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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Miquelon, petite île française de l'Atlantique nord, risque de devenir une illustration inattendue du réchauffement climatique et de son corollaire de la montée des eaux qui pourrait affecter son isthme fragile et des infrastructures clés. «On parle beaucoup de réchauffement climatique, cela apparaît comme une évocation abstraite pour beaucoup de nos compatriotes et il est très important de montrer que la France, qui va organiser le sommet (sur le climat en décembre 2015), est directement concernée», a déclaré mardi François Hollande, premier président de la République à se rendre sur Miquelon. La baie de Miquelon le 23 décembre 2014 à Saint-Pierre et Miquelon - Stéphane de Sakutin AFP Dans l'imaginaire collectif, le réchauffement affecte les zones tropicales avec ses exemples les plus spectaculaires: les petits Etats du Pacifique qui risquent une submersion totale, ou certaines îles des Seychelles dans l'Océan indien. «La France a le deuxième domaine maritime du monde», a rappelé M. Hollande. Lors de la Conférence des parties sur le climat (COP 21) à Paris en décembre 2015, M. Hollande a promis aux Miquelonais qu'il «donnerait l'exemple de ce qui peut se produire ici à Miquelon-Langlade si rien n'est fait pour empêcher le réchauffement climatique». Miquelon (110 km2) et Langlade (91 km2) sont reliées depuis le XVIIIème siècle par un isthme de sable. Les 600 habitants sont tous regroupés au nord de Miquelon sur la presqu'île du Cap. Si le point culminant est à 250 m d'altitude, une grande partie de l'île n'est pas si haute. Port de Miquelon, vu du Cap. Christophe Detcheverry / GFDL «Le bourg repose sur un banc de galets dont l'altitude varie entre zéro et trois mètres d'altitude. Il est bordé par le grand étang, d'est en ouest par la mer et un cordon littoral qui protège le village mais qui est fortement exposé à l'érosion éolienne et marine», a exposé Hélène Guignard, directrice adjointe de la Direction des territoires, de l'alimentation et de la mer (DTAM) de Saint-Pierre et Miquelon. «Les experts dans leurs prévisions les plus pessimistes estiment une potentielle élévation des océans d'un mètre associée à une fréquence plus importante des tempêtes et de leur intensité», a poursuivi Mme Guignard. Afin de mettre en place un plan de prévention des risques littoraux, l'Etat et des partenaires ont entrepris de mesurer la topographie des zones basses, le recul du trait de cote, la hauteur de la houle, des marée et concomitamment l'élévation de la croûte terrestre. (Image : Eric Gaba CC BY-SA 3.0) Une simulation «statique» a été réalisée en imaginant les pires conditions conjuguées à ce jour: «si le village est relativement bien situé sur son banc de sable mais quelques infrastructures comme l'aéroport, la centrale électrique, le centre médical auraient les pieds dans l'eau», a décrit la directrice adjointe de la DTAM. Et en associant, à l'horizon 2050, l'élévation des eaux à 30 cm, «on se rend compte de la vulnérabilité du village», a-t-elle ajouté, soulignant que pour affiner ces projections il faudrait pouvoir faire une modélisation en trois dimensions associant la dynamiques de houles et des courants liés aux tempêtes. «Le risque que l'on ait un fractionnement de Miquelon-Langlade en trois îles puisque l'isthme est un bout de terre qui peut être dans 40, 50 ans, submergé», a constaté François Hollande, du haut du promontoire où lui était exposée la situation. (Image : Le maire de la commune, Jean de Lizzaraga, a déploré l'absence de communication de ces études préalablement aux élus et à la population qu'il ne «faut pas affoler». «L'exercice ne consiste pas à faire peur mais à mettre, grâce à vous et avec vous, les moyens de prévenir ce type de risque», a temporisé le chef de l'Etat. Par contre, «cela justifie le combat ou la mission confiée à la France de préparer Paris climat 2015 et de montrer combien cela est une réalité aujourd'hui», a renchéri Annick Girardin, secrétaire d'Etat à la francophonie et ex-députée de l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon. 20 Minutes 24/12/2014
  2. L'ambulance est venue chercher un sans-abri atteint d'une crise d'épilepsie dans les rues de Taguatinga, dans le District fédéral (Brésil). Les Brésiliens font l'éloge de loyauté canine après avoir vu un chien poursuivre une ambulance transportant son maître. L'ambulance est venue chercher un sans-abri atteint d'une crise d'épilepsie dans les rues de Taguatinga, dans le District fédéral (Brésil). Correio Braziliense 22/12/2014 Les images filmées depuis l'ambulance montrent le chien, sur le bas-côté de la route, suivre le véhicule d'urgence sur le tout le trajet, jusqu'aux couloirs des urgences hospitalières. Selon la presse locale, le chien était à côté de son maître SDF lorsque celui-ci s'est soudainement effondré. Le chien est resté proche de l'homme sur son brancard pendant toute la durée de l'attente dans les locaux de l'hôpital. Les images, prises par téléphone en mars, ont été postées sur YouTube le 23 décembre. Francetv info 23/12/2014
  3. Attention : faire des cadeaux ou glisser du foie gras dans la gamelle n'est pas forcément une bonne idée. Le budget cadeau moyen des Français pour cette fête de Noël s'élève à 234 euros. Mais cela ne comprend pas le cadeau que vous pouvez faire à votre animal. Certains considèrent aussi que Médor ou Félix ont le droit de fêter Noël. La moitié des propriétaires de chiens américains font un cadeau à leur animal à Noël. (GETTY IMAGES) D'après le Wall Street Journal (en anglais), 50% des propriétaires de chiens et 36% des propriétaires de chats vont offrir à leur animal un cadeau de Noël, aux Etats-Unis. Un magasin comme PetSmart propose même des guirlandes de Noël pour aquarium et des bonnets de Noël pour hamsters. La chanteuse Mariah Carey a ainsi annoncé qu'elle allait offrir à ses chiens un séjour dans la suite royale de l'hôtel spécialisé Chateau Poochie, en Floride (Etats-Unis), d'après le Belfast Telegraph (en anglais). Au programme pour les toutous : séances de spa, nuits dans des lits ultra-larges et longues soirées devant des écrans télé dernier cri. L'an passé, la star américaine avait dépensé 19 000 euros pour un séjour du même genre à Bristol, en Angleterre. D'après la comportementaliste Laurence Bruder Sergent, citée par chiens-online.com, le cadeau n'est pas contre-indiqué pour l'animal, mais pas indispensable : "Sachez qu’une promenade dans un lieu inhabituel, un jeu plus long ou encore une partie de cache-cache dans la nature, le ravira davantage qu’un don sans grande part affective. Il est même possible que, pour lui, un peu de temps à vos côtés vaille plus que tout l’or du monde." Plan B : faire profiter à votre chat ou votre chien du repas de Noël. Sauf que c'est fortement déconseillé. Ainsi, le chocolat, surtout le chocolat noir, est toxique pour les chiens et les chats. A proscrire également : le foie gras, le saumon fumé ou les cacahuètes, rapporte la rubrique santé du Figaro. "J'ai soigné un chien souffrant d'une pancréatite car sa maîtresse lui avait cuisiné un poulet à l'ail", raconte Laurent Gouardo, vétérinaire urgentiste à l'Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) sur le site du quotidien. Moralité : mieux vaut en rester à la bonne vieille pâtée. Francetv info 24/12/2014
  4. Ils donnent de leur temps pour s'occuper de ces petits kangourous en mal de parents. Orphelins, les mères de ces animaux ont été tuées lors d'accidents de la route. Dans ce centre à Perth, dans l'ouest de l'Australie, Sam et Owen nourrissent les marsupiaux, qui sautent dans des sacs pour dormir, comme si c'était la poche abdominale de leur mère. Régulièrement, les volontaires sortent avec les petits animaux pour sensibiliser les Australiens à la cause environnementale et à la préservation des kangourous et des wallabies. "Nous emmenons tous nos animaux dans les écoles et dans les commerces pour que les gens puissent rentrer en contact avec eux, explique Owen. Ainsi, ils comprennent l'importance de leurs actions vis-à-vis de l'environnement et ressentent un lien avec les animaux." A l'âge de 3 ans, les animaux seront assez grands pour être relâchés dans la nature. En Australie, sur 83 espèces de kangourous, 9 avaient disparu en 2009 et 28 figurent sur la liste des espèces menacées, rappelle le Figaro. Francetv info 24/12/2014
