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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Mangrove, jardins thérapeutiques....Ségolène Royal, la ministre de l'Écologie, veut redonner une place de choix à la nature. L'Agence nationale de la biodiversité, qui doit voir le jour d'ici la fin de l'année, disposera donc d'une enveloppe de 60 millions d'euros pour son action. "La biodiversité, c'est la variété des paysages, des espèces animales, végétales, tout ce qui est détruit quand il y a de la pollution…, c'est le vivant dans sa diversité. C'est la nature en quelque sorte", a-t-elle expliqué ce vendredi sur i Télé. "Il s'agit de créer une nouvelle harmonie entre la nature et les êtres humains. La nature rend beaucoup de services. Beaucoup d'entreprises du génie écologique recherche dans la nature ce qui peut soigner. Ce que je veux c'est créer des emplois dans ces entreprises du futur, innovantes dans le domaine de la croissance verte et de la croissance bleue". La future Agence nationale de la biodiversité sera chargée de sélectionner les projets. Ces 60 millions d'euros s'ajouteront aux 225 millions de crédits de fonctionnement de l'Agence, a précisé Mme Royal. Cette structure, promise par François Hollande, va regrouper quatre établissements existants afin de rendre plus cohérente et plus efficiente l'action de l'Etat en matière de biodiversité: - l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema), - l'établissement public des parcs nationaux, - l'agence des aires marines protégées - et l'Atelier technique des espaces naturels. Au total, cela représente environ 1.200 agents. Le projet de loi sur la biodiversité sera discuté à l'Assemblée à partir de lundi. La loi biodiversité, la première sur la protection de la nature depuis 1976, est très attendue par les ONG environnementales. Lors de la conférence de presse avec Ségolène Royal, le scientifique Hubert Reeves, qui parrainera l'agence, a souligné la nécessité d'une nouvelle approche pour arrêter l'érosion en cours de la biodiversité, constituée par l'ensemble des espèces et les écosystèmes. "Nous détruisons les cadeaux que la nature nous fait depuis toujours", a-t-il mis en garde. France Écologie Énergie 28/10/2014 Le Figaro 13/3/2015
  2. Le lion n’est pas mort ce soir. Au Gabon, on ne s’attendait plus à voir le roi des animaux rôder. C’est pourtant bien un lion qui a été filmé par des caméras dans le sud-est du pays, rapporte l’agence Reuters. Depuis le mois de janvier, le même animal a été filmé à trois reprises par les caméras installées pour étudier les chimpanzés. Le lion a élu domicile dans le parc national des plateaux Batéké, sur la frontière entre le Gabon et le Congo. A peine 250 lions adultes vivent encore dans toute l'Afrique de l'ouest, ce qui fait peser de lourdes craintes quant à la survie de leur espèce, a indiqué à l'AFP un cadre de l'ONG Panthera, en charge de leur comptage. - Alexander Joe AFP «Au départ, je n'arrivais pas à le croire, a déclaré le docteur Philipp Henschel, coordinateur d'un programme de recensement des lions pour l'ONG Panthera. Et puis je me suis rendu sur place pour poser d'autres caméras, dans l'espoir qu'il y ait d'autres lions.» D’après lui, l’animal pourrait venir de République démocratique du Congo après avoir traversé le fleuve Congo. La dernière fois qu’un lion avait été vu au Gabon, c’était en 1996 et il s’agissait d’une femelle. Ce mâle pourrait être baptisé Ali, en hommage au président du Gabon Ali Bongo, a précisé Philipp Henschel. Car dans la famille Bongo, on aime les fauves: Omar Bongo, père de l’actuel président, avait un tigre pour animal de compagnie. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo, le Gabon a renforcé sa lutte contre le braconnage dans ses parcs naturels, qui abritent notamment des éléphants et des gorilles. 20 Minutes 13/3/2015
  3. Un plaisancier a filmé sa rencontre avec un groupe de dauphins tout près des côtes du pays catalan. C'est à seulement quelques kilomètres des côtes du Barcarès (Pyrénées-Orientales) qu'un plaisancier a fait l'heureuse rencontre d'un groupe d'environ cinq ou six dauphins nageant en toute liberté dans les eaux catalanes, comme le rapportent nos confrères de L'Indépendant. "Un moment magique", selon le plaisancier parti pêcher, immortalisé en deux vidéos. Même s'il est rare de les observer, plusieurs espèces de dauphins, telles que le Grand dauphin (Tursiops truncatus), apprécient la région. Ils font d'ailleurs l'objet d'étude de la part des chercheurs du Réseau "Mammifères marins" de l'ONCFS. Fin novembre 2014, un Dauphin bleu et blanc (Stenella coeruleoalba) avait notamment été retrouvé échoué à une douzaine de kilomètres du Barcarès, sur la plage de Canet-en-Roussillon, comme Sciences et Avenir l'expliquait dans un précédent article. Surtout, la côte Vermeille est connue pour avoir hébergé Dolphy, une femelle Grand dauphin qui avait élu domicile dans la baie de Collioure au début des années 1990. Sciences et avenir 13/3/2015 / L'INDEPENDANT
  4. En attendant que sa loi de transition énergétique finisse son pénible parcours parlementaire, Ségolène Royal a dévoilé ce jeudi lors d’une conférence de presse l’autre bébé de son ministère: la loi biodiversité, qui sera présentée dès lundi à l’Assemblée nationale. Comme souvent en matière d’écologie, l’ambition est vaste: cette loi doit selon la ministre «consacrer une nouvelle approche de la préservation de la biodiversité», car c’est «un nouveau modèle de développement, de société, de civilisation qui est en jeu». Carrément. Mais il faut le reconnaître, le projet de loi n’a rien d’un gadget. Ségolène Royal et hubert Reeves le 12 mars 2015 au ministère de l'Ecologie. - JACQUES DEMARTHON / AFP Il est axé autour de grands thèmes et autant d’objectifs, allant de la simplification administrative à la protection de la faune et de la flore (les sanctions seront renforcées contre les trafics d’espèces) en passant par le renforcement du lien entre biodiversité et développement économique -«la biodiversité est un levier de croissance», souligne la ministre. Un appel à projet lancé en juin consacrera d’ailleurs 60 millions d’euros à des projets innovants en matière de biodiversité. Cette enveloppe