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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Les véhicules électriques et hybrides pourraient être avantagés aux péages, et les diesels, eux, risquent a contrario d'être pénalisés. Mais le secrétaire d'Etat aux Transports dément, lundi, qu'un "péage punitif" serait à l'étude. Le péage de Saint-Arnoult (Yvelines) sur l'autoroute A10, le 26 juillet 2013. ( MAXPPP) Et si les véhicules propres payaient moins cher aux péages d'autoroute ? Selon les informations du JDD, dimanche 28 décembre, c'est en tout cas l'idée que le gouvernement souhaiterait mettre en place, alors qu'un bras de fer l'oppose aux sociétés d'autoroutes sur les tarifs des péages. Selon le Journal du Dimanche, ces péages différenciés avantageraient les véhicules électriques et hybrides, ainsi que ceux faisant du covoiturage. A contrario, les plus polluants, comme les véhicules diesels, seraient davantage mis à contribution. L'hebdomadaire cite une source proche du gouvernement, qui explique que ce projet de "tarification écologique" serait "cohérent avec la politique publique de développement durable et d'essor des véhicules électriques". Le gouvernement s'oppose aux sociétés concessionnaires d'autoroute (SCA) au sujet de la hausse de 0,57% prévue au 1er février 2015, dans le cadre des augmentations annuelles programmées dans les contrats de concession. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a souhaité un gel des tarifs des péages en 2015. Les relations entre les SCA et le gouvernement se sont tendues surtout après la publication par l'Autorité de la concurrence, mi-septembre, d'un rapport dénonçant la "rente" de ces entreprises depuis la privatisation de 2006, sur fond de péages augmentant plus vite que l'inflation. La source citée dimanche par le JDD évoque des discussions "devenues plus constructives, même si nous travaillons à une remise à plat profonde des contrats". Le nouveau projet de tarification écologique se révèle toutefois complexe à mettre en œuvre, souligne le journal. "L'identification des voitures aux péages pourrait passer par une vignette qui les classerait par niveau de pollution", écrit le JDD, qui précise que le dispositif doit encore être finalisé la semaine prochaine. Invité à s'expliquer, lundi 29 décembre sur RMC, Alain Vidalies, a assuré que le gouvernement n'envisage pas d'instaurer un "péage punitif" pour les véhicules diesel. Mais le secrétaire d'Etat aux Transports a confirmé que "l'Etat souhaite qu'il y ait des encouragements pour les véhicules hybrides et électriques", ainsi que pour les personnes pratiquant le covoiturage. Francetv info 29/12/2014
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Ce n'était pas des larmes de crocodile. Un hippopotame appartenant au zoo de Taichung (Taïwan) s'est sérieusement blessé, vendredi 26 décembre, après être tombé d'un camion qui le transportait vers son nouvel enclos. Après avoir heurté une voiture à l'arrêt, l'animal est longtemps resté étendu sur la chaussée, la patte arrière gauche et une jambe brisée, rapporte The China Post (article en anglais). Laugh n' Learn 27/12/2014 Le conducteur du véhicule a indiqué qu'un brusque coup de frein aurait surpris l'animal, qui aurait ensuite sauté sur la route. Il a fallu attendre le soir pour qu'un vétérinaire arrive sur les lieux, endorme l'hippopotame et le transporte vers un établissement spécialisé afin qu'il reçoive des soins. Selon Le Journal de Montréal, l'animal se porterait désormais mieux. ----->Cette situation est inadmissible et l'explication du chauffeur est insatisfaisante... Car lorsqu'on transporte ainsi un animal de la faune sauvage, il y a des précautions élémentaires à prendre... Pourquoi l'animal n'était-il pas sécurisé lors de ce transfert ? De plus, il a dû attendre bien trop longtemps pour être pris en charge et soigné. Le zoo et le chauffeur sont, à mes yeux, pleinement responsables de cet accident dramatique... Quant au fait que l'animal irait mieux, ce que l'on peut supposer après avoir reçu des soins, on ne sait pas vraiment comment se déroule sa prise en charge. Francetv info 28/12/2014
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Le capitaine Siddarth Chakravarty nous informe depuis l’océan Austral que son équipage a déjà récupéré 13000 mètres de lignes et de filets maillants qui avaient été posés à 2000 mètres de profondeur. Cela fait 66 heures que l’équipage du « Sam Simon » travaille par roulement de 4 heures pour relever le filet illégal. L’équipage est réparti en deux équipes baptisées l’Erebus et l’Endurance. Deux treuils fonctionnent sans interruption et l’équipage remonte 800 à 1000 mètres par tranche de quatre heures. Les opérations de relevage se poursuivent et cela ne va pas vite, car l’équipage libère les animaux vivants qui sont pris dans le filet et enregistre des données sur ceux qui sont morts. (Photo Sea Shepherd) Le filet confisqué est entreposé sur le pont arrière et il reste de la place pour encore 20 kilomètres. Cela représente un tas d’une hauteur considérable. Jusqu’à présent l’’équipage a récupéré environ 150 légines * mortes. Environ 75 crabes vivants remontés à la surface ont été libérés. Une centaine d’autres animaux, en plus des légines, ont été également remontés morts. Les conditions météo sont désagréables avec des températures de -2°C, des vents de 20 à 25 nœuds et des creux de 2 mètres. Il neige sans arrêt depuis 6-8 heures et les conditions restent froides et humides. A 1000 milles au nord-ouest, le « Bob Barker » est toujours à la poursuite du braconnier nigérian « Thunder ». Cette poursuite d’un braconnier est en train de devenir la plus longue dans l’histoire de la pêche illégale. Le « Thunder » sait bien que, s’il entre dans un port quelconque de l’océan Indien, il risque d’y être arrêté, mais qu’à un moment ou à un autre il y sera obligé par le manque de carburant. Le « Thunder » a essayé, sans succès, de semer le « Bob Barker » dans de la glace dense et des tempêtes violentes. Depuis le 16 décembre, le « Bob Barker » ne quitte pas leur sillage. Ils ont déjà perdu leur coûteux filet maillant, et ils n’ont nulle part où aller. ----->Cette espèce de poisson des grands fonds, comme tant d'autres d'ailleurs, a fait l'objet d'une surpêche phénoménale due au prix de vente au kg, ce qui a provoqué un effondrement de sa population. Aussi pour éviter de l'épuiser totalement, des quotas de pêche ont été instaurés... Ceux-ci semblent bien respectés... Mais l'espèce fait l'objet d'une pêche illégale dans de grandes proportions, menée avec une détermination encore jamais rencontrée en matière de pêche.... Sea Shepherd 28/12/2014 -
Demande d'information chaton
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Gigi12 dans Vos questions et les réponses
Merci pour votre compréhension. Normalement, selon les mesures prises par le site qui chapeaute tous les ForumsActifs, les nouveaux membres peuvent poster des liens et donc des photos 7 jours après leur inscription. Cliquez ICI, si vous le souhaitez, pour voir une photo d'Océane, dans le sujet lui rendant un dernier hommage. C'était il y a deux ans... Bonne fin de soirée à vous et à votre famille, sans oublier vos amis poilus. -
Demande d'information chaton
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Gigi12 dans Vos questions et les réponses
Désolée pour les photos... Il y a quelques jours le forum a subi une attaque de spam, tous les sujets ont été impactés et j'ai dû prendre des mesures pour éviter que cela se renouvelle. D'ici quelques jours, le système se débloquera automatiquement et vous pourrez ajouter des photos... Je compte sur votre compréhension. -
Les maisons de retraite pour animaux
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans MAISONS de RETRAITE pour animaux
C'est une véritable maison de retraite qui, en Haute-Garonne, accueille des chevaux qui se mettent au vert après une carrière sportive. Reportage de France 3. À Gouzens (Haute-Garonne), des chevaux filent des vieux jours paisibles dans une maison de retraite qui leur est réservée. Ils y ont été placés par leurs propriétaires, après une carrière souvent sportive. Le doyen de cette pension un peu spéciale a 33 ans. "Ce sont des chevaux qui ont tous fait une carrière", explique Brigitte Grazide, propriétaire de la pension. "Arrive un moment où il est temps d'arrêter, d'être un peu plus tranquille", poursuit-elle. Ici, la moyenne d'âge est de 22 ans. La pension accueille 32 résidents. Écurie, prairie, la vie quotidienne des pensionnaires est la plus douce possible. "Le fait de mélanger des chevaux plus jeunes et des plus âgés, ça aide à maintenir la vivacité du cheval âgé", déclare Vincent Manabera. Pour la plupart d'entre eux, les propriétaires des chevaux habitent loin de la pension. Brigitte Grazide et son compagnon se consacrent à temps complet aux chevaux. Comme chaque année pour les fêtes, la propriétaire des lieux envoie une photo de chaque cheval "décoré" à son propriétaire. -
L'OMS lance une alerte dans le monde quant à une grippe aviaire H7N9
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Articles de presse, découvertes...
