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Admin-lane

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  1. Les périodes de création de grandes chaînes de montagnes et hauts plateaux de notre planète comme l’Himalaya-Tibet ou les Andes-Altiplano seraient-elles responsables des grands changements climatiques ? Ou est-ce plutôt l’inverse : les grands changements climatiques en seraient-ils la cause et non la conséquence ? Il s’agit d’un problème de poule et d’œuf, à la fois de tectonique, de géomorphologie et de climatologie. Malgré son importance, ce problème conceptuel pluridisciplinaire est resté longtemps dans l’ambiguïté, sans solution convaincante. Sur la base d’arguments principalement géologiques et géomorphologiques, des chercheurs viennent de montrer quelles sont les interactions entre tectonique et climat dans le cas des Andes centrales. Vue 3D des Andes Centrales, mettant en valeur les grandes unités topographiques et géomorphologiques. Depuis la fosse (Peru Chile trench, à plus de 8.000 m de profondeur), le relief de la marge andine est structuré en paliers successifs : terrasses et bassins (AqB, ArB, IqB) entre 1.000 et 2.000 m sous le niveau de la mer, Atacama Bench (1.000-2.000 m d’altitude), Altiplano (4.000 m). Armijo et al. 2015 Pour cette étude publiée dans la revue Earth-Sience Reviews, les chercheurs ont analysé l’évolution des paysages associée aux conditions climatiques et les structures géologiques accessibles sur le versant pacifique des Andes centrales, de l’Altiplano (à plus de 4.000 m) jusqu’au littoral. Deux grandes entités géologiques marquent cette région du globe : - le désert côtier d’Atacama (désert réputé comme étant le plus aride du monde) - et un système de grandes failles chevauchantes parallèles à la plaque océanique nazca qui plonge sous la plaque Amérique du Sud (subduction). Ce système chevauchant a formé le plus grand relief tectonique sur Terre en terme de dénivelé (environ 13 km) entre la cordillère occidentale (4.500 à 5.000 m) et la fosse du Pérou-Chili, profonde de 8.000 m. Pour les Andes centrales, la synthèse de nombreuses données existantes (géophysiques, géologiques, géomorphologiques et climatiques) a permis aux auteurs de construire une coupe tectonique complète à la latitude 21° S, révélant une particularité de cette région ignorée jusque là. Dans son ensemble, la Cordillère est prise en étau entre un bloc marginal lié à la subduction à l’ouest et le bouclier brésilien à l’est conduisant à ce que les spécialistes appellent une bivergence. Ce nouveau modèle mécanique permet aux auteurs de revoir également le modèle d’évolution de l’orogenèse andine pour les derniers 50 millions d’années. Processus de couplages géodynamiques long-terme à l’échelle du Globe : croissance bivergente (est-ouest) et bilatérale (vers le sud et vers le nord) des Andes, flux mantellique profond, ouverture progressive du passage de Drake induisant l’activation du courant circumpolaire antarctique et le refroidissement global de la Terre depuis environ 50 millions d’années. Armijo et al. 2015 Alors qu’il était admis que la chaîne s’était formée au cours d’une succession de phases tectoniques synchrones tout le long de la chaîne, globalement liées au fonctionnement de la subduction, l’équipe de l’Institut de physique du globe de Paris (CNRS, Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité) et de l’Université du Chili proposent un nouveau scénario. La croissance de la chaîne a débuté au point singulier « du coude d’Arica », l’actuel point d’inflexion de l’Amérique du Sud. De là, au cours du temps, la chaîne s’est propagée à la fois vers le nord et le sud, en se développant en éventail aussi bien vers l’est que vers l’ouest (bivergence). Sa croissance a ainsi été essentiellement progressive, tout en étant ponctuée par des évènements d’accélération en lien avec l’évolution climatique du globe depuis 50 millions d’années. Poursuivant la synthèse à une échelle encore plus grande, les auteurs ont mis en évidence l’évolution simultanée sur les derniers 50 millions d’années de l’orogenèse andine, de l’ouverture graduelle du passage de Drake (qui sépare l’Antarctique de l’Amérique du Sud) et du refroidissement global de notre planète, marqué par le développement depuis 30 millions d’années des deux calottes glaciaires (Antarctique puis Arctique). Tous ces phénomènes apparaissent guidés sur ces très longues périodes de temps par la circulation visqueuse du manteau terrestre en dessous et autour du continent sud-américain suivant un processus proposé dans les années 1990 sur la base de l’anisotropie sismique du manteau. La tectonique des plaques serait ainsi le moteur primaire de ces évolutions couplées. Pendant ce temps, l’action du climat sur le relief a fait son œuvre en surface. Lors d’épisodes de courte durée, le versant pacifique des Andes centrales s’est desséché par étapes successives jusqu’à l’isolement du désert d’Atacama. Ce phénomène serait responsable de la réduction des vitesses d’érosion et de la formation par paliers du paysage en hauts plateaux. L’activité de grand chevauchement et l’épaississement de la croûte étant impossibles à maintenir au même endroit sans une dose minimum d’érosion, l’hyper-aridification aurait virtuellement figé l’activité tectonique sur le flanc ouest des Andes. Ceci aurait favorisé l’élargissement de la chaîne par migration progressive de chevauchements vers l’intérieur du continent sud-américain et les régions plus érosives et plus humides de l’Amazonie. Ces enchaînements de phénomènes de plus courte durée seraient des rétroactions (feedbacks) importantes du refroidissement global sur l’évolution géomorphologique et tectonique de l’orogène andin. En résumé, l’évolution de l’orogenèse andine à long terme (sur 50 Ma) et le refroidissement planétaire (depuis l’optimum climatique de l’Éocène inférieur, plus ou moins 51 Ma) seraient gouvernés par la tectonique des plaques, tandis que les épisodes morpho-tectoniques de l’évolution de la chaîne à moyen terme (sur des durées de typiques de 10 Ma) seraient pilotés par des épisodes d’accélération bien connus du refroidissement global, vers la fin de l’Éocène (environ 33 Ma) et au Miocène moyen (15-10 Ma). Le problème de la poule et de l’œuf serait ainsi résolu. Ce travail a été soutenu par le CNRS-INSU, l’Agence nationale de la recherche (projet MegaChile) et le Labex UnivEarthS. Les recherches franco-chiliennes sont coordonnées par le Lia Montessus de Ballore (CNRS-INSU, Université du Chili). Futura Sciences 15/3/2015
  2. Monsieur le Président de la Commission européenne, (ou Monsieur le Président) Je ne peux comprendre et accepter que des fonds européens de développement soient accordés à la France pour pêcher et tuer des requins sous un prétexte scientifique fallacieux. Avec, comme seul objectif, de réduire le nombre de ces animaux emblématiques gravement menacés de par le monde. Les programmes portés par la France sont indignes de l'Europe et de nations civilisées. Je vous demande donc respectueusement de refuser à la France les fonds européens qui lui serviront à soutenir le massacre des requins à l'Ile de la Réunion. Cliquez ICI pour SIGNER la Pétition Sea Shepherd