sera à terme gérée par la future Agence française pour la biodiversité (AFB, retenez ce sigle), parrainée par Hubert Reeves présent ce jeudi au côté de la ministre. Créée dans le cadre du projet de loi, cette agence sera dotée d’un budget de fonctionnement de 226 millions d’euros et de 1.200 agents. Elle deviendra LE référent en matière de biodiversité, à l’image de l’Ademe pour l’énergie, en regroupant de nombreux organismes acteurs de la biodiversité. Exception notable: l’Office national de la chasse, absent du dispositif au grand regret d’Hubert Reeves, pour qui cet office et ses quelque 1.800 agents sont un acteur crucial des projets en matière de biodiversité. Au cours de la conférence de presse, l’astrophysicien en a ouvertement mais gentiment fait le reproche à Ségolène Royal, tout en la remerciant pour son «énergie qu’on voit peu souvent dans le monde politique». Un reproche auquel la ministre a habilement répondu, assurant que même si le côté institutionnel bloquait pour le moment, la convergence entre la future AFB et l’Office de la chasse «se fera sur le terrain». Voilà un premier obstacle franchi pour la biodiversité. Les autres apparaîtront dès lundi lors des débats à l’Assemblée. «La biodiversité, ce n’est pas une liste de papillons» C’est avec cette formule que le président du Muséum national d’histoire naturelle Gilles Bœuf l’a rappelé lors de la présentation du projet de loi: la biodiversité, ce n’est pas qu’une question scientifique ou écologique, elle regroupe aussi des enjeux économiques, sociaux ou éthiques. Pour comprendre pourquoi et plus encore, un cours massif en ligne (Mooc) est proposé à tout un chacun, sans condition et sans payer, du 4 mai au 22 juin. Pour s’inscrire, c'est par ICI. 20 Minutes 12/3/2015
  5. Tokyo - Juste après l'Agence japonaise d'exploration spatiale (Jaxa), c'est au tour du groupe nippon Mitsubishi Heavy Industries (MHI) d'annoncer avoir réussi une expérimentation de transmission d'électricité sans fil, une technologie qui pourrait servir sur Terre et dans l'espace. Le conglomérat a indiqué être parvenu à faire passer une puissance de 10 kilowatts sur une distance de 500 mètres en exploitant la conversion d'électricité en flux énergétique transmis par micro-ondes. Le succès de l'opération a été confirmé par l'illumination de diodes électroluminescentes (Led) en bout de course. Cette expérimentation de MHI, menée à Kobe (ouest), suit de près un test assez similaire réalisé par la Jaxa avec une puissance de près de 2 kilowatts transmise sur une distance de 55 mètres, là encore en utilisant des micro-ondes et un dispositif de contrôle de la directivité. La technologie de transmission de puissance sans fil vise à éliminer les connexions classiquement nécessaires pour véhiculer de l'électricité, et les résultats des tests réussis ouvrent la voie à l'utilisation de cette technologie dans de nombreux domaines, souligne MHI dans un communiqué. Il espère des applications concrètes dans cinq ans et songe notamment à une telle solution lorsque des infrastructures ont été détruites par une catastrophe naturelle, ou bien quand il s'agit de transporter du courant depuis des éoliennes installées en mer. Le groupe imagine même la transmission sans fil d'énergie à des moyens de locomotion électriques. Même si le rendement de ce type de technologie plafonne encore à 10% environ, il est en théorie possible d'espérer l'élever à 40%, selon les experts du secteur. L'autre grand domaine d'application est l'espace, d'où l'implication de la Jaxa. Le Japon rêve depuis les années 1980 de produire de l'électricité au niveau interstellaire et de l'envoyer ensuite vers la Terre, s'affranchissant ainsi d'une météo capricieuse et des cycles jour/nuit qui empêchent d'exploiter à plein l'énergie du Soleil. Un ambitieux projet a été lancé en 2009, après des recherches débutées en 1998. Les ministères de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti) et des Sciences et Techniques (Mext) ont confié le développement industriel du dispositif et des différents éléments expérimentaux à MHI et à l'Institut de recherches sur les engins spatiaux inhabités, une organisation qui regroupe dix-sept sociétés dont les groupes d'électronique Mitsubishi Electric, NEC, Fujitsu et Sharp ainsi que divers autres industriels. Il faudra des décennies avant que nous puissions passer à une utilisation pratique de cette technologie dans l'espace, peut-être dans les années 2040 ou plus tard, a cependant tempéré jeudi un porte-parole de la Jaxa. Romandie 13/3/2015
  6. Le puissant cyclone Pam, de catégorie 5, menace l'archipel du Vanuatu dans l'océan Pacifique sud. La capitale Port-Vila est déjà confrontée à des inondations et des rafales de vent, ont indiqué vendredi les autorités. Quatre provinces de cet archipel pauvre, de 270'000 habitants, ont été placées en alerte rouge par le bureau des catastrophes naturelles. Les services d'assistance craignent pour les personnes vivant dans des habitations précaires. Nature Reporter 12/3/2015 Une représentante de l'UNICEF, Alice Clements, a déclaré que Port-Vila ressemblait à une ville fantôme alors que tous les habitants se sont retranchés chez eux. "Les vents se sont vraiment renforcés, les palmiers sont secoués dans tous les sens et l'on commence à entendre siffler les rafales", a-t-elle déclaré. Elle estime désormais peu probable que le cyclone change de trajectoire et évite le pays. "Ces phénomènes sont très imprévisibles, mais l'oeil du cyclone ne va pas passer si loin, et même si l'on n'est pas directement frappé, l'impact va être très significatif", a-t-elle ajouté. Le directeur de l'organisation Save the Children au Vanuatu, Tom Skirrow, a estimé que près de 50'000 enfants se trouvaient en danger dans cet archipel, où les deux tiers de la population vivent d'agriculture. En Nouvelle-Calédonie, territoire français à 500 kilomètres au sud-ouest du Vanuatu, l'alerte cyclonique numéro un a été déclenchée vendredi à midi dans les îles Loyauté. Selon Météo-France, Pam devrait passer à 170 kilomètres à l'est de l'île de Maré, samedi dans la matinée. Romandie 13/3/2015