Hong Kong a relevé son niveau d'alerte à la grippe aviaire après l'hospitalisation d'une femme dans un état critique, ont annoncé les autorités locales. La patiente de 68 ans a été hospitalisée le jour de Noël, deux semaines après son retour de Shenzhen, dans le sud de la Chine, où elle avait consommé du poulet. Dix personnes, dont trois sont décédées, ont été diagnostiquées à Hong Kong comme porteuses du virus H7N9, une nouvelle souche de la grippe aviaire qui a tué plus de 170 personnes depuis son apparition en 2013. Toutes avaient contracté le virus en Chine populaire, selon le Centre de protection sanitaire de la ville. Hong Kong a adopté un système d'alerte précoce à la grippe aviaire après la crise en 2003 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), dont les symptômes sont similaires. L'épidémie avait touché 1800 habitants dans l'ex-colonie britannique, dont 299 sont morts. Romandie 28/12/2014 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
Des régions entières sous l'eau, des sinistrés contraints au pillage pour survivre et de nouvelles pluies de mousson en vue: les inondations qui frappent le nord de la Malaisie ont fait au moins jusqu'à présent huit morts et 160'000 déplacés. Une aide d'urgence supplémentaire de 140 millions de francs a été annoncée. Le Premier ministre Najib Razak a fait cette annonce afin de secourir les habitants des provinces du Kelantan, Terengganu et Pahang. Ceux-ci sont isolés et privés de nourriture et d'eau potable. Vue aérienne : des villages entiers sont sous l'eau. BBC News Huit personnes ont péri dans les inondations, selon le dernier bilan des autorités, et 160'000 personnes ont été affectées à des degrés divers, dont 8000 seraient totalement coupées du monde dans l'Etat du Kalentan. "Le pays a un besoin urgent d'hélicoptères" pour évacuer les localités submergées ou apporter des vivres aux populations nécessiteuses, a déclaré le vice-ministre des Transports, Aziz Kaprawi. L'"air" est la seule façon de parvenir à certaines zones inondées. BBC News Vue du ciel, la capitale de l'Etat, Kota Bharu, près de la frontière avec la Thaïlande, n'était plus qu'un immense lac boueux. La ville n'a plus d'électricité et les résidents n'ont par endroits d'autre recours que de piller les magasins d'alimentation pour se nourrir. La situation pourrait encore s'aggraver dans les jours à venir avec l'arrivée d'un nouveau front pluvieux. "Nous nous attendons à de nouvelles précipitations importantes suivies de vents forts" au début de la semaine, a indiqué un responsable de l'agence météorologique malaisienne. TheHarimauTV 25/12/2014 Pour nombre de sinistrés toutefois, la mobilisation qu'ils jugent tardive des autorités est encore insuffisante. "Le centre de secours est très sale, il n'y a pas de collecte d'ordures et c'est infesté de moustiques. Nous n'avons pas beaucoup d'eau", observe l'un d'eux. Des inondations frappent chaque année la Malaisie pendant la saison des pluies, contraignant les autorités à évacuer des dizaines de milliers de personnes. Romandie 28/12/2014 -
ALERTES avalanches dans le monde (sauf France)
Admin-lane a posté un sujet dans Conditions climatiques
Suisse : Danger d'avalanche très marqué en Valais Les premières chutes de neige s'accompagnent des premières alertes de danger d'avalanche dans les Alpes valaisannes. A Champéry, Montana et Sierre, le danger est de 4 sur 5, avertit dimanche l'institut pour l'étude de la neige et des avalanches dans son bulletin. La neige fraîche tombée, puis soufflée par le vent s'est accumulée à certains endroits. Des avalanches spontanées peuvent survenir à tout moment, explique l'institut, qui déconseille de faire du hors-piste, car "les endroits dangereux sont difficiles à reconnaître", écrit le SLF sur son site. La situation est également dangereuse dans les Alpes vaudoises et bernoises (danger de 3 sur 5), précise-t-il. Dans la nuit de vendredi à samedi, il a neigé entre 30 et 50 cm dans le Bas-Valais ainsi qu'au nord des Alpes, du domaine du Grimsel (VS) jusqu'au lac de Walenstadt (SG). Dimanche, les flocons devraient encore s'accumuler à hauteur de 30 cm environ en Valais et dans les Alpes bernoises et de 15 cm en Engadine. Romandie 28/12/2014 -
FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Albertville (France) - Près de 15.000 personnes ont passé la nuit de samedi à dimanche dans des centres d'hébergement d'urgence en Savoie, dans les Alpes françaises, en raison d'importantes chutes de neige qui ont paralysé le réseau routier tandis que de nombreux automobilistes ont dû passer la nuit dans leur voiture. Les abondantes chutes de neige et un épisode de pluies verglaçantes qui a entraîné plusieurs accidents, le tout conjugué au chassé-croisé des vacanciers vers ou au départ des stations de ski, ont provoqué un samedi noir dans les Alpes françaises. Nous n'avons pas d'estimation du nombre de personnes qui ont passé la nuit dans leur voiture, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la préfecture de Savoie, où 15.000 véhicules étaient bloqués samedi soir. Aucune situation de détresse ne nous a été signalée, a-t-il ajouté, évoquant des situations sensibles à cause de l'énervement mais pas d'échauffourées. La préfecture avait invité samedi les automobilistes à s'arrêter le plus en amont possible de la région pour y rechercher un hébergement pour la nuit. Près de 10.000 places étaient disponibles sur le département dans une quarantaine de communes. Les préfectures de deux autres départements, les Hautes-Alpes et la Haute-Savoie, ont également ouvert plusieurs centaines de lits dans le cadre de l'hébergement d'urgence. Selon la préfecture, l'essentiel des voyageurs a été pris en charge dans les centres d'accueil d'urgence dont le taux d'occupation a frôlé les 100%. Il y a eu 83 centres d'hébergement ouverts, a précisé dimanche sur la radio Europe 1 le ministre des Transports, Alain Vidalies. Dimanche matin à Albertville, dans l'un de ces centres où l'ambiance était bon enfant, les premiers vacanciers ont repris la route des stations dès 04H00 GMT. Les yeux gonflés par la fatigue, une famille parisienne a raconté à l'AFP avoir mis 18 heures pour relier la capitale à Albertville dont sept heures pour parcourir les 50 km séparant Chambéry à l'ex-ville hôte des jeux Olympiques d'hiver 1992. Enfin les vacances, s'est réjoui cette famille avant de reprendre la route. En début de matinée dimanche, le centre national d'information routière signalait toutefois toujours des perturbations et ralentissements dans les Alpes. L'un des problèmes qui ont aggravé la situation hier (samedi), c'est la présence dans le flot de véhicules, de véhicules non équipés, sans chaîne. Cette situation est toujours présente ce matin, donc nous avons demandé aux véhicules qui ne sont pas équipés de ne pas reprendre la route pour l'instant et de rester dans les centres d'accueil, a déclaré Alain Vidalies, qui a pointé un problème de comportement collectif. L'immense majorité de véhicules sont équipés (de chaînes) mais ceux qui ne le sont pas créent de la perturbation, a-t-il estimé, tout en saluant le travail des personnels mobilisés face à ces situations difficiles. La neige a par ailleurs provoqué un accident mortel dans le département de l'Isère, où un homme a été tué quand sa voiture a glissé dans un ravin. Le froid et la neige devraient perdurer dimanche, Météo France mettant en garde contre un regel significatif dans la nuit, qui rendra les routes glissantes.C'est notamment le cas dimanche matin en Savoie. Romandie 28/12/2014 -
