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Admin-lane

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  1. Dans le sud de l'Italie une bactérie décime les oliviers. L'Hexagone a ainsi décidé d'interdire, dès ce dimanche, l'introduction de végétaux en provenance du sud de l'Italie. Le gouvernement ne veut lui laisser aucune chance de franchir les frontières de la France. Brûlures foliaires sur oliviers (Olea europaea) dues à la bactérie xylella fastidiosa. Image Source: FREDON Corse (Gallipoli_Italie) / Préfecture Haute-Corse Pour lutter contre la bactérie Xylella fastidiosa, qui fait actuellement des ravages dans les oliviers de la région des Pouilles en Italie, le ministère de l'Agriculture interdit dès ce dimanche les importations de tous les plants susceptibles d'être porteurs de la maladie, originaires des Pouilles et «des zones infectées des pays tiers concernés». Cette mesure sera assortie du renforcement du plan de contrôle et de surveillance sur l'ensemble du territoire national. «La menace est réelle pour la Corse et l'ensemble du pourtour méditerranéen. En plus des oliviers, cette bactérie peut toucher les chênes, les amandiers, les vignes. Elle peut infecter jusqu'à 200 espèces ! Si elle pénétrait dans la région, elle pourrait décimer des forêts entières. La situation deviendrait incontrôlable, comme c'est le cas en Italie», prévient Fabienne Maestracci, oléicultrice en Corse et membre du syndicat Oliu di corsica. Défaut d’aoûtement sur vigne (Vitis vinifera) et pétioles persistants. (Image, idem que ci-dessus) Dans les Pouilles, où Xylella fastidiosa est apparue pour la première fois en 2013, la situation est catastrophique. Selon le commissaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis, 10% des 11 millions d'oliviers de la province de Lecce sont touchés par cette bactérie. A terme, ce sont les 60 millions d'arbres des Pouilles qui sont menacés. La maladie, qui se caractérise par un dessèchement des feuilles et la mort de l'arbre dans les cas les plus graves, ne dispose d'aucun remède. La seule solution est l'arrachage et la destruction des arbres malades. Faute de remède, l'Italie a mis en place une zone de confinement de 241.000 hectares dans les Pouilles. Mais la bactérie se propage à grande vitesse, transportée par des insectes (cicadelles et cercopes). Vytenis Andriukaitis a demandé au gouvernement italien de renforcer la taille de cette zone de confinement et de créer une zone tampon autour des foyers signalés. Le commissaire a appelé les pays voisin à la «vigilance absolue». En France, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) ont relayé cet appel. En Corse, la préfecture a même mis en place un numéro vert 0800 873 699 (appel gratuit depuis un fixe) pour permettre aux habitants de signaler tout symptôme suspect dans la végétation. L'interdiction d'importer des plants est pour les producteurs du pourtour méditerranéen un premier pas dans la bonne direction, en attendant la mise en place d'un dispositif européen, actuellement en cours de construction. Ces derniers saluent son extension à l'ensemble des pays potentiellement infectés et pas seulement à l'Italie. «Il faut savoir que Xylella fastidiosa n'est pas origniaire d'Italie. On la retrouve ailleurs, en Amérique Latine, notamment au Costa Rica et au Brésil où elle fait des ravages dans les caféiers et les agrumes. Elle serait d'ailleurs rentré en Italie via un plant malade originaire de Costa Rica qui aurait transité par Rotterdam», explique Fabienne Maestracci. Son syndicat, qui représente 188 producteurs d'huile d'olive en Corse, demande à ce que cette interdiction s'accompagne d'un soutien aux pépiniéristes français. «Pour limiter les risques, il faudrait que les producteurs puissent utiliser des plants fabriqués en France. Mais pour cela, les pépiniéristes ont besoin d'aide, d'autant plus que leur filière souffre de coûts de production plus élevés qu'à l'étranger. Mais il y a du potentiel, notamment avec les jeunes des lycées agricoles. Cela prendra peut-être plusieurs années mais c'est la voie à suivre», assure Fabienne Maestracci. «Autrement, nous prenons le risque de tuer notre patrimoine naturel et culturel. L'impact économique sera aussi important. Les touristes ne viendront plus en Corse s'il n'y a qu'un paysage désertique». Le Figaro 5/4/2015
  2. Après les tortues, les lémuriens et le bois de rose, il faut ajouter l'hippocampe à la longue liste des espèces menacées à Madagascar. A Madagascar, «l'hippocampe est une espèce protégée. Personne ne peut délivrer une autorisation pour sa commercialisation», souligne le directeur général des ressources halieutiques au ministère malgache de la Pêche, François Gilbert. Cela n'a cependant pas empêché les douaniers de l'aéroport français de Roissy de trouver en février 19 000 hippocampes dans un colis en transit en provenance de Madagascar. Les animaux déshydratés avaient comme destination finale Hong Kong. Une cinquantaine d'espèces se répartissent dans les eaux tempérées et tropicales partout dans le monde. Comme beaucoup de poissons, ils souffrent de la destruction de leur habitat et de la surpêche. Ici, il s'agit d'un Hippocampus histrix Nick Hobgood CC BY-SA 3.0 Mélangé avec du rhum, ou cuisiné en bouillon, l'hippocampe est très apprécié sur le marché asiatique. Sans parler de ses prétendues vertus aphrodisiaques qui alimentent les débats sur internet. A raison de dix euros pièce environ, la valeur totale du paquet a été estimée à 200.000 euros par les douaniers français. Cette saisie en France n'était pas un cas isolé. Trois jours après, cinq kilos d'hippocampes étaient découverts sur deux Chinois au cours d'une descente inopinée effectuée par quatre ministres à l'aéroport international d'Antananarivo. Et une semaine plus tard, deux autres Chinois en partance pour Hong-Kong étaient arrêtés par la douane malgache, avec trois kilos d'hippocampes dans leur bagage de soute. Madagascar possède cinq espèces d'hippocampes répertoriées à ce jour. Singularité de ce poisson, ce sont les mâles qui portent les oeufs. On le trouve le plus souvent dans des zones que les spécialistes appellent prairies sous-marines ou herbiers. Ce sont des pêcheurs qui les ramassent un par un à marée basse. Ils plongent de jour, en apnée. L'hippocampe est aussi parfois une capture secondaire au fond des filets de pêche. Après le ramassage, des collecteurs villageois vendent les produits séchés auprès des exportateurs chinois qui sont basés dans des grandes villes comme Tuléar. «Quelques Malgaches, surtout les marins, utilisent les hippocampes dans leur rhum pour l'effet aphrodisiaque» et d'autres «les portent comme pendentif contre les effets maléfiques», précise Mme Landy Soambola Amélie, directrice régionale de la Pêche à Diana (nord). «Les habitants des côtes ne sont pas très conscients de l'avenir de nos richesses halieutiques» et «l'Etat n'a pas assez de bateaux pour surveiller les côtes», déplore de son côté Ruffin Sambany, directeur général du développement durable au ministère de la Pêche. Transporté par la route, échappant aux contrôles routiers des gendarmes et policiers, le butin est ensuite expédié par avion. Et à l'aéroport, le trafic est difficile à repérer, même en passant les colis ou bagages au crible des écrans de contrôle. «Ils sont déjà déshydratés pour leur transport, donc on a du mal à distinguer la forme des hippocampes dans les images du scanner», explique le commissaire Jean Victor Tsaramonina Ravony, chef de la police aux Frontières à l'aéroport d'Antananarivo. «Les espèces protégées ne sortent pas par le circuit des bagages à main, mais toujours par celui des bagages de soute», dit le commissaire. Mais soit le surveillant «n'a pas été formé», soit «il est peut-être impliqué lui-même dans un réseau», ou «tout simplement corrompu», ajoute-t-il. Toutes les saisies effectuées à l'aéroport d'Antananarivo étaient à destination du marché chinois. Réunion 1ère 2/4/2015