  7. C'est un merveilleux spectacle. Tous les ans, les baleines grises migrent pendant trois mois. Elles parcourent 10 000 km de l'Alaska jusqu'au Mexique, où elles viennent d'arriver. Dans les eaux chaudes du Pacifique, ces mammifères marins viennent mettre bas, sous le regard attentif des scientifiques. Et pour cause, la baleine est une espèce menacée. "Avec la chasse aux baleines autorisée et pratiquée longtemps, un peu partout dans le monde, leur nombre a beaucoup beaucoup diminué. Aujourd'hui, il reste seulement un millier de baleines grises", consate Everardo Mariano Melndez, directeur de la réserve de Vizcaino. Arrivées au Mexique, les Baleines se reposent jusqu'à la fin du sevrage des baleineaux, avant de repartir vers le nord, au printemps, dès que la fonte des glaces aura commencé. Francetv info 5/3/2015
  8. Deux associations de chiens guides d'aveugles lancent ce jeudi 12 mars une campagne de sensibilisation : ces animaux sont trop souvent refusés dans les lieux publics. La Fédération des associations de chiens guides d’aveugles et l'Association des maîtres de chiens guides d’aveugles publient ce jeudi une vidéo pleine d'humour, intitulée "Partout avec mon chien guide". On y voit un non-voyant obligé de dégonfler son animal et de le ranger dans sa poche pour pouvoir entrer dans un magasin. Un clip d'un peu plus d'une minute pour sensibiliser le grand public. Les chiens guides trouvent souvent porte close dans les commerces et les lieux publics. Selon un testing effectué en 2013 et 2014, 47% des piscines publiques n'acceptent pas les chiens guides d'aveugles. Même chose pour 32,9% des taxis et 18,8% des hôpitaux. Ces établissements sont dans l'illégalité, car la loi oblige à offrir un accès libre à ces animaux. Un refus peut entraîner une amende de 450 euros. Un Observatoire sur l'accessibilité des chiens guides va être mis en place. Francetv info 12/3/2015
  9. Une touriste a été tuée et deux personnes ont été blessées lors d'une excursion en mer, ce mercredi, au large du Mexique. À l'origine du drame : une baleine grise qui a surgi devant le bateau. Les baleines grises migrent chaque année en grand nombre au large de Cabo San Lucas : une attraction de choix pour les touristes. Photo Richard Sobol / Sipa Press L'excursion touristique a viré au drame, ce mercredi, au large de la ville mexicaine de Cabo San Lucas, faisant un mort et deux blessés. Vers onze heures du matin, un bateau de la compagnie Cabo Adventures, transportant 24 personnes, revient d'un tour en mer après être parti à la rencontre des baleines grises, ces mammifères marins présents en nombre dans les lagons turquoises de la baie. Avant que le navire ne regagne le port, un groupe de cétacés décide de se montrer, à la grande joie des touristes. Mais l'effroi chasse l'émerveillement lorsqu'une baleine se dresse devant le bateau et le percute lourdement. 6Medias 12/3/2015 Selon le journal britannique The Guardian, qui rapporte l'information, le capitaine du navire a eu le temps de virer de bord, évitant ainsi que l'animal ne retombe de tout son poids sur les passagers. Mais il est trop tard pour l'une d'entre eux. Une femme de 45 ans est envoyée à l'eau. Repêchée puis ranimée par l'équipe, elle décède quelques heures plus tard à l'hôpital de Mexico. Deux autres touristes, blessés dans l'accident, semblent être tirés d'affaire. Un événement dramatique qui intervient alors que ces baleines grises, particulièrement nombreuses cette saison selon la Commission nationale des zones naturelles protégées (CONANP), sont en pleine période de migration hivernale. Le passage annuel de ces animaux représente un commerce juteux pour la ville de Cabo San Lucas qui accueille nombre de touristes, friands de ces rencontres marines, organisées – en théorie - en toute sécurité. MetrOnews 12/3/2015
  10. Des résidus de pesticides sont présents dans près de la moitié des denrées consommées en Europe. La plupart sont dans les limites légales et probablement sans effet sur la santé, selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), ce que conteste une ONG. Pour le Réseau pesticides action Europe (PAN), l'affirmation de l'EFSA "est clairement erronée et non scientifique". L'ONG reproche à l'autorité de surveillance européenne de ne pas user "de bonnes méthodes pour évaluer la toxicité" des pesticides, en particulier les effets de l'exposition cumulée et durable à ces substances. Elle dénonce aussi des seuils légaux trop bas. Rendant compte d'analyses menées en 2013 pour contrôler la présence de 685 pesticides sur 81'000 échantillons de fruits et de légumes, aliments transformés et vins, l'EFSA conclut que 45% de l'alimentation européenne contient des résidus de pesticides. Mais seuls 1,5% des échantillons "dépassaient nettement les limites légales", ajoute-t-elle. L'autorité de surveillance a constaté une nette différenciation entre les produits issus de pays tiers, où ce pourcentage atteignait 5,7%, et ceux provenant de l'UE, où il se situait à 1,4%. La part de produits dépassant les limites légales était en recul par rapport à la dernière mesure réalisée par l'EFSA, en 2010. Des résidus de plusieurs pesticides étaient présents dans 27,3% des échantillons. Les produits biologiques ne sont pas épargnés, avec 15% des échantillons analysés contenant des résidus, et 0,8% au-delà des limites légales, selon l'EFSA. Les fraises, suivies des pêches, pommes et laitues, sont les plus chargées en résidus. Fraises et laitues arrivent aussi en tête en matière de violation des limites légales, avec respectivement 2,5% et 2,3% des échantillons testés. Pour l'agence, il est "improbable que la présence de résidus de pesticides dans les aliments ait un effet à long terme sur la santé des consommateurs". Sur le court terme, le risque pour les citoyens européens d'être exposés à des concentrations nocives de résidus par le biais de leur alimentation est aussi considéré comme "faible". Romandie 12/3/2015
