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  1. France 2 vous fait découvrir le cimetière de Khao Lak, en Thaïlande, où sont enterrés des étrangers, victimes du tsunami de 2004. A Khao Lak, des étrangers, victimes du tsunami, reposent dans un cimetière. "C'est surprenant de voir que nombreux sont les touristes venus pour les cérémonies qui marquent les dix ans du tsunami. Ils ont tous ces images d'horreur dans la tête et ils pourraient se dire : 'tout sauf la Thaïlande'. Au contraire, beaucoup ont un attachement viscéral pour ce pays", explique le journaliste Marc de Chalvron, avant son reportage sur un cimetière pour étrangers, installé à Khao Lak. C'est dans un petit village que sont enterrés une centaine d'étrangers. Certains n'ont jamais pu être identifiés. "J'ai eu beaucoup de chance", raconte Raymond Moor, un touriste rescapé du tsunami. "J'ai été sauvé par une femme de chambre Thaï ou Birmane (...) Cette femme est morte. On n’a jamais retrouvé son cadavre. Alors je viens ici tous les ans dans ce cimetière en me disant qu'elle est peut-être là", détaille le rescapé. Francetv info 26/12/2014
  2. De nombreuses cérémonies d'hommage ont lieu ce vendredi 26 décembre, en mémoire aux victimes du tsunami survenu en 2004, un peu partout en Asie du Sud-est. Le 26 décembre 2004, un tsunami a frappé 14 pays de l'océan Indien faisant 220 000 morts. 10 ans après, les regards occidentaux se tournent vers la Thaïlande où les étrangers représentent la moitié des 5000 victimes. Beaucoup de familles ont fait le pèlerinage du tsunami. À Ban Nam Khem (Thaïlande), ce 26 décembre, une lanterne a été allumée pour chaque vie perdue. Dans ce petit port de la côte, le tsunami a emporté 1400 personnes en quelques minutes. Le 26 décembre 2004, les vagues ont fait 220 000 morts sur les rivages de plusieurs pays d'Asie. Parmi eux, de nombreux touristes sont emportés. Au sud du pays, à Kanyakumari, des habitants inaugurent un mémorial, ils sont encore traumatisés par la catastrophe. "Quand nous regardons au large, on se rappelle toujours que c'est cet océan qui a emporté tant de monde. Vous ne pouvez pas imaginer comme nous avons peur de la mer maintenant", explique une survivante. L'Indonésie, le pays le plus touché par ce drame, a prié aujourd'hui pour les victimes de 2004. Francetv info 27/12/2014
  3. Depuis 30 ans, l'association TAMAR essaie de sauver les tortues de la pêche intensive et de la pollution. La tortue de mer est victime de la pêche intensive et de la pollution. Au Brésil, dans l'Etat de Bahia, des défenseurs de l'espèce ont sauvé près de 30 000 bébés qu'ils ont conduit jusqu'à la mer. "Les tortues vertes sont les plus menacées par la pêche. C'était la tortue la plus appréciée pour sa viande", explique Paulo Lara, un biologiste. Les filets la tuent par mégarde. Des bagues avec un numéro et une adresse vont permettre de retrouver une tortue attrapée par un pêcheur. "Ça a déjà marché plein de fois", assure le biologiste. Les tortues peuvent parcourir jusqu'à cinq kilomètres avant d'arriver sur les côtes brésiliennes qui sont devenus le sanctuaire de tortues marines, toutes menacées d'extinction. Depuis 30 ans, l'association Tamar essaie de les sauver. Les tortues blessées sont soignées en laboratoire. "Les tortues sont empoisonnées par l'essence", déplore un vétérinaire au micro de France 2. Sur la plage, les tortues sont relâchées loin des zones de pêche. Pour plus d'informations, cliquez ICI (lien en anglais) Tortue verte dans les eaux de l'île d'Hawaï (USA). Brocken Inaglory CC BY-SA 3.0 Francetv info 26/12/2014
  4. Plusieurs jours de pluies diluviennes ont provoqué une importante montée des eaux, en cette période de mousson. Les inondations ont fait treize morts en Thaïlande et cinq en Malaisie. L'Asie du Sud-Est subit une mousson particulièrement importante cette année. La Thaïlande et la Malaisie sont frappées par de fortes inondations qui ont causé treize morts en Thaïlande et cinq Malaisie. En Thaïlande, les services de la prévention des désastres naturels ont inscrit huit provinces du sud du pays en zone sinistrée, vendredi 26 décembre. Les fortes pluies et les inondations qui ont suivi ont fait treize morts depuis la mi-décembre. Des dizaines de milliers de maisons ont été détruites et plus de 8 000 personnes évacuées. Au moins cinq personnes ont été tuées dans les pires inondations depuis des décennies dans le nord-est de la Malaisie, et aucun répit n'était en vue vendredi. Plus de 100 000 personnes ont été évacuées par les autorités dans cinq Etats du nord du pays. Les services météorologiques malaisiens annoncent de nouvelles pluies diluviennes dans des régions du sud, jusqu'ici épargnées. Francetv info 26/12/2014
  5. Météo France a placé samedi dix-neuf départements du nord-est de la France et des Alpes en vigilance orange. D'importantes chutes de neige vont s'abattre sur ces régions. Attention à la neige et au verglas. Météo France place, samedi 26 décembre, 19 départements du nord-est de la France et des Alpes en vigilance orange. Il s'agit de l'Ain, de l'Aisne, des Ardennes, de la Côte-d'Or, du Doubs, de l'Isère, du Jura, de la Marne, de la Haute-Marne, de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, de la Moselle, du Nord, du Bas-Rhin, de la Haute-Saône, de la Savoie, de la Haute-Savoie, des Vosges et du Territoire de Belfort. Cliquez sur la carte pour accéder aux alertes par département, avant le 28 décembre à 6h00 fin prévue de l'alerte. Les chutes de neige ont débuté dans la nuit de vendredi à samedi. L'ensemble du pays devrait ressentir la vague de froid et de la neige est attendue sur une partie de la France ce week-end. En Ile-de-France, quelques flocons sont attendus dans la nuit de samedi à dimanche. Ils ne devraient pas être suffisamment abondants pour tenir au sol dans Paris, mais ils pourraient former une petite couche d'un à deux centimètres autour de la capitale, en particulier en Seine-et-Marne. L'épisode neigeux a débuté dans la nuit de vendredi à samedi, et il sera "significatif sur un quart nord-est de la France et les Alpes du Nord", précise Météo France. La fin du phénomène est prévue "au plus tôt" dimanche matin. "Des chutes de neige ou du verglas dans des proportions importantes sont attendus. Les conditions de circulation peuvent devenir rapidement très difficiles sur l'ensemble du réseau, prévient l'institut de prévisions météorologiques. Quelques dégâts pourront affecter les réseaux de distribution d'électricité et de téléphone. Les risques d'accident sont accrus". Cet épisode neigeux devrait être suivi d'une vague de froid à partir de dimanche. Selon La Chaîne Météo, en raison du vent, les températures ressenties devraient tourner autour de -9°C dans la région de Nancy dimanche après-midi, de -5°C à Paris et de -1°C à Marseille. En début et en milieu de semaine, ce froid pourrait encore s'accentuer avec l'extension de l'anticyclone vers la Russie. Il pourrait faire "entre -6°C et -3°C sur la plupart des régions", et la capitale connaîtra des gelées. Dans le Nord-Est, avec le fort coup de vent attendu, les températures ressenties pourraient avoisiner, par endroits, -20°C au lever du jour. Francetv info 27/12/2014