  3. Le tribunal correctionnel a condamné hier cet acte commis en octobre dernier par un Portois fortement alcoolisé... Jeudi 23 octobre dernier, vers 13 heures rue de Londres au Port, les hurlements d’un jeune chien glacent le sang des riverains. Tous comprennent qu’un animal souffre le martyr. Plusieurs coups de téléphones arrivent en même temps au commissariat pour demander aux policiers d’intervenir. A la vue de cette photo on imagine aisément la souffrance subie par ce pauvre chien. Photo © D.R Arrivés sur place, ils aperçoivent un homme titubant qui se dirige vers des morceaux d’oreilles d’animal. Invité à s’expliquer, le quinquagénaire bredouille que son jeune chien n’écoute pas. Il vient donc de lui couper les oreilles avec des ciseaux... Interpellé pour ivresse publique et manifeste, il est soumis à un dépistage d’alcoolémie avant d’être placé en cellule de dégrisement. Son taux était de 2,49 g d’alcool par litre de sang. A son domicile, les forces de l’ordre découvrent une petite chienne de 3 mois avec les deux oreilles tranchées. Le malheureux animal a été confié aux soins d’un vétérinaire de Sainte-Clotilde qui a suturé les plaies. Une plainte pour acte de cruauté envers un animal avait été déposée. L’auteur a donc été condamné à 6 mois de prison avec sursis et interdiction de posséder un animal pendant 5 ans. ----->Seulement du sursis ? Difficile à accepter au regard du supplice subi par ce pauvre loulou de seulement quelques mois ! Il faudrait que les tribunaux montrent davantage de sévérité quand il y a maltraitance ou cruauté envers les animaux... afin de montrer à la population, qu'il y a une tolérance 0 à cet égard ! Il y a des lois... mais les sentences sont le plus souvent trop légères... Réunion 1ère 3/4/2015
  4. Le Mont Itoupé au sud de Saül est le 2ème plus haut sommet de Guyane après la montagne Bellevue. En décembre dernier des chercheurs venus de la France et de Guyane y ont posé leurs touques pendant un mois. Ils ont ainsi pu observer la biodiversité de la forêt à 800 mètres d'altitude. Parc amazonien par guyane1ere A partir de 500 m d’altitude, on peut entendre un son métallique venu d’ailleurs, un chant d'oiseaux différent de l'alerte à trois syllabes du fameux « paypayo » le chant de l’oiseau cloche. Deux lampes puissantes à vapeur de mercure, un drap blanc voila un piège lumineux qui doit attirer tout ce qui existe comme insectes à cette haute altitude de 800 mètres sur le mont Itoupé… Ce sont les quelques exemples des merveilleuses découvertes et expériences que peuvent permettre une telle expédition. Chercheurs et scientifiques de toute la France et de la Guyane se sont donnés rendez-vous sur le mon Itoupé. Gilles Kleitz, le directeur du parc amazonien était l'invité du journal. guyane1ere 2/3/2015 Cette expédition (la seconde) a été moins commentée par les médias nationaux que l'expédition à Mitarak, autre lieu de Guyane, donc peu de nouvelles... Dans le cadre de ses missions de protection de l’environnement, de connaissance et du suivi de la biodiversité, le Parc amazonien de Guyane a initié un projet d’inventaire pluridisciplinaire sur le Mont Itoupé. Plusieurs partenaires sont associés à cette mission : l’ONF, CNRS-IRD, UMR-ECOFOG (Ecologie des Forêts de Guyane), ONCFS, ECOBIOS. Situé dans la zone cœur du Parc amazonien de Guyane, sur le territoire de Camopi, il appartient à une chaîne montagneuse, les Monts Tabulaires. C’est le second plus haut sommet de Guyane à 830 mètres d’altitude, il présente de nombreuses spécificités éco-géographiques. De par son altitude, il abrite une « forêt tropicale de nuages » avec une végétation caractéristique qui présente une grande diversité de mousses, fougères, orchidées assortie d’un fort taux d’endémisme.
 parc-amazonien.vmaker Des informations supplémentaires ICI et suivez les liens pour admirer de superbes photos de la faune et de la flore... et au passage recueillir des informations intéressantes et même passionnantes ! Guyane 1ère 2/3/2015
  5. Le malathion, insecticide classé "cancérogène probable" par l'Organisation Mondiale de la Santé, est interdit en Guyane depuis un arrêté publié le 31 mars 2015 au Journal Officiel. Mais il est toujours autorisé en Nouvelle-Calédonie. Le tribunal administratif vient de le confirmer. Explications. Le malathion serait-il moins toxique en Nouvelle-Calédonie qu'en Guyane ou dans le reste du monde ? Cet insecticide destiné notamment à lutter contre les épidémies de chikungunya, est classé depuis la mi-mars "cancérogène probable" par l'Organisation Mondiale de la Santé. A la suite de ce classement par l'OMS, le gouvernement français a publié le 31 mars 2015 un arrêté au Journal Officiel interdisant désormais l'utilisation du malathion en Guyane. GUYANE 1ÈRE Pourtant, ce produit toxique reste autorisé en Nouvelle-Calédonie, comme vient de le confirmer le tribunal administratif de Nouméa (lire la décision du tribunal administraif en fin d'article). Une association locale de défense de l'environnement, "Ensemble Pour La Planète" avait déposé un recours réclamant l'interdiction du malathion. Le recours a été rejeté jeudi dernier. Comment un produit peut-il être considéré comme toxique à certains endroits du territoire français et pas à d'autres ? C'est une conséquence de l'évolution statutaire de la Nouvelle-Calédonie. Le processus enclenché par les accords de Matignon puis de Nouméa autorise la Nouvelle-Calédonie à édicter ses propres règles en matière de sécurité sanitaire et environnementale. Et les lois votées pour la France hexagonale ne s'appliquent pas automatiquement à la Nouvelle-Calédonie. L'association "Ensemble Pour La Planète" déplore d'ailleurs cette spécificité locale. Sa présidente, Martine Cornaille, explique : "Nous plaidons pour que la Nouvelle-Calédonie s’adosse aux référentiels sanitaires et environnementaux européens mais nous avons à faire à de très fortes résistances". Réagissant à la décision du tribunal administratif de Nouméa, elle confie sa colère : "Il nous faut donc nous résigner à être les derniers et les seuls ultramarins français à être exposés volontairement à ce poison". Sur Facebook, une communauté "Non au malathion en Nouvelle-Calédonie" réunit à ce jour près de 500 personnes et une pétition en ligne a recueilli jusqu'à présent 1200 signatures. Cette pétition demande à la mairie de Nouméa et au gouvernement de Nouvelle-Calédonie de stopper l'utilisation du malathion. La décision du tribunal administratif de Nouméa : la décision du tribunal administratif de Nouméa qui a été prononcée en audience publique le 2 avril 2015. Cliquez ICI pour lire le texte (24 pages). Guyane 1ère 3/4/2015