  11. Dacca - Le toit d'une usine de ciment en construction s'est effondré jeudi au Bangladesh, faisant au moins sept morts ainsi que 53 blessés, et bloquant des dizaines d'autres ouvriers sous les gravats, selon un nouveau bilan des secours. Plus de 90 personnes travaillaient sur le chantier de cette usine à Mongla, deuxième port maritime du pays dans le sud du Bangladesh, lorsque la structure d'acier et de béton encore frais a commencé à vaciller. BBC News 12/3/2015 Dans un précédent bilan, le chef de la police locale, Jahedur Rahman, avait fait état d'au moins cinq morts, six blessés graves, et une dizaine d'ouvriers ensevelis. Le responsable des pompiers, Sheikh Mizanur Rahman, estimait pour sa part qu'une quarantaine de personnes étaient bloquées sous les gravats. Nous avons dégagé un tiers des décombres et espérons terminer d'ici vendredi matin, a-t-il précisé, ajoutant que plus aucun corps n'était visible. Un ouvrier blessé, Masud Kazi, a déclaré au journal local Daily Star que les équipes étaient en train de couler du béton sur le toit lorqu'il s'est effondré. Soudain tout s'est écroulé, a-t-il dit. L'usine appartient à la Sena Kalyan Sangstha, une société gérée par l'armée. Elle est construite par une entreprise chinoise, la China National Building Material (CNBM). Les effondrements de bâtiments sont fréquents au Bangladesh, largement dus à l'utilisation de matériaux de mauvaise qualité et au non respect des règles de construction. L'effondrement d'un immeuble d'ateliers textiles de neuf étages, le Rana Plaza, en avril 2013 en banlieue de Dacca, avait tué 1.138 personnes. Romandie 12/3/2015
  12. Luanda - De fortes pluies qui se sont abattues en Angola dans la nuit de mercredi à jeudi ont fait au moins 62 morts, dont 35 enfants, dans la ville de Lobito, à 500 kilomètres au sud de Luanda, a rapporté l'agence de presse gouvernementale. Dans le quartier Bairro Novo, les pluies ont provoqué un torrent d'une hauteur de trois mètres, laissant derrière lui une vague de destruction sans précédent, a précisé l'agence Angop, citant les responsables des pompiers de la région. Le président Jose Eduardo dos Santos a demandé au gouvernement provincial de Benguela (sud-ouest) de prendre les mesures appropriées pour venir en aide aux familles touchées par ce drame et il a présenté ses condoléances aux proches des victimes, a indiqué la présidence dans un communiqué. Mardi, les intempéries avaient déjà fait un mort, détruit 137 maisons et mis plus de 400 familles dans la rue à Luanda, la capitale angolaise, selon le gouvernement local. Engendrant des glissements de terrain, des coulées de boues et des inondations dans les quartiers les plus pauvres, les pluies provoquent régulièrement des décès dans le pays. Elles avaient ainsi fait au moins neuf morts en avril 2013 et six en novembre 2012. Romandie 12/3/2015
  13. Pour la première fois, une étude indique que l'augmentation du taux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère pourrait accentuer les épisodes de fortes sécheresses en zones tropicales et subtropicales. Le phénomène serait donc attribué au réchauffement climatique. En revanche, la hausse du gaz à effet de serre intensifierait les pluies à l'équateur. La hausse du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère pourrait multiplier les sécheresses extrêmes dans les régions tropicales et subtropicales, indique une étude parue dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences. Plus précisément, la croissance du taux de gaz carbonique dans l'air agirait sur une zone de circulation atmosphérique appelée cellules de Hadley et localisée entre l'équateur et les latitudes 30° N et 30° S. Associées aux alizés qui prévalent sous les tropiques, les cellules de Hadley sont connues pour influer sur la répartition des précipitations, sur les nuages et sur l'humidité relative au niveau d'une bande couvrant la moitié de la surface de la Terre. Le réchauffement climatique serait à l'origine de l'accentuation des sécheresses dans les régions subtropicales. L'Australie est notamment concernée. En 2007, la région de Riverina, en Nouvelle-Galles du Sud, avaient ainsi souffert du manque d'eau. Virtual Steve, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 Selon que le climat mondial est plus ou moins chaud, ce courant aérien peut se dilater ou se contracter. Ces vingt dernières années, les cellules de Hadley se sont renforcées et élargies de part et d'autre de l'équateur vers les pôles à une vitesse supérieure à celle anticipée par les modèles climatiques mondiaux. Conséquences : davantage de précipitations dans les régions équatoriales et de sécheresses dans les régions subtropicales. Celles-ci sont situées, au nord comme au sud, entre les latitudes 23,5° et 40°. Le sud des États-Unis et l'Amérique du Sud, la région méditerranéenne, l'Afrique du nord et du sud ainsi qu'une partie de l’Australie sont concernées par le phénomène. Jusqu'à présent, les recherches climatiques prédisaient un affaiblissement des cellules de Hadley en réponse à la perturbation climatique mondiale. Aussi, leur intensification de ces dernières décennies était-elle attribuée à la variabilité naturelle et décennale du climat. Cette carte de surveillance des sécheresses aux États-Unis témoigne d'une vague de chaleur record : les faibles chutes de neige et les hautes températures estivales ont fait des ravages sur les cultures et rendu difficile l'approvisionnement en eau. Richard Heim, NOAA, NESDIS, NCDC, domaine public Pour la première fois, la présente étude scientifique démontre le contraire : la circulation atmosphérique des cellules de Hadley s'est accentuée à mesure que le climat s'est réchauffé. Et le processus va se poursuivre, concluent les auteurs, qui se basent sur les résultats de modélisations climatiques. Cette découverte se révèle importante pour comprendre comment la Planète pourrait évoluer alors que le climat continue de changer. L'année 2014 aurait été l'une des plus chaudes jamais répertoriées au niveau mondial depuis le début des relevés de température, en 1880. De multiples sécheresses record ont été enregistrées, notamment aux États-Unis, au Brésil et en Australie. De futures recherches permettront peut-être de savoir si l'intensification des sécheresses dans les régions tropicales et subtropicales du Globe pourrait devenir une nouvelle norme. Futura Sciences 12/3/2015