  5. Trois pachydermes ont offert sucreries et des poupées aux enfants d'une école de la province d'Ayutthaya. Ceux qui apprécient les pères Noël rondouillards vont apprécier. Pour distribuer les cadeaux en Thaïlande cette année, le héros des enfants a pris la forme d'un éléphant, mercredi 24 décembre. Vêtus de leurs traditionnels costumes rouges couplés à de belles moustaches blanches, trois éléphants ont offert sucreries et poupées aux écoliers de cet établissement scolaire de la province d'Ayutthaya. Le tout, avec leurs trompes. "Les éléphants font vraiment partie de la culture thaïlandaise (...) les enfants sont très heureux de les voir déguisés en père Noël", raconte Paul Campbell, un Ecossais de 38 ans qui participe volontairement à la distribution. Il faut dire que les pachydermes ont le sens du spectacle : en équilibre sur leurs pattes arrière, les éléphants ont fait sensation auprès des leur jeune public grâce à une étonnante danse. Francetv info 24/12/2014
  6. Mardi, la justice a suspendu un arrêté de la préfecture de l'Isère qui autorisait la construction de ce complexe touristique. Le site où devait être bâti ce Center Parcs est occupé par des opposants. Pierre et Vacances-Center Parcs contre-attaque. Le groupe annonce, mercredi 24 décembre, qu'il va se pourvoir en cassation, après la décision du tribunal administratif de Grenoble de suspendre un arrêté de la préfecture de l'Isère qui autorisait la construction d'un complexe touristique à Roybon. Dans un communiqué, le groupe indique qu'il prend "la décision de se pourvoir en cassation auprès du Conseil d'Etat" au lendemain de la suspension d'un arrêté préfectoral du 3 octobre 2014 qui autorisait le projet, au titre de la loi sur l'eau. Mardi, le juge des référés a estimé qu'il existait un doute "quant à la suffisance des mesures prévues par l'arrêté pour compenser la destruction de zones humides qu'entraînera la réalisation du projet". Il a en revanche rejeté trois autres recours contre un arrêté autorisant la destruction d'espèces protégées et de leur habitat, car "aucun doute sérieux ne pesait sur sa légalité". C'est sur la base de cette double décision du tribunal administratif que le groupe Pierre et Vacances-Center Parcs assure qu'il est "légitime" de poursuivre le défrichement. Quelque 40 hectares ont déjà été défrichés depuis le début des travaux, le 20 octobre. Mais l'avancée du projet a été stoppée début décembre par des opposants, qui occupent une maison forestière sur le site. Ils dénoncent les effets de ce Center Parcs sur l'environnement. La construction de ce complexe touristique causerait la destruction de plusieurs hectares de zones humides, essentielles pour la faune et la flore. Pour les opposants, c'est une victoire. La construction du complexe touristique fait polémique. Aujourd'hui, le chantier est à l'arrêt. Les associations se sont battues contre le défrichement de la forêt, une étape préalable à la construction du centre de loisirs. "Nous sommes très satisfaits parce que c'est une décision qui donne un sens à la justice et à l'action. Il n'était pas normal qu'on puisse entreprendre et poursuivre des travaux qui détruisent une forêt donc un bien inestimable alors que le droit, la justice et le bon sens allaient à l'encontre de toutes les décisions qui avaient été prises", déclare Bernard Kuntz, membre de l'association "Pour les Chambarans sans Center Parcs". En revanche, pour les habitants du village favorables au projet, il n'y a pas d'autres options que de construire ce centre pour relancer l'économie de Roybon. Pour certains, la déception est au rendez-vous. "Le combat n'est pas fini, mais le moral a pris un coup. On est émus parce que ce village on l'aime, on aime bien quand il y a des jeunes, des enfants. Aujourd'hui c'est un village musée", déclare une habitante. Francetv info 24/12/2014 Partisans et opposants au projet devront attendre six mois pour avoir la suite définitive de l'affaire de construction du Center parcs. Francetv info 24/12/2014
  7. Le cirque proposait aux spectateurs de se photographier avec des pandas. Sauf qu'il s'agissait de chiens, des petits chow-chows, dont certaines parties du corps étaient peintes en noir. Rien de mieux que des pandas pour attirer le public vers un cirque. C'est ce que s'est dit le cirque italien Orfei qui proposait à ses visiteurs de se prendre en photo avec les fameux plantigrades. Problème : il s'agissait en fait de chiens, des petits chow-chows, maquillés avec de la peinture, rapportait lundi 22 décembre la Rai (article en italien). Des chow-chow "maquillés" en panda, dans un parc à Zhengzhou, en Chine, le 8 juin 2010. (DONALD CHAN / REUTERS) Le cirque, de passage à Brescia, dans le nord de l'Italie, a été perquisitionné par des garde-forestiers locaux, après un signalement d'une association qui lutte contre la maltraitance envers les animaux. Le propriétaire du cirque demandait de l'argent aux spectateurs en échange de photos avec les "pandas". Il est désormais accusé de mauvais traitements sur les animaux et d’escroquerie. Les deux chow-chows sont globalement en bonne santé, même s'ils souffrent d'une légère conjonctivite qui serait due aux flashs des appareils photos. (CORPO FORESTALE) Des accusations infondées selon lui : "C'est évident que ce sont des chiens", dit-il au site IBTimes, niant avoir prétendu qu'il s'agissait de pandas. "Ils sont comme des enfants pour nous", ajoute le propriétaire du cirque, qui réfute également les accusations de mauvais traitements. Les deux chiens ont été saisis et il est désormais interdit de leur faire faire des représentations. Ils sont globalement en bonne santé, même s'ils souffrent d'une légère conjonctivite qui serait due aux flashs des appareils photos. Francetv info 24/12/2014
  8. L'état d'urgence a été décrété dans la région de Bandung. Des églises ont également été inondées, empêchant les chrétiens de la région de fêter Noël. Les pluies continuent de s'abattre sur l'île de Java (Indonésie), mercredi 24 décembre. Des milliers de personnes ont été obligées d'évacuer leurs habitations, menacées par les eaux. Les inondations ont également submergé certaines églises de région, privant les chrétiens des célébrations de Noël. L'état d'urgence a été décrété jusqu'au 29 décembre dans la zone de Bandung, dans l'ouest de l'île de Java, rapporte le Jakarta Post (article en anglais). Il pourrait être étendu si la situation l'exige, ont d'ores et déjà prévenu les autorités locales, qui évoquent une "aggravation" de la situation sur place ces derniers jours. De telles inondations ne sont pas inhabituelles en Indonésie. Dans ce pays, les pluies sont fréquentes durant la saison de la mousson, qui s'étend d'octobre à avril. Francetv info 24/12/2014
  9. Les feuilles des chênes et des hêtres se développent plus tôt dans la saison les années chaudes que les années froides, ressort-il d’un rapport de l’Institut flamand de recherche sur la nature et la forêt (INBO). L’étude, rendue publique mardi, confirme l’impact du réchauffement climatique sur la biodiversité. René Breny. « Ces dix dernières années, plusieurs printemps ont été en moyenne exceptionnellement chauds: 2007, 2009, 2011 et 2014 sont quatre des cinq plus chauds printemps de tous les temps », explique Heidi Demolder, l’un des chercheurs de l’institut. La fréquence des années chaudes augmentant en raison du réchauffement climatique, les feuilles des arbres poussent de plus en plus tôt. « Cela prolonge aussi la saison de croissance des arbres », ajoute le chercheur. « Ce phénomène semble à première vue positif, mais on ignore encore les conséquences sur la vitalité des arbres et le lien avec les autres espèces. Le rythme actuel de croissance des arbres est en effet aligné sur celui de nombreux autres organismes. Une évolution phénologique des arbres peut avoir des incidences sur les insectes nuisibles ou les maladies. » Chaque année, l’INBO analyse différents indicateurs qui font l’objet d’objectifs fixés par les autorités flamandes et/ou européennes. L’indicateur « développement des feuilles des chênes et des hêtres » a été introduit pour la première fois dans le rapport 2014, qui vient d’être publié. METRO 23/12/2014
