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Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Paris (AFP) - Les niveaux de résidus de pesticides les plus élevés dans les fruits et légumes consommés sont associés à une moindre qualité du sperme, selon une étude publiée mardi. L'étude, réalisée auprès 155 hommes, âgés de 18 à 55 ans, fréquentant un centre de traitement de l'infertilité, est publiée mardi dans la revue spécialisée Human Reproduction. 338 recueils de sperme provenant de ces hommes ont été analysés entre 2007-2012. Un agriculteur épand des pesticides sur un champ de pommes de terre, dans le nord de la France, en 2012 (c) Afp Selon cette étude, les hommes qui consomment le plus de fruits et légumes chargés en pesticides ont un nombre de spermatozoïdes inférieur de 49% (86 millions par éjaculat contre 171 millions) par rapport aux hommes qui en consomment le moins, ainsi qu'un pourcentage de formes normales de spermatozoïdes inférieur de 32%. La consommation en fruits et légumes des participants a été évaluée par questionnaire. La teneur en pesticides n'a pas été mesurée directement, mais a été estimée sur la base des données du ministère américain de l'Agriculture. Les fruits et légumes consommées ont été ainsi répartis en groupes en fonction de leur teneur en résidus de pesticides : basse (pois, haricots, pamplemousse et oignons...), modérée, ou élevée (fraises, épinards, poivrons, pommes, poires...). Le fait de laver et peler ces aliments a été pris en compte. "Ces résultats suggèrent que l'exposition aux pesticides utilisés dans la production agricole pour l'alimentation peut être suffisante pour affecter la spermatogenèse chez l'homme", selon les auteurs. Ils admettent toutefois que leur étude a certaines limites et que "d'autres recherches sont nécessaires". Ce type d'étude sur des couples consultant pour infertilité ne permet pas d'extrapoler à l'ensemble de la population masculine sans regarder si on y retrouve la même association. De plus, outre le petit nombre de participants, la mesure des pesticides n'était pas directe et la nature des produits consommés ("bio" ou pas) n'était pas connue, selon des spécialistes. "Ces résultats ne doivent pas décourager la consommation de fruits et légumes en général", commente d'ailleurs le professeur de nutrition et d'épidémiologie Jorge Chavarro (Harvard Medical School, Boston), co-auteur de l'étude. Il suggère néanmoins de privilégier la consommation de produits "bio" ou d'éviter les produits connus pour contenir de grandes quantités de résidus. Des études précédentes ont montré que les expositions professionnelles aux pesticides pourraient avoir un effet sur la qualité du sperme ; mais jusqu'à présent, il y a eu peu de recherches sur les effets des pesticides dans l'alimentation. "Cette étude peut causer des inquiétudes inutiles", a déclaré Jackson Kirkman-Brown, du Centre de fertilité de la femme (Birmingham, Angleterre). "Les hommes qui souhaitent optimiser la qualité de leur sperme doivent continuer à avoir une alimentation saine et équilibrée" jusqu'à ce qu'on en sache plus, a-t-il dit au Centre Science et médias britannique. Sciences et avenir 31/3/2015 -
Naissance de deux panthères nébuleuses au zoo de Miami
Admin-lane a posté un sujet dans Actualités parcs animalier, zoos
Miami (AFP) - Deux panthères nébuleuses, une espèce menacée, sont nées au début du mois au zoo de Miami (sud-est des Etats-Unis), a annoncé le parc lundi, qui maintient les bébés loin du regard des visiteurs pour leur épargner trop de "stress". Les panthères, toutes deux femelles, sont nées le 9 mars et sont maintenues depuis leur naissance dans un espace confiné avec leur mère "pour éviter le stress et donner l'occasion à leur mère de créer un lien" avec elles, selon le zoo. La mère "Serai" et le père "Rajasi" sont nés en 2011 dans d'autres zoos américains. Photo transmise le 30 mars 2015 par le zoo de Miami des deux bébés panthères nébuleuses (c) Afp Les deux petits félins vont bien et ont déjà le pelage caractéristique de leur espèce: un poil clair constellé de larges taches sombres évoquant des nuages. Les visiteurs du zoo sont invités à patienter encore quelques semaines avant de les voir. Une panthère nébuleuse (Neofelis nebulosa) au zoo de San Diego (Californie). kellinahandbasket CC BY-SA 2.0 La panthère nébuleuse ou longibande est un félin discret, relativement petit et assez léger, puisqu'il pèse une vingtaine de kilos. Son habitat naturel se trouve dans le sud de la Chine, à Taïwan et en Malaisie, mais la déforestation et le braconnage dont elle est l'objet menacent son existence. Sciences et avenir 31/3/2015 -
Comment un vieux toutou joue un tour à un plus jeune !
Admin-lane a posté un sujet dans Photos, vidéos de nos compagnons
Il ne suffit pas d'être jeune et fringuant pour gagner une course... Ce vieux tricheur de Boxer va l'apprendre à son benjamin ingénu. "Rien ne sert de courir, il faut partir à point", comme dit si bien La Fontaine dans sa fable Le lièvre et la tortue. "Ou tricher", pourrait-on ajouter... Le vieux Boxer de la vidéo ci-dessous en sait quelque chose : parti à la poursuite d'un autre Boxer visiblement bien plus jeune, il ne tente pas de rivaliser longtemps avec lui dans la course, mais se sert d'une vieille ruse. En effet, on le voit qui sort discrètement de la boucle sillonnée dans la neige après un seul tour... pour rebondir sur son benjamin qui, lui, en a enchaîné plusieurs inutilement ! Quand on n'a pas de jambes, on a une tête. Spi0n 26/3/2015 Sciences et avenir 30/3/2015 -
Chez la mère araignée Stegodyphus lineatus, la dissolution des organes internes est programmée pour offrir aux bébés un déjeuner liquide, comme le montre une étude israélienne. C’est un extraordinaire "déjeuner liquide" que la mère araignée Stegodyphus lineatus offre à ses bébés. Une bouillie riche en sucs maternels, mijotée pendant quelques semaines et formée de ses propres organes internes auto-dissous. Un bel exemple de cannibalisme appelé "matriphagie" (de matri – la mère – et de phage – qui mange), une stratégie évolutive radicale plutôt rare dans le monde animal. Sitôt fécondée, cette araignée de velours se prépare biologiquement pour être mangée par ses petits. Mor Salomon/ Israel Cohen Institute for Biological Control. Longues d’environ 16 mm, les Stegodyphus lineatus sont des araignées velues familières de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique du Nord. Elles appartiennent à la famille des Eresidae, toutes cannibales. "On savait déjà que dans cette famille d’araignées, tous les petits mangeaient leurs génitrices, explique l’entomologue Mor Salomon de l’Institut israélien Cohen pour le contrôle biologique. Ce que nous venons de montrer (voir illustration ci-dessous), c’est qu’avant même que les petits n’éclosent, les tissus abdominaux de la mère commencent à se déliter, de façon à pouvoir être ensuite ingurgités par les plus jeunes". Avec des chercheurs des universités de Jérusalem et du Neguev, elle a publié dans the Journal of Arachnology des coupes histologiques détaillées de l’abdomen de plusieurs araignées eurasiennes montrant, à plusieurs stades, la lente et quasi inéluctable dégradation des tissus. Coupes histologiques des tissus de l'abdomen de l'araignée Stegodyphus lineatus à plusieurs stades: maturité sexuelle, naissance des petits, puis cannibalisme. En violet, les tissus de plus en plus liquéfiés (LT). Journal of arachnology Tout commence avec le coït : c'est ce que montre l’examen comparé des organes internes des araignées vierges et des araignées fécondées. "L’accouplement déclenche une production accrue d’enzymes digestives, qui permettent à l’araignée femelle d’ingérer plus de nutriments avant que ses petits n’émergent", explique la biologiste israélienne. C’est le printemps, les proies abondent, les futures mères mangent à n’en plus pouvoir stockant ainsi des réserves pour plus tard. Mais ce même emballement enzymatique entraine, semble-t-il, peu à peu la dégradation des propres organes digestifs de la mère. Le phénomène d’auto-liquéfaction s’accélère ainsi pendant l’incubation des œufs. "Toutefois, pendant que ses tissus se dissolvent, son cœur, ses intestins et surtout ses ovaires restent un temps fonctionnels", observe la chercheuse. La mère araignée garde la capacité d’enfanter tant que sa couvée n’aura pas éclos de son cocon de soie et grandi une à deux semaines. Au cas où un prédateur ou un mâle infanticide détruirait ses petits. "Mais au bout d’un certain temps après la naissance, le phénomène devient irréversible", note Mor Salomon. Une fois les petits éclos, la mère araignée régurgite, pendant deux semaines, des fluides provenant de ce qu’elle a mangé et stocké pour les nourrir. In fine, ses dernières réserves épuisées, son intérieur totalement liquéfié, elle offre son propre flanc à la dévoration. Les jeunes l’escaladent, percent son abdomen avec leurs tous nouveaux chélicères-sortes de pinces ou crochets. Il ne leur faut que deux ou trois heures pour extraire les derniers sucs maternels, ne laissant derrière eux qu’un exosquelette desséché. "Pendant la régurgitation, la mère Stegodyphus lineatus perd 41% de son poids, les petits en dévorent ensuite 54% supplémentaires, calcule encore Mor Salomon. Bref 95% de la masse corporelle maternelle sert à nourrir les bébés". Et ils profitent, prenant trois fois leur poids entre le moment de leur émergence et celui leur dispersion! Notons que chez cette espèce d'araignée, les jeunes sont incapables de chasser à leur naissance et mourraient sans l'apport nutritionnel fourni par leur mère. La découverte de ces processus biologiquement induits et de cette lente transformation des tissus internes montre qu’il ne s’agit certainement pas d’un "sacrifice maternel", mais bien plutôt d’une sorte de mort cellulaire programmée. Sciences et avenir 31/3/2015
