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Admin-lane

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  1. Alors que se prépare la conférence climatique des Nations Unies à Paris en décembre, 40 acteurs du monde de la mer se mobilisent pour promouvoir la plateforme "Océan et Climat". Explications. En décembre 2015 aura lieu à Paris la 21e conférence climatique des Nations Unies (COP21). Mais alors que les océans représentent 71% de la surface terrestre, "qu’ils sont essentiels à l’équilibre de la planète et du climat, ils sont absents des négociations internationales et climatiques", constate la navigatrice Catherine Chabaud. C’est fort logiquement en France, qui possède le deuxième plus grand domaine maritime mondial, qu’a émergé la plateforme Océan et Climat, présentée ces jours derniers par Catherine Chabaud, la biologiste Françoise Gaill, Julien Rochette de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) et Romain Troublé de Tara Expéditions. Depuis juin 2014, Océan et Climat regroupe 40 des principaux acteurs du monde de la mer en France et à Monaco : instituts de recherche, associations environnementales, entrepreneurs, armateurs, etc. Une des fiches pédagogiques du site Océan et Climat. Océan et Climat La plateforme repose sur trois piliers : connaissance, sensibilisation, plaidoyer. Françoise Gaill, chercheur au CNRS, présidente du conseil stratégique et scientifique de la flotte océanographique française, a pris la barre du comité scientifique chargé de produire de la connaissance. En juin 2015, annonce-t-elle, "l’ONU va publier le premier état des océans. Cela va être une bible, un état zéro de tout ce qu’on connaît sur les océans, une source de connaissances colossale". Mais, regrette-t-elle, le défaut de cet exercice c’est qu’il n’y a pas de problématique posée. Il n’y est pas question, par exemple, de l’impact des transformations en cours dans les océans sur le climat. Or, "si la température de l’eau augmente, elle va se dilater, son volume augmenter, le niveau des mers va monter et cela aura des conséquences pour la biodiversité et l’homme". Les chercheurs veulent maintenant identifier l’ensemble des vulnérabilités des océans : qu’il s’agisse de l’acidification des océans qui met en péril le plancton, du réchauffement des eaux qui entraîne la mort des coraux, de la fonte estivale de l’Arctique, de la production et l’absorption du carbone par océans. L’action, c’est le rôle du groupe Plaidoyer mené par Julien Rochette : "Il n’est pas question d’utiliser les négociations climatiques pour régler les problèmes des océans, assure-t-il. Mais il y a un lien indissociable entre océan et climat. Nous allons profiter de la route vers COP21 pour former les acteurs du climat et des négociations, et les amener à comprendre l’impact des émissions de CO2 sur l’océan et le rôle de l’océan dans la machine climatique". Plus de 25% du CO2 émis chaque année par l’homme dans l’atmosphère est absorbé par l’océan et il est également le premier fournisseur net d’oxygène de la planète, au moins à hauteur des forêts. L’océan est ainsi le principal poumon de la planète. Dans cette perspective, la plateforme a proposé au GIEC de produire un rapport spécial océans. La réponse est encore en suspens. Romain Troublé cite alors Eric Tabarly : "La mer, pour les Français, c’est ce qu’ils ont dans le dos lorsqu’ils regardent la plage". Partant de ce constat quelque peu désabusé du grand navigateur, la tâche de sensibilisation du public paraît bien lourde. D’où l’importance de l’arsenal que la plate-forme va déployer à Paris et en régions. Le message développé a été résumé en six fiches pédagogiques (disponibles sur www.ocean-climate.org) qui expliquent, par exemple, le rôle de thermostat de l’océan qui capte la chaleur, la transporte et la stocke, son action de pompe à chaleur menacé par l’augmentation de la température et l’acidification. La mobilisation va monter crescendo au cours des prochains mois. Calendrier provisoire des actions : - Le 1er avril sera lancé le Tour de France pour le climat au départ de Monaco. - Le 8 juin : journée mondiale de l’océan, un événement phare organisé par l’Unesco. La plateforme lancera ce jour-là l’Appel des océans pour le Climat en présence de Laurent Fabius et Albert II de Monaco. - Du 15 au 21 juin, des actions vont être menées durant le salon du Bourget. - Décembre 2015 : au moment de Cop 21, installation d’un espace Ocean-Climat sur les quais de Seine, sous le pont Alexandre III. La goélette Tara devrait jeter l’ancre au même endroit. Les fiches pédagogiques développées : L'Océan thermostat de la planète [i]L'Océan origine de la vie De l'Océan au nuage Acidification de l'Océan La biodiversité marine en déclin Un Océan sous pression[/i] Sciences et avenir 28/3/2015
  2. Paris (AFP) - Des poulets moins stressés, mieux nourris et plus écolos: la recherche se penche sur la volaille de demain, pour tenter de proposer des solutions face aux polémiques sur le bien-être animal et aux difficultés du secteur. A Nouzilly, près de Tours, une cinquantaine de chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) travaillent exclusivement sur ces questions. La recherche se penche sur la volaille de demain, pour tenter de proposer des solutions face aux polémiques sur le bien-être animal et aux difficultés du secteur (c) Afp Objectif: répondre aux attentes des consommateurs et des associations de protection des animaux, traumatisés par les images choc de poulets en batterie. Et aider les professionnels de la volaille à mieux répondre à la demande du marché pour lutter contre les importations, qui plombent la filière française. Des recherches sérieuses, mais parfois ponctuées d'un brin d'humour. Christine Leterrier, spécialiste des émotions chez les oiseaux d'élevage, a ainsi découvert que certains poussins jouent au "rugby crotte". "Il y en a un qui prend une crotte séchée, et les autres courent derrière", sourit-elle. "D'autres font semblant d'attraper des mouches". Des comportements de jeu loin d'être anodins: les chercheurs les utilisent comme des "marqueurs" du bien-être des animaux, pour améliorer les conditions d'élevage. Leurs travaux vont parfois à l'encontre d'images bien ancrées dans l'esprit du grand public. "Être enfermé dans un bâtiment, c'est stressant pour nous, mais pas forcément pour les poulets. Ils aiment bien avoir un abri au-dessus de leur tête pour être protégés des prédateurs", explique Mme Leterrier. Ce qui stresse les poules n'est pas tellement d'être serrées, car "c'est un animal social", mais plutôt l'immensité du bâtiment, qui perturbe les animaux, ajoute la chercheuse. En revanche, "plus la densité est élevée, plus le risque sanitaire est grand", rappelle-t-elle. L'INRA essaie de trouver des techniques pour que les poulets aient moins chaud (ce qui leur fait perdre l'appétit et freine leur croissance) en habituant les oeufs à de fortes températures avant même l'éclosion. Mais aussi de diminuer leur stress en cas de changement de nourriture. "Les éleveurs ont intérêt à ce que les animaux se sentent bien" car un élevage où les animaux se sentent mal est "moins productif", souligne Michel Duclos, directeur de l'unité de recherche avicole. Pour autant, "il est difficile de proposer des mesures simples applicables à tout le monde", reconnaît Mme Leterrier. Autre grand sujet: la maîtrise de la qualité de viande, face à l'évolution des modes de consommation. Il y a 20 ans, le poulet entier, rôti, représentait 50% de la consommation française, explique la chercheuse Cécile Berri. Depuis, il a cédé beaucoup de terrain face aux découpes (40%) et aux produits élaborés, blancs de volaille ou nuggets (25%). Ces produits exigent une viande plus tendre, et une couleur homogène dans les barquettes. "L'objectif est d'aider les producteurs à produire la viande la plus homogène possible avec les qualités recherchées. Il y a un intérêt pour les producteurs, les abatteurs et les transformateurs, afin qu'ils puissent limiter le sel qui sert à faire retenir l'eau à la viande", assure la scientifique. L'idée est de jouer, via la génétique, sur l'acidité de la viande. Plus la viande est acide, plus "elle se conserve mal, perd son jus, a une texture dure", ajoute Mme Berri. Les chercheurs ont donc sélectionné deux lignées de poulets, plus ou moins acides. Les sélectionneurs de volailles qui travaillent pour l'industrie sauront donc quels marqueurs moléculaires privilégier pour choisir les "meilleures" poules. Dans le laboratoire voisin, l'INRA tente de mettre au point un aliment sans soja, un oléagineux actuellement à la base de la nourriture des poulets d'élevage. Or le soja utilisé en France est à 90% importé, d'où l'idée de développer un aliment riche en protéines produit localement. Le mélange, en phase d'expérimentation, comprend maïs, blé, tournesol, colza, féverole et pois. Un aliment 3% plus cher que celui contenant du soja, mais permet de diminuer de 40% les gaz à effets de serre suscités par sa fabrication. Sciences et avenir 29/3/2015