  3. Début ? - Fin ? Auteur : Sea Shepherd Cible : Président de la Commission européenne : Jean Claude Juncker Le Gouvernement français et les Instances locales s'apprêtent à demander des fonds européens pour financer jusqu'en 2020 un massacre de requins à l'Ile de la Réunion. Le budget demandé à l'Europe est de plusieurs millions d'euros par an. (Image logo Sea Shepherd créé pour la défense des requins) Sur place, le massacre de requins a commencé. L’objectif avoué est de "réguler "les requins dont aucune étude scientifique n'a pourtant démontré la "prolifération". Deux programmes de "régulation" Valo Requins, pour "Valorisation des requins "et Cap Requins, pour "capturabilité des requins", sont déjà en cours. La prétendue étude baptisée Valo Requin tue des requins tigres et bouledogues sous le prétexte initial d'en relancer la consommation humaine avec pour objectif avoué de "réguler" ainsi leur nombre et de prétendument garantir la sécurité d’activités comme le surf ou la baignade. Le prétexte a été anéanti par l'agence de sécurité alimentaire : la consommation humaine a été jugée impossible pour cause de teneur en métaux lourds excessive et de toxicité dangereuse. Des dizaines de personnes sont mortes dans la région, à Madagascar, après consommation de ces requins. Or, les requins circulent librement entre Madagascar et la Réunion, comme cela a été récemment démontré. Face à l’impossibilité d’une consommation humaine, la piste de valoriser la chair de requins en croquettes pour chiens a été explorée. Après l'échec de ce nouveau prétexte fantaisiste, on a persisté à tuer ces requins en prétendant étudier cette fois la possibilité de les transformer en sacs à mains et rouge à lèvres ; ce prétexte s'est révélé tout aussi peu crédible. Valo Requins aurait dû s'arrêter. Pourtant, le Gouvernement français, prisonnier des lobbys, n'a pas renoncé. Nous continuons aujourd’hui à tuer des requins dont la commercialisation ne sera jamais autorisée, sous prétexte aujourd’hui, d'études scientifiques… à l’instar de la pseudo chasse scientifique que mène le Japon dans le sanctuaire baleinier Antarctique. Le cynisme de notre gouvernement à l’égard des requins ne vaut guère mieux. Un autre programme : Cap Requins, est en cours de déploiement. Il consiste à installer des lignes à requins, appelées "drum lines " devant les spots de surf, partout autour de l'ile, y compris dans les zones de corail ou zones classées en Réserve Marine. Il s'agit de pêcher le plus grand nombre possible de requins tigres et bouledogues, sans souci des conséquences ni principe de précaution, pour tenter de "protéger" les spots de surf. Pour se trouver une justification scientifique, Cap requin alimente en cadavres de requins, à fin "d'études " le programme désormais stérile qu’est Valo Requins. Pourtant, au moment où la France installe ses drum lines à l'Ile de la Réunion, l'Australie occidentale, beaucoup plus expérimentée en la matière, renonce à ses propres drum lines jugées inefficaces pour la protection des usagers et dangereuses pour l'environnement et la faune marine. Ces programmes irresponsables capturent et tuent des requins inoffensifs, menacés ou protégés, comme les requins marteaux, récemment classés CITES, dont une étude a démontré que le taux de survie après relâche était nul. Les requins nourrices, les requins de récif, les raies guitares et d'autres poissons, les tortues, les dauphins sont des victimes potentielles des drum lines. Afin de se dédouaner de ces victimes encombrantes, un programme tout aussi mensonger est déjà prévu ; le but affiché est de les étudier afin de mieux les connaître et ainsi mieux les protéger. Pourtant c’est en les laissant vivre en paix dans leur écosystème que ces "prises accessoires”auront la meilleure garantie de survie et donc de retrouver des effectifs de populations plus importants. Les baleines peuvent elles aussi être victimes de ces drum lines qui sont déployées dans leur zones de passage. Pendant la saison 2014, une baleine a été vue traînant un de ces engins de pêche. La baleine à bosse, animal emblématique de la Réunion, se trouve ainsi menacée sur ses propres territoires de reproduction et de mise bas au coeur de l’hiver austral. Pour rappel jamais aucune étude n’a démontré l’intérêt sécuritaire de telles campagnes de pêche, preuves d’un mépris total à l’égard de la vie sauvage mais aussi d’une profonde méconnaissance du fonctionnement de l’écosystème marin. Ces programmes se déroulent loin des yeux du monde. Les seuls observateurs autorisés à bord des bateaux sont des sympathisants de la pêche aux requins et des proches du pêcheur. Le groupe d'observateurs mandatés par Sea Shepherd pour ces deux programmes, n'a jamais été autorisé à assister aux opérations de pêche à la drum line. Les programmes Valo requins et Cap requins ont coûté à la France plus de 1,3 million d'euros en 2014. L’extension de ce genre de programmes va se chiffrer en millions d'euros chaque année. C'est parce que tuer du requin coûte cher que le gouvernement français demande que le massacre des requins à l'ile de la Réunion soit maintenant financé sur fonds européens. Refusez, avec Sea Shepherd que les fonds européens servent à financer la pêche et le massacre des requins à l'Ile de la Réunion. Signez la pétition et adressez un courrier à monsieur Jean Claude Juncker, Président de la Commission européenne (president.juncker@ec.europa.eu) Cliquez ICI pour SIGNER la Pétition Sea Shepherd 16/3/2015
  4. Les autorités espagnoles sont intervenues en plusieurs lieux de la province de La Corogne, en particulier à l’ancien siège de Vidal Armadores, une société de pêche espagnole avec un lourd passé de liens avec la pêche INN (illicite, non déclarée et non réglementée) de légine, une espèce vulnérable, dans l’océan Austral. Sea Shepherd remet les preuves de l’activité illégale de pêche du Thunder à Interpol et aux autorités mauritaniennes - Photo : Jeff Wirth Menées sous l’égide du ministère espagnol de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Environnement (MAGRAMA), ces interventions font partie d’une nouvelle offensive surnommée Opération Sparrow dont le but est de s’attaquer aux intérêts espagnols dans la pêche INN en Antarctique. Les autorités ont rapporté que de nombreux documents confisqués au cours de ces interventions seraient examinés dans les prochains jours afin d’établir la preuve des actions illégales de pêche. C’est la première fois que l’Espagne applique les nouvelles lois sur la pêche, entrées en vigueur en janvier dernier, qui permettent à l’Etat espagnol d’intervenir contre leurs ressortissants impliqués dans la pêche INN où que ce soit dans le monde. Il semble que les informations obtenues en coordination avec Interpol aient eu une part importante dans la mise en place de l’opération. Le capitaine Peter Hammarstedt du navire Sea Shepherd Bob Barker a félicité les autorités de cette action qui va dans le bon sens. "Nous sommes très heureux de ces derniers événements dans le combat pour éliminer la pêche illégale des eaux de l’Antarctique, et nous félicitons Interpol, le MAGRAMA et la police nationale espagnole pour avoir pris ces mesures énergiques contre les opérateurs INN. C’est une réaction complexe et bien coordonnée qui reflète l’importance qu’accordent désormais les autorités nationales et internationales au problème de la pêche illégale dans l’océan Austral", a déclaré le capitaine Hammarstedt. Le 17 décembre, le Bob Barker a intercepté le plus connu des six derniers navires braconniers de légine, le Thunder, recherché par Interpol, sur le banc Banzare en Antarctique. Depuis lors, le navire Sea Shepherd le poursuit sans relâche. Hier était le centième jour de cette poursuite. Le capitaine Hammarstedt est persuadé que le Thunder est lié aux opérateurs espagnols. "Les observations faites au cours de notre poursuite nous ont amenés à la conclusion que la majorité des officiers à bord du Thunder est d’origine espagnole, et que le navire lui-même est adossé à des intérêts espagnols. Après l’Opération Sparrow, nous espérons que les autorités espagnoles s’intéresseront fortement au Thunder lors de son retour au port escorté par Sea Shepherd", a-t-il