  6. Dans le Massif du Mitaraka situé tout au sud de la Guyane, pendant plusieurs semaines une cinquantaine de scientifiques ont collecté des plantes, des invertébrés, des insectes, des reptiles et autres batraciens. Plus d'un million d'insectes ont ainsi été récoltés, pourquoi cette mission ? Guyane Premiere 1/4/2015 45 chercheurs se sont immergés pendant un mois dans la région des Tumuc-Humac au sud de la Guyane. La plus grosse masse de leur récolte ce sont les fourmis, elles sont triées au laboratoire du CIRAD à Kourou, le début d'un long travail. La tâche est immense car l'objet de la mission porte sur les espèces animales les plus nombreuses. Olivier Pascal, responsable de l'expédition planète revisitée (ONG-Pro natura): « la plus grosse part de la biodiversité, ce sont les invertébrés, les petites bêtes. Pour "le terrestre" ce sont essentiellement des insectes et pour "le marin" ce sont des mollusques et des crustacés. Ce sont les groupes les plus importants, les plus divers et les plus nombreux au niveau mondial. Donc nous pensons que ça mérite de s'y intéresser ». Les insectes représentent la majorité de la biomasse de la forêt amazonienne un demi-million de spécimens sont entrain d'être répertoriés. Il faudra aussi trier les serpents, les grenouilles et les araignées. Avec les papillons et les grillons on devrait compléter l'inventaire national du patrimoine naturel, probablement un millier d’espèce d’ici un mois. En plus de l'inventaire des espèces, les végétations aussi sont étudiées et le massif du Mitaraka en possède une grande diversité. Guyane 1ère 5/4/2015
  7. Les longs week-ends qui se profilent vont être propices à l'afflux de centaines de milliers de touristes aux abords du lac de Guerlédan. Depuis début mars, la vidange du plus grand lac de Bretagne est entamée, faisant apparaître de nouveaux paysages. F. Leroy Le niveau d'eau du lac de Guerlédan baisse d'heure en heure De mars à octobre, EDF procède à l’examen technique complet du barrage hydroélectrique de Guerlédan, situé à cheval sur les Côtes d’Armor et le Morbihan. Pour effectuer ces travaux, une vidange totale de la retenue d’eau est nécessaire avec l'évacuation de plus de 55 millions de mètres cubes d'eau. Depuis quelques semaines apparaît progressivement une vallée engloutie de 400 ha avec ses vestiges d'habitations. Des millions de touristes sont attendus pour visiter le site asséché, le dernier assec datant de 30 ans. Depuis la mi-mars, les curieux commencent par affluer par milliers. Tous ces touristes et curieux se pressent pour découvrir les nouveaux paysages qui se révèlent au fur et à mesure que le niveau d'eau baisse (moins 15 mètres au mois de mars). Les badauds se promènent en prenant des photos. D'autres empruntent les berges dégagées à la recherche du moindre objet enfoui dans les entrailles découvertes du lac. Des balades ou "fouilles" qui peuvent se révéler dangereuses suivant les objets retrouvés et les lieux où les randonneurs s'aventurent. Depuis le 1er avril, la vidange s'est accélérée avec l'ouverture des vannes de fond qui fait baisser le niveau d'eau de 6 cm par heure. Les endroits boueux et instables se multiplient et plusieurs personnes se sont retrouvées pris au piège de cette vase bien fraîche. Elles ont du être secourues par une tierce personne. Préfectures 22 et 56 Secteur interdit sur le lac de Guerlédan pendant la vidange Jeudi 2 avril, un arrêté relatif à la sécurité des berges a été signé par les préfets du Morbihan et des Côtes d’Armor. Il interdit, pour raisons de sécurité, l’accès à la vallée engloutie au-dessous de la côte hivernale. Concrètement il proscrit de descendre le long des berges sur la totalité du pourtour de la retenue d’eau de Guerlédan, en dessous de "la limite basse de marnage du lac matérialisée par une démarcation naturelle noire sur les rives". En outre, l’arrêté précise que "le ramassage d’objets sur les berges du lac est prohibé, pour des raisons de sécurité, et qu’il est interdit de descendre au fond du lac sauf autorisation préfectorale spécifique ou accompagné par un des organismes ayant une habilitation préfectorale". Ces interdictions ont pour objet d’enlever toute responsabilité de l’État ou d'EDF dans le cas d'un accident dans les périmètres prohibés. L’arrêté ne prévoit pas d’amendes pour autant pour les contrevenants. Tous les renseignements complémentaires sur le site internet préfectoral dédié à cet événement. Bien entendu, avant de procéder au vidage du lac, le lac de Guerlédan a été vidé de ses poissons (enfin de quelques-uns...). Et, pour ce faire, les pêcheurs professionnels ont été mis à contribution. En effet, le lac abrite 20 à 30 tonnes de poissons, dont 4 à 5 tonnes de carnassiers, qui ne pourraient pas survivre à cette vidange totale. F3 La sortie d'un poisson du lac des Guerlédan Un pêcheur professionnel pose donc des filets maillants pour sauver quelques-uns des plus beaux exemplaires ; des reproducteurs, aussitôt transportés dans les plans d'eau les plus proches. "La gageure, c'est de récupérer du poisson vivant, avec des relèves très rapprochées toutes les deux heures pour pouvoir espérer avoir des poissons qui ne sont pas asphyxiés" explique Maurice Lebranchu, de la Fédération de pêche des Côtes d'Armor. Pour l'instant, c'est réussi. Par la suite, une fois les travaux d'entretien terminés et lac rempli à nouveau, durant deux ans et demi, la pêche sera interdite sur le lac de Guerlédan. F3 Bretagne 6/3/2015 F3 Bretagne 4/4/2015
  8. Si vous avez de la laine et que vous ne savez qu'en faire, n'hésitez pas! A Nevers, les tricoteuses d'une opération de "yarn bombing" en cherchent et font appel aux donateurs. Le "yarn bombing" consiste à emmailloter le mobilier urbain, les arbres, avec du tricot. Cet habillage est prévu en Juin. Le "yarn bombing", nous vient des Etats-Unis. Une drôle d'idée qui consiste à recouvrir de tricot des objets très divers, en ville, comme les bancs publics, les lampadaires, les poteaux, et même les arbres ! France 3 Bourgogne En France, de telles opérations ont déjà eu lieu dans plusieurs villes, notamment à Rennes, à Nantes, à Tulle. Dans la région, à Saint-Jean-de-Losne, des tricoteuses s'activent depuis déjà plusieurs mois pour recouvrir la ville de laine les 24 et 25 Octobre prochains. Reportage: Régis Guillon et Cécile Claveaux. Intervenants: Martine Réveillon-Vanstaevel - Mercière organisatrice du "yarn bombing" et Geneviève Patusset- Mercière à Nevers A Nevers, ce sera les 13 et 14 Juin prochains. L'idée est partie des merceries de la ville, et des tricoteuses et crocheteuses ont afflué en nombre, toutes bénévoles. On tricote dans les merceries, mais aussi dans les clubs, dans des maisons de retraite, et même parmi les jeunes puisque des collégiens se sont mis au tricot pour participer à l'opération. Un appel aux dons de pelotes de laine a été lancé, vous pouvez vous renseigner en appelant le 03.86.59.26.99. F3 Bourgogne 5/4/2015