Demande d'information chaton
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Gigi12 dans Vos questions et les réponses
Bonjour, Pour vous répondre au mieux, j'ai choisi de citer intégralement votre texte et apporter des réponses avec l'indication -----> afin de ne rien oublier. J'espère que cela vous conviendra. Je vous souhaite une bonne fin de journée et plein de câlinous à vos petits protégés. Je profite de l'occasion qui m'est offerte pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année... Une bonne et heureuse année 2015. -
Le gouvernement aurait demandé à Ecomouv' de pouvoir étaler le paiement d'une partie de l'indemnité due après l'abandon de l'écotaxe afin d'alléger son coût immédiat, rapporte le Figaro. Selon le quotidien, qui cite une source proche du dossier, l'Etat souhaiterait reprendre à son compte quelque 300 millions d'euros de créances auprès des banques, ce qui permettait d'étaler leur paiement sur dix ans et de présenter une note moins élevée aux contribuables. La résiliation du contrat signé en 2011 avec Ecomouv', filiale de l'italien Atlantia, devrait coûter entre 800 millions et un peu plus d'un milliard d'euros à l'Etat, qui négocie avec la société pour réduire l'indemnité. L'écotaxe puis son successeur, le péage de transit poids lourds, ont été abandonnés sous la pression des « bonnets rouges » bretons pour la première et des transporteurs routiers ensuite, qui refusaient de payer ces nouveaux prélèvements appelés à financer les infrastructures de transport. | AFP/THOMAS BREGARDIS Selon Le Figaro, le montant final serait de 839 millions d'euros. L'étalement du paiement permettrait au gouvernement « de dire que cette rupture ne lui coûte pas les 839 millions prévus mais moins de 600 millions », écrit le quotidien. Il ajoute qu'Ecomouv' ne s'y opposera pas « si l'Etat s'engage en contrepartie à régler l'intégralité de l'indemnité ». Mais Le Figaro rapporte également que l'Etat souhaiterait revendre à Atlantia les 173 portiques installés en France, d'une valeur de 500 000 à un million d'euros chacun, afin là encore de faire baisser le coût de l'indemnisation. L'écotaxe puis son successeur, le péage de transit poids lourds, ont été abandonnés sous la pression des « bonnets rouges » bretons pour la première et des transporteurs routiers ensuite, qui refusaient de payer ces nouveaux prélèvements appelés à financer les infrastructures de transport. Le Monde Planète 27/12/2014
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Le gouvernement espagnol a décidé de tout miser sur la fracturation hydraulique, technique permettant d’extraire du gaz et du pétrole de schiste. Et ce malgré la forte opposition de nombreuses plateformes citoyennes et de la plupart des régions concernées, notamment la Catalogne, qui ne veulent pas de cette pratique très controversée et sont allées jusqu’à l’interdire sur leur territoire. Puits de d'exploitation de gaz de schiste. | lUCY NICHOLSON/REUTERS Le bras de fer dure depuis presque deux ans. Pour essayer de vaincre les réticences locales, le ministre de l’industrie et de l’énergie, José Manuel Soria, a introduit, le 12 décembre, plusieurs modifications à la loi sur les hydrocarbures de 1998 pour encourager ce qu’il considère comme une priorité. En effet, plus de 70 permis de recherche ont déjà été autorisés et une soixantaine est en attente de validation, ce qui fait de l’Espagne l’un des pays européens, après la Pologne et le Royaume-Uni, les plus favorables à l’exploitation des gaz de schiste. M. Soria propose notamment l’imposition d’une nouvelle taxe qui serait prélevée sur l’extraction des hydrocarbures (à hauteur de 8 %) et dont les recettes serviraient en partie à financer les régions et les municipalités où seraient implantés les projets de prospection. Il veut également permettre aux propriétaires des sols d’être intégrés aux projets en obtenant des droits en tant que sociétaires – au lieu d’être expropriés et dédommagés financièrement – ce qui leur assurerait jusqu’à 1 % des bénéfices de la future exploitation. L'enjeu est considérable pour l'Espagne car elle importe 99% des hydrocarbures qui lui sont nécessaires.... Pour lire la suite, cliquez sur le lien source en bas à gauche.... article payant. Le Monde Planète 27/12/2014
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Comment se porte l’environnement en France ? Dans son rapport statistique annuel, le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie fournit une carte d’identité du territoire nourrie de nombreux enjeux environnementaux : de l’état des sols à celui de l’air en passant par la transformation – ou non – des comportements pour tenter de limiter le réchauffement climatique. Le document est à consulter en intégralité en ligne. Voici quelques-unes des données marquantes de ce vaste rapport. Cinq nouvelles encourageantes Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 12 % en vingt-deux ans : Entre 1990 et 2012, la France a vu ses émissions de gaz à effet de serre (GES) diminuer de 12 % selon les évaluations du ministère. Cette évolution est directement liée à la crise économique. Ainsi, le ralentissement est manifeste dans l’industrie manufacturière et la construction, dont les émissions dues à la consommation de combustibles ont reculé de près d’un quart sur la période. D’autres secteurs ont réalisé de réels progrès. C’est le cas de l’agriculture notamment, qui est dans l’Hexagone la deuxième source émettrice de GES et de loin la première pour le protoxyde d’azote (N2O). Elle a fait chuter son taux de N2O de 16 % en freinant l’épandage d’engrais minéraux. Mais le principal émetteur de GES, le secteur des transports, connaît la tendance inverse. Le principal responsable est de loin le trafic routier, dont les émissions ont augmenté de 1,8 % par an jusqu’en 2004, et de 0,7 % depuis. En deux décennies, 4 100 km d’autoroutes supplémentaires ont été construits, contre 1 700 km de lignes de train à grande vitesse, tandis que la part du fret ferroviaire a été divisée par deux. Une petite note positive toutefois : le vélo