  6. Une équipe constituée de chercheurs de différents laboratoires, vient d'analyser les données recueillies durant une année, en Méditerranée Nord Occidentale, par deux prototypes de flotteurs profileurs Argo équipés de sondes de mesure de la concentration en nitrates. Les résultats obtenus remettent en question l'idée couramment admise selon laquelle le processus hivernal de convection profonde serait la cause principale de la disponibilité des nitrates en surface et donc de la floraison printanière du phytoplancton. Lancé en 2000, le réseau Argo, premier réseau global d'observation in-situ et en temps réel des océans, est aujourd'hui constitué de plus de 3000 flotteurs profileurs répartis dans l'océan mondial où ils mesurent en continu la température et la salinité des eaux entre la surface et 2000 m de profondeur. La surveillance des écosystèmes marins étant devenue une priorité de la recherche océanographique, la communauté française s'est fortement engagée dans la construction d'un réseau Bio-Argo (pdf en anglais) de flotteurs profileurs de type Argo équipés en outre d'instruments de mesure de paramètres biogéochimiques marins. Dans ce contexte, elle s'est notamment investie dans la réalisation de flotteurs équipés de capteurs de la concentration en nitrates. Les nitrates sont les "sel nutritifs" les plus importants pour le phytoplancton, premier échelon du réseau tropique marin. Toutefois, la prise d'échantillons en milieu océanique étant onéreuse et difficile, les variabilités saisonnière et interannuelle des concentrations en nitrate sont très mal connues, ce qui empêche une validation efficace et donc une amélioration des modèles existants. Dans ce contexte, deux prototypes de flotteurs profileurs Argo équipés de sondes de mesure de la concentration en nitrates (appelés PRONUTS) ont été déployés en 2009 en Méditerranée Nord Occidentale. Contre toute attente, les 2 PRONUTS, initialement prévus pour fonctionner durant une très courte durée et être ensuite récupérés, ont fonctionné pendant plus de 2 ans. Ils ont ainsi pu recueillir un jeu de données unique, sur la concentration des nitrates en Méditerranée Nord Occidentale. La Méditerranée Nord Occidentale est le siège chaque hiver d'un processus de convection profonde (plongée des eaux de surface jusqu'à une profondeur pouvant varier entre 100 et 2500 mètres). Ce phénomène, qui exerce un forçage sur toute la circulation du bassin, provoque un mélange complet de la colonne d'eau et de ce fait une redistribution des sels nutritifs initialement présents en profondeur. Il est souvent évoqué comme le plus important processus permettant d'augmenter la disponibilité en sels nutritifs en surface. Cette disponibilité exceptionnelle est quant à elle considérée comme primordiale pour expliquer la vaste (en terme d'intensité et d'étendue) floraison phytoplanctonique observée pratiquement chaque printemps dans toute la Méditerranée Nord Occidentale. Une équipe constituée de chercheurs de plusieurs laboratoires français a étudié les données recueillies par les deux PRONUTS durant la première année. Cette analyse a montré que l'augmentation des concentrations en nitrates apparaissait dès décembre/janvier, soit un mois environ avant l'établissement de la convection profonde observé en février. Par ailleurs, l'analyse complémentaire de données satellitaires de chlorophylle de surface a montré que le phytoplancton répondait rapidement à cette disponibilité anticipée en nitrates, sa biomasse doublant, par rapport aux concentrations observées en été (les plus faibles de l'année), dès le mois de décembre c'est-à-dire avant l'observation de la convection profonde, pour n'atteindre cependant son maximum annuel qu'en mars c'est-à-dire après l'établissement de la convection profonde. Cette augmentation anticipée des concentrations en nitrates par rapport à l'établissement de la convection profonde remet en question le rapport de causalité entre la convection profonde et l'augmentation des concentrations en nitrates, et donc entre la convection profonde et la floraison phytoplanctonique, le lien de causalité entre l'augmentation des concentrations en nitrates et la floraison phytoplanctonique étant confirmé. Pour expliquer ce résultat, qui remet en question un paradigme sur le développement de la floraison printanière observé en Méditerranée Nord Occidentale, les chercheurs suggèrent que, plus que la convection profonde, c'est la circulation large échelle de la Méditerranée Nord Occidentale qui provoquerait l'augmentation, dés le mois de décembre, de la disponibilité des nitrates dans les couches de surface et de sous-surface et donc la croissance phytoplanctonique. La convection profonde de février apparaît toutefois importante pour renforcer cette disponibilité au début du printemps. Techno-Sciences.net 26/12/2014 (Source: CNRS-INSU)
  7. Les effectifs des populations vertébrées ont diminué de moitié ces 40 dernières années. Parmi les perdants de 2014 figurent,entre autres, les lémuriens de Madagascar et les sonneurs à ventre jaune en Suisse. Cependant des signes encourageants existent pour certaines espèces telles que les tigres, les castors et même les bisons d’Europe, objets d’un programme de réintroduction. Cette année encore, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a été contrainte d’allonger la liste des espèces animales et végétales en danger. Environ un tiers des espèces recensées dans le monde (22 413) sont aujourd’hui menacées, soit 1125 de plus que l’année passée. Principaux responsables: les changements climatiques, l’agriculture et le braconnage. En 2014, ce sont avant tout les lémuriens, les morses, les éléphants, les thons rouges du Pacifique et nombre d’amphibiens qui ont souffert. Toutefois, nous avons aussi des raisons de nous réjouir: les tigres, les baleines bleues et les gorilles de montagne bénéficient de nouvelles zones protégées. Les castors se portent également mieux et les bisons d’Europe, disparus de nos latitudes, ont été réintroduits avec succès en Allemagne. Les perdants de 2014 Lémuriens: Selon l’UICN, 94% de toutes les espèces de lémuriens sont menacées. C’est notamment le cas du plus grand et du plus petit d’entre eux, l’indri («en danger critique d’extinction») et le microcèbe de Mme Berthe («en danger»). Ce dernier est d’ailleurs le plus petit primate du monde. Endémiques de Madagascar, les lémuriens pâtissent fortement de la destruction de leur habitat et du braconnage. En effet, 90% de la forêt tropicale de l’île a disparu. (Photo Les microcèbes, ici un Microcebus murinus, sont les plus petits primates connus. Gabriella Skollar CC BY-SA 3.0) Eléphants d'Afrique: L’an passé déjà, 20 000 éléphants ont été tués par des braconniers intéressés par leurs défenses, et ces activités criminelles se sont poursuivies sans relâche cette année. Pour la quatrième fois consécutive depuis 2010, le nombre de morts par braconnage dépasse celui des naissances: certaines populations sont donc menacées d’extinction. (Photo Gary M. Stolz/U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public) Morses: Fin septembre, en Alaska, on a assisté à un spectacle inhabituel: 35 000 morses réfugiés sur une plage. En temps normal, ces animaux préfèrent la banquise. Conséquence des changements climatiques, les bancs de glace qui recouvrent l’Arctique ont fondu plus vite que jamais en 2014, réduisant l’habitat de ces grands mammifères marins. (Photo Ansgar Walk CC BY-SA 3.0) Thons rouges du Pacifique: Le succès croissant des sushis met en péril les populations de thons rouges du Pacifique. Cette espèce figure désormais dans la catégorie « menacé » de la Liste rouge de l’UICN. Pouvant peser jusqu’à 60 kilos, ce poisson carnassier contribue à l’équilibre entre les espèces de poissons. Sa surpêche massive a donc des effets négatifs sur l’écosystème dans son ensemble. (Photo OpenCage CC BY-SA 2.5) Sonneurs à ventre jaune: Notre besoin de contrôler la nature nous pousse à assécher de plus en plus souvent les petites zones inondables, les mares et les flaques. Or celles-ci constituent l’habitat des sonneurs à ventre jaune. Le nombre de ces amphibiens diminue année après année, si bien que l’espèce a été classée «en danger» en Suisse. (Photo Rosenzweig CC BY-SA 3.0) Les gagnants de 2014 Bisons d’Europe: Disparus après la Première Guerre mondiale, les plus grands mammifères terrestres du continent européen font l’objet d’une réintroduction progressive. Un petit troupeau se plaît dans le massif du Rothaargebirge, en Allemagne. Trois petits ont d’ailleurs vu le jour cette année. Au total, plus de 3400 bisons d’Europe vivent actuellement en liberté. Autant de raisons d’espérer que l’espèce survivra à long terme à l’état sauvage dans la nature. (Photo Michael Gäbler CC BY-SA 3.0) Baleines bleues: La plus grande population de baleines bleues de l’hémisphère Sud est plus en sécurité à présent. En effet, le Chili a fait du golfe de Corcovado une zone protégée: ces 70 000 hectares sont chaque année le lieu de rassemblement de plusieurs centaines d’individus, qui viennent y élever leurs petits. Le WWF s’est battu dès 2005 pour la création de cet espace, dont l’importance est capitale à l’heure où l’on ne dénombre plus que 1400 de ces animaux dans la moitié australe du globe. (Photo NMFS Northeast Fisheries Science Center (NOAA) / domaine public) Gorilles de montagne: La compagnie pétrolière Soco International met fin à ses activités de prospection dans le parc national des Virunga, notamment grâce à la pression exercée par le WWF et par les 750 000 signataires de sa pétition internationale. La menace qui pesait sur cette région classée au patrimoine mondial de l’UNESCO est pour l’instant écartée. Près de 200 gorilles de montagne sur les 880 encore recensés dans le monde vivent dans ce parc: il est donc impératif de le préserver. (Photo Fiver Löcker CC BY-SA 2.0) Tigres: Alors qu’il y a un siècle on dénombrait 100 000 tigres sur la planète, il n’en reste plus aujourd’hui que 3200. Le WWF s’est fixé pour objectif de doubler ce chiffre d’ici à 2022, la prochaine année chinoise du Tigre. De bonnes nouvelles nous parviennent du Népal: des mesures de protection visant à enrayer le braconnage et la contrebande ont permis d’accroître de 63% la population de tigres dans la région en quatre ans, portant leur nombre à environ 200. (Photo : ici un tigre du Bengale. Anant — Ramakrishnan CC BY-SA 2.5) Castors: Eteints en Suisse dès le XIXe siècle, les castors font un retour remarqué dans le pays ces dernières années. Le WWF a commencé à réintroduire l’espèce en 1968; actuellement, on compte plus de 2000 individus sur le territoire. Ces rongeurs aux dents impressionnantes contribuent à la revitalisation des cours d’eau en les aménageant à leur goût, ce qui profite par la suite à de nombreuses espèces. (Photo castor d'Europe. Per Harald Olsen CC BY-sa 3.0) WWF Suisse 26/12/2014