  9. Aux côtés des coureurs et des chevaux, cette réserve naturelle de 60 hectares, en plein coeur de la ville, attire près de 200 espèces d'oiseaux. A tel point qu'il devient nécessaire de réguler ces populations. La Ville a choisi de faire appel aux chasseurs et va mettre un gabion à leur disposition. C'est un dossier traité jusque là avec la plus grande discrétion. La Prairie est un des symboles de la capitale bas-normande, un espace naturel de 60 hectares en plein coeur de la ville prisé des chevaux, des amateurs de course à pied, des promeneurs, des cyclistes et des oiseaux. Le plan d'eau attire près de 200 espèces. Mais cet équilibre pourrait être bouleversé dans les prochains mois. La Ville de Caen a discrètement noué des contacts avec des chasseurs. Un gabion pourrait prochainement voir le jour sur la Prairie. Une nouvelle population pourrait faire son apparition à l'automne prochain. Avec l'ouverture de la chasse. Des contacts ont été noués discrètement entre la Ville de Caen et des chasseurs. Objectif: réguler la population des oiseaux migrateurs sur la Prairie. "Il y a un projet de gabion au niveau de la Prairie", confirme Philippe Lailler, adjoint au maire de Caen chargé de la sécurité, "On y réfléchit avec attention. On a créé un groupe de travail avec les Verts, Rudy L'Orphelin à Caen, notre équipe et les chasseurs". Principale difficulté: faire cohabiter les différents "usagers" du site. Les chasseurs seraient présents deux jours par semaine. La circulation des joggeurs, promeneurs et cyclistes serait alors interdite sur la Prairie. Le boulevard du Petit Vallerent et le chemin de la Cavée pourraient également être fermés au public durant cette période. Enfin, la question de la sécurité et des éventuels risques de dommages collatéraux est également étudiée avec le plus grand sérieux par le groupe de travail mis en place par la municipalité: les automobilistes dont le véhicule serait malencontreusement impacté par des plombs de chasse bénéficieraient d'une indemnité forfaitaire. Reportage de Matthieu Bellinghen, Emilie Flahaut et Jean-Michel Guillaud Intervenants: - Didier Pouleville, chasseur, Philippe Lailler, adjoint au maire de Caen chargé de la sécurité. -----> Je me pose la question à propos de la véracité de cet article, à cause de sa date de parution : le 1er avril, jour du poisson ou autrement dit des farces en tous genres... "Cela dit, en partant du principe qu'il peut s'agir d'une information vraie, malheureusement, les oiseaux migrateurs ne sont que de passage..." Et les autres victimes collatérales ? Je pense aux animaux familiers ainsi qu'aux autres appartenant à la faune sauvage... Même sans tenir compte des animaux de compagnie (je pense aux chats en particulier car il n'est pas toujours aisé de les maintenir enfermés à heures fixes...), ce type de chasse régulatoire ne devrait pas être autorisé, car la population concernée est migratoire, et qui dit migratoire, dit provisoire dans le cas des oiseaux. Il y a des methodes plus douces à mettre en oeuvre avant de pratiquer la mise à mort des oiseaux (comme l'effarouchement par exemple, ou l'utilisation d'oiseaux de proie pour une régulation plus naturelle...). NB : C'est bien une farce "Poisson d'avril" ! F3 Basse Normandie 1/4/2015
  10. Une chaine de solidarité et 19 000 partages en quelques heures sur Facebook... Fly, âgé de 3 semaines est adoptée par Milmosa, une jument, privée de son poulain un jour avant. C’est l’histoire d’un orphelin qui s’en sort bien. Le 28 mars dans la nuit, Bertrand Pautout Folcarelli, restaurateur de son état et éleveur de chevaux de sports (CSO, CCE) perd une jument. Elle laisse derrière elle Fly, âgé de 3 semaines. B. Pautout Fly, 3 semaines a trouvé une mère adoptive L'éleveur situé à Souvigny de Touraine préfère une solution maternelle à une démarche de substitution. Dès le matin, Bertrand poste sur son compte Facebook et la page de son Elevage La Folie-Ilostra Dark, situé en Indre et Loire, une annonce succincte : « Urgent ». L'objectif : trouver une mère ayant perdu son foal (Fly poulain de 3 semaines a perdu sa mère cette nuit, je cherche une mère disponible qui elle a perdu son foal). Le buzz prend. Comme une traînée de poudre même. La demande est spécifique, pointue ; les juments susceptibles de répondre à ces critères, même en cette période de poulinage, ne sont pas légion. Mais la solidarité n’est pas un vain mot pour les amoureux des chevaux, et plus largement des animaux. 19 000 partages en quelques heures, rien que cela ! Les commentaires se multiplient partout. Attendrissement, inquiétude, les messages et coups de téléphone pleuvent. Finalement, le soir même, Céline Lacroix, vétérinaire en région parisienne prend contact avec lui. Une de ses amies lui a confié une jument qui a perdu son poulain quelques heures avant : Milmosa. B. Pautout Fly et sa maman Milmosa. Moins d'une heure pour s'adopter... « En 10 minutes j’ai mis Fly dans le van et et suis arrivé chez elle à 23 heures ». Entre temps, il contacte un véto bordelais spécialisé qui téléphone à sa consoeur pour lui faire part du protocole à mettre en place. « Il s’agit d’une hormone qui a comme effet secondaire de provoquer des contractions et une sudation de la jument. Avec une serviette éponge on reporte la sueur sur le petit. Cela aide la mère à identifier le poulain comme elle sien. Bien sûr, les adoptions existent sans cet apport. Mais ce mode opératoire optimise la démarche. » B. Pautout Fly et sa maman Milmosa. Mais j'ai faim moi... Et de fait, il n’a pas fallu longtemps. Les présentations faites, une heure suffit à rapprocher mère et fils adopté. « La jument est connue pour être très maternelle déjà ». Finalement tout le monde repart le lendemain matin en terres tourangelles. Dans un message, Bertrand Partout Folcarelli remercie les facebookers qui continuent la chaine de solidarité. « Très honnêtement, je ne pensais pas que cette plateforme de partage pouvait porter une telle mobilisation. Toutes ces manifestations font vraiment chaud au cœur. Je remercie vraiment toutes les personnes qui ont participé et ont porté leur intérêt à ce poulain orphelin ». Il s’engage à donner régulièrement des nouvelles et poster des photos sur sa page FB. Une triste, mais aussi belle, histoire qui se répète : Déjà en 2014, une autre des ses juments Rhéa du Mas Landais connaissait une fin de gestation difficile. Elle pouline in extremis mais meurt des coliques post-partum 24 heures après. Le poulain qui a pu bénéficier du colostrum, indispensable à sa survie se retrouve dans un état de dépendance forte. C'est Opérette Margot, la jument morte la semaine passée, alors vide, qui après une lactation provoquée élèvera la pouliche Ermesse de Folie. « C’était une jument formidable ». F3 Basse-Normandie 3/4/2015
  11. Près de 200 animaux ont été saisis jeudi pour mauvais traitements à Ferrières-sur-Sichon (03). L'opération a été menée par 5 associations et fondations de protection animale. Le propriétaire des animaux était dans le collimateur des associations depuis plusieurs années. 