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Admin-lane

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  1. Tokyo - Un panel d'experts a remis mercredi un nouveau rapport à l'autorité de régulation nucléaire japonaise confirmant pour la deuxième fois que le réacteur atomique Tsuruga-2 se trouve sur une faille susceptible de bouger, donc considérée comme active. Un tel jugement avait déjà été émis en mai 2013, mais la société Japan Atomic Power, qui exploite ce site de l'ouest du Japon, avait contesté les conclusions initiales et exigé de nouvelles études en soumettant des documents additionnels. Centrale nucléaire de Tsuruga. Hirorinmasa CC BY-SA 3.0 En dépit du fait que l'autorité devrait suivre les nouvelles conclusions concordantes des experts qu'elle a mandatés et en déduire que les normes de sûreté ne sont pas respectées pour Tsuruga 2, Japan Atomic Power a l'intention de déposer un dossier en vue d'un redémarrage. Le rapport que nous avons reçu aujourd'hui constituera un élément précieux dans l'examen de la sûreté du site, a déclaré devant les caméras le président de l'autorité nucléaire, Shunichi Tanaka. Hormis en cas de nouvelles données (peu probables) venant infirmer le jugement rendu mercredi, le réacteur ne devrait pas obtenir l'assentiment requis, ce qui interdirait sa remise en service. Le cas échéant, la compagnie Japan Atomic Power sera alors forcée d'étudier le démantèlement de ce réacteur datant de 1987. Si une telle issue était rendue incontournable, c'est la centrale entière qui serait condamnée puisque la compagnie a dû se résigner à renoncer à Tsuruga 1, âgé de 44 ans. Elle a déposé au ministère de l'Industrie un rapport annonçant la décision de le démanteler. Tous les réacteurs du Japon sont actuellement à l'arrêt, et aucun réacteur ne peut redémarrer sans le feu vert technique de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012, laquelle a établi des critères de jugement plus sévères que ceux existant auparavant. Des experts ont par ailleurs fait part mercredi de l'existence probable de failles actives à proximité de la centrale Higashidori (nord), ce qui devrait contraindre l'opérateur à proposer des modifications structurelles de sécurisation avant une éventuelle obtention du certificat de sûreté. Cette validation est un préalable indispensable avant le feu vert de remise en exploitation qui, lui, est du ressort des autorités politiques locales et nationales. Des enquêtes sont aussi en cours sur d'autres sites présentant des risques géologiques potentiels. Romandie 25/3/2015
  2. D'autres photos à venir, une fois que j'aurai réuni les informations.
  3. L’albinisme s’accompagne fréquemment de phénomènes concomitants observés plus particulièrement chez le chien et le chat, et consistant dans l’arrêt du développement du volume de l’œil, l’abolition de la vision diurne avec maintien de la vision nocturne, la surdité congénitale très nette chez le chien, etc. Un dobermann: Depuis longtemps les naturalistes et éleveurs ont remarqué la relation qui existe entre l’albinisme et les troubles de certaines fonctions : audition, reproduction, etc. Dans son ouvrage, De la variation des animaux et des plantes, Darwin a le premier montré la corrélation organique qui peut exister entre divers sens et particulièrement entre les organes de l’ouïe et de la vue. Il cite comme exemple que les chats blancs sont presque toujours sourds lorsqu’ils ont les yeux bleus. Article complet : ICI Un rhinocéros: Les rhinocéros sont des mammifères herbivores appartenant à la famille des Rhinocerotidae, ordre des périssodactyles. Toutes les espèces de rhinocéros sont actuellement menacées de disparition. Un tapir: Les tapir (Tapirus) forment un genre de mammifères ongulés, une espèce est originaire d'Asie et quatre d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. C'est le seul genre de la famille des Tapiridés (Tapiridae). Cette famille est très proche de celles des chevaux (Equidae) et des rhinocéros (Rhinocerotidae), classés également dans les Perissodactyla en raison d'un nombre de doigts impair. Un cerf: Le cerf élaphe (Cervus elaphus) est un grand cervidé des forêts tempérées d'Europe, d'Afrique du Nord, d'Amérique du Nord et d'Asie. La coloration du pelage varie fortement selon les saisons, l'âge et le sexe : d'une teinte brun-roux en été et gris-brun en hiver ; le mâle a généralement un pelage plus sombre que la femelle. Exceptionnellement, des cerfs ont un pelage blanc, tels qu'en captivité au parc de Dyrehaven (Danemark), et au Moulin de Poyaller (dans les Landes, en France)9.ou à l'élevage de la belle charme en haute-Marne (champagne Ardenne). (Photo Cerfs et biches blancs (au Moulin de Poyaller). Poyaller CC BY-SA 3.0) Un éléphant ou plutôt un éléphanteau ici. L'éléphant d'Afrique, qui peut atteindre 7 tonnes, est le plus gros animal terrestre actuel, mais il est loin derrière la Baleine bleue (Balaenoptera musculus) qui peut peser pas loin de 200 tonnes et dépasser 30 mètres de long. L'éléphant des forêts africaines est menacé d'extinction d'ici 2025. Le nombre d'éléphants africains, selon les enquêtes présentées à la conférence, est compris entre 420 000 et 650 000. 25 000 ont été tués en 2011 et probablement 30 000 en 2012. Publiée en mars 2013 dans la revue PLoS One, une étude révèle que 62% des éléphants des forêts ont été abattus durant ces dix dernières années. Si ce rythme perdure, ils pourraient disparaitre d'Afrique centrale d'ici 2025. Les spécialistes affirment qu'à terme, si le braconnage ne cesse pas, tous les éléphants du continent seront menacés d'extinctions. Une chauve-souris: Les chauves-souris forment l'ordre des chiroptères (Chiroptera), comptant près d'un millier d'espèces des mammifères, soit un cinquième de la classe des Mammalia. Cela en fait le deuxième ordre de mammifères le plus important, après celui des rongeurs (Rodentia). Ces animaux nocturnes sont souvent capables d'écholocation pour s'orienter dans le noir. Une chouette: Chouette est le nom vernaculaire de certains oiseaux de la famille des Strigidaes (sans pour autant désigner tous les oiseaux de cette famille), qui regroupe environ 200 espèces caractérisées comme des rapaces solitaires et nocturnes. La symbolique attachée à la chouette est florissante. Ainsi, la chouette chevêche est le symbole de la sagesse dans le monde antique. Au Moyen Âge, elle est associée à la rouerie et à la tromperie. Au Japon, les chouettes sont des symboles positifs ou négatifs en fonction de leur espèce. Les chouettes effraies sont démoniaques alors que les chouettes hulottes sont des messagères des dieux... et bien d'autres. Merle blanc et noir leucistique et merle noir à pigmentation normale. Cette photo montre un cas de leucistisme car les yeux sont noirs ainsi que la présence de taches. Le merle blanc est un Merle noir (Turdus merula) atteint de leucistisme ou d'albinisme. Le merle blanc albinos, c'est-à-dire dont les cellules sont incapables de synthétiser la mélanine qui colore normalement son corps de brun-noir, aura un plumage entièrement blanc, des yeux et pattes rouge rosés mais le bec jaune grâce à la présence d'autres pigments (caroténoïdes). Chez le merle blanc atteint de leucisme, c'est-à-dire dont les pigments ont des problèmes pour migrer dans les cellules, pourra présenter seulement quelques plumes blanches ou bien, au contraire, quelques plumes noires résiduelles, avec toutes les possibilités intermédiaires, selon le degré d'atteinte de sa pigmentation. Si les pattes ou le bec peuvent être décolorés également, l'œil, quant à lui, reste noir. Photo Dumi CC BY-SA 3.0. Un vautour : Le terme vautour est un nom vernaculaire désignant certains oiseaux rapaces diurnes présents sur presque tous les continents. Les vautours sont des animaux nécrophages qui se nourrissent principalement de carcasses d'animaux et à ce titre en tant qu'« équarrisseurs naturels », ils fournissent un service écosystémique particulièrement important, dans une niche écologique essentielle à la bonne santé de tous les autres animaux, ainsi qu'à celle de l'homme. SooCurious - ingeniblagues - actu-last (pour les photos non identifiées) - Wikipedia (pour le texte et les photos identifiées)
