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Ils se sont engagés à restaurer plus de 60 millions d'hectares de forêt d'ici 2020. L'Union internationale de conservation de la nature (UICN) a annoncé qu'une quinzaine de pays avaient pris cet engagement samedi 21 mars à l'issue d'une conférence à Bonn (Allemagne). Le total des engagements s'élève désormais à « 61,9 millions d'hectares » pour un objectif de 150 millions d'hectares d'ici 2020, précise l'organisme international dans un communiqué, précisant que ces engagements ont été pris « par des pays latino-américains, asiatiques et africains ». Le directeur général de l'UICN, Inger Andersen, précise : Reboisement entre le lac Tahoe et Reno, au Nevada . La forêt d'origine a été abattue au 19ème siècle pour alimenter les mines d'argent et le traitement de l'argent dans la région. Downtowngal CC BY-SA 3.0 « Le monde reconnaît que la restauration des paysages forestiers est une contribution majeure pour faire face aux défis mondiaux, tels que le changement climatique, la sauvegarde de la biodiversité, la sécurité alimentaire et la croissance économique ». « Nous sommes à un point où la simple réduction des émissions ne sera pas suffisante », a déclaré Tine Sundtoft, la ministre norvégienne de l'Environnement en marge du « défi de Bonn ». « Nous devons activement capter des émissions de CO2 dans l'atmosphère et la restauration de forêts est le moyen le plus de le faire à moindre coût ». Parmi les pays engagés dans des programmes de reforestation figurent: - les États-Unis (15 millions d'hectares), - l'Éthiopie (15 millions), - la République démocratique du Congo (8 millions), - le Mexique (7,5), - le Guatemala (3,8 ), - le Pérou (3), - l'Ouganda (2,5), - le Rwanda (2), - et à hauteur d'un million d'hectares ou moins le Brésil, le Salvador, le Costa Rica, la Colombie, l'Équateur et le Chili. Cette photo montre une action de reforestation à Chiang Mai, en Thaïlance. Le projet a été lancé en 2011 par Six Senses Resorts & Spas, un leader dans le tourisme durable en partenariat avec la Fondation PATT. L'objectif est de replanter plus de 200 000 arbres par année dans la région de Chiang Mai, dans le nord de la Thaïlande. thaispanow Le défi de Bonn a été lancé en 2011 par l'Allemagne et l'UICN, un organisme basé à Bonn qui fait référence pour la liste des espèces menacées dans le monde. ----->Même si cela semble un hasard de calendrier cette nouvelle tombe le jour de international de la forêt et du passage officiel au printemps ! Le Monde 21/3/2015
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Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Sydney / Australie | | vendredi 20/03/2015 - Le cyclone Nathan a déferlé vendredi sur le nord-est de l'Australie mais la région a apparemment évité des dégâts étendus, la tempête ayant touché terre dans un endroit reculé. Nathan, tempête tropicale de catégorie 4 sur 5, a dévié de sa route au moment de toucher terre, virant vers le nord et évitant ainsi Cooktown. Cette localité de 2.500 habitants est située à 260 kilomètres au nord de la localité de Cairns, l'un des points de départ pour les touristes désireux d'explorer la Grande barrière de corail. Le cyclone a également évité en grande partie la localité aborigène voisine de Hopevale. bluegumtv 19/3/2015 Nathan est arrivé quelques jours après le passage dévastateur sur le Pacifique Sud du cyclone Pam de catégorie 5, qui a balayé en particulier l'archipel du Vanuatu, faisant de gros dégâts. Le nord de l'Australie avait été frappé en février par deux violentes tempêtes. Les cyclones sont fréquents dans le nord-est du pays et varient en intensité sur une échelle qui va de 1 à 5. Tahiti Infos 20/3/2015 -
Miami / Etats-Unis | | vendredi 20/03/2015 - Longtemps considérées comme une espèce "en danger", les tortues vertes sont en train de revenir en Floride (sud-est des Etats-Unis) et au Mexique, et pourraient être considérées désormais comme une espèce seulement "menacée", ont annoncé les autorités vendredi. Tortue verte dans les eaux de l'île d'Hawaï (USA). En français, elle est appelée Tortue verte ou Tortue franche.Brocken Inaglory CC BY-SA 3.0 Ce nouveau classement des tortues vertes marquerait un changement après des décennies d'efforts pour protéger une des plus importantes espèces de tortues de mer, "Chelonia mydas", considérée comme "en danger" depuis 1978. "Proposer de revoir le statut des tortues vertes qui vivent en Floride et au Mexique d'-en danger à menacé- montre que les mesures de sauvegarde font la différence. Cela souligne aussi l'efficacité de la loi sur les espèces en danger pour protéger et ramener les espèces les plus à risque", a expliqué le directeur de l'agence américaine de protection des espèces sauvages et marines (FWS, Fish and Wildlife Service), Dan Ashe. Selon le Fonds de protection de la nature (World Wildlife Fund), les tortues vertes "sont menacées par des ramassages trop importants de leurs oeufs, la chasse des adultes, retrouvés prisonniers des filets de pêche, et la perte de leurs lieux de nidation sur les plages". Mais plusieurs mesures, comme l'utilisation de matériel de pêche qui empêche d'attraper les tortues (grâce à des trous dans les filets par lesquels elles s'échappent) ou la protection de leur habitat sur les plages, ont aidé ces tortues à revenir. Tortue verte broutant un herbier marin. P.Lindgren CC BY-SA 3.0 La proposition de nouveau classement va faire l'objet d'un débat public pendant 90 jours avant la prise d'une décision formelle. Ce nouveau statut ne concernerait que les deux populations de tortues vertes qui vivent en Floride et au Mexique. Le gouvernement américain propose en outre de revoir le classement de toutes les populations de cette espèce en 11 groupes, pour faciliter le travail des responsables chargés de traiter les risques auxquels ces tortues sont confrontées, selon le FWS. Les tortues vertes vivent sur les côtes de plus de 140 pays, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique(NOAA). Dans l'ouest de l'Atlantique et le Golfe du Mexique, on en trouve du Texas (sud) jusqu'au Massachusetts (nord-est), en passant par les Iles vierges américaines et Porto Rico. Tahiti Infos 20/3/2015
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L'aigle royal japonais (Aquila chrysaetos japonica) pourrait s'éteindre au Japon d'après la Society for Research of Golden Eagle Japan, en raison, notamment, de changements environnementaux qui le prive de son habitat. Depuis 1981 elle surveille la population de l'espèce japonaise Aquila chrysaetos japonica qui a diminué de 30%. Sur les 241 couples existants à ce jour, seule un a été trouvé à Kyushu mais aucun à Shikoku. Globalement, il resterait environ 500 individus à l'état sauvage et sa population ne cesse de baisser depuis 1986. National Geographic 25/1/2011 Selon Toshiki Ozawa, un responsable de la société de recherche, le plus gros problème identifié serait un taux de reproduction réduit en raison d'un manque de proies. Il a ajouté que la mauvaise gestion des forêts dans la zone où vivent les aigles a fait que la végétation s'est densifiée, rendant difficile aux oiseaux de repérer leurs proies potentielles, telles que les lièvres. Outre des zones de prairies ouvertes, les Aigles royaux japonais vivent dans des zones de montagne de Hokkaido à Kyushu. Les couples installés jalonnent ce territoire et y reste pour la vie. Cette caractéristique a permis à la société de garder un œil sur la survie de chaque couple et leur succès ou l'échec de la reproduction. Il y a environ 30 ans, il existait plus de 340 couples et parmi les couples surveillés, 99 sont morts ou ont disparu de leur territoire en 2013, selon le centre. Et sur les 241 restants, un seul a été vu dans Kyushu, troisième plus grande île principale (dans le sud) du Japon, aucun n'a été aperçu dans Shikoku, la plus petite île également au sud. Le taux de reproduction est en baisse constante. En 2013, à peine plus de 20% d'oeufs ont éclos, soit une baisse 50% par rapport aux années 1980... En plus d'être vulnérables aux changements d'habitat dû au développement humain, les oiseaux sont enclins à abandonner leurs nids quand on les dérange. Pour tenter de stopper le déclin de l'espèce, un projet du secteur public-privé va commencer, cet automne, l'éclaircissement expérimental de certaines parties de la forêt. La Société de conservation de la nature au Japon, une organisation non gouvernementale, a collaboré avec le ministère de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche pour agir en ce sens dans la forêt d'Akaya, qui s'étend sur 10 000 ha dans les préfectures de Niigata et de Gunma. Un aigle royal japonais est repéré dans la préfecture de Toyama en 2010. La population est tombée à environ 500 oiseaux à l'échelle nationale. | SOCIÉTÉ DE RECHERCHE DE GOLDEN EAGLE JAPON / KYODO Alors que les aigles royaux japonais sont menacés d'extinction, les populations de ses homologues américains ont été stables au cours des dernières décennies. Les aigles royaux sont protégés en Amérique du Nord par les lois fédérales, et son état de conservation est considéré comme "peu préoccupant", selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Comparativement au nombre d'aigles japonais, il ya quelques 30 000 aigles royaux à travers les États-Unis. Les autres animaux du Japon qui sont également menacés comprennent le chat d'Iriomote, vivant exclusivement sur l'île d'Iriomote avec seulement environ une centaine d'entre-eux, et la grue japonaise, l'une des grues les plus rares au monde et vénérée au Japon comme un symbole de chance et la longévité. NewsOnJapan 17/3/2015 JapanTimes
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Australie : La grande barrière de corail en danger !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