  10. Sur la requête de FNE, la LPO, l'ASPAS et Humanité et Biodiversité, le Conseil d'État vient d'annuler l'arrêté du ministère de l'écologie prolongeant la chasse des oies jusqu'au 10 février 2014. Loin du souci de gestion durable de la faune sauvage, les chasseurs, à la veille des élections, avaient encore une fois fait pression sur le gouvernement et les parlementaires pour s'offrir une prolongation de la chasse en invoquant des prétextes mensongers. Oies Cendrées (Anser anser) - Crédit photo : Philippe Prigent / LPO Saisi en urgence, le Conseil d'État avait déjà suspendu le 5 février dernier l'arrêté ministériel, les oies avaient ainsi pu être chassées illégalement pendant 5 jours. Aujourd'hui, jugeant sur le fond, il vient d'annuler l'arrêté en rappelant que la chasse en février, qui affecte des oiseaux en migration prénuptiale, est contraire à la directive européenne « Oiseaux » et à la loi française qui imposent la protection complète des oiseaux en période de reproduction. Ainsi, pour la cinquième fois en dix ans, le Conseil d'État a réaffirmé que la chasse des oiseaux d'eau doit impérativement fermer au plus tard le 31 janvier. Dans le même temps, l'étude menée durant trois ans par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage vient de rendre ses conclusions : celles-ci démontrent sans aucune ambiguïté que la migration des oies cendrées débute avant la fin du mois de janvier sur l'ensemble du territoire français. FNE, la LPO, l'ASPAS et H&B appellent la ministre de l'écologie à prendre en compte ces résultats scientifiques et à ne pas céder aux revendications démagogiques du monde de la chasse. Alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, il est temps de mettre un terme à des années de conflit autour des dates de chasse aux oiseaux migrateurs. LPO 22/12/2014
  11. Le crocodile de Cuba est en voie d'extinction accélérée. La raison : il court trop après les femelles et, à force de s'accoupler avec d'autres espèces de crocos, il dilapide son patrimoine génétique. Un crocodile de Cuba (Crocodylus rhombifer) dans le marais de Zapata - Province de Matanzas, Cuba. Yelles / GFDL Comment faire comprendre à un animal que la reproduction à tout-va n'est pas le meilleur moyen de préserver la spécificité de son espèce ? Une étude menée par une équipe de chercheurs canadiens et cubains, publiée en octobre dans la revue Heredity (une publication de Nature), vient de démontrer que le crocodile de Cuba – un grand reptile qui peut mesurer jusqu'à 5 mètres, mais aussi l'une des espèces de sauriens les plus menacées du monde – accélère lui-même sa disparition. En cause, son comportement sexuel : il s'accouple sans relâche avec le crocodile américain, une autre espèce elle aussi présente sur l'île, le magazine scientifique indien Down to Earth. Le crocodile de Cuba, qui était autrefois présent dans toute l'île et les Caraïbes, n'existe plus aujourd'hui que dans deux zones : les marais de Zapata, sur l'île de Cuba, et l'île de la Jeunesse, la deuxième plus grande île du pays. La population totale n'est que de 4 000 individus. C'est en analysant les marqueurs génétiques de 227 crocodiles sauvages et 137 crocodiles de la ferme des marais de Zapata que les chercheurs ont constaté que le degré d'hybridation des crocodiles sauvages était bien plus élevé que prévu : - 49,1% étaient issus de croisements avec d'autres espèces, - contre seulement 16,1 % chez les captifs. Selon la revue Scientific American, cela signifie que les gènes de crocodiles de Cuba disparaissent peu à peu au profit des gènes de crocodiles américains. Et que l'espèce cubaine perd, avec sa diversité génétique, sa capacité à s'adapter à son milieu et aux défis environnementaux. Une thèse contestable. Car le croisement est aussi une façon de survivre et de transmettre son patrimoine génétique. L'argument est d'autant plus discutable que les crocodiles américains auraient apparemment récupéré des gènes de leurs cousins cubains il y a déjà deux mille ans. "Nous ne savons pas si cette hybridation ancienne est un genre d'évolution complexe", indique à Scientific American George Amato, directeur de l'Institut Sackler pour la génomique comparative. "Mais, effectivement, les croisements que nous observons menacent la spécificité de chacune de ces espèces." Il reste un espoir de conserver le crocodile cubain tel que nous le connaissons, rappelle Down to Earth. Environ 30 % des individus captifs possèdent un sous-ensemble de gènes spécifiques qu'ils ne partagent pas avec le reste de la population. Cela fait d'eux un réservoir qui pourrait être utilisé pour maintenir "la diversité génétique de l'espèce face aux assauts du crocodile américain". Courrier International 22/12/2014
  12. Les services de secours britanniques ont récupéré lundi un phoque «épuisé» qui s'était égaré dans un champ du nord de l'Angleterre, à 30 km de la mer. Découvert par une femme qui promenait son chien, les photos du phoque étendu dans l'herbe ont vite fait le tour des réseaux sociaux et de nombreux curieux se sont rendus dans le pré de Newton-le-Willows pour l'observer. Le phoque trouvé dans un pré de Newton-le-Willows près de Warrington, Cheshire. Photo: Liverpool Echo / The Telegraph L'hypothèse la plus probable est que le jeune phoque mâle a remonté le fleuve Mersey à partir de la Mer d'Irlande avant de s'échouer dans ce village. Aidés par un fermier de la région, les secouristes, munis de balais et avec des poissons comme appâts, ont fait monter le phoque dans une remorque. Le phoque a été trouvé vers 9h45 GMT par une personne promenant son chien, visiblement en état d'épuisement. Photo Cheshire Police / BBC News 22/12/2014 L'animal a été emmené dans un hôpital pour animaux sauvages afin d'être examiné, a précisé la police. «Il est dans un état d'épuisement» a précisé la police, indiquant qu'«une fois qu'il aura récupéré il sera relâché dans son habitat naturel». L'animal a été emmené dans un hôpital vétérinaire pour faire le point sur son état de santé. Quand il aura récupéré, il sera remis en liberté. Photo Lwarie Thorpe. 20 Minutes 22/12/2014
  13. Des chercheurs de l'Université de Grenade et du Conseil Supérieur de Recherches Scientifiques (CSIC) ont découvert que les huppes recouvrent leurs oeufs avec une graisse qu'elles-mêmes secrètent, chargée de bactéries mutualistes qui les protège d'infections par pathogènes et augmente leur possibilité d'éclosion. Que l'on sache, ce comportement ne se produit que chez cet oiseau. L'étude a été publiée dans la revue Journal of Animal Ecology. Huppe fasciée (Upupa epops). Arturo Nikolai Flickr / CC BY-SA 2.0 La sécrétion est retenue par une structure spécialisée de la coque et qui augmente leur chance d'éclosion. À cette date, ce comportement ne se produit que chez cette espèce d'oiseau. Il s'agit d'un mécanisme pour protéger ses oeufs d'infections par pathogènes. Huppe africaine (Upupa epops africana). Nick Scott-Smith,Flickr / VV BY-SA 3.0 Au cours de leur étude, les scientifiques ont empêché plusieurs femelles de huppes d'imprégner leurs oeufs avec cette substance présente à l'intérieur d'une glande dénommée uropygienne. Ils ont ainsi relevé que la quantité de bactéries pathogènes qui se trouvait à l'intérieur des oeufs dont l'éclosion a échoué était majeure dans les nids dans lesquelles ont avait empêché expérimentalement les femelles d'utiliser leur sécrétion que dans ceux où on le leur a permis, ce qui indique clairement que la sécrétion représente une barrière contre l'introduction de pathogènes à l'intérieur de l'oeuf. Huppe de Madagascar (Upupa marginata). frank wouters Flickr / CC BY-SA 2.0 D'autre part, non seulement le sécrétion dans son ensemble, mais particulièrement les bactéries produisant des bactériocines (petites protéines antimicrobiennes) dans cette sécrétion, les entérocoques, s'avèrent bénéfiques pour les embryons en développement. Et plus la quantité d'entérocoques était élevée