  14. Lydia Bourdeau gère le centre de la faune sauvage poitevine. La fondation Nature et découvertes va l'aider avec l'opération "arrondi" dès samedi. L'arrondi, kesako? C'est un moyen d'arrondir un ticket de caisse à l'euro supérieur et tous les petits centimes sont mis de côté et reversés à une association, le plus souvent à but humanitaire. Cette opération de solidarité est lancée samedi au magasin Nature et Découvertes de Poitiers. Lydia Bourdeau, avec une buse qu'elle s'apprête à relâcher dans la nature. (Photo Pierre Mercier) L'heureuse bénéficiaire est Lydia Bourdeau, ou plutôt le centre de la faune sauvage poitevine dont elle s'occupe sans compter ses heures dans le Châtelleraudais. Depuis 2007, celle que l'on surnomme la "Daktari du Poitou", soigne les animaux sauvages blessés avant de les relâcher dans la nature. « En 2014, 830 mammifères et oiseaux ont été soignés. 82% ont été sauvés, c'est-à-dire réintroduits dans leur milieu naturel », explique Lydia Bourdeau. 11% des animaux recueillis sont morts. Mais ils auraient été bien plus nombreux s'ils étaient restés dans la nature. « Les blessures sont le plus souvent provoquées par l'homme, soit par les opérations de débroussaillage, de chasse, l'usage de pesticides... », précise la jeune femme qui reçoit des oiseaux tombés du nid, des écureuils, victimes des chats mais plus encore des élagages. « La maman ne s'en occupe plus quand le nid est tombé au sol. C'est tentant pour un particulier de les prendre en charge, mais un bébé écureuil doit téter trois ou quatre fois par nuit, et pas du lait de vache... On me les amène souvent plus mal en point après quelques jours... » Elle reçoit aussi des buses, des faucons, des chouettes, des hérissons mordus par des chiens ou empoisonnés par du tue-limaces et récemment c'est un milan royal, très rare dans nos contrées, qui a échoué dans son arche de Noé. Un rapace protégé, bagué en provenance d'Allemagne. « Quelqu'un nous l'a apporté du Sud Vienne. Il a reçu une volée de plombs. Il a une fracture à l'humérus et un plomb près d'une articulation qu'on ne peut retirer. On va le garder au moins trois mois. » Pour faire vivre son centre, Lydia Bourdeau a déjà reçu deux fois le « coup de main » de la fondation Nature et Découvertes, en l'occurrence deux fois 3.000€ pour participer au financement d'une volière d'envol où les oiseaux se remusclent et d'une ambulance animalière. Cette fois, le magasin de Poitiers propose de redonner à l'association de Lydia Bourdeau tous les dons des consommateurs qui accepteront d'arrondir leur ticket de caisse, voir de donner quelques euros de plus. Une opération « arrondi » sans limitation de durée, qui sera officiellement lancée samedi après-midi dans le magasin où le centre de la faune sauvage poitevine sera mis à l'honneur. CentrePresse 12/3/2015
  15. Nature & découvertes est la toute première enseigne de distribution spécialisée à proposer ce dispositif innovant de générosité. L’enseigne a fait le choix de s’engager aux côtés d’associations menant des projets à impact local. Ainsi les dons collectés sont reversés à 56 associations d’intérêt général soutenues par la Fondation Nature & Découvertes qui ont été sélectionnées en amont par chacun des magasins. Parmi ces associations : l'association A.P.E.C.S que vous pourrez désormais soutenir en demandant L’ARRONDI au magasin Nature & Découvertes de BREST. (Image logo de l'association) L'APECS est une association dédiée aux requins et aux raies, poissons cartilagineux anciennement nommés « Sélaciens ». Fondée en 1997, elle mène des programmes scientifiques et éducatifs pour mieux connaître et faire connaître ces espèces souvent menacées, dans une optique de conservation. APECS mars 2015
  16. Pour soutenir notre association CPN Le Colibri, demandez l'Arrondi en caisse chez Nature & Découvertes ! Dès le 14 mars 2015, L'enseigne Nature & Découvertes offrira la possibilité à ses clients de demander L'ARRONDI, en caisse, de leurs achats pour soutenir des associations locales et le CPN Le Colibri en fait partie. Vous pourrez désormais la soutenir en demandant L'ARRONDI au magasin Nature & Découvertes du centre commercial de Lyon La Part Dieu. Vos micro-dons permettront de financer la construction d'un deuxième gîte à Hirondelles dans le Parc Régional du Pilat. (Photo Association CPN Le Colibri) CPN Le Colibri mars 2015
  17. L'enseigne Nature & Découvertes lance l'ARRONDI en caisse dans 75 de ses magasins le 14 mars 2015. Pour soutenir Biodiv'ille, ça se passe à Paris dans le 15ème. (Image logo l'Arrondi : Cliquez dessus pour vous rendre sur le site) Développé par l’entreprise sociale agréée solidaire microDON, L’ARRONDI en caisse est un dispositif de générosité qui permet aux clients d’enseignes partenaires de demander L’ARRONDI de leurs achats à l’euro supérieur. La différence est reversée à des associations partenaires de l’enseigne pour financer des actions de solidarité. Facile, innovant, "indolore", L’ARRONDI est déjà présent dans plus de 400 points de vente en France et représente une formidable opportunité pour diversifier et augmenter les ressources des associations. Les magasins partenaires sont facilement identifiables grâce au logo l'ARRONDI disposé sur la PLV (publicité sur lieu de vente). Page de présentation du guide gratuit intitulé : « Pratiques écologiques dans les espaces verts de mon immeuble ». Cliquez sur l'image pour accéder au contenu du guide. Image GDIE - Le magasin de Montparnasse (17 rue de l'Arrivée à Paris) a fait le choix de soutenir le Groupe de Diffussion d'Informations sur l'Environnement pour l'animation et le développement de Biodiv'ille, le portail francophone de l'éducation à la nature et à la biodiversité en ville. - Le magasin de Paris Bercy soutient l’association Noé Conservation pour la réalisation de panneaux pédagogiques sur le jardinage naturel dans le quartier. - Les dons du magasin de Paris Beaugrenelle permettront, eux, de financer une mission de sensibilisation en faveur du couple faucon pèlerin de la capitale qui niche dans une cheminée à quelques dizaines de mètres du magasin, avec la Ligue pour la protection des oiseaux. - Ou encore à Toulouse, L’ARRONDI servira à financer un programme de sensibilisation autour des enjeux pour la biodiversité pyrénéenne avec l’association FERUS. A l’occasion du lancement de cette opération, Ferus tiendra un stand le samedi 14 mars 2014, au magasin Nature et découvertes de Toulouse centre (31), toute la journée, pour présenter son programme Api’ours, ainsi que l’ARRONDI. L’ARRONDI a pour ambition d’être hissé au rang des plus grandes collectes de dons en France. En 2014 ces nouvelles solutions de générosité déclinées sur différents supports (en caisse, sur salaire, sur relevés bancaire, en ligne…) ont permis de collecter près de 900 000 € aux bénéfices de 300 associations d’intérêt général. Biodiv'ille mars 2015