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"Un océan en bonne santé équivaut à un climat préservé"
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans EAU - Milieu aquatique
Washington (AFP) - Les écosystèmes océaniques altérés par le rapide changement climatique pourraient avoir besoin de plusieurs milliers d'années pour se remettre du réchauffement, selon une étude effectuée sur des fossiles de coquillages dans les fonds marins menée par des scientifiques américains et publiée lundi. Ces travaux, dirigés par l'écologiste marine Sarah Moffitt, de l'Université de Californie à Davis, montrent que le réchauffement climatique et la désoxygénation des eaux de l'océan qu'il provoque peut très rapidement modifier l'écologie de ce milieu. La récupération peut alors prendre des milliers d'années, pas seulement des siècles comme on le pensait jusqu'alors, concluent ces chercheurs. Leur étude paraît dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS). Les écosystèmes océaniques altérés par le rapide changement climatique pourraient avoir besoin de plusieurs milliers d'années pour se remettre du réchauffement (c) Afp Ces scientifiques ont analysé plus de 5.400 fossiles d'invertébrés, allant des oursins aux palourdes, dans une carotte de sédiments prélevée au large de Santa Barbara, en Californie. Cette carotte de dix mètres de longueur couvre une période remontant de 3.400 à 16.100 ans, ouvrant des fenêtres sur ce qui s'est passé dans les écosystèmes marins avant, pendant et après la dernière grande période de glaciation allant d'il y a 110.000 à 10.000 ans. La déglaciation a été une période de réchauffement rapide du climat et de fonte des glaces polaires avec la formation de zones étendues dans l'océan dans lesquelles les niveaux d'oxygène de l'eau étaient plus faibles. Les études précédentes des carottes sédimentaires des fonds marins se concentraient essentiellement sur des organismes unicellulaires appelés foraminifères et peu sur les formes de vie multicellulaires comme les invertébrés, précisent les auteurs. L'analyse des différentes couches de cette carotte de sédiments marin montre qu'avant le réchauffement des écosystèmes abondants et divers vivaient dans les fonds marins, dont les eaux étaient bien oxygénées. Ensuite, ces chercheurs ont observé une période de réchauffement et de perte d'oxygène dans les océans, suivie par une réduction rapide de la diversité. Les fossiles ont quasiment disparu dans cette partie de la carotte sédimentaire qui correspond à un appauvrissement des eaux de l'océan en oxygène. Les scientifiques ont calculé que les niveaux d'oxygène dans les océans ont diminué dans des proportions limitées, de 0,5 à 1,5 millilitre par litre d'eau en moins d'un siècle. Cela montre que même de petits changements peuvent avoir des effets drastiques sur les écosystèmes des fonds marins. Ces résultats suggèrent que le changement climatique de la planète pourrait provoquer des effets similaires sur les écosystèmes, qui auront besoin de millénaires pour récupérer. "Ce phénomène observé dans le passé nous montre combien les écosystèmes sont sensibles aux changements du climat terrestre avec des conséquences pour des millénaires", souligne Sarah Moffitt. "C'est une réalité à laquelle nous devons nous confronter en tant que scientifiques mais aussi comme citoyens qui se préoccupent de l'environnement", ajoute-t-elle. Une recherche publiée en 2014 dans Global Change Biology montrait que le réchauffement climatique contribue bien à la formation de zones mortes dans les océans, les lacs et rivières. Les auteurs en ont dénombré 476 autour desquelles, selon leurs modèles informatiques, la température devrait augmenter d'un peu plus de deux degrés au cours des prochaines décennies. Sciences et avenir 30/3/2015 -
Chat : Chats blancs et surdité ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Chats : actualités, informations, divers
Avec leurs faux airs de petite panthère polaire, les chats blancs aux yeux bleus séduisent nombre de personnes. Malheureusement, ceux-ci souffrent souvent d'une maladie congénitale qui les rend sourds. C'est la génétique qui est responsable de la situation... et qui fait qu'un chat blanc aux yeux bleus à plus de chances d'être sourd : en moyenne un chat sur deux ! Comment ce handicap peut-il être lié à une simple couleur de poils et d'iris ? Quels sont les risques à la naissance qu'un chaton de ce type soit sourd ? Un chat blanc aux yeux bleus a une chance sur deux d'être sourd. A. Demotes / Photononstop Tout dépend en fait d'une mutation située sur le gène W pour "white", qui code pour une robe entièrement blanche, alors qu'une robe qui ne l'est pas totalement est due à un autre gène, appelé gène S, pour "spot blanc". Pour qu'un chaton soit blanc, il suffit qu'il ait hérité du gène W de l'un de ses parents. De fait, au moment du développement de l'embryon (lors de l'embryogenèse), le gène W bloque la migration des cellules responsables de la pigmentation (les mélanocytes) dans tout le corps. Non pigmenté, le poil reste blanc. Les pigments responsables de la couleur de la peau et des poils sont produits par des cellules spécialisées de la couche basale de l’épiderme appelées mélanocytes. Ces cellules fabriquent cycliquement des granules de sécrétion contenant les pigments. —> des mélanosomes. Ce sont les mélanosomes, à partir d’un acide aminé "la tyrosine", qui possède une enzyme, la tyrosinase, qui va catalyser la transformation de la tyrosine en mélanine. Les mélanocytes localisés à la base des follicules pileux transmettent leurs mélanosomes chargés de pigments aux cellules médullaires du poil au fur et à mesure que celles-ci apparaissent lors de la croissance du poil. Et c’est la melanine qui est responsable de la pigmentation de la peau et des poils. Et la pigmentation va différer selon le type de mélanine produit. Le blanc résulte de l’absence totale de mélanine. conseils vétérinaires De plus, dans 60% à 70% des cas, ce gène empêche également la pigmentation de l'iris, qui garde sa couleur d'origine : bleu (c'est aussi pourquoi beaucoup de bébés animaux ont les yeux bleus : la pigmentation n'a lieu que progressivement, au fur-et-à mesure que les gènes codant pour cette pigmentation s'expriment). Cela signifie que ces chats ont une capacité réduite de voir la nuit, diminuant ainsi leurs performances de chasse nocturne ! Mais le gène W peut aussi être responsable d'un autre effet : les cellules de l'oreille (celles du canal de Corti) ne survivent pas au-delà du 5e jour de vie du chaton... qui devient donc sourd. Cette destruction des cellules du canal de Corti intervient chez 40 à 50% des chats porteurs du gène W. Un chat Angora turc brown blotched tabby (Dakota de Naoussa). TiffanyHaefliger CC BY-SA 3.0 La couleur blanche et les yeux bleus ont longtemps été les couleurs emblématiques de la race Angora turc. Mais à cause des problèmes de surdité liés aux mariages entre ces chats blancs, les robes de couleurs sont de plus en plus plébiscitées, notamment lors des expositions félines. Toutes les couleurs sont reconnues par le LOOF sauf le lilas, le cannelle, le chocolat, le faon et les motifs colourpoint, sépia et mink. La FIFé reconnait les mêmes couleurs. (Photo angora turc blanc yeux bleus. Daly69 CC BY-SA 3.0) A noter : les prédispositions aux yeux bleus et à la surdité peuvent toucher pratiquement toutes les races de chat (et même les chats sans race), à partir du moment où il y a transmission des gènes responsables dans la lignée... Et a fortiori quand les deux parents sont blancs.... Cela dit, la surdité peut aussi toucher les chats pour d'autres raisons... comme des otites mal ou pas soignées par exemple... Tous les chats blancs aux yeux bleus ne souffrent pas de cette anomalie ni les chats de races birman et siamois qui ont des robes aux couleurs plus claires et des yeux bleus. La cause de la surdité est due à une gène dominant. Chaque animal a deux gènes pour chaque élément, l’un de leur mère et un de leur père. Si la mère transmet un gène de surdité et que le père transmet un gène de l’audition, la surdité est malheureusement un gène dominant et le chaton souffrira de surdité. Conseils vétérinaires Il existe deux blancs différents chez le chat : le blanc épistatique et le blanc albinotique. Les chats blancs épistatiques : ont des yeux jaunes et leur patrimoine génétique renferme des gènes d’autres couleurs. Le blanc albinotique (chat albinos) : Sa peau est rose et il possède des yeux rouges ! Les chats blancs au yeux bleus sont des albinos partiels, ainsi que ceux portant une robe plus ou moins envahie par le blanc. Les chats siamois sont partiellement albinos. La plupart des chats blancs sont sensibles aux rayons UVA et UVB du soleil, surtout au niveau des oreilles, partie du corps où la densité des poils est la plus faible. Donc une exposition fréquente au soleil peut conduire à des cancers de la peau pour la plupart des races de chats blancs. conseils vétérinaires Sciences et avenir 30/3/2015 -
Promotion des Energies renouvelables