dit. Vendredi dernier, l’autre navire Sea Shepherd, le Sam Simon, a remis les preuves de l’activité illégale de pêche du Thunder aux autorités locales de Port Louis à l’île Maurice. Agissant sous la direction d’un officier de l’organisation internationale de police Interpol, les autorités ont recueilli des morceaux de filet maillant illégal, des bouées, des filets, des lignes et des chaînes abandonnés par le Thunder lorsqu’il a pris la fuite devant le Bob Barker. En Février, le Sam Simon a intercepté le Yongding, un des deux navires liés à Vidal Armadores - Photo : Jeff Wirth Le capitaine Sid Chakravarty du Sam Simon a déclaré : "La réaction des autorités mauriciennes et espagnoles montre que le combat contre la pêche INN est en train de passer à la vitesse supérieure. Nous applaudissons tous les intervenants, et nous les encourageons à poursuivre leurs efforts pour débarrasser l’océan Austral des opérateurs criminels restants qui continuent à menacer la légine ". En février, le Sam Simon a intercepté deux autres braconniers de légine, le Kunlun et le Yongding, dans les eaux australiennes de l’Antarctique. Les deux navires font l’objet de notices mauves d’Interpol pour pêche illégale, et on sait qu’ils sont liés à Vidal Armadores. La dernière fois que le Kunlun a été vu par les autorités australiennes, c’était près des îles Cocos (Keeling) le 26 février, lorsque les agents des douanes et de la police des frontières ont arraisonné le navire. Ces navires illégaux sont la cible de l’Opération Icefish, la 11ème campagne de défense de l’océan Austral de Sea Shepherd, et la première à viser les opérateurs de pêche INN dans les eaux de l’Antarctique. Sea Shepherd 13/3/2015
  5. Initialement prévu pour l'automne 2013, puis reporté, ce texte est finalement discuté à partir de ce lundi à l'Assemblée nationale. C'est une loi que l'on pensait enterrée. Son examen doit sans doute beaucoup à la conférence sur le climat que la France organise fin 2015 et à un éventuel retour des écologistes au gouvernement. Francetv info revient sur ce que contient ce texte. La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, et l'astrophysicien Hubert Reeves, le 12 mars 2015 à Paris lors de la présentation du projet de loi sur la biodiversité. (JACQUES DEMARTHON / AFP) - Une Agence nationale de la biodiversité : Cette Agence disposera d'une enveloppe de 60 millions d'euros, tirés des investissements d'avenir, "pour des projets centrés autour de l'eau et de la biodiversité", a annoncé jeudi 12 mars la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal. Cela s'ajoutera aux 225 millions de crédits de fonctionnement. Le scientifique Hubert Reeves, qui parrainera l'agence, a souligné jeudi, au côté de Ségolène Royal, la nécessité d'une nouvelle approche pour arrêter l'actuelle érosion de la biodiversité, constituée par toutes les espèces et écosystèmes. Sur le modèle de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) dans les secteurs de l'énergie et les déchets, l'Agence de la biodiversité devra œuvrer pour une meilleure préservation des espaces naturels, de leur faune et de leur flore, et d'une action plus concertée des services de l'Etat. - Des sanctions contre le commerce illicite d'espèces protégées : Outre la création de l'Agence, le projet de loi doit renforcer les sanctions pour le commerce illicite d'espèces protégées. Il doit également donner un cadre plus clair au principe de compensation pour les dégâts causés à la biodiversité lors de projets d'aménagement. Il doit aussi traduire, dans la loi française, le protocole international de Nagoya encadrant l'exploitation de ressources génétiques naturelles. S'ils apprécient un texte allant "dans le bon sens", les écologistes comptent défendre nombre d'amendements pour combler "des manques importants". La députée Laurence Abeille regrette par exemple que "l'Agence pour la biodiversité, pour l'instant, ne soit qu'une agence "technique" centrée sur l'eau, et manque de souffle politique". Elle déplore également "l'absence de dispositions fortes sur la biodiversité terrestre et sur la faune sauvage ou sur le statut juridique de l'animal", ou encore sur la biodiversité en milieu urbain. A droite, l'UMP Martial Saddier a exprimé de "grandes inquiétudes" liées à la nouvelle Agence de la biodiversité, "alors qu'il existe déjà les Agences de l'eau et les Ademe". Il craint notamment sur "une recentralisation potentielle", "une sous-représentation des collectivités territoriales" ou émet des doutes sur le financement de l'agence. Si l'UDI a jugé ce texte "nécessaire", Bertrand Pancher a épinglé en commission une agence "Canada Dry" et a considéré que le projet de loi "ne bouleverse rien d'essentiel" malgré "des aspects intéressants", comme le concept de zone soumise à contrainte environnementale ou la solidarité écologique entre territoires. Francetv info 16/3/2015
  6. Alors que se profile une véritable catastrophe humanitaire, la désolation règne au Vanuatu ce lundi 16 mars, trois jours après le passage d'un cyclone dévastateur. Pam est présenté comme l'une des pires catastrophes de l'histoire du Pacifique. Ses vents de 350 km/h et ses pluies diluviennes ont détruit beaucoup d'habitations et d'infrastructures. Certaines Vanuatais essayent déjà de reconstruire leur frêle maison. Mais les rescapés ont besoin d'aide. Ils n'ont plus ni abris, ni eau potable. Les premiers secours, en provenance d'Australie et de France, sont arrivés hier. Officiellement, on déplore six morts et 30 blessés, mais ce bilan va s'alourdir. Beaucoup d'îles de cet archipel très pauvre sont encore coupées du monde. Tim Nelson, de l'association Save the children, confie à France 2 : "On commence seulement à savoir ce qu'il se passe là-bas. Je pense que nous allons avoir un travail absolument colossal". Le président du Vanuatu, Baldwin Lonsdale, appelle la communauté internationale à l'aide après le passage de ce qu'il appelle le "monstre Pam". Francetv info 16/3/2015
  7. Le climatologue Jean Jouzel analyse pour francetv info le passage dévastateur du cyclone Pam sur l'archipel du Vanuatu. "Un monstre" a frappé l'archipel du Vanuatu. Alors que l'aide internationale s'organise, l'état d'urgence est toujours en vigueur dans cette nation du Pacifique Sud, deux jours après le passage du cyclone Pam, dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 mars. Les vents supérieurs à 300 km/h ont dévasté l'archipel, faisant au moins six morts et trente blessés, selon un premier bilan officiel. Les vents supérieurs à 300 km/h ont dévasté l'archipel du Vanuatu, entre le 13 et le 14 mars 2015, comme ici sur la plage de Port-Vila, la capitale. (KRIS PARAS / REUTERS) Pour mieux comprendre la puissance de ce cyclone, francetv info a interrogé le climatologue Jean Jouzel, vice-président du Groupement d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). Francetv info : Pam était classé en catégorie 5, la plus élevée de l'échelle de Saffir-Simpson, lorsqu'il a frappé l'archipel. De tels cyclones sont-ils fréquents ? Jean Jouzel : Non, la catégorie 5, où les vents peuvent atteindre 300 km/h, est assez rare. Le dernier cyclone de ce type, survenu dans cette région, remonte à 2010. En 2013, il y a eu le typhon Haiyan aux Philippines, mais si vous regardez dans le Pacifique Sud, ce n'est pas très répandu. Ils apparaissent tous les cinq ans environ. Francetv info : Pensez-vous, comme le président du Vanuatu, Baldwin Lonsdale, que le réchauffement climatique a contribué à ce désastre ? Jean Jouzel : Au Giec, nous restons très prudents sur ce point car il est très compliqué d'attribuer les grands cyclones au réchauffement climatique. Il y a des régions où ces phénomènes météorologiques s'intensifient, mais