Sydney (AFP) - L'Australie a présenté samedi un plan sur 35 ans de préservation de la Grande barrière de corail, site du patrimoine mondial dont la protection est une priorité, a assuré son Premier ministre Tony Abbott, en réponse à la menace de l'Unesco de le mettre sur la liste des sites en péril. Le plan de protection à long terme de cette grande attraction touristique au large de l'Etat du Queensland, dans le nord-est de l'Australie, interdit, de manière totale et définitive, tout déversement de déchets de dragage et fixe des objectifs en matière d'amélioration de la qualité de l'eau et de protection de la vie marine. La Grande barrière de corail, vue du ciel le 20 novembre 2014 au large des îles Whitsunday, en Australie, est inscrite depuis 1981 au patrimoine de l'humanité (c) Afp En 2013, l'Unesco s'est inquiétée des menaces croissantes pesant sur la Grande barrière, le plus grand site corallien du monde, d'une très grande richesse marine, inscrit depuis 1981 au patrimoine de l'humanité. Elle a menacé de la placer sur la liste du patrimoine naturel en péril mais a donné à Canberra le temps de présenter un rapport sur la manière dont il compte protéger le site. La Grande barrière de corail, une étendue de 345.000 km2, compte quelque 3.000 "systèmes" récifaux et un millier d'îles tropicales. Mais elle souffre du réchauffement climatique, de la prolifération d'une étoile de mer dévoreuse de coraux, de la pêche, des rejets massifs de nitrates et pesticides provenant des exploitations agricoles et du développement industriel sur la côte dû au boom minier. Des chercheurs australiens avaient constaté en février que les coraux de la Grande Barrière ingèrent des débris de plastique dont le Pacifique est abondamment pollué "à un rythme à peine inférieur à celui auquel ils consomment habituellement le plancton". M. Abbott a assuré que la préservation de la barrière était la priorité de son gouvernement conservateur et que le "Plan 2050 de durabilité à long terme" répondait à toutes les préoccupations de la communauté internationale. "C'est un sujet sur lequel, au plus haut niveau, l'Australie dit à ses partenaires étrangers (...) que la Nation tout entière est entièrement engagée dans la protection de la Grande barrière de corail", a dit M. Abbott devant la presse dans le Queensland. Le ministre de l'Environnement Greg Hunt a expliqué de son côté que le but de ce plan était d'avoir, à chaque décennie, "une meilleure qualité de l'eau avec des objectifs ambitieux comme une réduction de 50% de la présence d'azote d'ici à 2018 et de 80% d'ici 2025". Les déversements de pesticides dans les zones prioritaires doivent baisser d'au moins 60% d'ici à 2018 et les populations de tortues de mer, de dauphins, et de dugongs doivent soit rester stables ou être en augmentation d'ici à 2020. Le ministre de l'Environnement du Queensland, Steven Miles, a ajouté que le plan répondait à la plus grande menace à moyen terme sur la barrière de corail, celle des déversements de sédiments, engrais et pesticides, et qu'il obligeait son Etat à limiter à quatre sites l'extension portuaire. "Je crois qu'avec cela nous allons pouvoir convaincre la commission du patrimoine que non seulement ils ne doivent pas mettre la Grande barrière sur la liste des sites en péril, mais que nous empêcherons effectivement que le site soit en danger". Mais le groupe de défense de l'environnement WWF-Australie a déclaré que ce plan, s'il comporte des bonnes mesures comme le déblocage de 100 millions de dollars australiens (71 millions d'euros) supplémentaires pour la Grande barrière, ne suffirait pas à enrayer la détérioration du site. "La survie à long terme de la Grande barrière dépend d'une action collective de la communauté internationale, dont l'Australie, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre", a déclaré son chef exécutif Dermot O'Gorman. Greenpeace de son côté a regretté que le plan autorise la poursuite de l'extraction de charbon dans le Queensland et l'expansion des ports le long du littoral. Sciences et avenir 21/3/2015 -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Ce sont des produits qui peuvent provoquer des cancers. Cinq pesticides ont été classés cancérogènes "probables" ou "possibles" pour l'homme par l'Agence du cancer (Iarc) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), vendredi 20 mars. Francetv info vous en dit plus sur les pesticides incriminés. Un fermier pulvérise du pesticide dans son champ, à Fengyang (Chine), le 7 mars 2015. (GAO JIANYE / XINHUA / AFP) Trois pesticides cancérogènes "probables" : L'herbicide glyphosate, l'un des plus utilisés dans le monde, et les insecticides malathion et diazinon ont été classés cancérogènes "probables chez l'homme". Le glyphosate constitue notamment la substance active du Roundup, l'un des herbicides les plus vendus au monde, souligne l'Agence (PDF en anglais). Outre l'agriculture, où son usage a fortement augmenté, il est également utilisé dans les forêts et par les particuliers dans leurs jardins. Des traces de glyphosate ont été retrouvées dans l'air, dans l'eau et dans la nourriture, selon l'Iarc, qui précise que la population générale est notamment exposée lorsqu'elle habite à côté de zones traitées. Les niveaux d'exposition observés sont toutefois "généralement bas", souligne l'Iarc. Pour ce qui est des risques cancérogènes des insecticides malathion et diazinon, l'Iarc note qu'il existe des "preuves limitées" chez l'homme en ce qui concerne la formation de lymphones non hodgkiniens, c'est-à-dire des cancers touchant le système lymphatique, tel la moëlle osseuse ou les ganglions. Pour le malathion, l'agence cite aussi le cancer de la prostate et pour le diazinon, le cancer du poumon. Ces risques ont été évalués en se basant sur des études d'exposition agricole menées aux Etats-Unis, au Canada et en Suède, ainsi que sur des animaux en laboratoires. Deux insecticides cancérogènes "possibles" : Enfin, les insecticides tetrachlorvinphos et parathion ont, pour leur part, été classés cancérogènes "possibles". Ces deux insecticides sont notamment utilisés dans l'agriculture et pour traiter les jardins, précise encore l'Agence du cancer. Ils font déjà l'objet d'interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays, notamment au sein de l'Union européenne. Le premier est encore utilisé aux Etats-Unis pour traiter le bétail ou les animaux de compagnie. Francetv info 20/3/2015 -
POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Alertes
La maire de Paris souhaite que la mesure soit plus facilement mise en place lors des pics de pollution, selon un courrier rendu public, samedi 21 mars. Cette-fois, la maire de Paris Anne Hidalgo en appelle à Manuel Valls. Dans une lettre adressée au Premier ministre, l'élue réclame une modification de la réglementation sur la circulation alternée. L'élue demande que sa mise en œuvre soit simplifiée et même automatisée en cas de pic de pollution, selon ce courrier rendu public, samedi 21 mars. (Photo essonne.gouv.fr) Anne Hidalgo souhaite que l'arrêt interpréfectoral soit "revu afin de rendre automatique la mise en place de la circulation alternée, dès lors que le seuil d'alerte est atteint le jour même avec une nouvelle prévision pour le lendemain, ou bien dès lors que le phénomène de pollution est considéré comme persistant". Actuellement, cette mise en place est possible, mais pas automatique. La décision est prise par un collège d'experts, une fois les prévisions de pollution connues. Cette procédure est trop lourde, aux yeux de la maire. "La prévision d'Airparif étant connue dès 11 heures, cette mesure pourrait être annoncée dès la mi-journée pour le lendemain, sans recours au collège d'experts qui est nécessaire aujourd'hui et qui retarde la prise de décision et les annonces potentielles." Ce courrier intervient après une passe d'armes entre la maire de Paris et la ministre de l'Ecologie. Après avoir essuyé un refus de la préfecture de police, jeudi, Anne Hidalgo a de nouveau demandé, la mise en place de la circulation alternée samedi à Paris, en raison de la persistance du pic de pollution aux particules fines PM10. Mais la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal juge qu'il n'est "pas raisonnable d'imposer si vite cette galère à la banlieue". Elle maintient donc la date de lundi, si le pic de pollution n'est pas retombé. Anne Hidalgo estime que la mise en place de la circulation alternée, le 17 mars 2014, a été "très bien acceptée" par les Franciliens : "ils sont prêts à cela pour leur santé, ils attendent même des mesures en ce sens". Francetv info 21/3/2015 -
POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Alertes
L'épisode de pollution aux particules a touché vendredi de nombreux départements de la moitié nord du pays, ainsi que l'Ile-de-France pour la 4e journée consécutive, suscitant une polémique entre Ségolène Royal, la mairie de Paris et des élus Verts. Airparif, l'organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, a relevé dans la matinée sa prévision du niveau de pollution, estimant que le niveau d'alerte serait dépassé, comme il l'avait été mercredi. Vendredi, le seuil d'alerte a aussi concerné un grand quart nord-est du pays et une partie du centre et de l'ouest. Les régions Picardie, Lorraine et Rhône-Alpes, ainsi que de nombreux départements étaient en alerte: Nord, Pas-de-Calais, Marne, Bas-Rhin, Doubs, Côte d'Or, Yonne, Allier, Cantal, Puy-de-Dôme, Manche, Calvados, Loiret et Charente. Des mesures de réduction de La vitesse ont été prises dans les zones touchées mais l'Etat n'a pas souhaité mettre en oeuvre vendredi la circulation alternée en Ile-de-France, malgré la demande de la mairie de Paris et d'élus Verts. La mairie a renouvelé sa demande pour samedi. Ce refus a suscité une polémique entre Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, et Cécile Duflot, l'ex-ministre et députée écologiste, qui a reproché au gouvernement de ne pas avoir décidé la mise en place de la circulation alternée dès vendredi. Le préfet de police devait recevoir des élus franciliens en fin de journée pour les informer d'éventuelles mesures complémentaires, en fonction des prévisions météorologiques et de pollution. Pour samedi, Airparif prévoyait un niveau soutenu de concentration de particules en Ile-de-France mais en deçà du seuil d'alerte. Le seuil d'information est dépassé lorsque la concentration en particules PM10 (diamètre de 10 microns) atteint 50 microgrammes par m3 d'air en moyenne sur 24 heures pour 10% de la population d'un département de l'Ile-de-France ou sur une zone de 100 km2, précise Airparif. Le seuil d'alerte est fixé à 80 microgrammes par m3 d'air. En Ile-de-France, le seuil d'alerte a été dépassé mercredi et le seuil d'information jeudi. Les particules sont une des principales sources de pollution de l'atmosphère, qui est responsable de 42.000 morts prématurées chaque année en France, selon l'OMS. Sciences et avenir 20/3/2015 -