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Montevideo - Dans une même région, le Venezuela, pays aux plus importantes réserves pétrolières au monde, mais aussi l'Uruguay, l'un des plus avancés dans l'éolien: pour couvrir ses besoins énergétiques en hausse, l'Amérique latine (1) cherche encore sa voie. C'est vrai que c'est une région qui a beaucoup de pétrole et de gaz naturel, mais beaucoup de pays n'en ont pas ! En Uruguay, on n'a ni pétrole, ni gaz, ni charbon, souligne Ramon Méndez, directeur national de l'Energie de 2008 à février 2015. Une situation qui a poussé le petit pays de 3,3 millions d'habitants à miser sur l'éolien, jusqu'à devenir l'un des plus en pointe dans ce domaine. On a réussi à la fin 2014 à avoir 96% de notre électricité d'origine renouvelable, se félicite-t-il. Comme l'Uruguay, une partie de la région, déjà équipée en barrages hydro-électriques, a pris le tournant des énergies propres: dans le désert d'Atacama, le Chili prépare un gigantesque parc solaire. Au Brésil, au Mexique, les champs d'éoliennes fleurissent. A tel point qu'en décembre, l'organisation de défense de l'environnement WWF qualifiait l'Amérique latine de nouvelle région de prédilection pour les énergies renouvelables, félicitant les cinq meilleurs élèves selon elle: le Costa Rica (en passe de devenir le premier pays d'Amérique latine avec 100% d'électricité renouvelable), l'Uruguay, le Brésil, le Chili et le Mexique. Entre 2002 et 2012, l'électricité produite grâce à l'éolien a augmenté en moyenne de 26% dans le monde. En Amérique du Sud, elle a augmenté de 51%, en Amérique centrale de 42%, note Tabaré Arroyo Curras, expert en énergie chez WWF, installé au Mexique. (Image carte de l'Amérique centrale (2). U.S. Central Intelligence Agency (CIA) / domaine public) Une vingtaine de pays latino-américains proposent des mécanismes incitatifs en la matière. Mais tout n'est pas rose: Dans l'énergie solaire, nous n'avons pas encore fait encore l'effort, nous générons moins de 0,5% de l'électricité grâce au soleil. La question des énergies renouvelables se pose alors que l'Amérique latine, par sa croissance économique, voit ses besoins énergétiques augmenter. Une de nos études a montré que la région devra doubler sa capacité en électricité d'ici 2030, explique depuis Washington Gerard Alleng, spécialiste du changement climatique à la Banque interaméricaine de développement (BID). Cela crée une pression sur le système énergétique: fournir de l'énergie va devenir un défi pour la région. Mais c'est aussi une opportunité pour les énergies renouvelables. Un vent et un ensoleillement souvent exceptionnels dans cette partie du monde font que, d'ici 2050 selon la BID, les énergies propres pourraient potentiellement couvrir plus de 20 fois la demande en électricité en Amérique latine. Mais il reste des barrières, notamment ce que WWF appelle les subventions perverses aux combustibles fossiles. Les pays où il est très compliqué pour les énergies renouvelables d'entrer en force sont : la Bolivie, le Pérou et l'Equateur, et peut-être un peu l'Argentine, des pays où en 2013, plus de 40 milliards de dollars ont servi à subventionner les combustibles fossiles, soit deux fois ce qui a été investi en renouvelables sur tout le continent cette année-là, regrette Tabaré Arroyo Curras. Sans compter les réticences des producteurs de pétrole et de gaz. Il y a des tensions au sein des organismes régionaux, raconte une source proche d'un gouvernement latino-américain, entre les partisans des renouvelables et un groupe mené par le Venezuela, la Bolivie, l'Argentine et l'Equateur. Nous sommes en train de construire le traité énergétique de l'Unasur (Union des nations sud-américaines, rassemblant 12 pays), mais nous n'arrivons pas à aller plus loin que le sommaire, parce que nous avons des points de vue totalement différents !. Sébastien Velut, directeur de l'Institut des hautes études sur l'Amérique latine (IHEAL) à Paris, cite la disponibilité en hydrocarbures comme un frein aux renouvelables. En Colombie, en Equateur, on est encore sur un modèle plus pétrolier et au Venezuela, l'essence est tellement bon marché que c'est un blocage énorme pour tout changement. Même l'Uruguay vient d'annoncer en janvier avoir trouvé des gisements potentiels de brut dans ses eaux, assurant que cela ne contredit pas sa politique d'énergies propres. Oui, bien sûr, on est en train de chercher du pétrole, dit Ramon Méndez, car pour le transport notamment, il restera encore longtemps indispensable. C'est une question de survie ! (1) L’Amérique latine est généralement définie comme la partie de l'Amérique où l'on parle des langues romanes (c'est-à-dire dérivées du latin). Pays toujours inclus dans l'Amérique latine : l'Argentine la Bolivie le Brésil le Chili la Colombie le Costa Rica Cuba l'Equateur le Guatemala le Honduras le Mexique le Nicaragua le Panama le Paraguay le Pérou la République Dominicaine le Salvador l'Uruguay le Vénézuela Pays parfois inclus dans l'Amérique latine : le Porto Rico Haïti Le Bélize (Wikipedia) (2) L'Amérique centrale s'étend de l'isthme de Tehuantepec dans le sud du Mexique (le Mexique est majoritairement situé en Amérique du Nord), au nord au Golfe d'Uraba (Colombie) au sud. Elle est bordée par le Golfe du Mexique au nord, la mer des Caraïbes à l'est, et par l'océan Pacifique au sud et à l'ouest. Dans sa définition la plus commune, l'Amérique centrale comprend les pays suivants - le Guatemala - le Belize - le Honduras - le Salvador - le Nicaragua - le Costa Rica - le Panama et selon la définition de l'ONU on peut également y ajouter le Mexique. (Wikipedia) Romandie 31/3/2015 -
Déménager une ville, le chantier inédit d'une cité minière arctique
Admin-lane a posté un sujet dans Environnement
Kiruna, 18.000 habitants dans l'extrême Nord de la Suède, est née d'un gisement de fer et c'est son exploitation qui, rendant le sol instable, va la forcer au plus grand déménagement d'une ville jamais entrepris. Cette cité arctique, où la nuit polaire dure 27 jours et l'hiver plus de la moitié de l'année, abrite la plus grande mine de fer souterraine du monde. «On a toujours vécu de la mine et on en vivra toujours !», s'exclame Bror Pudas, 79 ans, qui vit sur Gruvvägen (avenue de la Mine). Une maquette de la ville de Kiruna, qui montre en rouge la zone qui doit être déplacée en raison de la progession du forage minier, est exposée dans le centre des visiteurs, le 17 mars 2015 - Hugues Honore AFP La moitié basse de sa rue doit disparaître, comme des dizaines d'autres. Car à mesure que LKAB creuse pour exploiter une veine de 4 km de large qui s'enfonce vers le centre de la terre, le terrain au-dessus est de moins en moins viable. Les mineurs extraient de nos jours depuis un chantier situé 1.045 m sous terre. Et d'autres ouvriers creusent et équipent un nouveau chantier à -1.365 m, opérationnel en 2017. Cette intense activité souterraine, qui fait bouger le sous-sol, va forcer le centre-ville à aller ailleurs. Quelque 6.200 habitants et l'essentiel des commerces et administrations de Kiruna sont dans la zone rouge menacée par les failles, qui va laisser la place à des parcs. Ce projet titanesque est sans comparaison. La RDA puis l'Allemagne a fait disparaître des villages pour laisser place à l'extraction de la lignite, et au Chili, la ville de Chuquicamata a été abandonnée, trop proche de la plus grande mine de cuivre du monde, sans être démolie. On n'avait jamais fait table rase de tout un centre-ville comme celui de Kiruna. «La ville ne risquerait pas de s'effondrer d'un coup. Mais il y aurait des déformations, des irrégularités dans le terrain qui pourraient tordre les canalisations et fissurer les bâtiments», explique le deuxième adjoint au maire, Stefan Sydberg. LKAB en a informé la municipalité en 2003. Depuis 2009, l'emplacement du «nouveau Kiruna» est connu, évitant les concessions minières et les routes de migration des rennes. En 2019 en principe, tous les commerces rejoindront en même temps un centre-ville flambant neuf. Moins de cinq ans avant l'échéance, le chantier du nouveau centre-ville n'a pourtant pas commencé. Le site choisi, à 4 km du centre actuel, est encore une forêt boréale où on a du mal à imaginer que bientôt vont s'affairer des centaines d'ouvriers du BTP. «Ici on a l'habitude de dire qu'il faut que ce déménagement commence un vendredi et soit fini le lundi. Il faut un centre-ville qui fonctionne sans interruption pour les habitants», selon l'élu. «Je ne suis pas sûre que ce soit possible», rétorque Linda Persson, qui travaille à Kiruna Optik, l'un des commerces les plus proches de la mine. Cet avenir proche lui semble incertain: le centre-ville va-t-il se vider d'un coup, ou progressivement? «On voudrait savoir qui autour de nous va déménager quand. Mais personne n'a de réponse. C'est une expérience qu'on n'a jamais tentée», dit-elle. Le coût du déménagement est évalué entre 15 et 30 milliards de couronnes (1,6 à 3,2 milliards d'euros). La compagnie minière doit payer la majeure partie, grâce à un minerai qui est de meilleure qualité à mesure que la mine descend. «On a sondé jusqu'à 2.000 mètres et le gisement continue. En dessous on ne sait pas, mais on sait qu'on a encore assez pour au moins 100 ans d'exploitation», détaille Marit Olofsson, salariée de LKAB qui fait visiter les galeries à -540 mètres, reconverties en lieu d'exposition. Dan Lundström a travaillé à cette profondeur dans les années 1970 comme conducteur d'engins. Retraité de 64 ans logé par l'entreprise, il doit quitter son quartier «dans les cinq ans». «J'ai visité des appartements neufs et je n'en ai pas trouvé un qui me convenait. Je voudrais un balcon et une vue sur la montagne comme aujourd'hui», affirme-t-il. Nombreux sont comme lui les locataires à attendre de nouvelles constructions. Une fois le coeur de