pour l'instant, c'est surtout le cas dans l'Atlantique. Ce qui est clair, c'est qu'il y a un lien entre la force des cyclones et la température de la surface de l'océan. En effet, si on simplifie, ce qui fournit l'énergie, et donc la force du cyclone, c'est l'évaporation de l'eau. Plus sa température est élevée, plus il y a de la vapeur et plus les nuages sont chargés d'énergie. Or, c'est cette énergie qui crée les vents et occasionne les dégâts. Dans les Vanuatu, on a eu trois éléments qui se sont conjugués : les vagues, la vapeur d'eau et le vent. Francetv info : Pourquoi est-ce si difficile d'établir un lien entre réchauffement climatique et cyclones ? Jean Jouzel : Ce genre de cyclone est un événement rare, donc il ne suffit pas de dire que la température des océans se réchauffe pour l'expliquer. Il faudrait davantage de recul dans les études, car nous ne disposons que d'une cinquantaine d'années de données, ce qui n'est pas suffisant. Pour attribuer un phénomène au réchauffement climatique, il faudrait savoir le caractériser sur une période antérieure à la révolution industrielle. On sait que les températures n'ont jamais été aussi chaudes qu'actuellement, mais pour les cyclones, on n'a pas ce recul. Y avait-il des cyclones de catégorie 5 dans cette région il y a deux cent ans ? On ne sait pas. Francetv info : Mais le réchauffement climatique risque tout de même de jouer un rôle sur ce genre de phénomène ? Jean Jouzel : Cela dépend des régions. D'après les projections du Giec, si on a un réchauffement de l'ordre de 4°C à la fin du siècle, il y a un risque que les cyclones les plus violents deviennent encore plus intenses, à la fois en puissance de vents mais aussi en quantités de précipitations. Ainsi, la force des vents pourrait augmenter de 10% et atteindre 330 km/h au lieu des 300 km/h que l'on connaît actuellement. Et les précipitations pourraient augmenter, en volume, jusqu'à 20% à la fin du siècle. Or, c'est cela qui provoque les dégâts. Du coup, certains spécialistes songent à créer une nouvelle catégorie. En revanche, il n'y a pas de projections sur l'augmentation du nombre de cyclones en raison du réchauffement. Francetv info : Comment les régions concernées peuvent-elles se préparer à ces phénomènes météorologiques ? Jean Jouzel : La préparation se fait d'abord grâce à la prévention. Aujourd'hui, dès qu'un cyclone est annoncé, les prévisions météo sont assez précises pour que les populations soient prévenues à l'avance. Malheureusement, pour l'archipel du Vanuatu, il y a eu une déviation de Pam au dernier moment. Il faut aussi adapter les constructions dans les zones à risques, notamment sur les régions côtières plus sensibles aux grosses vagues qui déferlent. Il faudrait que les populations puissent se réfugier loin de ces zones. Mais on voit bien la difficulté qu'il y a de résister à des vents de 320 km/h ! Francetv info 16/3/2015
  8. Le cyclone qui a frappé de plein fouet le Vanuatu en plein océan Pacifique est le plus puissant depuis 2006. "C'est un monstre. Plus fort encore que celui qui avait frappé les Philippines il y a deux ans", s'exclame le journaliste météo de France 2. Le cyclone a été exceptionnel, il avait un niveau de 5 sur 5 sur l'échelle de Simpson, avec une pression en son centre de 900 hectopascals, des vents moyens de 270 km/h avec des rafales allant jusqu'à 330 km/h. Il a ensuite poursuivi vers le sud, en perdant en intensité. Il a été rétrogradé en catégorie 4, puis 1 dans les prochains jours. Dans l'œil du cyclone, tout est calme. Tout autour, "c'est l'enfer", assure le journaliste. Il y avait des torrents de pluie, une houle très forte. Résultat, les îles sont ravagées, les bâtiments en dur sont très durement touchés. "C'est bien un cyclone exceptionnel", conclut-il. Francetv info 14/3/2015
  9. Le gouvernement a décidé de porter secours au plus vite aux Vanuatais sévèrement touchés par le cyclone Pam. Un avion avec des vivres a été dépêché sur place, une frégate est partie et une collaboration est envisagée à moyen terme. L’archipel du Vanuatu a été dévasté par le terrible cyclone Pam. Le premier bilan établi par l’ONU fait état d’au moins 46 morts, et sur place, plus de 90% des infrastructures ont été ravagées par ce phénomène naturel d’une rare violence. La France, à l’instar de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, s’est empressée d’envoyer des secours. Les associations internationales expliquaient n'avoir aucun moyen de distribuer les vivres dans les îles les plus reculées. Selon elles, il faudra des jours pour réussir à atteindre chaque village rasé par la tempête. UNICEF PACIFIC / AFP Un avion a décollé depuis Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Des militaires français sont chargés de vivres et emportent un groupe électrogène et un véhicule tout-terrain en direction de Port-Vila, la capitale. Plusieurs pays, dont la France, ont déjà promis une aide humanitaire pour l'archipel. L'aide française est organisée depuis la base militaire de Papeete, à Tahiti. GREGORY BOISSY / AFP "Une frégate est partie", ajoute George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer contactée par France 3. "Nous allons participer à la reconnaissance internationale des besoins du Vanuatu. C’est une collaboration à moyen terme, il y a des liens très étroits entre la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu". Francetv info 16/3/2015
  10. Les hirondelles rustiques sont de retour en Suisse. Les premières d'entre elles ont été aperçues, précédant la majorité qui arrivera ces prochaines semaines. Ces oiseaux ont parcouru jusqu'à 9000 kilomètres pour revenir d'Afrique. Une Hirondelle rustique (Hirundo rustica). Photo prise durant l'été 2004 dans le parc de Bygholm vejle au Danemark. L'hirondelle était très occupée à nourrir ses petits... Malene CC BY-SA 2.5 Les volatiles ne pèsent pourtant qu'une vingtaine de grammes. Les trajets réalisés relèvent donc de la performance, s'enthousiasme lundi l'association de protection de la nature ASPO/BirdLife Suisse. Celle-ci invite la population à participer à l'action d'observation européenne "Spring Alive". Sur le site Internet dédié, les intéressés peuvent suivre l'hirondelle rustique, mais aussi la cigogne blanche, le coucou, le martinet noir et le guêpier - tous des oiseaux migrateurs. Les internautes peuvent signaler l'arrivée en Suisse de ces espèces. L'Hirondelle rustique (Hirundo rustica) est une petite espèce de passereau migrateur vivant en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique. Elle est également connue sous le nom d'Hirondelle de cheminée ou d'Hirondelle des granges. Elle se distingue par sa longue queue fourchue et sa gorge couleur rouge brique. Elle niche dans un nid fait de terre séchée et de salive pour coller les bouts de terre, accroché sous un toit, une poutre, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, en ville ou à la campagne, souvent dans des granges ouvertes, et parfois dans les maisons ouvertes. Elle se nourrit essentiellement d'insectes attrapés en vol. L'Hirondelle rustique est un oiseau qui aime les paysages ouverts et qui utilise généralement les constructions humaines pour confectionner son nid. Commensale, elle s'est vraisemblablement beaucoup développée avec l'expansion humaine. Cette espèce vit en association avec l'homme qui la tolère dans les bâtiments car il la considère utile puisqu'elle se nourrit d'insectes nuisibles. D'anciennes superstitions concernant cet oiseau et son nid ont également contribué à la faire accepter. L'hirondelle rustique a tendance à revenir au même lieu d'hivernage d'une année sur l'autre, tout comme dans son aire de reproduction elle utilise le même nid... Après écolosion, les