  8. Le chef de l'Etat a baptisé son chien Philae, en hommage au robot européen qui s'est posé sur la comète Tchouri début novembre. Photo Gaspard gantzer@gaspardgantzer : Bienvenue Philae Il a décidé de l'appeler Philae. Comme ce fut le cas de la plupart de ses prédécesseurs, François Hollande a désormais un chien à ses côtés. Agée de deux mois et demi, cette jeune labrador noire a pris ses quartiers à l'Elysée, jeudi 25 décembre, révèle vendredi Le Parisien, photos à l'appui. La jeune chienne a été offerte au président de la République par la Fédération des anciens combattants français de Montréal, que François Hollande avait rencontrée lors de son voyage au Canada, début novembre. "Recevoir ce chien, c'est assurer la continuité de l'Etat et de la fonction présidentielle", explique un collaborateur de François Hollande dans Le Parisien. Une référence à Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, qui ont tous eu un labrador à l'Elysée durant leurs mandats. ----->Le seul hic dans cette histoire, c'est que François Hollande, sauf dans son enfance, n'a pas vraiment eu l'habitude de cohabiter avec un chien... Espérons qu'il saura lui accorder l'attention nécessaire dont un tel animal a besoin pour s'épanouir... Et pourquoi ne pas envisager un nouvelle remontée dans les sondages en posant aux côtés de Philae... Puisque, comme on le dit souvent, le chien est l'animal de compagnie préféré des français... Bien que les chats soient présents en nombre supérieur dans les foyers ! C'est bien un des paradoxes dont nous avons le secret... Francetv info 26/12/2014
  9. Que les amateurs de glisse se rassurent , la neige va bientôt arriver."Après un petit saupoudrage de neige que l'on attend dans le Nord-Est, cette nuit puis demain, c'est véritablement dans la nuit de samedi à dimanche que les chutes de neige seront les plus marquées", explique Nathalie Rihouet. La neige tant attendue va faire son apparition. "Dans le Nord-Est, on attend 50 cm de neige sur le relief, voire beaucoup plus sur les Alpes du Nord jusqu'à un mètre de neige, et en plaine jusqu'à 10 cm de neige. Il faudra donc être prudent", poursuit la présentatrice. "Évidemment il y aura une baisse des températures en perspective, on va perdre cinq degrés d'ici à dimanche. Dans la nuit de dimanche à lundi, c'est là que le froid va s'accentuer, précisément là où les sols resteront enneigés", ajoute Nathalie Rihouet. Les conditions météorologiques vont être délicates dans les prochains jours, il faudra être très prudents dans les déplacements. "Nous serons en limite de tempête pour demain sur l'ensemble de la journée et sur grand nombre de régions (...) On attend de très violentes rafales de vent", conclut-elle. Francetv info 26/12/2014
  10. Marron durant l'été, les yeux des cervidés changent de couleur durant la saison froide. Une première dans le monde animal. (voir article précédent) La vie d'un renne en Arctique n'est pas de tout repos. D'abord, il lui faut endurer des températures glaciales, inférieures à -40°C. Mais il doit aussi encaisser d'incroyables écarts de luminosité. Et pour cause. Durant les trois mois que dure l'été, les jours sont très longs et la luminosité est particulièrement importante, du fait de la réflexion des rayons du Soleil sur le sol recouvert de neige et de glace. En revanche, durant le long et rigoureux hiver polaire qui suit, la nuit est interminable. Ce qui facilite alors grandement le travail des prédateurs tels que les loups et les ours. Un renne Philip Lee Harvey / Cultura Creative Pour survivre dans cet environnement hostile, les rennes ont développé une étonnante capacité qu'une équipe mixte de chercheurs du Collège Universitaire de Londres (UCL) et de l'université norvégienne de Tromsø a découvert récemment. Les scientifiques ont en effet remarqué que durant l'été, les yeux des rennes ont une belle couleur brun doré. Mais lorsque l'hiver arrive, ils se teintent d'un bleu profond. Cette découverte, Glen Jeffrey, chercheur à l'institut d'ophtalmologie de l'UCL, l'a faite de manière fortuite. En effet, chaque année, le chercheur effectuait un voyage à la même période afin d'examiner les yeux de rennes (son équipe travaille depuis plusieurs années sur la capacité qu'ont développé ces cervidés à percevoir la lumière ultraviolette). Mais pour des raisons techniques, le scientifique a un jour été amené à décaler son voyage. Au lieu d'arriver en été comme de coutume, le chercheur a donc effectué son déplacement pour la première fois en hiver. Ce qui lui a permis de constater cet incroyable changement de coloration. La découverte a été une sacrée surprise : "Il y avait une nette distinction de couleur entre les yeux d'été et les yeux d'hiver, a-t-il expliqué aux journalistes de Reuters. Nous ne nous attendions pas du tout à cela". Leur curiosité piquée au vif, les chercheurs se sont alors donnés pour mission de percer ce mystère. Et la solution de cette énigme a fait l'objet d'une publication dans la revue Proceedings of the Royal Society B en octobre 2013. Les chercheurs y expliquent l'étonnant mécanisme qui régit ce changement de couleur. Il serait le fait d'un tissu de cellules réfléchissantes situé derrière la rétine, connu sous le nom de tapetum lucidum. Ce dernier, présent chez de nombreux vertébrés (dauphins, crocodiles, chauve souris, chats...) qui pratiquent la chasse de nuit, a pour fonction de réfléchir la lumière de manière à améliorer la vision nocturne. C'est cette couche de cellules qui fait briller les yeux des chats dans le noir lorsqu'une lampe torche est braquée sur eux. À l'aide d'électrodes les chercheurs ont mesuré la pression qui régnait dans le tapetum lucidum des rennes à différentes périodes de l'année. Ce qui leur a permis de constater que durant l'hiver, la pression augmentait considérablement dans l'oeil des animaux, en raison d'un ralentissement de certains mécanismes cellulaires de drainage des fluides oculaires. Du fait de cette augmentation de pression, les cellules qui composent le tapetum lucidum se rapprochent, ce qui modifie la longueur des ondes lumineuse qu'elles réfléchissent. Le tapis cellulaire réfléchit alors principalement de la lumière bleue. D'après les chercheurs, cette lumière permettrait aux rennes de mieux percevoir les mouvements des prédateurs dans l'obscurité. Mais, en contrepartie, les images imprimées sur la rétine seraient moins nettes. Ce qui expliquerait l'intérêt évolutif pour l'animal de retrouver une vision plus nette durant les mois d'été à la forte luminosité. Pour le moment on ne connaît aucun autre mammifère capable de modifier ainsi la couleur de leurs yeux consécutivement à un changement de saison. Sciences et avenir 25/12/2014