180 animaux évacués par plusieurs associations de protection animale, accompagnées de la gendarmerie et des services vétérinaires : voilà l'épilogue d'une affaire qui dure depuis 2004. Cette année-là, un éleveur de chevaux de Ferrières-sur-Sichon a commencé à être soupçonné de maltraiter les animaux dont il avait la charge, des soupçons connus de tous dans cette petite commune de la Montagne Bourbonnaise. Saisie d'animaux maltraités à Ferrière-sur-Sichon. Reportage : Evelyne Rimbert, Stephanie Vinot, Jean-Pierre Vindiollet, Didier Robert. Intervenants : Catherine SERRE (Voisine de l'éleveur), Anne-Claire CHAUVANCY (Responsable Protection Animale pour la Fondation Assistance aux Animaux) Catherine, voisine de l'éleveur décrit "des animaux en détresse, affamés, tristes, statiques pataugeant dans des marigots hiver comme été, certains sans eau, sans apport de nourriture correcte … parce que du foin pourri, il en apportait !" En décembre 2014, Catherine décide d'alerter des associations de défense des animaux. A partir de là, tout va très vite, au point d'aboutir à la saisie de 180 bêtes trois mois plus tard. "On a été requis par les services vétérinaires et le préfet du département pour prendre en charge des animaux maltraités" indique Anne-Claire Chauvancy, responsable de la protection animale pour la Fondation Assistance aux Animaux. "Les services vétérinaires ont fait un premier contrôle chez le mis en cause et ils ont relevé des anomalies graves : des cadavres d'animaux, des animaux laissés sans soins, sans nourriture, des animaux squelettiques, des défauts d'identification … toutes sortes d'infractions qui ont conduit à la saisie de ces bêtes." Ces chevaux, vaches, veaux et moutons vont être conduits dans des structures des associations où ils seront remis sur pattes. Programmée sur 2 jours, la saisie aura nécessité de très gros moyens en hommes, en matériel, mais aussi financiers. Son côut pourrait atteindre plusieurs dizaines de milliers d'euros à la charge des associations. Quant au propriétaire, victime d'un malaise en fin de matinée, il a dû être évacué de son domicile par une équipe médicale. F3 Auvergne 2/4/2015
  12. C’est le genre de cirque qui risque de ne faire rire personne. Jeudi matin, peu après 10h, les premiers camions jaunes du cirque Muller ont déferlé sur le parking Lay et celui de la jardinerie Maisadour d'Orthez. Dans leurs remorques ? Rien de moins qu’une ménagerie de 50 animaux, allant du singe au chameau, de l’autruche au tigre, en passant par les reptiles. Le problème ? "Il s’est installé sur le parking Lay et aux alentours sans aucune autorisation municipale", constate la municipalité dans un communiqué. Photo A.R. / La République des Pyrénées Malgré les injonctions répétées de la police municipale, des gendarmes et du maire Yves Darrigrand, qui est intervenu, les gens du cirque refusent de lever le camp. Tandis qu’une partie continue à installer le matériel, transformant une partie du terrain en parc pour leurs animaux, d’autres sillonnent la ville à bord de leurs véhicules équipés de mégaphones pour annoncer la nouvelle en ville. «Toutes les tentatives de négociation et d’aménagement de leur présence, menées par la Ville et la CCLO, ont échoué», confirme la Ville. « Ils ont menacé de bloquer le restaurant, voire la ville avec leur camion si on ne les laissait pas !», s’étrangle Patrick Malak, propriétaire du restaurant franchisé Mc Donald's aux premières loges pour profiter des remugles de chameau, la pâture étant installée à quelques pas de ses tables. Devant cette situation, la municipalité a fait dresser un constat par voie d’huissier et a enclenché une procédure en référé devant le tribunal administratif pour faire respecter la loi. Dans l’attente, l’arrivée du cirque pose des soucis évidents de sécurité. « On ne sait rien d’eux», s’inquiète-t-on en mairie. Hormis la réputation du cirque, qui a vu notamment s’échapper un couple de lions lors d’une halte à Molsheim (Bas-Rhin)... La république des Pyrénées 2/4/2015
  13. Douze bébés caïmans sont nés à l'aquarium du Périgord Noir du Bugue en Dordogne. Une espèce sud-américaine dite "à lunettes". Ces petites bêtes ne font aujourd'hui que quelques centimètres, et feront près de deux mètres dans quelques mois. C'est l'attaction à l'aquarium et ces petits bébés caimans sont visibles au milieu des poissons dans l'aquarium qui leur est dédié dans une partie du zoo du Périgord noir. Originaire d'Amérique du sud et centrale, le Caïman à lunettes doit son surnom à la crête osseuse située entre ses yeux. Il est également doté d'une crête triangulaire sur le dessus de l'oeil. Il fait partie de la famille des alligators et, comme eux, possède un museau large et arrondi. Les jeunes caïmans sont de couleur jaunâtre avec des taches et des bandes noires sur le corps et la queue. A l'âge adulte ils développent une couleur du corps plus vert olive, mais surtout possède une certaine capacité à changer de couleur... France 3 Aquitaine, reportage reportage de Maylis Cauvin et Nicolas Pressigout 2/4/2015 F3 Aquitaine 3/4/2015
  14. Après 30 ans de recherche en géologie, le site de Soultz-sous-forêt doit démarrer dès l'an prochain la production d'électricité grâce à l'eau chaude puisée à 160 degrés à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Le site de Soultz est le modèle de ce qui pourrait voir le jour très prochainement autour de Strasbourg. Le groupement d'interêt économique qui exploitera le gisement du Nord de l'Alsace est détenu par l'industriel allemand ENBU et par Electricité de Strasbourg. Tous deux devraient y investir 11 millions d'euros sur trois ans, dont 5 millions cette année. Géothermie à Soultz-sous-forêt (67). Reportage de Marc Schmitt et Jérôme Gosset. Montage Pierre Ledig. Interviews : Guerric Villadangos, directeur du site et Bernard Kempf, directeur du développement à Electricité de Strasbourg F3 Alsace 1/4/2015
  15. Google Maps a mis en ligne à l’occasion du printemps, des centaines de kilomètres de chemins de randonnée numérisés en Alsace et Midi-Pyrénées grâce au fameux sac à dos Street View « Trekker ». Commune, et cirque de Gavarnie, dans le département des Hautes-Pyrénées. Benh LIEU SONG CC BY-SA 3.0 Vous pourrez ainsi découvrir les images panoramiques des sites recommandés par les offices du tourisme d’Alsace et de Midi-Pyrénées, tels que Néouvielle, la plus ancienne réserve naturelle de France, le lac d’Oncet et Gavarnie, un ampithéaêtre de montagnes inscrit au patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO, et Montségur, un belvédère au panorama époustouflant, haut-lieu de l’histoire de France à travers l’épopée des chevaliers cathares qui se situent dans les Midi-Pyrénées. Sommet du Ballon d'Alsace. P-90 / domaine public Du côté de l’Alsace, découvrez les sentiers du Donon (riche d'une histoire humaine plusieurs fois millénaire : des haches et mateaux de l'époque du néolithique y ont été découverts, le site dispose aussi de vestiges gallo-romains), le sentier des roches et les balcons du Lac Blanc. Et bien sûr, sans oublier le sentier des roches et le fameux Ballon d’Alsace. Ce dernier et l'ensemble de son massif se trouvent dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges. Par ailleurs, ce lieu chevauche quatre communes, quatre départements et trois régions (du moins actuellement) : Lepuix (Territoire de Belfort, Franche-Comté), Plancher-les-Mines (Haute-Saône, Franche-Comté), Saint-Maurice-sur-Moselle (Vosges, Lorraine) et Sewen (Haut-Rhin, Alsace). La montée vers le temple du Donon. Lybil GFDL Pour réaliser ce genre d'opération, Google a numérisé les lieux visités par des "trekkers" équipés d'un sac à dos surmonté de quinze caméras permettant d'assurer des images panoramiquesà 360°. En l'occurrence ce sont des agents des offices du tourisme qui ont arpenté les sites avec ce sac à dos particulier qui pèse son poids : environ 18kg ! A noter que ce dernier a été conçu par l’ingénieur français Luc Vincent. C'est d'ailleurs grâce à cet outil que l'on peut voir, entre autres, le Grand Canyon... (Photo Joao Nogueira). Pour en savoir plus, lire : On a testé le sac à dos "trekker" qui photographie les lieux les plus retranchés de la planète pour Google sur le site du Huffington Post Le journal du Geek 21/3/2015