oisillons (hirondeaux) sont nourris par leurs parents qui leur amènent régulièrement des insectes, qu'ils agglutinent dans leur bec quand ils chassent. Ils peuvent apporter ainsi une vingtaine d'insectes à la fois, et répètent leurs allées et venues jusqu'à 400 fois par jour. (Photo Oisillons attendant qu'on leur apporte à manger. Brocken Inaglory CC BY-SA 3.0) La durée de vie d'une hirondelle rustique peut aller jusqu'à 11 ans, mais la plupart ne vit pas au-delà de 4 ans. Toutefois, L'Hirondelle rustique la plus vieille qui a été rencontrée avait atteint l'âge de 15 ans, en Angleterre. Une autre aurait vécu 14 ans et a été enregistrée en Alsace. Répartition : L'aire de reproduction de l'Hirondelle rustique englobe quasiment toute l'Amérique du Nord et l'Eurasie, ainsi qu'une partie du Nord de l'Afrique et du Moyen-Orient. Elle hiverne en Amérique du Sud, en Asie du Sud, en Micronésie, en Indonésie, en Afrique ou en Australie, suivant son lieu de reproduction. On compte environ 190 millions d'Hirondelles rustiques dans le monde. L'Hirondelle rustique est présente partout en Europe, à l'exception de l'Islande et elle est la plus répandue des cinq espèces d'hirondelles nichant en France, et la onzième espèce d'oiseau la plus répandue du pays. Wikipedia Romandie 16/3/2015
  11. Alors que toute l'attention se porte sur le Vanuatu dévasté par le "monstre PAM", plusieurs associations humanitaires, comme Plan International Australia, tentent d'alerter le monde sur les dégâts occasionnés par le cyclone Pam sur les archipels "oubliés" du Pacifique Sud. Cette association humanitaire a publié des photos des dégâts occasionnés par Pam à Tuvalu et à Kiribati. Enele Sopoago, Premier ministre de Tuvalu, a déclaré sur Radio New Zeland International que " 45% de la population des Tuvalu, ont été touchés, gravement touchés..." De nombreuses habitations ont été entièrement détruites sur ces deux archipels dont on connaît le niveau de pauvreté... Photo PLAN INTERNATIONAL AUSTRALIA Tuvalu... Colin Tukuitonga, Directeur général de la CPS (Communauté du Pacifique Sud) a déclaré que son organisation pouvait à tout moment dépêcher des équipes à Vanuatu, à Kiribati, à Tuvalu et aux Îles Salomon, en fonction des besoins que communiqueraient leurs gouvernements respectifs après le passage de ce violent cyclone. Kiribati, qui souffre déjà depuis plusieurs années de la montée des eaux due au réchauffement climatique, est dans une situation très critique après le passage de Pam. Les cultures vivrières ont été noyées sous les pluies diluviennes du puissant cyclone. Photo PLAN INTERNATIONAL AUSTRALIA L'Est des Salomon a aussi été frappé par le cyclone Pam, plus particulièrement Tikopia où des habitants ont été sérieusement blessés par des chutes d'arbres ou les débris de leurs habitations... Un important élan de solidarité commence à se mettre en place pour venir en aide au Vanuatu, ancienne colonie franco-britannique (indépendante depuis 1980) dévastée après le passage du "monstre" selon le terme utilisé par le Premier ministre vanuatais. Photo Plan International Australia Kiribati... Mais les autres archipels voisins de la Nouvelle-Calédonie ne doivent pas pour autant être oubliés, c'est en tous cas le message que plusieurs organisations non gouvernementales tentent de faire passer auprès de la communauté internationale. Nouvelle Calédonie 1ère 16//2015
  12. Plusieurs associations, et même des particuliers, organisent des collectes de dons pour venir en aide au Vanuatu, archipel voisin de la Nouvelle-Calédonie, violemment frappé par le cyclone Pam. La Croix Rouge (délégation de Nouvelle-Calédonie) a envoyé quelqu’un à Port Vila pour évaluer les besoins des populations et cibler au mieux les dons. Pour l’instant les dons d’argent serait donc les plus adaptés (voir page Facebook). Toutefois, le local de l’organisation à Koné accueille déjà les dons en nature: (Tel 44 50 84). La nourriture non périssable, des produits comme les bougies et les piles et tout ce qui peut servir d'abri comme des tentes ou des bâches sont les bienvenus... Les associations Saint-Vincent de Paul et le Secours Catholique ont fait part de leur intention de s’associer aux actions de la Croix Rouge. Une réunion est en cours pour établir les modalités de ce partenariat. Autre organisation, l’Unicef, qui a lancé une campagne de don sur son site internet. Les communes se mobilisent aussi. A Dumbéa, un centre de don sera ouvert dès mardi à partir de 8h à la médiathèque. Par ailleurs, la ville qui est jumelée à Port-Vila va attribuer une aide exceptionnelle sous forme de subvention à la Croix Rouge. Une jeune femme a réussi à obtenir 500 kg de fret sur un vol Aircalin à destination de Port-Vila. Un appel aux dons est donc lancé... Mobilisation aussi de l’association Solidarité Tanna qui organise des collectes dans plusieurs lieux à travers le Territoire. La liste entière est disponible sur leur page Facebook, mais sachez que si vous êtes en brousse, vous pouvez faire vos dons dans les stations-services. Tout sera rapatrié à Nouméa en fin de semaine. Les artistes ne sont pas en reste puisqu'une grande journée de solidarité est organisée à la Bibliothèque Bernheim le samedi 21 mars de 9h à 16h. Le dimanche 22, ce sont les meilleurs joueurs calédoniens de tennis qui seront sur les courts pour la bonne cause au Ouen Toro. Pour plus d’information sur ce tournoi, vous pouvez appeler le 75 07 89. Enfin bien sûr, il faut être très prudents avec tous les appels aux dons qui vont apparaître sur les réseaux sociaux sans être clairement identifiés, attention aux éventuelles arnaques... Appel aux dons de la Croix Rouge pour Vanuatu Nouvelle Calédonie 1ère 16/3/2015
  13. Le président du Vanuatu a appelé à l'aide la communauté internationale lundi après le passage dévastateur du cyclone Pam sur cet archipel du Pacifique Sud. Les associations humanitaires éprouvent pour l'heure les pires difficultés pour secourir les habitants. (c) Un pont et une route effondrés aux alentours de Port-Vila, le 15 mars 2015 (conséquence du cyclone). (c) Photo Unicef / Getty images Baldwin Lonsdale, président de ce pays parmi les plus pauvres du monde, a expliqué, la voix étranglée par l'émotion, que les besoins étaient immenses. Le cyclone de catégorie 5 - la plus élevée - a ravagé l'archipel de 270'000 habitants vendredi, accompagné de rafales de vent supérieures à 320 km/h. euronews 15/3/2015 D'après le Bureau des Nations unies de la coordination des affaires humanitaires (BCAH), neuf pays du Pacifique ont été secoués par le cyclone à des degrés divers: outre le Vanuatu, les îles Salomon, Kiribati, Fidji, Tuvalu et la Papouasie-Nouvelle Guinée. Romandie 16/3/2015
  14. Le berger belge "Janus de Sempach" et son maître Libero Taddei ont remporté le championnat suisse de chiens d'avalanche. Le concours s'est disputé ce week-end à Muottas Muragl, près de Samedan (GR). Le duo argovien a fait mieux que les 24 autres équipes en lice. Chacune avait 20 minutes pour localiser deux personnes ensevelies sur une zone d'environ 9000 mètres carrés. Les figurants "victimes" se trouvaient sous une couche de neige d'au moins un mètre. Le maître a aussi été testé seul: il devait répondre à dix questions touchant aux avalanches. Ensuite, les juges ont encore évalué les meilleures stratégies adoptées par les duos permettant de détecter les "victimes" le plus vite possible. Dans une deuxième épreuve, les chiens devaient retrouver un sac à dos caché sous la neige depuis un certain temps. Deux autres bergers belges occupent cette année le podium à côté de Janus de Sempach. NB : J'ajouterai une illustration quand j'aurai trouvé une photo du vainqueur Romandie 15/3/2015