gagne du terrain. Ces quatre dernières années, le nombre de pistes cyclable a augmenté de 75 %. Près de 15 % de notre consommation d’énergie provient d’une source renouvelable Des techniciens installent une éolienne à Calais en décembre 2014. | PHILIPPE HUGUEN / AFP Vis-à-vis de l’Union européenne, la France s’est fixé pour objectif de pouvoir répondre, d’ici 2020, à 23 % de sa consommation finale d’énergie (électricité, chauffage, etc.) grâce à des moyens de production qui exploitent des sources renouvelables. On en est loin. Cependant, la part de ce secteur a doublé dans l’Hexagone entre 2008 et 2013, passant de 7 % à 14,2 %. Emblématiques, l’éolien et le solaire photovoltaïque ne comblent ensemble qu’à peine 4 % de nos besoins en électricité. En outre, l’installation d’éoliennes ralentit. La production d’hydroélectricité, elle, demeure relativement stable tandis que la méthanisation de résidus agricoles ou d’ordures ménagères et la culture de biocarburants sont en plein essor. Rappelons toutefois que le nucléaire fournit encore les trois quarts de l’électricité française. De plus en plus d'énergie consommée est issue des énergies renouvelables : Voir SOES, BILAN ÉNERGÉTIQUE DE LA FRANCE EN 2013 (document pdf). La consommation de chauffage a diminué de 10 % en vingt ans : Malgré la croissance de la population et du nombre de logements, l’énergie destinée au chauffage a diminué de 10 % entre 1990 et 2011 grâce à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments. Mais, dans le même temps, les ménages se sont dotés de quantité d’appareils faisant exploser la consommation d’électricité spécifique (appareils ménagers, écrans multimédias, éclairages) : celle-ci a grimpé de 80 %. Aujourd’hui, ordinateurs et autres appareils numériques représentent 13 % de la consommation électrique totale. Le budget de la protection de l’environnement en forte hausse : En 2012, 47,5 milliards d’euros ont été consacrés à la protection de l’environnement, soit un montant trois fois supérieur à celui de 1990. Cette somme provient à 40 % des entreprises, 28 % des ménages et 32 % des administrations publiques. Le chapitre de la protection de l’environnement rend compte à la fois des efforts pour la protection de l’air, du climat, de la biodiversité, mais aussi de la lutte contre le bruit, de la gestion des déchets… Ce dernier secteur constitue avec celui des eaux usées le principal poste budgétaire. A eux deux, ils absorbent 62 % des financements. La France se plaçait, en 2010, au quatrième rang de l’Union européenne pour ses dépenses par habitant en faveur de l’environnement, derrière l’Autriche, les Pays-Bas et l’Italie. La collecte sélective a augmenté de 80 % depuis 2000 : Le recyclage des déchets ménagers a bien progressé en quinze ans et les Français ont de plus en plus recours aux déchetteries. La courbe d’augmentation de leurs ordures, emballages et autres détritus évolue moins vite que celle de leur consommation. Cependant, ces tonnages-là ne pèsent pas lourd face à ceux générés par le secteur de la construction. En effet, dans l’Hexagone, près de 70 % des rebus sont constitués de minéraux essentiellement issus de chantiers (déblais, terres, cailloux), qui peuvent être partiellement réemployés. Par ailleurs, les habitudes changent pour les grandes surfaces aussi : on distribue moins de publicités dans les boîtes aux lettres et les quantités phénoménales de sacs en plastique ont été divisées par neuf en six ans. Cinq mauvaises nouvelles Les températures ont augmenté de près de 1 degré en un siècle : En 2013, il faisait plus chaud qu’en 1900 en France métropolitaine, en moyenne 0,92 °C de plus. Cette évolution est supérieure à la moyenne mondiale (+ 0,85 °C), mais varie d’une région à l’autre. Sous l’effet du changement climatique, les températures ont ainsi augmenté en moyenne de 0,7 °C dans le nord-est de l’Hexagone, contre 1,1 °C dans le sud-ouest. La pollution fragilise les parois des pollens ce qui favorise la fuite d'agents allergènes. | PHILIPPE HUGUEN / AFP Deux fois plus de personnes allergiques au pollen qu’il y a en trente-cinq ans : Les yeux qui piquent, le nez qui coule, l’éternuement qui menace… Deux fois plus de Français sont allergiques aux pollens par rapport aux années 1980. Quel rapport avec l’environnement ? Pour commencer, les scientifiques soulignent que le niveau de pollution et le nombre de personnes allergiques ont crû au même rythme. En outre, ils ont observé que la pollution fragilise la surface des grains de pollen, permettant ainsi aux agents allergènes de s’échapper plus facilement, et qu’elle rend notre organisme plus sensible. Marée verte dans les Côtes-d'Armor en 2002. | FRED TANNEAU/AFP 55 % de la surface agricole française est classée « zone vulnérable » : De plus en plus de territoires sont contaminés par les pollutions agricoles diffuses. En principe, ils doivent rejoindre la catégorie des « zones vulnérables » lorsque les teneurs en nitrates de leurs eaux s’approchent ou dépassent le seuil des 50 milligrammes par litre. Ce classement doit s’accompagner de respect de normes agronomiques plus rigoureuses. 55 % de la surface agricole était classée dans cette catégorie en 2013. Alors que la France a été condamnée par la Cour de justice de l’Union européenne pour son incapacité à améliorer la qualité de ses eaux, la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, ferraille actuellement avec les organisations professionnelles pour classer 70 % du territoire, une proportion qui refléterait davantage la véritable ampleur du problème. L’excès de nitrates conduit à une eutrophisation des cours d’eau, laquelle engendre des productions massives d’algues asphyxiant les milieux naturels. Le phénomène ne se solde pas seulement par les fameuses marées vertes sur les plages de l’Ouest, mais aussi par des proliférations de micro-algues toxiques de plus en plus fréquentes dans les plans d’eau douce comme sur le littoral. 750 millions de déchets dans la mer Méditerranée : Sur les littoraux français comme ailleurs, les océans sont jonchés de détritus qui proviennent pour les trois quarts de la terre. L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) estime qu’il y a 150 millions de macrodéchets sur les fonds sous-marins de la mer du Nord et plus de 175 millions dans le bassin nord-ouest de la Méditerranée. 750 millions flotteraient dans l’ensemble du Bassin méditerranéen. C’est la faune marine qui en paie le prix fort. Elle s’étouffe, s’étrangle, s’empoisonne. Il n’y a plus que 1 000 à 2 000 loutres en France : La France est l’un des dix pays au monde hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées. Ce rang est dû aux fortes pressions qui s’exercent sur la faune très diversifiée qui vit dans les territoires d’outre-mer, ceux-ci abritant 96 % des espèces vertébrées observables en France. Photo Bernard Landgraf L’exemple des loutres d’Europe illustre à la fois un terrible déclin et les efforts accomplis pour redresser la barre. Elles étaient plus de 50 000 en métropole il y a un siècle. Traquées pour leur fourrure, victimes de la pollution des cours d’eau et de l’assèchement des zones humides en raison de l’agriculture intensive et de l’urbanisation, les loutres ont vu leur population fondre. Mais, grâce à un protocole de protection légale, elles sont parvenues à réinvestir petit à petit les bassins de la Loire, de la Garonne et du Rhône, au point de ne plus être classées parmi les espèces menacées d’extinction. Elles seraient aujourd’hui entre 1 000 et 2 000 à évoluer dans l’Hexagone. Le Monde Planète 27/12/2014
