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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Alertes
La circulation alternée était en vigueur ce lundi 23 mars à Paris. Seuls les véhicules avec une immatriculation impaire pouvaient circuler dans la capitale et les 22 communes limitrophes. Conséquence de la mise en place de la circulation alternée en raison du pic de pollution, seuls les véhicules ayant une immatriculation impaire pouvaient circuler ce lundi 23 mars à Paris et dans les 22 communes limitrophes. L'interdiction n'a pas toujours été respectée. Certains ont tout de même pris leur voiture immatriculée avec un chiffre pair. "Je n’étais pas au courant, j’ai pas la télé chez moi, mais je vais la garer tout de suite", plaide une automobiliste arrêtée par les forces de l’ordre, devant la caméra de France 2. Montant de la contravention : 22 euros, et l’obligation de repartir sans son véhicule. Certains ont trouvé une alternative, le covoiturage. A la mi-journée, 3 000 infractions avaient été constatées par les forces de l’ordre, qui se sont montrées compréhensives, notamment avec une femme enceinte qu'ils ont laissée repartir. -----> Personnellement, la décision prise pour mettre en place la circulation alternée a été trop tardive... Donc on ne pourra jamais mesurer avec certitude son efficacité... Il aurait été plus logique que la décision soit prise dès que le niveau de pollution a atteint le seuil d'alerte... Francetv info 24/3/2015 -
Dolines - Fontis - sinkholes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les forces de la Nature (séismes, tempêtes...)
La scène est digne d'un film catastrophe. Un large cratère s'est formé sur une route dans le nord du Brésil, lundi 23 mars, engloutissant un bus et le propulsant dans les flots violents d'une rivière. Il n'y a pas eu de blessé : les passagers ont réussi à sortir du véhicule avant qu'il ne tombe. Ce sont les rescapés qui ont filmé cet incroyable accident, survenu dans l'Etat du Para. Francetv info 25/3/2015 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Le Département des situations d'urgence de l'Oklahoma parle de près de 80 000 foyers sans électricité. Certaines zones des Etats-Unis entrent en pleine période de fortes perturbations, en mars et avril. StormChasingVideo 25/3/2015 Un mort est déjà répertorié, mercredi 25 mars, après des violentes tornades dans le comté de Tulsa, dans l'Oklahoma (Etats-Unis). Plusieurs personnes ont également été blessées. Des phénomènes similaires ont été observés ailleurs dans l'Oklahoma, ainsi que dans l'Arkansas, selon ABC News. Dans une vidéo postée sur YouTube mercredi, on peut voir une trombe se former sur le fleuve Arkansas, près de Sand Springs. L'année dernière, des tornades avaient frappé le sud et le sud-ouest des Etats-Unis en avril. Elles ont fait au moins dix morts, selon les autorités de l'Oklahoma et de l'Arkansas. Deux personnes étaient mortes dans le premier Etat, huit dans le second. Francetv info 26/3/2015 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
Des pluies exceptionnelles se sont abattues depuis 48 heures sur la région d'Atacama au Chili, entrainant la mort de onze personnes et des milliers de sinistrés. Partout, des torrents de boue défigurent les communes. Au nord du pays, les habitants se débrouillent. "Là j'ai besoin d'un peu d'essence. J'ai un bidon, mais je ne sais pas comment le transporter", confie au micro de France 2 un habitant. Les autorités conseillent à la population de rejoindre les zones situées en hauteur. Dans ce chaos généralisé, c'est un peu chacun pour soi. "Depuis hier, on a essayé d'appeler les secours, encore et encore, personne n'est venu. Chez moi, je n'ai pas vu le moindre véhicule, et maintenant je suis coincé dans la boue", déplore un sinistré. Dans la région d'Atacama, l'une des plus arides de la planète, les pluies ont tout balayé. Plusieurs spécialistes évoquent les conséquences du réchauffement climatique. Jamais le Chili n'avait connu un tel phénomène. Francetv info 27/3/2015 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
Le Chili continue de subir des pluies exceptionnelles. La région d'Atacama, où est situé le désert le plus aride de la planète, se trouvait jeudi 26 mars sous les eaux. Les coulées de boue ont fait six morts, dix-neuf disparus et des milliers de sinistrés. Mercredi, le bilan était de deux morts. Selon le vice-ministre de l'Intérieur Mahmud Aleuy, on compte également 19 disparus. Par ailleurs, 680 personnes sont hébergées dans des logements de secours à Antofagasta, et 800 à Atacama. La présidente du Chili, Michelle Bachelet, qui s'est rendue sur place dès mercredi soir, a affirmé que "l'important, maintenant, est d'aider les personnes (...), nous faisons tout ce qui est humainement possible". Les secours tentent d'aider les sinistrés qui ont dû grimper sur les toits ou sur des arbres pour éviter d'être emportés par les eaux. Une quinzaine d'hélicoptères ont sillonné la région pour procéder à des évacuations. Les forces armées ont pris le contrôle dans plusieurs villes en raison de "l'état d'exception" décrété mercredi par le gouvernement chilien. Francetv info 27/3/2015 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
La région généralement aride du désert d'Atacama, dans le nord du Chili, est frappée depuis mardi 24 mars par une forte tempête accompagnée de pluies torrentielles. Les intempéries ont fait deux morts et 24 disparus, a annoncé mercredi le gouvernement chilien, qui a décrété "l'état d'urgence". Les deux victimes sont un homme de 34 ans et une femme de 45 ans, a déclaré le vice-ministre de l'Intérieur Mahmud Aleuy, lors d'une conférence de presse, mercredi soir. La forte tempête et les écoulements de boue ont fait 700 sinistrés et 2 300 personnes ont dû être hébergées. La compagnie minière publique chilienne Codelco, plus importante société productrice de cuivre au monde, a vu ses activités affectées. Francetv info 26/3/2015 -
Choachí (Colombie) (AFP) - Sur les hauteurs de Bogota, se dressent de curieux "igloos". Dotés d'une bonne isolation thermique et résistants aux séismes, ils ne sont pas construits en glace mais avec de vieux pneus abandonnés qui constituent un vrai fléau environnemental. Pionnière de ce projet en Colombie, Alexandra Posada, une militante écologiste, a organisé la construction de ces bâtiments originaux aux murs arrondis dans la localité de Choachi, à une quarantaine de kilomètres de la capitale. Un homme remplit des pneus pour construire des maisons à Choachi le 16 mars 2015 (c) Afp "On me fait cadeau de ces pneus car c'est un problème gigantesque que s'en débarrasser. Ils mettent des milliers d'années à se décomposer", explique à l'AFP cette femme de 35 ans, qui supervise les travaux, en jeans et coiffée d'un chapeau de cow-boy. "Utilisés pour la construction, ils deviennent des briques virtuellement éternelles", ajoute-t-elle. Pour convertir les pneus en blocs compacts d'environ 200 à 300 kilos, on les remplit de terre. Des barres de fer sont également intercalées entre les pneumatiques de diverses tailles, selon qu'ils proviennent de camions ou de voitures. Cette technique, qui tire profit de la flexibilité du caoutchouc, permet aux habitations, accrochées à flanc de colline dans la cordillère des Andes, de faire face aux secousses telluriques, très fréquentes dans cette région. Les plafonds de ces maisons sont réalisés en ciment pour les chambres et la cuisine, et avec du bois pour la salle à manger, par souci esthétique. Le toit est recouvert de pneumatiques qui font office de tuiles. 20 Minutes.fr 27/3/2015 L'utilisation de pneus usagés est une bénédiction pour l'environnement. Selon des chiffres officiels, les Colombiens jettent chaque année environ 5,3 millions de pneus, soit près de 100.000 tonnes de caoutchouc abandonnées dans la nature. Parfois les pneus entassés dans ces décharges sauvages sont incendiés, causant une source de pollution importante notamment à Bogota, une mégapole de plus de 7 millions d'habitants, souvent noyée dans les nuages de fumée du trafic automobile. "Après leur vie utile, les pneus sont jetés par les usagers. C'est une question extrêmement grave pour l'espace public, pour l'environnement et le paysage", affirme à l'AFP Franciso Gomez, chargé de ce dossier au sein du ministère de l'Environnement. En Colombie, les producteurs et les importateurs de pneumatiques n'ont pour obligation que d'en recycler une partie, des résidus équivalant seulement à 35% de l'ensemble de ces matériaux. En outre, les sociétés locales de nettoyage ne sont pas tenues de collecter dans les rues les pneus, considérés comme des "résidus spéciaux". "Si l'on songe à la quantité de résidus générés, la gestion de ce problème est très faible", admet M. Gomez. Les quelque 9.000 pneus utilisés jusqu'à présent pour les murs, les tuiles, les terrasses ou encore les escaliers des "igloos" de Choachi ne sont pas les seuls déchets employés par les architectes. Dans les chambres, des lucarnes ont été aménagées avec des bouteilles en verre de toutes les couleurs afin de laisser passer la lumière. D'autres bouteilles, remplies de papier ou de terre, ont servi à consolider le socle de la baignoire. "Ce sont des maisons avec du matériel recyclé, mais qui sont jolies, aérées, avec encore plus de lumière indirecte", souligne Mme Posada. L'un des ouvriers, William Clavijo, un maçon de 57 ans, confesse que ce chantier d'un genre particulier lui a "appris la valeur des choses". "D'habitude, on les jette. Maintenant, on sait qu'on peut les utiliser", confie-t-il, en recouvrant de sable et de chaux les pneus collectés dans les rues de Bogota. Sciences et avenir 27/3/2015