dans les coques des oeufs et dans les sécrétions des femelles, plus grand était le succès de l'éclosion. Tel que l'explique un des auteurs de cette étude, le professeur de Zoologie de l'UGR Manuel Martín-Vivaldi, ces dernières années on a mis en évidence dans le domaine de l'écologie évolutive "le rôle important que jouent les bactéries, non seulement comme agents infectieux capables de produire des maladies, mais aussi comme alliés des animaux et d'autres êtres vivants dans leur lutte contre les maladies dû à leur extraordinaire capacité de synthétiser des composés possédant des propriétés antimicrobiennes. Dans le cas de la glande uropygienne de la huppe, les scientifiques ont vérifié que la composition de la sécrétion qu'elle génère est très différente de celle des autres oiseaux et, dans une large mesure, est due à l'action des bactéries qui vivent dans sa glande. Cette étude a également mis en évidence que les huppes pondent des oeufs ayant un caractère exceptionnel (encore inconnu chez toutes les autres espèces d'oiseaux) : a présence sur leur superficie d'innombrables petites dépressions qui ne traversent pas complètement la coque et semblent servir spécifiquement à retenir la sécrétion avec des bactéries qui recouvrent l'oeuf. (Photo, comme indiqué, oeufs de huppe. fotoparus Vasiliy Vishnevskiy) "Avec cette expérimentation nous avons vérifié que si les femelles peuvent utiliser leur sécrétion, à la fin de l'incubation ces cratères se retrouvent pleins d'une substance dans laquelle on peut apprécier des bactéries imbues, tandis que si nous empêchons l'utilisation de la sécrétion, les cratères sont vides à la fin de l'incubation", souligne Martín-Vivaldi. Tous ces résultats montrent que, chez cette espèce d'oiseau, "la stratégie reproductrice a évolué en rapport à l'utilisation de bactéries qui peuvent s'avérer bénéfiques pour la production de substances antimicrobiennes, qu'elle produist dans sa glande et applique sur ses oeufs spécialement conçus pour les retenir. Actuellement, les scientifiques grenadins cherchent à déterminer la composition complète de la communauté de bactéries qui vivent dans la glande, le mode d'acquisition de ces symbiotes et les types de composés antimicrobiens qui synthétisent ces bactéries capables de protéger les embryons en développement. Cette découverte permettra de mieux comprendre comment fonctionnent les interactions mutualistes entre animaux et bactéries bénéfiques, de aussi de détecter de nouvelles substances antimicrobiennes potentiellement utilisables en médecine ou pour la conservation d'aliments. La Huppe fasciée (Upupa epops) est l'une des trois représentantes de la famille des Upupidae et du genre Upupa. Les deux autres espèces, la Huppe africaine Upupa africana et la Huppe de Madagascar Upupa marginata, ont longtemps été considérées comme des sous-espèces de la Huppe fasciée. Ces espèces sont parfois placées par certains auteurs dans leur propre ordre, les Upupiformes. La Huppe fasciée peuple les régions chaudes et tempérées de l'Ancien Monde et fréquente les jardins, les vergers et les vignes ainsi que les zones ouvertes de terre nue ou d'herbe rase où elle peut aisément se nourrir. Huppe fasciée au sol (France). Luc Viatour CC BY-SA 3.0 Les huppes européennes migrent en général jusqu'en Afrique tropicale pour passer la mauvaise saison de l'hémisphère Nord. L'hivernage est rare et accidentel en France, les rares cas signalés concernent probablement des oiseaux blessés ou affaiblis. Son retour en France se fait dès la fin février dans le Sud, en mars ou avril dans les régions plus septentrionales. Elle quitte ces latitudes dès qu'elle a terminé sa nidification, au mois d'août et plus rarement en septembre. Elle mesure de 26 à 32 cm de long (bec : de 5 à 6 cm) pour une envergure d'environ 45 cm et un poids de 60 à 80 g. Sa longévité est d'environ 11 ans. La huppe fasciée est donc un oiseau de taille moyenne. Son plumage est orangé (femelle légèrement plus terne), barré de noir et blanc sur les ailes et la queue. Elle possède une huppe érectile, longue, orange, se finissant par du noir. Son bec est long, mince et recourbé. Ses ailes sont larges et arrondies, et ses pattes courtes mais puissantes. C'est un oiseau peu farouche mais qui se tient à bonne distance de l'observateur humain. Huppe fasciée sur une branche de bois mort. Luc Viatour CC BY-SA 3.0 Essentiellement insectivore, la huppe capture la grande majorité de ses proies au sol. Diverses espèces d'insectes (scarabées, grillons, fourmis, courtilières, chenilles, larves diverses, etc.) et de petits invertébrés (mille-pattes, limaces, escargots dont elle casse la coquille) figurent à son menu, mais elle recherche spécialement les insectes colonisant les bouses et déjections de mammifères, qu'elle attrape grâce à son long bec recourbé. Il lui arrive aussi de capturer de temps en temps des insectes en vol et sur/ou dans le bois-mort au sol et sur pied. Elle se nourrit aussi de sauterelles, criquets et petits serpents. Les anciens égyptiens la nommaient "Le purificateur d'Égypte". La huppe niche dans un trou d'arbre ou de rocher. Elle occupe parfois certaines constructions (bergeries, fermes et même des pavillons modernes), ainsi que les nichoirs artificiels et fréquemment d'anciennes loges de pics mais se contente souvent d'une anfractuosité ou l'ouverture se réduit à une simple fissure. Les déjections que les parents n'enlèvent pas font fuir les prédateurs par leur odeur. Une huppe fasciée perchée sur un arbre, en France. Luc Viatour CC BY-SA 3.0 En Europe, la huppe fait parfois deux couvées par an. La ponte a lieu en mai-juin: les 5-6 œufs, blanc grisâtre ou verdâtre, sont pondus sur le sol recouvert de quelques légers matériaux (plumes ou mousse). L'incubation est de l'ordre de 16 à 18 jours. Ses sous-espèces identifiées reouvrent un vaste territoire : - Upupa epops ceylonensis : des contreforts de l'Himalaya au Sri Lanka et au Bangladesh - Upupa epops epops : nidification du Maghreb à l'Europe du Sud, de l'Ouest et du centre jusqu'en Sibérie orientale et en Chine, hivernage en Afrique, en Asie du Sud et du Sud-Est. - Upupa epops longirostris : de l'Assam au Viêt Nam et au Sud de la Chine jusqu'en Thaïlande. - Upupa epops major : Égypte, Est de la péninsule arabe. - Upupa epops senegalensis : du Sénégal à la Somalie. - Upupa epops waibeli : du Cameroun au Sud-Ouest du Kenya. Huppe fasciée posée sur une branche de peuplier.un matin de juin 2007. Gérard JOYON CC BY-SA 3.0 Deux autres sous-espèces, mais séparées des précédentes : - Upupa epops africana, dorénavant Upupa africana : du Sud de la République démocratique du Congo à l'Ouganda et au centre du Kenya, jusqu'au Sud de l'Afrique du Sud. - Upupa epops marginata, dorénavant Upupa marginata : Madagascar. Techno Sciences 23/12/2014 - Wikipedia
  14. Ce lundi commence le chantier du canal censé doubler le canal de Panama. Ce projet pharaonique, mené par des Chinois, est très contesté. A Rivas, les habitants risquent d'être expropriés à cause de la construction du canal. (Photo Inti Ocon. AFP) Le gouvernement du Nicaragua et l’entreprise chinoise HKND inaugurent ce lundi la construction d’un canal inter-océanique controversé qui devrait concurrencer le canal de Panama en 2020, sur fond de doutes sur sa viabilité et de protestations des paysans expropriés. Le projet, grâce auquel le Nicaragua compte devenir le pays le plus riche d’Amérique centrale, doit être inauguré par le président Daniel Ortega, qui cherche ainsi à se forger une stature planétaire, et l'énigmatique chef du concessionnaire HK Nicaragua Development Invesment (HKND), le magnat chinois Wang Jing, lors d’une cérémonie à Managua. HKND, dont les raisons de l'implication restent peu claires, doit construire puis administrer durant 50 ans ce canal de 278 kilomètres de long, un chantier estimé à 50 milliards de dollars. Les travaux vont débuter au niveau de l’embouchure du fleuve Brito, sur la côte Pacifique sud, par la construction des premiers chemins d’accès au canal et d’un port qui occuperont 300 des 50 000 ouvriers que HKND prévoit d’employer lors des cinq années que durera le projet, selon l’Australien Bill Wild, principal