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FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Lille - Le port de Calais, dans le nord de la France, a été fermé pendant près de deux heures samedi matin à tout trafic en raison d'une tempête avec des rafales de vent à près de 160 km/heure, a indiqué la capitainerie du port. La circulation des car-ferries entre Calais et Douvres en Grande-Bretagne a été interrompue entre 07H10 et 09H00 GMT, a-t-on appris auprès de cette source. France 3 Nord Pas-de-Calais 27/12/2014 La décision de fermer le port a été prise après qu'un car-ferry ait dû renoncer à ses manoeuvres pour quitter Calais en raison des rafales de vent, selon la même source. Le vent, qui soufflait à la mi-journée à 80-90 km/heure selon la capitainerie, a provoqué la chute d'une partie de la clôture métallique érigée récemment pour empêcher les migrants de pénétrer dans l'enceinte du port, selon des images de France Télévision. Environ 2.500 migrants, pour la plupart originaires de l'est de l'Afrique, sont installés dans des campements et des squats à Calais, avec l'espoir de se rendre illégalement en Grande-Bretagne, considérée comme un Eldorado. Ils profitent notamment des ralentissements de la circulation sur la rocade menant au port pour prendre d'assaut les poids lourds qui s'apprêtent à embarquer à bord des ferries et se cacher dans les remorques. Des rafales de vent jusqu'à 100 km/heure à l'intérieur des terres, selon Météo-France, ont par ailleurs provoqué dans la région des chutes d'arbres, de câbles électriques et de tuiles notamment, sans faire de blessé. Romandie 27/12/2014 -
Brésil : naissance de deux perroquets bleus, une première depuis 14 ans
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Deux perroquets bleus, une espèce rendue célèbre par les studios Walt Disney avec «Rio», sont nés au Brésil dans un centre d'élevage scientifique. Une première depuis 14 ans ! Brésil, vendredi. L'institut Chico Mendes a annoncé la naissance de deux perroquets bleus, une première depuis 14 ans ! L'espère ne compte que 92 spécimens dans le monde. Deux perroquets bleus (ararinha azul), comme Blu et Perla dans «Rio» des studios Walt Disney, ont vu le jour au Brésil il y a près de deux mois. Leur naissance, annoncée vendredi par l'institut Chico Mendes, est le résultat d'un travail immense des chercheurs d'un centre d'élevage de Sao Paulo, destiné à augmenter la population de ces perroquets. L'un des deux perroquets bleus 'ararinha-azul' nés dans un centre d'élevage scientifique de l'Etat de Sao Paulo, au Brésil. Photo diffusée le 26 décembre. - Leonardo Milano - ICMBIO - AFP L'espèce en voie de disparition ne compte que 92 spécimens dans le monde. Et la dernière naissance en captivité de cette variété d'oiseaux au Brésil remontait à 14 ans : il s'agissait de Flor, la mère des deux jeunes perroquets présentés vendredi. «Il y a 14 ans, la reproduction en captivité au Brésil était un fait rare. (...) La naissance de ces oisillons est emblématique et couronne les efforts déployés ces dernières années pour préserver l'espèce», a déclaré le spécialiste de la reproduction d'oiseaux, Ricardo Pereira, cité par l'institut Chico Mendes. Au cours des premières semaines, les oisillons ont été alimentés par leurs parents, mais à présent ils sont nourris par des vétérinaires. C'est une mesure préventive, car la mère, Flor, arrachaient les plumes de la tête de ses petits. Pesant 15 grammes à leur naissance, ils ont atteint aujourd'hui 350 grammes, plus qu'un perroquet bleu adulte. «A l'âge adulte, le poids se stabilise à environ 340 grammes», selon le vétérinaire Ramiro Dias. Comme leur sexe n'est pas encore défini, ils n'ont toujours pas de nom. Originaire de la région de Curaça, dans l'Etat de Bahia (nord-est du Brésil), l'espèce a des pattes avec deux doigts tournés vers l'avant et deux autres vers l'arrière. Elle se nourrit de graines et de fruits, et se sert de son bec pour grimper aux arbres. En 2011, les studios Disney sortaient au cinéma «Rio», qui retraçait les aventures de histoire de Blu, un ararinha azul qui ne sait pas voler. Dernier oiseau de son espèce, il est obligé de quitter les Etats-Unis pour rejoindre le Brésil et Rio de Janeiro, où il rencontre enfin un autre ararinha azul, nommée Perla. En 2014, «Rio 2» est également sorti en salles pour la suite des aventures de Blu. Les deux volets ont attiré plus de 5 millions de spectateurs au cinéma. En raison de l'exploitation forestière sans discernement et le trafic illicite, la population a été réduite à un SEUL individu qui aurait disparu en 2000/2001. L'espèce est gravement en danger avec seulement moins de 100 oiseaux en captivité. Elle est déclarée éteinte à l'état sauvage par le gouvernement brésilien. Cependant, l' Union internationale pour la conservation de la nature et des ressources naturelles (UICN) la classe toujours comme "en danger critique" éventuellement "éteinte dans la nature". Le Parisien 26/12/2014 -
Des ibis falcinelles passent pour la première fois l’hiver en Belgique