  4. Un autre animal considéré comme emblématique : le lion blanc... Un lion blanc, certainement leucistique et non albinos... Le lion blanc est une forme mutante du lion de la sous-espèce Panthera leo krugeri ; il ne s'agit pas d'une sous-espèce séparée. On le croise occasionnellement dans les réserves naturelles d'Afrique du Sud, et il fait l'objet d'élevages sélectifs dans des zoos du monde entier. L'allèle responsable de la mutation est récessif, si bien que les lions blancs restent rares dans la nature et seul un couple de lions blancs peut avoir des lionceaux blancs à coup sûr.... Mais il arrive que des lionceaux blancs naissent de lions normaux au Timbavati et dans le parc national de Kruger. Les lions blancs ne sont pas atteints d'albinisme. Leur mutation est appelée leucistisme. (Photo Lion blanc du zoo de Bratislava (Slovaquie). Stano Novak CC BY-SA 2.5) Un crabe Le dromadaire: Le dromadaire n'a qu'une seule bosse, tandis que le chameau en a deux. Ce dernier a une espérance de vie moyenne de 60 à 70 ans et le dromadaire de 25 ans. Un paon blanc (mutation) faisant la roue dans le Jardin des Plantes (Paris). La couleur blanche ou noire du paon s'explique par la concentration de mélanine dans le plumage. L'absence de mélanine donnera un animal blanc aux yeux rouges (albinos), la plume blanche reflète l'intégralité du spectre lumineux, d'où l'absence de couleurs. (Photo PHGCOM / domaine public) La non migration totale ou partielle dans les plumes de ce pigment donnera un animal plus ou moins blanc aux yeux et aux pattes colorées (leucistique) comme dans le cas de la mutation alba du paon bleu (paon blanc) ou dans la mutation panachée. Au contraire, une concentration excessive en mélanine donnera un animal au plumage plus sombre (mélanistique) comme dans le cas de la mutation nigripennis du paon bleu (paon nigripenne). Les koalas du zoo de San Diego, Goolara, mort en 1992, et Onya-Birri, sont les seuls cas connus sur une population mondiale de 80 000 individus. Un hérisson Un renne ou caribou. Rangifer tarandus, appelé renne en Europe et caribou au Canada, est un cervidé des régions arctiques et subarctiques de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique du Nord. Un Podarge gris albinos et un normal. Le Podarge gris (Podargus strigoides) est une espèce de podarge originaire du continent australien, de Tasmanie et accessoirement du sud de la Nouvelle-Guinée. On croit souvent qu'il s'agit d'une chouette mais il n'en a pas la puissance des griffes. On le trouve souvent dans les bois d'eucalyptus. SooCurious (pour les photos non identifiées) - Wikipedia (pour le texte et les photos identifiées)
  5. Colourpoint: Le phénotype colourpoint est une variation pigmentaire recherchée par les éleveurs (chats et certains rongeurs d'élevage comme la gerbille ou le lapin). L'extrémité des pattes, la queue, le museau et les oreilles sont plus foncés que le reste du corps. Il est dû à la présence de l’allèle "cs" : cs/cs, qui entraîne la fabrication d’une tyrosinase ne fonctionnant qu’à basse température et non à la température corporelle normale. Le petit naît tout blanc car il a été maintenu au chaud durant la gestation, mais après la naissance, ses extrémités connaissent une chute de température, déclenchant la synthèse de mélanine et faisant apparaître une teinte plus foncée au bout de 2 à 3 jours sur ces parties du corps. L'intensité de la teinte varie selon la lignée génétique et peut foncer avec l'âge ou sous l’effet de certaines hormones. Une femelle aura par exemple les extrémités plus foncées lorsqu'elle a des petits. Une famille de lapins de race néo-zélandaise à différents niveaux de coloration Colourpoint. Ervinpospisil CC BY-SA 3.0 Chatons et leur mère (Sacré de Birmanie). On peut voir la coloration naissante sur les oreilles et la queue des petits. Chez les chats les extrémités peuvent avoir diverses nuances de couleurs, plus ou moins diluées, par exemple Seal point: brun très foncé à noir, Cinnamon point: brun chaud cannelle, Bleu point: gris-bleu froid ardoisé, etc... Les chats colourpoint ont tous les yeux bleus. (Photo Claudiabirmani CC BY-SA 2.5-it) Variations de pigmentation chez la Gerbille de Mongolie (Meriones unguiculatus). De gauche à droite: Colourpoint, albinos, bicolore (Leucistisme), noir. C. Roller / domaine public Ce phénomène est partiellement réversible : par exemple lors d'une forte fièvre on peut observer une décoloration des parties foncées. Il peut aussi y avoir une dépigmentation « en lunettes » autour des yeux, zone plus chaude de la face. D'autres animaux albinos : Le putois: Est un animal de la famille des mustelidés voisin de la belette, du vison, de la loutre et de l'hermine. Le furet (Mustela putorius furo) est la forme domestique du putois. Ces animaux ont une glande qui libère une puanteur en cas de peur ou de menace. Un crocodile Un lézard Un manchot du Cap (Spheniscus demersus). Adrian Pingstone / domaine public Un zèbre Une tortue Ici une tortue verte (Chelonia mydas) albinos à Kélonia, Saint-Leu de la Réunion. Thierry Caro CC BY-SA 3.0 SooCurious (pour les photos non identifées) - Wikipedia pour les explications et photos identifiées
  6. Bien que l’albinisme soit génétiquement hérité, son incidence chez les poissons peut être élevée artificiellement en exposant les œufs à des métaux lourds (arsenic, cadmium, cuivre, mercure, sélénium, zinc). Une raie Un poisson Le leucistisme : L'albinisme et le leucistisme sont des phénomènes distincts. Le leucistisme donne des animaux entièrement ou partiellement blancs, très rarement des humains, mais dont la couleur des iris, produite par des cellules issues du tube neural, n'est pas affectée. Un proc-épic Cette altération de la pigmentation est due à une différenciation ou une migration imparfaite des cellules pigmentaires issues de la crête neurale, y compris les xanthophores présents dans certaines espèces animales ; les parties blanches ne contiennent donc aucune cellule pigmentaire. Une pie Une baleine Dans l'albinisme, en revanche, les cellules pigmentaires sont normalement présentes, la pigmentation anormale étant due à des protéines manquantes ou déficientes sur la chaîne de fabrication de la mélanine ; les autres pigments ne sont pas altérés et peuvent, s'ils sont présents, colorer l'animal. Un daim femelle, appelée daine et son faon. Seul le mâle porte des bois plats (palmures), qui tombent chaque année en avril/mai. Les animaux blancs différents de leurs congénères ont toujours attiré l’attention. Considérés comme plus vulnérables, ils font parfois l’objet de mesures de protection; ainsi treize États des États-Unis interdisent la chasse des animaux albinos. La Société de préservation des écureuils albinos est active depuis 2001 aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Un echidné partage avec les ornithorynques au sein de l'ordre des monotrèmes un mélange de caractères reptiliens et mammifères typiques. Il ne reste plus actuellement que quatre espèces vivantes : un échidné à nez court en Australie, et trois espèces de Nouvelle-Guinée, à long nez, qui sont en danger plus ou moins critique d'extinction. Un tigre blanc et un tigre à la robe normale. parfois aussi appelé tigre blanc royal, est une mutation colorée du tigre (Panthera tigris), Son pelage est blanc avec des rayures plus ou moins noires. Il s'agit en réalité d'in tigre du Bengale possédant une anomalie génétique appelée leucistisme ou leucisme. On ne doit pas le confondre avec les spécimens albinos qui n'ont pas de rayures et des yeux plutôt clairs, parfois surnommés tigres fantômes en raison de leur apparence particulière, due dans ce cas à une maladie génétique, l'albinisme. (Photo Deux tigres blancs dans un zoo de Singapour. Nachoman-au CC BY-SA 3.0) Des lignées albinos sont utilisées pour la recherche biomédicale. Et ces derniers sont également présents parmi les animaux de compagnie, comme, par exemple chez le rat, le lapin, le furet, le canari, le python, le poisson rouge, les Corydoras sans oublier les célèbres souris blanches. Un serpent SooCurious (pour les photos non identifiées) - Wikipedia (explications et photos identifées)
  7. Chez l'humain, l’albinisme est une affection universelle dont l'incidence mondiale, toutes formes confondues, est d'environ 1 cas pour 20 000 naissances (0,005 %). La forme 2 de l’albinisme oculo-cutané est la plus répandue mondialement. Un hérisson La prévalence de l'albinisme est plus importante dans certaines populations, notamment africaines et sud-américaines. Un cheval La transmission de l'albinisme : - Père et mère avec gène porteur : Enfant albinos, Père avec gène porteur, mère sans gène porteur : Enfant porteur du gène mais non albinos, - Mère avec gène porteur, père sans gène porteur : Enfant porteur du gène mais non albinos, - Mère et père sans gène porteur : Enfant ni porteur du gène ni albinos. Une coccinelle Les animaux albinos sont le plus souvent blancs avec des yeux rouges, roses ou même très clairs, mais une coloration due à d’autres pigments (porphyrine, ptéridine, psittacine etc) peut exister. Un élan L’animal peut aussi apparaître rose (circulation sanguine), jaune ou brunâtre (kératine), ou être coloré par des pigments provenant de l’alimentation. Un dauphin Dans certains environnements, l’animal albinos est désavantagé par la perte du pouvoir camouflant de la mélanine, mais certains prédateurs semblent plus attirés par les animaux normalement colorés. Un kiwi Les oiseaux albinos font souvent l’objet de rejet de la part de leurs congénères et ont du mal à s’accoupler : les deux photos ci-dessous montrent le contraire... Un couple de corbeaux Un moineau Un raton laveur L’hypoplasie fovéale généralement associée à l’albinisme chez les mammifères pourrait ne pas toucher les oiseaux dont la rétine contient surtout des cônes. Une recherche effectuée sur des batraciens ne montre pas de diminution du nombre des bâtonnets chez les sujets albinos. Il est donc possible que des anomalies rétiniennes n'accompagnent l'albinisme que chez les mammifères. Un écrevisse SooCurious (Photos non identifiées) - Wikipedia (explications)