consultant du projet. Infographie (c) Libération Le canal traversera ensuite le lac Cocibolca, la plus grande réserve d’eau douce d’Amérique centrale, continuera son chemin à travers des forêts tropicales et au moins une quarantaine d’agglomérations avant d’aboutir dans l’embouchure de la rivière Punta Gorda, côté Caraïbes. C'est un vieux rêve, formulé déjà par les conquistadors espagnols du XVIe siècle, qui se concrétisera alors. Alors que le canal de Panama, largement saturé, ne peut accueillir les porte-conteneurs de plus de 110 000 tonnes, le canal du Nicaragua permettrait le passage de monstres de métal de 250 000 tonnes et mesurant jusqu’à 455 mètres de long, appelés les «Post-Panamax». Mais ce chantier pharaonique, dont les études de viabilité technique, environnementale et financière restent secrètes, menace de déplacer 30 000 paysans et indigènes ramas et nahuas qui vivent sur le tracé définitif. La peur de perdre leurs biens a mené des milliers d’entre eux à protester ces trois derniers mois. Manifestation contre le canal, le 10 décembre à Managua. (Photo Reuters) La menace majeure concerne le vaste lac Nicaragua (aussi appelé Cocibolca), qui va devoir être dragué pour supporter le passage des porte-conteneurs, ce qui va tuer la faune et transformer l'eau en boue. Libération 22/12/2014
  15. Gisement de Vaca Muerta (Argentine) - En ce début d'été austral, le vent balaie les plaines semi-désertiques du bassin de Neuquen, au pied de la Cordillère argentine. Le sol regorge de trésors: restes de dinosaures, domaines viticoles, et un fabuleux réservoir de pétrole et gaz de schiste: Vaca Muerta. Géolocalisation de Vaca Muerta sur la carte : Argentine. Виктор В CC BY-SA 3.0 C'est le plus grand défi énergétique de l'histoire de l'Argentine, assure Martin Costa, 36 ans, ingénieur de la compagnie pétrolière nationale YPF. YPF vient de lancer le forage du 967e puits de ce gisement situé en Patagonie, eldorado des hydrocarbures non conventionnels et premier gisement productif de pétrole de schiste hors des Etats-Unis. C'est une grande responsabilité, poursuit-il : exploiter Vaca Muerta, ce n'est pas pomper dans un lac, il faut descendre à 3.000 mètres de la surface, fracturer la roche et limiter les coûts d'exploitation. Baptisée Loma Campana, la zone exploitée par YPF, associé à l'américain Chevron, représente à peine plus d'1% des 30.000 km2 de Vaca Muerta mais la production des 270 puits opérationnels atteint déjà 21.000 barils par jour (mb/j). Asamblea Ambiental 9/102012 Ces derniers mois, le prix du baril de pétrole a plongé, mençant la rentabilité du projet, mais cela n'entame pas l'optimisme d'YPF. On ne fore pas les puits en regardant le cours du baril d'aujourd'hui. Nous investissons à long terme. C'est un pari pour l'avenir. Mais cela nous oblige à être plus efficaces, explique Pablo Bizzotto, directeur gaz et pétrole de schiste à Vaca Muerta. Les analyses révèlent que le réservoir de Vaca Muerta est d'une grande qualité, la composition du pétrole est idéale ou excellente, souligne-t-il. Le projet le plus avancé est celui de YPF-Chevron à Loma Campana, mais d'autres sont en vue, comme celui en association avec le malaisien Petronas pour du gaz de schiste qui doit démarrer en janvier à Amarga Chica. Exxon, Shell, Total ont aussi investi à Vaca Muerta, mais ils sont encore au stade de l'exploration. Au total, selon une étude du cabinet Accenture, le gisement devrait attirer 368 milliards de dollars d'investissements étrangers d'ici 2035, et pourrait assurer à l'Argentine un demi-siècle de ses besoins en gaz et pétrole. -----> Dans quel état ces broyeurs d'environnement vont laisser les lieux ? Le gain potentiel attise la convoitise... Et tant pis pour le réchauffement climatique... Et les générations futures !!! Et, pourtant, pour limiter les effets du changement climatique en cours, les plus hautes instances scientifiques mondiales recommandent de laisser les énergies fossiles, conventionnelles ou pas, là où elles se trouvent. Ce haut lieu de gisement d'espèces fossiles aurait dû recevoir une protection globale de la part du gouvernement argentin ! Romandie 22/12/2014
  16. Les animaux de ferme ne devraient pas avaler des antibiotiques à gogo. Il en va de leur santé mais aussi de la qualité de la viande, des oeufs ou du lait proposés aux consommateurs. Pour répondre à ce problème, l'utilisation de médicaments vétérinaires devrait mieux être encadrée. Le Département fédéral de l'intérieur (DFI) a mis lundi une révision d'ordonnance en consultation jusqu'au 23 mars, en attendant un second paquet de mesures après que le Parlement aura fini de traiter de la loi sur les médicaments. L'idée d'une banque de données centrale pour surveiller l'administration d'antibiotiques aux animaux est actuellement discutée. En 2013, 53 tonnes de principes actifs antimicrobiens ont été administrées aux animaux de rente, dont près des deux tiers via des prémélanges pour aliments. Il faut veiller à ce que cette utilisation se fasse correctement. Car la résistance aux antibiotiques augmente et des infections qui se soignaient bien jusqu'ici constituent désormais un danger sérieux. La révision d'ordonnance renforce les règles de remise de médicaments vétérinaires contenant des principes actifs antimicrobiens. Ces produits ne pourront pas être distribués à titre prophylactique pour faire des stocks. Le DFI pourra en outre limiter la remise pour stockage d’antibiotiques contre lesquels il existe encore peu de résistance et qui sont réservés au traitement de cas graves de maladie, voire avec danger de mort. Conformément au droit européen, l'administration de phénylbutazone aux équidés sera interdite. Une formation complémentaire est demandée aux vétérinaires. Ces derniers ne devront pas obligatoirement effectuer au moins deux visites de l'exploitation pour passer une convention de remise de médicament avec le propriétaire d'un élevage. La cadence pourra aller d'une à quatre fois par an en fonction des risques, à déterminer par les cantons. Pour éviter que les paysans se fassent des stocks en concluant des conventions avec plusieurs vétérinaires, ces accords devront obligatoirement être déclarés aux autorités cantonales. L'utilisation de la formule électronique officielle d'ordonnance doit devenir obligatoire pour tous les vétérinaires. Seuls des spécialistes adéquatement formés pourront prescrire des aliments médicamenteux ou des prémélanges pour ce type de nourriture. Les détenteurs d'animaux de rente auront l'obligation de contrôler la fonctionnalité et l'hygiène des installations servant à l'administration de ces aliments. Romandie 22/12/2014
  17. Le loup pourrait être plus facilement tué dès juin 2015, tout en restant une espèce protégée. En ligne de mire, les jeunes animaux des régions où vivent des meutes. Avant d'être mis à mort, le canidé devra à plusieurs reprises s'être approché d'une agglomération sans vraiment craindre l'homme. Photo de louveteaux nés en 2009 à Juraparc. KEYSTONE / 24heures.ch La conseillère fédérale Doris Leuthard a chargé l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) de préparer un projet permettant de faciliter le tir du canidé à certaines conditions. La consultation sur cette modification d'ordonnance devrait avoir lieu au début de l'année prochaine, a indiqué lundi l'OFEV. Outre la question des meutes, elle reprendra les questions débattues dans le cadre du plan "loup" désormais suspendu. Il s'agit de tenir compte des requêtes et des préoccupations des agriculteurs, des chasseurs et de la population de montagne, fait valoir l'office. Et de rappeler que la situation a évolué depuis le retour du loup en Suisse. Le nombre d'animaux augmente pour atteindre la trentaine et des meutes se forment. La première a été observée en 2012 à Calanda (GR). Pendant trois ans, l'OFEV va les surveiller de plus près. Ce projet d'étude devra permettre de comprendre pourquoi et comment le loup s'implante dans tel ou tel territoire. Il devra aussi évaluer l'efficacité des mesures d'effarouchement sur les louveteaux, ainsi que les réactions de la meute si un jeune est tué. Le Conseil fédéral avait déjà évoqué la possibilité de s'en