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Des ibis falcinelles, des échassiers originaires des Balkans, ont passé toute l’année 2014 en Belgique, une première pour ces oiseaux habituellement migrateurs, peut-on lire sur natuurbericht.be, un site d’information de l’association flamande Natuurpunt. Un ibis falcinelle en Italie (Syracuse). Gabriele Iuvara derivative work: MPF ° CC BY-SA 2.0 Le domaine du Bourgoyen-Ossemeersen à Mariakerke (Gand) et les marais d’Harchies (Hainaut) sont les endroits les plus attractifs pour cette espèce qui se plaît dans les zones humides. L’ibis falcinelle est un petit oiseau de la famille des hérons et des spatules au plumage sombre doté de reflets verts. Ce volatile « couve surtout le long de la mer du Nord et de la mer Méditerranée », explique Gerald Driessens, ornithologue. « Mais les Balkans sont restés longtemps son bastion. Ces dernières années, les récentes populations de France et d’Espagne ont explosé, de sorte qu’elles sont maintenant à la recherche de nouveaux lieux où s’établir. Et apparemment, elles ont jeté leur dévolu notamment sur notre pays. » L’amélioration de la qualité de l’eau semble l’une des causes de son expansion. Le premier ibis falcinelle aperçu en Belgique remonte à 1900, mais la présence de l’espèce demeure rare durant tout le siècle dernier. « Entre 2000 et 2010, on parle d’un à deux oiseaux par an. A partir de 2010, on observe une hausse soudaine pour atteindre 11 oiseaux en 2012, principalement en avril, et même 21 en 2013, essentiellement les trois derniers mois de l’année », rapporte Gerald Driessens. Cette année, pas moins de 28 ibis falcinelles ont été observés en 23 endroits différents de Belgique. En décembre, certains séjournaient encore à Ploegsteert (Hainaut), Knesselare (Flandre occidentale) et Zeebruges (Flandre orientale). « Pour la première fois, quelques individus ont passé toute l’année dans notre pays », constate le chercheur. Contrairement aux ibis sacrés, qui se sont échappés de captivité et sont devenus invasifs, l’ibis falcinelle n’a pas tendance à s’en prendre aux oeufs et aux jeunes d’autres espèces, rassure enfin Gerald Driessens. L’Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Threskiornithidae. On le trouve en Europe (notamment Europe méridionale) et en Amérique du Nord. Ces deux populations sont migratrices et en hiver vont respectivement en Afrique subsaharienne, Océanie et Asie tropicale et en Amérique centrale et Antilles. On retrouve également cette espèce partout en Floride toute l'année. (Photo Olaf Leillinger CC BY-SA 3.0) Il niche en général au-dessus de l'eau, dans la végétation dense qu'offre les saules ou les roseaux émergents, ou dans de petits arbres ou arbustes à proximité de l'eau. L'ibis construit un nid à partir de fines branches. Entre mai et juillet la femelle pond 3 ou 4 œufs d'un profond gris-bleu (1 nidification par an). L'incubation dure 3 semaines. Les petits peuvent voler au bout d'un mois et demi. Ils quittent ensuite le nid, rejoignent le groupe et sont nourris par tous les adultes. Géroudet a fait état d'une colonie de près de 200 couples de 60 ans dans le delta du Danube, des zones humides d'importance internationale, représentant un bastion de l'espèce avec plusieurs milliers de couples. Toutefois, cette population est en déclin comme la région de la mer Caspienne et de la mer Noire. PROTECTION : L'Ibis falcinelle bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter. Toutefois depuis l'arrêté d'octobre 2009, ces interdictions ne concernent que les oiseaux sauvages vivant libres dans le milieu naturel. Metro 27/12/2014 - Wikipedia -
Les tsunamis ne sont pas seulement meurtriers pour les humains, ils ont aussi des effets sur la biodiversité, en particulier dans les milieux insulaires. Il y a dix ans, un tsunami a ravagé les côtes d’Asie du Sud-est et a fait des dizaines de milliers de morts. Outre son caractère meurtrier, ce type de catastrophe naturelle peut avoir des effets sur la biodiversité (lire Le tsunami de décembre 2004 et les oiseaux) et en particulier sur des écosystèmes insulaires fragiles abritant des espèces endémiques déjà menacées. En 2010, un tsunami a également touché l'île Robinson Crusoé située dans l'archipel de Juan Fernández, à 667 km au large des côtes chiliennes. On y trouve un oiseau unique au monde en danger critique, le colibri Robinson (Sephanoides fernandensis). (Photo Colibri robinson (Sephanoides fernandensis) sur des fleurs de Cuminia eriantha. Héctor Gutiérrez Guzmán / Flickr-CC BY-SA 2.0) CR = en danger critique d'extinction Sa population a connu un déclin important au cours des dernières années à cause de l'introduction de prédateurs (chats) et de la diminution et de la modification de la flore indigène indispensable à sa survie. Il ne restait qu'environ 1 100 individus avant 2010 qui étaient localisés en grande partie dans les derniers vestiges de forêt indigène qui couvre actuellement moins de 1 000 hectares. Ce colibri apprécie toutefois aussi le nectar des fleurs de Dendroseris litoralis, un arbuste endémique qui a été planté en abondance dans les jardins du seul village de l'île depuis les années 1990 et qui fleurit à la fin de l'été austral. Il défend activement ces plantes contre un oiseau venu du continent, le Colibri du Chili (Sephanoides sephaniodes). (Photo Fleur de Dendroseris litoralis. Dick Culbert from Gibsons, B.C., Canada. CC BY-SA 2.0) Le tsunami de 2010 a détruit les maisons et les jardins situés en dessous de 25 mètres d’altitude, réduisant de façon drastique (-57 % selon Hahn et al) le nombre de Dendroseris litoralis. Des ornithologues ont voulu étudier l'évolution du nombre de Colibris robinson un an après la catastrophe. Ils ont effectué deux comptages le long de 27 transects (= lignes) de 260 mètres de long espacés de 100 mètres tracés à travers des secteurs de forêt et des habitats modifiés. Ils ont constaté que le nombre de colibris avait fortement baissé dans ces derniers à cause de la quasi-disparition des Dendroseris litoralis. Si la vague destructrice n'a pas tué directement les colibris, il a causé la perte d'une importante source de nourriture, ce qui pourrait donc contribuer à affaiblir cette espèce déjà menacée. Les habitats de prédilection de cette espèce sont les forêts humides de basses altitudes, et les végétations humides de broussailles. On la trouve aussi dans les zones urbaines et les jardins ruraux. Le colibri Robinson est endémique de l'archipel Juan Fernández au large du Chili. Ornithomedia 27/12/2014
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Bretagne : Les caprices du ciel en 2014 : rétrospective
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Même si 2014 sera l'année la plus chaude depuis 1900, on a tous en mémoire, et ça n'est pas incompatible, ces images de villes bretonnes inondées, et de tempêtes qui n'en finissent plus de se répéter, à l'entame de l'année... Retour sur ce déchaînement climatique. L'année 2014 sera sans doute la plus chaude jamais observée depuis 1900 en France métropolitaine, un record qui s'inscrirait dans la tendance au réchauffement observée aussi bien en France que dans le monde. Avec une température moyenne annuelle qui devrait dépasser de plus de 1,2 degré la normale, 2014 sera "vraisemblablement" l'année la plus chaude depuis le début du XXe siècle, a indiqué Météo-France mercredi. "La quasi-totalité des mois ont présenté des températures nettement supérieures aux normales", précise un "bilan climatique" encore provisoire de l'année, établi le 16 décembre. L'année en Bretagne avait pourtant commencé par un déchaînement climatique. M.Le Morvan Tempête sur l'île de Sein le 3 mars 2014 Le ciel nous est tombé sur la tête en 2014. De l'eau, des trombes d'eau. Du vent, par paquet. Pourtant la Bretagne n'est pas la dernière de la classe question tempêtes, coup de tabac et dépression... elle a l'habitude et celles essuyées cette année, n'avaient pas grand chose de plus, que quelques mémorables aînées. C'est leur nombre qui fait l'exception. Petra, Qumeira, Ruth, Ulla, Andréa, elle se sont toutes succédé en janvier, février et mars. Et elle ont littéralement balayé, essoré, ravagé le littoral. 