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Ceux qui contestent la science du climat mettent en danger nos enfants et petits-enfants
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Willie Soon s’est-il approché trop près du soleil ? Ce climatosceptique du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics martèle justement depuis des années que c’est cet astre qui serait à l’origine de l’élévation globale des températures et non pas l’activité humaine, comme le prétend l’immense majorité des chercheurs. Il est ainsi l’un des noms que l’on brandit lorsque l’on veut contester le fait que ce serait les émissions de dioxyde de carbone (CO2) qui sont à l’origine du réchauffement climatique. Wei-Hock Soon du Harvard Simthsonian Center for Astrophisics, dont les articles publiés sont remis en cause suite à la découverte des financements non déclarés. (c) Pete Marovich Wei-Hock Soon, de son vrai nom, a multiplié les conférences, les articles dans les revues scientifiques, les plateaux télévisés et a même été amené à témoigner devant le Congrès américain. Le problème est que la plupart de ses travaux ont été financés par les industriels du pétrole et du charbon et qu’il a omis de mentionner ces liens, s’affranchissant ainsi de l’obligation de signaler d’éventuels conflits d’intérêts, susceptibles d’entacher l’objectivité de son travail. L’astrophysicien a pourtant accepté, au cours de la dernière décennie, pas moins de 1,3 million de dollars (1,1 million d’euros), versés par des lobbys industriels. Selon des documents révélés par [b]l'association Greenpeace[/b]. Pas moins de onze articles ont ainsi été publiés depuis 2008 sans faire mention de ses liens avec l’industrie des énergies fossiles, dont huit en violation évidente avec les règles éthiques des publications qui ont accepté de l’accueillir. Le dernier cas en date a été révélé le 26 janvier par le Boston Globe. Suite à un article publié par l'intéressé, en compagnie de trois autres climato-sceptiques, dans Science Bulletin, dans lequel ils affirment que l'ONU, à propos du réchauffement de la planète, utilise une méthodologie erronée pour estimer le changement de la température mondiale... et prétendent avoir un modèle plus simple pour l'expliquer, plus précis, qui montre que la menace du réchauffement climatique est exagérée... Pourtant, la revue qui a publié cet article, Science Bulletin, a une politique de conflit d'intérêts stricte pour les auteurs, obligeant les contributeurs de divulguer tout financement reçu, intérêts financiers, etc... qui pourraient affecter la pertinence de leurs travaux. D'ailleurs les quatre ont affirmé dans une note, en fin du document que l'étude publiée ne souffrait d'aucun conflit d'intérêt... Lire la suite sur les sites de Greenpeace, de Boston Globe, du New-York Times (en anglais) ou Le Monde (en français mais réservé aux abonnés). (publication 26/1 - 21/23/2/2015) ----->Conclusion, le personnage central dans cet article protège ses intérêts financiers et surtout et avant tout ceux des industries qui sont derrière : les énergies fossiles ! Ce genre de faits sont très préjudiciables pour l'humanité toute entière, car ils visent à tromper les gens sur une situation donnée, voire à carrément mentir, uniquement pour des questions de profit. Là il s'agit des industries pétrolières et du charbon. Mais elle existe également dans d'autres domaines (le phytosanitaire par exemple (pesticides)). Ce comportement s'appelle le lobbying. -
Ceux qui contestent la science du climat mettent en danger nos enfants et petits-enfants
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Les expressions « changement climatique » et « réchauffement mondial » sont-elles bannies du vocabulaire des fonctionnaires du ministère de la protection de l’environnement de Floride, sous peine de sanctions ? Depuis plusieurs semaines, la polémique enfle à la suite des révélations du Florida Center for Investigative Reporting. Cette association à but non lucratif affirme que le gouverneur républicain de l’Etat, Rick Scott, un climato-sceptique patenté, aurait donné des directives pour que le personnel évite d’utiliser ce vocabulaire. Les démentis répétés de son entourage n’ont pas réussi à désamorcer la controverse, car entre-temps, les langues d’anciens collaborateurs ont commencé à se délier. Le gouverneur de Floride, Rick Scott, à Tampa, Floride, le 5 février 2015. Chris O'Meara / AP Bart Bibler, un cadre du ministère, affirme ainsi avoir été mis à pied il y a quelques jours. Sa faute ? Alors qu’il participait à une réunion sur la gestion des côtes de Floride, il a évoqué la question de l’élévation du niveau de la mer et du réchauffement climatique. Des mots qu’il avait également utilisés dans un rapport. Lorsqu’il a refusé de les retirer, il s’est fait réprimander, puis renvoyer chez lui, son retour au travail étant désormais conditionné à une visite médicale. L’association Public Employees for Environmental Responsibility (PEER), qui traque les dérives gouvernementales en matière d’environnement, a décidé de porter plainte. « Si quelqu’un a besoin d’un dépistage sur sa santé mentale, c’est le gouverneur Rick Scott et d’autres responsables, qui disent aux fonctionnaires de faire semblant que le changement climatique et l’élévation du niveau de la mer n’existent pas », affirme Jerry Phillips, le responsable du PEER de Floride. Le ministère conteste cette version et reproche à M. Bibler d’avoir fait part, au cours de cette réunion, d’opinions personnelles à propos de Keystone XL, un projet d’oléoduc géant qui fait l’objet d’intenses débats aux Etats-Unis. La loi de Floride interdit aux agents publics de s’engager dans des activités politiques pendant leur temps de travail. Le problème est que M. Bibler n’est pas le seul à se dire victime de censure sur l’utilisation de certaines expressions. « On nous a dit que nous n’étions pas autorisés à discuter de tout ce qui ne reposait pas sur de véritables faits », affirme également Kristina Trotta, une autre employée du ministère à qui on avait demandé en 2014, lors d’une réunion, de ne pas parler de « réchauffement climatique ». Christopher Byrd, qui a été avocat pour le ministère de 2008 à 2013, soutient que ce type de recommandation lui avait été aussi formulé, avant qu’il ne quitte ses fonctions. Forecast The Facts 19/3/2015 Les porte-parole du ministère et du gouverneur soutiennent qu’il n’existe aucune politique de censure. Pourtant, une vidéo publiée, lundi 23 mars, par Forecast the Facts, une organisation de protection de l’environnement, pourrait laisser penser le contraire. Il s’agit de l’audition de Bryan Koon, le responsable de la gestion des urgences pour la Floride, face au sénateur démocrate Jeff Clemens. Au prix de contorsions verbales ridicules et malgré les insistances du sénateur, le fonctionnaire réussit le tour de force de ne jamais prononcer le terme de « changement climatique », provoquant l’hilarité générale. Le Monde 24/3/2015 -
Ceux qui contestent la science du climat mettent en danger nos enfants et petits-enfants