ville implanté, le déménagement sera encore l'affaire de plusieurs décennies, quartier après quartier. Le joyau architectural de la ville, son église en bois, doit par exemple être démontée et remontée dans les années 2030. (Photo, l'église de Kiruna. Bermax / domaine public) 20 Minutes 26/3/2015 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Il n'y aura pas de défense d'éléphant à vendre ce lundi aux enchères à Morlaix. Face à la fronde de l'association Robin des Bois, le commissaire-priseur a préféré renoncer et a retiré les trois lots correspondant aux défenses d'ivoire tant convoitées et si controversées. Extrait du catalogue de la vente Naturalia où étaient proposées les défenses d'éléphants. - Hôtel des ventes Morlaix La vente aux enchères Naturalia, qui a eu lieu à 14h30, est issue de la collection personnelle d'André-Roger Dupuy. Cet amateur de chasse, aujourd'hui décédé, a également beaucoup œuvré pour la faune et la flore africaine. Nommé conservateur du parc National du Niokolo Koba, au Sénégal, il a longtemps lutté contre le braconnage dans les parcs. Au fil de ses voyages, l'homme a donc ramené de nombreuses pièces, dont des animaux empaillés. Ours brun, antilope, buffle, phacochère et gnou seront ainsi mis aux enchères à Morlaix. Seuls les trois lots contenant les défenses d'éléphants, importées légalement avant la convention de Washington. «Cette défense a été prélevée sur un spécimen braconné, de ce fait cette pièce a une valeur historique et scientifique car appartenant aux derniers représentants de cette population», précise le catalogue de la vente. Le commissaire-priseur a préféré «apaiser les esprits» et retiré les trois lots. C'est la seconde fois que ses trésors sont mis en vente par sa veuve. En 2013, plus des 600 lots avaient été proposés. Le Parc national du Niokolo-Koba (PNNK) est un parc national situé à 650 km à l'est de Dakar dans la région de Tambacounda au sud-est du Sénégal près de la frontière guinéenne. Réserve de chasse à partir de 1926, puis forêt classée en 1951, réserve faunique en 1953, Niokolo-Koba a obtenu le statut de parc national en 1954. Des agrandissements sont intervenus en 1962, 1965, 1968 et 1969, mais l'accession du pays à l'indépendance ayant suscité d'autres priorités gouvernementales, certaines zones ont été laissées à l'abandon et le braconnage a pris de l'ampleur. Depuis 1981 le parc figure à la fois sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO et sur celle du Réseau mondial des réserves de biosphère (M.A.B.). À partir des années 1990, une collaboration suivie entre la Direction des parcs nationaux du Sénégal et l'ORSTOM — devenu IRD (Institut de recherche pour le développement) dans l'intervalle — permet notamment le dénombrement annuel des animaux présents dans le parc. Par ailleurs un ambitieux programme de regroupement avec le parc national du Badiar, une zone protégée limitrophe située en Guinée, a abouti à la nouvelle dénomination actuellement en vigueur, le "Complexe écologique de Niokolo-Badiar". En 2007 face aux menaces de braconnage et de pacage illégal de bétail, l'UNESCO a inscrit le parc sur la liste du patrimoine mondial en péril. Il est connu pour sa faune très riche avec près de : - 80 espèces de mammifères, dont : lion, léopard, lycaon, chimpanzé, babouin, hippopotame et l'éland de Derby (ou grand éland), buffle, hippotrague, colobe bai, kobus (cobe defassa), sylvicapre de Grimm, et peut-être même encore quelques éléphants. (Photo Céphalophe de Grimm (Sylvicapra grimmia) Masteraah CC BY-SA 2.0-de) - plusieurs reptiles : varan du Nil, tortue, crocodile du Nil... - 330 espèces d’oiseaux, dont : grande outarde, grue couronnée, bucorve d'Abyssinie, aigle martial, bateleur, dendrocygne veuf, etc. (Photo Bucorve d'Abyssinie (femelle à gauche, mâle à droite). Malcolm CC BY-SA 2.0) La flore est constituée de près de 1 500 espèces de plantes : - arbres : baobab, néré (Parkia biglobosa), caïlcédrat, rônier, etc. (Photo un néré (Parkia biglobosa) Vitellaria CC BY-SA 2.0-de) Ce parc est composé de savane boisée soudanienne où dominent les buissons et les baobabs, d'une forêt sèche ainsi que d'une forêt ripicole (78 % des forêts-galeries du pays) et de formations herbeuses dans les zones inondables. Les derniers éléphants du Sénégal se trouvent sur le Mont Assirik. Après des années de braconnage et la sécheresse très dure des années 1980, ces éléphants parviennent difficilement à se renouveler petit à petit. Ils sont sous protection rapprochée et sont suivis régulièrement. Les derniers élands de Derby (Taurotragus derbianus) trouvent également refuge sur le Mont Assirik. C'est la plus grande antilope du monde, elle peut atteindre le poids d'une tonne. (Photo Tom Junek CC BY-SA 3.0). Wikipedia 20 Minutes 30/3/2015 -
17,5 degrés. C’est la température enregistrée en Antarctique mardi dernier, selon CNBC, qui cite The Weather Underground. La veille, le continent austral avait déjà atteint une température sensiblement similaire, 0,4 degré au-dessus du dernier record, qui date de 1961. Le continent blanc se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la Terre S’appuyant sur des études menées en 2012, The Weather Underground rapporte rapporte que, selon les mesures relevées sur la Base Marambio (une station de recherche scientifique située en Antarctique sur l'île Seymour, à la pointe Nord du continent), l’Antarctique serait «l’une des régions qui se réchauffe le plus vite sur Terre». Une photo non datée du plus grand iceberg jamais enregistré, le B-15, détaché de la barrière de Ross en Antarctique en 2001 Scientists warned, 16 December 2004, its bulk has disrupted air and water currents that normally break up pack ice in McMurdo Sound, the main maritime access route to three Antartic bases, and may lead to the death of tens of thousands of penguins unable to reach open water for feeding. AFP PHOTO/NSF/Josh LANDIS - Josh Landis NATIONAL SCIENCE FOUNDATION En effet, le continent blanc s’est réchauffé quatre fois plus vite que le reste de la terre entre 1900 et 2011. Une hausse des températures spectaculaire qui accélère la fonte des glaciers et la disparition des colonies de pingouins. Un article paru en 2012 dans la revue Nature précise que le réchauffement climatique actuel est 99.7 % plus rapide que durant n’importe quelle autre période de ces 2.000 dernières années. Preuve en est, la fonte sans précédent et alarmante de Totten, le plus grand glacier de l'Antarctique oriental. S'étendant sur 120 kilomètres de long et 30 kilomètres de large, il était jusqu'ici, considéré comme étant situé dans une zone épargnée par les courants chauds. 20 Minutes 30/3/2015
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L'apparition mystérieuse d'un crocodile sur l'île de Crète mobilise les autorités
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Monde Aquatique
Sifis, un crocodile de deux mètres apparu mystérieusement l'an dernier dans un lac de Crète, et devenu depuis une vedette locale, y a été retrouvé mort dimanche, sans doute de froid, ont annoncé ce lundi les autorités. «Le crocodile a été retrouvé mort dimanche. Nous allons l'emmener au musée d'histoire naturelle d'Héraklion pour des examens», a déclaré un responsable des eaux et rivières, Vangelis Mamangakis, ajoutant que les premiers examens concluaient à une mort de froid. Un crocodile du Nil. Photo d'illustration. Leigh Bedford CC BY-SA 2.0 Sifis -Joseph en crétois- était devenu une vedette nationale l'été dernier après avoir été découvert dans un lac artificiel, à quelque 15 kilomètres de la ville de Rethymno. Sa dernière apparition remonte à mi-février, a indiqué Vangelis Mamangakis. La Crète a été frappée par une vague de froid le mois dernier, avec des températures proches de zéro, ce qui est inhabituel dans cette partie de la Grèce. L'été dernier, de nombreux curieux s'étaient précipités vers le lac pour tenter d'apercevoir Sifis, dont la légende n'avait fait que croître au fur et à mesure que les tentatives pour l'attraper échouaient, notamment une menée par le spécialiste français Olivier Behra. Selon les spécialistes, Sifis avait sans doute été abandonné à cet endroit par son propriétaire il y a deux ans. Sifis n'était pas le premier crocodile égaré en Europe. En 2001 par exemple, les pompiers autrichiens avaient dû secourir dans le Danube un crocodile d'Amérique du Sud, qui avait ensuite été transféré au zoo de Vienne. 20 Minutes 30/3/2015 -
Moscou (AFP) - Conséquence d'un hiver nettement plus doux que d'habitude, les ours bruns des îles Sakhaline et Kouriles, dans l'extrême-orient russe, sont sortis prématurément de leur sommeil hivernal et s'approchent des lieux habités, en quête de nourriture, ont averti lundi les autorités locales. "Du fait d'un hiver relativement doux et des récentes pluies, les ours bruns ont commencé à sortir de leur tanière avec une semaine et demi à 2 semaines en avance", ont-elles annoncé dans un communiqué. Ces deux îles, peuplées de plus d'un demi-million d'habitants, sont situées dans le nord-ouest de l'Océan Pacifique, dans l'Extrême Orient russe. Elles comptent toutes deux une population d'ours bruns. Mikhailo Potapovitch, un ours brun de la péninsule de Kamchatka, bâille en sortant de sa longue hivernation au zoo de Moscou, le 4 avril 2006 (c) Afp Dimanche, des employés d'une station de ski de Sakhaline ont alerté les autorités locales après que des touristes ont aperçu un ours avec ses petits. Une équipe de chasseurs a été dépêchée sur place afin d'explorer le territoire et placer des appâts. "La question de l'élimination des animaux ne se pose pas encore", affirme le communiqué, en se basant sur l'avis de spécialistes. "Si la famille (d'ours) ne réagit pas à l'appât et si elle s'approche davantage des habitations, alors il faudra envisager de les abattre", prévient-il néanmoins. Le message des autorités locales insiste sur la dangerosité des ours bruns lorsqu'ils sortent de leur période d'hivernation. Affamés, ils ont tendance à s'approcher des agglomérations et peuvent s'attaquer aux populations. Les autorités ont ainsi appelé la population à "ne pas laisser de déchets dans la forêt, dans les maisons et dans les jardins" ou encore de ne pas photographier ou nourrir les prédateurs. Les vidéos montrant des gens en train de nourrir des ours sauvages sont légion sur l'internet russe. Dans un communiqué du 2 mars, le Centre hydrométéorologique de Russie annonce qu'un hiver aussi doux n'avait jamais été observé depuis la création de l'organisme en 1891, expliquant le réveil prématuré des ours bruns des îles Sakhaline et Kouriles. Sciences et avenir 20/3/2015