  18. Nature & Découvertes accueillera dès le 14 mars, l'arrondi en caisse dans 75 de ses magasins partout en France. Le principe est simple : Chaque client peut décider d'arrondir à l'euro supérieur le montant de sa transaction (15 € au lieu de 14,95 € par exemple)… Les dons collectés seront reversés à 56 associations soutenues par la Fondation Nature & Découvertes qui ont été sélectionnées en amont. Et bonne nouvelle : plusieurs projets LPO ont été retenus et seront mis à l'honneur dans le cadre de cette opération : Faucon pèlerin (Falco peregrinus) en vol - Photo : Armel Deniau / LPO - Le programme Faucon pèlerin à l'initiative de 2 magasins parisiens : (Beaugrenelle et Italie2), focus sur les spécificités de 3 espèces de busards en région Île de France à l'initiative de Chambourcy (78) et de Lieusaint (77). - La nature près de chez vous, une malle pédagogique pour comprendre tout en s'amusant à l'initiative de la LPO Anjou. - Tous sentinelles pour les hirondelles à l'initiative de la LPO Île-de-France sera porté par les boutiques N&D du Forum des Halles à Paris, Les Arcades à Noisy-le-grand et Art et vivre à Eragny. - Participez à la sauvegarde des busards, princes des plaines à l'initiative de la LPO Nord et de la Mission Rapaces. - Aidez le centre de reproduction en captivité de l'Aigle de Bonelli à l'initiative de LPO Mission Rapaces. - Sur la piste du petit rhinolophe à l'initiative de la LPO Sarthe. - Protégeons les oiseaux à l'initiative de la LPO Alsace. Demandez à votre magasin le plus proche s'il participe à l'opération ! Trouvez un magasin Nature & Découvertes LPO 12/3/2015
  19. Nature & Découvertes propose à ses clients, à partir du 14 mars prochain, d'arrondir le montant total de leurs achats pour verser la différence à une association. (Image Logo de l'entreprise) C'est en octobre 2014 que Nature & Découvertes a mis pour la première en place l'opération "L'Arrondi". Cela consiste à donner la possibilité à chacun d'arrondir à l'euro supérieur le montant de sa transaction, et ainsi de reverser la différence à une association. Cette opération avait alors récolté un franc succès. Lancée dans seulement six magasins de l'enseigne, elle avait alors permis de récolter 2 500 euros en l’espace de quatre mois grâce à la générosité de 10 840 donateurs. Avec "L'arrondi" en caisse, c'est la générosité au quotidien. Désormais, ce sont les 75 magasins Nature & Découvertes de France qui proposent cette opération à leurs clients. Il s'agit de la toute première enseigne à proposer ce dispositif innovant en matière de générosité. Chacun des magasins participants a préalablement sélectionné une association à laquelle il reversera l'ensemble de ses dons et qui sera présentée dans le magasin. Ses bénévoles pourront donc intervenir ponctuellement pour venir à la rencontre du public, et présenter plus en détails leurs actions. Ainsi, au-delà de la collecte, l’opération participe à la sensibilisation d’un public de proximité à des projets bons pour la nature et les générations futures. "L'arrondi" ne présente bien sûr en aucun cas un caractère obligatoire, il appartient au client de l'accepter ou non. Cette opération est initiée par la Fondation Nature & Découvertes. A noter : Fin 2014, Nature et Découvertes est installé dans cinq pays : 78 magasins en France, quatre en Suisse (Fribourg, Genève, Lausanne et Sion), trois en Belgique (Woluwe-Saint-Lambert, Bruxelles, Louvain-la-Neuve), un au Luxembourg et un en Allemagne (Munich). Source : Wikipedia Trouvez un magasin Nature & Découvertes près de chez vous : il vous suffit de taper le nom de votre région dans la barre de recherche située au-dessus de la carte, et ensuite de cliquer sur la(les) flêche(s), pour découvrir le lieu et l'adresse du magasin. Céline Vallauri 9/3/2015 Journal des femmes 11/3/2015
  20. Encore une étude sur la santé qui va faire peur aux Françaises. Selon une enquête rendue publique ce jeudi par l'association Générations Futures, une vingtaine de résidus de perturbateurs endocriniens, en moyenne, essentiellement des pesticides, ont été trouvés dans les cheveux de 28 femmes d'Ile-de-France en âge de procréer. Illustration d'une chevelure de femme - SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA 21,35 perturbateurs ont été retrouvés en moyenne par femme, dont une moyenne de 19,42 pesticides. Le nombre de résidus par échantillon de cheveux va de 12 au minimum à 32, au maximum. La quantité moyenne de résidus de perturbateurs endocriniens par échantillon est de 109,39 picogramme par milligramme de cheveux, selon l'enquête. L'étude, basée sur l'analyse de cheveux d'une population restreinte et volontaire ne prétend pas être représentative de l'exposition moyenne des femmes d'Ile-de-France. Elle vise à «éclairer les questionnements» concernant l'exposition des populations à des substances considérées comme susceptibles de perturber le système endocrinien, et ainsi le bon fonctionnement hormonal, souligne l'ONG. Soixante-quatre substances suspectées d'être des perturbateurs endocriniens ont été recherchées, dont 54 pesticides ou métabolites de pesticides, 6 retardateurs de flammes bromés et 4 PCB (polychlorobiuphényles). Les analyses ont été réalisées début 2015 par un laboratoire luxembourgeois spécialisé dans l'évaluation de l'exposition des populations aux polluants et les effets de cette exposition. Sept substances (5 insecticides, un fongicide, un herbicide) ont été retrouvées dans tous les échantillons de cheveux. Parmi ces substances, plusieurs sont interdites en France, comme le Gamma HCH, l'hexachlorobenzene (HCB) ou la trifluraline. Quinze substances ont été repérées dans au moins la moitié des 28 échantillons. Vingt-et-une n'ont été retrouvées dans aucun d'entre eux. Cette enquête est le 4ème volet d'une enquête de Générations Futures sur les perturbateurs endocriniens. Lire le rapport complet 20 Minutes 12/3/2015