  11. L’hécatombe des huîtres creuses de Marennes-Oléron, victimes d’un virus herpès ravageur, n’a jamais été aussi forte. Problème génétique, climatique ou de pollution ? Huître japonaise (Crassostrea gigas), bassin de Marennes-Oléron, vue de dessus. David Monniaux CC BY-SA 3.0 Profitez bien de vos plateaux d'huîtres des réveillons à venir! Ils pourraient faire partie des derniers. Car l’huître creuse Crassostrea gigas est très malade. Depuis 2008, larves et naissains meurent en masse dans les pertuis charentais, leur principal lieu de naissance. Cet été, le virus a tué des millions d’huîtres adultes. Assiette d'huîtres catégorie 2. Arnaud 25 / domaine public Le ministère de l’Agriculture a publié en juillet un bilan accablant : avec 80.000 tonnes en 2012, la production a baissé de 26 % en dix ans. Le responsable ? Ostreid herpes virus 1 (OsHV-1). Ce microvariant d’un virus herpétique semble cibler en priorité les huîtres creuses qui représentent 90 % de la production française et européenne. Les plates Ostrea edulis résistent en effet et beaucoup mieux. Sur un marché à Sydney, on ouvre les huîtres sans ménagement. PETER PARKS / AFP D’où vient le pathogène ? Comment l’éradiquer ? Il n’existe à ce jour aucune réponse satisfaisante. Ce qui désespère la profession ostréicole qui a déjà dû, en 1970, abandonner l’élevage de l’huître portugaise Crassostrea angulata ravagée par une épizootie fulgurante, pour cette Crassostrea gigas d’origine japonaise, à son tour en danger. L’heure est à la recherche des causes "car si l’on a déterminé l’arme du crime, on ne connaît pas le nom de l’assassin", selon la métaphore employée par Tristan Renault, directeur de l’unité Santé, génétique et microbiologie des mollusques à l’Ifremer. L’Ifremer a repéré OsHV-1 dans la chair d’huîtres charentaises pour la première fois en 1991. Ce virus a été très vite reconnu comme responsable de mortalités récurrentes des mollusques. Le séquençage de son génome par le laboratoire de Tristan Renault à La Tremblade (Charente-Maritime) a révélé un ADN de 120 gènes et 207.000 paires de base. "Cet ADN de grande taille pour un virus est plutôt stable et donc évoluerait peu", note le chercheur. Selon lui, les mortalités beaucoup plus graves qu’auparavant constatées à partir de 2008 proviennent d’un variant viral non décrit jusqu’alors en France. "Nous n’avons que trois hypothèses pour expliquer l’émergence de ce variant, résume Tristan Renault : - Soit il s’agit d’une introduction provenant d’un pays tiers, par des eaux de ballast par exemple, - soit c’est une évolution récente d’OsHV-1, - soit, enfin, des facteurs environnementaux ont favorisé l’émergence d’une forme minoritaire issue de la biodiversité virale existante." L’hypothèse d’une évolution récente a été écartée car les deux ADN sont assez différents. Mais les deux autres explications restent ouvertes. L’Ifremer a entamé une collaboration internationale pour comparer des formes virales présentes en Corée, au Japon, en Australie ou en Chine : "Quant à la piste de la biodiversité, elle est ardue car on ne connaît pas grand chose des espèces virales présentes dans le milieu marin", reconnaît Tristan Renault. Ces précautions scientifiques ne passent pas du tout auprès des ostréiculteurs. Certains ont d’ailleurs assigné en justice l’Ifremer pour négligence et défaut de surveillance. Quoi qu’il en soit, l’enquête sur cette mortalité de masse se révèle difficile. Tour d’horizon de ses possibles causes. Sciences et avenir n° 757, mars 2010. C’est LE signal environnemental. Les virus se multiplient dès que la température de l’eau excède les 16­°C. C’est ainsi que l’hécatombe débute en avril sur les parcs du pourtour méditerranéen et du Sud-Ouest pour se poursuivre quelques semaines plus tard en Charente-Maritime, Bretagne, puis Normandie. Il semble qu’à cette température, l’huître verrait son métabolisme se "réveiller­" après s’être endormi l’hiver. Son organisme serait à cette période particulièrement vulnérable. En effet, alors qu’elle redémarrerait la reproduction et la maturation de ses gonades, l’huître reprendrait sa croissance, le tout lui demandant beaucoup d’énergie. Il suffirait que le milieu marin ne soit pas suffisamment chargé en éléments nutritifs pour qu’elle s’affaiblisse, la rendant plus sensible à l’attaque de pathogènes. Personne cependant ne connaît les mécanismes en œuvre qui réactivent l’infection virale. Autrefois monolithique, la profession ostréicole est désormais divisée. En cause ­: la provenance des naissains : - Jusqu’en 2000, les ostréiculteurs prélevaient au printemps les larves d’huîtres grâce à des tubes d’acier plongés dans les eaux marines proches des estuaires. - Mais les modifications apportées au milieu naturel ont rendu cette collecte plus aléatoire et l’aquaculture s’est emparée du marché en offrant des naissains nés en écloseries. Ceux-ci peuplent aujourd’hui 30 à 40­% des parcs. Par ailleurs, l’Ifremer a créé au début des années 2000 des huîtres triploïdes, stériles, qui grandissent plus vite et se consomment en période de reproduction. Les écloseries ont adopté cette technologie si bien qu’aujourd’hui 90 à 95% des naissains sont triploïdes. Culture d'huîtres de Belon en Bretagne. Peter Gugerell CC BY-SA 3.0 Ces huîtres "non naturelles" ont-elles appauvri le patrimoine génétique et rendu l’espèce plus vulnérable aux pathogènes ? Les ostréiculteurs "traditionnels" n’utilisant que des naissains naturels en sont persuadés. Pour les naissains non triploïdes, les écloseries procèdent par sélection. Les aquaculteurs choisissent des géniteurs remarquables par l’importance de leur chair et leur rapidité de croissance. Mais n’ont-ils pas ce faisant affaibli les caractères de résistance ? Le syndicat des sélectionneurs avicoles et aquacoles français (SYSAAF) s’en défend et met en avant son programme de sélection des individus résistants qui échappent aux mortalités massives. Il semble par ailleurs que le défaut de surveillance du virus dans ces écloseries —reproché à l’Ifremer— ait participé à la diffusion de la maladie. Quant à l’effet d’appauvrissement génétique des triploïdes, le rapport de Jean-Dominique Puyt, professeur à l’École vétérinaire de Nantes, rejoint la position de l’Ifremer : elles n’ont aucun effet génétique ou autre sur les huîtres sauvages. Et si les ostréiculteurs étaient en partie responsables de ce qui leur arrive, avec une trop forte densité d’huîtres ? "Les ostréiculteurs savent bien qu’il y a des zones marines où les coquillages poussent mieux, d’où des concentrations importantes de parcs", souffle Jacques Baron, ostréiculteur à Marennes. Dans ce cas, "les chances de transmission du virus à partir d’huîtres moribondes ou mortes sont élevées", écrit Jean- Dominique Puyt dans son rapport remis à la justice qui souligne également la forte augmentation de densité des parcs entre 1990 et 2008. En théorie, les 10.640 hectares de concessions où sont élevées les huîtres françaises respectent les bonnes pratiques d’élevage qui recommandent de ne pas dépasser les 10 kilos de coquillages par mètre carré. Mais sur bon nombre de sites, il semble que cette règle ne soit pas respectée. "Les contrôles de l’administration sur les parcs sont rares car les fonctionnaires sont très peu nombreux et les inspections en mer plutôt pénibles", constate Jacques Baron. Les transferts de naissains d’huîtres et de coquillages adultes sont aussi pointés du doigt. Si OsHV-1 a très rapidement infecté quasi tous les bassins ostréicoles, c’est que la totalité des naissains proviennent de Charente-Maritime et du bassin d’Arcachon. Le virus a donc voyagé par camion. Aujourd’hui, il existe quelques zones ostréicoles, notamment en Bretagne, qui sont exemptes du virus. Leurs caractéristiques : utilisation exclusive de naissains naturels, absence de transferts, faible densité des parcs. Poches d'huîtres sur une plage de Fouras. Gilbert Bochenek GFDL Perte de biodiversité, pollutions agricoles et urbaines : ces constats font l’unanimité du monde ostréicole et l’Ifremer reconnaît que ces phénomènes pourraient être un facteur facilitant la diffusion du virus tueur. La mer ne serait donc plus ce qu’elle était : "Autrefois, les dauphins venaient jusque dans les estuaires de la Seudre et de la Charente, on voyait des anguilles en masse et on trouvait des crevettes jusque dans les claires, les bassins d’affinage", regrette Gérald Viaud, président du Comité national conchylicole (CNC). "Tout cela est vrai, mais doit être pondéré, estime Jacques Pigeot, président d’Île d’Oléron, développement durable et environnement (Iodde). Des espèces ont effectivement disparu, mais certaines réapparaissent, comme récemment le crabe de roche qu’on n’avait plus vu depuis des décennies. On en connaît trop peu pour dire des choses définitives." Les chercheurs de l’unité Littoral environnement et sociétés (Lienss, CNRS-université de La Rochelle) sont justement chargés d’évaluer la qualité des milieux marins et estuariens