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Les sondages consacrés au changement climatique se suivent... et ne se ressemblent pas. C'est le constat désarçonnant qui s'impose à la première lecture de l'étude réalisée par l'institut BVA pour le compte de Place to B, une plateforme de journalistes, blogeurs, photographes et artistes, lancée jeudi 19 mars dans la perspective de la conférence de Paris sur le climat (COP 21). Alors qu'un premier sondage diffusé par Ipsos et l'agence Havas le 10 février dénotait une prise de conscience assez forte des Français face au dérèglement climatique (plus de trois sondés sur quatre se déclaraient personnellement « très inquiets » ou « plutôt inquiets » de ses conséquences possibles), l'étude d'opinion de BVA renvoie le climat au rang de préoccupation lointaine et incertaine. Le Monde.fr 9/3/2014 L'institut, qui fonde ses conclusions sur un échantillon de 1 056 personnes interrogées entre le 26 février et le 5 mars, observe que la lutte contre le réchauffement est une priorité pour seulement 13 % des sondés, très loin derrière la lutte contre le chomâge (citée par 60 % des participants), la lutte contre le terrorisme (41 %) ou la défense du pouvoir d'achat (36 %). Une bourrasque de pessimisme semble s'être abattue sur l'opinion publique, puisque deux tiers des sondés ne sont « pas confiants » dans la capacité de l'homme à préserver la planète et que 41 % d'entre eux qualifient le climat de « sujet bloqué » par les intérêts en jeu. Il y a un mois, l'étude Ipsos-Havas constatait au contraire que l'idée selon laquelle « nous pouvons trouver des solutions novatrices pour réduire l'impact du changement climatique » était partagée par 88 % du panel. « Le climat est un sujet anxiogène souvent difficile à traiter dans les médias, constate dans un communiqué Anne-Sophie Novel, journaliste blogueuse et instigatrice de Place to B. Il donne un sentiment d'impuissance, qui conduit à l'immobilisme, alors que des solutions existent, à tous les niveaux ». Pessimistes mais pas totalement défaitistes, près de deux Français sur trois (62 %) se disent prêts à agir à leur échelle en adoptant des gestes au quotidien susceptibles de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et un citoyen sur deux (51 %) espère qu'une mobilisation de l'opinion mondiale parviendra à mettre la pression sur les décideurs. La COP 21 pourrait y contribuer. 57 % des personnes interrogées par Ipsos ont entendu parler de la conférence des Nations unies sur le changement climatique, programmée à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Ce rendez-vous international va « nous forcer à agir et à être exemplaire » (33 %) et constitue une bonne opportunité « pour l'image de la France ». Mais cette lueur d'espoir a bien du mal à résister à la grisaille ambiante. Les chances d'aboutir à un accord sont maigres ou nulles pour 75 % sondés de BVA alors que 91 % de ceux d'Ipsos-Havas estimaient que la COP 21 sera bénéfique « pour favoriser la signature d'un accord entre tous les pays participants ». Selon les auteurs de l'enquête BVA, le moment est venu de parler « plus souvent et autrement du climat », en mettant notamment en avant « des solutions concrètes, des exemples qui marchent ». Un bon moyen de sensibiliser l'opinion publique sur l'enjeu planétaire que représente le réchauffement... jusqu'au prochain sondage. Le Monde 19/3/2015 -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Le 20 mars, les représentants des Etats membres et de la Commission européenne se sont réunis à Bruxelles dans le cadre du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale. Depuis 2013, des négociations sont en cours au sujet des Lignes directrices de l’EFSA, à propos du protocole scientifique avant mise sur le marché de pesticides toxiques pour les abeilles et les autres pollinisateurs. Alors que la Commission (DG SANTE) a poussé pour la mise en application des Lignes directrices, la position des gouvernements nationaux est peu claire, peu transparente, entraînant un blocage de la prise de décision. Bee Life Coordination apicole européenne demande instamment aux gouvernements nationaux de dire OUI aux Lignes directrices de l’EFSA. Le nouveau cadre légal européen sur les pesticides oblige l’industrie phytopharmaceutique à fournir plus de données de toxicologie sur les abeilles lors de la procédure d’homologation d’une substance active ou d’une formulation. Afin d’appliquer de manière adéquate et harmonisée la loi européenne, l’EFSA, mandatée par la Commission européenne, a développé des Lignes directrices. Elles sont le résultat d’un processus scientifique indépendant. Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite... Lire la totalité de l'article sur Bee Life 20/3/2015 -
ABEILLES : Pesticide STOP !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Paris (AFP) - Des apiculteurs de toute la France ont pris la route vendredi pour l'Ariège, afin d'apporter des essaims à cette région touchée par des mortalités massives d'abeilles, alors que la production de miel est au plus bas depuis 20 ans en France. Un apiculteur récolte du miel à Paris le 9 septembre 2014 (c) Afp Des voitures chargées de collecter sur leur route les essaims des 70 apiculteurs donateurs sont parties du nord-est, de l'ouest, du sud-ouest et du sud-est de la France."Nous avons chargé des essaims en Alsace et à Beaune, nous nous arrêterons aussi à Nîmes", a expliqué à l'AFP Nicolas Gy, parti du Nord-Est et membre de la Confédération paysanne, syndicat agricole minoritaire à l'origine de l'opération, avec la Fédération française des apiculteurs professionnels (FFAP). Au total, environ 200 essaims devraient être remis tôt samedi matin aux apiculteurs ariégeois, entre les communes de Fabas et Cérizols. L'association Sol'Abeille sera ensuite chargée de mutualiser les essaims pour relancer des colonies d'abeilles. Cette opération inédite est le résultat d'un appel aux dons lancé en novembre après l'hécatombe exceptionnelle qui avait touché les ruches de l'Ariège et des Pyrénées Orientales à l'hiver 2013-2014. Les analyses effectuées depuis ont montré "des traces de molécules contenues dans des produits anti-parasitaires" pour le bétail, utilisés dans le cadre de la lutte contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), a expliqué à l'AFP Alain David, coordinateur de la FFAP. La production de miel en France en 2014 a baissé d'un tiers par rapport à l'année précédente pour tomber à environ 10.000 tonnes, le niveau le plus bas depuis 20 ans. La France et l'Europe sont en déficit d'abeilles, en raison d'une surmortalité des colonies, liée à une dégradation de leur environnement et à l'utilisation de pesticides, jugés par les apiculteurs comme l'une des causes majeures de leur disparition. L'Assemblée nationale a voté la semaine dernière l'interdiction à compter de janvier 2016 des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, réputés toxiques notamment pour les abeilles Sciences et avenir 27/3/2015 -
Défrichement pour le Center Parcs de Roybon: ça commence à se voir!
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
Grenoble (AFP) - La principale association d'opposants au projet de Center Parcs de Roybon, en Isère, a déposé mardi 24 mars devant le tribunal administratif de Grenoble un nouveau recours contre l'autorisation des travaux "au titre de la loi sur l’eau", a-t-elle annoncé jeudi dans un communiqué. "Ce dossier très important a nécessité des mois de travail. Tous nos efforts de le voir aboutir en justice s’ajoutent à ceux que nous avons déployés récemment", a indiqué "Pour les Chambarans Sans Center Parcs" (PCSCP), l'un des trois groupes d'opposants qui, avec la Frapna et une association de pêcheurs, a porté son combat devant la justice. Une maison occupée par les opposants pour empêcher le projet du "centre de loisirs" Pierre et Vacances à Roybon. Philippe Desmazes / AFP Ce nouveau recours fait suite à ceux déjà déposés par PCSCP devant le tribunal administratif de Grenoble et la cour d’appel de Lyon au titre de la destruction des espèces protégées et de l'assainissement du Center Parcs. "Au total, six recours ont été à ce jour déposés au tribunal administratif de Grenoble, deux par association, au titre de la loi sur l'eau et de la destruction des espèces protégées", a précisé à l'AFP Stéphane Péron, président de PCSCP. Constituée d’environ 600 membres adhérents, l'association PCSCP s'est également pourvue en cassation le 7 janvier dernier devant le Conseil d'État pour contester la décision d'un juge des référés de ne pas suspendre un arrêté du 16 octobre autorisant la destruction d'espèces protégées. Le 23 décembre dernier, le tribunal administratif de Grenoble a suspendu l'un des deux arrêtés qui autorise le projet au titre de la loi sur l'eau, stoppant ainsi l'avancée d'un chantier contesté. Entamés le 20 octobre, les travaux de défrichement du site sont toujours bloqués depuis début décembre par des militants "zadistes" opposés au projet. Les travaux de construction du centre lui-même, prévus fin 2015/début 2016, sont supendus à un jugement sur le fond attendu en juin 2015. Sciences et avenir 26/3/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Mexico - Le Mexique, premier pays émergent à présenter ses objectifs en vue de la Conférence de Paris sur le changement climatique fin 2015, s'est engagé vendredi à réduire ses émissions de gaz a effet de serre à partir de 2026. Le Mexique prend la suite de l'Union européenne, de la Norvège et de la Suisse en présentant ses engagements avant le 31 mars en vue d'un accord global sur le changement climatique à Paris. Il prévoit de faire baisser ses émissions de gaz à effets de serre de 22% et ses émissions de carbone de 51% à l'horizon 2030. C'est un objectif très ambitieux, mais en joignant nos efforts(...) nous sommes convaincus que nous pourrons l'atteindre, a annoncé le ministre mexicain de l'Environnement, Juan José Guerra, lors d'une conférence de presse. Le ministre a précisé que ces objectifs avaient été fixés par le Mexique indépendamment de l'appui financier ou des transferts technologiques de la part d'autres pays. L'ambition de la conférence de Paris (30 novembre - 15 décembre 2015) est d'aboutir à un accord permettant d'éviter une augmentation moyenne de la température mondiale en-dessous de 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels. Les Etats-Unis se sont immédiatement félicité de la position mexicaine, estimant qu'il s'agissait d'un exemple pour le reste du monde, selon un communiqué de la Maison Blanche. AFD - Agence Française de Développement 19/3/2015 Romandie 27/3/2015 -