  21. Après la révolte de 1675 mais avant celle de 2013, le bonnet rouge le plus connu de la planète, c’était lui. Le commandant Jacques-Yves Cousteau, décédé en 1997, a parcouru tous les océans de la planète pendant des décennies à bord de son navire océanographique la Calypso. Le bateau, qui a œuvré pour la Navy pendant la Seconde guerre mondiale, avait été prêté au commandant qui s’en est servi pendant plus de 40 ans pour le tournage de ses documentaires. Aujourd’hui, l’histoire est un peu moins joyeuse. Entreposé depuis 2007 dans un hangar des chantiers Piriou, à Concarneau (Finistère), l’avenir de la Calypso est plus qu'incertain. Alors que des travaux de rénovation avaient débuté pour transformer le bateau en musée à quai, l’opération avait été stoppée en 2009 en raison d’un litige entre le chantier naval et l’Equipe Cousteau, association présidée par la seconde épouse de l'explorateur, Francine Cousteau. Une bataille judiciaire a alors été engagée, la cour d'appel de Rennes rendant le 9 décembre un arrêt obligeant l'Equipe Cousteau à déménager la Calypso d'ici le 12 mars, c'est-à-dire aujourd’hui. L’association devra également s’acquitter d’indemnités à compter de septembre 2013 et ce, jusqu'au retrait du navire, ainsi que le solde de travaux dû, soit 273.000 euros. Sans nouvelle de l'association, le PDG des chantiers bretons, Pascal Piriou, a récemment fait part à la presse de son intention de saisir la justice pour obtenir l'autorisation de vendre la Calypso si elle n'était pas retirée de son hangar d'ici le 12 mars. «Je pense qu'on peut trouver des gens fortunés pour qui le dossier serait intéressant et qui seront prêts à mettre de l'argent» pour remettre en état le navire, avait indiqué Pascal Piriou fin février. «Il y a énormément de travail, mais c'est faisable», avait-il ajouté. La Calypso, ici dans les chantiers Piriou, à Concarneau. - Fred Tanneau / AFP De son côté, l'Equipe Cousteau a fait savoir qu'elle restait «sereine et confiante» quant à l'avenir du navire, assurant sur son site son intention «d'apporter une heureuse issue à cet épisode qu'elle fera connaître dès que possible». Une issue qui pourrait passer par le chantier du Guip, situé à Brest et spécialisé dans la restauration et la construction de bateaux en bois, contacté par l’association. 20 Minutes 12/3/2015
  22. Un pas supplémentaire en faveur de la protection de la biodiversité de cette région. Une réserve naturelle est un outil juridique permettant une protection efficace et pérenne d'espaces naturels fragiles ou remarquables. C'est aussi un instrument de gestion capable d'assurer la conservation et l'entretien d'un patrimoine naturel. Réserve Naturelle Régionale des Cheires et grottes de Volvic - Crédit photo : Jean-Jacques Lallemant / LPO Auvergne Le 10 mars a eu lieu le lancement officiel de la Réserve Naturelle Régionale des Cheires et grottes de Volvic. Cette réserve couvre 61.3 ha (*) (propriété de la commune de Volvic et de la Société des eaux de Volvic) d'une forêt feuillue naturelle, relativement jeune, avec quelques prairies (dont une humide) et comporte trois cavités favorables aux chauves-souris. La LPO Auvergne a été nommé gestionnaire par le Président de la région Auvergne pour gérer cette réserve. La création de cette réserve naturelle permettra, entre autres, d'assurer la protection pérenne des chauves-souris car globalement les évolutions récentes de notre société (usage généralisé des pesticides notamment) et les dérangements subis par ces animaux ont eu impact négatif sur l'évolution générale de leurs populations. En effet, le site accueille le plus important gîte d'hibernation de ces petits mammifères. Et pour cause : jusqu'à 820 individus s'abritent dans ces anciennes carrières dès l'arrivée de la mauvaise saison et y restent jusqu'en avril. Sur les 15 espèces répertoriées, dont 9 régulières, les dominantes en nombre sont : - le grand murin, - les grands et petit rhinolophes, - on note encore la présence du rhinolophe euryale - et du murin à oreilles échancrées. Pour ce dernier, Volvic est quasi le seul gîte d’hibernation d’Auvergne, malgré ses faibles effectifs (20 à 27/hiver). Durant leur hibernation, leur respiration et leur rythme cardiaque tournent au ralenti, tandis que leur température corporelle est proche de celle de leur environnement. Leur réveil induit une consommation importante d'énergie et puise dans leurs réserves pour l'hiver, c'est pourquoi il est vital de ne pas les déranger à cette période. Les espèces emblématiques de cet espace protégé sont, outre les chauves-souris, le Pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix) (Photo Steve Garvie CC BY-SA 2.0), le Pic mar (Dendrocopos medius) (Photo Marek Szczepanek CC BY-SA 3.0), la Genette (Genetta genetta)(Photo Guérin Nicolas CC BY-SA 3.0), le Chat forestier (Felis silvestris silvestris) (Photo L. viatour CC BY-SA 3.0), la Salamandre tachetée (Salamandra salamandra) (Photo Didier Descouens CC BY-SA 3.0), le Moiré sylvicole (Erebia aethiops) (Photo Paebi CC BY-SA 3.0), le Lis martagon (Lilium martagon) (Photo Bouba CC BY-SA 3.0), le Grimpereau des bois (Certhia familiaris) (Photo Martin Mecnarowski CC BY-SA 3.0), l'Echiquier (Melanargia galathea) (Photo MichaD CC BY-SA 2.5), la Lathrée écailleuse (Lathraea squamaria) (Photo BerndH CC BY-SA 3.0) … Les abords de ce lieu sont très fréquentés, avec plus de 100 000 visiteurs de la source de Volvic par an. Toutefois, cette fréquentation localisée n'apporte pas d'atteinte notable au milieu naturel. C'est une formidable opportunité pour sensibiliser ce public à la préservation de ces espèces méconnues et souvent décriées. (*) Selon Christian Bouchardy, vice-président du Conseil régional, en charge des questions d'environnement, sur les 62 hectares, il n'y aura plus un gramme de pesticide, ni aucun dérangement, ni aucune pollution". Cinq autres projets sont en préparation, dont le classement de Haute-vallée de la Haute-Loire. LPO 12/3/2015