  15. Un énorme feu de forêt menaçait toujours ce week-end Valparaiso, port chilien classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. L'état d'urgence a été décrété et quelque 7000 personnes évacuées. Une femme a perdu la vie et une trentaine de personnes ont été blessées. Les conditions climatiques défavorables ont activé quelques foyers, mais sans causer de dommages importants, selon des informations officielles communiquées dans la nuit de samedi à dimanche. "Sur les six secteurs où nous avions des difficultés, quatre sont actuellement sous contrôle", a indiqué le vice-ministre de l'Intérieur Mahmud Aleuy. Montage photo de lieux de la ville de Valparaiso. GatoOH CC BY-SA 3.0 L'incendie a déjà ravagé quelque 560 hectares d'eucalyptus, de zones boisées, de pâturages et de buissons. Il a démarré vendredi après-midi au même endroit où l'an dernier, un autre sinistre avait causé la mort de 15 personnes et détruit 3000 maisons. Le port de Valparaíso, au bord de l'océan Pacifique, restait en "état d'urgence", selon les autorités, tout comme la ville voisine de Vina del Mar, à une centaine de kilomètres de Santiago. Une femme de 67 ans est décédée d'une crise cardiaque. Trente-deux personnes ont été blessées, dont 19 pompiers. "Aucun pompier n'est en danger de mort. Il n'y a pas de problèmes de maintien de l'ordre public", a dit M. Aleuy. Les autorités estiment que la population est désormais hors de danger. Samedi, on ne distinguait plus de flammes importantes dans les zones où travaillaient les pompiers. Dans le centre de Valparaiso, le calme était revenu, interrompu uniquement par le survol des avions et hélicoptères participant à la lutte contre l'incendie. Quartier historique de la ville portuaire de Valparaiso, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. P. R. Flickr / CC BY-SA 3.0 Pendant la nuit de vendredi à samedi, quelque 7000 habitants ont dû être évacués. Dimanche toutes avaient pu regagner leur domicile. Les autorités ont lancé un appel pour demander à la population d'éviter de voyager dans la région. La route principale entre la capitale et Valparaiso a été coupée en raison de la proximité des flammes, qui s'étaient dangereusement approchées des pylônes à haute tension et d'une centrale électrique. Toutefois, "nous n'avons aucune maison détruite" par l'incendie, a confirmé M. Aleuy. La ville vue depuis la Sebastiana, maison de Pablo Neruda transformée en musée. Pekka Parhi CC BY-SA 2.5 Romandie 15/3/2015
  16. Santiago du Chili - L'incendie dans la région du port chilien de Valparaiso n'est toujours pas maîtrisé au bout de deux jours, même si son intensité a considérablement baissé, ont indiqué dimanche les autorités. Ces dernières heures, l'activité a diminué mais l'incendie n'est pas maîtrisé, a déclaré un porte-parole de l'office national des urgences (Onemi). Toutefois, dans la nuit de samedi à dimanche, la progression des flammes a été très limitée, contrairement à la veille, où elles ont menacé des zones habitées. La ville touristique, classée au patrimoine mondiale de l'humanité par l'UNESCO, et sa région sont toujours placées en état d'urgence. RuptlyTV 15/3/2015 L'incendie a commencé au même endroit qu'un autre sinistre qui l'an dernier en avril avait causé la mort de 15 personnes et détruit 3.000 maisons à Valparaiso, une ville escarpée de 260.000 habitants, à 120 km à l'ouest de la capitale Santiago. En cette période de fin d'été austral, avec des températures élevées, les ordures se transforment en combustible a déclaré à l'AFP l'intendant (gouverneur) de Valparaiso, Ricardo Bravo. Le maire de la ville met aussi l'accent sur l'apauvrissement de Valparaiso, la perle du Pacifique mise en valeur par le poète Pablo Neruda et le photographe Sergio Larrain. A la fin du XXème siècle, Valparaiso ne connaissait pas ce genre de tragédies. Les incendies étaient maîtrisés à l'aide d'avions qui avaient une capacité de 9.000 litres (d'eau), a déclaré le maire Jorge Castro à Radio Cooperativa. Désormais, les pompiers n'ont plus d'appui aérien pour leur permettre d'arrêter une tragédie comme celle-ci. Vitrine touristique du Chili, Valparaiso affiche aussi un taux de pauvreté qui dépasse de deux points la moyenne nationale (14,4%). Faute d'espaces disponibles, les familles investissent des zones à risques sur les hauteurs. Après la tragédie de 2014, les autorités ont annoncé un plan pour la ville qui est toujours en construction. Romandie 15/3/2015
  17. Vers l'épilogue de l'affaire du Calypso, le mythique bateau du commandant Cousteau? Les chantiers Piriou ont annoncé vendredi qu'ils délivreront lundi à l'Equipe Cousteau un commandement de saisie-vente «qui débouchera sur une vente aux enchères» de la Calypso, entreposé depuis 2007 dans un de leurs hangars à Concarneau (Finistère). Cette annonce intervient au lendemain de l'expiration du délai fixé par la justice pour le retrait du navire. Au terme d'une bataille judiciaire, la cour d'appel de Rennes avait rendu le 9 décembre un arrêt obligeant l'Equipe Cousteau à déménager la Calypso d'ici le 12 mars et à payer à Piriou le solde de travaux dû, soit quelque 273.000 euros. 20Minutes 13/3/2015 «L'Equipe Cousteau n'a pas pris de mesures concrètes et significatives laissant penser à Piriou qu'elle avait la volonté d'exécuter l'arrêt de la cour d'appel de Rennes», expliquent les chantiers dans leur communiqué, en ajoutant qu'ils allaient «faire délivrer à l'Equipe Cousteau, dès lundi, un commandement de saisie-vente, qui débouchera sur une vente aux enchères de la Calypso». «Nous allons faire le nécessaire pour avoir légalement les mains libres et trouver la meilleure solution qui nous permettra à la fois de recouvrer la somme qui nous est due, de libérer nos locaux, mais également, je l'espère profondément, de donner à la Calypso un avenir digne de sa légende», a déclaré Pascal Piriou, le Pdg des chantiers, cité dans le communiqué. En janvier 1996, un an avant le décès du commandant Cousteau, le navire avait fait naufrage à Singapour. Remis à flot, il avait rejoint en 2007 Concarneau où il devait être restauré. Mais, début 2009, les travaux avaient été interrompus. L'Equipe Cousteau estimait que Piriou avait commis des fautes, tandis que les chantiers faisaient valoir que l'association avait changé la destination du navire, passant de sa transformation en musée à son utilisation pour des traversées transocéaniques, nécessitant des travaux beaucoup plus importants. Mort en juin 1997 à Paris, Jacques-Yves Cousteau a utilisé à partir de 1950 et pendant plus de 40 ans la Calypso, ancien dragueur de mines de 43 mètres, pour sillonner les océans et produire des films sur les fonds marins qui ont fait le tour du monde. 20 Minutes 13/3/2015