  3. Il avait déjà été condamné en 2012 pour maltraitance, mais assure cette fois avoir été berné par des vendeurs étrangers. Il est soupçonné d’avoir laissé mourir de faim des animaux, d’en avoir achevé à coups de fusil, d’avoir découpé des bêtes mortes pour en nourrir d’autres et de s'être enrichi en revendant des animaux : le propriétaire du zoo de Bouy, à Champétières (Puy-de-Dôme) a été mis en examen pour "trafic international d'espèces protégées en bande organisée" et placé en détention provisoire, rapporte La Montagne, samedi 28 mars. Un des 400 animaux du Zoo du Bouy. F3 Auvergne Selon le quotidien régional, l'homme, qui nie les faits, avait déjà été condamné en 2012 pour pour maltraitance d'animaux et "avait écopé de six mois de prison avec sursis, assortis d'une interdiction d'exercer pendant un an". Selon les informations révélées par La Montagne, une des transactions qui intéressent la Justice concerne deux panthères des neiges. "Les fauves, arrivés l’an dernier au zoo du Bouy en provenance d’Allemagne, venaient d’être cédés à des Russes. Montant de la vente : 50 000 euros", explique le quotidien. L'intéressé "réfute tout enrichissement personnel". Selon son avocat, Me Jean-Hubert Portejoie, toujours cité par La Montagne, il aurait été "berné par des vendeurs étrangers, qui lui ont donné un soi-disant certificat de commercialisation de ces animaux". Lire aussi : Le zoo du Bouy au bord du gouffre Francetv info 28/3/2015
  4. Au Crotoy, dans la Somme, le soleil est à peine levé. Jean-Michel Doliger savoure déjà le paysage. C'est l'un des plus ancien guides de la baie. "C'est un privilège qui est réservé à ceux qui viennent chercher cette ambiance et qui se lèvent tôt pour la voir, pour ressentir toute cette nature qui s'éveille, la baie de Somme c'est une carte postale qui change à chaque instant et ce ne sont pas des couleurs très vives, mais une palette de petites nuances qui toutes les cinq minutes varient", explique le guide au micro de France 3. Près de 400 espèces d'oiseaux migrateurs passent par la baie de Somme. Considérée comme l'un des plus grands estuaires du nord de la France, la baie de Somme n'accueille pas seulement les oiseaux. C'est ici qu'il faut venir pour admirer la plus grande colonie de phoques en France. "Il y a une colonie constante d'environ 150 à 200 à l'année et en plein été 500 animaux", explique Mathieu Cronu de la maison des guides de la baie. La baie de Somme attire près de 10 millions de touristes par an. Depuis 1999, la baie appartient au club des plus belles baies du monde, au même titre que la baie d'Halong ou encore la baie du Mont Saint-Michel. (Image Carte topographique de la Côte d'Opale. Bourrichon GFDL) La Baie de Somme est située sur le littoral de la région Picardie, en France. Elle s'étend sur 70 km². Elle est d'une grande richesse écologique notamment en tant que haut lieu ornithologique. La Baie de Somme est située entre la pointe du Hourdel au sud et la pointe de Saint-Quentin-en-Tourmont au nord. La Somme, fleuve côtier qui a donné son nom au département, se jette dans la Manche à cet endroit. Paysage du parc du Marquenterre et de la Baie de Somme. Stefi123 CC BY-SA 3.0 La périphérie de la baie de Somme et de son estuaire ont fait l'objet de drainages et d'aménagements depuis le Moyen Âge. Aujourd'hui, elle est cependant menacée d'ensablement et les premiers symptômes sont déjà visibles. La baie est principalement constituée de deux milieux : - la slikke, zone de vasières, recouverte par la mer deux fois par jour, (Photo d'un slikke. Booter / domaine public) - le schorre ou « mollières » qui est couvert par la mer seulement lors des grandes marées. (Photo Mollières en baie de Somme. À l'arrière-plan Saint-Valery-sur-Somme. myself CC BY-SA 2.5) Elle est constituée de deux estuaires emboités : celui de la Somme au sud, et celui de la Maye, petit fleuve côtier, au nord. L'eau douce du fleuve y devient saumâtre et forme ce qu'on appelle le fleuve côtier qui remonte vers le nord le long du littoral, entretenu par les apports en eau douce de l'Authie puis de la Canche. Ces eaux un peu moins salées sont appréciées des alevins et adultes de nombreuses espèces de poissons. Il forme une sorte de sous-corridor biologique, avec une masse d'eau différenciée remontant globalement vers le nord. Cette richesse a suscité la création, d'une réserve naturelle (*) en 1994 : la Réserve naturelle de la Baie de Somme dont Le Parc du Marquenterre fait partie. (Photo Oiseaux du Parc du Marquenterre. Paul Hermans CC BY-SA 3.0) La baie de Somme est aujourd'hui reconnue sur le plan international pour sa richesse écologique. Elle est notamment considérée comme un haut lieu ornithologique. Ses différentes zones offrent des conditions d'accueil favorables aux oiseaux sédentaires et migrateurs. (Photo Aigrette garzette, Baie de Somme. Xavier D. CC BY-SA 3.0) La baie de Somme est également réputée par la présence de phoques, qu'il est recommandé de ne pas approcher : phoques-veaux marins mais aussi quelques phoques gris. (Photo Phoque veau-marin en baie de Somme, au Hourdel. Xavier D CC BY/SA 3.0) Elle est également lieu de repos d'oiseaux d'eau (canards colvert, siffleurs, sarcelles, chipeaux...) ainsi que des limicoles (bécassines, courlis, huîtriers pies, vanneaux...) ce qui fait de la baie un terrain de chasse au gibier d'eau. C'est aussi une zone de productivité biologique exceptionnelle (notamment pour les coques), comme la Baie de Canche. La flore, quant à elle, est essentiellement cantonnée dans la partie de prés salés et de dunes. On y trouve des espèces halophiles comme la Salicorne, le Lilas de mer, l'Obione pédonculée, l'Élyme des sables ou le Saule rampant. (Photo Inflorescences de lavande de mer, appelée aussi lilas de mer. J.F. Gaffard CC BY-SA 3.0) Le 15 juin 2011, La Baie de Somme est officiellement devenue Grand site de France, en tant que l'une des plus grandes zones humides de France, inscrite dans le réseau européen Natura 2000 / Convention de Ramsar. (*) C'est une zone de 3 000 ha qui est concernée, essentiellement en zone maritime, de la nouvelle pointe de Saint-Quentin-en-Tourmont à l'embouchure de la Maye, petit fleuve côtier débouchant au nord de la Baie de Somme. Wikipedia Francetv info 28/3/2015
  5. Hokkaido est l’une des quatre îles principales de l’archipel du Japon. Mais Hokkaido c’est aussi un paradis d’inspiration pour les dessinateurs de mangas grâce aux animaux fantastiques qui y séjournent. Gros yeux brillants, sourires innocents et comportements attendrissants… SooCurious nous invite à découvrir sept de ces petites créatures, incroyablement plus mignonnes les unes que les autres... 1 - Le renard roux d'Hokkaido : Le renard roux d’Hokkaido est techniquement une sous-espèce du renard roux traditionnel. 2 - Shima Enaga : la mésange à longue queue (Aegithalos caudatus (ssp)) : introuvable hors d’Hokkaido. Contrairement aux mésanges nordiques à longues queues observables dans le reste du Japon, le Shima-Enaga n’a pas de "sourcils" bruns : sa tête est complètement blanche. 3 - Le lapin pleureur d’Hokkaido (Ezo naki usagi) : est une sous-espèce locale du Pika sibérien, un animal adorable qui peuple le nord du Japon et de l’Asie. Cet animal mignon comme tout est réputé pour avoir inspiré la création de Pikachu, le Pokemon le plus populaire au monde. 4 - Ezo Fukuro : L’Ezo Fukuro (Strix uralensis (ssp)) est une sous-espèce régionale de la Chouette de l’Oural. 5 - Ezo Momonga : une sorte de écureuil volant trouvé seulement dans Hokkaido (Pteromys volans ouii) 6 - L'écureuil roux d'Hokkaido : L’écureuil roux d’Eurasie est très répandu en Asie et en Europe. Hokkaido, cependant, en héberge une sous-espèce, et c’est le seul endroit au Japon où l’on peut l’observer. 7 - Lizuna, la Belette d' Hokkaido : est une sous-espèce préférant les climats nordiques d’Hokkaido, de la Sibérie, et du nord de la Scandinavie. Contrairement aux autres furets, la fourrure de cette sous-espèce vire au blanc en hiver pour des raisons de camouflage. SooCurious 29/3/2015 - bridoz.com - okhotskbirds.com - Wikipedia - boredpanda
  6. Loin des mégapoles polluées, avec des paysages de rêve qui couvrent un quart du territoire... La Chine s’est décidée à sauver son patrimoine naturel exceptionnel, en créant des dizaines d’espaces protégés. Parmi les pépites, le parc de Zhangjiajie dans le Hunan, au centre est du pays, avec ses montagnes flottant au-dessus de la brume. Il s’étend sur 26.000 hectares, abrite une flore extraordinaire. Des millions d’années d’érosion ont façonné ce parc. Ses paysages ont inspiré le film de James Cameron : Avatar. Mais comment protéger ces bouts de paradis ? (Photo Forêt de pitons karstiques abritant une flore incroyable, plus de 3 000 espèces dont des essences rares. © Géo) Ce parc a été visité, l’an dernier par 38 millions de touristes ! Contrairement à nos habitudes d’occidentaux, là-bas, il n’est pas question de randonner mais plutôt de suivre les circuits aménagés pour canaliser la foule. Les villageois, des montagnards, les Tujia, ont été autorisés à rester là ! "La Chine possède un exceptionnel patrimoine naturel et offre l’une des plus étonnantes biodiversités sur terre. (35.000 espèces de plantes dénombrées, soit 10% de la planète et 6.400 de vertébrés soit 15%)" précise Anne Cantin, reporter au magazine Géo. Selon les autorités chinoises, 20% des plantes sauvages et 44% des espèces animales sont menacées dont le fameux panda géant ou encore le léopard des neiges. Anne Cantin, reporter au magazine Géo est partie explorer cette contrée protégée. Ecoutez l'émission (disponible jusqu'au 22 décembre 2017) sur France Info. France Info 29/3/2015 (la radio)