New Delhi (AFP) - Ranbir Singh se souvient encore de l'époque où les puits de son village, situé au sud-ouest de New Delhi, déversaient une eau au goût sucré et le bétail s'abreuvait à de petits étangs qui parsemaient la région. Le village a depuis été absorbé par Dwarka, une ville-satellite hérissée de gratte-ciel née dans les années 1990 de l'expansion de la capitale. Un homme porte une bombonne d'eau tirée d'une citerne le 18 mars 2015 dans un camp de migrants dans le quartier de Dwarka à New Delhi (c) Afp Les puits se sont asséchés et le niveau des nappes phréatiques, surexploitées, a tellement baissé que des pompes industrielles sont désormais nécessaires pour remonter l'eau en surface. "Aujourd'hui, l'eau tirée du sous-sol n'est pas buvable", regrette cet habitant de Pochanpur, dont les puits sont désormais remplis d'ordures. "Ceux qui en consomment encore se plaignent de maux d'estomac et beaucoup de jeunes de notre village ont des problèmes de peau à cause de l'eau". La forte croissance démographique et l'urbanisation anarchique ont déclenché une crise hydrique en Inde. Selon le World Resources Institute, organisme de recherche basé à Washington, le niveau d'eau de plus de la moitié des puits en Inde est en baisse en raison de la surexploitation et les réserves pourraient être inférieures de 50% à la demande d'ici à 2030. L'ONU doit présenter vendredi à Delhi un rapport appelant à une gestion durable des ressources en eau de la planète et mettant l'accent sur le problème des nappes surexploitées, particulièrement en Inde et en Chine. Pour Sushmita Sengupta, du Center for Science and Environment basé à Delhi, l'urbanisation incontrôlée est largement à l'origine des problèmes de l'Inde. "Nos lacs et mares permettaient autrefois de recharger de façon naturelle les nappes phréatiques mais l'urbanisation les a détruits", explique-t-elle. "Les eaux usées ne sont pas traitées donc les rivières sont contaminées. Nous avions autrefois une excellente gestion de l'eau en Inde mais nous perdons cette expertise". De son côté, Diwan Singh milite auprès de la ville pour que les eaux de pluie actuellement mélangées aux eaux usées soient déversées dans les lacs et mares afin de reconstituer les nappes phréatiques. Singh a expérimenté les problèmes d'eau lorsqu'il a déménagé dans une tour de Dwarka, qui comme de nombreuses zones de la capitale n'est pas raccordée au réseau d'eau et repose sur l'approvisionnement par des camions et des puits de forage. "La gestion des nappes phréatiques de Delhi est mauvaise", souligne-t-il, dénonçant une bureaucratie lente et parfois corrompue. "Dans certaines zones autour de Dwarka, le niveau des nappes a baissé de 60 mètres. Pendant ce temps, l'eau de la mousson va dans les égoûts et est perdue", ajoute Singh. A quelques kilomètres de Dwarka, dans la banlieue ouvrière de Kailash Puri, la vie est rythmée par les livraisons d'eau deux fois par semaine. L'eau des nappes que ses habitants buvaient autrefois est trop toxique et peu d'entre eux peuvent s'offrir les purificateurs d'eau qui équipent les foyers les plus aisés. A l'arrivée des camions colorés, des familles entières se ruent pour remplir leur bidon. "Je devais avoir un entretien d'embauche aujourd'hui mais j'ai dû faire l'impasse en raison du passage de l'eau", explique Neha Rana, 22 ans, en remplissant son seau. "Quoi qu'il arrive, il faut être là pour obtenir de l'eau. Certaines fois, les gens se mettent en colère et des bagarres éclatent". Personne n'a voulu s'exprimer officiellement au sein de l'autorité chargé de la gestion de l'eau à Delhi mais un responsable, sous couvert d'anonymat, a estimé qu'il s'agissait d'une crise nationale. "C'est une question qui demande une planification concertée à long terme au niveau national", a-t-il dit. Le problème est si grand dans la capitale que la fourniture d'eau gratuite a été l'une des grandes promesses de campagne du nouveau chef de l'exécutif de Delhi, Arvind Kejriwal, lors de sa campagne électorale le mois dernier. Pendant ce temps, des "mafias" de l'eau fournissent au prix fort le précieux liquide à ceux qui en sont dépourvus. Nombre d'entre elles s'approvisionnent à des puits illégaux, ce qui exacerbe le problème. Sciences et avenir 20/3/2015
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L'anguille, pépite d'or des rivières en grand danger d'extinction...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les espèces menacées
Cordemais (France) (AFP) - "Il y a 40 ans, mon père pêchait 250 kg de civelles par jour. Aujourd'hui, on les compte": comme chaque nuit d'hiver, Benjamin Colliot, pêcheur de jeunes anguilles dans l'estuaire de la Loire, part à la traque de cet "or blanc" à l'avenir incertain. Une petite heure après la marée basse, ce pêcheur professionnel de 26 ans quitte, à la lumière des étoiles et de la centrale thermique voisine, le port de Cordemais (Loire-Atlantique: entre Saint-Nazaire et Nantes), ses deux tamis au maillage fin coincés de part et d'autre de sa petite embarcation. Civelles d'anguille américaine (Anguilla rostrata). Kils CC BY-SA 3.0 Après avoir rempli au maximum le "vivier", un grand bac d'eau grillagé situé à l'arrière du navire, salé pour diminuer les risques de mortalité des poissons, il immerge ses tamis dans l'eau et les tracte à une vitesse de trois à cinq noeuds. "7 à 10 minutes plus tard", d'un mouvement de bascule qu'il répètera inlassablement jusqu'à la pleine mer, le civellier remonte les tamis et les secoue au-dessus du vivier. "Yes, il y en a un peu", lâche, soulagé, Benjamin Colliot, après son premier "coup", alors que s'agitent sur la grille des dizaines d'alevins d'anguilles translucides de quelques centimètres. Les "coups" suivants, tentés près du port ou un tout petit peu plus loin au large pour ne "pas faire trop de carburant", seront moins féconds, à l'image de cette première saison "peu fructueuse" pour le jeune pêcheur, qui a enchaîné ennuis techniques et faibles prises. Pour Mickaël Vallée, dans le métier depuis 20 ans, le butin est aussi maigre: 3 kilos de civelles seulement dans son seau, la faute à un hiver pas assez pluvieux. La saison, qui a débuté en décembre, est sur le point de se terminer avec la marée "du siècle" samedi qui va donner "un gros coup de balai" dans l'estuaire, et peu de civelliers atteindront le quota annuel, fixé à 200 kilos. La civelle, ou pibale en Aquitaine, arrive dans les estuaires pour s'y développer, après un voyage de 7.000 kilomètres depuis la mer des Sargasses, où elle retournera une fois anguille pour s'y reproduire. "L'année dernière, on en pêchait 10 kg à l'heure. Moi, j'ai pêché mon quota de 100 kg en six heures", se souvient M. Vallée. Mais cette saison "exceptionnelle", close en quelques semaines au lieu de cinq mois, s'était traduite par un effondrement des prix et le braconnage de cette espèce menacée avait repris de plus belle. Cet hiver encore, les pêcheurs de l'estuaire ont vu des braconniers "par dizaines, à pied dans les roseaux, avec juste une lampe frontale et un simple tamis", raconte Benjamin Colliot. "Tant que l'Etat ne déclarera pas la guerre au braconnage, (...) les pêcheurs continueront de respecter les quotas pour préserver l'espèce et d'un autre côté, les braconniers la pulvériseront", déplore Mickaël Vallée, qui préside l'organisation de producteurs estuaires, créée après l'interdiction en 2010 d'exporter cet "or blanc" hors Union européenne. Trois ans après la mise en place d'une stricte réglementation européenne, instaurant des quotas et établissant un pourcentage important de captures pour le repeuplement de l'espèce, la fermeture du marché asiatique, où la civelle est un mets très prisé et se vendait à prix d'or, supérieur pendant un moment à celui du caviar, avait été un nouveau coup dur pour les pêcheurs de civelles. "On s'est regroupé en organisation pour forcer les mareyeurs à augmenter les prix", jusqu'à 350 euros le kilo pour les civelles destinées à la consommation, surtout en Espagne, ces poissons ayant quasiment disparu des cartes des restaurants français, explique M. Vallée. L'organisation devrait par ailleurs inaugurer en 2016 un centre de stockage collectif. Jusqu'à présent, chacun des quelque 200 civelliers des Pays de la Loire, première région productrice et qui détient 54% du quota national de captures, est équipé d'un vivier chez soi, où sont gardées les civelles vivantes avant leur vente. Les menaces qui pèsent sur les civelles des anguilles d'Europe : Lors de son périlleux voyage, la civelle de l'anguille d'Europe rencontre de nombreux dangers. Elle est la proie des poissons prédateurs, de tortues, d'oiseaux marins puis des habitants de l’estuaire et elle doit affronter le parcours parfois très artificialisé des fleuves et rivières où elle devra encore pour survivre échapper à son principal adversaire, le pêcheur. Malgré certaines dispositions prises, les populations anguille d'Europe se sont effondrées en une trentaine d'années, au point que l'anguille, qui était l'un des poissons les plus communs jusque dans les années 1970 (alors que la plupart des barrages étaient déjà construits) est devenue une espèce en voie d'extinction et classée vulnérable par l'UICN et l'union européenne. Plusieurs causes sont pointées, qui sans doute cumulent leurs effets : - la pêche trop intensive qui dans la seconde moitié du XXe siècle a atteint le stade de la « surpêche », - le braconnage (une civelle sur dix serait pêchée illégalement), - les importants lâchers d'eau douce suscités par les grands barrages hydroélectriques, - la pollution (l'anguille est un poisson gras qui accumule de nombreux polluants solubles dans les graisses (pesticides, dioxines, furanes et PCB en particulier..). Elle se nourrit volontiers dans les sédiments qui au fil des années ont accumulé des métaux lourds, des pesticides et de nombreux autres polluants. Il est possible que femelles et mâles soient au moment de la reproduction (en mer des Sargasses) victimes des effets de perturbateurs endocriniens qu'ils ont accumulés dans leur organisme quand ils ont grandi dans les eaux douces. - l’introduction d’espèces invasives et de parasites, - la diminution des zones humides (en taille, nombre et qualité). Ce sont autant de facteurs qui concourent à l’extinction de la civelle dans de nombreuses régions d'Europe et d'Amérique. Wikipedia ----->D'être trop pêchées (légalement ou illégalement, avant ou maintenant), les anguilles sont en déclin comme de nombreuses autres espèces... Mais, peut-être qu'il serait bon soit d'abaisser encore les quotas, soit d'interdire pour une période à déterminer par les scientifiques toute forme de pêche... En prenant soin, bien sûr, de trouver un système de compensation pour les pêcheurs concernés lorsqu'il s'agit de leur activité principale (bien que celle-ci soit limitée dans la durée)... Cela afin de permettre une reconstitution des "stocks" plus rapide... Toutefois, les anguilles sont aussi, victimes du réchauffement climatique (les eaux des océans mais aussi des rivières sont plus chaudes), de l'abaissement des niveaux d'eau dans certaines rivières ainsi que de leur pollution, notamment par les pesticides et autres perturbateurs endocriniens). Il apparaît à la lumière d'un certain nombre d'articles ou documents