  18. Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné ce vendredi sept personnes poursuivies pour détention, transport et mise en vente d’espèce animale protégée, en l’occurrence des chardonnerets, un petit oiseau apprécié pour son chant mais dont la population est en chute libre depuis plusieurs années à cause de l’évolution de l’agriculture (disparition des bosquets, utilisation des pesticides…) et du trafic. Le tribunal a prononcé des peines allant de quatre mois de prison avec sursis à 500 euros d’amende. Le 16 février 2014, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) débarquent au marché aux puces des Arnavaux (15e). Dans leur viseur, des commerçants qui vendent illégalement des espèces menacées de disparition. C'est la première fois que les fonctionnaires mènent une telle opération coup de poing. Ce jour-là, ils récupèrent 116 animaux sauvages, pour une valeur estimée à 15.000 euros, dont 77 chardonnerets enfermés dans des cages minuscules. (Photo d'illustration : Photo d'un chardonneret élégant. © Dave-F - licence Creative Commons paternité 2.0 générique / Futura Sciences) «Le trafic d’animaux sauvages est le 3e ou 4e trafic mondial», a rappelé ce vendredi à la barre Jean-Yves Bichaton, chef du service départemental de l’ONCFS. Celui de chardonneret prospère parce que les «risques sont faibles», les sanctions «légères» et les profits «élevés». Un oiseau se revend en effet entre 100 et 200 euros en moyenne au marché noir. «Ce trafic concerne plusieurs acteurs: celui qui capture, celui qui transporte et celui qui vend, explique Jean-Yves Bichaton. Ce n'est pas toujours le même. Mais chacun a son petit rôle» et contribue à la disparition de l'animal. Pour capturer les chardonnerets, les braconniers les attirent avec d’autres oiseaux chanteurs, comme le pinçon, et les piègent à l’aide de baguettes de glue. C’est ce que l'un d'eux sur un terrain vague du 14e arrondissement. Quand il s’est fait arrêter par les agents de l’ONFCS, le 10 janvier dernier, il avait sur lui cinq baguettes de colle et un chardonneret qu’il avait acheté aux puces des Arnavaux et qui devait lui servir d'appât. A la barre, cet ancien ouvrier-compagnon n’exprime aucun remords et ne plaide pas non plus l’ignorance. Il se montre même assez arrogant, ce qui énerve la présidente du tribunal. «Je n’ai pas eu de pot ce jour-là. Ce n’était pas mon jour», hausse-t-il des épaules. La procureure de la République, Sophie Mercier, avait requis 3 mois de prison avec sursis à son encontre. Le tribunal l’a condamné à 4 mois d’emprisonnement avec sursis et 500 euros d’amende. Un autre individu a été interpellé aux Arnavaux le 16 février avec 19 chardonnerets qu’il avait achetés, soi-disant, à un paysan venu des Alpes. « Je ne savais pas que c’était interdit », se défend le retraité. «Cette histoire du paysan des Alpes, je n’y crois pas, réplique l’avocat de l’Association de protection des animaux sauvages (APAS), Benoît Candon. Je pense plutôt qu’il s’agit d’un trafic international en provenance des pays du Maghreb où l’on est très friand de ces oiseaux». Résultat, le prévenu a été condamné à un mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende. ----->Compte tenu des faits relatés et des menaces qui pèsent sur l'espèce et des profits qui n'ont pas manqué d'être retirés de ce trafic... Les peines sont plutôt légères ! 20 Minutes 13/3/2015
  19. Un éleveur (Loire) a été privé par les autorités de ses 89 bovins dont 5 veaux qu'il avait laissés à l'abandon, selon la direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la gendarmerie. «Le défaut de soins, d'alimentation et l'abreuvage de ces animaux a nécessité l'euthanasie de trois d'entre eux ayant atteint un tel niveau de cachexie (état de maigreur extrême) qu'ils n'auraient pas supporté le transport», a indiqué un représentant de la DDPP de la Loire en confirmant une information du quotidien Le Progrès. (Photo d'illustration : vache charolaise et son veau. Gimli_36 CC BY-SA 2.0) Il a précisé que ses services étaient déjà intervenus en 2014 pour la mise aux normes de l'identification et de la vaccination de ces vaches, de races majoritairement charolaises et salers. (Photo d'illustration : vaches de race salers. Asabengurtza CC BY-SA 3.0) Près d'une trentaine de personnes, dont des gendarmes, ont été mobilisés samedi pour la prise en charge des bovins à bord de bétaillères, qui les ont conduits dans des fermes d'accueil de la région. 20 Minutes 15/3/2015
  20. Le stationnement résidentiel sera gratuit lundi à Paris "en raison d’un épisode de pollution atmosphérique", a annoncé dimanche la mairie dans un communiqué. En raison d'un épisode de pollution au particules fines PM 10, la Ville de Paris a décidé de mettre en place des mesures rendant le stationnement résidentiel gratuit pour la journée du lundi 15 mars 2015. Photo Flickr - alber_hernandez «AirParif prévoit demain un épisode de pollution atmosphérique aux particules (PM10), entraînant la mise en place de la procédure d’information du public», explique le communiqué. «Conformément aux dispositions adoptées en mai 2014 par le Conseil de Paris (...) la Ville mettra en place lundi le stationnement résidentiel gratuit», peut-on lire. «En fonction de l’évolution de la situation dans les jours qui viennent, d’autres mesures complémentaires pourront être prises : gratuité d’Autolib’, de Vélib’, etc.», ajoute-t-on. «Paris appelle tous les Parisiens à suivre les messages de prévention et à adapter leurs comportements, en empruntant prioritairement les réseaux de transport en commun, le covoiturage ou l'utilisation de véhicules peu polluants (électrique, GNL...)», conclut le communiqué. 20 Minutes 15/3/2015
  21. Un webdocumentaire au cœur du dérèglement climatique, sortie le 17 mars 2015. Laurent Fabius ouvrira le 17 mars avec son homologue norvégien, M. Borge Brende, les travaux de la conférence « L’Arctique, sentinelle avancée du changement climatique », organisée à la Maison des océans de l’Institut océanographique de Monaco à Paris. A cette occasion, des scientifiques de haut niveau français et norvégiens et des praticiens de la négociation climatique dialogueront avec le public. Cette conférence est dans la ligne de mire de la perspective de la COP21. Inscription obligatoire. Partez à la rencontre des scientifiques sur l'île de Spitzberg dans l'archipel de Svalbard en Norvège. Sur place, tous les scientifiques y observent les effets d'un réchauffement climatique accéléré. Ministère des Affaires étrangères et du Développement international. 6 mars 2015 Cette conférence a pour objectif de rappeler la nécessité de parvenir à un accord ambitieux lors de la conférence "Paris Climat 2015". Elle soulignera également, à l’attention des sociétés civiles et des acteurs économiques, l’urgence d’un développement à basse intensité en carbone. En Arctique, le réchauffement climatique affecte tous les écosystèmes, marins et terrestres, ainsi que les populations humaines qui y vivent. L’Arctique joue un rôle de "sentinelle avancée du réchauffement climatique", et préfigure les changements majeurs qui se préparent au niveau mondial si la communauté internationale n’agit pas de manière urgente pour maîtriser ce phénomène. La conférence est accueillie par la Maison des Océans, 195 rue Saint Jacques à Paris (5e arrondissement) et sera animée par Jose-Manuel Lamarque, grand reporter à France Inter. La journée se déroulera en français et en anglais, avec traduction simultanée. Informations pratiques : Maison des Océans de l’Institut océanographique Fondation Albert Ier Prince de Monaco - 195, rue Saint-Jacques – 75005 Paris Près du jardin du Luxembourg et du Panthéon RER ligne B : station Luxembourg Bus 38, 82, 84, 85, 89 : station Luxembourg Bus 21 et 27 : station Gay-Lussac/Saint-Jacques. Contact : arctique.climat@diplomatie.gouv.fr Des informations complémentaires (documentation) : ICI en bas de la page. Horaire de 10h à 17h, le 17 mars 2015. Voir le programme de la journée. Inscription : Cliquez ICI. Une pièce d’identité et votre confirmation d’inscription vous seront demandées à l’entrée. (Pour information : J'ai pu m'inscrire en indiquant mon ancien employeur et ma qualité de retraitée... Inscription que je n'ai pas finalisé, car je ne suis pas disponible le 17 mars et c'est bien dommage (de ce fait j'ignore si l'accès à cette conférence est payant et si mon inscription aurait bien été validée...). En effet, je ne sais pas si cette conférence est finalement ouverte au public... ce dont je doute énormément compte tenu des informations sollicitées pour l'inscription). Cela est aussi vraiment dommage car il conviendrait que de simples quidams comme vous et moi (probablement) aient accès à des informations de qualité.... Source : France Diplomatie