  7. Les pandas sont plus sociables que nous le croyons, selon une étude que viennent de mener des chercheurs de l'université du Michigan. Cinq pandas géants de la réserve de Wolong, en Chine, (les femelles Pan Pan, Mei Mei et Zhong Zhong, une jeune femelle Long Long et un mâle baptisé Chuan Chuan) ont été dotés, entre 2010 et 2012, d'un collier GPS qui transmettait des informations sur leur localisation toutes les quatre heures. Une première. En effet, le gouvernement chinois est très protecteur à l'égard de ses pandas géants et interdisait l'utilisation de collier GPS pour toutes les études les concernant... (Photo l'un des pandas de l'étude marque un arbre) Selon le NewScientist, qui relaie les résultats de l'étude publiée par le Journal of Mammalogy, les chercheurs ont constaté que plusieurs des pandas en question se rassemblaient dans la jungle pendant un long moment. Cela pourrait être la preuve que les pandas ne sont pas aussi solitaires qu'autrefois largement cru," a déclaré Zhang Jindong, un co-auteur de l'étude, au Mail OnLine (Daily Mail). Pandas Roam from CSIS at MSU on Vimeo. «Parfois les pandas étaient dans un rayon de 10 ou 20 mètres l'un de l'autre, ce qui tend à indiquer qu'ils étaient en interaction directe», a expliqué au New Scientist Vanessa Hull, de l'université du Michigan, qui a expliqué que ce comportement n'était pas lié à la reproduction, qui survient à une autre saison que celle où il a été observé, pendant plusieurs semaines en automne. Comme le note The Independent, l'étude nous apprend aussi (ce n'est pas une surprise) que les pandas passent l'essentiel de leur temps à... manger et dormir. «Nous espérons que le gouvernement chinois prendra conscience de la valeur de ce type d'études et les encouragera à l'avenir», a ajouté Vanessa Hull. Jusqu'ici, la réputation du panda géant était donc plutôt celle d'un animal solitaire. Ainsi, on peut lire sur le site de la WWF : «Les pandas géants sont généralement solitaires, chaque adulte ayant son territoire bien défini, sur lequel il se déplace avec régularité». Ou, sur le site du National Geographic : «Les pandas géants sont solitaires. Ils disposent d'un sens hautement développé de l'odorat que les mâles utilisent pour s'éviter les uns les autres et pour trouver des femelles avec lesquelles s'accoupler pendant la saison de la reproduction». Comme le rappelle l'université du Michigan, le gouvernement chinois a récemment publié un rapport sur la protection du panda, qui fait état d'une hausse de la population de 17%, à 1.864 pandas, et d'une amélioration de leur habitat. Mais l'espèce reste menacée par la fragmentation de son habitat, l'impact de l'humain sur celui-ci et le changement climatique. En plus de ce constat étonnant, les scientifiques ont mis à jour les habitudes territoriales des pandas. Ils sont rattachés à certains endroits, 20 à 30 "noyaux" (core area) qu’ils défendent et fréquentent régulièrement. Si les pandas retournent sur ces sites, c’est pour leurs qualités de garde-manger. Ils retiennent en effet l’emplacement des endroits les plus prolifiques pour pouvoir y retourner lors de la repousse du bambou, parfois 6 mois après leur dernière visite. Les pandas seraient-ils capables de prévoir leurs déplacements en fonction du cycle de développement du bambou ? Sans avoir l’air d’y toucher, l'animal bouscule donc plus d’un préjugé ! Slate 29/3/2015 - Sciences et avenir 4/1/2015
  8. L'instinct maternel, qu'il soit celui d'un chien ou d'un humain, est exceptionnel. L'histoire de cette chienne en est une bien touchante illustration, elle qui a réussi à sauver la vie de ses 9 petits alors que la forêt dans laquelle ils s'étaient réfugiés, près de Valparaiso au Chili, était en proie aux flammes, rapporte Telemundo. La chienne errante a protégé ses chiots en creusant un trou pour les enterrer. Puis elle s'est enfuie pour se mettre elle aussi à l'abri. Les dix chiens ont été retrouvés sains et saufs par les pompiers et les membres d'une association de protection animale locale. Alors que les pompiers luttaient contre le feu, des résidents les ont alerté quant à la présence de la chienne et ses chiots. C'est sous un grand container métallique qu'ils ont vu le trou et les 9 petits. Les sauveteurs et bénévoles ont transporté les chiots un à un vers un lieu sûr avant de se mettre en quête de la mère, découverte non loin de là, à l'intérieur d'une maison brûlée. Baptisée Negrita (Noireaude), la chienne a été recueillie avec ses petits par un refuge. De nombreux habitants se sont mobilisés pour aider l'association à prendre soin de la petite famille, et plusieurs d'entre eux ont déjà fait part de leur désir d'adopter l'un des chiots dès qu'ils seront assez grands. Virale Chili 14/3/2015 Attisé par des vents violents, le ravageur incendie (*) a fait au moins un mort et des milliers de personnes ont dû être évacuées. Quelqe 500 hectares ont été dévastés par les flammes durant le week-end. (*) En 2014, déjà, un incendie avait eu lieu presque au même endroit et pour les mêmes raisons... Wamiz 20/3/2015
  9. Après trois mois de quarantaine, le grand jour est enfin arrivé : Arthur a retrouvé sa famille et découvert sa maison. L'histoire de chien errant est incroyable. Et pour Mikael, le jeune homme qui l'a adopté, leur rencontre ne peut être que le fruit de destin. Mikael, qui vit en Suède avec son épouse et leur fille, participait à une course d'endurance de près de 700 kilomètres à travers les Andes, la forêt amazonienne et le long de la côte Pacifique, l'Adventure Racing World Championship, quand il a rencontré ce chien qui allait devenir son ami. C'est en Equateur que leurs routes se sont croisées. Le chien errant s'est pris d'affection pour le groupe d'athlètes et malgré toutes leurs tentatives pour l'en empêcher, Arthur a décidé de rester et les a suivis jusqu'au bout de l'aventure. Mikael et ses co-équipiers se sont à leur tour pris d'amour pour ce chien si touchant. Ils ont partagé leurs vivres avec lui et ajusté leur rythme pour ne pas l'épuiser. C'est seulement quand le moment de rentrer en Suède est arrivé que Mikael s'est séparé de son nouveau compagnon, lui faisant la pomesse de ne pas l'abandonner. Grâce à une collecte de fonds, le chien souffrant de blessures sérieuses sur le dos, a pu être soigné à Quito, capitale de l'Equateur, puis rapatrié en Suède auprès de ce maître qu'il s'était choisi. Puis le 20 mars dernier, enfin sorti de la quarantaine où il avait été placé à Stockholm, Arthur a retrouvé Mikael, sa compagne et leur petite fille, qu'il avait brièvement rencontrées trois mois plus tôt à l'aéroport. "Arthur était extrêmement heureux et sautait en l'air" lit-on sur la page Facebook de la Team peak Performance. La première chose que le chien a fait lorsqu'il a été libéré ? Courir dans la forêt. Et ce courageux loulou en avait bien besoin, lui qui a été enfermé si longtemps après avoir passé des jours à courir auprès de Mikael et son équipe. Arthur et ses humains ont rencontré quelques journalistes puis sont rentrés chez eux, à Örnsköldsvik, où tout est prêt depuis longtemps pour accueillir le nouveau membre de la famille. Pour son plus grand bonheur, le chien a découvert que la maison était située juste à côté d'une belle et grande forêt. Adventure Racing est une forme de sport extrême qui combine randonnée (course), trekking, VTT et kayak pendant plusieurs jours successifs. En l'occurrence, c'étaient les championnats du monde organisés en Equateur, comportant trois régions géographiques à traverser : les Andes, le Pacifique et la forêt amazonienne... Quand l'un des segments de la course en kayak est arrivé (36 miles autour de la côte), les organisateurs ont mis en garde l'équipe que la présence d'Arthur présentait un risque pour sa sécurité et celle de l'équipe. L'équipe a donc essayé de partir sans lui... Mais comme elle partait, Arthur a sauté dans l'eau pour tenter de rejoindre ses nouveaux amis, en nageant désespérement alors que ces derniers pagayaient déjà ardemment. Lindord, le cœur brisé par la vue d'Arthur se débattant dans l'eau, l'a attrapé pour le mettre dans le kayak et lui permettre de rester pour le reste du voyage... Ce geste a provoqué une ovation debout et les acclamations des spectateurs qui regardaient la course ! Après six jours, l'équipe a terminé la course, et le chien avait souffert. Ils ont donc décidé de l'emmener à un vétérinaire pour le faire examiner. Pendant ce temps Lindord pensa que, après leur expérience, ils ne pouvaient pas quitter Arthur, il a donc décidé de l'adopter et de le ramener à la Suède. Il a demandé à la Jordbruksverket (l'Office suédois de l'Agriculture) l'autorisation de le ramener avec lui en Suède. Et quand, après une "interminable" attente, il a vu que sa demande a été acceptée, il a dit "j'ai pleuré en regardant l'ordinateur". Au final Lindord conclut en disant: "Je suis venu en Equateur pour gagner le Championnat du monde. Au lieu de cela, j'ai gagné un nouvel ami". Lire les détails de cette belle histoire sur DailyMail 23/11/2014 Wamiz 24/3/2015 Photos Facebook - Team Peak Performance
  10. Le 13 mars dernier, l'euthanasie d'un animal errant ou abandonné est devenue illégale à Madrid. Même s'ils n'ont ni maître ni endroit où dormir, les chiens et chats pourront continuer de vivre sans être menacés de mort. Photo Spot Us - Flickr L'association locale El refugio, qui se bat pour l'adoption de cette initiative populaire depuis l'été 2014, se félicite de cette victoire. "C'est l'un des plus beaux jours de notre vie" affirme le président de l'association, Nacho Paunero. "Notre organisation a lutté pendant 19 ans pour faire de Madrid et de ses environs des zones où les animaux ne sont pas tués. Nous avions promis de ne jamais nous arrêter avant d'avoir atteint notre but et nous y sommes enfin parvenus !". Grâce à cette loi, plus aucun animal capturé par la fourrière ou vivant dans un refuge surpeuplé ne risquera l'euthanasie. Et c'est à l'unanimité qu'elle a été adoptée par les députés. Quelque 60 000 signatures avaient été récoltées en faveur de ce texte. Il n'entrera naturellement pas en application immédiatement. Un long processus parlementaire visant à modifier la loi commence. "La mort insensée de plusieurs milliers d'animaux abandonnés n'aura plus lieu à Madrid. Il y a du travail à faire, mais nous ne pouvons pas revenir en arrière" affirme Nacho Paunero. L'association attend des autorités de Madrid qu'elles mettent en oeuvre les "mesures nécessaires pour restructurer la gestion actuelle des refuges pour animaux de la Communauté de Madrid afin qu'ils puissent protéger les animaux abandonnés et les accueillir au lieu de les tuer". ----->Je souhaite fortement que cette loi soit adoptée par les autres provinces et communautés autonomes d'Espagne... Ce qui éviterait la mort ignoble de nombreux chiens, tels que les Galgos et les autres, cruellement abandonnés à un triste sort par leurs propriétaires... Wamiz 24/2/2015