Bruxelles reproche à Berlin de ne pas protéger la biodiversité
Admin-lane a posté un sujet dans Biodiversité - Synergie
L'Allemagne ne protège pas assez la biodiversité et les sites naturels protégés. La Commission va lancer des procédures d'infraction sur ce sujet à l'encontre de Berlin. Un article d'EurActiv Allemagne. Qu’il s’agisse du milan royal ou de prairies en fleurs idylliques, un grand nombre de végétaux et d'animaux sauvages, ainsi que leur habitat, sont menacés en Allemagne et dans l'UE. Face à ce problème de plus en plus aigu, les États membres ont adoptés en 1992 la directive sur l'habitat, qui prévoit l'identification de zones de protection et leur organisation en réseau. Les régions et le gouvernement fédéral allemands n'ont cependant pas fait grand-chose pour respecter cette directive. Panneau de protection de la nature indiquant une zone habitée ou traversée par des rapaces. Allemagne, février 2015. [Alexander Stielau/Flickr] Dans une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, qu'EurActiv Allemagne a pu consulter, Karmenu Vella, commissaire chargé de l'environnement, menace de déposer une plainte contre la république fédérale auprès de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) et de lancer des procédures d'infraction contre Berlin. Un jugement défavorable de la CJUE pourrait entraîner des amendes élevées. Cette plainte porterait sur l'un des volets de la directive : Natura 2000. En adoptant la directive sur l'habitat, les États membres se sont engagés à désigner, protéger juridiquement et préserver les sites du réseau Natura 2000. Cela implique la préservation de la biodiversité et des actions permettant d'empêcher une dégradation des conditions naturelles sur ces sites. Les sites désignés doivent être organisés de façon à créer un réseau européen permettant l'échange d'espèces. Les États membres ont bénéficié de six ans pour désigner et mettre en place une protection légale de ces sites. Le délai était 2010. À ce jour, 2 800 des 4 700 sites allemands ne sont pas légalement protégés. Plus de la moitié des sites prévus, 2 663, ne sont pas en mesure de conserver leur statut de zone protégée. Il n'existe aucun plan de gestion pour organiser la protection de ces sites. En fait, l'Allemagne a prévu de respecter ses obligations, mais pas avant 2022. « Pour la Commission, ce délai est inacceptable », explique le commissaire européen dans sa lettre à Frank-Walter Steinmeier, qui l'a reçue fin février. Karmenu Vella presse Berlin de se mettre en règle d'ici deux mois et menace de lancer des procédures d'infraction auprès de la CJUE. Cette lettre a poussé Barbara Hendricks, la ministre allemande de l'Environnement, à exiger que ses homologues régionaux lui remettent des rapports évaluant la possibilité de désigner des sites plus rapidement que prévu et d'approuver plus vite les plans de gestion. Les retards de l'Allemagne ne sont pas liés au hasard. Les agriculteurs, qui pratiquent la monoculture et utilisent des équipements lourds, contribuent souvent à la destruction de la diversité des espèces. Les mesures de protection de l'environnement les inquiètent et menacent leur existence, estime-t-il. Si leurs champs sont déclarés zone protégée, ils devront en effet respecter des normes spécifiques restrictives. « Les hommes politiques régionaux responsables de la désignation des sites prennent souvent le parti des fermiers. Grâce aux groupes de pression puissants, ils bloquent le processus », indique Jürgen Metzner, directeur général de l'association allemande de la gestion du paysage (DVL). Cette association aide les agriculteurs à adapter leurs pratiques aux sites protégés. NABU, la société de protection de la nature, a accueilli la position de la Commission avec joie. « Il relève de la responsabilité de la Commission, en tant que gardienne des traités, d'exiger que l'Allemagne et ses États fédéraux protègent enfin les zones Natura 2000 », estime Claus Mayr, directeur de l'organisation. Il ajoute qu'il est normal que la Commission demande à Berlin d'établir des plans de gestion afin que les objectifs de protection des espèces menacées, et donc les objectifs de biodiversité de la directive, soient respectés d'ici 2020. « Les personnalités politiques doivent souligner qu'une agriculture écologiquement durable peut être rentable », insiste Jürgen Metzner. Plus un écosystème est diversifié, mieux il résiste aux influences externes, comme les catastrophes naturelles, explique-t-il. Pour lui, il n'y a pas d'alternative, il faut appliquer les mesures de Natura 2000. « L'Allemagne doit prendre ses responsabilités aussi rapidement que possible et répondre promptement aux exigences du commissaire », conclut-il. L'Agence fédérale de l'agriculture et de l'alimentation (Bundesanstalt für Landwirtschaft und Ernahrung - BLE) a présenté en 2014 une compilation de données sur la diversité biologique nationale, à l'occasion de la Journée de la biodiversité. La biodiversité indigène allemande comprend, par exemple, 2900 espèces de plantes, dont 188 espèces d'arbres et d'arbustes, 269 espèces de poissons et 74 espèces d'animaux quadrupèdes. Parmi ces derniers, 52 espèces animales seraient en danger. La conservation des espèces est primordiale, afin que certaines caractéristiques puissent être utilisées dans des conditions environnementales modifiées. En effet, les spécimens rares et anciens peuvent fournir des gènes importants pouvant, par exemple, permettre une potentielle adaptation aux changements climatiques, maintenir les services écosystémiques, ou encore subvenir aux nouveaux besoins des sociétés humaines en termes d'alimentation et de santé. Plus de 170.000 échantillons de plantes cultivées et sauvages sont préservés dans des banques de gènes en Allemagne. Par exemple, l'Institut de génétique végétale et de recherche sur les plantes cultivées (Pflanzengenetik und Kulturpflanzenforschung - IPK) à Gatersleben conserve près de 150.000 échantillons de ces types de plantes. La banque de gènes spécialisée dans les fruits à l'Institut Julius Kühn de Dresde-Pillnitz possède plus de 1.000 variétés de fruits, dont plus de 400 pommes et 300 variétés de fraises. Source : Bulletin électronique 22/5/2014 Les chiffres ci-dessus sont à comparer aux quelque 48 000 espèces animales et environ 24 000 espèces de plantes, mousses, champignons et algues vivent sur le territoire allemand. L'allemange à beaucoup à faire puisque, en 2010, selon une estimation, environ 40 % des espèces animales et végétales sont menacées. Les raisons sont multiples : destruction des habitats naturels par la construction de routes et de logements, intensification de l’agriculture et de la sylviculture, pollution et utilisation excessive d’engrais. Source : tatsachen-ueber-de NB : Depuis l'an 2000, les Nations unies ont décrété le 22 mai comme la journée internationale de la Biodiversité. EurActiv.fr 27/3/2015 -