pour la directive-cadre sur l’eau (DCE), adoptée en 2000 par l’Union européenne. Selon ce texte, les "masses d’eau" du littoral doivent être en "bon état écologique" dès 2015, et pour les pertuis charentais, c’est déjà le cas : - "Nous procédons deux fois par an à des prélèvements de vases, sables et sédiments où nous recherchons la présence d’un millier d’espèces benthiques indicatrices de la qualité du milieu, comme les vers marins, ou des coquillages sauvages tels que les coques", explique Denis Fichet, chercheur au Lienss. "Ce que nous constatons, c’est que ces zones littorales sont de bonne qualité et qu’elles ne se dégradent pas", assure-t-il. Le rôle des rejets agricoles terrestres est cependant reconnu. Outre les apports en engrais chimiques et pesticides, la culture intensive de maïs perturbe les apports en eau douce nécessaires à la reproduction de l’huître. Cette eau que les marais retenaient autrefois en hiver était relâchée peu à peu tout au long du printemps, provoquant une baisse de salinité favorable au plancton en général et aux larves d’huîtres en particulier. Le maïs oblige à drainer très vite les terres au début du printemps, perturbant ainsi le cycle naturel. Le fait est dénoncé par des ostréiculteurs, amers, qui se sentent délaissés face à l’omnipotente agriculture. Sciences et avenir 24/12/2014
  12. Le chef présumé d'un vaste réseau de trafic d'ivoire, appréhendé dans le cadre d'une opération menée par Interpol, est actuellement jugé par un tribunal kenyan. Feisal Mohamed Ali, le chef présumé d'un vaste trafic d'ivoire au Kenya, le 24 décembre 2014 au tribunal de Mombasa (c) Afp Un Kényan, chef présumé d'un vaste trafic d'ivoire au Kenya et l'un des suspects de "crimes contre l'environnement" les plus recherchés par Interpol jusqu'à son arrestation lundi 22 décembre 2014 en Tanzanie, a comparu deux jours plus tard devant un tribunal kényan, selon un correspondant de l'AFP. Feisal Mohamed Ali, extradé dans la matinée de Tanzanie, a été inculpé par un tribunal de Mombasa d'infraction à la législation sur le commerce des dépouilles issues de la faune sauvage et de la possession illégale de 314 pièces d'ivoire. Ces crimes sont passibles de la prison à vie quand il concernent des espèces protégés, à savoir des éléphants. L'accusé, barbe poivre et sel et chemise blanche, est arrivé menotté et sous forte garde au tribunal, où il a plaidé non-coupable des deux chefs. Il a été maintenu en détention jusqu'au 30 décembre, date d'une audience devant statuer sur une mise en liberté provisoire. "Nous étudions la possibilité que Feisal puisse être lié à la criminalité internationale allant du terrorisme au crime organisé. Nous savons que les revenus du trafic d'ivoire sont utilisés pour financer le terrorisme", a expliqué au tribunal un enquêteur de la police, Said Kitur. Le représentant du Parquet, Alexander Muteti, a réclamé le maintien en détention de l'accusé, rappelant "qu'il était en fuite depuis le 5 juin", avait "été arrêté dans un pays étranger" et présentait "un risque de fuite le rendant inadmissible à une libération sous caution". Feisal Mohamed Ali, homme d'affaires de Mombasa, principal port d'Afrique de l'Est, était visé par un mandat d'arrêt au Kenya depuis la découverte en juin dans un entrepôt de la ville, principal port d'Afrique de l'Est, de plus de deux tonnes d'ivoire, dont 228 défenses d'éléphants entières. Deux de ses complices présumés avaient été arrêtés, mais Feisal Mohamed Ali, soupçonné d'être le chef du réseau, avait réussi à prendre la fuite. Arrêté lundi soir à Dar es Salaam par des agents d'Interpol, il a été remis mercredi aux autorités kényanes à un poste-frontière du sud du Kenya et transféré à Mombasa. Feisal figurait, avec huit autres suspects, sur un avis de recherche diffusé publiquement en novembre par Interpol, dans le cadre de son opération "Infra-Terra" lancée un mois plus tôt et visant 139 suspects de crimes environnementaux en fuite. "La capture de ces (neuf) criminels contribuera au démantèlement de groupes organisés qui ont fait des atteintes à l’environnement une activité professionnelle lucrative", avait indiqué Interpol. Infra-Terra est la première opération d’Interpol ciblant des individus spécifiquement recherchés pour des crimes contre l'environnement. Le Kényan est le deuxième individu figurant sur cet avis de recherche à être arrêté, après l'interpellation en Zambie début décembre de Ben Simasiku, un Zambien recherché pour possession illégale d'ivoire au Botswana. Les sept autres suspects toujours en fuite sont un Italien, un Pakistanais, un Mexicain, un Swazi, un Néerlandais, un Indonésien et un Germano-Russe. Ils sont recherchés pour diverses infractions telles que déchargements de déchets toxiques, trafic d'animaux sauvages, braconnage, exploitation forestière ou pêche illégales. Mombasa est une des principales plate-formes d'exportation de l'ivoire et de la corne de rhinocéros, braconnées au Kenya ou dans les pays voisins, vers les pays du Golfe ou d'Asie. Par ailleurs le tribunal avait plus tôt convoqué plusieurs policiers, qui devront venir s'expliquer sur la disparition apparente des 314 pièces d'ivoire saisies en juin et devant servir de pièces à conviction. Sciences et avenir 26/12/2014
  13. Une fuite de métal à l'usine de traitement de nickel Koniambo, en Nouvelle Calédonie, a nécessité l'évacuation de 300 employés. Personne n'aurait été blessé. Une fuite de métal s'est produite vendredi 26 décembre 2014 au matin à l'usine métallurgique de nickel Koniambo du géant suisse des matières premières Glencore en Nouvelle-Calédonie, nécessitant une évacuation des employés dont aucun n'a été blessé, a indiqué la direction du site. L'usine de nickel de Koniambo à Koné en Nouvelle-Calédonie, le 27 juillet 2013 (c) Afp "Nous avons une fuite sur l'un des deux fours, qui libère du métal sur une dalle prévue à cet effet. Les 300 employés de l'usine ont été évacués mais il n'y a aucun blessé et aucun impact sur l'environnement", a affirmé à l'AFP, Laurent Fogliani, responsable de la communication de Koniambo Nickel. Le métal en fusion chauffé à 1.500 degrés se serait échappé du four, en raison d'un problème "au niveau des réfractaires". "La gestion du plan opérationnel avec les autorités a fonctionné et le risque est maîtrisé", a également assuré M. Fiogliani. En retard sur son calendrier initial, l'usine Koniambo, confrontée à des problèmes techniques notamment au niveau de sa centrale thermique au charbon, devrait produire 14.000 tonnes de nickel en 2014. La production pour 2015 avait été fixée à 30.000 tonnes mais cet accident pourrait remettre en question cet objectif. La pleine capacité de production de 60.000 tonnes annuelles doit être atteinte mi-2016. L'usine Koniambo, dans le nord de la Nouvelle-Calédonie, est détenue à 49% par le géant de la mine et du négoce Glencore et à 51% par les indépendantistes kanaks de la Province nord. Cette unité, qui exploite l'un des plus beaux gisements au monde de minerai de nickel, indispensable à la fabrication d'acier inoxydable, a connu une importante inflation de son coût d'investissement. Glencore, firme basée à Zoug (Suisse), l'a récemment estimé à 7 milliards de dollars (5,7 milliards euros). Sciences et avenir 26/12/2014