prendre aux meutes. Ces mesures seraient conformes à la Convention de Berne qui protège le loup. Ce texte autorise de le mettre à mort s'il y a un intérêt public prioritaire, notamment sanitaire ou sécuritaire. Il ne permet en revanche pas la chasse de ce canidé. Le gouvernement ne souhaite pas aller plus loin. Pas question ainsi de pouvoir chasser Ysengrin toute l'année, comme le réclame le conseiller aux Etats René Imoberdorf (PDC/VS). En s'attaquant aux meutes, il répond en fait à une autre demande du Parlement. Une motion du Conseil des Etats, que le National est en passe d'accepter, va dans ce sens. La législation autorise les cantons, moyennant l’assentiment préalable de l’OFEV, à prévoir la mise à mort d’animaux protégés "si la sauvegarde des biotopes ou le maintien de la diversité des espèces l’exige". Le loup peut être tué en cas d'importants dommages aux animaux dits de rente, de pertes sévères dans les contingents destinés à périr sous les balles des chasseurs ou de menace considérable pour l'être humain. Pour l'auteur de la motion, Stefan Engler (PDC/GR), les méthodes appliquées jusqu'ici ne sont pas adaptées. Selon lui, il doit être possible de tuer le canidé dans une région où s'ébattent des meutes causant des dommages aux troupeaux et compromettant la bonne répartition de la faune sauvage, la sécurité publique ou l'exploitation touristique. La commission de l'environnement du National, qui s'est ralliée à cette proposition sans opposition, évoque 'un compromis "judicieux et acceptable". On pourrait gérer les effectifs sans faire disparaître le loup de Suisse. La révision du plan loup n'a satisfait personne parmi les milieux consultés. Selon ce projet, les effectifs pourraient être régulés s'ils sont assurés par une reproduction régulière, si une surveillance est en place et si les mesures de protection des troupeaux ont été prises. Pro Natura et le WWF avaient répondu qu'ils n'approuveront des tirs de régulation que lorsque la population de loups sera viable. Selon les deux organisations, un concept ne saurait se baser que sur cette mesure. Elles rejettent donc les mesures annoncées par l'OFEV. Et accusent Doris Leuthard d'activisme, alors qu'une seule famille de loup vit en Suisse. Pro Natura et le WWF évoquent aussi le fait que le Parlement n'a pas encore débattu de la révision de loi évoquée par la motion de Stefan Engler, qui pourrait être combattue par référendum. Romandie 22/12/2014
  18. Cette année restera dans les annales météorologiques comme celle des extrêmes. Les records de chaleur de 2011 ont d'une part été légèrement dépassés au plan national. Et le sud des Alpes a enregistré des records de neige, un été pluvieux comme jamais, et un ensoleillement extrêmement pauvre. L’année 2014 sera vraisemblablement la plus chaude depuis le début des mesures en 1864. Le mercure fut plus élevé que la moyenne, sauf en été. Après les records d’enneigement au sud des Alpes au début de l’année, le premier semestre a été extrêmement doux. En revanche, l’été 2014 peut être qualifié de pourri: il fut pluvieux, frais et très peu ensoleillé. En juillet, des records de précipitations ont été relevés au Nord des Alpes. L’automne a été à nouveau très doux dans toute la Suisse. Le sud des Alpes a lui enregistré des records de précipitations qui ont fait déborder les lacs tessinois, a indiqué MétéoSuisse lundi dans son bilan annuel. En moyenne sur l’ensemble de la Suisse et d’après la projection d’ici la fin de l’année, l’excédent thermique atteindra 1,3 degré. Cela dépasse légèrement le record annuel de températures relevé en 2011. Sur le plan des précipitations, 2014 fut dans la plupart des régions une année moyenne, voire légèrement moins pluvieuse. Cela à l'exception notable du sud des Alpes, nettement plus arrosé qu'à l'habitude. Ainsi les stations d'observation de Lugano et de Locarno-Monti ont relevé des valeurs de 150 à 160% supérieures à la moyenne centennale, faisant de 2014 la troisième année la plus pluvieuse de l'histoire des mesures. Il a aussi plu davantage qu'à l'accoutumée en Suisse romande, mais seulement en juillet. De nombreux records mensuels y ont été battus. Au nord des Alpes, il n'a été question d'été que durant une semaine durant la première quinzaine de juin, affirme MétéoSuisse. Qui dit plus de pluie dit moins de soleil. Tel fut le cas au sud des Alpes. Ainsi la Haute-Engadine n'a jamais vu si peu de soleil, alors que le Tessin a connu sa deuxième ou troisième année la moins ensoleillée de l'histoire des mesures, relève MétéoSuisse. La Suisse romande n'a guère été mieux lotie cet été. Tant en Suisse occidentale qu'au Tessin, le déficit de soleil a atteint plus de 120 heures, soit l’équivalent d’une à deux semaines de plein soleil par rapport à une période juillet-août normale. Preuve de l'année yo-yo qu'a connue la Suisse, tous les mois du premier semestre, à l'exception de mai, ont été plus chauds que la moyenne. La période de janvier à fin juin 2014 a ainsi été la troisième plus chaude de ces 150 dernières années, derrière ceux de 2007 et 2011. Si 2014 a commencé avec des records de neige au Tessin, le plateau fut en revanche très pauvre en or blanc. Ce fut même l'hiver le moins enneigé depuis près de 80 ans. Et la fin de l'année lui ressemble comme deux gouttes d'eau. La douceur exceptionnelle de l’automne, le deuxième le plus chaud depuis le début des mesures il y a 151 ans, s’est prolongée en décembre. La neige n’était présente qu’au-dessus de 1000 à 1500 mètres et en faibles quantités, bien inférieures aux épaisseurs habituelles. Romandie 22/12/2014
  19. Stockholm - La température moyenne a augmenté deux fois plus vite en Finlande que dans le reste du monde, a indiqué lundi l'institut météorologique finlandais, validant l'idée que le réchauffement climatique est plus important dans les hautes latitudes. Lors des 166 dernières années, la température moyenne en Finlande a augmenté de plus de deux degrés (...), ce qui est près de deux fois plus que la moyenne mondiale, a relevé l'institut météorologique finlandais dans un communiqué. L'institut s'appuie sur les résultats d'une étude menée avec l'Université de Finlande orientale. Selon cette étude, les températures ont augmenté de 0,14 degré par décennie entre 1847 et 2013. Les résultats sont cohérents avec la notion que le réchauffement est plus fort dans les hautes latitudes, la hausse des températures mondiales étant de 0,74 degré par siècle. La hausse la plus importante a lieu pour les mois de novembre, décembre et janvier. Les températures ont également augmenté plus rapidement que la moyenne annuelle lors des mois de printemps, c'est-à-dire mars, avril et mai, a commenté le professeur chargé de l'étude Ari Laaksonen cité par le communiqué. Ces changements sont visibles au quotidien: les lacs gèlent plus tard en hiver et les arbres bourgeonnent plus tôt au printemps. Romandie 22/12/2014
  20. Après la liste rouge des espèces menacées, L'UICN a élaboré une méthodologie pour évaluer le risque pour les écosystèmes. Au niveau français, des études se sont penchées sur certaines zones humides, forêts et les mangroves de Mayotte. "En sachant quels écosystèmes sont en bonne santé et quels sont ceux qui sont perturbés, les gouvernements, les collectivités locales et les entreprises pourront prendre les bonnes décisions d'investissement pour la gestion durable de l'environnement ", pointe dans un communiqué, David Keith, auteur de la dernière version de la méthodologie de la liste rouge des écosystèmes de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). [...] Au niveau de la France, le Comité français de l'UICN a travaillé sur la classification de certains écosystèmes de zones humides de France métropolitaine ainsi que sur cinq types habitats forestiers et les mangroves de Mayotte. Résultat : les lagunes méditerranéennes françaises sont vulnérables. [...] Autre milieu considéré comme vulnérable : le bassin d'Arcachon. [...] Les plans d'eau du littoral aquitain ont également été classés comme en danger de disparition. [...]Selon un premier rapport d'étape, les forêts de Hêtre métropolitaines ont été qualifiées de vulnérables. "En effet, le Hêtre montre en France et depuis la fin des années 1990 un déficit foliaire élevé et croissant, ce qui traduit un état sanitaire non optimal et en dégradation sur l'ensemble de sa distribution sur le territoire", constate l'étude. En revanche, les forêts de chênes verts apparaissent, selon l'étude, comme peu concernées par un risque d'effondrement. Quant aux pinèdes corses à Pin laricio elles sont catégorisées comme quasi-menacées. Le risque important d'incendie pèse notamment sur cet écosystème de 25.000 ha, confiné sur une seule île. Quant aux mangroves de Mayotte, un rapport sera prochainement publié à leur sujet. Et, en 2015, un travail sur les forêts méditerranéennes françaises devrait être également entrepris. Au niveau mondial, l'UICN projette de s'intéresser, entre autres, aux écosystèmes de Madagascar ainsi que ceux d'Amérique. Pour une information détaillée, lire la totalité de l'article sur ACTU-Environnement Actu-Environnement 19/12/2014