Les loups gris du Canada délaissent la viande pour le poisson et nageraient sur de longues distances. Deviendront-ils un jour des cousins des phoques ? Sur les côtes de Colombie-Britannique (Canada), les scientifiques ont découvert un étrange phénomène : les loups gris (Canis lupus) délaissent leurs proies habituelles, essentiellement des cervidés, pour des crustacés et surtout des poissons. Gras et abondant, le saumon fait désormais partie du régime alimentaire des loups de la côte nord-ouest de l'Amérique. Guillaume Mazille Des photographes animaliers, tel le Français Guillaume Mazille, les ont ainsi surpris en train de pêcher des saumons venus frayer dans les fjords à la fin de l’été. Ces poissons gras sont une aubaine pour les grizzlys, qui doivent grossir de 200 kg avant d’affronter l’hiver. Les loups se sont-ils mis à imiter ces derniers ? Compte tenu de leurs techniques respectives, c’est peu probable : les premiers saisissent leur proie avec la patte, tandis que les seconds s’en emparent avec la gueule. Mieux, ces deux grands prédateurs ne mangent pas le poisson de la même façon. L’ours le déchire et dévore les viscères. Le loup, lui, ne s’intéresse qu’à la tête. Une étrange habitude alimentaire qui ne tient ni au goût, ni à des qualités nutritives particulières. Le loup évite tout simplement, de cette façon, d’ingérer un parasite mortel pour lui, le ténia, qu’abrite souvent le corps du saumon. À l’inverse, le grizzly ne s’en soucie guère, puisque le parasite meurt quand son hôte hiberne. Si ce n’est par mimétisme, on peut alors imaginer que le loup des rivages canadiens se met à l’eau lorsque ses proies habituelles – les cerfs – se raréfient. "Nos données montrent que ce n’est pas le cas", tranche Chris Darimont, chercheur à l’université de Victoria, dans une étude publiée en 2008. Le scientifique explique autrement le phénomène : la pêche du saumon, en eau peu profonde, est sans risque, alors que la chasse au cerf est dangereuse, voire mortelle. "Le saumon fournit également un meilleur apport nutritionnel", poursuit Chris Darimont. On ne trouve nulle part ailleurs un tel cas d’évolution des loups au contact des poissons. Sans doute parce que la Colombie-Britannique abrite un très grand nombre de chinook, le plus gros et le plus gras des saumons. Sous l’effet de la sélection naturelle, "ces loups se sont adaptés à leur changement de nourriture : ils ne ressemblent plus aux spécimens des forêts", observe Guillaume Mazille. En combien de temps ? Impossible de le savoir, dans la mesure où les études sont extrêmement récentes. "Leur taille est plus petite, souligne le photographe, et le nombre d’individus par meute s’est réduit de moitié puisqu’ils n’ont plus besoin de chasser de gros gibiers. Leur poil a pris des teintes rousses qui leur permettent de se fondre sur la vase et les rochers des cours d’eau". Plus impressionnant : la section de leur poil, à l’origine ronde, serait en train de se rapprocher de celle des mammifères marins, qui est plate. Les scientifiques pensent que ces loups pourraient poursuivre leur évolution jusqu’à devenir, d’ici 50 millions d’années, des pinnipèdes, mammifères semi-aquatiques aux pattes en forme de nageoires (otaries, phoques, morses). Enfin, dernière surprise – et de taille ! – pour les chercheurs : ils ont découvert des loups sur des îles éloignées des côtes de dix, voire de quarante kilomètres ! Ils pensent que ces individus ont nagé jusque-là… ce qui est pourtant physiologiquement impossible, qui plus est dans l’eau glacée. Sur ces îles, pas de cerf : les canidés mangent des moules, des crabes et des oies… Comme ils passent le plus clair de leur temps dans l’eau pour y trouver une nourriture exclusivement marine, les scientifiques voudraient d’ores et déjà les classer parmi les « mammifères marins », à l’instar de l’ours blanc. Sciences et avenir 27/3/2015
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La loi sur la biodiversité passe un nouvel obstacle
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Biodiversité - Synergie
La nouvelle loi sur la Biodiversité que vient de voter le Parlement Français va permettre de mieux protéger la Nature et les paysages. Mais l'adoption d'un statut pour les animaux sauvages a été cruellement oubliée. Et la " compensation écologique " ouvre la voie à l'exploitation financière de la Nature. L'Assemblée nationale a adopté mardi 24 mars 2015, à une large majorité, en première lecture, le projet de loi de Ségolène Royal pour " la reconquête de la Biodiversité, de la Nature et des Paysages ". Cette loi prévoit un ensemble de mesures, attendues depuis de nombreuses années. Mais toutes ne sont pas favorables à la protection de la biodiversité. LES " MOINS " Pas de statut pour les animaux sauvages : Malgré le dépôt d'un amendement par les Députées Geneviève Gaillard (socialiste), et Laurence Abeille (Europe Écologie-Les Verts), la loi n'intègre pas la reconnaissance d'un statut pour les animaux sauvages. Ainsi, lorsqu'ils ne sont classés ni "chassables", ni "nuisibles", ni "protégés", ces animaux continueront à être considérés comme des "biens meubles ", des animaux auxquels la majorité des Députés dénie la capacité d'avoir de la sensibilité, et que l'on va donc pouvoir continuer à capturer, agresser, blesser, tuer, vendre ou acheter sans contrôle, ni sanctions. Seuls les atroces pièges à glu utilisés pour capturer les oiseaux seront interdits. Des " compensations écologiques " aux effets pervers : Par ailleurs, sous couvert de responsabilisation des industriels de la construction et de l'aménagement, les députés ont intégré dans la loi des " obligations de compensation écologique " afin de les obliger à remplacer les terrains détruits en un lieu donné par une surface au moins équivalente à un autre endroit. La compensation devra ainsi " viser un objectif d'absence de perte nette, voire tendre vers un gain de biodiversité ". A priori cela paraît très bien. Mais en pratique peut-on raisonnablement penser qu'il est possible de compenser les dégâts que les aménagements feront subir à des zones ou la biodiversité, parfois unique au monde, existe depuis des millions d'années ? Comment et par qui va être fait l'inventaire et l'évaluation de la biodiversité sur les zones aménagées ? En réalité cette mesure va non plus obliger les industriels concernés à d'abord préserver la Nature et les éco-systèmes, mais leur donner un véritable droit à la détruire en toute bonne conscience, puisqu'ils devront "compenser ". Cette mesure va enfin nécessairement conduire à transformer la Nature en réserve d'actifs financiers pour permettre aux industriels concernés de les utiliser pour gérer " leurs obligations de compensation ". Des actifs naturels dont la valeur sera évaluée, cotée, et qui pourront être achetés, vendus, échangés... par des " opérateurs de compensation ", c'est-à-dire des organismes privés, banques de biodiversité et autres fonds d'investissement. Le même montage, a priori, que celui appliqué pour les " compensations carbone ", lesquelles ont donné aux industriels un véritable droit à continuer à polluer et qui font aujourd'hui l'objet de multiples trafics. LES " PLUS " Création de l'Agence de la Biodiversité : Heureusement cette loi comporte des mesures positives et notamment la création, dès 2016, de l'Agence Française pour la Biodiversité qui sera parrainée par le scientifique Hubert Reeves, dont on connait l'honnêteté et l'intégrité. Cette Agence regroupera plusieurs structures existantes et comptera 1.200 agents de quatre organismes : l'Office national de l'Eau et des Milieux aquatiques (Onema), l'Atelier technique des Espaces naturels, l'Agence des aires marines protégées et les Parcs nationaux. Elle aura à effectuer des missions au service de la préservation des milieux naturels, de la connaissance, de la recherche et de la formation. Elle aura aussi des missions nouvelles comme le soutien aux filières innovantes dans les domaines du génie écologique et du biomimétisme. Ces filières pourront bénéficier de l'enveloppe " investissements d'avenir " d'un montant de 60 millions d'euros pour l'année 2015. Finalisation des trames bleues et vertes : Les espaces naturels, la faune et la flore seront par ailleurs mieux protégés. Les trames vertes et bleues seront finalisées avec les espaces de continuités écologiques permettant de les identifier et de les protéger dans les documents d'urbanisme. Protection des espèces menacées : Des zones prioritaires pour la biodiversité seront créées pour éviter la disparition de certaines espèces en voie d'extinction. Sur ces zones certaines pratiques agricoles pourront être imposées, via des contrats rémunérés et des zones de conservation halieutique pour réglementer les activités incompatibles avec le bon état des frayères, nourriceries et couloirs de migration des espèces, en concertation avec les professionnels. Protection des espèces marines : La protection d'espèces marines (cétacés, tortues et certains oiseaux) au large des côtes françaises, sur toute la zone économique exclusive et le plateau continental, au delà de la zone des 12 milles actuels, sera étendue. Protection des haies : Les haies, les bosquets, les mares, les tourbières... seront préservés en développant, sur la base du volontariat, des engagements entre propriétaires et collectivités. Biodiversité et lutte contre le réchauffement climatique : La biodiversité devient l'une des solutions pour lutter contre le changement climatique avec, pour la première fois, un programme territorialisé de protection de 55 000 hectares de mangrove, de 75 % des coraux. La loi prévoit par ailleurs le développement obligatoire des toitures végétalisées ou photovoltaïques dans les zones commerciales. Lutte contre le braconnage : Les sanctions et l'efficacité des contrôles seront renforcées contre le braconnage et le trafic d'espèces protégées (éléphants, rhinocéros, grands singes...). Lutte contre la pollution des eaux maritimes : Une nouvelle réglementation des rejets des eaux de ballast en mer permettra par ailleurs