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Can Tho (Vietnam) (AFP) - Cultiver toujours plus de riz est l'obsession des autorités du Vietnam communiste, déjà deuxième exportateur mondial. Mais le régime continue d'exiger davantage des agriculteurs du fertile delta du Mékong, au mépris de l'environnement. Nguyen Hien Thien est riziculteur comme l'étaient ses parents. Et sa vie se résume à des milliers d'heures passées dans les rizières. A tel point qu'il n'a même jamais visité Can Tho, une ville située à seulement 10 kilomètres de sa ferme dans la région du delta du Mékong. Des femmes travaillent dans un champ de riz dans la delta du Mékong le 10 décembre 2014 (c) Afp "Quand j'étais enfant, nous produisions une récolte de riz par an, aujourd'hui c'est trois. C'est beaucoup de travail", confie-t-il, au bord de son petit champ de riz. Une grande famine en 1945 et des pénuries alimentaires dans les années d'après-guerre ont conduit le gouvernement à adopter une politique du "riz avant tout". Le pays produit aujourd'hui beaucoup plus que nécessaire pour nourrir sa population de 90 millions d'habitants, ce qui dope ses exportations. Depuis les années 1970, les rendements de riz ont quasiment quadruplé, grâce à une variété à haut rendement et à la construction d'un réseau de digues. Par ailleurs, de plus en plus de terres sont cultivées et des quotas sont en place pour empêcher les agriculteurs de passer à d'autres cultures. Mais les experts s'inquiètent car ce développement de la culture intensive, en particulier le passage à trois récoltes par an, fait des ravages. ONU 7/10/2014 De leur côté, les scientifiques tentent de créer de nouvelles variétés de riz nécessitant moins d'engrais et pouvant survivre dans des conditions météorologiques extrêmes. "Si les agriculteurs ne changent pas et si nous ne trouvons pas une nouvelle variété appropriée de riz, la pollution continuera et les revenus baisseront", prédit Tran Ngoc Thac, en insistant sur l'urgence de prendre des mesures pour sauver le delta. Sciences et avenir 29/3/2015
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Des chercheurs ont analysé la tactique de vol du colibri lorsque l’oiseau est soumis à de forts vents. Le plus petit oiseau du monde semble avoir plus d’un tour dans son sac. En effet, le colibri, réputé pour son vol en position stationnaire quand vient le temps de puiser du pollen dans les fleurs, a aussi la capacité d’adapter sa tactique de vol lorsqu’il est confronté à de forts vents. D’ailleurs, des chercheurs de l’Université RMIT (Australie) ont filmé quatre colibris à gorge rubis (A. colubris) alors qu’ils se nourrissaient dans un tunnel de vent afin de comprendre comment ils s’adaptaient aux conditions atmosphériques. L’analyse du vol a démontré que la position et l’orientation de la tête des oiseaux est restée très stable même quand il y avait des turbulences. Les colibris ont donc réussi à maintenir leur bec à la mangeoire. "Toutefois, leur corps était moins stable dans les turbulences", expliquent les scientifiques dans leur étude publiée dans The Journal of Experimental Biology. "Les colibris ont réussi à atténuer les effets des turbulences en effectuant des battement d’ailes plus amples (…) et en alternant leur poussée d’une aile à l’autre", ajoutent-ils. Les oiseaux varient aussi la position des plumes de leur queue afin que celle-ci soit plus large lorsque les vents sont plus violents. Toutes ces tactiques, bien qu’elles soient très efficaces, "peuvent être particulièrement exigeantes pour l’oiseau quand il fait face aux conditions climatiques changeantes qu’il est susceptible de rencontrer dans son habitat naturel", croient les chercheurs. Sciences et avenir 30/3/2015
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Les deux espèces de termites les plus dévastatrices au monde se sont hybridées, formant des super essaims qui se reproduisent deux fois plus vite que leurs parents. La Floride est la première menacée. On dirait un scénario de série Z, sauf qu’il est tiré de la respectable revue scientifique Plos One. Deux envahisseurs venus d’Asie il y a une trentaine d’années, "soit les deux espèces de termites les plus dévastateurs au monde, ont fini par s’hybrider", donnant naissance à des essaims monstrueux qui menacent de ravager la Floride, alertent des chercheurs de l’université de Floride, à Fort Lauderdale. Thomas Chouvenc 25/3/2015 Les biologistes ont également montré que les termites mâles d’Asie préféraient désormais s’accoupler avec les femelles de Formose, plutôt qu’avec les femelles de leur espèce. Augmentant le risque d’hybridation. "Ce qui est inquiétant, c’est que la combinaison des gènes entre les deux espèces résulte en des colonies hybrides très vigoureuses qui peuvent se développer deux fois plus vite que les espèces parentales", soulignent les entomologistes. Si jamais leurs rejetons sont fertiles, survivent et essaiment alors la menace hybride pourrait faire son chemin hors de Floride. Il faudra cependant plusieurs années pour vérifier leur vitalité, en laboratoire comme sur le terrain : une colonie peut vivre jusqu’à 20 ans. Il est fréquent que les espèces invasives s’hybrident avec les espèces natives dont elles viennent occuper la niche écologique, qu’il s’agisse de plantes, d’amphibiens, de poissons, de mammifères ou d’insectes. En revanche, les cas où des espèces invasives s’hybrident hors de leur sol natal, sur une terre qu’elles ont envahi tour à tour restent une rareté. Les termites peuvent provoquer d'importants dégâts sur les habitations humaines en bois ou comportant du bois, notamment les charpentes. Alton CC BY-SA 3.0 En général, assez nuisible pour les humains. Deux fourmis de feu –ainsi nommées en raison de leurs morsures cuisantes - se sont interfécondées dans le sud des États-Unis. Des abeilles africaines sauvages et agressives (évadées d’un laboratoire brésilien) ont mêlé leurs gènes à ceux d’abeilles domestiques, semant le trouble dans les ruches d’Amérique du Sud puis du Nord. "Nous avons désormais un troisième hybride, à partir de termites", explique Thomas Chouvenc à Sciences et Avenir. Bonne nouvelle, il y a bien six espèces de termites souterraines en France , mais aucune d’entre elle n’appartient aux espèces redoutées. Un nid de termite installé dans les branches d'un arbre, au Mexique. Tim Gage Flickr / CC BY-SA 2.0 Les termites appartiennent au règne animal, à l'embranchement des arthropodes, à la classe des insectes et à l'ordre des isoptères. Les termites se caractérisent par des pièces buccales broyeuses, par un abdomen relié au thorax. Ils sont plutôt biologiquement proches des blattes. Il y a plus 2800 espèces de termites dans le monde, seuls 6% d’entre eux –dont le termite souterrain de Formose (Coptotermes formosanus) et le termite souterrain d’Asie (Coptotermes gestroi)- sont destructeurs pour les infrastructures humaines. Entre la lutte déployée pour les éradiquer et les dégâts qu’ils commettent en rongeant les structures de bois de l’intérieur (notamment les charpentes), ils coûteraient 37 milliards d’euros annuels selon une étude de 2012. Termitière en Namibie. Schnobby CC BY-SA 3.0 Les envahisseurs voyagent clandestinement dans des matériaux contaminés (remblais de terre, bois, etc) et s’adaptent parfaitement à l’environnement urbain, notamment grâce à la généralisation du chauffage. Ils se rencontrent surtout dans les pays chauds, où certaines espèces construisent de grands nids en terre mâchée, les termitières, caractéristiques des plateaux tropicaux. Ils existent au moins depuis le Jurassique. Sciences et avenir 30/3/2015 - Wikipedia
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Xochimilco, le poumon de Mexico menacé par l’urbanisation sauvage
Admin-lane a posté un sujet dans Lieux menacés
