute la filière. "Seules les entreprises suffisamment armées financièrement pourront protéger +en masse+ bon nombre de caractères naturels et ainsi s’approprier des biens naturels, jusqu’alors propriété de tous, producteurs comme consommateurs", poursuivent-ils, jugeant qu'"une solution politique semble plus que jamais importante". En décembre 2010, la plus haute juridiction de l'OEB avait jugé que les méthodes de culture "essentiellement biologiques", c'est-à-dire basées sur des méthodes comme la sélection et le croisement, n'étaient pas brevetables. Dans deux dossiers de demande de brevets liées à la production de tomates et de brocolis, la Grande chambre de recours était cette fois appelée à déterminer si, selon la loi européenne, les produits de ces méthodes "essentiellement biologiques" étaient brevetables. En se basant sur la convention européenne des brevets et sur la directive sur les biotechnologies de 1998, ainsi que sur les contributions adressées par la société civile, la juridiction a estimé que ces produits n'étaient pas exclus du domaine de la brevetabilité, mais qu'ils restaient soumis aux critères habituels, notamment l'interdiction de breveter une variété. Un plant de brocoli. Rasbak CC BY-SA 3.0 Interrogé par l'AFP, un porte-parole a affirmé que l'OEB ne s'était pas prononcé sur l'opportunité ou pas de breveter ces produits, tâche qui revient au législateur, mais sur "la façon dont la loi européenne fonctionne". Le porte-parole a par ailleurs estimé que "la décision a souligné l'importance d'un examen approfondi" de toutes les demandes de brevets. "Chaque cas est examiné individuellement, le taux de délivrance pour les biotechnologies est de moins de 30%, alors qu'il est de 50% en général", a-t-il insisté. L'immense pied de tomate qui pousse dans les serres expérimentales du parc Disney d'Orlando en Floride est probablement le plus grand du monde. La plante a été reconnue par le Livre Guinness des records pour sa production de 32 000 tomates d'un poids total de 522 kg. Elle produit des milliers de tomates en même temps sur un seul pied. Yong Huang, directeur de science agricole à EPCOT, a découvert ce plant unique à Pékin (Chine). Huang en rapporta des graines à Epcot et fit construire une serre spécialisée. Les tomates, qui ont la taille d'une balle de golf, sont servies dans les restaurants du parc Disney. Les visiteurs peuvent voir ce pied de tomate record en empruntant le parcours en bateau Living with the Land du parc d'Epcot. (c) Deror avi Sciences et avenir 8/4/2015
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Observations de la biodiversité en forêt : c'est parti !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Biodiversité - Synergie
- Le Petit Mars changeant : Le Petit Mars changeant (Apatura ilia) est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Apaturinae et au genre Apatura. Il est présent sur la majeure partie de l'Europe et de l'Asie. Cependant il est absent des îles méditerranéennes européennes comme des pays nordiques. Le Petit Mars changeant est présent dans tous les départements de France métropolitaine excepté la Corse et les deux départements du Finistère et des Côtes-d'Armor. (Photo Clemens M. Brandstetter CC BY-SA 3.0) Le Petit Mars changeant ne prospère que dans des bois à bonne naturalité, des forêts ou des lisières de clairières intérieures. Les plantes hôtes sont des saules et des peupliers, en particulier Populus tremula et Populus nigra. Le Petit Mars changeant est présent dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique. (Photo rosier GFDL) C'est un grand papillon d'une envergure allant jusqu'à 60 à 70 mm pour le mâle au dessus marron à reflets violets et même bleu métallique orné d'une bande blanche formant presque un V. Il présente à l'aile antérieure un ocelle orange centré de noir qui le différencie du Grand Mars changeant. Il possède le même ocelle à l'aile postérieure (comme le Grand Mars). Le revers de l'aile antérieure est marron et le revers de la postérieure est marron terne avec, comme chez le Grand Mars, un ocelle orange centré de noir. (Photo revers du Petit Mars changeant. Heiko Blaeser CC BY-SA 3.0) Il vole de mai à septembre en une ou deux générations. Il se nourrit du miellat des arbres et vole près de leur sommet. Il ne descend que pour trouver de l'humidité, du miellat d'arbustes ou des excréments. Les œufs pondus isolément sur des feuilles sont en forme de dôme côtelé de couleur verte au sommet violet. La chenille possède une tête verte avec une paire de cornes marron jaune et un corps vert orné de deux lignes latéro-dorsales rouge et jaune comme les stries des côtés de l'abdomen. Soit elle se nymphose, soit elle passe à un stade de chenille brune prête à hiverner. Il hiverne à l'état de jeune chenille, devenue brune, collée à une brindille. (Photo Jeune chenille de Petit mars changeant. Harald Süpfle CC BY-SA 3.0) - Robert-le-Diable : Le Robert-le-Diable, Polygonia c-album, est une espèce de papillons diurnes de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Nymphalinae, de la tribu des Nymphalini. Le Robert-le-Diable se retrouve en Europe occidentale, en Afrique du Nord, en Chine, au Japon. Il est assez commun et présent dans tous les départements de France métropolitaine. (Photo Robert-le-Diable (Polygonia c-album f. hutchinsoni) de la génération estivale à Hamm, Allemagne. Quartl CC BY-SA 3.0) Le Robert-le-Diable a des ailes très découpées. Le dessus des ailes présente sur un fond orange vif, des marques brunes et des taches claires en bordure. Le revers est marbré de brun. Replié, le papillon ressemble à une feuille morte. Les ailes postérieures présentent au revers une tache blanche en forme de C. Le dimorphisme sexuel est léger, le mâle a une envergure de 22 à 24 mm et la femelle de 25 à 26 mm. Le Robert-le-Diable vole dès les premiers jours ensoleillés de février à fin novembre. (Photo Le dessous des ailes postérieures est marqué d'un « C » blanc caractéristique. böhringer friedrich CC BY-SA 2.5) Cette espèce produit deux générations par an, la première, à partir de fin mai, plus pâle que celle que l'on rencontre à partir de juillet, en automne et au printemps après hivernage. La chenille est tricolore : noir, fauve et blanc. (Photo Lilly M CC BY-SA 3.0) Le Robert-le-Diable affectionne les haies, les clairières et les lisières. Comme la plupart des espèces hivernantes, il apprécie en automne les fruits tombés au sol dans les vergers. Les plantes hôtes sont nombreuses : ortie dioïque (Urtica dioica), houblon (Humulus lupulus), orme champêtre (Ulmus minor), noisetier (Corylus avellana), saules (Salix), framboisier (Rubus idaeus), groseilliers (Ribes uva-crispa et Ribes alpinum); au Maroc, des Saxifragaceae... (Photo oeufs de Polygonia c-album. Gilles San Martin Flickr / CC BY-SA 2.0) Wikipedia - Wikipedia