que j'ai pu lire, qu'il y a des pratiques à modifier, voire à délaisser durant une certaine période pour permettre à l'anguille, comme à d'autres espèces, de renouveler sa population.... Sciences et avenir 20/3/2015 -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Paris (AFP) - Mettre au frais dans l'Antarctique pour les générations futures des échantillons de glaciers menacés par le réchauffement de la planète, tel est le projet de chercheurs français, qui espèrent réaliser le premier prélèvement de "carottes-patrimoine" début 2016 sous le Mont-Blanc. "On est dans la même logique que la banque créée au Spitzberg (Arctique), où des graines du monde entier sont stockées pour les siècles à venir dans une ancienne mine de charbon", explique Jérôme Chappellaz, directeur de recherche au Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'environnement de Grenoble. Photo de gauche : Les glaciers de La Meije en septembre 1950 en aval du col du Lautaret sur la route en direction de La Grave ((c) André Payan-Passeron CC BY-SA 3.0). Photo de droite Les glaciers de La Meije le 30 juillet 2012 depuis un angle de vue similaire : en hachuré rouge les parties disparues ((c) André Payan-Passeron CC BY-SA 3.0). Cette nouvelle "Arche de Noé" trouverait sa place en Antarctique, sur la base franco-italienne Concordia, qui garantit dans la neige un froid à -53°. "C'est le meilleur congélateur au monde", poursuit M. Chappellaz. "Les carottes seront en sécurité, même en cas de conflit mondial. Pas besoin d'électricité. Il continuera à y faire froid, et même si le réchauffement sur le plateau Antartique était de +10° à la fin du siècle, les carottes ne seraient pas en danger à -43°." L'idée s'est imposée quand les scientifiques ont observé la hausse des températures de plusieurs glaciers: à 10 ans d'intervalle, le glacier alpin du col du Dôme et le bolivien Illimani avaient pris 1,5 à 2°! "Nous sommes la seule communauté travaillant sur les climats du passé à voir disparaître ses archives", s'alarme le scientifique. "Il est temps de faire quelque chose, tout de suite, tant que les glaciers peuvent fournir une matière exploitable". Car déjà le réchauffement menace la qualité géochimique de la glace. Dès 2009, les scientifiques français s'étaient associés à leurs collègues d'Amérique du sud pour lancer un appel international, sans grand écho. Aujourd'hui, emmenés par le laboratoire de Grenoble, mais aussi l'Institut polaire français Paul-Emile Victor, l'Institut de recherche pour le développement (IRD), le CNRS, avec le soutien de la fondation de l'université Joseph-Fourier de Grenoble, ils veulent s'y prendre autrement, en cherchant des mécènes pour monter les premières opérations. Comptant sur la labellisation de cette initiative par l'Unesco pour encourager les investisseurs. Cette "initiative contribuera au mandat de l'Unesco", explique Anil Mishra, spécialiste d'hydrologie au sein de l'organisation internationale, qui dès les années 60-70 appelait à "un inventaire mondial des glaces pérennes et des glaciers, autant d'indicateurs du changement climatique". "Nous devons aider la science à mieux comprendre l'impact du climat sur les glaciers et la ressource en eau... afin de permettre aux pays de prendre les bonnes décisions, que ce soit en Inde, en Asie centrale, en Europe", ajoute-t-il. Les porteurs du projet espèrent une première expédition au printemps 2016 au col du Dôme, sous l'arête sommitale du Mont-Blanc, à 4300 m. Un site "facile" à atteindre, par hélicoptère, pour une équipe dépêchée une vingtaine de jours. En 2017 est prévue une mission sur l'Illimani, au-dessus de La Paz, qui sera un peu plus compliquée: 6.300 m d'altitude, accès difficile, nécessitant des porteurs, 50 jours de travail... L'idée est de remonter à chaque fois trois carottes de 100 à 150 m (allant jusqu'au socle rocheux). Le but à terme: constituer une opération associant Américains, Chinois, Italiens, Suisses, Sud-Américains... Là où se trouvent les glaciers très menacés, et ayant déjà beaucoup appris à la science: le Colle Gniffetti dans les Alpes, le Quelccaya au Pérou, le Dasuopu et le Guliya dans l'Himalaya chinois... Ces glaces fournissent des informations régionales importantes. Le laboratoire de Grenoble travaille ainsi en ce moment avec les scientifiques du Népal pour tenter un forage dans l'Himalaya népalais, afin de comprendre l'évolution de la mousson indienne et les sources de pollution régionale. La glace, archives de la composition de l'atmosphère et des climats, est un outil essentiel pour les climatologues. C'est elle qui permit par exemple d'établir le lien entre températures et gaz à effet de serre. Mais elle sert aussi d'autres disciplines: l'étude des pollutions atmosphériques, la microbiologie... "Et puis qui sait? dans plusieurs siècles des idées dont nous sommes bien loin aujourd'hui", souligne M. Chappellaz. ----->Bien que je comprenne l'intérêt scientifique d'une telle démarche, il me semble qu'il y a des actions bien plus urgentes à mener au niveau de la préservation de la biodiversité (faune et flore) et des écosystèmes qui sont en péril pour la même raison : le réchauffement climatique en plus de la pollution, du braconnage... Sciences et avenir 20/3/2015 -
Le Koala : actualités, informations, découvertes, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Marsupiaux
Équipés de caméras infrarouges, ces appareils volant dénombrent les marsupiaux en Australie. 6MEDIAS 14/3/2015 On savait déjà que des chiens sont entraînés pour détecter les crottes de koalas (Phascolarctos cinereus) afin de mieux recenser cette espèce solitaire et peu active. Voici désormais une tout autre technique, instaurée à cette fin par des scientifiques de l'université du Queensland (Australie). En effet, des drones équipés de caméras infrarouges parcourent les zones habitées par les marsupiaux et permettent d'obtenir les images des animaux détectés grâce à leur chaleur corporelle. Cette technique peu coûteuse et efficace présente des avantages non négligeables : les zones ratissées sont plus étendues et l'évaluation du nombre de marsupiaux est plus exacte. Sciences et avenir 20/3/2015 -
L'orque la plus vieille au monde aperçue au large du Canada avec sa tribu
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les Orques
Dépositaires d’un savoir écologique, les grands-mères orques aident à la survie de leur clan, démontre une étude. De quoi éclairer l'évolution de la ménopause chez les humains. Chez les orques, les grand-mères sont des reines du leadership et des tueuses essentielles ! "Les femelles ménopausées sont des meneuses de groupe bien informées, écologiquement éduquées qui aident les plus jeunes membres de leur communauté à trouver de la nourriture, particulièrement lors des périodes où les proies se font rares", explique la biologiste Lauren Brett de l’université d’Exeter (Grande-Bretagne). Selon son étude, les femelles Orcina orca vivent même très longtemps - jusqu’à 40 ans de plus que les orques mâles ! - justement parce que leur savoir favorise la survie de l’ensemble de leur clan. Un groupe d'orques de Colombie-Britannique compte désormais un nouveau petit, J51, nageant aux côtés de sa mère, J19. Dave Ellifrit, Center for Whale Research Pourtant, en théorie, l’évolution ne favorise pas la survie des animaux trop vieux pour se reproduire, parce qu’elle n’a aucun intérêt pour l’espèce. Une exception majeure étant l’espèce humaine, dont les femmes vivent en moyenne trente ans après avoir cessé de se reproduire. Dans le règne animal, seules deux autres espèces de mammifères, les orques donc, mais aussi les baleines pilotes (ou globicéphales) ont des durées de vie "post reproduction" comparables. "On imaginait que cela pouvait-être utile pour la parentèle, mais les mécanismes par lesquels les femelles épaulards aidaient leurs familles restaient énigmatiques, complète Laurent Brett. Une hypothèse était que ces aînées étaient dépositaires d’un savoir écologique utile pour amortir certaines crises environnementales". Pour en faire la démonstration, les chercheurs d'Exeter ont procédé au visionnage de 751 heures de vidéo, épluché 35 années de données du Center of Whale research (Etat de Washington, Etats-Unis), observé 102 orques tueuses résidentes du Pacifique (âgées de 0 à 91 ans ) à l'état sauvage et suivi neuf épisodes migratoires de saumons royaux entre 2001 et 2010. Ce dernier poisson constitue un met essentiel pour l’épaulard, représentant même 90% de sa diète en été. "Le succès reproducteur ou le taux de mortalité des orques résidentes sont directement liés à une pêche plus ou moins bonne, explique Lauren Brent. Justement, le leadership par des femelles âgées est particulièrement important les années difficiles où les saumons se font rares. Ce sont elles qui montrent où et quand pêcher". La chercheuse note encore que les grand-mères sont davantage susceptibles de guider leurs fils que leurs filles. Soumis à forte compétition et agression par leurs rivaux, beaucoup plus dépendants d’une diète riche pour maintenir leur gabarit, les mâles meurent plus jeunes - aux alentours de 50 ans maximum - et n’ont pas le temps d’acquérir des compétences environnementales aussi approfondies que leurs mères. Très "fils à maman", ils se montrent d’ailleurs les premiers à suivre les matriarches lors des parties de pêche. "Notre étude est la première à démontrer que la valeur tirée de la sagesse des aînés peut être une raison pour laquelle les femelles orques mais aussi humaines continuent à vivre aussi longtemps après avoir cessé la reproduction", souligne le biologiste Darren Croft, co-signataire de l’étude. À l’en croire, ce travail sur les cétacés éclairerait en effet la façon dont la ménopause pourrait s’être développée chez notre espèce. "Pour les humaines, il a été suggéré que la ménopause est simplement un produit de la médecine moderne et de meilleures de conditions de vie, rappelle le chercheur. Cependant, des travaux suggèrent qu’elle est adaptative : chez les chasseurs-cueilleurs, les femmes ménopausées aident leurs familles en collectant et partageant de la nourriture, augmentant ainsi la transmission de leurs propres gènes". Mais, selon lui, les femmes ménopausées peuvent aussi avoir partagé un autre facteur clé : l’information ! Sciences et avenir 20/3/2015 -
POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Alertes