180, 155, 149 km/h, ce sont les vitesses de vent enregistrées à la pointe du Finistère lors du passage de Ulla et de ses petites soeurs. Sans même parler des coupures d'électricité, 100 000 foyers privés de courant à la mi-février, des monceaux de déchets sont charriés sur les plages, des seringues, du plastique, des boulettes de mazout notamment. Les dunes s'effondrent, le littoral recule. Les pêcheurs restent à quai durant des semaines. Toute cette eau tombée du ciel fait déborder fleuves et rivières. Une pluviométrie record depuis 1950, il a plut autant en trois mois, qu'habituellement en un an. La Laïta, L'Elorn, l'Odet, le Blavet, l'Oust, la Vilaine sortent de leur lit. Les crues se répètent et n'en finissent plus. Les villes bretonnes, Morlaix, Landerneau, Quimper, Quimperlé, Malestroit, Pontivy, Montfort, Guipry-Messac... sont sous les eaux. Pluvieux, venteux, tempétueux, l'hiver est encore marqué par des températures particulièrement généreuses, très au dessus des normales de saison. Cette douceur a même perduré à l'automne, avec une météo estivale jusqu'à la Toussaint. Alors, année exceptionnelle pour la région ou symptomatique d'un réchauffement climatique ? difficile à dire. Ce qui est certain, c'est que 2014 restera dans les mémoires à la fois pour la clémence des températures mais aussi pour ce déchaînement des éléments en Bretagne. La chronologie des principales intempéries de l'hiver 2013 - 2014 : DatesEvénementsConséquences23/12/2013Tempête Dirk Pluies atteignant 60 à 80 mm sur les têtes de bassins versants, Vents dépassant 100 km/h dans l’intérieur. Submersions marines malgré un faible coefficient de marée à cause d’une surcôte de l’ordre d’un mètre.1/1/2014Pluies de 30 à 40 mm provoquant des débordements de cours d’eau plus par accumulation des pluies que par leur côté remarquable.2 au 6/1/2014 Fortes vagues et pluies soutenues dans un contexte de grandes marées (coefficient max 108), dégâts à la côte par submersions marines en Manche et Atlantique.8 au 30/1/2014Temps restant le plus souvent perturbé mais sans épisode de pluie ou vent majeur.3/1/2014Perturbation active donnant un bon coup de vent et des pluies modérées à fortes atteignant 20 à 40 mm dans l’intérieur de la Bretagne localement 50 mm dans le Morbihan.1 et 2 2/2014Grandes marées (coef max 114). Vents assez forts d’Ouest mais pas de surcote remarquable. Forte houle de Nord-Ouest, de direction relativement inhabituelle, provoquant des dégâts de submersion marine surtout de la Pointe du Raz à St Malo.4/2/2014Tempête PetraAvec rafales jusqu’à 150 km/h sur les pointes du Finistère, pluies modérées, vagues énormes avec surcôte de l’ordre d’un mètre, provoquant des submersions marines en Manche et Atlantique malgré des coefficients de marée déclinant (70).6/2/2014Dépression QumeiraNouvelle dépression musclée passant à l’Est de la Bretagne dans la nuit du 6 au 7 février. Vents forts mais un cran en-dessous de ceux des épisodes précédents. Fortes pluies (30 à 50 mm en général en 24h, localement plus de 60 mm sur le Nord Finistère). Ces pluies le plus souvent largement inférieures aux valeurs décennales mais provoquent des inondations y compris sur des zones en-dehors des cours d’eau suivis par le SPC.7/8 2/2014Dépression RuthNouvelle onde pluvieuse associée à la dépression qui approche des Iles britanniques. Les pluies atteignent 15 à 30 mm en général un peu moins en bord de Manche.8/9 2/2014Flux d’Ouest fort avec rafales dépassant 100 km/h sur les côtes mais plus modérées (60 à 80 km/h) dans l’intérieur. Temps instable avec averses parfois fortes. Crues de l’ensemble des cours d’eau bretons (y compris dans les Côtes d’Armor). Le niveau de l’Oust et du Blavet dans le Morbihan atteint parfois les records de janvier 2001 ou janvier 1995. Grosses vagues au large mais sans effet à la côte (coefficients de marée très faibles).11/2/2014Nouvelle onde pluvieuse et venteuse : en 6h on relève 5 à 15 mm en général localement 20 à 30 mm sur sud Finistère et Ouest Morbihan.12/2/2014Front froid très instable et venteux donnant 10 à 20 mm de pluie localement 30 mm, en quelques heures seulement, et maintenant les cours d’eau à des niveaux élevés. Par ailleurs, des effondrements de falaises ou terrains sont signalés depuis plusieurs jours.14/2/2014Tempête UllaVent de sud-ouest se renforçant progressivement pour atteindre le stade de tempête l’après-midi avec rotation Ouest la nuit suivante. Rafales de 120 à 150 km/h sur les côtes, 90 à 110 km/h dans l’intérieur de la Bretagne jusqu’à 130 km/h dans les terres sur un axe allant de Brest à Lannion (il s’agit donc de la plus forte tempête depuis plus de 10 ans du Léon au Tregor). Lame d’eau de l’ordre de 10 à 15 mm localement 20/25 sur le relief exposé.15 au 27/2/2014Encore un courant perturbé mais moins actif avec quelques passages pluvieux sans grande ampleur et de fréquentes averses28/2/2014Dépression Andréatempête associée à la dépression touchant surtout le Finistère (rafales de Nord-Ouest plutôt inhabituelles atteignant 110 à 130 km/h sur les côtes, 90 à 110 km/h dans l’intérieur) lame d’eau modérée de 10 à 20 mm dans un contexte de coefficients de marée s’amplifiant (plus de 90 le 28/02) FR3 Bretagne 22/12/2014 -
Au cœur du Botswana, un jeune pachyderme et sa famille fuient la sécheresse. Pendant quatre mois, le réalisateur Thierry Machado a suivi cette incroyable odyssée. Son documentaire est diffusé mardi 23 décembre à 20h45, sur France 2. Les premiers envols des oiseaux migrateurs annoncent la fin de la saison humide au Botswana. Les éléphants doivent alors partir pour un long et dangereux périple annuel de 450 kilomètres, à travers les espaces les plus dangereux et désolés de l'Afrique australe. Film Complet VF 24/12/2014 Francetv info 23/12/2014