Au sud de Mexico, le lac de Xochimilco, 7 500 hectares de canaux et de jardins, est en péril. Il abrite les « chinampas », des parcelles horticoles flottantes, uniques au monde. Ces rares vestiges vivants de la cité aztèque de Mexico-Tenochilan sont classés au Patrimoine mondial de l'Unesco. Mais l'urbanisation sauvage et la surexploitation des ressources aquifères menacent ce maillage de voies aquatiques et d'îlots artificiels et sa biodiversité exceptionnelle. Les bicoques poussent comme des champignons déversant directement leurs eaux usées dans les canaux. Sur le canal de Cuemando du Lac Xochimilco qui longe des "chinampas", les parcelles horticoles flottantes, le 12 mars. Fixés au fond du lac par les racines des saules, les "chinampas" permettent la culture des légumes et des fleurs. Photo : Adriana Zehbrauskas pour Le Monde Xochimilco est une délégation du District Fédéral de Mexico. C'est une zone très touristique en raison de la présence d'un réseau de canaux et de jardins flottants appelés chinampas qui sont les derniers vestiges de l'ancien lac Texcoco et sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il signifie le « lieu du champ de fleurs » en nahuatl (Xochitl, fleur, milli champ, et -co, suffixe de lieu). Les constructions sauvages déversent directement leurs eaux usées dans les canaux. Crédits : Adriana Zehbrauskas pour Le Monde Ce lieu étale ses jardins flottants (chinampas) cultivés par les Aztèques pendant leur apogée, alors qu'ils vivaient encore sur le lac de Tenochtitlan. Il étale aussi ses canaux sillonnés par des barques (« trajineras ») où prennent place, parmi les promeneurs, des orchestres de mariachis. Des travailleurs se déplacent dans une barque traditionnelle sur le canal du système lacustre de Xochimilco. Photo Adriana Zehbrauskas pour Le Monde Au nord, la délégation est limitée par Coyoacán et Iztapalapa, à l'ouest par Tláhuac, au sud par Milpa Alta et à l'est par Tlalpan. La partie nord de ce territoire est plane, et se situe à l'altitude moyenne de la vallée de Mexico, c'est-à-dire 2 240 m. Il y avait à ce même emplacement le lac de Xochimilco, dont les vestiges sont les canaux de la chinampería. On trouve au sud les montagnes Xochitepec, Tzompol, Tlacuallelli et Teuhtli, qui constituent la limite naturelle avec Milpa Alta et Tláhuac. La superficie de l'ancien lac de Xochimilco a été réduite petit à petit, jusqu'à la superficie actuelle. Ce lac était alimenté par les eaux de source qui venaient des monts alentour. Il a été canalisé lors du porfiriat pour fournir la ville de Mexico lors de l'épuisement de l'approvisionnement en 1951. Sur 116 kilomètres de canaux, 1 373 constructions sauvages ont été dénombrées dont certaines sont connectées à des compteurs électriques sur la terre ferme. Photo : Adriana Zehbrauskas pour Le Monde Xochimilco a une grande valeur écologique et culturelle. Pour protéger les lieux, le 4 décembre 1986 a été délimitée par décret une zone de 89,65 km2 comprenant un grand nombre de monuments antérieurs au XIXème siècle aux alentours des lacs de Xochimilco et Chalco. L'Unesco déclare le quartier patrimoine mondial de l'humanité le 11 décembre 1987. Xochimilco est un des endroits les plus visités de la ville de Mexico, que ce soit par les touristes nationaux ou internationaux. Le lac accueille 1,2 million de visiteurs par an. Photo : Adriana Zehbrauskas pour Le Monde La principale attraction étant les canaux où l'on peut naviguer tranquillement à bord d'embarcations appelées "trajineras". Le chinampa de la région le plus connu est celui de Julián Santana Barrera, (mort en 2001). Ce dernier est devenu célèbre pour avoir collectionné de vieilles poupées en mauvais état dans les poubelles et les canaux environnants. Il les a accrochées aux branches des arbres dans l'idée d'apaiser l'esprit d'une jeune fille qu'il avait trouvée morte à cet endroit. Son exposition de poupée a attiré l'attention des médias puis de nombreux visiteurs pour lesquels des excursions en bateau jusqu'au chinampa ont été organisées.(Photo Les poupées de Julián Santana Barrera. Esparta Palma / Flickr CC BY-SA 2.0) Un autre attrait est l'énorme variété de plantes et de fleurs en ventes. En plus de cela, Xochimilco est le seul endroit au monde où il y ait des fêtes les 365 jours de l'année. Parmi celles-ci on trouve la fête de la fleur, la plus belle de l'ejido, celle de la joie et des olives, de la neige, du maïs et de la tortilla, du sucre cristallisé, du lapin, ExpoMiel ExpoNochebuena... En outre, il faut ajouter les fêtes des saints de ses 18 quartiers... (Photo Vendeuse de maïs sur les jardins flottants de Xochimilco. Kornemuz CC BY-SA 3.0) Les jardins flottants de Mexico sont en fait des sortes de radeaux, recouverts de terre, les CHINAMPAS. On y cultive des fleurs et des légumes, vendus sur un immense marché aux fleurs, à quelques centaines de mètres des marais. Les Aztèques ont construit ce qui devait devenir la capitale de leur empire sur une petite île du lac Texcoco, dans la vallée de Mexico. Des témoignages de l’époque de l’arrivée des conquérants espagnols à Tenochtitlan, capitale de l’empire aztèque, évoquent l’existence du grand lac couvert d’une multitude de pirogues et la ville insulaire avec ses nombreux oratoires en forme de tours et de forteresses éblouissantes de blancheur. Les conquérants espagnols détruisirent la ville insulaire de Tenochtitlan et commencèrent à assécher le lac qui l’entoure. Ils construisirent la capitale de la Nouvelle-Espagne, Mexico, la « ville des palais », sur les ruines de la cité préhispanique, selon un modèle européen légèrement modifié par l’intervention d’artisans et d’ouvriers autochtones, et influencé par les canaux et les rivières qui avaient structuré la ville préhispanique. Le lac de Xochimilco possède 7 500 hectares de canaux et de jardins, aux abord de l'agglomération de Mexico, mégapole dont la population approche les 20 millions d'habitants . Crédits : Adriana Zehbrauskas pour Le Monde Le paysage lacustre de Xochimilco, à 28 km au sud de la ville, est le seul vestige conservé d’aménagement traditionnel préhispanique du territoire dans les lagunes du bassin de Mexico. Au milieu d’un réseau de petits canaux, sur les bords du lac résiduel de Xochimilco (partie sud du grand lac asséché de Texcoco), on voit encore quelques jardins flottants, les chinampas. Certaines parties de ce paysage à la fois naturel et artificiel constituent aujourd’hui une « réserve écologique ». Au-delà du centre historique, l’expansion urbaine de la zone métropolitaine contemporaine de Mexico a maintenant largement dépassé l’île qu’occupait autrefois la capitale, remplissant toute la vallée et engloutissant totalement les vestiges des chinampas de Xochimilco. Le changement a été et reste une part importante de l’histoire des deux aires patrimoniales. Toutefois, l’intégrité du Centre historique de Mexico City et de Xochimilco est menacée par les conditions géologiques de l’endroit. D’autres menaces proviennent des pressions du développement, des modifications de l’aménagement du territoire, de l’abandon et de la contamination. Malgré ces menaces, le bien conserve tous les éléments incarnant sa valeur universelle exceptionnelle et témoigne des différents stades de son développement, en particulier de la convergence de cultures depuis presque sept siècles. Un homme cueille des radis à Paraje. Photo : Adriana Zehbrauskas pour Le Monde Les chinampas sont un système agricole exceptionnel fondé sur l’association de facteurs environnementaux et de créativité humaine. Les îles construites par les hommes dans le lac peu profond représentent l’un des systèmes agricoles les plus productifs et les plus durables au monde. Cette productivité, en nombre de récoltes annuelles produites par les chinampas et en efficacité par unité de zone semée, explique que ce système de travail intensif ait pu survivre à travers les siècles. Antonio Sanchez Martinez utilise aussi bien les méthodes de culture traditionnelle (à droite) que moderne. Crédits : Adriana Zehbrauskas pour Le Monde Le système des chinampas est extrêmement menacé par l’introduction de nouvelles techniques agricoles, une extraction excessive de l’eau des nappes phréatiques de la région, l’abandon, les pressions du développement et la contamination. Il convient de mettre en œuvre des politiques générales de conservation durable et de gestion pour veiller à ce que le système des chinampas ne soit plus menacé de disparition. L'axolotl (Ambystoma Mexicanum), sorte de salamandre aux propriétés médicinales exceptionnelles, est une des espèces de vertébrés menacées. Photo : Adriana Zehbrauskas pour Le Monde Si l'endroit est actuellement menacé, le site fait l’objet d’une analyse approfondie pour définir les priorités d’actions en gestion, conservation et régénération des eaux des sources et canaux, restauration de la zone des chinampas et des terres adjacentes aux plans d’eau, et protection de la zone de monuments historiques, en étudiant la participation des parties prenantes aux aspects sociaux, culturels, écologiques et universitaires. Source : Unesco Afin de garder le label de patrimoine de l'Humanité, l'autorité de la zone patrimoniale (AZP) de Xochimilco a été crée pour la sauvegarde de la biodiversité de la zone lacustre. Photo : Adriana Zehbrauskas pour Le Monde Pour avoir dénoncé l'invasion des chinampas, Claudia Erila Zenteno est menacée de mort ! Photo Adriana Zehbrauskas pour Le Monde Le Monde 30/3/2015 - Wikipedia -
Guipavas. Parti pêcher à pied il sauve un jeune cétacé
Admin-lane a posté un sujet dans Les Sauvetages - Vos Sauvetages