de mieux lutter contre la pollution des eaux maritimes. Le fonctionnement du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres sera également " facilité ". Les procédures seront mieux adaptées pour les 51 parcs naturels régionaux existants et les 20 projets qui pourront accueillir des communes dans leur périmètre, même après leur création. Complémentarité des sites classés et des sites inscrits : Enfin la loi consacre la complémentarité des sites classés et des sites inscrits pour la protection des paysages les plus remarquables " pour que la France reste la première destination touristique mondiale et que la qualité de ses paysages soit un atout majeur de son attractivité ". Et elle va prolonger et conforter la loi de 1993 relative à la protection et à la mise en valeur des paysages. Nous comptons beaucoup sur l'engagement d'Hubert Reeves pour voir toutes les bonnes mesures appliquées. Et les combats pour la reconnaissance du statut des animaux sauvages, et pour la préservation des zones aménagées vont devoir continuer... Site source : ----->Découvrez BioAddict.fr : Vous y trouverez une foule de renseignements et d'idée pour une vie plus "bio", plus naturelle dans de nombreux domaines : la maison, l'alimentation, l'environnement, des recettes... et plus encore. J'ai découvert ce site à l'occasion de mes recherches sur la loi de la biodiversité qui vient d'être votée et, à deux reprises, je suis en plein accord avec l'analyse qui a été faite... Bioaddict 26/3/2015 -
Une étude américaine a établi le classement des 10 animaux qui ont les regards les plus intenses. Non, la longueur des cils ne sert pas uniquement à rendre le regard séduisant. Selon une étude américaine, menée sur 22 espèces de mammifères, la longueur de cils optimale est d’environ un tiers de la largeur de l’œil. Des tests en soufflerie ont révélé l’avantage aérodynamique d’une telle proportion : les cils détournent ainsi les flux d'air, et réduisent jusqu'à 50% l'évaporation lacrymale. De fait, les cils protègent l'œil du dessèchement, mais aussi des poussières contenues dans l'air. Découvrez, en images, qui sont les animaux qui ont les plus longs cils du règne animal. A noter, toutefois, que l'étude (en anglais) ne se résume pas à ces quelques considérations, elle est plus sérieuse que ça... Mais c'est l'occasion de faire un article mettant en avant quelques espèces animales dont la plupart sont en danger d'extinction. Le plus grand des marsupiaux, le Kangourou roux (Macropus rufus) est 10e du classement avec une longueur de cils de 0,5 - 0,6 cm, soit 1/3 de la longueur du cil de l'animal en tête de ce classement. Theo Allofs / Minden Pictures / Biosphoto À la 9e place : les chimpanzés. Ils sont les seuls primates dans ce top 10 : leurs cils atteignent les 0,6 cm de longueur. Mint Images / Rex Featu/REX/SIPA Le lycaon, le chameau et le sanglier sont dans un mouchoir de poche avec une longueur de cils de 0,6 - 0,7 cm. Andy Rouse / Rex Featur/REX/SIPA Les chameaux et les dromadaires (tous deux du genre Camelus) sont juste devant le lycaon avec une longueur de cils de 0,7 cm. CAROLINE SEIDEL / DPA / dpa Picture-Alliance Le sanglier est 6e du classement avec de cils de près de 0,7 cm. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Le Puma, ou Cougar (Puma concolor), vit dans les montagnes du continent américain. Avec une longueur de cils de près de 0,7 cm, il talonne de près un autre grand félin, mais reste à la 5e place. Warden/SUPERSTOCK/SIPA Malgré ses beaux yeux, l'once, ou léopard des neiges (Panthera uncia), est seulement 4e du classement. Ses cils sont longs d'environ 0,8-0,9 cm. Jarno Mela / LEHTIKUVA / AFP L'argali (Ovis ammon) est sur la plus petite marche du podium avec un peu moins d'1 cm de longueur de cils. Ce mouflon est une espèce de mouton sauvage qui vit dans les montagnes de l'Altaï (Asie). Berndt Fischer / Biosphoto / AFP Le tapir de Baird (Tapirus bairdii) est l'une des cinq espèces de tapir qui existe. Discrets, ses cils sont pourtant longs de plus d'1 cm. Ce qui le hisse à la 2e place du classement. Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA Avec plus de 1,5 cm de longueur de cil, la girafe (Giraffa camelopardalis) remporte la médaille d'or. Non contente d'avoir les plus longs cils, elle a aussi les plus épais du règne animal ! JENS BUTTNER / DPA / AFP Sciences et avenir 26/3/2015
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La forêt tropicale de Guyane importante biodiversité à découvrir
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Biodiversité - Synergie
Après le Vanuatu, le Mozambique, Madagascar et la Papouasie-Nouvelle Guinée, l'expédition "La planète revisitée" explore la Guyane pour en inventorier la richesse biologique. L'échantillonnage marin se termine sur le constat d'une biodiversité bien plus riche que prévu et que nous découvrons en compagnie de Philippe Bouchet, du MNHN. Le volet terrestre de cette expédition scientifique, en forêt équatoriale, lui, touche à sa fin. Parce qu'on la pensait pauvre, elle attirait peu l'attention. Aspirée il y a peu par les suceuses des scientifiques, lors du volet marin de l'expédition La planète revisitée, organisée par le Muséum national d’histoire naturelle et l'ONG Pro-Natura International, la biodiversité marine de la Guyane afficherait en fait un intérêt faunistique et floristique certains. Pourquoi une telle sous-estimation ? Sans doute parce que, de l’Orénoque, au nord, à l’Amazone, au sud, l'environnement marin de la région des deux Guyane est par une faible diversité d'habitats, composés globalement d'un substrat vaseux, d'une forte turbidité de l'eau de mer et de son dessalement via les estuaires des fleuves. Les faunes de profondeur ne brillent pas par leurs couleurs, mais elles surprennent par les formes bizarres de certains animaux. En Guyane, la palme va sans aucun doute au Bathynomus, un isopode géant charognard, entre cloporte de cauchemar et animal de science-fiction . Laure Corbari /Planète Revisitée en Guyane/MNHN/PNI « Comme ça n’intéressait pas, il y avait peu de recherches. Et donc, peu de découvertes », analyse Philippe Bouchet, professeur au Muséum national d’histoire naturelle et responsable du volet marin de cette expédition. À bord d'un chalutier, l'été et l'automne derniers, une quarantaine de chercheurs, techniciens et personnels de bord ont sillonné, au large et près du littoral, l'ensemble de la surface de la zone économique exclusive de la Guyane, de la frontière maritime avec le Surinam, au nord-ouest, à celle avec le Brésil, au sud-est. Première surprise : l'impressionnante biomasse chalutée, du fait de l'évacuation des sédiments très fins par les mailles des filets. En outre, sous l'apparente monotonie biologique – beaucoup d'organismes vivants pour un petit nombre d'espèces récurrentes –, les chercheurs notent une grande variété d'espèces peu communes, voire rares. À bord de l'Hermano Gines, l'équipage procède à un premier tri des échantillons ramassés au chalut. Gustav Paulay/Planète Revisitée en Guyane/MNHN/PNI Bilan après 143 prélèvements hauturiers et plongées côtières : près d'une centaine de nouvelles espèces d'échinodermes (oursins, étoiles de mer, etc.) sont répertoriées pour la Guyane (115 espèces contre une vingtaine connues) et 123 nouvelles espèces de crustacés décapodes (crabes, crevettes, etc.) en plus des 57 espèces connues jusqu'à présent. Le record revient aux mollusques (moules, escargots de mer, etc.) : environ 135 nouvelles espèces sont récoltées (500 espèces contre 366 déjà connues). Du côté de la flore marine, environ 60 espèces d'algues prélevées – parfois à des profondeurs inhabituelles – font le bonheur des participants. « Ce qui m'a aussi étonné, c'est l'absence totale de gastéropodes ou de parasites des échinodermes habituellement très fréquents sous ces latitudes, note Philippe Bouchet. On ne l'explique pas. » Autre fait remarquable : pas de pollution, notamment de plastique, visible en surface ni dans les eaux. « En Papouasie-Nouvelle Guinée, la mer était très sale sur des milles alors qu'ici, c'est relativement propre », constate Philippe Bouchet. La moisson d'espèces, comme ce magnifique crustacé décapode, doit être répertoriée. Cette liste est ensuite envoyée aux experts mondiaux, qui s'intéresseront à la répartition géographique des animaux récoltés. Cette expédition pourrait conduire à la description d'une dizaine d'espèces nouvelles. Planète Revisitée en Guyane/MNHN/PNI Pour savoir si certaines espèces sont nouvelles pour la science, chaque spécimen, souvent unique représentant de son espèce, subi un long processus. Lors de la récolte de 2014 sur le navire, un premier tri grossier a été effectué, par type d'organisme : poissons, échinodermes, éponges, etc. Fin janvier et au mois de février, une répartition plus fine, par famille, a été opérée en métropole par des spécialistes des mollusques et des crustacés. À venir, celle des hydraires et des ascidies. Les individus ainsi classés sont alors adressés aux experts mondiaux qui eux pourront déterminer l'espèce, connue ou nouvelle, à laquelle ils appartiennent. Problème : les spécimens patientent parfois une vingtaine d'années avant d'être auscultés, par manque de spécialistes. En tout état de cause, avec le volet terrestre de l'expédition qui se termine ces jours-ci, les résultats de cet inventaire scientifique feront référence en matière de biodiversité guyanaise. Futura Sciences 26/3/2015 -