  16. Une vidéo a été lancée sur Internet en début de semaine et fait le buzz. Il s’agit d’un rap contre la pollution imaginé bénévolement par des habitants de la vallée et réalisé par la société chamoniarde Seven Twenty productions. Sur l’air de « Welcome to Miami » de Will Smith et dans une ambiance années 80, le but est de sensibiliser d’une manière humoristique sur la pollution et de renvoyer sur la campagne Inspire 74. « Ce Rap est un cadeau fabuleux pour la campagne Inspire et permettra une meilleure prise de conscience du problème, particulièrement auprès des jeunes. Nous tenons à remercier chaleureusement les bénévoles qui ont écrit et réalisé ce film », a réagi Anne Lassman-Trappier, présidente d’Environn’Mont-Blanc et à l’origine de la campagne Inspire. Le Messager 26/3/2015
  17. Les deux responsables sont soupçonnés d'un trafic de chiens de race en provenance d'Europe de l'Est. Un vétérinaire a également été entendu. Ce samedi 4 avril, la garde à vue du couple a été levée. L'homme et sa femme ont été entendus à la gendarmerie de Pont-de-Beauvoisin en charge de l'enquête. Ils sont soupçonnés de trafic de chiens. Huit animaux ont été saisis et confiés à un refuge de la SPA de la région parisienne. Des chiens de race, des "Shar-Peis", des "Chiwawas" et des "Bulldogs", qui se retrouvaient sur le marché alors qu'ils arrivaient de Hongrie. Un vétérinaire, lui aussi entendu, aurait facilité les ventes en France. Reportage de Jordan Guéant & Maxime Quémener : Trafic de chiens à Novalaise. Intervenants : Pierre Filliard, Vice-procureur de Chambéry ; Anne Askévis, Présidente de l'association "les Amis des Bêtes" Selon Pierre Filliard, vice-procureur de la République du tribunal de Chambéry, le couple a "reconnu une grande partie des faits face aux éléments que leur ont présentés les enquêteurs". Les animaux étaient achetés en Hongrie avant d'être revendus, bien plus cher, en Savoie. Le vétérinaire mis en cause, en revanche "a tout nié, et expliqué qu'il n'était pas au courant"." Pour "tromperie aggravée", les trafiquants présumés encourent sept ans de prison et 750.000 euros d'amende. Pierre Filliard a expliqué que l'élevage " était surveillé depuis des mois, et ses pratiques étudiées de près. Depuis 2, 3 ans, le nombre de chiots, sans cesse croissant, qu'ils vendaient dans les salons n'était pas compatible avec les capacités de reproduction de l'élevage. Celui-ci avait en outre fait l'objet d'un arrêté préfectoral de fermeture administrative-pour non respect de mise aux normes de ses installations-et dont ils n'avaient jamais demandé la levée". La fondation 30 millions d'amis a souvent dénoncé ces trafics en provenance de l'Est. Pour la fondation, "les premières victimes sont bien sûr les animaux: conditions d'élevage indignes (usines à chiots à l'hygiène inexistante où les petits sont enlevés à leur mères avant même d'être sevrés), conditions de transport telles que beaucoup meurent avant d'être parvenus à destination, vaccins périmés ou falsifiés... Les trafiquants ne reculent devant aucun procédé. Les animaux qui survivent sont vendus en France". Selon Anne Askévis, de l'association "Les Amis des bêtes", il n'est pas rare de voir des chiots, achetés au mépris de toutes les règles vétérinaires, 30 euros à l'étranger, et revendus après modification de leurs papiers, entre 900 et 1000 euros. Une situation d'autant plus grave que dans certains pays, la rage sévit encore" Interview de Pierre Filliard Pierre Filliard, Sustitut du Procureur de la République au Tribunal de Chambéry Francetv info 4/4/2015
  18. Un pêcheur canadien a capturé ce monstre des mers de 7,7 kilos, qui avait des pinces plus grosses que sa tête, au large de la Nouvelle-Écosse. Oh, la belle prise ! Jesse Tudor, un pêcheur canadien, a capturé la semaine dernière au large de la Nouvelle-Écosse un homard de 17 livres, soit 7,7 kilos. Les pinces du crustacé étaient plus grosses que la tête du pêcheur. "On en a enfin eu un énorme. On cherchait ce gros machin depuis un moment et il est finalement dans nos filets !" s'est réjoui le pêcheur sur CBS. Il ne s'agit pourtant pas du plus gros crustacé que le pêcheur ait attrapé. Jesse Tudor confie en avoir pêché un d'environ 8,6 kilos l'année dernière. Une prise qui pourrait lui permettre de participer au Jumbo Lobster Contest 2015 - littéralement, le concours du homard éléphantesque. L'an dernier, le capitaine Harold Graham a capturé un Homarus americanus de 9,6 kilos. À la taille adulte, certains homards mesurent généralement 50 centimètres et peuvent peser 4 kilos. Selon certains témoignages, le plus gros homard jamais mesuré a été capturé dans cette même région en 1977. Il pèserait près de 20 kilos avec une taille comprise entre 90 et 120 centimètres. Une légende puisqu'aucun cliché n'a jamais prouvé l'existence de ce monstre marin. Le Point 3/4/2015
  19. Sa démarche est encore un peu maladroite mais Brutus a retrouvé l'usage de ses quatre pattes. Ce jeune rottweiler, âgé de deux ans, a pu être équipé de quatre prothèses adaptées à chacun de ses membres, raconte USA Today (en anglais). Lorsqu'il était encore un chiot, Brutus avait été laissé dehors par un froid glacial. Ses pattes n'avaient pas résisté aux températures et avaient toutes les quatre été atteintes d'engelures. Son éleveur avait alors pratiqué une amputation chez lui pour sauver le malheureux animal. Depuis, Brutus ne pouvait se déplacer qu'en prenant péniblement appui sur ses quatre moignons. Sa nouvelle famille d'adoption a tenu à lui donner une nouvelle chance dans la vie, avec l'aide d'un vétérinaire de l'université du Colorado et une entreprise de Denver spécialisée dans les prothèses orthopédiques pour animaux. Elle a collecté sur internet les 12 500 dollars nécessaires pour financier l'opération de chirurgie réparatrice et la réalisation des quatre prothèses. Ces prothèses, conçues sur le même modèle que celles pour les humains, lui permettent de retrouver le plaisir des promenades dans les rues tranquilles de Loveland dans le Colorado) aux Etats-Unis. Un compte Insagram raconte désormais ses exploits en photos. Francetv info 4/4/2015
  20. Un glissement de terrain menace une ferme et une maison de vacances au-dessus de Schwyz. De vendredi à samedi après-midi, quelque 200 mètres cubes de troncs d'arbres, de pierres et d'éboulis ont glissé contre les deux bâtiments. Au total, ce sont entre 5000 et 10'000 mètres cubes de terre qui menacent de descendre, a indiqué samedi à l'ats un responsable de la commune. Les habitants ont dû quitter vendredi leur domicile et ont été hébergés chez des voisins. Photo L'état-major de la commune de Schwyz observe la situation. (DR) / 20 Minutes.ch Le bétail en revanche a pu rester à l'étable, car cet endroit n'est pas directement menacé. En revanche, la maison est inaccessible pour raison de sécurité. La bâtisse a été protégée samedi par une butte de terre. L'accès a été fermé jusqu'à vendredi prochain. Les deux maisons anciennes se trouvent dans la région de Blüemlisberg, connue pour l'instabilité des sols. Mais l'ampleur de la masse en mouvement a surpris les autorités. Des stations de mesure seront posées la semaine prochaine. L'état-major de la commune de Schwyz observe la situation. Un chemin de randonnée, qui traverse la zone concernée, a aussi été fermé jusqu'à vendredi prochain. Romandie 4/4/2015