  8. L’albinisme est une maladie génétique héréditaire bien connue chez les hommes qui se caractérise par l’absence de mélanine. Ainsi, une personne albinos n’aura aucune pigmentation dans ses cheveux, sa peau ou même ses yeux. Pourtant l’humain n’est pas le seul à souffrir de cette maladie : les animaux aussi. Qu’ils soient reptiles, mammifères ou volatiles, SooCurious nous emmène à la surprenante et magnifique rencontre de 50 animaux albinos. Toutes les photos présentées ne sont pas des animaux typiquement albinos, il y en a parmi elles qui montrent des animaux atteints de leucisme. Cela dit, sur les divers sites que j'ai consultés, tous les animaux ou presque sont présentés comme étant albinos... Un castor L'albinisme est une particularité génétique héréditaire qui touche les mammifères, les oiseaux, les poissons, les amphibiens et les reptiles, se caractérisant par un déficit de production de mélanine pouvant aller jusqu'à l'absence totale dans l’iris et les téguments (épiderme, poils et cheveux, plumes), malgré la présence normale de cellules pigmentaires. Un furet Le plus souvent, la rétine est déficitaire en récepteurs et pigments, particulièrement au niveau de la fovéa qui n’est pas bien constituée (hypoplasie) ; le nerf optique peut également présenter une hypoplasie et la distribution des fibres nerveuses entre les deux yeux est anormale. Un gorille: Flocon de Neige (Floquet de Neu en catalan) est l'unique gorille albinos connu, et sans doute le représentant le plus célèbre de son espèce : le gorille des plaines de l'Ouest. Originaire de Guinée espagnole (actuelle Guinée équatoriale), capturé en 1966, il séjourne au jardin zoologique de Barcelone jusqu'à sa mort en 2003. Au cours de sa captivité, il a eu 21 enfants avec trois femelles différentes, mais seuls cinq d'entre eux ont survécu (un mâle et quatre femelles). Aucun de ses enfants et petits-enfants n'est albinos mais tous ses enfants sont porteurs de la mutation et peuvent l'avoir transmise à certains de leurs petits-enfants. Flocon de Neige est mort par euthanasie, en novembre 2003 à la suite d'un cancer de la peau, probablement dû à son albinisme associé à l'exposition aux rayons UV du soleil, diagnostiqué depuis 2001. Il avait alors près de 40 ans, âge avancé pour un gorille qui ne dépasse généralement pas les 25 ans en liberté. Le grand singe blanc fut incinéré et ses cendres disposées dans le premier prototype de l'urne Bios, conçue par deux designers espagnols. Bios est une urne fabriquée uniquement avec des matériaux biodégradables (écorce de noix de coco et cellulose), elle contient de la tourbe et une graine d'arbre. On y ajoute les cendres du disparu, qui contribueront à faire grandir l'arbre une fois l'urne enterrée. L’idée étant de remplacer les cimetières par des forêts. Ses cendres ont été enterrées, le 23 avril 2004, avec la graine d'un arbre africain, le marronnier du Cap (Calodendrum capense). On distingue l’albinisme oculaire (albinisme partiel) comportant trois formes, qui se manifeste principalement chez les hommes, et l’albinisme oculo-cutané (albinisme total) comportant au moins quatre formes, touchant également les femmes et les hommes. Un ours normalement brun... Un écureuil En cas d’absence totale ou presque totale de mélanine, les yeux sont rouges ou violacés et les téguments blancs - ou colorés uniquement par d’autres pigments que la mélanine chez certaines espèces animales. En cas de présence de mélanine en quantité diminuée, les iris et les téguments sont plus clairs que chez les autres individus de la même espèce. Les iris peuvent ainsi être bleu ou orange clair, par exemple. Les formes oculaires n'affectent que les yeux. Un crapaud albinos ceratophrys ornata, coloré par d'autres pigments que la mélanine. Grosscha CC BY-SA 3.0 Les albinos ont une vision déficiente et sont facilement sujets à des kératoses et cancers de la peau s'ils ne sont pas protégés du soleil. Chez les animaux à plumes ou poils, il n'y a pas de sensibilité accrue à la lumière solaire des téguments, le pelage ou plumage blanc ayant un bon pouvoir de réflexion de la lumière. Une grenouille Un Wallaby de Bennett (Macropus rufogriseus), au parc zoologique d'Amnéville. Vassil / domaine public Certaines maladies génétiques rares comprennent l’albinisme dans leur syndrome : syndrome de Hermansky-Pudlak, syndrome de Chediak-Higashi, syndrome de Griscelli par exemple. Un rat L'albinisme ne doit pas être confondu avec le leucistisme qui touche tous les pigments et pas seulement la mélanine. Les iris sont colorés et la rétine normalement constituée. Un colibri Plusieurs gènes sont connus pour être responsables de diverses formes d'albinisme lorsqu’ils sont mutés, mais leurs fonctions ne sont pas toujours bien comprises. SooCurious (texte et photos non identifiées) - Wikipedia pour les explications (25/3/2015)
  9. Vigie Nature : le réseau citoyen qui fait avancer la science, signale que l'opération BirdLab 2015 touche à sa fin... Et que les oiseaux s'affairent maintenant à entamer leur saison de reproduction... En attendant le résultat de l'opération qui a eu lieu 24 novembre 2014 au 31 mars 2015, le site partage avec nous la vidéo Jean-Luc Tovar, un participant passionné. Un Rouge-gorge familier (Erithacus rubecula), photographié au palais des thés du jardin de Compans Caffarelli, à Toulouse. PierreSelim CC BY-SA 3.0 Pour tout dire, cette vidéo est surprenante car elle nous montre un rouge-gorge prenant soin de la nichée de... mésanges charbonnières ! « J'ai vu un rouge-gorge s'approcher, tourner autour du nid, et j'ai suivi tous ses mouvements l’œil rivé à l'écran ! Et quelle surprise d’observer son comportement.... » Jean-Luc Tovar 30/12/2014 Pour un oiseau très territorial et qui peut se montrer violent vis-à-vis des autres rouges-gorges de même sexe, la vidéo a de quoi surprendre ! Comment et pourquoi s'est-il retrouvé à faire la nourrice pour une nichée de mésanges charbonnières ? Il ne donne pas seulement à manger aux poussins, il nettoie aussi le nid ! En effet, on remarque sur les images qu'il ressort du nichoir avec une petite poche blanche. Cette poche est un sac fécal, la couche « ultra-absorbante » version poussin. Quand il défèque, la fiente est en effet directement entourée d'une petite membrane renfermant le tout. Embarquée par les parents à la sortie du nid, cela permet à celui-ci de rester propre. VChose assez surprenante et que j'ignorais totalement : le comportement de ce rouge-gorge serait pas un cas isolé. En effet, le site ornithomedia présente le cas d'une sittelle nourrissant un jeune pic épeiche. Un article scientifique de Marilyn Muszalski Shy, datant de 1982 (!), recense tous les cas de ce type... Et le rouge-gorge fait partie des espèces où le phénomène a été rapporté le plus de fois. Les autres espèces étaient le moineau domestique, la mésange bleue et la mésange charbonnière... (Photo Sittelle torchepot (Sitta europaea) femelle nourrissant un jeune Pic épeiche (Dendrocopos major), Monts d'Arrée (Finistère), juin 2009 par Daniel Magnin) D'après Pierre-Yves Henry, directeur scientifique du CRBPO, c'est un comportement rare parce qu'il ne procure pas de bénéfices en termes de reproductions ultérieures à l'oiseau qui nourrit une nichée d'une autre espèce. Voici ce qui a été répondu à ce sujet par Rita Covas, chercheuse au Research Centre in Biodiversity and Genetic Resources (CIBIO) de l'Université de Porto au Portugal, dont la spécialité est... l'étude de la reproduction coopérative chez les oiseaux ! ---> « Oui, il arrive que des individus d'une espèce nourrissent des jeunes d'une autre espèce. Il existe quelques cas documentés. Il existe même le cas exceptionnel d'un oiseau qui nourrissait un poisson dans un lac ! À ma connaissance, l'explication la plus acceptée, et c'est aussi mon avis personnel, c'est que chez les espèces à soins parentaux, il y a un instinct très fort pour s'occuper des petits, notamment pendant la période de reproduction. C'est très probablement dû aux taux élevés des hormones ». ---> « Ce rouge-gorge a peut-être perdu son nid récemment et a toujours le réflexe de nourrir les poussins. Ce peut aussi être un individu dont le comportement parental est beaucoup plus fort que la normale. Chez les espèces à reproduction coopérative, il arrive que les individus qui perdent leur nichées commencent à nourrir les poussins des nids d'à côté. C'est bien décrit pour les mésanges à longues queues, par exemple, mais celles-ci nourrissent des oiseaux qui leurs sont apparentés. Chez les tisserins que j'étudie, on les appelle Républicain social (Philetairus socius), nous avons aussi observé ce phénomène... Mais il n'y a pas eu, à ma connaissance, d’études pour vérifier cette possibilité... ». (Photo Couple de républicains, dans le parc national d'Etosha (Namibie). Thomas Schoch CC BY-SA 3.0) Vigie Nature 23/3/2015