La circulation alternée à Paris sera appliquée dès lundi, sauf s'il y a baisse manifeste de la pollution d'ici là, a annoncé la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Elle a tranché vendredi soir après une polémique l'ayant opposée à l'écologiste Cécile Duflot. Les transports publics seront gratuits dès samedi en Ile-de-France, a signalé Mme Royal. Le compromis est loin des attentes de la maire socialiste Anne Hidalgo qui réclamait la mise en place de la circulation alternée dès vendredi, après plusieurs jours de forte pollution aux particules. La ministre de l'Ecologie a mis en garde contre toute "décision intempestive" pour justifier la fin de non recevoir opposée à la demande de Anne Hidalgo sur la mise en place de ce dispositif vendredi. Ce différend a poussé François Hollande à intervenir, pour annoncer qu'une décision serait prise en fin de journée. "La pollution devait être réduite aujourd'hui et encore davantage les jours suivants. Tel n'est pas le cas. Donc, la ministre de l'Ecologie va travailler (...) pour savoir s'il y a un risque de pollution pour les jours à venir", a dit François Hollande à l'issue d'un Conseil européen à Bruxelles. La circulation alternée consiste à n'autoriser que les véhicules dont le numéro de plaque est pair à circuler les jours pairs et inversement. Une telle mesure n'a été prise qu'à deux reprises, en octobre 1997 et en mars 2014. Après avoir essuyé un premier refus, Anne Hidalgo a demandé vendredi la mise en place samedi "de la circulation alternée et du contournement de l'Ile-de-France par les poids lourds de transit". "Ne pas mettre en place la circulation alternée c'est de l'inconscience écologique", avait estimé Cécile Duflot, ancienne ministre écologiste de François Hollande sur Europe 1. "Cette décision, je la trouve consternante et regrettable et même incompréhensible", a-t-elle ajouté. "Les conséquences sur la santé sont réelles, ce n'est pas un caprice de dire qu'il faut mettre en place la circulation alternée". Sur son compte Twitter, Ségolène Royal avait répondu aux critiques de l'ex-ministre du Logement du gouvernement Ayrault. "Qu'est-ce qui a été fait de concret dans la circonscription où elle est élue pour le transport propre tous les jours'", écrit-elle. "Je sais bien qu'il y a des élections dans quelques jours, mais ce n'est pas une raison de perdre son sang-froid", a-t-elle ajouté un peu plus tard au micro d'Europe 1. "Il faut prendre des décisions respectueuses et raisonnables." "Demander, du jour au lendemain, que l'on impose la circulation alternée à des gens qui habitent loin de Paris, qui doivent amener leurs enfants à l'école, aller travailler, faire des démarches pour trouver du travail, ce n'est ni raisonnable ni respectueux". La préfecture de police de Paris a abaissé la vitesse de 20km/h sur les routes franciliennes vendredi. L'automobiliste contrevenant à la circulation alternée risque une amende de 22 euros avec immobilisation du véhicule, voire sa mise en fourrière. Romandie 20/3/2015 -
Afrique / Congo : Contre l'exploitation pétrolière dans le parc des Virunga
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les gorilles
La République Démocratique du Congo souhaite mener des explorations pétrolières dans le Parc national des Virunga dans lequel vivent des animaux menacés d'extinction. Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) souhaite effectuer une exploration pétrolière dans le Parc national des Virunga. Or, ce parc est le plus ancien du continent africain et il figure au Patrimoine Mondial de l'humanité en péril de l'UNESCO depuis 1994. De plus, il abrite une grande biodiversité, dont des espèces menacées tels que des gorilles et des éléphants. Le parc national des Virunga abrite des populations de gorilles. LuAnne Cadd / Virunga National Park / AFP Le gouvernement congolais a donc annoncé qu'il souhaitait modifier les limites du parc afin d'obtenir le droit d'exploiter les possibilités pétrolières. Mais cette option porterait atteinte à la taille des habitats naturels des animaux. Toutefois, le Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo, avait exprimé le 13 mars 2015 la volonté de Kinshasa de vouloir trouver un terrain d'entente avec l'UNESCO afin d'exploiter le pétrole potentiellement présent dans ce parc. L'UNESCO a fait savoir à plusieurs reprises que l'exploration et l'exploitation pétrolières étaient "incompatibles" avec le règlement du Comité du patrimoine mondial. De plus, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a appelé la République démocratique du Congo, à "renoncer à tout projet" de modifier les limites du parc. Le projet d'exploration avait débuté en 2010 lorsque le gouvernement congolais avait attribué à plusieurs sociétés pétrolières, dont le groupe français Total et l'entreprise britannique Soco, des permis d'exploration sur des concessions à cheval sur de larges portions du parc. À l'issue d'une intense mobilisation internationale et locale, la RDC a suspendu ces permis et Total s'est engagé à ne pas entrer dans le périmètre du parc. En juin 2014, Soco s'était finalement engagé "à n'entreprendre ou commander aucune activité d'exploration ou de forage à l'intérieur du parc national des Virunga à moins que l'Unesco et l’État congolais ne conviennent que de telles activités ne sont pas incompatibles avec le statut du patrimoine mondial". La solution de WWF : Pour WWF, le parc dispose déjà de ressources économiques importantes. Selon l'organisation, "le lac Édouard, qui fait partie intégrante du parc national des Virunga, assure la subsistance de plus de 50.000 personnes qui vivent sur ses rives, et la pêche génère à elle seule près de 30 millions de dollars par an". Le but serait ainsi de se diriger vers une économie verte plutôt que pétrolière. Sciences et avenir 20/3/2015 -
Afrique / Congo : Contre l'exploitation pétrolière dans le parc des Virunga
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les gorilles
La menace de l'exploitation pétrolière continue de peser sur le parc national des Virunga, la plus vieille réserve naturelle d'Afrique, dans l'est de la République démocratique du Congo, même après l'annonce de l'abandon des projets d'une société pétrolière britannique. Kinshasa a indiqué vendredi vouloir trouver un terrain d'entente avec l'Unesco afin de pouvoir exploiter le pétrole qui pourrait se trouver sous le périmètre de ce joyau classé au patrimoine mondial de l'humanité mais déjà fortement abîmé par les conflits armés qui déchirent la région depuis plus de vingt ans. Un gorille dans le parc national des Virunga, la plus vieille réserve naturelle d'Afrique, dans l'est de la République démocratique du Congo le 7 avril 2011 - LuAnne Cadd Virunga National Park Les autorités ont des «contacts avec l'Unesco» pour voir comment «exploiter judicieusement» le parc des Virunga afin de «tirer profit de ses ressources pour que les populations qui y vivent puissent en profiter», a déclaré vendredi le Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo, à l'origine de réformes économiques destinées à faire émerger progressivement la RDC, un des pays les moins développés au monde. En janvier, M. Matata avait informé les bailleurs internationaux (Union européenne, ONU, Banque mondiale...) que Kinshasa n'avait pas encore donné son aval à l'exploitation des ressources pétrolières dans les limites du parc, mais que si une telle décision était prise, la RDC solliciterait une modification mineure du tracé de la réserve. Depuis que l'on soupçonne la présence de pétrole dans le sous-sol de cette bande de 800.000 hectares s'étirant le long de la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda, dans la province du Nord-Kivu, l'Unesco, qui assure le secrétariat du Comité du patrimoine mondial, a rappelé à plusieurs reprises que l'exploration et l'exploitation pétrolières étaient «incompatibles» avec le règlement de cette institution. Créé en 1925 sous la colonisation belge, le parc des Virunga abrite plusieurs espèces animales menacées, parmi lesquelles le gorille des montagnes, son emblème. La réserve offre une diversité de paysages exceptionnelle (volcans, savane, forêt, zone humide...) et figure depuis 1994 sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité en péril. L’État congolais a attribué en 2010 au groupe français Total et à l'entreprise britannique Soco des permis d'exploration sur des concessions à cheval sur de larges portions de la réserve. A l'issue d'une intense mobilisation internationale et locale, l’État congolais a suspendu ces permis en 2011 et Total s'est engagé à ne pas entrer dans le périmètre du parc. Soco a finalement pris un engagement similaire en juin 2014, mais après avoir réalisé une étude sismique dans le cadre d'une «évaluation» commandée par le gouvernement et destinée à estimer les effets que pourrait avoir une éventuelle exploitation pétrolière sur l'environnement. Les opposants au forage dans le parc estiment que les tests menés par Soco étaient en fait une opération d'exploration cachée. Soco a annoncé jeudi qu'elle comptait avoir terminé «mi-2015» l'interprétation des résultats de son étude. L'entreprise affirme qu'après l'avoir livrée au gouvernement, elle «ne sera plus impliquée d'aucune façon dans le bloc» qui lui a été attribué et qui couvre la moitié sud du parc. Certains opposants à l'exploitation pétrolière dans les limites actuelles du parc, comme l'ONG anticorruption Global Witness, ont déjà fait part de leur crainte de voir le gouvernement céder son permis à un autre opérateur. Le Comité du patrimoine mondial continue pour sa part d'exhorter Kinshasa à annuler les permis d'exploration-production sur le territoire du parc, accordés en infraction avec la Convention sur le patrimoine mondial que le Congo a signée. Interrogé par l'AFP, le représentant de l'Unesco en RDC, Abdourahamane Diallo, a déclaré qu'il n'y avait pas de «négociations» entre son institution et Kinshasa sur la question de l'exploitation pétrolière et du parc, mais plutôt des «discussions» et des «échanges». «A ce jour, il n'y a eu aucune demande formelle» de la part des autorités congolaises de déclassifier une partie du parc, a précisé M. Diallo, indiquant que l'Unesco était «dans un dialogue d'information et de sensibilisation» des décideurs politiques congolais sur les implications du classement des Virunga au patrimoine mondial. Total, se son côté, n'a pas renoncé à ses projets dans la zone de son permis ne couvrant pas le parc. Selon une source proche du dossier, en dépit de la baisse des cours du pétrole, l'entreprise place toujours beaucoup d'espoir dans sa concession et se prépare pour une étude sismique qui devrait avoir lieu autour de la fin de l'année. 