  21. Un bébé loutre d'Europe a été pris en charge par la Ligue pour la protection des Oiseaux. Ses cris avaient alerté un habitant de Lannion, en Bretagne nord, qui pensait à la plainte d'un oiseau. C'est un drôle d'oiseau que l'association LPO de L'Île Grande, dans les Côtes d'Armor (22), a récupéré mardi 31 mars 2015. En effet, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), contactée par un résidant de Lannion, est venue au secours... d'un bébé loutre ! Un loutron apelle sa mère partie chercher pitance... BBC 28/1/2015 Sciences et avenir 3/4/2015
  22. La ministre du Développement Durable Ségolène Royal signe aujourd’hui à La Rochelle le décret de création d’un parc naturel où une forte biodiversité marine voisine avec de nombreuses activités économiques. Entre Vendée et Gironde, le nouveau parc naturel marin couvre un espace maritime de 6500 km² au large des 700 kilomètres de côtes concernées par la nouvelle entité. Quoi de commun entre l’île de Ré et l’estuaire de la Gironde ? C’est le même système hydrologique. La richesse de cet endroit tient à l’apport en matières organiques apportées par les fleuves Garonne, Seudre, Charente, Sèvre. Protégés par les îles, les Pertuis reçoivent une véritable manne qui nourrit toute la chaîne alimentaire, des mollusques aux oiseaux et aux poissons. Agence nationale des aires marines Résultat : une très forte biodiversité et une grande richesse organique de cet écosystème complexe. Les écologues ont dénombré ici 200 espèces de macro-algues, plus de 1000 espèces d’invertébrés, 10 espèces de poissons exploitées par la pêche, 10 espèces de poissons partageant leur vie entre milieux salés et d’eau douce, plus de 250 espèces d’oiseaux. Ces eaux sont par ailleurs fréquentées par une dizaine d’espèces de mammifères marins et de tortues. Ces hauts fonds constituent enfin une zone unique de reproduction et de croissance des alevins tant pour les poissons que pour les mollusques. La presque totalité des naissains d’huîtres naturelles en France proviennent des eaux charentaises. Un espace d’une telle richesse a évidemment attiré les hommes. Et leurs activités y sont intenses. Les 3 ports de commerce de Bordeaux, La Rochelle et Rochefort accueillent 18 millions de tonnes de marchandises par an. On extrait de la Gironde 2 millions de tonnes de granulat tous les ans. 700 navires des criées des Sables-d’Olonne, la Rochelle, Royan et la Cotinière pêchent tous les ans 13 000 tonnes de poissons et avec 62 000 tonnes produites, la conchyliculture de Marennes-Oléron élève 80% des huîtres françaises. Le premier but du parc naturel est de mettre sur pied une gestion durable des ressources de ce milieu riche mais fragile. Il s’agit de concilier les intérêts de toutes ces activités en préservant la qualité des eaux littorales et la richesse des milieux. Pas simple. Ainsi, depuis des années, la conchyliculture entre en conflit violent avec l’agriculture. L’équilibre des pertuis dépend en effet des 1000 km² de marais contigus. Ces zones gagnées sur la mer au Moyen-Age servent d’éponge, gonflée par les pluies d’hiver et restituant lentement ses eaux douces au printemps. Cette baisse temporaire de salinité est essentielle à la survie des naissains d’huîtres. Or, l’asséchement de ces marais par la culture du maïs perturbe ce cycle. Après avoir perdu son label, le parc naturel du Marais Poitevin n’a retrouvé son statut que par des engagements de partage et de gestion fine des restitutions d’eau aux zones littorales. Avec la signature du décret, l’Agence nationale des aires marines va pouvoir enfin mettre en place la structure de gestion du parc. Il aura fallu 7 ans pour y arriver. Le projet date de 2008, l’enquête publique de 2011. Mais il était bloqué par des élus locaux soucieux de ne pas se faire commander par leurs voisins. La situation a été débloquée en décembre dernier par la création de pas moins de trois comités de gestion couvrant les zones vendéennes, charentaises et girondines. Clochemerle n’est pas loin. Les 6500 km² du nouveau parc naturel s’ajoutent aux 1,68 million de km² d’aires marines protégées que compte la France, soit 17% de ses 10 millions de km² d’eaux territoriales, deuxième surface au monde derrière les USA. Le parc naturel de la mer de Corail en Nouvelle Calédonie représente à lui seul 1 million de km². C’est donc à tort que la Grande Bretagne affirme que la création de l’aire marine protégée de Pitcairn est la plus grande au monde. Cette création récente autour de l’île située en plein océan Pacifique ne couvre "que" 834 000 km². Au total, dans le monde, les aires marines protégées représente environ 3% des surfaces océaniques. A Nagoya (Japon) en 2010, la communauté internationale s’est engagée à porter à 10% la surface de protection des mers d’ici 2020. Un pari mal engagé. Sciences et avenir 4/4/2015
  23. La concentration de plastiques en Méditerranée est similaire à celle des gyres océaniques où se forment des continents de déchets. Il y a dans les océans des zones appelées gyres, des sortes d’immenses tourbillons où les courants contribuent à concentrer les débris rejetés dans les eaux. Au total, des millions de tonnes de déchets venus des côtes et des fleuves flottent dans les cinq principaux gyres océaniques, la force centripète aspirant lentement les détritus vers le centre. (Schéma: Une balle accrochée par un fil tourne autour d'un axe. La force centripète est exercée par le fil sur la balle pour la maintenir en rotation sur la trajectoire spécifiée. C'est cette force qui donne au fil sa tension. Cburnett cc by-sa 3.0) Une vaste étude d’échantillonnage menée par les équipes de l’université de Cadix a révélé qu’une quantité très importante de plastique s’accumulait en Méditerranée. Entre 1000 et 3000 tonnes, qui flottent à la surface notamment sous la forme de fragments de bouteilles, de sacs, d’emballage et de fils de pêche. Ces déchets ont été retrouvés dans 100% des sites échantillonnés à une concentration moyenne similaire (483 g/km2) à celle retrouvée au niveau des gyres océaniques où se développent des "continents" de plastique. On parle parfois de septième continent pour qualifier ces zones d'accumulation. "Nous identifions la mer Méditerranée comme une grande zone d'accumulation de débris en plastique" souligne Andres Cozar de l'université de Cadix qui a mené cette étude, publiée dans la revue PLOS ONE. Déchets de plastique dans le gyre de l'Atlantique Nord. Il y a une concentration similaire de déchets en Méditerranée. Expédition7èmeContinent/VinciSato Mais les morceaux de plastique de grande taille ne constituent pas la majeure partie de la pollution. Celle-ci est dominée par des fragments de moins de 5 mm de long, appelé microplastiques. Ils sont issus de la dégradation et de l’érosion de parcelles plus grosses. "Ces très petits fragments de plastique peuvent facilement être avalés par les espèces marines et libérer des produits chimiques dans leur intestin" explique David Morritt de l’université de Londres et spécialiste des microplastiques. Carte mondiale des courants et tourbillons marins représentant les principaux gyres océaniques. Avsa CC BY-SA 3.0 La Méditerranée est une mer petite, quasi-fermée et qui génère beaucoup d'activités touristiques. Même si elle représente moins de 1% de la surface des océans elle constitue une incroyable réserve de biodiversité abritant entre 4 et 18 % de toutes les espèces marines. Elle fournit aussi des revenus issus de la pêche et du tourisme pour tous les pays situés sur son pourtour. "Compte tenu de la richesse biologique et de la concentration des activités humaines en Méditerranée, les effets de la pollution plastique pourraient être particulièrement dramatique dans cette zone" conclut Andres Cozar. Sciences et avenir 3/4/2015