  14. Malgré le plan Ecophyto lancé en 2008 pour réduire l'usage de la chimie dans l'agriculture, l'utilisation des pesticides a augmenté dans l'hexagone. C'est l'échec : le plan Ecophyto de réduction de l'usage des pesticides lancé par le Grenelle de l'environnement en 2008 s'est avéré incapable d'inverser la dépendance de l'agriculture française à la chimie, malgré une vraie demande de la société. Un agriculteur pulvérise des pesticides sur son champ, le 24 juin 2014 à Vimy, près de Lens (c) Afp Face au constat d'un rapport parlementaire présenté mardi 23 décembre 2014 au Premier ministre, qui préconise une refonte des politiques publiques et de la recherche autour de cet objectif, Manuel Valls a aussitôt demandé "un nouveau plan de réduction de l'utilisation des pesticides en France" à ses ministres de l'Ecologie Ségolène Royal et de l'Agriculture Stéphane Le Foll. "Six ans après son démarrage fin 2008, le plan n'a pas eu les résultats espérés puisque les indicateurs de suivi (...) ne montrent pas de tendance à la baisse", conclut la mission pilotée par le député PS de Meurthe-et-Moselle, Dominique Potier, à la demande du chef de gouvernement. Le Plan Ecophyto visait à diviser de moitié, "si possible", l'usage des produits phytosanitaires aussi bien en zone agricole qu'en ville et dans les jardins. Or le bilan 2013 publié lundi par le ministère de l'Agriculture a montré un usage en hausse de plus de 9% pour l'année, en raison de conditions climatiques difficiles, et de 5% en moyenne entre 2009 et 2013. "Pendant ses six premières années, le Plan a créé les conditions nécessaires mais non suffisantes pour atteindre ses objectifs", note la mission. "La dynamique collective n'a pas encore diffusé au-delà des réseaux de praticiens pionniers alors même que des succès probants commencent à être enregistrés". "Et pourtant, la révolution culturelle est en marche" affirme l'auteur principal du rapport, Dominique Potier, lui-même agriculteur certifié bio depuis 1998. "On la sent chez les consommateurs autant que chez les producteurs, qui ne supportent plus d'être perçus comme des pollueurs. Et aussi pour des raisons de marché" explique-t-il à l'AFP. "Les cahiers de charges sont de plus en plus exigeants. Mais il est difficile de trouver la bonne voie: il faut donc maintenir les outils et en inventer de nouveaux". Son rapport préconise de "restructurer" le plan Ecophyto autour de six axes (et 68 propositions), dont un effort "considérable" de recherche et d'innovation car, malgré "une incontestable mobilisation" de la communauté scientifique, celle-ci est "trop récente pour combler le retard scientifique qu'a induit le recours prédominant à une protection chimique". "Je vois quatre domaines prioritaires" énumère Dominique Potier : - opter pour des variétés plus résistantes ; - développer le biocontrôle (insectes, plantes, algues) qui doit pouvoir atteindre au moins 15% (des surfaces traitées) contre quelques % aujourd'hui dit-il; - soutenir la modernisation de l'agroéquipement et des équipements de pointe: "ils permettent d'économiser jusqu'à 30% des pulvérisations". - "Mais surtout, la première mesure c'est l'agronomie, la diversité des cultures et la rotation". La mission suggère de réorienter les politiques publiques. En l'état, "le plan n'a pas d'emprise sur les leviers majeurs de l'usage des pesticides que constituent le choix des cultures, des systèmes de culture et de gestion de l'espace", estime le rapport. Même la nouvelle Politique agricole commune de l'Europe, la PAC qui entre en vigueur en 2015, est "trop timide". La France est le premier consommateur des 28 pays européens en pesticides - elle fait aussi valoir qu'elle a la première surface agricole. Mais trois cultures sont spécialement consommatrices: dans l'ordre, la vigne, le blé et le colza. "La vigne et l'arboriculture représentent 5% des surfaces agricoles... mais 20% des phytosanitaires employés" remarque M. Potier. Le député parie pourtant sur "le réinvestissement dans une agriculture de qualité. On sent une appétence pour cette mutation: on a échoué, mais on peut réussir". Optimisme partagé par Stéphane Le Foll: "Certains ont déjà réduit leur recours aux pesticides. Toutes les exploitations peuvent le faire, à condition qu'on diffuse les bonnes pratiques" a-t-il dit sur France Inter. "Mais ça ne sera fera pas d'un claquement de doigts". Ségolène Royal a pour sa part annoncé le lancement d'"une campagne de surveillance des pesticides dans l’air", et son intention de "multiplier par 10 le nombre d’agriculteurs formés" aux méthodes alternatives à ces substances. Sciences et avenir 26/12/2014
  15. L'un des navires du fondateur de l'ONG Sea Shepherd est pris en chasse dans l'océan Austral par quatre navires braconniers. La légine antarctique Pcziko CC BY-SA 3.0 Le capitaine Paul Watson est comme un lion (de mer, forcément...) en cage. Visé depuis deux ans par une notice rouge émise par Interpol à la demande du Japon et du Costa Rica, il a trouvé refuge en France, qu'il ne peut quitter sous peine d'arrestation. Or, ses hommes, qui poursuivent le combat à bord d'un des navires de son organisation Sea Shepherd, sont menacés. Des navires braconniers convergent vers le Bob Barker en plein océan Austral et ne sont pas animés des meilleures intentions, selon lui. "Je lance un appel à la marine française pour venir en aide à mon équipage qui comprend plusieurs Français", déclare-t-il au Point.fr. Sea Shepherd : Le Capitaine Paul Watson lance... par LePoint Président fondateur de l'organisation écologique Sea Shepherd, le capitaine Paul Watson, 64 ans, est surtout connu pour les rudes batailles qu'il livre depuis une bonne dizaine d'années aux baleiniers japonais en Antarctique. Une guerre sans pitié qu'il a provisoirement remportée en 2014 puisque, cet hiver, la flotte baleinière japonaise est restée à quai. Les baleines peuvent donc dormir, entre deux eaux, sur leurs deux oreilles. Faute de gibier japonais, Paul Watson a donc envoyé deux navires de sa flotte, le Bob Barker et le Sam Simon, écumer l'océan Austral à la recherche des navires braconnant la légine. Ce poisson est peu consommé chez nous, mais les Japonais et les Américains en raffolent. Sa chair serait aussi délicate que celle du colin. Il se vend à prix d'or, environ 15 euros le kilo débarqué, ce qui lui vaut le surnom d'or blanc. Après avoir été pillée là où elle abonde dans l'océan Austral, l'espèce est désormais protégée par des quotas : environ 18 000 tonnes à partager entre trois pays, dont la France, grâce à son immense zone économique qu'elle doit à l'archipel des Kerguelen. Le souci est toujours le même : quand il y a de l'argent à se faire en mer, il y a forcément des braconniers. D'autant que la mer australe est un désert glacé s'étendant sur des millions de kilomètres carrés. Autant dire que prendre sur le fait un navire pêchant illégalement revient à rechercher un glaçon en Antarctique. Mais ce n'est pas ça qui arrête le capitaine Watson. "Nous avons identifié six navires braconniers dont certains font l'objet d'une fiche violette d'Interpol." Le 17 décembre dernier, le Bob Barker tombe sur l'un d'eux, le Thunder, en train de pêcher illégalement dans le sanctuaire antarctique. Le braconnier s'empresse de lever l'ancre, abandonnant ses filets. Une course-poursuite s'engage dans une mer grosse encombrée de glaçons à la dérive. Le capitaine du Bob Barker appelle à l'aide les marines australienne et néo-zélandaise pour lui prêter main-forte. En vain. Depuis le 19 décembre, la situation s'est corsée. Selon Paul Watson, le Thunder aurait alerté trois autres navires braconniers, le Yunnan, le Jianfeng et le Taishan, tous trois "listés par Interpol pour leurs activités illégales en mer". Ils feraient désormais route vers le Bob Barker avec des intentions qui pourraient être belliqueuses. Le vieux guerrier des mers s'inquiète du sort de son navire et de son équipage. "Les quatre navires braconniers sont probablement armés", lâche-t-il. D'où son appel à la France. Le président français en visite à Saint-Pierre-et-Miquelon l'entendra-t-il ? Le Point 23/12/2014
  16. D'ici 2017, un Parc national de feuillus et de plaines pourrait voir le jour entre la Champagne et la Bourgogne. Lancé depuis 2009 le projet avance petit à petit avec de nombreuses concertations hier le préfet de Haute Marne a dressé un bilan des dernières avancées. Une centaine de communes réparties sur la Côte d'Or et la Haute Marne seraient concernées par ce dossier. La grande majorité des acteurs concernés sont favorables au projet de Parc national, c'est le message qu'a voulu faire passer Jean-Paul Celet, Préfet de Haute-Marne ce mardi soir. Pendant deux mois les représentants de l'Etat, les collectivités, et des membres de la société civile se sont réunis pour savoir si les différentes parties étaient toujours favorables au projet. Pour sa part, le préfet semble plutôt satisfait du résultat. Une manière pour lui de répondre aux nombreuses critiques. Depuis longtemps, ce dossier divise. Ces dernières semaines, des actes de vandalismes ont d'ailleurs eu lieu dans plusieurs communes de Haute-Marne et de Côte d'Or (lire ici). Si certains espèrent des retombées économique pour les quelques 120 communes qui pourraient faire parti du futur parc, d'autres en revanche, comme les professionnels du bois ou les agriculteurs craignent pour leurs activités actuelles. Des craintes perdurent sans doute car pour le moment de nombreuses questions restent en suspend à propos du périmètre des différentes zones de ce parc, de restrictions précises demandées, des moyens financiers mis à disposition de ce parc. Pages Facebook de soutien au projet : Projet de Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne Vivement le parc national bourgogne champagne D'ici 2017, un Parc national de feuillus et de plaines pourrait voir le jour entre la Champagne et la Bourgogne. Lancé depuis 2009 le projet avance petit à petit avec de nombreuses concertations hier le préfet de Haute Marne a dressé un bilan des dernières avancées. FR3 Champagne-Ardennes 17/12/2014