  10. Un amendement peut-il sauver les abeilles? Dans le projet de loi sur la biodiversité, largement adopté mardi en première lecture par l'Assemblée nationale, un amendement pourrait faire le miel des apiculteurs. Voté la semaine dernière par les députés alors que la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal y était opposée, il prévoit l’interdiction à compter de janvier 2016 de cinq molécules toxiques pour les abeilles. Ces néonicotinoïdes, utilisés dans l’agriculture, seraient une cause majeure de disparition des abeilles, dont les populations sont en chute libre en Europe: selon un rapport publié jeudi par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) (en anglais) et cofinancé par la Commission européenne, près de 10% des quelque 2.000 espèces sauvages d’abeilles européennes sont menacées d'extinction et 5% supplémentaires le seront bientôt. Abeille domestique, genre Apis. Denis Bourgeois (Arthropologia). Pour Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf), l’interdiction totale de tous les néonicotinoïdes est urgente. «Il y a plusieurs causes de mortalité des abeilles, mais celle-ci est prépondérante, explique-t-il. Ces produits, lorsqu’ils sont utilisés sur des plantes dont les abeilles récupèrent le pollen, provoquent des mortalités fortes dans les colonies. On atteint 30% de mortalité hivernale alors qu’avant l'arrivée de ces pesticides dans les années 90, la mortalité était d'environ 5%», chiffre-t-il. Selon des données recueillies par l’Unaf, la mortalité dans les ruches a atteint 50 à 80% dans certaines régions de production de miel. Tournesol, maïs, orge, betteraves… De nombreuses cultures sont traitées avec ces produits destinés à éradiquer les insectes néfastes. Mais les abeilles en font les frais, comme le soulignent plusieurs études scientifiques, ainsi que les sols, dans lesquels ces produits s’infiltrent, et les milieux aquatiques où ils se dispersent. Le député socialiste Gérard Bapt, qui a défendu l’amendement à l’Assemblée nationale aux côtés de Delphine Batho, a insisté sur les effets néfastes des néonicotinoïdes aussi bien pour les abeilles que pour les hommes. Pour le député, ils sont «neurotoxiques de 500 à 10.000 fois plus que le DDT, qui est interdit» et «il n'y a pas un seul repas où nous n'en consommons pas tous les jours». Sans les abeilles, il ne nous resterait toutefois pas grand-chose à manger: selon l’étude de l'UICN, 84% de la production végétale destinée à la consommation humaine en Europe dépend de la pollinisation assurée par les abeilles et les bourdons. Si les apiculteurs s’inquiètent de la chute brutale de la production de miel en France, qui a baissé d’un tiers entre 2013 et 2014 selon le bilan annuel de l’Unaf, c’est bien plus que la tartine du matin qui pourrait disparaître: d’après les études de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), la disparition des pollinisateurs «modifierait profondément les équilibres alimentaires mondiaux» en limitant notre source d’alimentation aux céréales, moins dépendantes des insectes. «Les cultures qui dépendent des pollinisateurs assurent plus d’un tiers de la production mondiale de nourriture», chiffre l’Inra. Environ 225 000 espèces de plantes à fleurs sont pollinisées par 200 000 espèces d’animaux parmi lesquelles en premier lieu des insectes, de l’ordre des hyménoptères (abeilles et guêpes principalement), des diptères (mouches syrphes en particulier), des lépidoptères (papillons) ou des coléoptères (charançons), et aussi en milieu tropical, des oiseaux et des chauves-souris. La pollinisation par les insectes, dénommée entomophile, est indispensable à la fécondation d’une majorité d’espèces de plantes à fleurs que l’on cultive pour leur graine (colza, tournesol, sarrasin), leur fruit (pomme, poire, kiwi, melon), leur racine ou leur bulbe (carotte, radis, oignon), leur feuillage (chou, salade)... Le vent est le vecteur principal pour 10 % des plantes à fleurs dont la plupart des céréales (riz, maïs, orge, seigle). 20 Minutes 24/3/2015
  11. Le projet de loi sur la biodiversité, défendu par toute la gauche et combattu par l'UMP, a été largement voté mardi en première lecture à l'Assemblée nationale, quelques mois avant la conférence mondiale sur le climat à Paris. Rebaptisé projet de loi «pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages», ce texte porté par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, un an après avoir été présenté par son prédécesseur, Philippe Martin, a été adopté par 325 voix contre 189. L'UMP a voté contre, tandis que l'UDI s'est abstenue, hormis trois de ses élus ultramarins, qui ont voté pour. Les résultats du vote sur le projet de loi pour la biodiversité le 24 mars 2015 - François Guillot AFP Il marque une étape attendue par les écologistes et les associations, près de 40 ans après la loi sur la protection de la nature de 1976. «Enfin», a glissé Laurence Abeille (EELV) juste avant le vote, espérant qu'il ne faille pas «attendre des mois avant l'examen en seconde lecture». Le texte ne figure pas jusqu'alors à l'agenda du Sénat. Avec le projet de loi sur la transition énergétique, toujours en cours d'examen au Parlement, «nous avons là deux importants piliers qui placent la France à l’avant-garde», avait vanté la ministre jeudi, à l'issue de quatre jours de débats. Parmi les mesures phares: la création en 2016 d'une Agence française de la biodiversité (AFB), promise par François Hollande lors de la première conférence environnementale en 2012 et parrainée par l'astrophysicien Hubert Reeves. Elle regroupera 1.200 agents d'établissements publics existants et apportera un appui technique et financier aux collectivités et PME, assurera une gestion des parcs naturels marins et la police de l'eau. Mais ce sera une agence «a minima», ont regretté les écologistes, insatisfaits entre autres de l'absence d'inclusion de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et d'un «budget insuffisant». «Une agence unijambiste», ont regretté les ONG néanmoins satisfaites que le texte final respecte «l'esprit de la loi» qui vise à défendre la biodiversité dans son ensemble et pas seulement dans les espaces protégés. Le projet de loi renforce les sanctions pour le commerce illicite d'espèces protégées, donne un cadre plus clair au principe de compensation pour les dégâts causés à la biodiversité lors de projets d'aménagement, ou traduit dans la loi française le protocole international de Nagoya encadrant l'exploitation de ressources génétiques naturelles. Sur quelque 1.400 amendements déposés sur les 73 articles initiaux du texte, plus de 200 ont été adoptés, aboutissant à «un texte de compromis» et d'«équilibre», grâce à «l'ouverture» d'esprit de la ministre, selon la socialiste Viviane Le Dissez. Le développement de toitures végétalisées ou photovoltaïques des zones commerciales a été entériné. Au chapitre des surprises, qui ne survivront peut-être pas à la suite de la navette (avec le Sénat), l'interdiction à compter de 2016 des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, réputés toxiques notamment pour les abeilles, via un amendement des socialistes Gérard Bapt et Delphine Batho, voté contre l'avis du gouvernement et qualifié de «grande victoire» par les écologistes. Tout en le soutenant, les députés écologistes ont regretté que le projet de loi n'aille «pas plus loin» par exemple sur la définition de la biodiversité ou le statut de l'animal sauvage. L'UMP a critiqué un texte qui a «laissé fracasser» l'esprit du Grenelle (de l'environnement) sur «le mur des idéologies» et accroché «un boulet supplémentaire aux chevilles des agriculteurs» mais aussi des chasseurs, a regretté Jean-Marie Sermier, viticulteur de profession. En pleines élections départementales, ce député du Jura a épinglé du «racolage à l'adresse de vos alliés», mais pas de réponse, à ses yeux, aux problèmes du monde rural. L'UDI a regretté, par la voix de Bertrand Pancher, un projet de loi porteur d'«avancées mineures», aux «antipodes» de ses espérances. Le texte actuel manque notamment de moyens financiers, selon le président du groupe, Philippe Vigier. «On a atténué l'aspect anti-chasseurs et anti-agriculteurs» et obtenu «des avancées sur l'outre-mer», s'est néanmoins félicité cet élu d'Eure-et-Loir. 20 Minutes 24/3/2015
  12. La Panthère nébuleuse est une espèce menacée, originaire des forêts tropicales d'Asie. Sa reproduction dans un parc zoologique est un événement rare. Une panthère nébuleuse (Neofelis nebulosa) au zoo de San Diego. Dans la nature, son aire de répartition s'étend dans toute l'Asie du Sud-Est du Népal jusqu'à la Chine. Son habitat de prédilection est la forêt primaire tropicale humide, bien qu'elle puisse s'accommoder d'autres biotopes. Les caractéristiques morphologiques et comportementales de la Panthère nébuleuse sont à mi-chemin entre celles des grands félins (Pantherinae) et des petits félins (Felinae). kellinahandbasket CC BY-SA 2.0 Ce bébé panthère est au centre de toutes les attentions. Pas seulement parce qu'il est (très) mignon, mais également parce qu'il s'agit d'une espèce menacé dans son milieu naturel. Le félin est né le 7 mars dans le zoo de Tampa en Floride (Etats-Unis). USA today (en anglais) diffuse la première vidéo de l'animal. On voit cette petite panthère recevoir les premiers soins et être nourrie au biberon. RuptlyTV 19/3/2015 Dans son milieu naturel, les forêts primaires tropicales d'Asie, la panthère nébuleuse ou panthère longibande est menacée. En cause : la déforestation galopante dans ces zones et le braconnage. "Cette naissance est une étape marquante pour nos programmes de survie de certaines espèces" a déclaré le Docteur Larry Killmar, vice-président de la science et de la conservation animale, au zoo de Tampa. Son poids à la naissance était de 300 grammes. Dix jours plus tard, la petite panthère pèse 565 grammes. D'ici quelques semaines, elle pourra marcher. Dans trois mois, lorqu'elle sera sevrée, le zoo prendra alors une décision sur son futur lieu de captivité. Cette panthère est née de l'union de Yim et Malee, un mâle et une femelle arrivés au zoo en 2011. Avec cette naissance, il y a maintenant un total de 87 panthères nébuleuses dans 22 institutions d'Amérique du Nord agréées pour la conversation de cette espèce. Francetv info 24/3/2015