  23. Des chercheurs de Yale et d'Oxford ont découvert un monstre marin ressemblant à un crustacé de deux mètres de long, qui hantait les mers il y a 480 millions d'années. Il se nourrissait comme le font les baleines aujourd'hui. Cette créature "aurait été l'une des plus grandes à vivre à cette époque" selon la zoologiste Allison Daley, un des auteurs de l'étude, de l'université d'Oxford. Cette étude, menée par des scientifiques des universités d'Oxford et de Yale, a été publiée mercredi dans le journal "Nature". Le monstre marin portait sur sa tête un réseau d'épines qui filtrait les aliments. Il serait donc le plus ancien représentant connu des géants aquatiques qui se nourrissent en filtrant l'eau de mer. Cette image montre ce à quoi l'animal pouvait ressembler et qui aurait été l'une des espèces les plus grandes à vivre à l'époque concernée. Marianne Collins /AP Cette nouvelle espèce a été nommée "Aegirocassis benmoulae" d'après le nom du chasseur de fossile marocain Mohamed Ben Moula, qui a effectué les fouilles au Maroc. "Aegirocassis benmoulae" fait partie de la famille disparue des anomalocaridides, des animaux marins apparus il y a 520 millions d'année. Cependant, jusqu'ici la plupart des anomalocaridides découverts étaient des prédateurs qui se trouvaient au sommet de la chaîne alimentaire, plus proches des requins actuels. Cette nouvelle espèce d'anomalocaridide ressemble plus à nos baleines qui elles aussi filtrent l'eau de mer à travers leurs fanons pour recueillir le plancton, mais qui sont elles de la famille des mammifères. Peter Van Roy, un des autres auteurs de l'étude de l'Université de Yale, a utilisé une nouvelle méthode d'analyse des fossiles qui a permis d'avoir une vision en 3D de l'animal, tel qu'il devait être quand il régnait sur les océans, sur des fossiles trouvés au Maroc et venant des collections du Musée Peabody de Yale, du Musée royal de l'Ontario et du Smithsonian à Washington. L'étude des fossiles, qui sont plats comme des fleurs séchées dans un livre, ne donne habituellement pas tant de détails. Cette étude a ainsi pu montrer que l'"Aegirocassis benmoulae" avait également des sortes de nageoires de chaque côté du corps. Ces nageoires seraient les ancêtres de la double rangée de pattes caractéristique des arthropodes, invertébrés recouverts d'une carapace comme les crustacés, les araignées et les insectes. Ce qui fait des arthropodes les plus proches cousins du désormais disparu "Aegirocassis". Romandie 11/3/2015
  24. Paris - La start-up française Enerbee a annoncé jeudi avoir levé 2,5 millions d'euros pour financer le développement et la production de son microgénérateur d'électricité pour les objets connectés. [...]Fondée en 2014 à Grenoble, la société a mis au point une technologie capable d'assurer l'alimentation en électricité d'un objet en récupérant l'énergie issue de ses mouvements, même de faible vitesse, irréguliers. L'innovation mise au point par Enerbee ouvre la voie à l'autonomie énergétique totale des objets connectés, assure l'entreprise. Elle travaille actuellement sur une nouvelle version de son générateur miniaturisé et prévoit de le fabriquer en France, sur une ligne de production qui devrait voir le jour d'ici fin 2016 à Grenoble. EnerBee 5/1/2015 Cette technologie vise à remplacer piles et batteries dans les objets connectés grand public et industriels, le système EnerBee est capable de générer de l’énergie par le mouvement en la créant de manière indépendante de la vitesse ou de l’orientation. La combinaison de la piézoélectricité et du magnétisme. Les capteurs d'énergie, comme décrit sur le site Pulse.EDF sont autonomes. Grâce à l’association unique du magnétisme et la technologie piézoélectrique, ils sont capables de générer de l’énergie électrique à partir des mouvements détectés, que ceux-ci soient ultra-lents ou rapides, d’une amplitude allant de quelques millimètres à 1 cm, et même à travers des cloisons. (Image © EnerBee) De plus, les capteurs d’EnerBee utilisent l’énergie qu’ils produisent pour transmettre des informations à distance, sans batterie ni fil. Les mouvements détectés sont ainsi à l’origine de l’électricité utilisée ensuite pour transmettre les informations. Romandie 12/3/2015
  25. Les guides de montagne valaisans ne pourront pas emmener leurs clients dans de nouvelles zones de protection aménagées pour la faune à Nendaz et Grimentz. Le Tribunal fédéral (TF) confirme une décision du Conseil d'Etat valaisan. Il a débouté l'Association valaisanne des guides de montagne (AVGM), la section des guides du Valais central (SGVC), le Groupe de Sion de la section Monte Rosa du Club Alpin Suisse, quatre guides professionnels et cinq membres du CAS. Tous avaient contesté la décision de créer des zones de tranquillité pour la faune dans les secteurs d'Alou Siviez, près de Nendaz, et sur la corne de Sorebois, proche de Grimentz, dans la commune d'Anniviers. Ces zones avaient été prévues en compensation de nouvelles installations, soit la liaison téléphérique entre Grimentz et Zinal et la nouvelle télécabine de Plan-du-Fou en dessus de Nendaz. Les guides intéressés et leurs associations déploraient que l'interdiction rend impraticables entre le 20 novembre et le 15 avril quatre itinéraires répertoriés sur les cartes de randonnée et utilisés régulièrement par les guides de montagne ou les membres de leur association. Ils se plaignaient d'une entrave au libre exercice de leur profession et d'une atteinte à leur liberté économique. En août 2014, le Tribunal cantonal valaisan avait écarté l'argument et leur avait répondu qu'ils n'avaient pas démontré que l'obligation de choisir d'autres itinéraires compromettrait leur activité économique. Sans trancher sur le fond du litige, le TF dénie aux intéressés la qualité pour recourir. Il considère que le Tribunal cantonal valaisan n'a pas violé le droit fédéral en refusant d'entrer en matière pour la raison que les intéressés n'ont pas démontré "se trouver dans un rapport suffisamment étroit avec les interdictions d'accès aux zones de tranquillité." De plus, "l'ordonnance fédérale sur la chasse n'accorde pas un droit de recours contre la création de zones de tranquillité aux groupes de population et groupements d'intérêts directement concernés", soulignent encore les juges de Mon Repos. Romandie 12/3/2015
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