  17. La douceur de ces derniers jours va s'en aller. Neige et gelées sont au programme pour la fin de l’année 2014. Météo France prévoit une chute des températures et l’arrivée de la neige en plaine à partir du samedi 27 décembre. Cela dit, 2014, restera une année particulièrement douce. A partir du samedi 27 décembre, une dépression arrivant des Iles britanniques va traverser la France en apportant avec elle de la pluie et de la neige en plaine. Amis "forumeurs et les autres, vous voilà avertis... Alors prudence si vous prenez la route : le plus cadeau que vous pouvez offrir aux vôtres : c'est de rester en vie ! AFP PHOTO / PASCAL POCHARD-CASABIANCA Lundi 29 et mardi 30 décembre, la sensation de froid va s’accentuer en raison de la bise. L’année 2014 se terminera donc dans le froid. De fortes gelées sont attendues. A Dijon, on a eu seulement six heures de soleil durant les 20 premiers jours du mois de décembre. Il faut remonter à 1947 pour retrouver un tel déficit d’ensoleillement. Bref, profitez des éclaircies de ce jeudi 25 décembre : le soleil fera son apparition ici et là entre quelques gouttes. Le thermomètre affichera entre 6 et 8 degrés dans la journée. Ce sont des températures d’environ deux degrés au-dessus des moyennes saisonnières. Un vrai cadeau de Noël, estimeront les uns, mais un cadeau empoisonné pour ceux qui soulignent que les 10 premiers mois de l'année 2014 ont été les plus chauds depuis 1900. "L'année 2014 figurera très probablement dans le trio de tête des années les plus chaudes depuis le début du 20ème siècle, avec 2011 (+1,1 °C) et 2003 (+1,0 °C)", a récemment indiqué Météo France dans un "bilan climatique provisoire". Consulter les prévisions complètes de Météo France FR3 Bourgogne 25/12/2014
  18. Que s'est il passé au Mont saint Michel en 2014 ? Les plus belles images, le point sur les travaux, Erwan De Miniac et Karine Lepainteur vous font revivre toute une année en 4 minutes. JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP Le Mont Saint Michel, le 5 mai 2014 La rétrospective sur le Mont St Michel FR3 Basse-Normandie 23/12/2014
  19. Le groupe GDE a été débouté de sa demande de récusation de l’expert dans le dossier du centre de stockage de déchets de Nonant-le-Pin (61). GDE mettait en question l'impartialité de l'expert chargé d'évaluer la potentielle pollution du site. La société Guy Dauphin Environnement (GDE) avait lancé une demande de récusation de l’un des deux experts judiciaires le 3 décembre dernier. @f3bn Les 1850 tonnes de déchets désposés entre le 22 et 23 octobre 2013 sont toujours là. Mais le juge en charge du contrôle des expertises en a décidé autrement le 23 décembre en estimant que « la société GDE ne démontre pas que l'expert a manqué à son devoir d'objectivité et d'impartialité ». Dans un communiqué, GDE avait indiqué en décembre que « l’expert judiciaire, en choisissant délibérément et de façon systématique, d’écarter les résultats contradictoires démontrant l’absence de pollution, a manqué de façon flagrante à son devoir d’objectivité et d’impartialité ». FR3 Basse-Normandie 25/12/2014
  20. Le Conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne a lancé une nouvelle campagne de financement participatif via plateforme Ulule sur la rivière Allier. L'objectif est d'acheter des zones naturelles dans l'espace de liberté de la rivière. Pour bien fonctionner une rivière a besoin d'une dynamique fluviale, se traduisant notamment par l'érosion des berges et la divagation de son lit. Cela est reconnu comme indispensable au bon fonctionnement de la rivière, à la pérennité de la ressource en eau et à la richesse de sa biodiversité. Cette dynamique fait de l'Allier l'une des dernières grandes rivières sauvages d'Europe de l'Ouest. J.Saillard, Conservatoire Espaces Naturels d'Auvergne La dynamique fluviale, en remodelant régulièrement la plaine, entretient toute une mosaïque de milieux naturels très diversifiés et accueillant de nombreuses espèces végétales et animales d'intérêt patrimonial (Plus d'infos sur www.riviere-allier.com). La dynamique fluviale permet aussi de maintenir le bon fonctionnement de la rivière Allier et de renouveler les alluvions du sous-sol où transite la nappe d'eau. Et la nappe de l'Allier alimente en eau potable de l'ordre de 500 000 Auvergnats, dont 100 000 Clermontois ! Mais pour permettre cette dynamique fluviale sans que cela soit une contrainte pour les propriétaires affectés par l'érosion des berges, il est nécessaire d'acquérir les terrains en cours d'érosion. L'acquisition amiable de terrains érodables permet de garantir les possibilités d'érosion et de se substituer au propriétaire qui perd du terrain. L'acquisition est réalisée sur la base de l'évaluation du Service des domaines pour obtenir le prix le plus juste. Lorsqu'une activité agricole est présente sur ces terrains, le CEN maintient celle-ci, si possible en la faisant évoluer vers du pâturage extensif, en proposant à l'agriculteur un loyer faible et révisable pour compenser la perte progressive de terrain. Les terrains en forêt alluviale sont laissés en libre évolution. Le CEN Auvergne a déjà acquis en 2014 près de 30 ha de terrains érodables sur le val d'Allier dans le département du Puy-de-Dôme (des acquisitions sont également menées dans le département de l'Allier par le CEN Allier). Ces acquisitions bénéficient de financements publics (Europe, Agence de l'eau Loire-Bretagne) mais une part de financement demeure à la charge du Conservatoire sur certaines acquisitions, qui, cumulée, ne peut pas être prise en charge par le Conservatoire. Parmi celles-ci figure notamment la falaise d'érosion de Malmouche à Cournon, la plus haute falaise d'érosion du val d'Allier avec 14 mètres de hauteur, acquise en juillet 2014 (près d'1 ha) mais pour laquelle il reste 1 000 € à financer. Des acquisitions complémentaires sont prévues sur 17 ha de terrains érodables, dont 4,3 ha dans le département de la Haute-Loire qui nécessitent un financement de 1 500 €. C'est pour toutes ces raisons que le Conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne compte beaucoup sur cette campagne d'appels au financement participatif. Les dons supplémentaires permettront de compléter le financement des acquisitions de terrains érodables prévuées en 2015 sur les départements Haute-Loire et Puy-de-Dôme.. Les dons ouvrent droit à déduction fiscale à hauteur de 66% du don. Le CEN transmettra un certificat de déduction pour les impôts. Cette campagne d’intérêt général est accessible à tous à travers la plate-forme Ulule, à partir d’un don minimum de 5 € ou par envoi directement des dons au CEN Auvergne. FR3 Auvergne 23/12/2014
  21. Du 10 au 21 janvier 2015, le Massif du Mont Blanc accueillera la 11ème Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc, la course de chiens de traîneau à étapes la plus grande du monde. Parmi les mushers engagés : le Cantalien Romain Grenier. La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc, c'est 1 semaine de course, 9 nations et 17 mushers parmi les meilleurs sont de l'aventure dont le cantalien Romain Grenier. A Saint Paul de Salers, malgré le manque de neige, il a peaufiné la préparation de ses 14 Alaskans avant le grand départ le 10 janvier 2015. Romain Grenier Romain a remporté le double Trophée en 2013 (Trophée UMES - Trophée Grande Odyssée). Reportage Claude Bernard et Lydie Ribes. Intervenant : Romain Grenier, Menuisier Musher. FR3 Auvergne 24/12/2014