  13. Paris - Sites modèles pour produire de l'énergie propre ou recycler les plastiques, produits éco-conçus pour préserver les forêts: entreprises, associations et collectivités exposeront début décembre au Grand Palais à Paris leurs solutions pour le climat au moment de la conférence internationale sur le climat. Cette exposition à destination du grand public vise à permettre d'appréhender le climat sous un angle complètement nouveau, à travers des exemples concrets de technologies, services et initiatives, a indiqué mardi Benoit Désveaux, commissaire général de Solutions Cop21, qui regroupe plusieurs dizaines d'acteurs autour de ce projet. Habitat, numérique, mobilité, consommation, etc.: l'idée est de montrer de façon ludique, pédagogique et même artistique les idées concrètes pour préserver la planète, avance Solutions Cop21. Cette manifestation gratuite aura lieu du 4 au 10 décembre, en même temps que la Cop21 (30 novembre/11 décembre) pendant laquelle la communauté internationale doit parvenir à un accord pour maintenir le réchauffement climatique en deça de 2 degrés. Les partenaires mobilisés dans cette opération (entreprises, collectivités, associations, organismes de recherche, etc.) ont d'ores et déjà commencé à publier sur le site internet le hub des solutions climat (plateformesolutionsclimat.org) les réalisations qu'ils pourraient présenter en décembre. Le site en recense déjà plus de 100. Parmi elles, des sites modèles de certaines entreprises pour produire de l'énergie propre ou recycler les plastiques, un jeu video dont l'objectif est de réduire l'empreinte carbone de Paris, des produits éco-conçus pour préserver les forêts ou encore une plateforme numérique entre entreprises et associations pour collecter les surplus alimentaires et les redistribuer aux plus démunis. Le site le hub des solutions climat nous propose des expériences entreprises par diverses sociétés dans plusieurs pays, y compris la France dans des domaines aussi différents que la production et la maîtrise de l'énergie, la production industrielle (agriculture et autre), l'aménagement respectueux de l'environnement ou pour diminuer les émissions de CO2 par des moyens de transport alternatifs. Quant à la vie quotidienne, des entreprises contribuent à faire passer le message de l'économie et de la durabilité et, bien sûr, proposent des solutions. Le volet Se loger, propose évidemment des solutions pour économiser l'énergie mais aussi les émissions de CO2. Dans le domaine de l'alimentation on y parle de reforestation, d'affichage environnemental (en cours d'expérimentation depuis décembre 2010), de produits respectueux des forêts, le recyclage dont des invendus alimentaires... Nous pouvons aussi apporter notre contribution en proposant des solutions, par exemple, nos initiatives personnelles pour contribuer à diminuer notre empreinte écologique. Romandie 24/3/2015
  14. Une nouvelle maladie menace les abeilles. Une enquête menée en 2011 a mis en évidence la présence d'une bactérie, la loque américaine (American foulbrood), à Huahine ainsi qu'à Tubuai. polynesie1ère 22/3/2015 Paenibacillus larvae est une espèce de bactéries responsable d’une maladie connue sous le nom de loque américaine (American foulbrood), qui touche spécifiquement le couvain (zone regroupant les larves) de la colonie d’abeilles. Cycle de de l'abeille. JMKM CC BY-SA 3.0 En France, la loque américaine est une maladie réglementée faisant partie de la liste des maladies réputées contagieuses (MRC) de l’article D223-21 du code rural. En cas de constat de la maladie, sa déclaration aux autorités sanitaires et vétérinaires est obligatoire et conduira à la prise de mesures destinées à assainir et à bloquer l’expansion de la maladie. L'abeille mellifère Apis mellifera, espèce la plus connue d’abeille domestique, présente un rôle essentiel dans le maintien de la biodiversité et dans la reproduction de nombreuses plantes à fleurs. En outre, avec d’autres pollinisateurs, elle participe grandement au rendement des productions agricoles. Cependant, les abeilles sont sensibles à de nombreux agents pathogènes responsables de maladies, tels que des virus (virus de la paralysie aigüe, virus de la « maladie noire »), des champignons parasites (Nosema apis et Nosema caranae, responsables de la nosémose), des ectoparasites (Varroa destructor, responsable de la varroase), des bactéries (Paenibacillus larvae)... Voir mode de contagion et de dispersion. Diagnostic : La présence de la loque américaine va provoquer des symptômes similaires à de nombreuses maladies pouvant toucher les abeilles, comme la présence d’un couvain en mosaïque, une faible activité de la colonie, ou encore une population déclinante. (Photo : test de l'allumette. Tanarus CC BY-SA 3.0) Il existe un test très simple pour vérifier si une ruche est infectée par P. larvae. Il faut mettre une allumette dans un alvéole encore operculé et la retirer. Si un filet visqueux s’étend de l’alvéole sur l’allumette, la loque américaine est présente. Ce filet correspond en fait aux restes de la larve complètement rongée par la bactérie qui s'est multipliée en elle. Traitement : Bien que la forme végétative de P. larvae soit sensible à la streptomycine, à la pénicilline et à la terramycine, il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement utilisable contre la loque américaine. L’utilisation d’antibiotique est en effet interdite dans le domaine apicole européen, en raison de l’interdiction par la réglementation de retrouver des résidus d’antibiotiques dans le miel. La prophylaxie reste donc le meilleur moyen de lutte, et consiste en de bonnes pratiques apicoles, comme la désinfection du matériel utilisé, ou l’absence de carence en pollen qui est un facteur favorisant. Si la colonie est trop atteinte, il faudra l’éliminer en asphyxiant les abeilles par une mèche de soufre incandescente. La ruche sera ensuite brûlée pour éviter la contamination des autres ruches. Des recherches ont cependant montré que certaines huiles essentielles d’oranger, de cannelle, de cumin, avaient une activité sur P. larvae. Wikipedia Polynésie 1ère 21/3/2015
  15. L'usine marémotrice de la Rance est une centrale électrique française tirant son énergie de la force de la marée. Elle se trouve à l’estuaire de la Rance, entre les communes de La Richardais et de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, dans le nord-est de la Bretagne. Avec une capacité de 240 MW, elle est restée la plus grande usine marémotrice au monde pendant 45 ans, de sa mise en service en 1966 jusqu'au 4 août 2011, détrônée par la centrale de Sihwa Lake en Corée du Sud, légèrement plus puissante (254 MW)1. Le barrage sert également de pont routier entre Saint-Malo et Dinard. L’idée de construire une usine marémotrice sur la Rance revient à Gérard Boisnoer, en 1921. L’utilisation de l’énergie des marées n’est cependant pas nouvelle, puisque de longue date des moulins à marée ont existé en des lieux touchés par la marée, et en particulier le long de la Rance. Vue aérienne du barrage et usine marémotrice de La Rance avec en arrière plan Saint-Malo à droite de l'estuaire et Dinard à gauche de l'estuaire. Tswgb / domaine public Les premiers travaux commencent en 1961. Louis Arretche, architecte de la reconstruction de Saint-Malo, en est l’architecte-conseil. La construction de l’usine, proprement dite, débute le 20 juillet 1963, lorsque la Rance est entièrement coupée par des barrages formés de deux rangées de batardeaux. (Photo Un batardeau sur la rivière Ohio près d'Olmsted dans l'Illinois, pour la construction du barrage et écluses d'Olmsted. U.S. Army Corps of Engineers / domaine public) Les travaux durent trois ans et s’achèvent en 1966. Charles de Gaulle, président de la république, inaugure l’usine le 26 novembre 19664. L’inauguration de la route franchissant l’usine a lieu le 1er juillet 1967 et le raccordement au réseau EDF, le 4 décembre 1967. Le barrage s’étend sur 750 mètres, entre la pointe de la Brebis à l’ouest et la pointe de la Briantais à l’est. Il est situé au sud de Dinard et Saint-Malo, à l’embouchure du fleuve côtier de la Rance. Il crée un bassin de retenue d’une superficie de 22 km2. Le barrage de l’usine mesure quant à lui 332,5 mètres et l'électricité est produite par 24 groupes bulbes (turbines) réversibles, permettant de produire de l'électricité par le mouvement des marées (dans les deux sens), ou de produire de l'énergie hydraulique en turbinant l’eau de la retenue. Une écluse dans la partie ouest du barrage permet le passage de 18 000 bateaux par an entre la Manche et la Rance. Un pont routier levant au-dessus de l'écluse permet le franchissement des navires de plus de 4 mètres de tirant d'air. Le barrage accueille aussi le musée Découverte de l'usine marémotrice de la Rance. Impact écologique : Transformant l’écosystème de la Rance, le barrage est responsable de son envasement progressif. Le lançon et la plie ont disparu, mais le bar et la "morgate" ou "margate"(seiche) remontent de nouveau le fleuve. En fait la faune s’est totalement transformée puisque les espèces plus petites et plus rapides constituent la majeure partie de la faune, leur vivacité permet de passer à travers les hélices du barrage, chose impossible pour les espèces « nobles » plus lentes. On note également la présence d’espèces de poissons telles que dorades (grises et royales), mulets (lippus et dorés), raies (bouclées et fleuries), lieus jaunes, vieilles et même depuis quelques années de petits sars. Malgré cela, un veau marin a réussi à traverser le barrage, par l’écluse ou les groupes bulbes, et réside depuis 2001 dans le secteur de Mordreuc, malgré les multiples tentatives des vétérinaires d’Océanopolis de le réintroduire dans son environnement d’origine. Il a été rejoint en 2006 par un petit marsouin qui lui a élu domicile du côté de Jouvente. (Photo Porte de l’écluse vue à sec lors des réfections de 2009. Clipper CC BY-SA 3.0) Les étales de pleine mer et de basse mer durent une heure environ. Cela a profondément modifié l’écosystème, les fonds marins, les marnages et les courants de l’estuaire de la Rance. Le barrage de la Rance perd 1 % de sa capacité par an du fait de l’envasement qu’il provoque. L’envasement est si important qu’il menace la navigabilité de la Rance. Les accumulations de vase ont transformé les plages de sable blanc en vasières. Elles sont recouvertes d’une épaisse couche de vase pouvant atteindre 3 m. Cependant, le site de la Rance a été classé en zone Natura 2000. Wikipedia Francetv info 21/3/2015