20 Minutes 14/3/2015 -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Les députés ont voté jeudi 19 mars 2015 l'interdiction de toute une famille d'insecticides réputés toxiques pour les butineuses. L'Assemblée nationale a voté l'interdiction totale, à compter de janvier 2016 des insecticides de la famille des néonicotinoïdes, jugés toxiques pour les abeilles. Les parlementaires ont adopté un amendement des socialistes Delphine Batho et Gérard Bapt, contre l'avis du gouvernement, défavorable à la mesure au motif notamment que "le cadre européen ne permet pas une interdiction aussi stricte". Les néonicotinoïdes sont des insecticides dits systémiques parce qu’ils pénètrent tout le système vasculaire de la plante, ont été introduits dans les cultures européennes dans les années 90. Parmi les substances susceptibles d’affecter les abeilles, les spécialistes pointent l’imidaclopride (molécule active du Gaucho et du Confidor), la clothianidine (molécule active du Poncho-Maïs) et le thiametoxam (molécule active du Cruiser). Infographie : Idé/ Sciences et Avenir/ Rachel Mulot En 2012, deux articles scientifiques, l’un français, l’autre britannique démontraient que ces familles de pesticides avaient un impact délétère sur les butineuses ainsi que sur leurs cousins les bourdons, et ce, même à faibles doses. À la suite de ces découvertes, et malgré les protestations des industriels du secteur, la Commission européenne avait décidé, à partir du 1er décembre 2013, de restreindre l'usage de trois substances de cette famille de molécules insecticides. Ces restrictions, limitée à deux ans, concernaient 75 cultures jugées attractives pour les abeilles. Elles semblaient insuffisantes aux apiculteurs qui regrettaient que cinq néonicotinoïdes restent disponibles sur le marché. Justement, l'interdiction des députés français vise désormais toute la famille des néonicotinoïdes, "pour éviter que l'industrie ne substitue des produits cousins après le retrait d'un produit précis", expliquent les auteurs de l’amendement. Une abeille (Apis mellifica) butine un crocus. KARL-JOSEF HILDENBRAND / DPA / AFP L'interdiction en 2016 n'est néanmoins pas acquise puisqu'il faut encore que les parlementaires du Sénat suivent leurs confrères de l'Assemblée Nationale. Et c'est loin d'être gagné. Le 4 février 2015, une grande majorité de sénateurs avait en effet rejeté la proposition de résolution du sénateur Joël Labbé, proposant un moratoire sur les pesticides néonicotinoïdes en France et au niveau européen. Lors de son dernier bilan, le 15 mars 2015, l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) recensait pour cet hiver entre 30 % et 60 % de perte dans certains départements, alors "que ce taux de mortalité ne dépassait pas 5 % avant 1995" selon elle. L’emploi de plus en plus large des néonicotinoïdes serait l’un des responsables de l’hécatombe selon eux, avec les frelons asiatiques et la météo du printemps. La production de miel serait en chute libre accusant une baisse de 50 à 80 % en 2014. Sciences et avenir 20/3/2015 -
Comprendre pourquoi il y a des marées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans EAU - Milieu aquatique
Le port de référence pour le calcul du coefficient est Brest, l'endroit au monde où l’on a la plus grande série de mesures de la marée depuis le 18ème siècle. 119 sur une échelle qui monte jusqu’à 120 : ce sera le coefficient de la grande marée de 21 mars ! Un peu abusivement baptisée "marée du siècle", elle n’en reste pas moins exceptionnelle puisque le phénomène ne se reproduit avec cette ampleur que tous les 18 ans et demi. Le port de Brest (Finistère). YANNICK LE GAL / ONLY FRANCE/ AFP Mais que signifie ce coefficient de 119 ? D’où vient-il et comment est-il calculé ? "Pour répondre à ces questions, sourit Nicolas Weber, du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom), laissons-nous aller à un peu de chauvinisme ! Le coefficient a été introduit dans l’annuaire français des marées dès 1868, et cet annuaire fut le premier édité au monde, en 1839, par le Dépôt des cartes et plans, ancêtre du SHOM !" Le problème rencontré par ceux que Nicolas Weber appelle "nos illustres prédécesseurs" était le suivant : la marée ne s’exprime pas avec la même amplitude partout. Plus précisément, le marnage – c’est à dire la différence entre le point le plus haut des vives eaux et le point le plus bas des mortes eaux – dépend notamment de la conformation des côtes et des fonds marins. BFMTV 20/3/2015 Exemples : Une marée de 7 mètres à Brest est considérée comme une forte marée ; à Cherbourg, il s’agira d’une marée moyenne, à Saint-Malo, Cancale, ou encore au Mont-Saint-Michel, l’un des lieux au monde où le phénomène est le plus puissant, d’une petite marée. Parler de hauteur d’eau est important pour les cartes marines, et la navigation, mais il ne s’agit pas d’une référence précise pour indiquer si l’on se trouve en période de vives eaux ou de basses eaux sur l’ensemble d’un territoire. D’où l’introduction du coefficient. Son calcul - plutôt complexe !- aboutit à une échelle de 20 à 120. Le port de référence pour ce calcul est Brest. Pourquoi ? Encore un peu de chauvinisme ! Il s’agit du lieu au monde où l’on a la plus grande série de mesures de la marée depuis le 18ème siècle. Port important, Brest avait aussi l’avantage de se trouver à l’abri dans le bras de la Penfeld, protégé des tempêtes et du clapot qui peuvent fausser les mesures. "Je ne balance point à indiquer ce port comme l’un des plus favorables aux observations de marée" disait l’éminent scientifique Laplace (1749-1827). C’est donc là qu’a été implanté l’un des premiers marégraphes, instrument qui mesure la hauteur des marées. Il en existe aujourd’hui 48 en France – métropole et Outremer. Un capteur est installé à l’intérieur de ce que l’on appelle "des puits de tranquillisation", de façon à ce qu’il soit pas perturbé par les événements météo ou les bateaux qui passent a proximité, où il mesure en permanence la montée de l’eau. Ces marégraphes fournissent donc des données sur la marée... mais pas seulement. Ils font partie du réseau d’alerte aux tsunamis, enregistrent les tempêtes, participent avec Météo France à la vigilance « vagues-submersion ». Enfin, ils permettent d’évaluer l’impact des changements climatiques sur le niveau de la mer et donc des marées. L’instrument installé à Brest il y a 300 ans a ainsi permis d’observer une hausse de 30 centimètres sur cette période... Sciences et avenir 20/3/2015 -
Eclipses solaires et énergie photovoltaïque
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Solaire
Paris - Le réseau électrique européen a plutôt bien résisté vendredi matin à l'éclipse de soleil, malgré les brusques variations de la production photovoltaïque en Allemagne et en Italie, qui ont causé des coupures ponctuelles d'approvisionnement pour quelques industriels outre-Rhin. Les citoyens et entreprises européens ont pu compter sur une offre d'électricité sécurisée ce matin, a indiqué le groupement européen des gestionnaires de réseaux de transport d'électricité (Entso-e) dans un communiqué. Les variations rapides de la production solaire et les difficultés à anticiper l'impact de l'éclipse sur la demande ont été gérées avec succès par les gestionnaires des réseaux de transports, ajoute le groupement qui met en avant une préparation méticuleuse et une coopération européenne et régionale forte. Alors que le groupement avait prévu un maximum de 34.000 mégawatts de production photovoltaïque en moins en cas de matinée très ensoleillée, ce sont finalement 17.000 MW qui ont été perdus puis réintégrés au réseau au début et à la fin de l'éclipse. Celle-ci a débuté vers 9H00 (8H00 GMT) et s'est achevée vers 12H00 (11H00 GMT). Si sur une partie du continent le ciel était plutôt voilé, conformément aux dernières prévisions, la situation a été un peu plus délicate dans le sud de l'Allemagne et le nord de l'Italie, là où sont concentrées les plus importantes capacités solaires. Le moment le plus critique a été la période 10h45-11h15 lorsque la production solaire a commencé à repartir, détaille Entso-e, notamment en Allemagne, où la production solaire a même dépassé son niveau habituel en cette saison, du fait d'un temps très ensoleillé. C'était un défi, a déclaré dans un communiqué Klaus Kleinekorte, directeur technique chez Amprion, un des quatre opérateurs du réseau haute tension allemand qui couvre l'ouest du pays très industrialisé. Les gros préparatifs avec nos partenaires en Allemagne et en Europe ont payé, a-t-il ajouté. Le pays a notamment fait appel à Epex spot, la bourse des marchés spot européens de l'électricité. Jeudi, pendant les enchères de 11h à 12h sur le marché à 24h, les volumes vendus en Allemagne ont atteint des niveaux très importants, illustrant la volonté des fournisseurs de se prémunir contre le risque de manque de volume dû à l'arrêt de la production photovoltaïque le lendemain au même moment. Toutefois, la pression sur le réseau a parfois été trop forte et certains gros consommateurs industriels de la zone gérée par Amprion ont dû être retirés ponctuellement du réseau, pour des durées de quelques minutes, a précisé le gestionnaire. En Italie, le gestionnaire du réseau avait décidé de manière préventive de retirer du réseau l'équivalent de 5.000 mégawatts de production photovoltaïque entre 7h et 14h. Au total, l'éclipse a d'abord provoqué une baisse de la production photovoltaïque de 3.000 MW, suivie d'une reprise de 5.000 MW dans la seconde phase (...) sans conséquence pour tous les usagers, a indiqué le gestionnaire de réseau Terna. En France, où le ciel était très voilé sur une grande partie du pays, la production photovoltaïque a été réduite de 650 MW, contre 2.000 MW anticipés en début de semaine, selon RTE. En revanche, la consommation, qui était plus difficile à anticiper a augmenté de 1.000 MW, mais aucune anomalie n'a été constatée sur le réseau. La situation sur le réseau européen est revenue à la normale à midi, après la fin de l'éclipse de soleil, a relevé Entso-e. Pour l'ensemble des gestionnaires des réseaux électriques européens, cette éclipse a aussi représenté un bon test pour la coopération continentale en construction depuis plusieurs années dans un contexte de développement des énergies renouvelables. C'est un exemple du succès du système mis en place au sein d'Entso-e, s'est félicité Konstantin Staschus, le secrétaire-général du groupement. Romandie 20/3/2015 -
De nouvelles pommes de terre et pommes OGM autorisées à la vente aux Etats-Unis
Admin-lane a posté un sujet dans OGM