  24. Aux États-Unis, la marijuana à but vétérinaire pourrait bien être légalisée. Une dose dans la nourriture de son chat ou de son chien, la solution miracle ? Après la vague de réactions soulevées par la légalisation du cannabis à usage récréatif au Colorado, un autre état fait parler de lui sur ce sujet épineux. A l’ouest des Etats-Unis, le Nevada pourrait bien autoriser la consommation de marijuana par les animaux, dans un but vétérinaire. C’est en tout cas l’une des propositions de loi que le sénateur démocrate Tick Segerblom a déposée devant le sénat, le 17 mars dernier. Un des défenseurs de la légalisation du cannabis à usage vétérinaire, le Dr Doug Kramer, applique sur la peau de son chien Mason de l'huile de cannabis. Oscar Anaya/AP/SIPA L’accès à la substance serait strictement encadré afin d’empêcher toute dérive. Un vétérinaire devra certifier que le traitement à base de cannabis, glissé dans la nourriture sous forme de gouttes, aidera à la guérison de la maladie. Autre obligation : le propriétaire de l’animal aura à porter une carte médicale, exclusivement délivrée aux résidents du Nevada. Ce "médicament" servirait avant tout à soulager la douleur ou à redonner de l’appétit, à la manière de ce qui se fait déjà dans 23 états des USA mais pour l’Homme. Problème : le traitement miracle est controversé et son efficacité n’a pas été prouvée scientifiquement. Chez les vétérinaires, les avis concernant le bien-fondé de la légalisation du cannabis sont partagés. Du côté pro, une figure de tête : le Docteur Doug Kramer, décédé en août 2013. Surnommé le Gourou vétérinaire (Guru Vet), l’homme s’était fait l’avocat de l’utilisation de la substance, qu’il prodiguait illégalement à ses bêtes et à celles de ses clients. Sur la toile, ses déclarations sont reprises par de nombreux défenseurs du sujet, notamment par l’association des vétérinaires américains (American Veterinary Medical Association). Et les propriétaires se mêlent au débat, relatant leurs expériences. Ainsi, la propriétaire de Miles, Labrador de 12 ans condamné par une tumeur à la rate métastasée, lui a donné une teinture à base de marijuana. Elle affirme "Si Miles avait été sous Tramadol (un médicament antidouleur), il serait resté au lit et il n’aurait plus profité de rien ni mangé quoi que ce soit. […] Dans les dernières semaines [précédant sa mort], il a été à la plage, il courrait, il était lui-même". Toutefois pour de nombreux vétérinaires, le sujet nécessite plus d’investigations avant de trancher la question définitivement. Le Dr Robert Silver, vétérinaire au Colorado et président de l’association de botanique vétérinaire (Veterinary Botanical Medical Association) résume la situation : "Nous avons besoin de beaucoup plus de recherches et de sensibilisation avant d’introduire cela chez les animaux". Ces doutes font écho à l’augmentation des cas d'intoxication au cannabis et à la mort d’animaux domestiques dans l’Etat du Colorado. C’est notamment pour cela qu’il ne faut pas souffler la fumée d’un joint vers eux. Photo d'illustration : la fumée de cannabis est toxique pour le chien. John Gibson / AFP Alors, entre toxicité et effets bénéfiques, le cannabis sera-t-il reconnu d’utilité publique, après avoir été proscrit si longtemps? La question semble bien loin d’être d’actualité en France où les vétérinaires ne s’aventurent pas sur ce terrain glissant, faute de données. De notre côté de l’Atlantique, le cannabis dans les gamelles n’est pas pour tout de suite. Sciences et avenir 3/4/2015
  25. L’Union Européenne est la principale consommatrice au monde, de produits agricoles issus de terres illégalement déboisées, selon une étude néerlandaise. Soja, huile de palme, bœuf, cuirs… L’Europe se montre extrêmement gourmande en produits issus de terres illégalement déboisées, montre un rapport accablant de l’ONG néerlandaise FERN (Making the UE Work for people and forest), daté du 17 mars 2015. L’Union Européenne constitue même le premier débouché mondial pour ceux qui pillent ou déforestent… ses deux premiers fournisseurs étant le Brésil et l’Indonésie (voir le Datanimé de Sciences et Avenir). De précédentes études commandées par l’Union européenne montraient déjà en 2013 que l’Union était le principal importateur au monde de produits du bois liés à la "déforestation intrinsèque". Cette fois, l’étude de FERN pousse l’investigation plus loin et établit que l’UE "est également l’un des plus grands importateurs de produits primaires issus de la déforestation illégale". En 2012, elle en a importé pour 6 milliards d’euros "ce qui représente près d’un quart du volume total des échanges mondiaux" selon l’ONG. Les Pays-Bas - dont les ports constituent la principale porte d’entrée vers nos marchés - le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et… la France figurent parmi les principaux pays consommateurs de ces matières premières et "sont collectivement responsables des deux tiers de leur valeur d’achat dans l’Union européenne et des trois quarts des zones forestières détruites" selon l’ONG. Rappelons que le défrichage illégal de terres à des fins d’exploitation agricole commerciale serait responsable de la moitié de l’ensemble des activités de déforestation en zone tropicale depuis 2000, selon une étude de 2014. Et que la majorité des produits cultivés ou élevés sur les terres récemment déboisées est destinée à l’exportation. Sciences et avenir 2/4/2015 - En Indonésie, où les plantations de palmiers à huile et de bois sont les principales causes de la déforestation, plusieurs études estiment qu’au moins 80 % de ces exploitations sont illégales. - Au Brésil, où les cultures de soja et les élevages de bétail sont responsables de la quasi-totalité de la déforestation, des travaux universitaires ont démontré que 90 % de la déforestation liée à la production de ces matières premières était illégale en Amazonie brésilienne au cours de la période 2000-2009. Les autorités brésiliennes viennent d'arrêter le "roi de la déforestation" qui sévissait jusqu'alors en toute impunité dans la région mais il leur reste fort à faire. "Le Brésil et l’Indonésie sont loin d’être les seuls pays touchés par ce phénomène" selon l’ONG qui a minutieusement recensé les fraudes au permis, infractions aux règlements, vols ou intimidations auxquels ont recours les défricheurs, les politiques, ou les entreprises impliquées. Et conclut tristement « En dehors de leur impact sur l’environnement, ces pratiques illégales répandues entraînent de la corruption, de la violence et des violations des droits de l’homme. Des menaces et des agressions physiques, parfois même mortelles, sont exercées à l’encontre des opposants à la déforestation illégale ». De quoi faire réfléchir l’Union Européenne ? Selon l’ONG les politiques agricoles et énergétiques de l’UE sont en contradiction avec la volonté affichée des européens de lutter contre le pilage mais aussi de préserver mondialement les forêts, notamment parce qu’elles jouent un rôle régulateur essentiel dans le climat, en servant de pompe à carbone. L’ONG entend désormais pousser le dossier et fera prochainement des propositions pour inciter l’Europe à sortir de son incohérence. Sciences et avenir 3/4/2015
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