  11. La semaine dernière, sur une route du Texas, un groupe de sauvetage et de protection des animaux a fait une bien étonnante et surtout très touchante rencontre. De loin, les bénévoles ont cru voir une chien avec un chiot. Mais lorsqu'ils se sont approchés, ils ont découvert qu'il s'agissait d'un chaton, âgé d'à peine quelques jours. Le nouveau-né tétait son ange gardien et maman de substitution, celle qui lui a sauvé la vie en prenant soin de lui comme s'il était son propre petit. Photo Facebook / Mercy Animal Clinic Le duo a été conduit à la Clinique pour animaux Mercy, située à Dallas, où ils sont toujours aujourd'hui. "Au cours de mes 28 ans de carrière, je n'avais jamais rien vu de tel" affirme au site The Dodo le Dr Rick Hamlin. "Voir cela à l'état sauvage, qu'un pit bull et un chaton se soient trouvés l'un l'autre et se soient liés comme ils l'ont fait, ça n'est vraiment pas rien" s'émerveille-t-il. nighty@bbc 26/3/2015 Toute l'équipe de la clinique espère parvenir, dans quelques semaines, quand le chaton sera suffisamment grand, trouver une famille qui aura une maison et un coeur assez grand pour les ouvrir à cet inséparable duo. "Ils ont traversé tant de choses ensemble, nous ne pouvons pas les séparer" affirme le Dr Hamlin. Wamiz 25/3/2015
  12. Vous rêvez d'adopter un chaton trop mignon ou un gros matou ronronnant ? Changer une litière et vous balader avec des vêtements couverts de poils ne vous pose aucun problème ? Réfléchissez bien avant de céder à la tentation... Car ne l'oubliez jamais, les chats sont le mal incarné... Aucune reconnaissance... ni tendresse..., jamais un instant de complicité ou de possibilité de s'amuser..., des séances de câlins interminables... Voici 15 raisons de ne jamais adopter un chat ! Et si après ça, vous avez toujours une folle envie d'adopter un félin, nous ne pourrons plus rien faire pour vous ! 1. Leur poils ne sont pas doux, mais alors pas du tout ! Flickr - WJ van den Eijkhof 2. Les séances de câlins sont un calvaire ! Fuyez ! Giphy 3. Et ne parlons même pas des siestes ! Beurk ! Flickr - Bulléine 4. Jouer avec un chat est la promesse d'un ennui mortel Giphy 5. Aucune amitié n'est envisageable, n'y pensez même pas ! Facebook - Misao the Big Mama and Fukumaru the Cat 6. Ils sont si repoussants ! Tant de laideur dans une si petite chose, comment est-ce possible ? Giphy 7. Ils haïssent les enfants et ne se privent pas de le faire savoir photodom/ANDY PROKH 8. L'intelligence n'est pas leur principale qualité... Giphy 9. Les activité en plein air ? Ils ne sont pas faits pour ça, laissez tomber ! Giphy 10. Ils n'apportent aucun soutien moral ! Giphy 11. Ils passeront leur temps à martyriser votre chien ! Giphy 12. Et persécuteront d'ailleurs tous les autres animaux qui croiseront leur chemin Giphy 13. Comme les bébés humains, les chatons ne sont ni mignons ni amusants à regarder Giphy 14. Ils n'ont aucun talent... Bref, ils ne servent à rien... Giphy 15. Non, vraiment, avoir un chat, c'est nul, croyez-nous ! Giphy Bref, vous l'aurez compris, ces conseils n'en sont pas, puisque les images montrent le contraire... Wamiz 26/3/2015
  13. C'est en héros que Garvin Anthony Brown, un New-Yorkais de 34 ans, a perdu la vie le dimanche 15 mars, laissant derrière lui un enfant et la femme qu'il s'apprêtait à épouser. Le jeune DJ, connu sous le nom de scène de Tony Trixx, est mort en sauvant la vie de son meilleur ami à quatre pattes, rapporte le New York Post. Garvin se promenait avec son chien près d'un étang gelé de la ville de Naples où il avait loué une maison pour le week-end avec sa compagne et leur petit garçon âgé de seulement quelques mois. Mais son Berger allemand, Rudy, a échappé à sa surveillance et a couru sur la glace qui a cédé sous son poids. Le jeune père s'est précipité dans la maison pour prévenir sa compagne Leeyana, puis il est retourné sur le lac pour tenter de sauver l'animal. Mais il est lui aussi passé au travers de la glace. S'il a réussi à attraper son chien et à le sortir de l'eau gelée, Garvin lui, est resté bloqué sous la glace et s'est noyé. (Photo de Rudy, un croisé berger allemand) / Facebook / New-York Post) Lorsqu'elle a vu Rudy revenir seul, Leeyana a appelé les secours. Mais quand ils sont arrivés sur les lieux, il était déjà trop tard. Les pompiers ont retrouvé le corps sans vie du jeune père à deux mètres de profondeur quelques heures plus tard. Cette tragédie rappelle combien il est important de toujours tenir son chien en laisse lorsque l'on se promène aux abords d'une zone dangereuse, comme une route, un précipice, ou un lac gelé. Car une minute d'inattention peut avoir de bien tristes conséquences... Wamiz 26/3/2015
  14. Toute sa vie durant, Margarita Suàrez, une femme originaire de Mérida, au Mexique, a pris soin des animaux errants. Cette femme a toujours distribué de la nourriture aux chiens et chats dans le besoin de son quartier. Chaque matin, une vingtaine de chats venaient à sa porte, puis lorsqu'elle sortiat, elle n'oubliait jamais de prendre avec elle le repas quotidien des chiens errants qu'elle croisait dans la rue. Et quand Margarita devait manquer le rendez-vous, elle s'assurait toujours de laisser de quoi nourrir ses protégés. "Chaque fois que nous croisions un chien dans la rue, cela voulait dire que nous devions rentrer à la maison pour aller chercher de quoi le nourrir" raconte à Norte Digital Patricia Urrutia, la fille de Margarita. Photo Norte Digital Lorsque sa santé s'est dégradée, Margarita a déménagé à Cuernavaca et s'est rapprochée de sa fille. Mais sa dévotion envers les animaux est restée intacte. Elle a donc continué de donner nourriture et affection à d'autres chiens et chats sans maison. Malheureusement, l'état de santé de Margarita n'a fait que décliner, et est décédée au début du mois de mars. Le jour de ses funérailles, le 15 mars dernier, quelque chose d'incroyable s'est produit. Tous ses proches se sont naturellement réunis, et parmi eux, des amis à 4 pattes, semblant être venus eux aussi lui rendre un dernier hommage. Patricia a d'abord pensé qu'il s'agissait de chiens errants simplement venus chercher leur nourriture. Mais les chiens sont entrés dans la pièce où reposait le corps de sa mère. Quand tout le monde s'est mis en route pour l'église, les chiens ont suivi. Et quand ils sont rentrés chez Margarita, ils étaient encore là. Pour Patricia, ces chiens sont venus saluer sa mère. Elle est certaine qu'ils font partie de ceux qu'elles nourrissaient et si elle ignore comment ils ont réussi à la retrouver, elle était très heureuse de voir ces animaux que sa mère aimait tant apporter leur joyeuse et chaleureuse présence en cette si triste journée. La jeune femme a d'ailleurs publié plusieurs photos des chiens le jour des funérailles sur sa page Facebook. ----->Certainement un événement émouvant pour sa fille dans ce moment difficile, que cette femme repose en paix... Wamiz 27/3/2015 Photos Facebook - Patricia Urrutia
  15. New York - Après l'Océanie, l'Asie et l'Europe, l'Amérique a pris le relais de l'opération Une heure pour la planète samedi soir, en éteignant les lumières de nombreux monuments pour marquer cette année clé dans la lutte contre le dérèglement climatique. Earth hour 28/3/2015 Romandie 29/3/2015
