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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. En cette période de fêtes, il est bon de rappeler que le chocolat est dangereux pour nos amis poilus. (Photo Physique de tous les jours) Et ce n'est pas le seul danger : - les sapins de noël enneigé à l'aide de neige artificielle représente aussi un sérieux problème... - sans parler des risques d'électrocution pour nos amis trop curieux qui viendraient à jouer ou croquer les fils électriques (même si le voltage via un transformateur pour les guirlandes équipées est moins puissant que pour les guirlandes branchées directement à une prise électrique). - De plus certains sujets de décoration sont aussi à surveiller, notamment ceux qui sont équipés d'attaches plastique ou comportent de petites pièces de plastique. En cas d'ingestion, gare au risque d'occlusion intestinale ou d'étouffement... - Les boules cassables peuvent aussi occasionner des blessures. Houx avec ses baies rouges Semnoz CC BY-SA 3.0 - Et grande vigilance aussi pour les baies de houx et de gui ! Elles sont toxiques pour nous et aussi pour nos animaux de compagnie. Si vous comptez utiliser une de ces plantes naturelles, veillez à ce qu'ils n'y aient pas accès, idem pour les jeunes enfants. Gui avec ses baies blanches translucides. Nova CC BY-SA 3.0 Bonnes fêtes de fin d'année à toutes et tous.
  2. Au parc zoologique et botanique de Mulhouse, une lionne d'Asie a donné naissance à quatre lionceaux, un événement rare mais pas unique car cela s'est déjà produit dans le parc. Comment soigne-t-on de tels animaux en captivité ? Quels risques courent-ils ? Y a-t-il une utilité à préserver des individus de cette sous-espèce presque éteinte ? Le docteur Brice Lefaux, directeur du parc, répond aux questions de Futura-Sciences. La lionne Sita et ses quatre lionceaux, nés au parc zoologique et botanique de Mulhouse. Dominique Villiseck La naissance de lions d’Asie en captivité est un événement rare. À l’état sauvage, il n’en existe plus que quelque 400 individus, et une centaine dans les différents zoos européens impliqués dans leur sauvegarde dans le cadre des programmes EEP (European Endangered species Programmes). Sur les deux dernières années, deux parcs zoologiques français peuvent se targuer d’avoir contribué à relever les effectifs des populations sauvages : Besançon (trois lionceaux) et Mulhouse (quatre lionceaux). Le parc zoologique de Mulhouse s’en sort mieux que le zoo de la Citadelle. En effet, à Besançon, deux lionceaux ont été tués par leurs parents. Le troisième a été retiré in extremis par les soigneurs afin d’éviter qu’il ne subisse le même sort. L’infanticide est assez courant dans la nature chez les fauves. Et comme si cela n’était pas déjà assez triste, il y a quelques mois, la femelle Shiva, âgée de 9 ans, a été retrouvée morte dans son enclos emportée par une crise cardiaque. Visit Mulhouse 22/3/2012 Futura Sciences : Le lion d’Asie était quasiment en voie d’extinction en 1907. Il ne restait plus qu’une quinzaine d’individus dans leur milieu naturel. En un siècle de protection totale, leur nombre s’est accru et atteint aujourd’hui un peu plus de 400 individus. Leur territoire actuel (le sanctuaire de Gir) dans l’État du Gujarat en Inde, ne devient-il pas trop étroit ? De nouveaux sanctuaires sont-ils prévus en Inde ? Brice Lefaux : Effectivement, l’espace commence à manquer car les lions ont besoin de vastes territoires. Une tentative d’introduction a été réalisée en Uttar Pradesh dans les années 1960, mais a échoué. Le Rajasthan ne possède pas suffisamment de proies naturelles. Un nouvel essai devait être tenté dans l’État de Madhya Pradesh, mais l’option d’un second site dans la partie ouest de l’état du Gujarat semble prendre forme. Futura Sciences : Avec l’urbanisation et le surpâturage, qui s’ajoutent au manque de proies naturelles, les lions (comme les tigres et les panthères) ont-ils encore leur place dans un pays qui compte plus d’un milliard deux cents millions d’habitants ? Jetpur, le lion d’Asie du zoo de Mulhouse. Patrick Straub Brice Lefaux : Il est effectivement difficile de concilier cette cohabitation. Les super-prédateurs ont besoin de se nourrir et posent effectivement problèmes aux villageois qui ne sont pas riches et dont ils attaquent le bétail. Les Indiens vivent depuis l’origine en contact avec les grands fauves et acceptent les prélèvements sur leur cheptel, ainsi que les pertes humaines occasionnelles qui malheureusement arrivent encore. Les habitants de ces régions font partie intégrante des zones de réserves naturelles et les populations humaines doivent continuer à se développer et à se maintenir. Il s’agit de trouver une méthode éco-durable qui permettrait de continuer à gérer cet équilibre hommes-animal. Futura Sciences : Le choix de nouvelles zones d’introduction ne risque-t-il pas de provoquer des réticences de la part des populations dont les villages seraient intégrés dans les réserves ? Dans les secteurs où sont maintenus les tigres, les autorités parlent même de déplacer les villageois. Brice Lefaux : L’évolution de la conservation in situ consiste à trouver des zones refuges sans en retirer l’Homme. L’échec de la tentative de réintroduction dans l’Uttar Pradesh est un parfait exemple des difficultés qui existent à réintroduire un grand prédateur dans des zones d’élevage et de cultures. Le territoire doit pouvoir accueillir suffisamment de proies naturelles pour que les