  16. Les grandes marées qui ont eu lieu samedi 21 mars ont notamment permis un grand nettoyage des plages dans les Landes, à l’initiative de l’ONG SurfRider. Les grandes marées, un phénomène beau à voir et utile sur un plan environnemental. En se retirant très bas, la mer dévoile de nombreux détritus. Dans les Landes, l’ONG a profité des grandes marées pour organiser un grand nettoyage des plages. De nombreux déchets ont été ramassés dans des sacs poubelles par les bénévoles. "Des ficelles, des cordages, des plastiques", détaille un bénévole qui a participé à la collecte, au micro de France 3. 80% des déchets retrouvés sur le littoral proviennent de l’intérieur des terres. "Les cours d’eau quand ils sont en crue, récupèrent les déchets, se jettent dans un cours d’eau qui finit son parcours dans un fleuve qui finit dans l’océan", explique Olivier Favreau, garde-animateur à la Réserve naturelle du courant d’Huchet. Environ 80 personnes ont participé à l’opération, permettant de récolter 78 sacs, soit 2 500 litres de déchets. Francetv info 23/3/2015
  17. Aux Seychelles, sur environ 400 mètres, l'animal a pourchassé le journaliste de National Geographic avec détermination et hargne, sans jamais être vraiment menaçant étant donné son train de sénateur. Chez les tortues géantes de l'atoll d'Aldabra, aux Seychelles, les mâles peuvent être agressifs, notamment pendant la saison des amours. Le reporter du National Geographic Paul Rose et son cameraman en ont fait le constat pour les besoins d'un tournage. National Geographic 19 mars 2015 Un chuchotement derrière des arbustes a surpris les deux explorateurs. Mécontent d'être dérangé lors d'un accouplement, un mâle, issu de l'espèce de tortues géantes (dont le poids moyen est de 250 kg) commence alors à pourchasser les indésirables, l'air furieux, mais à une allure... de tortue. Sur environ 400 mètres, la tortue géante a tout de même fait reculer les reporters amusés. L'atoll d'Aldabra est un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco. La vidéo, postée sur le blog de Paul Rose et sur YouTube le 16 mars, se rapproche des 2 millions de vue ! Francetv info 23/3/2015
  18. Le commissaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis, a prôné lundi une «vigilance absolue» pour empêcher la propagation de la xylella fastidiosa, une bactérie tueuse d'oliviers apparue au sud de l'Italie, qui menace aussi vignes et agrumes. Olivier sur l'île grecque d'Ithaque, réputé pour être âgé de plus de 1 500 ans. Channel R CC BY-SA 3.0 Le commissaire a annoncé qu'il se rendra «très bientôt en Italie» pour examiner l'efficacité des mesures pour enrayer cette épidémie, apparue en octobre 2013, et faire le point de leurs retombées avec les cultivateurs. L'Union européenne «suit de très près» la situation et «encourage une approche de précaution», passant par l'arrachage des arbres touchés, a rappelé le commissaire lituanien, devant la commission agriculture du Parlement européen. Mais selon Bruxelles, l'Italie, qui a circonscrit une zone d'urgence de 241.000 hectares dans la région méridionale des Pouilles, a jusque là trainé les pieds sous pression de ses cultivateurs, au prix d'une détérioration de la situation qui impose un sursaut. Oliveraie en Ombrie (Italie). Adrian Michael CC BY-SA 3.0 Le comité phytosanitaire permanent de l'UE doit faire le point sur d'éventuelles nouvelles mesures lors de sa prochaine réunion les 26 et 27 mars. La France, l'Espagne et le Portugal réclament un durcissement des règles de prévention. Les expertises menées jusque là «suggèrent qu'au moins 10%» des quelque 11 millions d'oliviers de la province de Lecce sont touchés, a précisé le commissaire. Il a relevé que cette bactérie, qui fait dépérir les végétaux auxquels elle s'attaque et contre laquelle aucune remède n'a jusque là été trouvé, constituait aussi une menace pour les vignes et agrumiers européens, «qui pourraient devenir des plantes d'accueil». Olivier séculaire en Campagnie (Italie). Локомотив CC BY-SA 3.0 Mais la résistance monte en Italie contre la destruction d'oliveraies séculaires. Dans un courrier envoyé à M. Andriuakaitis, l'association italienne Peacelink invoque ainsi des études scientifiques mettant en cause d'autres facteurs que la xylella fastidiosa dans les ravages subis par les oliveraies. «La Commission européenne risque de condamner à mort tout l'écosystème des Pouilles» sur la base d'études erronées, met-elle en garde. 20 Minutes 23/3/2015
  19. A l'occasion de la Journée internationale des forêts qui est célébrée chaque année le 21 mars, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé à ralentir le déboisement, à conserver des forêts en bon état et à donner à tous les moyens de faire face au changement climatique. « Quelque 1,6 milliard de personnes, dont certaines appartenant aux plus de 2.000 cultures autochtones, tirent leur nourriture, leurs combustibles, leur bois d'œuvre et leur revenu de la forêt. Les trois quarts de l'eau accessible proviennent de bassins versants forestiers. Les forêts retiennent les glissements de terrain et l'érosion et, en cas de raz de marée, les mangroves réduisent les pertes en vies humaines et les dégâts matériels », a-t-il dit dans un message. Forêt de lauriers (laurisylve) sur l'île de la Palma. Luc Viatour CC BY-SA 3.0 Cliquez sur l'image pour voir les statistiques de déforestation dans le monde, exprimée en hectare. « Pour ces raisons et bien d'autres encore, les forêts occupent une place de choix dans le programme de développement pour l'après-2015. Elles jouent notamment un rôle important dans la capacité de résistance des sociétés aux effets des changements climatiques », a-t-il ajouté, notant que les changements climatiques sont le thème de la Journée internationale des forêts cette année. Selon le Secrétaire général, la conservation de forêts en bon état va de pair avec l'atténuation des effets des changements climatiques et l'adaptation à ces derniers. Après les océans, les forêts sont les puits de carbone les plus importants. Elles absorbent dans leur biomasse, leurs sols et les produits qui en sont issus, une quantité de carbone qui représente environ 10 % des émissions prévues pour la première moitié du siècle. Dans le même temps, 17 % des émissions de dioxyde de carbone résultent du déboisement et des changements apportés à l'occupation des sols. « Les forêts sont en première ligne face aux changements climatiques. Ces écosystèmes riches en biodiversité sont de plus en plus vulnérables face aux modifications des conditions météorologiques, des températures et des précipitations. Il est donc essentiel de préserver nos forêts et de les gérer de manière durable », a insisté le chef de l'ONU. Forêt tropicale sur l'île de Bali. Eric Bajart CC BY-SA 3.0 « Malgré la valeur écologique, économique et sociale des forêts, le déboisement continue à l'échelle mondiale à un rythme alarmant puisque 13 millions d'hectares de forêts sont détruits chaque année, ce qui n'est viable ni pour la population ni pour la planète. On observe toutefois des signes encourageants : au cours de la dernière décennie, le taux de reboisement mondial de près de 20 %, montre qu'il est possible d'arrêter cette destruction », a-t-il ajouté. Selon Ban Ki-moon, afin d'assurer un avenir à tous et de donner à chacun les moyens de faire face au changement climatique, il faut investir dans les forêts, grâce à un engagement politique au plus haut niveau, à des mesures intelligentes, à une application effective des lois et à des partenariats et des modes de financement innovants. ONU 21/3/2015
  20. Douze baleines pilotes sont mortes lundi après s’être échouées contre une digue sur la côte occidentale de l’Australie et les sauveteurs tendaient de repousser quatre autres cétacés vers le large. Le troupeau de baleines pilotes, appelées aussi globicéphales, s’est échoué dans les eaux peu profondes du port de Bunbury, à 175 kilomètres au sud de Perth, ont expliqué les autorités des Parcs et de la vie sauvage de l’Etat d’Australie Occidentale. Lens Abraham 23/3/2015 Douze baleines sont mortes et les sauveteurs tentaient de repousser quatre autres vers le large à l’aide de petites embarcations. "Nous avons concentré nos efforts sur le sauvetage des quatre baleines restantes qui ont été accompagnées vers le large", a dit Kim Williams, chargé de la conservation de l’environnement au sein de l’Autorité des parcs. "Malheureusement, l’une de ces baleines s’est échouée à nouveau tandis que les trois autres ne nagent pas avec suffisamment de vigueur, elles risquent également de s’échouer encore", a-t-il dit. Les baleines-pilotes peuvent atteindre, adultes, six à sept mètres de long. Les échouages de baleines sont relativement fréquents en Australie, notamment autour de la Tasmanie, mais les scientifiques peinent à trouver des explications à ce phénomène. DNA 23/3/2015