Washington - Des pommes de terre génétiquement modifiées, programmées pour résister aux chocs, ainsi que des pommes qui ne brunissent pas lorsqu'elles sont coupées, ont obtenu vendredi le feu vert pour leur mise sur le marché américain. Ces aliments sont aussi sûrs et nutritifs que leurs pendants conventionnels, a souligné la FDA, l'autorité américaine de régulation des médicaments et des denrées alimentaires. Cette autorisation concerne six variétés de pommes de terre, vendues sous le nom d'Innate et génétiquement modifiées par la société J. R. Simplot, dans l'Idaho (nord-ouest). Ces patates résistent aux chocs, mais elles produisent aussi moins d'acrylamide, une substance qui peut apparaître lors de la cuisson à haute température de certains aliments et dont des tests sur des rats en laboratoire ont prouvé qu'elle est cancérigène... La FDA a également approuvé la mise sur le marché de deux sortes de pommes modifiées pour résister au brunissage généré par l'oxydation lorsqu'elles sont coupées. Ces pommes Arctic sont produites par la société Okanagan Specialty Fruits, au Canada. L'agence a dit n'avoir aucune question supplémentaire quant à la sécurité des aliments issus de ces variétés végétales. Elle a fondé ses conclusions sur un examen des informations fournies par les sociétés au sujet de la nature des changements moléculaires, de la composition nutritionnelle des aliments, comparées aux variétés cultivées de manière traditionnelle (*), a souligné Dennis Keefe, un haut responsable de la FDA. Le Center for Science in the Public Interest, une organisation qui se bat pour que l'industrie agro-alimentaire américaine propose une nourriture plus saine, ne voit pas en quoi les pommes de terre et pommes en question menaceraient la sécurité alimentaire ou l'environnement. Ceci dit, le processus au terme duquel ces nouvelles cultures sont approuvées présente de sérieux défauts, a estimé Gregory Jaffe, directeur du projet de biotechnologie du Centre. Et d'appeler le Congrès américain à adopter une nouvelle loi qui obligerait à soumettre les nouvelles cultures +biotech+ à un examen rigoureux et obligatoire avant que les aliments issus de ces cultures ne soient mis en vente. -----> (*) Partout dans le monde, aucun produit manipulé de la sorte ne devrait être autorisé sans que les agences de sécurité alimentaire ou autres organismes, n'aient vérifié dans leurs propres laboratoires et par de sérieux tests et hors toute influence de lobbying, la réelle inocuité de ces nouveaux produits OGM, médicaments, produits phyto-sanitaires.... C'est justement parce que les organismes d'état (de sécurité alimentaire ou de santé) font confiance aux études des sociétés que régulièrement des scandales éclatent à propos des risques encourus par la population, l'environnement, la faune et la flore... Il est anormal que des contre-expertises indépendantes n'aient pas lieu avant l'autorisation de mise sur le marché... dans un environnement déjà saturé d'offres (souvent superflues)... et de produits chimiques tous azimuts ! Romandie 20/3/2015 -
L'érosion dévore les côtes françaises
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans L'érosion des sols
Le front de mer de la station balnéaire girondine a souffert des tempêtes de l'hiver 2013-2014. La municipalité et les habitants se préparent à un déménagement vers l'intérieur des terres, qui devrait intervenir avant 2040. Dans la fraîcheur matinale de début mars, quelques promeneurs remontent le boulevard de la plage qui borde Lacanau-Océan. La marée est descendante, mais tout le monde l'a remarqué : désormais, à marée haute, "on n'a plus de plage" dans cette station balnéaire bien connue pour ses surfeurs. L'eau monte aussi un peu plus vite qu'avant. Une pancarte avertit les promeneurs de la fragilité de la dune, le 30 janvier 2014, à Lacanau-Océan (Gironde), pendant une tempête. (JEAN-PIERRE MULLER / AFP) Le changement date de l'année dernière. Durant l'hiver 2013-2014, une succession de tempêtes a mis le front de mer de Lacanau-Océan à rude épreuve. A chaque fois, les conditions ont été exceptionnelles, combinant vent, gros coefficients de marée et houle importante. Pendant trois mois, l'océan s'est agité, presque sans discontinuer. Même les jours calmes, la houle atteignait quatre mètres, affirment certains. Résultat : le trait de côte a reculé de 10 à 20 mètres dans ce secteur, selon les relevés du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Par endroits, il passe désormais là où on l'attendait en 2040. Sur la plage nord, dominée par la bicoque bleue du Surf Club, la dune a pris un sacré coup. Yannick l'a vue partir "en une marée". Dans son bureau encore calme en cette période de basse saison, le moniteur chevronné montre les photos du désastre. "On a l'habitude de dire qu'on a pris dix ans d'érosion d'un coup", ironise-t-il. Les photos de Jérôme Augereau, prises le 1er janvier et le 4 mars 2014, permettent de s'en rendre compte. Le photographe n'a pas raté une miette des tempêtes, se levant à l'aube et veillant jusque tard le soir pour prendre des clichés exposés pendant l'été. Il note d'emblée la date anniversaire. "Il y a un an, c'était Bagdad ici !" La dépression Christine venait de frapper Lacanau, dans la nuit du 3 au 4 mars. Pour ce bavard infatigable, c'est certain, "les tempêtes ont fait prendre conscience de l'érosion". Et pour cause : "Normalement, on a une érosion de 10-15 cm par an en moyenne. C'est invisible, personne ne la voit. Là, 20 à 30 mètres de côte se sont envolés par endroits, le tout en trois mois." Pour Jérôme Augereau (à gauche) et Gérard Depeyris (à droite), la relocalisation est la seule solution pour Lacanau-Océan face à l'érosion inexorable du littoral. (JULIE RASPLUS / FRANCETV INFO) Immédiatement après les tempêtes, la municipalité a renforcé les enrochements pour contenir le sable et protéger le front de mer. Plus de trois millions d'euros ont été alloués aux travaux. Toutefois, le maire Laurent Peyrondet (MoDem) prévient : "C'était nécessaire, mais ce ne sera pas suffisant ". Doucement, mais sûrement, Lacanau se dirige vers le scénario d'une protection dure, plus massive, puis d'un "repli stratégique" en 2040. Près de 1 400 biens (appartements et commerces), situés sur le kilomètre de front de mer, seraient ainsi déplacés. Pour Gérard Depeyris, membre du comité local de concertation, cette relocalisation s'impose. "Il faut regarder les choses en face : à long terme, il n'y a pas d'autre solution que le recul. C'est dur à accepter, mais c'est comme ça", estime ce fabricant de planches de surf. Enfant, cet "ancien" de Lacanau, 58 ans au compteur, devait marcher pour aller à l'eau. Au fil des ans, il a vu le sable partir. Il n'y a qu'à voir les blockhaus. Ce sont des repères précis. Ils étaient sur les dunes avant ! Maintenant, ils sont dans l'eau, et il faut vraiment être à marée très basse pour les voir.. (Gérard Depeyris à francetv info) Pour les partisans de la relocalisation, "il n'y a plus qu'à". Mais comment entamer ce projet ? Lacanau est l'une des cinq villes-pilotes à réfléchir à la méthode dans le cadre d'un appel à projet ministériel. Ce serait une première en France. Le maire attend donc une loi sur le sujet pour fixer le cadre juridique. "Aujourd'hui, on ne peut pas expulser les gens et les forcer à partir de cette zone", explique Laurent Peyrondet. Le dossier, entre les mains du ministère de l'Environnement, finira au Parlement. "Ce sera aux politiques de dire ce qu'on a le droit de faire ou pas sur nos stations", souligne l'édile, qui craint "qu'on laisse traîner les choses" à cause de l'argument financier. La relocalisation coûte cher : 330 millions d'euros, selon ses estimations. Le temps presse pourtant. "On n'a pas dix ans devant nous. Il faut que, sous mon mandat, on prenne des décisions pour l'avenir." Encore faut-il convaincre les principaux intéressés, à commencer par les commerçants établis sur le front de mer. Ceux sollicités par francetv info ont refusé de s'exprimer sur le sujet, lassés des journalistes et inquiets pour "la mauvaise pub". Le sujet est sensible. Pourtant, il fait jaser. Un chantier est en cours sur le boulevard de la plage, à quelques mètres de la mer, à Lacanau-Océan (Gironde), le 5 mars 2015. (JULIE RASPLUS / FRANCETV INFO) Au Café maritime, deux femmes s'étonnent des chantiers en cours sur le boulevard de la plage. Une vingtaine d'appartements verront bientôt le jour. Ubuesque alors qu'on parle de repli. A la mairie, on explique que les permis de construire ont été signés par l'ancien maire, sur la base des avis favorables de l'Etat, et qu'il était impossible de revenir dessus... Il ne devrait plus y en avoir dans le futur, promet Laurent Peyrondet. Au Surf Club, Yannick s'inquiète de la tournure des événements. Déjà, la municipalité se montre plus hésitante à prendre en charge l'entretien du bâtiment de l'association. Si le surfeur sait que les hommes devront "s'adapter à la nature", leur impuissance n'est pas facile à accepter. On a construit en front de mer, mais ça a été fait à une époque où on ne connaissait pas trop. Aujourd'hui, personne n'est vraiment responsable du problème. C'est un peu injuste. (Yannick à francetv info) Jérôme Augereau assure comprendre les doutes. Lui aussi est concerné. En cas de relocalisation, le trait de côte passerait devant sa boutique, qui disparaîtrait. Mais pour lui, "on pense plus à ses intérêts personnels qu'au reste". Ce Canaulais d'adoption, marqué par la catastrophe Xynthia et les paroles de ceux qui avaient prévu le drame sans être entendus, pense aux générations futures. "Je pense à ma fille qui grandit ici. Il ne faut pas qu'on nous reproche de ne pas avoir fait certaines choses. On ne connaîtra peut-être jamais ce moment, mais eux, oui." Francetv info 20/3/2015 -
Eclipses solaires et énergie photovoltaïque
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Solaire
Vous avez manqué l'éclipse solaire, vendredi 20 mars ? Pas de panique, voici une session de rattrapage. Le CNRS et les observatoires ont rassemblé les images de l'éclipse solaire afin que tout le monde puisse profiter du phénomène, même en cas de mauvais temps. Dans cette vidéo, vous pouvez regarder l'éclipse vue depuis le pic du Midi (Hautes-Pyrénées). En France, l'éclipse solaire partielle a débuté vers 9 heures et s'est achevée aux alentours de midi, en fonction du lieu d'observation. En raison d'une météo capricieuse, le spectacle de l'éclipse n'a été clairement visible vendredi matin que pour une minorité de Français, situés dans le Nord-Est. Mais quelques chanceux l'ont quand même aperçue à travers les nuages sur le reste du territoire. le gif animé de l'éclipse, vue depuis le pic du Midi, concocté pour nous par le CNRS ... Par un pur hasard, l'éclipse coïncidait avec l'équinoxe de printemps, lorsque le Soleil repasse de l'hémisphère Sud à l'hémisphère Nord, et avec la super Lune, quand la Lune est à la fois pleine et au plus près de la Terre. Francetv info 20/3/2015 -
Europe / Amérique du nord : Les forêts s'étendent, mais...