  16. Je fais partie des gens rabat-joie qui pensent que la faune sauvage, sauf exception telle qu'un animal en grand danger ou habitat pollué... doit rester dans son environnement naturel pour pouvoir évoluer sans contrainte et accessoirement se reproduire dans de bonnes conditions. L'histoire ci-dessous illustre mes propos... Même si la situation décrite n'est pas forcément la règle et que certaines personnes assurent à l'animal des conditions de vie correctes et ont les bases nécessaires pour s'en occuper convenablement (alimentation, soins...). Il en est de même pour des animaux issus de la faune sauvage mais dont le commerce provient de la reproduction en captivité... Ses besoins sont les mêmes qu'un animal né à l'état sauvage. D'abord, il faut garder en mémoire qu'un bébé iguane vert ne reste pas petit bien longtemps et exige des installations particulières, sans quoi des accidents graves peuvent arriver. L'Iguane vert est un grand lézard qui atteint généralement une taille variant entre 1,2 et 1,6 m du museau à la queue, pour un poids de 3 à 5 kg maximum chez le mâle. La femelle est un peu plus petite et mesure en moyenne 1,3 m pour 1,2 à 2,6 kg. Certains spécimens peuvent atteindre les 2 mètres de long3, ce qui fait de lui le plus imposant de tous les iguanes... La croissance des jeunes : Les jeunes iguanes juste éclos mesurent 75 mm et pèsent 11 g. Ils croissent assez rapidement, avec une mue toutes les 3 à 4 semaines. Ils gagnent en moyenne 0,273 mm par jour, mais cette croissance journalière peut varier entre 0,22 et 0,58 mm par jour au cours du temps ou d'un individu à l'autre... Comme la plupart des reptiles, l'Iguane vert est un animal poïkilotherme, c'est-à-dire que sa température corporelle n'est pas stable mais dépend de son environnement. Pour rester dans sa plage de température optimale qui se situe entre 29 et 39 °C, l'Iguane vert utilise son oeil pinéal. Il peut faire varier la couleur de sa peau en s'assombrissant pour mieux capter la chaleur du soleil lorsqu'il fait trop froid, ou au contraire en s'éclaircissant quand il fait trop chaud. Voici la malheureuse histoire d'un petit iguane vert... ou plutôt d'une petite iguane verte (c'était une femelle). Un iguane, une lampe et une baignoire ne font vraiment pas bon ménage. La preuve. Amputation de la queue et d'une patte de cet iguane brûlé au quatrième degré. Sciences et Avenir Ce reptile a dû subir une intervention importante car la lampe chauffante placée au-dessus de la baignoire où il était hébergé s’est renversée et a pris feu. Résultat : des brûlures au quatrième degré et une amputation d’une partie de la queue et de la patte arrière droite. C’est le Dr Minh Huynh, vétérinaire responsable des Nouveaux animaux de compagnie au Centre Hospitalier Vétérinaire Frégis à Arcueil (92) qui a pratiqué l’intervention qui s’est bien déroulée. Le plein rétablissement de l’animal à la suite d’une telle intervention chirurgicale demande environ un an. "Ce processus de cicatrisation est particulièrement long. La peau doit cicatriser, les écailles doivent se refaire et le lézard doit muer", décrit le Dr Huynh. Quant aux membres retirés, la queue repoussera un peu, mais le reptile devra se débrouiller sur trois pattes. "Ce n’est pas une situation idéale, mais les lézards amputés peuvent mener une vie normale. Pour un animal, passer de quatre à trois pattes est plutôt bien toléré", conclut-il. Toutefois, en raison d'un autre accident (la bête s'est étouffée avec sa nourriture), l'iguane opéré est malheureusement décédé peu de temps après sa convalescence. Sciences et avenir 26/3/2015. Personnes sensibles, attention : Ces images montrent une intervention chirurgicale... Les Nouveaux animaux de compagnie (NAC) nécessitent des soins et des installations particuliers. En ce qui concerne l’iguane vert, celui-ci doit être installé dans un terrarium spacieux et bien équipé. Il est donc important de consulter un spécialiste des NAC avant de faire l’acquisition de cet animal exotique. Et de vérifier que vous trouverez un vétérinaire pouvant réaliser les soins spécifiques... Concernant le terrarium : la dimension idéale est un terrarium deux fois plus grand que la longueur de l'animal. Exemple de taille du terrarium: - Juvénile : 1 mètre de haut,0.70 cm de long et 0.60 cm de profondeur - Subadulte : 1.50 mètre de haut,1 mètre de long et 1 mètre de profondeur - Adulte : 2 mètres de haut,2 mètres de long et 1.50 mètre de profondeur Mais si vous pouvez faire plus grand, n'hésitez pas! Voir ICI les informations basiques pour l'entretien d'un iguane vert. Les informations que vous trouverez sur ce site ne vous dispense pas de vous informer auprès d'un spécialiste reconnu.. NB : L’Iguane doit obligatoirement posséder son numéro de CITES et une facture ou un certificat de cession pour être en règle, car il est protégé par la Convention Internationale de Washington et se trouve classé en annexe II. Sciences et avenir 28/3/2015
  17. Certains animaux sont tellement étranges qu’il est difficile de croire en leur existence. Ils sont surprenants par leur apparence, leurs aptitudes ou leurs paradoxes. Futura-Sciences a réuni pour vous un top 5 de ces étrangetés du monde animal, à découvrir en vidéo. Cinq animaux étranges et surprenants by Futura-Sciences Que ce soit le Glaucus atlanticus, le tarsier ou encore l'axolotl, tous ces animaux ont une particularité surprenante. - La tortue à nez de cochon ne sort de l’eau que pour pondre et son nez est étrangement similaire à celui d’un porc. - L’ornithorynque pond des oeufs alors que c’est un mammifère. - Le tarsier ne quitte jamais son arbre et ses yeux sont trop gros pour bouger dans leurs orbites. - Le Glaucus atlanticus se nourrit de méduses puis récupère leurs cellules urticantes afin de se défendre contre ses prédateurs. - Quant à l’axolotl, il peut régénérer ses organes à volonté. Tous sont à part et ont su s’adapter à leur environnement avec une aisance tout originale célébrée aujourd’hui en vidéo. Futura Sciences 28/3/2015
  18. Le monde du plancton abrite de nombreuses espèces marines étonnantes. Parmi ce microcosme vit Clytia, une minuscule méduse. Christian Sardet, directeur de recherche au CNRS, nous offre avec sa superbe collection Chroniques du Plancton un voyage en vidéo aux côtés de ces animaux injustement méconnus. (c) Chroniques du Plancton : Clytia, une micro-méduse surprenante from CNRS on Vimeo. L’étrange Clytia hemispherica est une micro-méduse mesurant de 5 à 20 mm. Avec sa taille réduite, elle est présente dans tous les océans de la Planète. Elle est particulièrement appréciée des laboratoires car il est facile de contrôler l’intégralité de son cycle de vie en captivité. C'est aussi une des espèces dont l’ADN sera bientôt intégralement décrypté. La vie de cette méduse commence sous forme d’œuf, pour se transformer ensuite en larve évoluant au gré des courants. Elle est intégralement recouverte de petits cils lui permettant de se diriger. Lorsqu’elle trouve un support, elle s’y fixe pour former un polype qui à son tour libérera d’innombrables petites méduses. Christian Sardet est directeur de recherche au CNRS à l’Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer et un authentique passionné du plancton marin. Il est le créateur, avec Noé Sardet et Sharif Mirshak de Parafilms (Montréal), des superbes Chroniques du Plancton, un voyage en vidéo aux côtés de ces animaux injustement méconnus. Pour admirer ces organismes de plus près, on peut aussi consulter le beau livre Plancton : aux origines du vivant (Ulmer 2013), prix du Meilleur guide sous-marin au Festival mondial de l'image sous-marine (Marseille, 2014). (Photo couverture du livre que l'on peut se procurer sur le site de l'éditeur) Futura Sciences 28/3/2015
  19. Les "cinq recettes" (mesures) du Botswana : « Notre bilan est exceptionnel, nous sommes loin devant le reste de l’Afrique ». Le ministre botswanais du Tourisme et de la Vie sauvage, Tshekedi Khama, n’a pas manqué de vanter le succès de son pays dans la lutte anti-braconnage alors que le Botswana accueillait cette semaines à Kasane deux conférences mondiales sur le trafic d’espèces protégées. Vue aérienne du Zakouma National Park, au Botswana, en 2013. Crédits : MICHAEL LORENTZ / AFP Déjà lors de la guerre civile en Angola (1975-2002), les éléphants avaient traversé la Namibie pour trouver refuge au Botswana. Cet Etat enclavé d’Afrique australe est désormais le pays africain qui abrite le plus grand nombre de pachydermes sur le continent, environ 130 000. Un chiffre stable depuis 2010, mais qui a triplé en trois décennies alors que la population de ce mammifère emblématique a chuté de 15% en presque dix ans en Afrique. Seulement une cinquantaine d’éléphants ont été braconnés au Botswana l’an dernier selon les autorités. Quelles leçons ce pays peut-il donner à ses voisins ? - Défendre une cause nationale : « Le Botswana a pris une décision délibérée, avec le soutien de notre président, de combattre le braconnage et le commerce illégal d’espèces sauvages, notre but est de faire savoir aux braconniers que notre pays n’est pas un endroit où ils peuvent faire affaire », rappelle Tshekedi Khama. Cette volonté politique au plus haut niveau manque souvent dans d’autres pays. Classé dans les pays à revenus intermédiaire grâce à ses mines de diamants, le Botswana a aussi les moyens de son ambition. Le budget accordé à la lutte anti-braconnage a augmenté ces deux dernières années malgré une baisse du cours de la pierre précieuse. Grâce à la victoire de son parti (BDP) aux élections d’octobre dernier, le président Ian Khama, frère du ministre, peut poursuivre cette politique pendant son second mandat. Rendre efficace les unités anti-braconnage : Les rangers des parcs nationaux ne sont pas les seuls à être mobilisés contre les trafiquants. L’armée, la police et les services de renseignements ont aussi été déployés. Selon les autorités, une dizaine d’arrestations ont été faites l’an dernier lors d’opérations ciblées ou de barrages routiers. « Les unités anti-braconnage sont réactives », confirme Kelly Landen, cofondateur de l’association Elephants sans frontières (EWB), basée à Kasane. Ils viennent nous voir une fois par mois pour savoir dans quels secteurs se concentrent les troupeaux ». Outre la collaboration avec ses voisins pour partager les informations, l’Etat africain fait régulièrement appel à des experts étrangers pour accroître ses compétences. Le Botswana est également le pays le moins corrompu d’Afrique selon l’organisation Transparency International, ce qui empêche les braconniers d’avoir des relais utiles au sein même des autorités. Sanctionner lourdement les braconniers : « Si on vous trouve avec de l’ivoire braconné, vous encourez jusqu’à dix ans de prison, et l’étude d’un projet de loi est en cours pour encore augmenter les sanctions », indique Charles Mojalemotho, responsable des parcs nationaux botswanais. Le gouvernement soutient aussi la politique controversée du « tirer pour tuer » des forces