  21. «Attention, gorilles!»: dans un grand fracas de branchages, trois énormes primates se laissent tomber de leurs arbres. Alertés par une présence intruse, ils n'ont eu besoin que de quelques secondes pour atteindre le sol, et disparaître dans la végétation. Max Hurdebourcq est ravi. «C'est un très bon contact, ils n'ont pas crié, ça veut dire qu'ils n'étaient pas trop inquiets qu'on soit là!», explique ce photographe passionné, qui vit la moitié de l'année en solitaire, au cœur de la forêt tropicale gabonaise. Deux gorilles des plaines du zoo de Duisbourg (Allemagne) photographiés le 31 mars 2014 - Roland Weihrauch DPA CR = En danger critique d'extinction Il y a sept ans, ce voyageur français «qui connaissait mal l'Afrique» a presque tout abandonné pour fonder «Bambidie gorilla project», un programme de préservation du gorille des plaines de l'Ouest, moins connu que son cousin des montagnes qui vit sur les hauteurs d'Afrique de l'Est (Rwanda, Ouganda, RDC). L'aventure démarre en 2008 avec un projet de reportage sur les exploitations forestières engagées dans l'aménagement durable. Direction Bambidie, dans l'est du Gabon. La Compagnie équatoriale des bois (CEB, du groupe suisse «Precious Woods») qui l'accueille, vient tout juste d'être auréolée du prestigieux label environnemental Forest Stewardship Council (FSC). En parcourant cette concession de 600.000 hectares, Max Hurdebourcq se rend vite compte de l'abondance de la faune, qui cohabite tant bien que mal avec l'activité forestière. Il y croise éléphants, buffles, antilopes, chimpanzés... Et gorilles. «Je me demandais comment ils s'adaptaient au bruit des machines, aux routes qui se construisent au milieu de leur habitat», dit-il. La question a de quoi se poser, dans un pays recouvert à 80% de forêt, dont une grande partie est morcelée en permis forestiers, en-dehors des 11% du territoire classé «parcs nationaux». 20Minutes 23/3/2015 Des années de travail dans des conditions parfois difficiles lui ont permis de mieux comprendre le comportement social et les déplacements de ces primates, dont la survie est menacée par la déforestation et le commerce de viande de brousse. A force de tâtonnements - et grâce à quelques bons tuyaux de braconniers locaux - Max a fini par se frayer un chemin dans la végétation dense... et découvrir enfin ce qu'il cherchait. C'est là, dans une clairière tantôt ensoleillée, tantôt inondée par les grandes pluies, que pousse une plante aquatique dont les gorilles raffolent. Du haut d'une petite plateforme hissée dans la canopée, lui observe et filme les familles - souvent nombreuses - qui viennent se nourrir. Le chef de clan, reconnaissable à son «dos argenté», précède souvent les jeunes mâles et ses femelles, au dos desquelles s'accrochent les plus petits. Au total, leur protecteur a recensé pas moins de neuf groupes d'habitués sur ce site, soit environ 80 gorilles. Avec les images rares qu'il a pu capturer de leur intimité, il a fini par attirer la curiosité de grandes ONG environnementales comme la Wild Life Conservation Society (WCS), qui lui a proposé un appui pour cartographier les sites intéressants et recueillir davantage de données scientifiques. Son objectif: convaincre les forestiers de la CEB de créer des sanctuaires autour des clairières qui enregistrent une forte affluence de gorilles, pour éviter qu'on vienne y abattre des arbres. Car c'est là toute la difficulté: concilier l'activité économique rentable avec la protection des gorilles. Avec 600 employés et leurs familles, l'entreprise fait vivre près de 3.000 personnes à Bambidie. C'est l'un des principaux pourvoyeurs d'emplois de la région. «On ne peut pas mettre toute la forêt en protection, il faut que les gens vivent (...) et les compagnies forestières font vivre une grande quantité de communautés», explique Philippe Jeanmart, directeur de l'exploitation forestière de Bambidie. Mais selon lui, «le travail de Max a permis de montrer qu'avec une exploitation bien gérée, on peut maintenir une vie animale et des écosystèmes dans un état qui permette la survie d'espèces très sensibles comme le gorille». Reste une autre menace à laquelle sont confrontés les primates: la chasse. Alors pour convaincre les villageois de ne pas les tuer, Max a lancé un programme de sensibilisation dans les écoles implantées dans la concession forestière. «Certains mangent le gorille, mais souvent, les gens l'abattent parce qu'ils en ont peur». J'essaie de parler aux enfants, de leur montrer à quel point leurs comportements sont parfois proches des nôtres. Nous pouvons cohabiter. 20 Minutes 23/3/2015
  22. Le niveau global du braconnage des éléphants demeure pratiquement inchangé en 2014 par rapport à l'année précédente, selon les derniers chiffres publiés par le Programme CITES sur le suivi de l'abattage illégal des éléphants. Toutefois, les taux de braconnage dépassent encore les taux de croissance naturelle des populations d'éléphants, ce qui signifie qu'une baisse continue du nombre d'éléphants est probable, précise la CITES dans un communiqué de presse. Un éléphant au Congo. Photo: UNESCO Ces chiffres ont été présentés lundi lors du Sommet sur l'éléphant d'Afrique à Kasane (Botswana). Le secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) est administré par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) à Genève. « La survie des populations d'éléphants d'Afrique continue à être directement menacée, en raison des hauts niveaux de braconnage pour leur ivoire, notamment en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest où la situation semble s'être détériorée. Nous constatons toutefois certains progrès encourageants dans certaines régions d'Afrique de l'Est où les tendances générales du braconnage ont diminué, ce qui nous montre à tous ce qu'un effort soutenu et collectif peut rendre possible », a déclaré John E. Scanlon, Secrétaire général de la CITES. La CITES a identifié les 22 pays les plus fortement impliqués dans le commerce illégal de l'ivoire. Ils sont classés en tant que : - pays de « préoccupation principale » (huit pays), - pays de « préoccupation secondaire » (huit pays) - et pays « méritant d'être suivis » (six pays). Le Comité permanent de la CITES a invité 19 d'entre eux à élaborer et mettre en œuvre des plans d'action nationaux pour l'ivoire (PANI). Le Comité permanent de la CITES a recommandé la semaine dernière à toutes les parties de suspendre le commerce des espèces CITES avec la République démocratique du Congo, la République démocratique populaire lao (Laos) et le Nigéria, ces pays n'ayant pas soumis leur plan d'action national pour l'ivoire au Secrétariat de la CITES dans le délai indiqué par le Comité permanent. « L'élan généré ces dernières années se traduit par des efforts plus approfondis et plus intenses pour lutter en première ligne contre cette criminalité, là où cela est le plus nécessaire - grâce aux services de police et de douane, depuis le terrain jusqu'aux marchés illicites - et le renforcement de cet effort en première ligne nous donne à croire que si nous persistons et intensifions encore cette volonté collective, nous allons inverser les tendances du braconnage dévastateur observées au cours de la dernière décennie », a ajouté M. Scanlon. Des sites tels que Bangassou (République centrafricaine), Garamba (République démocratique du Congo), Niassa (Mozambique), Pendjari (Bénin) et Selous-Mikumi (République-Unie de Tanzanie) restent particulièrement préoccupants. D'autre part, d'importantes baisses des niveaux de braconnage ont été signalées à Caprivi (Namibie), Chewore (Zimbabwe), Meru, Samburu et Laikipia (Kenya), Ruaha-Rungwa (République-Unie de Tanzanie), et South Luangwa (Zambie). Les plans d'action nationaux pour l'ivoire (PANI) constituent l'outil utilisé par la CITES dans 19 de ces 22 pays pour renforcer le contrôle du commerce et des marchés de l'ivoire, et aider à lutter contre le commerce illégal de l'ivoire. Chaque plan décrit les mesures urgentes que la Partie à la CITES s'engage à prendre - notamment les mesures en matière de législation, de lutte contre la fraude et de sensibilisation, le cas échéant - ainsi que les calendriers et jalons définis pour la mise en œuvre. ----->Des bonnes et moins bonnes nouvelles, mais en filigrane on peut lire qu'il y a de l'espoir de vaincre un jour les crimes envers la faune... Espérons que les pays concernés, mais aussi les gens dans le monde entier prendront conscience de l'intérêt de préserver la faune (et la flore aussi) dans l'intérêt de tous. ONU 23/32015