Admin-lane a posté un sujet dans ARBRES et FORETS du monde
La surface des forêts est en expansion en Europe et en Amérique du Nord. En 15 ans, elle a augmenté de l'équivalent du territoire du Royaume-Uni. Simultanément, les revenus liés à l'exploitation des forêts sont en baisse. Selon une étude de la Commission économique pour l'Europe (CEE-ONU), publiée vendredi à Genève, les 56 pays de la région incluant l'Europe, l'Amérique du Nord et la Russie détiennent 41,4% des forêts du monde et produisent environ 58% des rondins de bois industriels au niveau mondial. Les forêts de la région recouvrent en moyenne près de 41% du territoire, ce qui est plus élevé que la moyenne mondiale, laquelle est de 31%. La surface forestière a connu une expansion dans toute la région depuis plusieurs décennies. L'augmentation nette de la surface boisée entre 2000 et 2015 est de 28,1 millions d'hectares, soit 1,5% de la superficie totale des forêts et autres terres boisées en 2000. Cette augmentation s’explique en majeure partie par l’expansion naturelle des forêts sur d’anciennes terres agricoles. La reforestation a joué aussi un rôle important dans certains pays, en particulier aux Etats-Unis, en Turquie, en Espagne et au Portugal. Le stock de bois sur pied, au total et par hectare, a connu une constante augmentation. L’accroissement net annuel dépasse la récolte totale du bois dans tous les pays où ce paramètre est mesuré. Guy Robertson, coauteur de l'étude, a souligné que c'est un signe clair que l'on pourrait faire usage du bois de manière plus importante encore tout en préservant cette ressource. La CEE-ONU souligne également que les forêts de la région représentent un véritable réservoir de carbone. Le réservoir total de carbone de la biomasse forestière – c’est-à-dire le carbone séquestré chaque année par les écosystèmes forestiers de la région – s’élevait à 255 millions de tonnes de carbone par an entre 2005 et 2010 pour les 56 pays. La contribution des forêts aux économies nationales est simultanément en baisse. La contribution du secteur forestier au PIB des 56 pays appartenant à la CEE-ONU a diminué en termes absolus et relatifs de 1,2% à 0,8% sur une décennie. Ces baisses sont frappantes tant par leur taille que par leur homogénéité. La récession mondiale de 2008, avec son lourd impact sur le secteur du logement, a durement frappé le secteur, en particulier en Amérique du Nord. La baisse de la demande de papier pour les journaux et produits assimilés, résultant de leur substitution par les médias électroniques, est un autre facteur explicatif de cette baisse. L'emploi dans le secteur forestier a également décliné dans toute la région, notamment en raison de la hausse de la productivité du travail. Le nombre d’emplois dans le secteur forestier en Amérique du Nord subit une baisse de 33%, tandis que le secteur forestier dans son ensemble a connu une baisse du nombre d’emplois de 38%. Cette baisse est directement imputable à la contraction cyclique du marché américain de l’immobilier, mais aussi au déclin sur le long terme du secteur du papier aux Etats-Unis et au Canada. En Suisse, la forêt gagne aussi du terrain. Le volume de bois total a augmenté de 1,5% au cours des sept dernières années, selon un inventaire fédéral publié en novembre dernier. La surface forestière progresse davantage dans les Alpes que sur le Plateau. L'étude de la CEE est une contribution régionale à la session du Forum des Nations Unies sur les forêts qui aura lieu en mai à New York. ----->Mais quand tout tourne pour le sacro-saint profit... Au lieu de valoriser la forêt comme cela se devrait, notamment en regard des services qu'elle nous rend à bien des niveaux et le premier : c'est celui de maintenir un écosystème équilibré !!! Stop messieurs les financiers et gouvernements : Arrêtez de tout voir comme un possible investissement pouvant apporter des profits substantiels... au service des plus nantis, toujours et toujours... Ce système de notre société basé sur sur le profit et l'enrichissement personnel est à bout de souffle... Parce qu'à un moment donné ou à un autre, il ne fonctionnera plus... Capitaliser sur les denrées alimentaires ou matières premières telles que le café, le sucre, le blé, le maïs... etc est une honte parce qu'en bout de chaîne ce sont toujours les mêmes qui en font les frais : les plus démunis et même la classe moyenne... Et c'est anormal. Je dis souvent que le monde d'en bas, nous les petites gens, nous sommes soumis à une forme esclavage moderne pour enrichir les "seigneurs"... Romandie 20/3/2015 -
Près de 10% des espèces d'abeilles sauvages menacées d'extinction en Europe
Admin-lane a posté un sujet dans Abeilles
Bruxelles (AFP) - Près de 10% des quelque 2.000 espèces sauvages d'abeilles européennes sont menacées d'extinction, et 5% supplémentaires le seront dans un futur proche si rien n'est fait, selon un rapport rendu public jeudi par la Commission européenne. Réalisée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), cette étude est la première portant sur l'évolution des populations d'abeilles sauvages européennes, moins connues que leurs congénères domestiques mais tout aussi indispensables à la production végétale. Près de 10% des quelque 2.000 espèces sauvages d'abeilles européennes sont menacées d'extinction, et 5% supplémentaires le seront dans un futur proche si rien n'est fait (c) Afp Ses auteurs soulignent "un alarmant manque" d'expertise concernant les 1.965 espèces recensées, sur 58% desquelles les données manquent. S'ils n'ont pu clairement identifier que 77 espèces comme menacées d'extinction, ils estiment, en croisant les éléments à leur disposition, que le nombre réel frôle les 200. "Alors que les abeilles jouent un rôle essentiel pour polliniser nos récoltes", ce rapport prouve "l'urgence à investir dans la recherche" pour lutter contre leur déclin, selon l'UICN. "Si nous ne nous attaquons pas aux causes du déclin des abeilles sauvages, et n'agissons pas de manière urgente pour y faire face, nous pourrions payer un prix très lourd", a mis en garde le commissaire européen à l'Environnement, Karmenu Vella, cité dans un communiqué. Selon l'UICN, dont l'étude a été cofinancée par la Commission, 84% de la production végétale destinée à la consommation humaine en Europe dépend de la pollinisation assurée par les insectes, dont les abeilles et bourdons. Parmi les principales menaces pesant sur les abeilles, l'étude pointe : - la perte de biodiversité végétale, résultat de l'agriculture intensive et de l'usage de pesticides. Elle est désignée comme responsable de la quasi-disparition dans certains pays européens de l'espèce Andrena transitoria, auparavant répandue de la Sicile à l'Ukraine. - Autre menace majeure, le réchauffement climatique, qui affecte en particulier les bourdons, dont le quart des espèces est menacé d'extinction. - L'étude incrimine aussi l'urbanisation et la multiplication des incendies comme facteurs du déclin des abeilles sauvages. L'Agence européenne de sécurité des aliments avait appelé l'UE il y à un an à redoubler d'efforts scientifiques pour parer à l'hécatombe des abeilles, déplorant notamment une "pénurie de travaux sur les abeilles autres que mellifères". Sciences et avenir 19/3/2015 -
Les ressources en eau dans le monde, constat, actions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans EAU - Milieu aquatique
Paris (AFP) - La demande mondiale d'eau s'envole et 20% des réserves souterraines sont déjà surexploitées: dans un rapport publié vendredi, les Nations unies appellent à changer radicalement l'utilisation et la gestion de cette ressource pour éviter une grave pénurie d'ici 2030. "Si rien ne change, la planète devrait faire face à un déficit global en eau de 40% d'ici 2030", indique un rapport annuel des Nations unies. Pourtant, il existe "suffisamment d'eau pour répondre aux besoins grandissants du monde, mais pas sans changer radicalement la façon dont l'eau est utilisée, gérée et partagée", affirment les auteurs de "L'eau pour un monde durable". Si rien ne change, la planète devrait faire face à un déficit global en eau de 40% d'ici 2030 (c) Afp Le rapport insiste sur les liens complexes entre accès à l'eau, développement et gestion durable de la ressource: la lutte contre la pauvreté s'accompagnant d'une croissance de la demande en eau, qui parfois conduit à une surexploitation de cette ressource. L'exemple de l'Inde illustre cette difficile équation. Dans ce pays, le nombre de puits mécanisés est passé de 1 million à 19 millions entre 1960 et 2000. Si cette évolution a permis de lutter contre la pauvreté, le développement de l'irrigation a aussi provoqué "un stress hydrique important" dans des régions comme le Maharastra (sud) ou le Rajasthan(est). En Chine, dans la plaine du nord, l'irrigation intensive a provoqué une baisse de plus de 40 mètres de la nappe phréatique, relève également l'ONU. Si l'agriculture est en cause, l'industrie est aussi de plus en plus consommatrice d'eau et la demande mondiale de ce secteur devrait augmenter de 400% entre 2000 et 2050. L'augmentation des besoins est alimentée à la fois par l'élévation du niveau de vie et par la croissance démographique, la population mondiale gagnant 80 millions de personnes par an. Il est prévu qu'elle atteigne 9,1 milliards en 2050, dont 2,4 milliards en Afrique subsaharienne, selon l'ONU. Et face à des besoins en forte hausse, le changement climatique va modifier le régime des précipitations, souvent au détriment des zones déjà en manque d'eau, comme la région méditerranéenne ou l'Afrique subsaharienne. Autre conséquence du réchauffement: le niveau de la mer s'élève et affecte les réserves souterraines d'eau douce des zones côtières. C'est déjà le cas à Calcutta, Shanghaï ou Dacca. "Même chose pour les îles Tuvalu et de Samoa dans le Pacifique où les habitants dépendent de plus en plus de l'eau importée", alerte l'ONU. Dans ce contexte, la gestion de l'eau est inadaptée, affirme le rapport publié avant la Journée mondiale de l'eau le 22 mars. L'irrigation intensive, le rejet incontrôlé de pesticides et de produits chimiques et l'absence de traitement des eaux usées sont notamment pointées du doigt. "Des régions de Chine, d'Inde et des États-Unis, ainsi que le Moyen-Orient, puisent dans des réserves souterraines de manière non durable", a expliqué à l'AFP Richard Connor, l'un des auteurs. Le rapport onusien propose aussi des pistes pour agir : Il invite par exemple à limiter l'utilisation de centrales thermiques (80% de la production d'électricité) qui "sont très gourmandes en eau" en subventionnant les énergies solaire et éolienne. Des aides aux agriculteurs choisissant des systèmes d'irrigation performants sont aussi préconisées, à l'instar de ce qui a été fait à Chypre. Le document met aussi en avant que "chaque dollar investi pour la protection d'un bassin hydrologique peut permettre d'économiser jusqu'à 200 dollars sur les coûts de traitement de l'eau. En Ouganda, 235.000 dollars dépensés chaque année pour protéger un marais permettent à Kampala d'économiser deux millions par an dans le traitement de l'eau. Une meilleure gouvernance, conduisant à une action plus efficace pour réduire les déperditions, est un autre levier. Phnom Penh a ainsi réussi à passer de 60% de déperditions en 1998 à 6% en 2008. Dans le cadre des nouveaux objectifs du développement durable, qui doivent être entérinés cette année pour 2030, toutes ces facettes de l'eau doivent être prises en compte, plaide le rapport, en rappelant que "malgré des progrès considérables ces dernières années, 748 millions de personnes sont toujours privées d'accès à une source d'eau protégée d'une éventuelle contamination". Sciences et avenir 20/3/2015