de l’ordre. « Un moyen de dissuasion efficace », selon le ministre de la Vie sauvage. « Si vous êtes dans la brousse et qu’on vous trouve avec un fusil, nous ne prendrons aucun risque avec notre sécurité », résume Charles Mojalemotho sans souhaiter détailler davantage. Miser sur les revenus du tourisme de safaris : « La terre des géants ». C’est le slogan sur les affiches touristiques du Botswana avec en arrière-plan les « Big Five », les cinq animaux d’Afrique les plus symboliques, dont l’éléphant. Ils sont tous présents dans le pays. Le tourisme de safaris, essentiellement haut de gamme, est le deuxième secteur économique du pays (12% du PIB) après l’industrie du diamant. « Le calcul est simple, si on n’a plus d’animaux, il n’y aura plus de touristes, donc plus de revenus pour le pays », résume le ministre Tshekedi Khama. « Encore faudrait-il que ces bénéfices profitent à tous les Botswanais », rétorque Sox, un guide travaillant dans le parc de Chobe. « Des emplois sont créés pour les locaux grâce au tourisme, mais une grande partie des bénéfices reste entre les mains de quelques grands opérateurs », estime-t-il. Convaincre les communautés locales : « Si les habitants des villages qui vivent à proximité des éléphants ne voient pas les bénéfices qu’ils retirent de la protection de ces animaux, ils risquent de se retourner contre eux, notamment par le braconnage », admet Charles Mojalemotho. La moitié des Botswanais vivent encore sous le seuil de pauvreté. Une centaine d’associations ont été créées dans des communautés du pays pour développer des projets financés par l’argent du tourisme. Si les autorités saluent un succès, il est difficile de juger de l’impact positif en raison de la disparité des initiatives. Les autorités locales reçoivent par contre de plus en plus de récriminations de la part d’habitants dont les cultures sont endommagées par les va-et-vient incessants des nombreux éléphants. Avec la forte augmentation de la population en Afrique, quelle cohabitation est à l’avenir possible sur le continent entre êtres humains et pachydermes ? Le Botswana n’a cette fois-ci pas encore trouvé la meilleure recette. Quelques animaux composant la faune du Botswana : Buffle du Cap Eléphant Lion Céphalophe de Grimm Gnou Nyala Angasi Cob à croissant Guépard 0réotrague Cob Leche du Nil Hippopotame Oryx Gazelle Cob Leche Roux Hippotrague rouan PhacochèreCob des roseaux Arundinum Impala Rhinocéros noir Damalisque à front blanc Grand Koudou Springbok Eland du Cap Léopard Crocodile Steenbok La liste des mammifères n'est pas exhaustive, c'est juste un exemple... d'autant que d'autres espèces venant de pays voisins utilisent des portions du territoire du Botswana lors de leurs migrations. Il est à noter également la présence de nombreuses espèces d'oiseaux : plus de 450 espèces répertoriées dans la partie marécageuse du parc national de Chobe. Dans la réserve naturelle de Moremi (au nord-est du parc de Chobe) ce sont 550 espèces d'oiseaux qui y ont élu domicile. Bien sûr, on retrouve des mêmes espèces qui fréquentent les deux lieux... A cela s'ajoutent les insectes, les poissons... Sans oublier la flore parfois surprenante, tels les baobabs de Baines dans les Nxai Pans. Compte tenu de la richesse naturelle du pays, il est de l'intérêt des autorités du Botswana de la préserver et de la capitaliser sous forme d'attractions touristiques sources de revenus mais aussi source de protection... ----->Conclusion, si pour l'instant le Botswana réussit à contenir le braconnage, l'avenir pour les éléphants restent quand même incertain... La recette serait peut-être d'empêcher les agriculteurs d'empiéter sur l'habitat des éléphants en proposant des alternatives, comme développer l'artisanat local, dans les endroits où l'homme et l'animal sont en conflit... En quelque sorte proposer une reconversion aux personnes concernées, tout en améliorant leurs revenus et les techniques agricoles pour un meilleur rendement sur une surface peut-être plus restreinte... Le Monde Afrique 27/3/2015 - Africa-onweb.com
  20. Capturé pour devenir un animal de compagnie, le petit singe a été confié par sa propriétaire à une association. Arrivé dans un état critique, il redécouvre peu à peu les joies de la grimpe ! Budi à son arrivée à l'International Animal Rescue International Animal Rescue Budi, un bébé orang-outan de l'île de Bornéo (Pongo pygmaeus) maltraité pendant 10 mois, a été sauvé par une association en Indonésie en décembre 2014. Son ancienne propriétaire l'avait capturé vers l'âge de 2 mois en pleine forêt tropicale sur l'île de Bornéo et l'avait emmené pour en faire un animal de compagnie. Mais l'état de Budi se dégradant, elle avait décidé de le remettre aux autorités, qui l'ont donné à l'association International Animal Rescue (IAR) de Ketapang en Indonésie. Vivant dans une cage pour poulets, ce petit primate a été nourri uniquement à base de lait concentré. Au bout de 10 mois, il était atteint d'anémie (il avait le ventre gonflé à cause du manque de protéines) et de troubles du métabolisme touchant ses os. De ce fait, Budi ne pouvait plus marcher. Bien souvent, les propriétaires ne connaissent pas le mode de vie des orang-outans ni leur régime alimentaire, d'où des conditions de vie en captivité ayant des conséquences graves pour la survie de l'animal. Ainsi, durant le premier examen médical à l'IAR, "Budi pleurait à chaque mouvement effectué par les soigneurs. C'est vraiment surprenant qu'il ait pu survivre si longtemps", raconte le docteur Karmele L. Sanchez, sur le site internet de l'association. International Animal Rescue IAR 19/3/2015 L'histoire de Budi n'est malheureusement pas unique. En effet, les orang-outans de l'île de Bornéo sont victimes de la déforestation massive qui détruit leur habitat naturel ainsi que du trafic illégal où ils sont vendus en tant qu'animaux de compagnie exotiques. Or, selon l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), ils sont une espèce classée "en danger" avec un haut risque d'extinction à l'état sauvage. Ainsi, la rétention d'orang-outans est illégale selon la loi indonésienne ainsi que la Convention internationale du commerce d'espèces protégées. Ces règles ne sont par ailleurs pas destinées uniquement aux primates de la forêt de Bornéo. La seconde espèce existante, les orang-outans de l'île de Sumatra (Pongo abelii) subissent les mêmes menaces alors qu'elle est classée "en danger critique" d'extinction selon l'UICN. Sciences et avenir 27/3/2015
  21. Plus d'un an après avoir remporté aux enchères un permis de tuer un rhinocéros noir en Namibie, une espèce universellement reconnue comme menacée, un Texan va enfin pouvoir aller chasser sa très précieuse proie. Les associations de défense des animaux jugent l'opération du Dallas safari club immorale. Tony Gutierrez /AP Le gouvernement américain a levé vendredi 27 mars, le dernier obstacle sur la route de Corey Knowlton en autorisant le rapatriement de la carcasse de l'animal aux Etats-Unis. Selon les services américains de la chasse et de la pêche, ramener le trophée ne constitue pas une violation de la loi fédérale sur la protection des espèces. Une décision qui suscite la colère des associations de défense des animaux et d'une partie de l'opinion publique : une pétition ayant recueilli près de 152 000 signatures réclamaient une réponse négative de la part du gouvernement. M. Knowlton a déboursé 350 000 dollars pour obtenir le droit de tuer l'animal, une somme qui doit être entièrement reversée au Fonds pour la protection du rhinocéros noir, selon Ben Carter, le directeur du Dallas Safari Club, à l'origine de l'enchère. Le club de chasse texan s'est à nouveau attiré les foudres de l'opinion publiques et des ONG après la mise à prix, en début d'année, d'une chasse de 12 jours d'un éléphant adulte au Cameroun. Dans une lettre adressée aux services américains de la chasse et de la pêche au mois de décembre, Ben Carter avait plaidé qu'il était « essentiel de soutenir le gouvernement de la Namibie dans leurs efforts pour empêcher ces animaux d'être tués pour des raisons commerciales ». La Namibie, un Etat d'Afrique australe, a mis en place un quota qui permet de tuer chaque année 5 rhinocéros noirs, sur une population totale d'environ 1 800 individus. Les associations de défense des animaux fustigent le raisonnement du club de chasse : « S'il existe des multimillionnaires prêts à sauver les rhinocéros, ils n'ont qu'à donner leur argent pour aider à les préserver. Et ils n'ont aucunement besoin d'accompagner leurs virements d'une balle de fusil », avait réagi en décembre Wayne Pacelle, président de la Humane Society. L'association de défense des droits des animaux PETA a fait savoir jeudi qu'elle allait saisir la justice. Le Dallas Safari club n'était pas joignable jeudi pour indiquer si une date pour la chasse du rhinocéros avait été arrêtée. Le Monde 28/3/2015