  23. Quel littoral aux horizons 2025 et 2050 ? Confrontés, comme propriétaire d’espaces naturels, à l’élévation annoncée du niveau de la mer et aux phénomènes météorologiques exceptionnels, le Conservatoire du littoral cherche à sensibiliser élus et populations aux conséquences du changement climatique. Phare de la Hague dans le Contentin. Truzguiladh CC BY-SA 2.5 En Normandie, grâce à un projet européen baptisé LiCCo (Littoraux et changements côtiers), il vient d’étudier à la loupe, de 2011 à 2014, cinq sites à travers les deux régions administratives et deux sites au sud-ouest de l’Angleterre. « C’est un travail unique en France au niveau d’une telle façade maritime. Nous voulions dépasser l’échelle communale et réunir tous les acteurs concernés. L’idée est d’échanger, de se préparer pour ­éviter une gestion de crise », explique Régis Leymarie, délégué adjoint pour la Normandie au Conservatoire du littoral. Plage d'Arromanches avec les vestiges des pontons de débarquement, vue des hauteurs. Comité Régional CC BY-SA 3.0 Deux échéances (2025 et 2050) ont servi de base aux travaux. La côte normande est très exposée, notamment les basses vallées de Seine­-Maritime, les côtes sableuses de Basse-Normandie et les estuaires où se concentrent une grande partie des activités socio-économiques locales. Dans la baie des Veys, à cheval entre le Calvados et la Manche, la menace est réelle. «  Le pire serait de ne rien faire. Photo VVF Après avoir mis en place une gouvernance, ce qui ne sera pas facile, il faudra établir une stratégie avec des priorités : à tel endroit, on renforce les protections, ailleurs on laisse faire la nature et enfin, sur d’autres sites, on envisage des zones de repli », souligne Pierre Aubril, vice-président de la communauté de communes de la Baie du Cotentin (47 communes pour 24.000 habitants), qui possède un tiers de son territoire sur la bande côtière et en zone de marais. Le cas normand va faire école et dix sites seront l’objet de réflexions type LiCCo, de la Picardie à la Corse, en passant par l’estuaire de la Gironde. En 2050, le Conservatoire du littoral a comme objectif de protéger un tiers du linéaire côtier. Les Echos 22/3/2015
  24. Mesures diverses : Antoine Herth (UMP, Bas-Rhin) a soutenu un amendement (article 51 decies) qui doit permettre aux agriculteurs d'éviter des contentieux, notamment avec la Commission européenne. Il définit un cours d'eau comme "un écoulement d'eaux courantes dans un lit naturel à l'origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant la majeure partie de l'année", sachant que "l'écoulement peut ne pas être permanent compte tenu des conditions hydrologiques et géologiques locales". Ségolène Royal a précisé que l'amendement codifie la jurisprudence du Conseil d'Etat du 21 octobre 2011. L'article 51 duodecies modifie la rédaction des articles du Code de l'environnement sur la stratégie nationale pour la mer et le littoral. Il vise à "clarifier, sur la recommandation expresse du Conseil d'Etat, le régime d'opposabilité des documents stratégiques de façade (métropole) et des documents stratégiques de bassin maritime (outre-mer)", explique le gouvernement dans son amendement. L'article 51 terdecies conditionne l'attribution d'une partie de la dotation de solidarité rurale à l'extinction des points lumineux des communes concernées la nuit, selon deux amendements de Laurence Abeille. Ségolène Royal a donné un avis favorable tout en précisant vouloir retravailler la mesure lors des navettes entre les chambres parlementaires pour la rendre moins "rigide". A la demande de Laurence Abeille, l'article 51 sexdecies stipule que "dans les six mois suivant la promulgation de la présente loi, le gouvernement remet un rapport au Parlement portant sur les plantes invasives, notamment sur les interdictions de vente de certaines espèces". L'article 59 prévoit un certain nombre d'ordonnances, dont l'une pour "améliorer la diffusion et l'utilisation de l'inventaire national du patrimoine naturel". Un amendement du gouvernement ajoute qu'elle devra "définir les modalités selon lesquelles les maîtres d'ouvrage, publics ou privés, doivent contribuer à cet inventaire, par le versement des données d'observation de la biodiversité acquises à l'occasion des études d'évaluation préalable ou de suivi des impacts, réalisées dans le cadre de leurs plans, programmes ou projets". Il s'agit de répondre "au projet du président de la République, énoncé lors de l'ouverture de la troisième conférence environnementale du 27 novembre 2014, et visant à améliorer les informations livrées aux Français, dont les données issues d'études d'impact ou d'évaluation préalable". Contre l'avis de la rapporteure et du gouvernement, les députés ont par ailleurs adopté le 19 mars en fin de journée un amendement écologiste abrogeant un article du Code du patrimoine qui prévoyait que l'autorité administrative chargée des monuments historiques pouvait autoriser l'installation de bâches d'échafaudage comportant un espace dédié à l'affichage. L'article disposait aussi que les recettes perçues par le propriétaire du monument pour cet affichage étaient affectées au financement des travaux. La députée Laurence Abeille a dit sa volonté de voir interdites ces "bâches publicitaires géantes qui fleurissent sur les échafaudages". Geneviève Gaillard lui a rétorqué que ces bâches étaient temporaires et lui a demandé, en vain, de ne pas "vouloir avancer au pas de charge". Parmi les ultimes modifications apportées, sur proposition de la rapporteure, les députés sont revenus sur une rédaction adoptée en commission qui rendait impossible toute inscription sur la liste départementale de monuments naturels ou de sites dont la conservation ou la préservation présente un intérêt général. Au total, quelque 1.400 amendements avaient été déposés sur les 72 articles du projet de loi, examiné depuis le 16, dont plus de 200 ont été adoptés. Le texte fera l'objet d'un vote solennel dans l'hémicycle mardi 24 mars. localtis.info 23/3/2015
  25. Interdiction des néonicotinoïdes : Contre l'avis du gouvernement, les députés ont aussi voté l'interdiction à compter du 1er janvier 2016 des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, via un amendement des socialistes Gérard Bapt et Delphine Batho. A la suite de l'action menée par la France pour que l'Union européenne interdise le Cruiser OSR sur le colza, la Commission européenne a restreint l'utilisation de trois substances actives de la famille des néonicotinoïdes, rappelle l'exposé de l'amendement. Malgré ces avancées, cinq molécules restent actuellement autorisées en France (imidaclopride, thiaclopride, clothianidine, thiaméthoxame etacétamipride) et présentent une toxicité aigüe, notamment pour les abeilles. L'Union nationale des apiculteurs français a encore pointé du doigt les insecticides néonicotinoïdes le 19 mars en publiant le bilan annuel de la production de miel en France en 2014. Celle-ci a chuté d'un tiers par rapport à 2013, soit son niveau le plus bas depuis 20 ans. Pour protéger la santé humaine et la biodiversité, et particulièrement les abeilles, l'environnement et la santé, il est proposé de prolonger l'action de la France en interdisant ces substances. L'interdiction vise toute la famille des néonicotinoïdes pour éviter que l'industrie ne substitue des produits cousins après le retrait d'un produit précis, selon Gérard Bapt. Appelant à "entendre le cri d'alarme des apiculteurs" vu la mortalité actuelle massive des abeilles, l'ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho a souhaité que la France, pionnière avec le Cruiser, impose sur tous les néonicotinoïdes "un moratoire" du même type qu'avec le maïs OGM. Gérard Bapt, médecin de profession, a longuement plaidé pour l'interdiction de produits au "succès commercial mondial" mais aux effets toxiques scientifiquement prouvés selon lui à la fois sur les insectes pollinisateurs mais aussi sur les sols, l'eau et la santé humaine. Ces néonicotinoïdes sont "neurotoxiques de 500 à 10.000 fois plus que le DDT, qui est interdit" et "il n'y a pas un seul repas où nous n'en consommons pas", a-t-il lancé. Défavorable à la mesure, au motif notamment que "le cadre européen ne permet pas une interdiction stricte", la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a souligné le travail engagé par le gouvernement en matière de pesticides, y compris le plan sur la sauvegarde des pollinisateurs sauvages et des abeilles, et les discussions au niveau européen. Mais le pesticide Poncho n'était pas interdit dans tous les pays européens lorsque la France l'a banni, idem lorsqu'elle a été "en avance sur l'interdiction des biberons contenant du bisphénol", a argumenté Gérard Bapt. "L'urgence de l'interdiction s'impose" devant "un fléau durant depuis trop d'années", a appuyé l'écologiste Laurence Abeille. La rapporteure Geneviève Gaillard s'était montrée défavorable à "une interdiction brute", par souci d'"efficacité" et de "ne pas gêner les avancées du gouvernement", disant craindre que ces produits ne restent utilisés dans le cadre de dérogations, en l'absence d'"alternative" chimique jusqu'alors. Ironisant à propos de la "croisade" de Gérard Bapt, le député UMP du Bas-Rhin Antoine Herth a jugé que les problèmes des apiculteurs étaient "multifactoriels", et insisté sur l'effet négatif d'une telle interdiction pour les agriculteurs français. La fondation Nicolas-Hulot a pour sa part "salué ces avancées". "Au gouvernement maintenant de traduire ce cap ambitieux en actes", a-t-elle ajouté. Pour l'association Générations futures, "l'adoption de cette interdiction (...) est une bonne nouvelle. Il faudra cependant s'assurer que cet amendement ne soit pas revu lors du passage au Sénat". Même source que précédemment.
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