USA / zoo de SAN DIEGO : news, actualités...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actualités parcs animalier, zoos
Le zoo de San Diego (Californie) a une manière plaisante d'annoncer la naissance d'un nouveau venu. Il a posté une vidéo de la maman hippopotame apprenant à nager à sa progéniture, le lendemain même de la naissance. Le bébé va bien, la mère, Funani, aussi. San Diego Zoo 24/3/2015 Les employés du zoo n'ont pas encore décidé du nom du petit hippopotame, et le sexe n'était pas révélé non plus, jeudi 26 mars, moins de 24 heures après la naissance selon le Times of San Diego (en anglais). Funani, la mère, âgée de 30 ans, a déjà donné naissance à onze petits depuis 1989, sept depuis qu'elle réside à San Diego. Otis, le père, est pour le moment séparé de la mère et du petit. Ces deux derniers devront rester ensemble environ sept mois, d'après le Daily Mail (en anglais). Francetv info 26/3/2015 -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Adieu engrais, insecticides et autres fongicides. Pour avoir un beau jardin, mieux vaut avoir la main verte que la main lourde sur les produits phytosanitaires. Comme chaque année (la 10ème pour 2015), la «Semaine pour les alternatives aux pesticides», organisée par l'association Générations Futures, invite tous les jardiniers amateurs à se débarrasser des substances toxiques pour l’environnement. Du 20 au 30 mars, des centaines d’événements partout en France sensibilisent les jardiniers à l’importance de ne pas empoisonner les sols. Vanesse du chardon ou Belle-dame (Vanessa cardui) butinant une fleur d’échinacée pourpre (Echinacea purpurea). Jean-Pol GRANDMONT CC BY-SA 3.0 Cette semaine est l’occasion de «dénoncer les risques sanitaires et environnementaux que font peser sur les populations ces toxiques, mais aussi de démontrer que non seulement les alternatives existent mais qu’il est aussi possible de les mettre en place de manière concrète», précise l’association Générations futures. Concrètement, des gestes simples peuvent permettre à chacun de cultiver son jardin sans nuire à la nature. L'association Noé Conservation propose ainsi dix gestes pour accueillir la biodiversité dans son jardin: - laisser un coin de son jardin à l’état naturel, - protéger les plantes en se servant des insectes auxiliaires comme les coccinelles, - améliorer le sol naturellement… «En France, on estime qu’un quart de la pollution par pesticides des nappes phréatiques et des cours d’eau provient des jardins privés, précise Noé Conservation. N’oublions pas non plus, que le jardinage et l’agriculture en général sont la base de notre alimentation. Les pesticides peuvent donc aussi parfois se retrouver dans notre assiette». Trois quarts des Français disposent d’un jardin, d’une terrasse ou simplement d’un balcon, et selon un sondage publié ce lundi, 31% d’entre eux jardinent plusieurs fois par semaine. Avec le retour du printemps, c’est le moment d’adopter des gestes verts: en février dernier, des chercheurs français du CNRS et du Muséum national d’histoire naturelle ont démontré pour la première fois les effets de l’emploi des pesticides par les particuliers en France, mettant en évidence l’impact de l’usage des insecticides et herbicides sur les bourdons et les papillons. «Les comportements individuels ont un impact sur la biodiversité, même dans un paysage urbain», écrivent les scientifiques. Chacun peut donc faire en sorte que sa terrasse ne donne pas le bourdon à la nature. Le 30 mars sera la journée de clôture de la Semaine pour les alternatives aux pesticides. 2 temps forts au niveau national vont rythmer cette journée: La remise des prix « 0 phyto, 100% bio » de 14h à 17h et la soirée avec les rencontres de Reporterre de 19h30 à 20h. Un programme à l'intention des maires de France a été développé : "0 phyto 100% bio" lesquels avaient jusqu'au 31 janvier pour déposer leurs dossiers... 20 Minutes 25/3/2015 -
ZOO de Vincennes : vers une immersion dans l'habitat naturel des animaux
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actualités parcs animalier, zoos
Le matin, chacun à sa routine. Café, douche, métro pour certains, fourrage, toilette à coups de langue et dégourdissement des pattes pour d’autres. A l’occasion du premier anniversaire de sa réouverture, le parc zoologique de Paris convie les visiteurs à des rencontres inédites avec les animaux. Au menu de ce mois d’avril à Vincennes: petit-déjeuner avec les girafes, nourrissage du lamantin, rencontre avec les oiseaux dans la volière ou encore visite des loges des rhinocéros. Une girafe prend son petit-déjeuner au parc zoologique de Paris, le 24 mars 2015. - A.Chauvet/20Minutes A 8h30, les girafes se réveillent d’une bonne nuit de sommeil. Ces grandes indolentes font les 3x8: 8h de sommeil, 8h d’alimentation et 8h de rumination. «On ne leur donne que du fourrage pour le petit-déjeuner, explique Alexis Lécu, directeur scientifique et vétérinaire du zoo. A midi, elles ont un mélange de céréales et d’eau bouillie, et remangent ensuite une ou deux fois.» Attention toutefois à ne pas laisser les derniers nés du parc, Ubangi et Douzi âgés de 4 et 1,5 mois, mettre leur museau dans la nourriture des grands. «Les bébés boivent du lait jusqu’à environ 2 mois puis grignotent du fourrage. Ils ne doivent pas avoir accès aux fruits et légumes car c’est mauvais pour leur métabolisme», poursuit Alexis Lécu. Tandis que les girafes tâtent l’air frais de Vincennes avant de passer une patte hors de leur abri, l’animation est déjà vive au pied du grand rocher. Les babouins courent et sautent du lit, s’épucent, s’occupent des tout-petits nés il y a quelques semaines. On leur donne quelques croquettes enrichies en protéines sur lesquels ils se jettent avec voracité. «Il faut venir le matin au parc, les animaux sont beaucoup plus actifs», conseille le vétérinaire. Dans la grande serre tropicale, le lamantin s’éveille tout doucement. Bastien Servières, soigneur-plongeur, va lui apporter son petit-déjeuner composé de guirlandes de salade. «Nous en accrochons au fond du bassin et en laissons flotter à la surface pour reproduire les comportements naturels d’alimentation», explique-t-il avant d’enfiler sa tenue de scaphandrier et de plonger au beau milieu des énormes pacus pour nourrir Tinus, le lamantin de 600 kilos, friand de salades de toutes sortes avec une préférence «pour les plus sucrées», sourit Alexis Lécu. Tinus a perdu son compagnon Barry en août dernier, mort noyé après être resté coincé dans une canalisation. «Quelques jours après sa mort, il l’a cherché, mais les lamantins n’ont pas de lien social fort et cela a été vite oublié par la salade», rassure le vétérinaire. D’autres poids lourds du zoo font une balade matinale: les deux rhinocéros mâles, Wami et Angus, passent par le «rhino push» pour sortir de leur abri nocturne. Ce système de barrières permet aux soigneurs de pouvoir peser les animaux régulièrement. «Nous l’utilisons aussi pour l’entraînement médical: le rhinocéros apprend à poser sa tête sur les barreaux pour que nous puissions, si besoin, faire une prise de sang dans les oreilles», explique Matthieu Villemain, soigneur de ces grosses bêbêtes placides de 1,5 tonne très sensibles aux caresses et à qui il faut «parler gentiment». La matinée avance et les otaries sont prêtes pour leur entraînement matinal: elles aussi sont dressées à simuler des soins pour éviter les anesthésies en cas d’intervention médicale. Lisa, soigneuse, habitue ainsi Portos l’otarie à crinière de 150 kilos à recevoir des gouttes dans les yeux, à se coucher sur le côté, position idéale pour faire des radios ou des échographies, ou encore à montrer ses dents. Si tout se passe bien, la journée peut partir du bon pied. Voir sur la page Facebook du parc zoologique le programme à partir de début avril. 20 Minutes 24/3/2015 -