  22. Des décisions importantes ont été votées à l'unanimité par l'Assemblée départementale lors d'une Commission permanente extraordinaire aujourd'hui. L'implantation de ce domaine Center Parcs est prévue pour 2019. C'est à cheval entre les communes de Pindères et de Beauziac, dans les Landes de Gascogne, que le projet va être construit. PHOTO SUIRE THIERRY / Sud-Ouest Deux décisions ont été soumises au vote aujourd'hui : - La première porte sur les modalités financières, administratives et techniques. - La deuxième, concerne l'engagement des partenaires à acquérir les terrains nécessaires (82 hectares par le Groupe Pierre et vacances et 45 hectares par le Conseil général). Et c'est l'unanimité qui s'est dégagée de ce vote. Le Conseil Général peut donc se lancer dans l'acquisition de ces terrains. Le projet pourrait voir le jour en 2019. Il nécessitera 170 millions d'euros d'investissements. Sur le papier cela entraînerait la création de 300 emplois permanents à terme et la mobilisation de 250 emplois durant les travaux. La direction de Center parcs fait peu de commentaires pour l'instant sur ce projet. Peut-être est ce dû aux difficultés qu'elle rencontre sur l'avenir d'un site Isérois pour lequel une décision importante a été rendue. Le tribunal administratif de Grenoble a en effet suspendu l'un des deux arrêtés du préfet de l'Isère qui autorisait les travaux de défrichement pour lancer ensuite le chantier contesté d'un futur Center Parcs (Pierre & Vacances) à Roybon (Isère). Ce que cet article ne dit pas, c'est que ce nouveau Center parc sera réalisé, si le projet est mené à terme, en plein coeur de la forêt de pins des Landes de Gascogne. FR3 Aquitaine 23/12/2014
  23. Le groupe a publié un communiqué de presse ce mercredi, afin de lever les doutes sur le verdict du Tribunal Administratif de Grenoble. On y apprend que les opérations de défrichement ne sont pas suspendues et que le groupe se pourvoit en cassation auprès du Conseil d'Etat. "L’interprétation des ordonnances rendues le 23 décembre 2014 par le Tribunal Administratif de Grenoble a prêté à confusion quant à la légitimité de la poursuite des travaux." Ainsi commence le communiqué du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs. Jordan Guéant / France 3 Alpes Le groupe précise "qu’au contraire le rejet par le juge des référés des demandes de suspension des travaux par les opposants, au titre de l’autorisation dite «espèces protégées», légitime la poursuite du défrichement". "Le groupe va donc se rapprocher des services de l’Etat sur les modalités de reprise du chantier, dans un climat qu’il souhaite apaisé et serein après ces décisions de justice." En ce qui concerne l'arrêté "loi sur l'eau", dont l'ordonnance a été prononcée par le juge, le groupe "prend la décision de se pourvoir en cassation auprès du Conseil d’Etat." Il précise que cette "ordonnance de référé est provisoire dans l’attente du jugement au fond. Elle ne conditionne que les travaux de construction, dont le lancement est prévu fin 2015/début 2016." ----->Je vous l'accorde, ce communiqué n'est pas très clair... En bref, il semble que le jugement ne remette pas en cause la poursuite des travaux.... A moins que ce soit uniquement une question d'interprétation ! Cela dit, j'ai bien l'intention de ne jamais aller dans l'un de ces parcs... Et j'ai convaincu mes enfants et les membres de mon club et du comité directeur des associations de ma ville*, de ne plus les fréquenter à cause de leurs retombées sur l'environnement et la faune !!! On n'a pas le droit de faire tout et n'importe quoi au nom du profit et de l'emploi !!!! (*Le nombre de personnes concernées par mon action : environ 7000 familles). FR3 Alpes 24/12/2014
  24. Les policiers de la région de l'Oural jugent que ces animaux sont particulièrement efficaces pour traquer les malfaiteurs dans les zones de toundra. La police veut prendre les rennes. Pas facile de faire reculer la délinquance lorsqu'on a les pieds enfoncés dans 40 cm de poudreuse. Pour être mieux armés face aux bagarres et aux vols, les policiers du district autonome de Iamalo-Nénétsie, situé dans la région de l'Oural (Russie), pourraient bien obtenir la création d'une brigade montée sur des rennes, rapporte, jeudi 25 décembre, The Independent (en anglais). Les rennes peuvent accéder facilement aux zones de toundra devenues prisées par les criminels de l'Oural. (MATT CARDY / SAMSUNG COLLECTION / GETTY) Les forces de l'ordre locales, qui travaillent par des températures qui tombent souvent sous les -20°C, sont pourtant équipées de motoneiges particulièrement rapides. Mais ces véhicules "ont tendance à tomber en panne et à consommer trop d'essence", affirme un responsable cité par le très sérieux quotidien Izvestia (en russe). Les rennes, qui ne connaissent pas ces soucis, ont par ailleurs l'avantage d'atteindre des zones de toundra difficilement accessibles en motoneige, et qui sont devenues prisées des malfaiteurs. The Independent note que les forces russes sont loin d'être novices en matière d'animaux : outre des dauphins entraînés à repérer les mines aquatiques, certaines patrouilles terrestres utilisent déjà des ânes pour effectuer leurs rondes. Francetv info 25/12/2014
  25. Managua - De violents heurts ont marqué mercredi au Nicaragua une manifestation de paysans contre la construction d'un canal entre le Pacifique et la mer Caraïbe censé concurrencer celui de Panama, faisant deux morts tués par les forces de l'ordre, selon des opposants au projet, une information que la police a démentie. Les incidents se sont produits lors d'une manifestation qui a débuté mardi dans la commune de Tule, dans la province de Río San Juan, et s'est poursuivie mercredi. Elle rassemblait des centaines de paysans qui protestent contre l'expropriation de leurs terres. Au moins 21 personnes ont été blessées et 33 arrêtées lors de la dispersion par la police des manifestants, a déclaré à la presse la directrice de la police Aminta Granera. Elle a précisé que 15 policiers et 6 civils avaient été blessés dont l'un grièvement. En revanche, elle a démenti que deux personnes aient été tuées comme l'ont affirmé le député Eduardo Montealegre, membre d'un parti d'opposition de droite au président Daniel Ortega, le parti libéral indépendant (PLI) et l'un des organisateurs, Daniel Lorio. La police nous a attaqués avec des bombes lacrymogènes et des balles à blanc, a déclaré auparavant à l'AFP Daniel Lorio, qui affirme avoir vu les corps des deux victimes sur la route. Il a aussi indiqué que 33 personnes avaient été arrêtées et qu'elles seraient poursuivies pour dommages aux biens, au commerce, pour blessures graves et pour mise en danger de personnes. Il a précisé que la police avait agi avec violence parce qu'un groupe de manifestants avaient mis le feu au poste de police de Tule. Le chantier pharaonique du canal interocéanique a été lancé officiellement lundi par les autorités du Nicaragua et l'entreprise chinoise HKND. Estimé à 50 milliards de dollars (cinq fois le PIB du pays) il s'agit du projet le plus ambitieux d'Amérique latine. Depuis des mois les manifestations se multiplient, de paysans menacés d'expropriation mais aussi d'associations inquiètes du risque de catastrophe écologique. Les travaux, qui doivent durer cinq ans, commenceront au niveau de l'embouchure du Brito, sur la côte Pacifique sud. Le canal traversera le lac Cocibolca, plus grande réserve d'eau douce d'Amérique centrale, poursuivra sa route à travers des forêts tropicales avant d'aboutir à l'embouchure de la Punta Gorda, côté Caraïbes. D'une profondeur de 30 mètres, il permettra le passage de bateaux atteignant jusqu'à 400.000 tonnes. Le chantier menace de déplacer 30.000 paysans et indigènes ramas et nahuas qui vivent sur le tracé. La crainte est aussi que le canal, en traversant le lac Cocibolca, n'y fasse entrer de l'eau salée, ce qui menacerait les espèces locales. Le gouvernement rétorque que ce chantier est la manière la plus rapide de sortir de la pauvreté, qui touche 45% de la population au Nicaragua. ----->Après avoir lu de nombreux articles sur le sujet, il est raisonnable de penser, selon moi,, que la Chine a fortement influencé le gouvernement en place, servant davantage ses intérêts que celui de la population du Nicaragua. On peut également se poser la question si des études environnementales sérieuses ont été faites... Car, effectivement, à moins de la mise en place d'un système d"écluses perfectionnées, l'eau salée rentrera tôt ou tard par le lac Cocibolca, sans parler de la pollution due au passage des navires ! Puisqu'on sait aujourd'hui que les espèces invasives s'attachent à la coque et aux ballasts. Et sans compter les risques d'accidents, donc de pollution aux hydrocarbures. Ce n'est vraiment pas sérieux d'emprunter une telle route pour construire un canal dont il n'est pas certain utile et/ou rentable ! romandie 24/12/2014
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