La grande marée a failli être fatale à un jeune cétacé. Il ne s'agissait pas d'un dauphin, mais, d'après la description, plutôt d'un globicéphale au museau arrondi. C'était sans compter l'intervention d'un Bon Samaritain. Samedi, vers 11 h 30, Dominique Kervestin descendait vers les rives de l'Elorn au niveau du Douvez pour pêcher des palourdes et profiter de la grande marée. Dominique Kervestin tenant dans ses bras le jeune globicéphale échoué au bord de L'Elorn. Catherine Le Guen / Le Telegramme En arrivant sur l'estran, où de nombreux pêcheurs à pied étaient déjà à l'oeuvre, il a remarqué qu'un jeune cétacé allait s'échouer définitivement. Personne n'osait s'approcher de peur de rester bloqué dans ce secteur éloigné et peu accessible. Avec beaucoup de difficultés, en s'enfonçant à chaque pas un peu plus dans la vase, il a réussi à rejoindre l'animal à le saisir et à le transporter loin vers un trou d'eau. « Les goélands tournaient autour de lui prêts à l'attaquer. Il avait les yeux fermés quand je suis arrivé près de lui ». « Après avoir réussi à le déplacer, je suis resté à côté de lui jusqu'à 14 h, j'ai fini par m'allonger parce qu'il fallait tout le temps bouger pour ne pas s'enfoncer complètement dans la vase. J'ai creusé un peu pour que l'animal puisse rester immergé entre deux respirations ». Vers 14 h, le niveau de la mer était suffisamment remonté pour que le jeune globicéphale puisse reprendre le large. « Il avait passé de longues minutes près de moi me touchant avec sa tête. Et avant de repartir, il est revenu tourner autour de moi comme pour me dire merci ». Pas de palourde samedi pour Dominique Kervestin mais la satisfaction d'avoir été applaudi pour son geste par tous les pêcheurs présents. Certains lui ont même proposé de partager leur pêche avec lui ! Le Télégramme 25/3/2015 -
l'orchidée Gastrodia similis triche avec une mouche...
Admin-lane a posté un sujet dans Les plantes et fleurs sauvages
L'orchidée Gastrodia similis ne se trouve qu'à la Réunion, dans la forêt humide de basse altitude. Elle n'a rien à voir avec ses exubérantes cousines qui décorent nos maisons: large de quelques centimètres seulement, sa fleur est très discrète. Inflorescences de Gastrodia similis. F. Martos & D. Caron A cause peut-être de cette discrétion, les stratégies de reproduction de G. similis n'étaient pas connues. On en sait désormais plus grâce à des travaux publiés en ligne le 20 février 2015 dans la revue New Phytologist par une équipe internationale comprenant des chercheurs du laboratoire Évolution, génomes, comportement et écologie (CNRS/Université Paris-Sud/IRD) et de l'Université de La Réunion. L'étude révèle - entre autres - un fait étonnant: pour assurer sa pollinisation, G. similis triche avec une espèce particulière de mouche, la drosophile Scaptodrosophila bangi. En effet, l'orchidée se sert de cette espèce pour transporter son pollen d'une fleur à une autre. Or la mouche ne tire aucun profit de cette association car elle ne peut pas s'y reproduire.... L'étude a aussi mis en évidence que pour attirer spécifiquement S. bangi, G. similis utilise deux moyens combinés : - D'une part, sa fleur émet un bouquet de composés volatils similaire à celui libéré par les fruits en fermentation où la mouche pond ses oeufs ("mimétisme chimique"). L'un de ces composés, l' "isobutyrate d'éthyle", n'attire, en effet, que cette espèce de drosophile. Photo une mouche à l'intérieur de la trompe de la fleur. F. Martos & D. Caron - D'autre part, la fleur bénéficie d'un efficace "filtre morphologique": piégée au fond de la fleur lors de la visite, la drosophile n'a d'autre issue que de suivre le corridor étroit menant à son pollen... Et ce passage est si étroit qu'il ne permet pas l'accès à d'autres drosophiles plus grandes que S. bangi. "Nos travaux sont partis d'observations de terrain faites par l'écologue français Florent Martos qui collabore depuis l'Afrique du Sud avec notre équipe, précise la biologiste du CNRS Marie-Louise Cariou. Spécialisé dans l'étude des interactions des plantes, F. Martos avait noté que dans son environnement naturel la fleur G. similis était souvent visitée par des drosophiles. D'où l'idée d'étudier plus en détails cette interaction." Des analyses chimiques ont mené à l'identification des composés volatiles émis par la fleur pour attirer les mouches. Des expériences de piégeage avec une substance engluant les mouches ont permis d'évaluer le rôle des différents attractants chimiques et de les comparer à celui du filtre morphologique. A l'avenir, l'équipe espère pousser plus loin ses investigations. Notamment pour comprendre pourquoi - autre fait étonnant - seules des mouches femelles réalisent la pollinisation, alors que les mâles sont présents. Gastrodia similis est une orchidée saprophyte qui se développe sur des souches d'arbres en décomposition. Cette espèce est très particulière car elle n'est pas pas chlorophyllienne. Elle ne possède donc pas de feuilles et se développe de la même manière qu'un champignon. On ne voit apparaître que quelques inflorescences qui dépassent rarement 15 centimètres de haut. A leur extrémité, une à quatre fleurs cylindriques, de quinze millimètres environ, s'ouvrent à peine. Après fécondation, une tige fructifère se développe, produisant des fruits qui peuvent arriver à plus de cinquante centimètres du sol. Il existe deux variantes : une peu pigmentée, assez claire, de couleur crème et une plus sombre, avec des pétales et sépales de couleur marron. Gastrodia similis est assez peu commune. Elle est considérée comme vulnérable. Source : orchidees.vandes Explications concernant l'environnement de l'orchidée : En milieu tempéré la plante, qui reçoit de la lumière du soleil, donne du carbone au champignon associé à ses racines qui, en retour, lui donne de l’eau et des sels minéraux. On sait aussi que parfois, certaines plantes non chlorophylliennes renversent le processus et reçoivent leur carbone du champignon lui-même. C’est le cas notamment de certaines espèces qui, poussant dans les sous-bois peu éclairés, s’adaptent ainsi à l’ombre. Le champignon, qui trouve son carbone sur les racines des plantes vertes voisines, devient alors la source de tous les besoins de la plante. Les interactions biologiques plus riches sous les tropiques qu'en milieu tempéré. Deux études menées en milieu tropical par un groupe international de chercheurs dont plusieurs du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CNRS/Université Montpellier II), et publiées en ligne dans New Phytologist et BMC Biology, révèlent que sous ces latitudes, le système se montre encore plus sophistiqué. (Photo Gastrodia similis, une orchidée sans chlorophylle de La Réunion qui pousse dans le bois mort. C'est un champignon décomposeur du bois qui lui amène les substances carbonées nécessaires à son développement. © Marc-André Selosse) La variété des interactions biologiques y est en effet étonnante. En Thaïlande par exemple, certaines orchidées non chlorophylliennes sont associées non pas à une espèce de champignon en particulier, comme c'est le cas sous des latitudes tempérées, mais à une multitude de champignons (Russules, Lactaires, Cortinaires, etc.). En Guadeloupe et à la Réunion, certaines plantes sont liées à des champignons qui eux-mêmes décomposent le bois mort ou les feuilles mortes de la litière. Ces travaux ont été rendus possibles par des technologies récentes permettant par exemple d'identifier les champignons par leur signature moléculaire ou encore de comprendre ce que « mange » le champignon et la plante à l'aide de leurs compositions en isotopes du carbone et de l’azote. Ces résultats montrent la fascinante diversité des modalités d'exploitation des champignons comme source de carbone par les plantes. Surtout, ils suggèrent des différences de fonctionnement des interactions biologiques et des communautés fongiques en milieu tropical par rapport au milieu tempéré. Source : CNRS techno-science 30/3/2015 -
JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Au Japon, l’Autorité de régulation du nucléaire entamera lundi l’examen d’une centrale située dans le sud-ouest de l’Archipel, en vue d’une éventuelle remise en service. Les membres du secrétariat de l’ARN vont donc superviser les installations au niveau du réacteur numéro 1 de la centrale Sendai, dans la ville de Satsuma-Sendai. Vue sur la centrale de Sendai. KEI cc by-sa 3.0 Tous les réacteurs commerciaux du Japon sont actuellement désactivés. En septembre dernier, deux réacteurs de la centrale en question ont été les premiers à se voir imposer de nouvelles normes, introduites à la suite de l’accident nucléaire de Fukushima, en 2011. L'ARN se prononcera sur la conformité des nouvelles installations en vue d’un possible redémarrage. Ces nouvelles dispositions requièrent 500 critères environ pour la résistance à tout accident nucléaire d’envergure. Les inspecteurs examineront également l’état des équipements conventionnels, le réacteur numéro 1 étant à l’arrêt depuis près de quatre ans. La centrale est gérée par la Compagnie d’électricité du Kyushu, qui souhaiterait introduire le combustible nucléaire dans le réacteur début juin, pour un redémarrage prévu début juillet. NHK 30/3/2015 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
En Afrique 100.000 éléphants ont été abattus entre 2010 et 2012. À ce rythme, le braconnage pourrait avoir raison de l’espèce d’ici 10 ans. Lutter contre cette activité illégale n’est pas chose facile mais l’utilisation de drones va peut-être changer la donne. Voici en vidéo une présentation du projet Air Shepherd. Air Shepherd 20/3/2015 Celui-ci propose une solution plutôt originale : l’utilisation de drones et de données statistiques afin de prédire où les braconniers vont frapper. Le système semble avoir des taux de réussite très satisfaisants puisque 93 % des prévisions se sont avérées justes lors des tests. Pour l’instant le projet cherche toujours un financement mais, s’il arrive à terme, il pourrait s’étendre dans plus de sept pays en Afrique du Sud Répartition par pays du nombre d'éléphants tués. Air Shepherd / Indiegogo Infographie montrant le cheminement du trafic. Air Shepherd / Indiegogo Futura Sciences 28/3/2015 -
Les phénomènes orageux
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les orages - la foudre...