Drôle de vision en arrivant au travail ce mardi matin pour les soigneurs du Parc des Félins: une boîte avait été déposée devant l’entrée du site de Nesles, en Seine-et-Marne. A l’intérieur, deux lionceaux. «Ils étaient devant la barrière de l’entrée du parking des visiteurs, témoigne Sébastien Verdin, responsable pédagogique du parc. C’est la première fois que cela arrive chez nous, et je n’ai pas connaissance que ce soit arrivé ailleurs». Deux lionceaux ont été abandonnés devant le Parc des Félins, en Seine-et-Marne, le 24 mars 2015. - Parc des Félins Une fois la surprise passée, les soigneurs ont immédiatement alerté la Direction départementale de protection des populations afin de croiser les renseignements que celle-ci pourrait détenir sur un vol ou une disparition de lionceaux. Mais pour l’instant, aucun indice sur la provenance des animaux. «L’hypothèse la plus probable selon moi, c’est qu’il s’agit de gens qui détenaient ces animaux chez eux illégalement, estime Sébastien Verdin. A l’âge qu’ils ont, ils peuvent commencer à devenir encombrants…». Les deux petits mâles ont été placés en quarantaine par les soigneurs du parc. «Ils sont a priori en bonne santé, nous allons faire des analyses pour le vérifier, explique Sébastien Verdin. Nous ne pouvons prendre aucun risque pour notre cheptel, donc nous les isolons pour le moment. Ils sont apeurés, cela n’a pas dû être drôle de leur côté d’être trimballés dans une cage». Si l’origine des deux lionceaux n’est pas identifiée, ils ne resteront sûrement pas à Nesles, mais devraient rejoindre un autre parc zoologique. «Nous essayerons, via le réseau des parcs européens, de leur trouver un endroit où ils seront bien», assure le Parc des Félins. ----->Pauvres bébés... Mais dans leur malheur, ils ont échoué dans un lieu où les gens ont une grande expertise de la faune sauvage, les bébés sont entre de bonnes mains. Si l'hypothèse émise, à savoir des particuliers qui auraient déténu ces animaux illégalement se confirmait : ces gens sont stupides et inconscients... Mais il se pourrait aussi qu'ils proviennent d'une structure qui n'aurait pas déclaré la naissance de lionceaux... 20 Minutes 24/3/2015
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Des pays s'engagent à la restauration de plus de 60 millions d'hectares de forêt
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
Le Maroc envisage de replanter 500 000 hectares de forêt entre 2015 et 2024. C’est ce qu’a annoncé le Haut-commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification, Abdeladim El Hafi, lors du Forum de la MAP. Selon le haut-commissaire, 400 000 hectares de forêt ont été reboisés au cours des neuf dernières années, alors que la superficie des forêts a augmenté de 2% entre 2000 et 2010, soit 116 000 hectares. Durant ce forum, El Hafi a également souligné qu’il y a eu une « réduction significative » du volume de bois récolté illégalement au Maroc, celui-ci étant passée de 9 000 m3 à 3 000 m3 actuellement. El Hafi a également rappelé la nécessité de protéger les forêts pour prévenir la surexploitation des ressources forestières causées par le broutage massif ou encore l'utilisation excessive de bois de chauffage dans les zones rurales, qui représentent 89% de la consommation totale. Pour avoir une connaissance complète et homogène sur l’état du patrimoine forestier, le premier Inventaire Forestier National (IFN), réalisé entre 1990-2005, a permis de disposer d’une base de données cartographiques et numériques fiables et importantes sur la répartition géographique, la consistance et l’état général des ressources forestières. Sur le plan de l’occupation et du statut foncier des terres, les formations forestières, paraforestières et alfatières sont en majorité domaniales et s’étendent sur une surface d’environ 9.037.714 ha, soit un taux de couvert de 12,7 % du territoire national (en 2005). Les peuplements forestiers, situés en majeure partie dans les climats semi-arides, subhumides et humides, sont composés d’essences et de structure très diverses. Leur répartition géographique reste liée aux bioclimats, à la topographie et à l’action anthropique. Les formations forestières boisées couvrent une surface de 5.814.000 ha et sont constituées à 63 % d’essences feuillues (chêne vert, chêne-liège, arganier et acacias sahariens) et à 20 % d’essences résineuses (cèdre, thuya, genévrier, pin, cyprès de l’Atlas et sapin). Le reste de la superficie, soit 17%, est occupé par des formations basses (matorrals et essences secondaires) résultant souvent de la dégradation des forêts. eauxetforêts.gov.ma Grâce à sa positon géographique privilégiée, entre la Méditerranée au nord, l’océan Atlantique à l’ouest et le Sahara au sud, et grâce à l’importance des chaînes de montagnes, dont certaines dépassent quatre mille mètres d’altitude, le Maroc présente une grande diversité bioécologique et une gamme très importante de milieux naturels différents. Le taux moyen de boisement du pays est de l’ordre de 8%, ce qui est en deçà du taux optimal (15 à 20%) nécessaire à l’équilibre écologique et environnemental. eauxetforêts.gov.ma Le Maroc possède une flore riche du fait de sa position stratégique, en effet il possède deux façades maritimes totalisant plus de 3 500 km dont 500 en mer Méditerranée. Il reçoit de ce fait les courants chargés de pluie de l'océan qui s'accumulent contre la barrière montagneuse de l'Atlas ce qui permet de fortes précipitations à Rabat, Casablanca, Fès et la formation des neiges à Ifrane et Azrou et dans les hauts sommets de l'atlas, pendant que le sud et l'est restent arides. Plus de 4500 espèces configurent la flore marocaine. Les variations du climat et du relief sont des éléments fondamentaux pour expliquer une telle richesse florale. L'intérêt botanique du Maroc est intense et on citera seulement les 2 500 000 hectares de forêt qui contiennent: Le cèdre adulte a un port (tabulaire) et des couleurs caractéristiques, notamment appréciés dans les parcs et jardins ; qui ont contribué à sa diffusion hors de son habitat naturel. Jerzy Strzelecki CC BY-SA 3.0 - des cèdres, - des palmiers - des thuyas Un dattier portant des fruits à Marrakech. Symac CC BY-SA 3.0 - des dattiers - des amandiers - des figuiers - des oliviers Un acacia dans le désert de Negev (Israël). Wilson44691 / domaine public - des acacias - des fruitiers Un chêne-vert en Corse-du-sud. Jean-Pol GRANDMONT CC BY-SA 3.0 - des chênes-verts - des chênes-lièges - des pins L'alfa est une plante herbacée vivace de la famille des poacées, originaire des régions arides de l'ouest du bassin de la Méditerranée, qui sert notamment à fabriquer des papiers d'impression de qualité. Cette espèce est originaire de l'Ouest du bassin méditerranéen : en Afrique du Nord du Maroc à la Libye, et Europe du Sud (Espagne, Italie). Cette plante présente également un intérêt écologique pour lutter contre l'érosion dans les régions de steppes arides. Carsten Niehaus CC BY-SA 3.0 - l'eucalyptus - des arbousiers Arganier dans la région d'Essaouira, Maroc. Michel-georges bernard CC BY-SA 3.0 - l'alfa et l'arganier, espèce qui est inscrite au patrimoine mondiale de l'UNESCO. Chèvres dans un arganier, région de l'Atlas, Maroc. Cet arbre est aussi un « pâturage aérien » qui assure le fourrage de près de 2 millions de ruminants. Arnaud 25 CC BY-SA 3.0 La forêt représente environ 15 % de la surface totale en 2015.Wikipedia Yabiladi 25/3/2015 -
Déchets : traitement des déchets
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les déchets - tri des déchets
Les Européens ont réduit leur production de déchets à 481 kg en moyenne par habitant en 2013. Ce chiffre se montait à 527 kg en 2002. Un bémol se révèle cependant dans le recyclage: seules 43% des ordures ont été recyclées ou traitées. Le Danemark est le plus gros producteur de déchets municipaux (ménages, entreprises et établissements publics) avec 747 kg par personne et par an. Le pays a recyclé 28% de ces déchets, en a composté 17% et incinéré 54%. Seuls 2% ont été mis en décharge, a indiqué jeudi l'office statistique Eurostat. La Roumanie affiche quant à elle le volume d'ordures le plus réduit avec 272 kg. Cependant, 97% sont mises en décharge. Avec 530 kg par habitant et par an, la France se trouve au-dessus de la moyenne européenne. Elle a incinéré 34% des résidus, 21% ont été recyclés, 17% compostés et 28% mis en décharge. L'Union européenne (UE) avait enregistré en 2002 un pic de production de déchets municipaux, avec 527 kg par habitant. Ce chiffre a constamment diminué à partir de 2007. Les méthodes de traitement diffèrent toutefois fortement selon les pays. La mise en décharge reste la pratique la plus utilisée: douze Etats membres stockent ainsi plus de la moitié de leur production de déchets collectée. L'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, l'Autriche, la Slovénie et la Suède sont les seuls pays qui recyclent et compostent la moitié du volume de leurs ordures. La nouvelle Commission européenne a retiré six projets de loi sur les déchets, les emballages, les décharges, les véhicules en fin de vie, les batteries et piles, les déchets électroniques, car les Etats membres les bloquaient. Elle s'est cependant engagée à présenter cette année un plan pour le recyclage des déchets et la réutilisation des matériaux. Romandie 26/3/2015