  21. Plus de 10 000 écureuils de Corée ont été dénombrés dans la forêt de Sénart. Et ils prolifèrent dans la région parisienne. Des recherches du Muséum national d’histoire naturelle montrent que cet écureuil a huit fois plus de risques de transmettre la maladie de Lyme via les tiques qu'il porte que les autres rongeurs. Mais l’interdiction de la vente en animalerie de cette espèce invasive se fait attendre. Le tamia de Corée est un charmant écureuil vendu comme animal de compagnie. C’est même le seul écureuil que l'on peut acheter en animalerie. Autorisé à la vente depuis les années 1960, il est considéré aujourd’hui comme une espèce invasive. Tamia rayé (Tamias striatus). gillesgonthier CC BY-SA 2.0 Car le petit rongeur étant farouche, il n'est pas rare que ses propriétaires le relâchent dans la nature après avoir subi quelques morsures. Résultat : on compte une dizaine de populations bien établies dans les forêts françaises, principalement dans la région parisienne (voir la répartition sur le site Ecureuils de France). La forêt de Sénart réunit à elle seule entre dix mille et vingt mille individus. Or, l’écureuil de Corée, ou tamia, pose un problème de santé publique. Une équipe du Museum national d’histoire naturelle (MNHN) a découvert que cet animal contamine huit fois plus de tiques que les rongeurs forestiers. La maladie de Lyme, ou borreliose, est une pathologie infectieuse, non contagieuse, causée par une bactérie transmise à l’homme par les piqûres de tiques. Les chercheurs savent que les tamias sont plus souvent porteurs de la bactérie et qu'ils hébergent dix à cent fois plus de tiques que les petits rongeurs comme les mulots ou les campagnols. Mais ce qui leur a mis la puce à l'oreille, c'est la réputation de l'écureuil rayé, le parent américain du tamia, un véritable réservoir à borreliose. Jean-Louis Chapuis, biologiste au MNHN qui a dirigé ces recherches, suit avec inquiétude la propagation de l’écureuil de Corée en France. Selon lui, la meilleure chose à faire serait d’interdire la vente de l’animal. Mais les animaleries s’y opposent et, jusqu'à présent, elles ont eu gain de cause. (Photo Tamia rayé, vu de dessus. Dickbauch CC BY-SA 3.0) Mais les animaleries vont devoir plier. Un règlement européen, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2015, impose aux Etats de gérer l’introduction et la propagation des espèces invasives. Si la liste des espèces n’est pas encore arrêtée, selon Jean-Louis Chapuis l’écureuil de Corée en fera partie. S’il est avéré que l’écureuil de Corée joue un rôle dans la propagation de la borreliose, il est aujourd’hui difficile d’en mesurer l’impact sanitaire. Le suivi épidémiologique de cette maladie reste embryonnaire: moins de 1% des médecins français participent à la veille sanitaire des malades de Lyme. L’Institut national de la veille sanitaire (INVS) estime que la France compte plus de 25 000 nouveaux cas de borreliose chaque année. Souvent considérée comme une maladie émergente à cause de l’augmentation du nombre de cas en Europe, la maladie elle-même est mal connue. Par ailleurs, les rongeurs ne sont pas le seul facteur de la propagation de la maladie. Les cervidés favorisent la prolifération des parasites et donc les risques d’infection. Cette corrélation expliquerait une forte incidence de la maladie de Lyme dans les régions où il existe une large population de chevreuils, comme l’Alsace, selon Jean-Louis Chapuis. NovEthic 19/12/2014
  22. La tortue a un problème majeur : si elle se trouve retournée, elle aura bien de la peine à se remettre sur ses pattes. À moins d’avoir un ami sur qui compter pour l’aider à se remettre d’aplomb. La vidéo ci-dessous montre la solidarité dont fait preuve un de ces sympathiques reptiles à carapace. AuDi Yu 25/11/2014 Cette tortue a sans doute vu ici l’un des plus beaux témoignages d’amitié que l’on pouvait lui faire. Selon le descriptif de la vidéo, il est signalé que ces deux tortues font vie commune. Est-ce que le sauvetage est dû au fait que ces tortues sont compagnes ou les tortues, en général, peuvent faire preuve d'empathie ? La réponse, en fait, m'importe peu... Ce nouveau témoignage de sauvetage montre que les animaux sont des êtres doués de sensibilité et ne sont pas sans réaction devant l'adversité... Encore une leçon de vie aux humains égoïstes ! Puisque ces derniers sont devenus timorés pour aider une personne en détresse !!! DailyGeekShow 21/12/2014
  23. Le seul léopard des montagnes* recensé en Egypte a été tué par des bergers de la région de Halayeb située au sud-est de l’Egypte, sur la mer Rouge. Le léopard vivait jusque-là dans la réserve naturelle de Gebel Elba jouxtant Halayeb. Un Léopard d'Arabie dans le désert de Judée au petit matin en 1985 (photo d'illustration). וסי אוד CC BY-SA 2.5 CR = En danger critique d'extinction Les photos du léopard tué étendu sur une couverture entouré des fiers chasseurs ont fait le tour des médias égyptiens. Selon les bergers, le léopard a attaqué leurs moutons, certains disent même leurs dromadaires. Quand l’armée qui garde cette région frontalière et disputée avec le Soudan a refusé d’intervenir, les habitants ont organisé une gigantesque battue. Ils ont fini par coincer le léopard dans une caverne avant de l’achever. Un responsable de la réserve naturelle de Gebel Elba a indiqué que le léopard était le seul recensé dans toute l’Egypte et qu’il s’agissait d’une espèce menacée d’extinction. Il a précisé que les autorités allaient empailler le léopard pour l’exposer dans un musée. Cette affaire a provoqué une polémique sur les médias sociaux partagés entre ceux qui justifient l’action des bergers et ceux qui parlent d’attentat contre le patrimoine. Les nombreuses réserves naturelles d’Egypte disposent de très peu de moyens en-dehors de celle de Ras Mohamed, près de Charm el-Cheikh en mer Rouge. * Il s'agit très probablement du léopard d'Arabie (Panthera pardus nimr) également appelé Panthère d'Arabie. Le léopard ou panthère d'Arabie se caractérise par sa robe pâle constellée de rosettes et son petit gabarit (20 (femelles) à 30 kg (mâles)). Le régime alimentaire se compose essentiellement de mammifères de petites et de moyennes taille tels que la Gazelle d'Arabie (Gazella gazella) et le tahr d'Arabie (Arabitragus jayakari). Le Léopard d'Arabie occupe les zones reculées et accidentées des hautes montagnes de la péninsule Arabique. Jusque dans les années 1960, le Léopard d'Arabie était encore largement présent dans la péninsule, mais la perte de son habitat et la chasse excessive ont fait chuter les effectifs. Trois sous-populations comptabilisant moins de deux cents individus au total sont toujours présentes dans la péninsule arabe. Une seule réserve naturelle existe et moins d'une centaine de Léopards d'Arabie est maintenue en captivité à des fins d'élevage conservatoire. Depuis le début du XIXème siècle, les populations du Léopard d'Arabie ont décliné de 90 %. Des 19 observations rapportées entre 1998 et 2003, seules quatre ont été confirmées : une fois dans les monts Hijaz et trois fois dans les monts Asir. Aucun léopard n'est passé devant les pièges photographiques lors d'une étude menée entre 2002 et 2003. Bien que le Léopard d'Arabie soit protégé par la loi, aucun parc national ne protège son habitat. Le Léopard d'Arabie est menacé par la perte et la fragmentation de son habitat, la disparition de ses proies à cause d'une chasse non-régulée des ongulés, le piégeage pour le trafic d'animaux ou pour la défense du bétail. Quelques Léopards d'Arabie sont morts par accident en ingérant des carcasses empoisonnées destinées aux loups et aux hyènes. Cela dit, Des efforts de conservation ont été mis en place pour sauvegarder le léopard d'Arabie. Il existe notamment des centres d'élevage en Arabie saoudite et dans les Émirats Arabes Unis. Le plus connu est le Breeding Centre for Endangered Arabian Wildlife. ----->J'aurai toujours du mal à comprendre les vélléités de certains à l'égard de la faune sauvage et encore plus lorsqu'il s'agit d'une espèce menacée.... RFI 21/12/2014 - Wikipedia