  22. Le trimaran «MOD70 Race for water» a largué les amarres, dimanche à Bordeaux, pour faire cap sur les Açores, première escale d'une expédition scientifique à la voile visant à dresser un état des lieux de la pollution des océans par les plastiques. Le trimaran de 21 mètres a levé l'ancre dans l'après-midi, par un vent glacial, sous les applaudissements de quelques centaines de badauds, avec à son bord les sept membres d'équipage franco-suisse, âgés de 30 à 60 ans. Le Race for water est accosté à Bordeaux jusqu'au 15 mars - M.Bosredon Il fait route vers l'archipel portugais où «il est attendu jeudi ou vendredi prochain selon les conditions météo», a précisé Marco Simeoni, chef de l'expédition et président de la fondation «Race for Water» (textuellement en français : la course pour l'eau) à l'origine du projet. Le retour du voilier à Bordeaux est «prévu fin novembre début décembre», au terme d'un tour du monde en 300 jours, et «d'une traversée de plus de 40.000 milles marins», ponctuée de 11 escales scientifiques et 9 escales de «sensibilisation à Rio, New York, Tokyo ou Shanghai», a ajouté cet ingénieur vaudois âgé de 50 ans et passionné de voile. Au cours de l'expédition, le trimaran prévoit de traverser cinq vortex, ces immenses zones océaniques où des centaines de millions de tonnes de détritus ont été accumulés par les courants et la force centripète qui les aspire. La feuille de route scientifique prévoit 11 étapes: les Açores, les Bermudes dans l'Atlantique Nord; l'île de Pâques, les îles Mariannes et différents atolls dans le Pacifique; les Chagos et l'île de Rodrigues dans l'océan Indien; et l'archipel de Tristan da Cunha dans l'Atlantique Sud. A chaque escale, des portions de plage feront l'objet de ratissages systématiques et des échantillons de sable seront prélevés afin d'isoler les différentes micro-particules, en vue de leur analyse par un laboratoire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), partenaire du projet. D'autres données, recueillies au moyen de drones embarqués à bord, seront envoyées pour étude aux universités américaines de Duke (Caroline du Nord) et de l'État de l'Oregon. La fondation espère ainsi dresser une cartographie haute définition des nappes de déchets. Parallèlement au volet scientifique, l'expédition fera 9 escales de sensibilisation, dont une à New York le 9 avril où l'initiative sera présentée au siège des Nations unies. Marco Simeoni a déboursé 2,6 millions d'euros sur ses fonds propres pour financer l'expédition, car il «très difficile», selon lui, de mobiliser des sponsors «sur un sujet aussi sensible». Rappel : Environ 25 millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans les océans, soit 10% de la production mondiale. 20 Minutes 15/3/2015
  23. Comment se préparer au réchauffement climatique en Guyane A partir d'aujourd'hui 15 mars 2015, les sujets ou articles concernant les études environnementales liées au réchauffement climatique seront incluses dans cette rubrique. Il n'est pas exclu que d'autres articles publiés antérieurement y soient également ajoutés... Cela dans la perspective de diminuer le nombre d'articles concernant le sujet et donc de faciliter leur lecture en les regroupant par thèmes principaux. Comment la forêt guyanaise va-t-elle réagir au réchauffement climatique Comment s'adapter à ce changement ? Une journée de réflexion a été organisée à la Région, à l’initiative de la région et du CIRAD, Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement. Selon les prévisions, la température moyenne devrait augmenter de 1,8 à 6 degrés d’ici 2080 en Guyane avec une intensification des saisons sèches. Conséquence attendue : des arbres qui poussent moins vite et qui meurent plus nombreux. Pour Alain Cyrille, de l’Interprofessionnelle du Bois (groupement des professionnels guyanais du secteur Bois), le changement climatique ne devrait pas être une contrainte pour la filière en Guyane déjà engagée depuis 2012 avec l'Office National des Forêts dans une démarche de gestion durable de la forêt. Photo de la canopée GUYANE 1ÈRE Conformément au label PEFC, l’exploitant forestier ne doit pas prélever plus de cinq arbres sur un hectare et doit attendre 65 ans avant de retourner sur cette parcelle pour laisser le temps de la repousse. Anticipation du changement climatique par guyane1ere La réflexion est bien engagée sur les conséquences du réchauffement climatique, les instances régionales portent ce sujet d'actualité depuis déjà des années et qui devrait revenir sur le devant de la scène de manière plus prégnante désormais. Guyane 1ère 3/2/2015
  24. Utilisé dans la cuisine, pour sa saveur gustative exceptionnelle, le gingembre fait aussi l’objet de nombreuses recherches sur ses vertus thérapeutiques. A Manaus l'INPA a mis au point un savon au gingembre pour combattre l’acné, il devrait être commercialisé ce premier trimestre 2015. C’est la société Biozer Amazonie qui devrait commercialiser ce savon au gingembre d’ici le mois d’avril. Ce savon végétal et antiseptique fabriqué à base d’huile essentielle de la racine zinziber aiderait à réduire l’acné vulgaire, une maladie de peau qui touche 85% des adolescents. Ce savon est le résultat des recherches du professeur Carlos Cléomir de l’institut national de recherche amazonienne l’INPA. PORTAL AMAZONIA Cette information donnée par le site Portal Amazonia date d’octobre 2014. Le site spécifie que les travaux sur le gingembre durent depuis 15 ans. Les chercheurs travaillent encore à mettre au point d’autres produits à base de gingembre pour combattre certaines pathologies dont le cancer. Portal Amazônia 23/10/2014 Ce savon aurait du être mis en vente depuis septembre 2014, mais le laboratoire s’est heurté au manque de financements alloués notamment pour permettre la culture régulière du gingembre. Il a fallu également allonger la période des essais sur les patients. Guyane 1ère 26/2/2015
  25. Un gel au gingembre pour guérir les plaies des diabétiques sera commercialisé au Brésil en 2015 Actuellement à Manaus un gel fabriqué à partir d’extraits de gingembre amer est testé sur une quarantaine de personnes diabétiques souffrant d’ulcères au pied. Ce gel anti inflammatoire contribuerait à une guérison rapide des plaies dues au diabète. Il serait commercialisable en 2015. Image PORTAL AMAZONIA Selon le professeur Carlos Cléomir chercheur à l'INPA, l'institut de recherche amazonienne qui se trouve à Manaus, il est est impératif de poursuivre les recherches sur le diabète qui est la 4ème cause de décès par maladie au Brésil et la principale cause de cécité acquise. Avec son équipe, il a travaillé sur l'utilisation sous forme de gel de l'huile essentielle de gingembre amer au fort potentiel anti-inflammatoire, hypoglycémique, analgésique qui contribuerait à guérir les plaies ulcérantes des pieds des diabétiques. Les chiffres du ministère de la Santé indiquent que sur les 60 000 chirurgies mutilantes partiquées annuellement, 70% seraient le fait du diabète. Ce gel à base de gingembre amer constitue une avancée importante pour le traitement curatif du diabète. Des essais sont pratiqués actuellement sur une quarantaine de patients volontaires des deux sexes, souffrant de diabète de type 1 et 2, de 18 à 70 ans. Si ce traitement expérimental donne les effets attendus, le gel devrait être commercialisé cette année 2015. Une excellente nouvelle alors que la Fédération Internationale du diabète annonce que la maladie est aujourd'hui une épidémie mondiale. Il y a 382 millions de diabétiques dans le monde et et d'ici 2035, ils devraient être 596 millions. Guyane 1ère 28/2/2015
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