Les orages s’accompagnent en général de pluie, d’éclairs et de tonnerre, mais savez-vous d’où part exactement la foudre ? Unisciel et l’Université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, les mystères de ce phénomène dans la vidéo ci-dessous. Les cumulonimbus sont des nuages orageux qui contiennent des milliards de gouttelettes d’eau. Ces gouttes, en s’accumulant à la base du nuage, sont chargées négativement. De son côté, la terre est chargée positivement, il y a donc un potentiel électrique important entre la surface terrestre et les nuages. Pour qu’un éclair puisse naître, l’un des deux pôles doit amorcer la réaction, seulement l’air est un bon isolant électrique. La plupart du temps tout commence dans le nuage. Une petite décharge électrique se produit à sa base et le rend conducteur en ionisant l'air. Cette première décharge, lorsqu’elle est suivie d’une seconde identique sur terre, peut générer un canal conducteur électrique et ainsi un éclair. Unisciel 30/6/2011 Futura Sciences 29/3/2015 -
Sydney - Un séisme de magnitude 7,5 s'est produit au large des côtes de Papouasie-Nouvelle Guinée lundi, faisant craindre le déferlement de vagues dangereuses autour de l'épicentre, avant la levée de l'alerte au tsunami. La terre a tremblé à une profondeur de 33 kilomètres, à 55 kilomètres de la ville la plus proche, Kokopo, sur l'île de Nouvelle-Bretagne, et à 787 kilomètres de la capitale, Port Moresby, a rapporté l'Institut géologique américain (USGS). Le Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique avait mis en garde contre des vagues de tsunami dangereuses (...) possibles pour les côtes situées dans un rayon de 1.000 kilomètres autour de l'épicentre. Des vagues de un à trois mètre étaient susceptibles de toucher la Papouasie-Nouvelle-Guinée, et d'autres plus petites, de moins de 30 centimètres, étaient envisagées ailleurs dans le Pacifique, en Australie, au Japon, aux Philippines, en Nouvelle-Calédonie notamment. Mais la menace est passée sans qu'aucun dégât significatif ne soit signalé. La secousse initiale, d'abord mesurée à 7,7, a été suivie d'une réplique de magnitude 5,7 dans le même secteur. La ville la plus proche de l'épicentre, Kokopo, capitale de la province de Nouvelle-Bretagne orientale, compte environ 20.000 habitants. Tout le monde a eu peur. Ca a beaucoup secoué dans l'hôtel et des objets sont tombés, a témoigné Leonie Fakal, une employée d'un village de vacances à Kokopo, jointe par l'AFP. Nous sommes tous sortis mais finalement les dégâts sont limités. Les tremblements de terre sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, située sur la Ceinture de feu du Pacifique, zone où se rencontrent des plaques tectoniques, ce qui produit une fréquente activité sismique et volcanique. La dernière secousse d'importance ayant touché le territoire s'est produite en décembre dernier lorsqu'un séisme avait fait trembler l'île Bougainville dans l'archipel des Salomons. En 2013, un séisme de magnitude 8 avait fait dix morts et détruit des centaines d'habitations sur les Salomons. Romandie 30/3/2015
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EON demande à fermer une centrale à gaz ultra-moderne, faute de rentabilité
Admin-lane a posté un sujet dans GAZ NATUREL
Berlin - L'énergéticien allemand EON a demandé aux autorités allemandes l'autorisation de fermer sa centrale à gaz d'Irsching, en Bavière, ultra-moderne mais victime de la concurrence des énergies renouvelables subventionnées, selon un communiqué publié lundi. EON et ses partenaires dans la gestion de cette centrale, HSE, Mainova et N-Ergie voudraient arrêter effectivement les tranches 4 et 5 de cette centrale à la date du 1er avril 2016. Une vue de la centrale. Photo swe.siemens Ces décisions ont été prises car il n'y a aucune perspective de gestion rentable une fois que l'actuel contrat avec l'opérateur du réseau arrivera à son terme en mars 2016, affirment EON et les autres opérateurs dans un communiqué. Ils doivent pour cela obtenir l'autorisation de l'Agence allemande des réseaux, chargé d'assurer la sécurité d'approvisionnement du réseau électrique du pays, qui a décidé après la catastrophe de Fukushima de se passer du nucléaire et de miser beaucoup sur les énergies renouvelables. Leur production est entièrement tributaire de la météo et plus développée dans le nord du pays que dans le sud. Victime de la concurrence des renouvelables subventionnés et des prix très bas du courant sur les marchés de gros, Irsching ne peut plus fournir de l'électricité sur le marché de manière rentable, indique EON dans son communiqué. Déjà en 2014, la centrale n'a pas vendu du tout d'électricité sur le marché (...) et n'était lancée que lorsqu'il y avait besoin de stabiliser le réseau électrique dans le sud de l'Allemagne pour répondre à des fluctuations temporaires. Dans un souci de sécurité de l'approvisionnement, la centrale d'Irsching fait l'objet depuis deux ans d'un contrat avec le régulateur, EON ayant consenti jusqu'à présent à la maintenir en service contre un paiement compensatoire. Mais cet accord expire dans un an. La rémunération reçue en compensation est à peine suffisante pour couvrir les coûts d'opération, ajoute l'énergéticien. En cas d'opposition du régulateur à cette fermeture, EON évoque la possibilité d'un recours en justice. Entrée en activité en 2010, la tranche 5 de la centrale d'Irsching a une capacité de 846 mégawatts et la tranche 4, qui a démarré en 2011, de 550 mégawatts. Romandie 30/3/2015 -
Bujumbura (Burundi) - Au moins 18 personnes ont été tuées dimanche soir au Burundi, à une trentaine de kilomètres au sud de Bujumbura, dans deux glissements de terrain déclenchés par d'importantes précipitations, a annoncé lundi le gouverneur de la province concernée, Bujumbura-rural (ouest). Des torrents de boue et de rochers ont dévalé les collines de cette zone fortement escarpée et emporté maisons et bâtiments dans la localité de Rutunga, située sur les rives du lac Tanganyika, a expliqué le gouverneur, Jacques Minani. Une dizaine de personnes sont également portées disparues, a-t-il ajouté. Photo Daily Times Dimanche, il y a eu de fortes pluies toute la journée qui ont entraîné un glissement de terrain à Rutunga (35 km au sud de Bujumbura), faisant au moins 16 morts dans cette localité, 12 qui étaient dans une église et quatre autres emportées avec leurs maisons, a déclaré le gouverneur, ajoutant que deux autres (personnes) ont été tuées par un autre glissement de terrain un peu plus loin. C'est une véritable catastrophe qui s'est abattue sur cette région, des dizaines de maison ont été rasées, des champs emportés, a poursuivi M. Minani. Des équipes sont en train de fouiller la zone pour tenter de retrouver les disparus, a-t-il précisé. Des pluies diluviennes s'abattent sur cette région de l'ouest du Burundi depuis plusieurs jours et ont déjà causé de nombreux dégâts matériels. Romandie 30/3/2015
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Faire le plein des avions de ligne en vol, peu après le décollage, permettrait d'économiser jusqu'à 20% de carburant, affirme un groupe de recherche avec participation zurichoise. Les conditions de sécurité et de navigabilité actuelles ne seraient pas affectées. AIRBOYD 23/9/2013 En outre, cela réduirait les émissions sonores autour des aéroports: plus l'avion est lourd au décollage, plus le bruit est important, note Leonardo Manfriani. Le projet est techniquement faisable, selon les chercheurs. Des pilotes ont testé sur simulateur le ravitaillement en vol, qui devrait être entièrement informatisé. Romandie 30/3/2015