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La police birmane a ouvert le feu lundi sur des manifestants de Monywa, dans le nord-ouest du pays, alors que les employés chinois de la compagnie érigeaient des clôtures près de la mine. Une femme a été tuée par la police parce qu'elle s'opposait à l'exploitation d'une mine de cuivre chinoise dans le nord-ouest de la Birmanie. Selon le New-York Times (en anglais), les forces de l'ordre ont ouvert le feu lundi 22 décembre quand les habitants de la région ont tenté d'empêcher les employés chinois de la compagnie minière d'ériger des clôtures près de la mine Letpadaung, située dans la ville de Monywa. Un porte-parole du gouvernement a annoncé mardi qu'une enquête allait être ouverte. Les habitants s'opposent à cette mine construite sur leurs terres et dénoncent les risques environnementaux du projet. D'après les médias d'Etat, neuf manifestants et onze policiers ont également été blessés pendant les échauffourées. En Birmanie, les nombreux projets de mines sont source de conflits avec les populations locales, qui pointent du doigt la multitude de projets chinois accusés de ne pas profiter aux habitants, mais aux militaires au pouvoir. La Chine est un allié de longue date de la Birmanie et a toujours soutenu le régime militaire de la junte, qui a tenu le pays d'une main de fer pendant des décennies. Francetv info 23/12/2014
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Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Des tornades, déclenchées par de violents orages ont fait quatre morts et causé de nombreux dégâts dans l'Etat du Mississippi, mardi 23 décembre. Une femme a été tuée dans une centre commercial à Columbia, une petite commune rurale de 6 500 personnes. L'un des sites les plus touchés est une zone commerciale, raconte le porte-parole des secours. Une seconde est morte dans une caravane, non loin de là, indique l'officier de police du comté, Norma Williamson. "C'est le chaos ici, raconte-t-elle. Nous avons des toits entiers tombés sur les routes, des gens piégés dans des maisons. Des voitures retournées." Les tornades se forment souvent à la base d'épais nuages orageux. Celles-ci sont la conséquence d'une tempête venue de Louisiane, au sud de l'Etat, explique Corey Mead, un météorologiste du Centre national de prédiction des tempêtes de l'Oklahoma. Francetv info 24/12/2014 -
Dix ans après le tsunami, la ville de Banda Aceh, en Indonésie, a été reconstruite. Toutefois, quelques vestiges de la vague sont encore là et attirent chaque année des milliers de visiteurs. Parmi eux, un navire de 1 600 tonnes qui s'est retrouvé à plus de quatre kilomètres de la mer, emporté par les eaux. Le 26 décembre 2004, une cinquantaine de personnes avaient trouvé refuge dans ce bateau. Depuis, le navire est devenu un musée. Des centaines de touristes montent à bord chaque jour. "C'est absolument terrifiant de voir qu'une chose aussi énorme puisse être déplacée par quelque chose d'aussi simple que des vagues", témoigne une Australienne. Mais la grande majorité des visiteurs sont Indonésiens et viennent ici pour se recueillir. "Je ne crois pas que ce soit bizarre d'en faire un site touristique. Ce n'est d'ailleurs pas uniquement pour le tourisme, c'est aussi un moyen de se souvenir comment le tsunami nous a frappés il y a dix ans", souffle un jeune homme. Dix ans après le terrible tsunami qui a fait 170 000 victimes en Asie du Sud, une équipe de France 2 s'est rendue à Banda Aceh (Indonésie), où l'école avait été rasée. Dix ans après, plus aucune trace de la catastrophe n'est visible. Mais une fois par an, à l'approche de la date anniversaire, les enfants effectuent un exercice et se mettent dans les conditions d'un séisme violent. Certains enfants jouent les blessés, d'autres les prennent en charge. "Si le tsunami s'était produit il y a dix ans, un jour d'école, tout le monde aurait été emporté", affirme la professeure. Une deuxième sirène retentit, celle-ci prévient que les vagues approchent. Les enfants courent vers un point haut. "Nous faisons juste semblant, mais si ça se passe vraiment, il faudra savoir quoi faire", explique un enfant. Partout en ville, des systèmes d'alerte ont été mis en place et des refuges construits. Mais lors des précédentes alertes, les autorités ont pu se rendre compte que les habitants n'utilisent pas ces infrastructures. Ils préfèrent fuir. "Ils sont toujours traumatisés par le tsunami de 2004. Donc, il faut petit à petit faire entrer ça dans les mœurs, et les convaincre que ce bâtiment est fait pour eux, pour qu'ils puissent évacuer vers le haut", déclare la responsable du programme d’évacuation. Sur la côté, de puissantes sirènes ont été dressées tous les deux km. Pour la première fois, elles retentiront le 26 décembre, à l'heure à laquelle le tsunami frappait la ville voilà dix ans. Francetv info 24/12/2014 - Francetv info 23/12/2014
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Une marée noire au Bangladesh menace des espèces rares de dauphins
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
La plus grande mangrove au monde est menacée suite à une marée noire de grande ampleur. La population est désarmée face à 358 000 litres de pétrole. Du pétrole lourd, peu visible mais présent partout. "Ça a détruit énormément. C’est très collant, très mauvais" explique un homme devant la caméra de France 2. Le 9 décembre, un pétrolier a coulé au milieu de la plus grande forêt de mangrove du monde qui est aussi une des zones les plus pauvres de la planète. L’Etat n’intervient pas et les habitants ne peuvent compter que sur eux-mêmes. "Nous n’avons reçus aucune aide, aucun support. 90% du boulot a été fait par les villageois". En deux semaines, les habitants ont déjà extrait 90 000 tonnes de pétrole, qu’ils ont en partie revendu. Les effets secondaires commencent à se faire sentir comme c’est le cas dans cette famille : "Après deux jours, je sentais des démangeaisons sur mon visage", raconte Kossar qui ramassait jusque-là le pétrole à mains nues. Il faudra probablement des années avant que les effets de cette marée noire n’aient complètement disparu. Près de 80% du plancton présent dans la rivière a déjà disparu, ce qui représente une deuxième catastrophe puisque 100% des villageois vivent de la pêche. Francetv info 24/12/2014 -
Ismaïl Hassouneh, secrétaire national du Secours populaire, revient sur l'épisode dramatique qui a touché la Thaïlande le 26 décembre 2004. 26 décembre 2004, 7h58 : un tremblement de terre survient dans les fonds marins de l'océan Indien. Il atteint le niveau 9 sur l'échelle de Richter. Son épicentre n'est qu'à quelques centaines de kilomètres de l'île de Sumatra. L'Indonésie, le Sri Lanka et la Thaïlande vont vivre le tsunami le plus meurtrier jamais enregistré. "Il y a eu une vague énorme", se souvient Ismaïl Hassouneh, secrétaire national du Secours populaire. "Je me suis rendu à Banda Aceh, en Indonésie, la ville était dévastée. Une scène de désolation. Seulement 40 000 personnes ont réussi à survivre sur 220 000. La ville était construite sur une plaine. Il n'y avait pas d'échappatoire", poursuit Ismaïl Hassouneh. Tous les survivants ont été relogés dans des maisons en dur grâce à une importante aide du gouvernement et des ONG. 11 milliards d'euros ont été récolté pour la reconstruction. "Les êtres humains sont au centre de ces drames", déplore Ismaïl Hassouneh. Il a fallu faire tout à nouveau. Francetv info 26/12/2014