  22. Dans les parcelles « Diadema », des équipes de naturalistes relèvent pendant des semaines des spécimens pour tenter de construire une vision d’ensemble de l’écosystème forestier du Mitaraka. Depuis deux semaines, deux mycologues sillonnent sans relâche les 25 kilomètres de layon qui entourent le camp de base. A chacune de leur expédition, ces spécialistes des champignons suivent le même protocole : ils délimitent un carré de 20 mètres de côté, avant de la passer au peigne fin pour récolter des spécimens, au sol ou sur les troncs. Leurs efforts se concentrent sur des zones bien particulières : les zones « Diadema ». Diadema, c’est le nom du projet lancé il y a deux ans par Centre d’étude de la biodiversité amazonienne, le CEBA. L’idée consiste à réunir sur un même lieu d’étude (par exemple une parcelle de deux hectares au sein d’un milieu homogène, comme un plateau) différentes spécialités autour de protocoles stricts, permettant de comparer les résultats obtenus entre les zones analysées. Heidy Schimann, mycologue à l’INRA, photographie l’un des nombreux champignons collectés le jour même. Yann Chavance Lors des 15 premiers jours de cette expédition, les botanistes avaient ouvert le bal sur les neuf parcelles du projet délimitées le long des différents layons. Puis un échantillonnage des batraciens, des fourmis et des araignées avait suivi. Lors de cette seconde et dernière phase de l’expédition, une nouvelle équipe de naturalistes continue le travail entamé pour dresser un portrait le plus complet possible des habitants de chaque zone. « Le temps passé sur la zone compte plus que la surface étudiée, pour pouvoir ensuite faire des comparaisons », souligne Heidy Schimann, chercheuse à l’Institut national de recherche agronomique (INRA) qui a élaboré ce protocole pour Diadema. Les échantillons sont identifiés sur le terrain, lorsque cela est possible, puis les deux mycologues notent le maximum de détails pour chaque spécimen : hauteur, largeur, type de substrat, abondance, etc. Ce protocole sera répété sur au moins deux autres zones au sein de la parcelle. « La finalité, c’est d’arriver à caractériser pour chaque type d’habitat les communautés de champignons présents pour pouvoir en décrire la richesse, leur écologie ou encore la variation de cette diversité entre les différents types d’habitats », détaille Heidy Schimann. Chaque parcelle étant échantillonnée une fois seulement, la chercheuse reste prudente sur la fiabilité des comparaisons entre deux sites. « C’est une image fixe à un moment donné de ce que l’on voit sur la parcelle. Nous pouvons toujours comparer les habitats puisque nous procédons de la même manière sur chaque site, mais il faudra ensuite faire attention à ne pas surinterpréter les résultats ». Une fois l’expédition terminée, les échantillons préalablement séchés seront déposés à l’herbier de Cayenne et les spécimens les plus intéressants seront envoyés à plusieurs spécialistes. Emmanuel Lapied, spécialiste de la faune du sol, traverse un champ de balisiers pour rejoindre son lieu de collecte de vers de terre. Yann Chavance Les chercheurs ne délaissent pas pour autant leurs sujets de recherche : entre deux surfaces échantillonnées, les mycologues ne manquent pas de ramasser les champignons qu’ils croisent et notamment les ectomycorhizes, des espèces vivant en symbiose avec les arbres que l’on pensait, à tort, quasiment absentes de la forêt amazonienne. Le même travail de taxonomie est effectué par Emmanuel Lapied et Thibaud Decaëns, qui se penchent pour leur part sur la faune du sol, et en particulier les vers de terre. Pour eux, la tâche est immense. « Il y a officiellement 24 espèces de vers de terre décrites en Guyane, or on estime qu’il y en aurait aux alentours d’un millier, voire plus » lance Emmanuel Lapied, biologiste à l’université norvégienne des sciences de la vie (NMBU) et à l’institut Bioforsk, près d’Oslo. « Le problème, c’est le manque de personnes compétentes pour décrire de nouvelles espèces : dans le monde, il y a seulement deux taxonomistes capables d’identifier la plupart des groupes sur Terre ». Un constat qui désole ce chercheur touche-à-tout, spécialiste de l’écologie du sol et de l’impact de la radioactivité sur la faune de la litière, tant ces vers de terre ont un rôle capital dans l’écosystème forestier. Mais, conséquence de ce vide de connaissances, il suffit presque de creuser un trou et fouiller la terre pour capturer une espèce encore inconnue. Deux semaines à retourner ainsi le sol permettront aux deux spécialistes de faire grandement avancer la connaissance de ce groupe trop peu étudié, tant au niveau de la diversité des espèces que de leur répartition dans cette région au relief accidenté, marqué par des inselbergs, des éléments géologiques qui dominent le plateau. « Nous cherchons à savoir si on retrouve les mêmes communautés d’espèces d’un inselberg à l’autre », reprend Emmanuel Lapied. « Cela s’inscrit plus généralement dans le cadre d’une analyse de l’évolution des vers de terre à l’échelle de la Guyane ». Greg Lamarre, lui, est l’un des seuls à se consacrer exclusivement au projet Diadema. Tous les jours, ce spécialiste des interactions entre les plantes et les insectes parcourt les chemins avec un technicien de l’INRA pour déplacer des pièges à insectes d’une parcelle à l’autre. Trois types de pièges – olfactif, lumineux et à interception – sont disposés pendant 48 heures sur chaque parcelle, certains en sous-bois, d’autres en canopée. Il faut donc régulièrement plier la quinzaine de pièges d’une zone, puis transporter ces dizaines de kilos de matériel sur le dos pour les installer quelques kilomètres plus loin. L’idée, comme toujours, étant d’avoir un protocole identique pour chaque parcelle dans l’espoir de comparer les résultats entre les différents sites. Pour cela, la gestion des échantillons est capitale. « Tout est réparti au sein d’un réseau de taxonomistes, en fait le réseau de "la planète revisitée" », explique Greg Lamarre. « On trie les insectes, on les identifie, et nous utilisons cette base de données pour répondre à des questions écologiques. Dans le cadre de Diadema, l’idée est de comprendre comment les différents groupes, des plantes aux insectes en passant par les champignons, se comportent le long d’un gradient environnemental ». Pour cette expédition dans le massif du Mitaraka, le gradient environnemental, c’est tout simplement le relief : sur les neuf parcelles Diadema, trois sont situés dans un bas-fond, trois sur une pente et trois sur un plateau. « Nous voulons voir si tous les groupes vont répondre de la même manière à cette variation d’habitat », résume Greg Lamarre. Mais pour comparer ainsi deux milieux, encore faut-il que les données pour chaque parcelle soient comparables. Un vrai problème pour les insectes, dont la présence dans les pièges dépend fortement des conditions météorologiques. « Il n’y a aucun moyen de palier ça, à part répéter davantage le protocole », admet Greg Lamarre. « Mais le biais est le même pour chaque piège posé et je note à chaque fois les conditions météorologiques ». Pour savoir si les scientifiques pourront, malgré ces difficultés, tirer des enseignements pour ces groupes si sensibles aux conditions météorologiques, il faudra attendre la fin de la phase de terrain du projet Diadema et les premières publications scientifiques. Puis l’immense défi sera de réunir ces montagnes de données pour dresser un portrait global de l’écosystème forestier. Un portrait encore dissimulé par la jungle dense qui entoure le massif du Mitaraka. Le Monde 23/3/2015
  23. Point de filets à papillons ni de pièges complexes, mais des épuisettes et une combinaison de plongée. Dans l’expédition scientifique du Mitaraka, les ichtyologues, ces spécialistes la faune aquatique, barbotent dans les cours d’eau en quête de nouvelles espèces à étudier. Le départ au petit matin ressemble à celui de n’importe quelle autre spécialité. Les sacs chargés de matériel et d’un encas, les ichtyologues se battent avec la boue omniprésente sur le sentier. Au moins, ils ont l’habitude de passer la journée les pieds dans l’eau ! Avec leurs épuisettes, les scientifiques dispersent la roténone sur toute la largeur de la crique. Yann Chavance GPS à la main, Sébastien Brosse a repéré deux petits cours d’eau à proximité du layon. La crique, d’une vingtaine de centimètres de profondeur, interpelle par sa modestie. C’est pourtant exactement ce que cherchait Sébastien Brosse, professeur à l’université de Toulouse. « Nous travaillons sur toutes les criques où nous pouvons utiliser des protocoles standardisés, c'est-à-dire moins de dix mètres de large pour une profondeur inférieure à un mètre », explique-t-il. « Ensuite, nous essayons de définir deux tronçons présentant des habitats différents en termes de débit, d’abri pour les poissons ou de substrat, pour pouvoir relier les espèces collectées à leur milieu ». A peine arrivés, Sébastien Brosse et son acolyte Régis Vigouroux délimitent deux parcelles le long de la crique, l’une présentant un milieu sableux et jonché de bois mort, l’autre abritant de nombreuses plantes aquatiques. Deux filets sont tirés d’une rive à l’autre pour marquer la fin de chaque parcelle. Tout est prêt pour accueillir la roténone, un insecticide naturel. Une technique de pêche étonnante, utilisée depuis des siècles par certaines tribus locales. « Les Amérindiens tirent la roténone d’une liane, nous utilisons ici un extrait naturel de cette plante », indique Sébastien Brosse. « Cette substance bloque la respiration des poissons, qui remontent alors généralement à la surface ». Le dosage est délicat. L’extrait de roténone est dilué, puis versé avec précaution en amont des deux filets. Avec leurs épuisettes, les scientifiques se lancent alors dans un étrange ballet, agitant la surface pour disperser l’insecticide sur toute la largeur du cours d’eau. Si le dosage est bon, les poissons pourront être capturés vivants. En marge des pêches à la roténone, les ichtyologues complètent l’inventaire avec une pêche à vue ou au filet. Yann Chavance La technique fait débat. « Il y a encore trop peu d’études » regrette Sébastien Brosse. « Ce que l’on sait, c’est que l’on retrouve les mêmes poissons quelques semaines après une pêche à la