  24. Près d'un Français sur deux (47 %) est favorable à l'interdiction du gavage des canards et des oies dans la production de foie gras, selon un sondage OpinionWay pour l'association de défense des animaux L214 rendu public samedi 20 décembre. « C'est trois points de plus par rapport à un précédent sondage réalisé en 2013 », précise l'association dans un communiqué. Les femmes (56 %) et les jeunes sont majoritairement favorables à cette interdiction. D'autre part, 29 % des personnes interrogées déclarent refuser d'acheter du foie gras pour des raisons éthiques liées à la souffrance animale, soit dix points de plus par rapport à un précédent sondage réalisé en 2009, stable par rapport à 2013. Les Français sondés sont aussi 77 % à assurer préférer un foie gras obtenu sans gavage en raison de la souffrance provoquée par l'alimentation forcée des animaux. En 2013, la consommation globale de foie gras en France a reculé de 3 %, tandis que le volume d'achat par les ménages a chuté de 5,6 %, indique l'association, ajoutant qu'il s'agit de la troisième baisse annuelle consécutive. L214 est une association de protection animale centrée sur les animaux utilisés dans la consommation alimentaire (viande, lait, oeufs, poisson). Un certain nombre de pays comme le Danemark, la Finlande ou l'Allemagne ont interdit la production de foie gras. Lire aussi : La cruauté du gavage des canards français indigne au Royaume-Uni Le Monde Planète 20/12/2014
  25. A l’heure où les changements climatiques s’accélèrent, l’Arctique est plus que jamais affecté par la présence de contaminants dans le sol, l’eau ou l’atmosphère. La future présidence américaine du Conseil de l’Arctique (pour 2015-2017) l’a mis sur sa liste de priorités. Les spécialistes de l’Arctique réunis à Ottawa, au Canada, la semaine dernière pour la conférence Arctic Change 2014 n’ont pas fait montre d’un grand optimisme. La fonte du pergélisol menace de libérer massivement dans l’atmosphère du méthane et du mercure. Dans la mer et les sédiments de l’archipel arctique canadien, mercure et méthylmercure sont à des niveaux toujours plus élevés, selon les chercheurs. Nombre de polluants organiques persistants (POPs) menacent l'ours polaire. | PAUL J. RICHARDS / AFP Kang Wang, de l’université du Manitoba (Canada), a récemment observé dans la mer de Beaufort une concentration importante de mercure et une production inhabituelle de méthylmercure dans le sous-sol. La situation est encore plus grave dans la baie de Baffin, à l’est de l’Arctique canadien. Charles Gobeil, de l’Institut national de recherche scientifique de Québec, relève que l’accumulation de ces deux contaminants dans le réseau trophique marin est « à un niveau tel qu’elle pose des risques pour plusieurs espèces marines comme pour les Inuits » qui les consomment, selon une étude de sédiments collectés du détroit de Béring à la baie de Baffin. Le mercure s’accumule aussi par bioaccumulation et bioamplification dans le zooplancton, ajoute Jesse Carrie, de l’université du Manitoba, avec des concentrations élevées dans la mer de Beaufort et celle des Tchouktches, côté russe. En matière de pollution atmosphérique, les ajouts à la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POPs) ne suffisent pas. « Un cocktail complexe » de produits chimiques anciens et nouveaux, incluant les nouveaux composés perfluorés (pour imperméabiliser des tissus) ou les retardateurs de flamme (ajoutés à une grande variété de produits pour les rendre moins inflammables), se retrouve chez les mammifères, oiseaux marins et ours polaires, constate Robert Letcher, du ministère canadien de l’environnement. « Sans compter les nouveaux risques de contamination, associés par exemple au transport de nanoparticules et de microplastiques dans l’atmosphère ou l’eau » qui menacent particulièrement les phoques et les ours polaires. D’autres contaminants, comme le carbone suie, qui contribue à la fonte accélérée des glaces, et l’ozone troposphérique (gaz à effet de serre), se retrouvent au-dessus de l’Arctique même s’ils ont été « produits » ailleurs. Kathy Law, directrice de recherches au laboratoire Latmos du CNRS, note cependant que les sources locales de pollution sont loin d’être négligeables : feux de forêt boréale, trafic maritime ou exploitation pétrolière en Arctique… Dans le cadre du projet européen ACCESS (European Arctic Climate Change Economy and Society), elle s’est intéressée à la pollution générée par des bateaux et plateformes pétrolières au large de la Norvège et y a aussi mesuré la forte présence en altitude de panaches d’aérosols chargés de carbone suie. L’été dernier, Julia Burkart, de l’université de Toronto, a pour sa part survolé le détroit de Lancaster et le canal Wellington, au centre de l’Arctique canadien. Des petites particules d’aérosols (indiquant qu’elles sont nouvelles) ont été observées en grande quantité à environ 60 mètres au-dessus de la glace ou de l’eau. Même si la situation est inquiétante, « il ne faut pas baisser les bras », observe Olivier Chastel, chercheur au CNRS de Chizé. « On voit une diminution de présence des BCP (biphényles polychlorés) et des insecticides comme le DDT chez l’ours polaire mais les POPs historiques, très résistants, ainsi que le mercure et les retardateurs de flamme, sont un problème pour lui et les oiseaux marins ». Chez les mouettes tridactyles qu’il étudie à la station internationale Ny Alesund sur l’île du Spitzberg (Norvège), ces polluants affectent le système endocrinien, rendent les animaux plus sensibles au stress, et perturbent le processus de reproduction. Au Groenland, l’ours polaire et le phoque annelé ne sont pas en meilleure posture. D’après la Danoise Katrin Vorkamp, on retrouve dans leurs tissus adipeux une panoplie de retardateurs de flamme et de paraffines chlorées à chaîne courte. Le béluga aurait plus de chance, si l’on en croit Lisa Loseto, de l’Institut des eaux douces de Winnipeg (Canada), qui a découvert que les baleines blanches adultes de la mer de Beaufort, gravement contaminées au mercure dans les années 1990, en avaient nettement moins dans leur foie depuis 2002. Autre bonne nouvelle, pour les femmes inuites du nord du Québec, qui avaient il y a vingt ans un niveau alarmant de mercure et de PCB dans le sang. Les mesures prises pour protéger les femmes enceintes ont eu un effet très positif. Selon des données enregistrées de 1992 à 2013 sur un échantillon de 500 femmes enceintes, les concentrations de mercure ont diminué de 57 % et celles de PCB de 77 %. Le fait de moins manger de produits de la mer a joué dans la balance. Faudra-t-il donc que les Inuits se reconvertissent à la nourriture du Sud pour échapper aux dangers de manger du phoque, de béluga, de l’ours polaire, du narval ou du caribou ? C’est en tout cas ce que laisse présager une simulation conduite par Frank Wania, de l’université de Toronto, avec des Inuits de la région d’Inuvik (ouest canadien) et de l’île Baffin (Nunavut) pour cible. Elle démontre une baisse significative des concentrations de POPs dans le corps humain, lorsqu’on diminue leur exposition à ces contaminants en réduisant leur consommation de nourriture traditionnelle. Informations compléemntaires : - La fonte du pergélisol au cœur de la conférence sur l’Arctique Le Monde Planète 19/12/2014
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