roténone. De plus, l’impact est limité à la zone de pêche : à l’échelle du cours d’eau, il n’y a pas réellement d’effet ». Malgré cela, l’ichtyologue espère d’ici peu remplacer la roténone par des méthodes alternatives. Son équipe se penche notamment sur la métagénomique, l’analyse de l’ADN de l’ensemble des espèces du cours d’eau. « En filtrant l’eau, nous pourrions récupérer cet ADN et définir les espèces présentes sans capturer de poissons et sans impact sur l’environnement », explique le chercheur. Mais pour appliquer cette nouvelle technique, encore faut-il avoir préalablement séquencé toutes les espèces du cours d’eau, ce qui est loin d’être le cas dans ces criques du Mitaraka, jamais véritablement étudiées jusqu’ici. Faute de mieux, le produit toxique est donc ici toujours utilisé. En amont des filets, les épuisettes permettent de débusquer les petits poissons cachés sous la surface. Yann Chavance Après avoir parcouru les deux parcelles, guettant la moindre nageoire cachée sous une feuille, les ichtyologues relèvent les filets pour compléter leur inventaire. Une dizaine de poissons seulement, pas vraiment une pêche miraculeuse. Mais qu’importe, le vrai travail se fera de retour au camp, dans le petit laboratoire de fortune. Ici, on ne traque pas forcément la nouvelle espèce qui allongera la liste des 367 poissons d’eau douce connus de Guyane (contre 70 environ en métropole), on essaie plutôt de comprendre pourquoi elle se trouve ici, dans quel habitat elle vit et quelles autres espèces elle côtoie. En multipliant les zones d’études, les chercheurs peuvent alors comparer les assemblages – l’ensemble des espèces évoluant dans un secteur – entre l’amont et l’aval d’un même cours d’eau, mais aussi entre deux affluents différents ou deux habitats, etc. Pour cela, au laboratoire du camp, les ichtyologues mesurent chaque individu collecté, de la taille des nageoires à celle de la mâchoire. Ces données révéleront de précieuses informations sur les habitants de la crique. Sont-elles plutôt adaptées à des courants forts ? S’agit-il majoritairement de prédateurs ? Ces paramètres seront reliés aux données relevées sur la parcelle : pH du cours d’eau, transparence, débit, température, profondeur, etc. Enfin, Régis Vigouroux effectuera un prélèvement sur chaque individu pour, en marge de futures analyses génétiques, évaluer la concentration de mercure dans le corps du spécimen ; un métal lourd, libéré notamment par les sites clandestins d’orpaillage en Guyane. « Nous sommes dans une zone peu affectée par l’homme » souligne Sébastien Brosse. « Cela nous permet de mesurer une différence entre ce que l’on voit ici et ce que l’on observe autour des zones plus peuplées, et donc de mesurer l’impact humain, que cela soit au niveau de l’orpaillage ou de la pollution ». L’ichtyologue Frédéric Melki s’apprête à photographier les poissons d’un petit cours d’eau. Yann Chavance En parallèle de ce travail sur l’écologie des cours d’eau, les ichtyologues ne délaissent pas l’angle taxonomique : référencer les espèces vivant ici et, pourquoi pas, en découvrir de nouvelles. Un travail dont se charge surtout Frédéric Melki, président de la Fondation Biotope et passionné depuis l’enfance par les poissons d’eau douce. Sur la parcelle étudiée, tandis que ses deux collègues sortent leurs filets et diluent la roténone, il enfile une combinaison de plongée, un masque et un tuba. Image surréaliste d’un homme-grenouille barbotant dans vingt centimètres d’eau au cœur d’une forêt tropicale… Pourtant, sous la surface, un monde insoupçonné s’offre à l’objectif photo du naturaliste. Une eau étonnamment claire aux reflets bruns, un amoncellement chaotique de feuilles, de branches et de plantes aquatiques. Et des poissons, le plus souvent cachés dans ces abris naturels. « J’essaye d’identifier et de prendre en photo toutes les espèces que je croise et je fais un maximum d’observations sur la manière dont les poissons utilisent l’habitat », raconte Frédéric Melki. « Lorsqu’un habitat risque d’être dégradé, on peut ainsi savoir quels poissons seront les plus affectés ». L’appareil photo n’est pas le seul outil de l’ichtyologue : lorsqu’il plonge, son épuisette n’est jamais bien loin, prête à capturer un spécimen intéressant qui passera quelque temps dans le petit aquarium du camp. « Une des difficultés en Guyane, c’est la morphologie des formes juvéniles », constate Frédéric Melki. « Je ramène certains poissons vivants pour les faire grandir en aquarium et étudier les différentes livrées entre le juvénile et l’adulte ». Mais pour l’instant, la pêche n’est pas aussi fructueuse qu’il l’espérait, la faute aux conditions météorologiques particulièrement mauvaises. Les trombes d’eau qui tombent sur le massif du Mitaraka depuis une semaine ont fait sortir les criques de leur lit et rendu la visibilité sous la surface quasiment nulle. « Nous atteignons les limites de la méthode », regrette Frédéric Melki. « Pourtant, c’est un endroit très isolé, donc les chances de trouver de nouvelles espèces sont potentiellement grandes ». Comme tous les scientifiques ici, les ichtyologues n’attendent qu’une chose : que le ciel devienne plus clément pour cette ultime semaine d’expédition. Et qu’il rende le terrain plus propice à étancher leur soif de découverte. Le Monde 20/3/2015
  24. L'arbre à vent ou les ardoises photovoltaïques fournissent de l'énergie éolienne et solaire. Elles ont en commun de s'adapter à leur environnement. France 3 s'est intéressée à deux équipements écologiques. L'un d'eux produit de l'énergie éolienne, c'est l'arbre à vent. L'un des prototypes se trouve à Pleumeur-Bodou (Côtes-d'Armor). Sa structure d'une dizaine de mètres comporte des dizaines de mini-éoliennes et pourrait fournir assez d'énergie pour toute une famille. "Au départ, ce sera un apport en fonction de la quantité d'énergie produite. On prendra des décisions ou non de multiplier ces possibilités avec plusieurs arbres à vent", commente Jean-Pierre Roche, secrétaire général de la Fondation Cité des télécoms Orange, dont le musée est déjà en partie alimenté par l'arbre à vent. Toujours en Bretagne, à Theix (Morbihan), une longère traditionnelle est alimentée par l’énergie solaire. Mais aucun panneau solaire n'est visible. Ce sont en fait les ardoises qui captent l'énergie du Soleil et la transmettent vers la maison. Ces panneaux solaires invisibles pourraient être une bonne solution écologique dans des secteurs sauvegardés. Francetv info 23/3/2015
  25. Les eaux usées provenant d'un million d'Américains pourraient contenir jusqu'à 13 millions de dollars de métaux précieux et rares, selon une étude. Les excréments humains et les eaux usées sont une mine potentielle de métaux précieux comme l'or et l'argent, affirment des scientifiques américains. On y trouverait aussi des éléments rares comme le palladium et le vanadium, utilisés dans l'électronique. Une station d'épuration, le 4 février 2015, à Haguenau (Bas-Rhin). (THIERRY GRUN / AFP) "Il y a des métaux partout comme dans les shampoings et après-shampoings, les autres produits de soins, les lessives, et même des nanoparticules dans les fibres des chaussettes pour neutraliser les mauvaises odeurs", explique Kathleen Smith, une scientifique de l'Institut américain de géophysique, lors de la conférence annuelle de l'American Chemical Society. Selon une autre étude publiée récemment dans la revue Environmental Science & Technology Paper, les eaux usées provenant d'un million d'Américains pourraient contenir jusqu'à 13 millions de dollars (12 millions d'euros) de métaux précieux et rares. Quelle que soit leur origine, ces métaux sont présents dans les eaux usées et finissent dans les usines de traitement. Différentes quantités se retrouvent dans les boues d'épuration, résidus de ce processus. Selon Kathleen Smith, plus de sept millions de tonnes de ces résidus sont produits chaque année aux Etats-Unis. Environ la moité est utilisée comme engrais dans les champs de culture et les forêts tandis que le reste est incinéré ou envoyé dans des décharges. Des particules d'or et de plomb retrouvés dans les eaux usées. (Heather Lowers, USGS Denver Microbeam Laboratory) L'objectif des recherches de ces scientifiques est de se débarrasser de certains de ces métaux polluants, qui limitent le recyclage des résidus en engrais, et d'en extraire les métaux et éléments précieux. Le succès d'un tel processus réduirait l'exploitation minière et les quantités de ces métaux se retrouvant dans l'environnement. Parmi les éléments de terres rares et de métaux mineurs ont été trouvés : Y, La, Ce, Pr, Nd, Sm, Eu, Gd, Tb, Dy, Ho, Er, Tm, Yb, Lu. Le potentiel relatif d'une valeur économique de biosolides a révélé l'identité des 13 éléments les plus lucratifs (Ag, Cu, Au, P, Fe, Pd, Mn, Zn, Ir, Al, Cd, Ti, Ga et Cr) avec une valeur combinée de 280 $ US / tonne de boues. Cliquez ici pour [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tal#Liste]décoder en clair[/url] le nom des matériaux. (c) Environmental Science & Technology Paper / Arizona State University Paul Westerhoff Jusqu'à présent, le groupe de travail mené par Kathleen Smith a collecté des échantillons dans de petites villes des Montagnes Rocheuses, des communautés rurales et de grandes agglomérations. Dans les échantillons analysés, ces chercheurs ont déjà trouvé du platine, de l'argent et de l'or. "La quantité d'or est comparable à celles trouvées dans des mines qui seraient jugées exploitables commercialement", selon Kathleen Smith. Francetv info 24/3/2015
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