lions ne s’en prennent pas aux troupeaux. La première sortie des lionceaux. Thomas Itty, M2A Futura Sciences : Les configurations géopolitiques sont-elles un frein à l’implantation de réserves dans des pays en conflit où vivaient originellement les lions d’Asie ? Brice Lefaux : La politique n’intervient pas directement dans la préservation des espèces, encore qu’il en faille une pour créer des réserves et faire respecter leurs frontières. Sous la pression des activités humaines, les animaux auront tendance à se retirer dans les zones montagneuses difficilement accessibles pour se préserver. Ce qui est le cas de la panthère de Perse en Iran. Futura Sciences : Les parcs animaliers et les zoos deviendront-ils à terme les derniers sanctuaires des lions d’Asie ? Brice Lefaux : La notion de sanctuaire ou d’Arche est erronée car on ne peut sauver ainsi des espèces. Le but du zoo consiste en la conservation sur une durée la plus longue possible et à être un lieu de découverte. L’essentiel des programmes de sauvegarde consiste en la conservation in situ. Les lionceaux n'ont pas encore de noms mais cela ne va pas tarder, grâce à un vote en ligne. Guilhem de Lepinay/Parc zoologique et botanique de Mulhouse Futura Sciences : L’élevage en captivité permettra-t-il de conserver l’espèce ad vitam aeternam ? Brice Lefaux : Pas sur le long terme. La captivité n’a qu’une utilité scientifique en maintenant des populations saines, susceptibles de pouvoir être réintroduites un jour si les moyens nécessaires sont mis en œuvre par les pays concernés, et pédagogique. Le rôle des zoos pour l’instant s’arrête au maintien des espèces le plus durablement possible, pas de les réintroduire. Futura Sciences : La reproduction en captivité ne risque-t-elle pas d’entraîner un phénomène de consanguinité ? Brice Lefaux : Il s’agit de maintenir au mieux la diversité biologique. Le risque de disparition d’une espèce animale est plus grand du fait de l’homogénéité provoquée par l’érosion de la diversité génétique. Celle-ci générera une baisse de la natalité, une moindre qualité du sperme et des gamètes, et fera apparaître des tares. Notre travail dans les zoos, avec la gestion des différents programmes de conservation, est de reculer cette échéance le plus loin possible en essayant de maintenir une diversité génétique de qualité. Sita et ses quatre lionceaux. Guilhem de Lepinay/Parc zoologique et botanique de Mulhouse Futura Sciences : Est-ce qu’à un moment donné, il deviendra nécessaire de limiter les naissances et de pratiquer l’euthanasie, comme cela s’est produit au Danemark ? Brice Lefaux : Nous avons en effet tellement progressé ces dernières années dans la reproduction des différentes espèces animales qu’il y a saturation actuellement dans les zoos pour certaines espèces pourtant menacées dans la nature. Les zoos participant aux programmes européens d’élevage pratiquent donc parfois la reproduction ciblée. On peut contenir les naissances par la contraception ou la séparation des mâles et des femelles lors des périodes de rut. Les professionnels des zoos ne pratiquent pas l'eugénisme et partagent l’attachement que peuvent ressentir les visiteurs envers les pensionnaires. Cependant, l’euthanasie peut malheureusement, dans certains cas, faire partie des moyens utilisés pour la gestion des espèces. Elle est également utilisée pour mettre fin aux souffrances d’un animal parvenu en fin de vie ou gravement malade. Futura Sciences : Quelles sont les conditions optimales pour espérer que les lions d’Asie se reproduisent ? Brice Lefaux : Les principales exigences sont la nutrition, la santé d’ailleurs aussi bien le bon état physique et mental des animaux, ainsi que l’aménagement de l’enclos et les conditions d’hébergement. Il faut impérativement éviter la frustration et l’anxiété aux animaux. Afin de leur éviter l’ennui, nous mettons en place des « animations » appelées « enrichissement du milieu », du type pistes d’odeurs, ballons ou autres objets sur lesquels ils peuvent se défouler. Nous repérons rapidement les individus adoptant des troubles du comportement ou devenant neurasthéniques. Ce n’est pas le cas de Sita, la lionne, qui semble parfaitement épanouie entourée de ses quatre lionceaux. Futura Sciences : Les lions bénéficient-ils d’un régime alimentaire particulier ? Brice Lefaux : Nous les nourrissons essentiellement de viande blanche. En moyenne entre 1 à 3 kg par jour. Ils reçoivent également de la viande rouge mais en moindre quantité, car un apport de protéines trop important peut être nuisible au bon fonctionnement des reins. Les fauves doivent néanmoins respecter un jeûne hebdomadaire de deux jours afin de leur éviter des troubles stomacaux. En effet, dans la nature, les lions ne mangent pas quotidiennement, mais lorsqu’ils tuent une proie, ils engloutissent de grosses quantités de viande en une seule fois. Ils ont besoin de laisser reposer leur estomac avant de se nourrir à nouveau. Futura Sciences : De quels types de soins ont-ils besoin ? Brice Lefaux : Nous pratiquons régulièrement des prélèvements coprologiques afin de les analyser et procédons à des vermifuges ou à des vaccinations lorsque cela s’avère nécessaire. L’examen de la dentition se fait visuellement. Nous n’intervenons que si l’animal manifeste des problèmes d’alimentation. Les maladies les plus fréquentes chez les fauves sont le typhus, la rage, la leucose et le coryza. Ils sont donc systématiquement vaccinés contre ces zoonoses. L’hygiène des cages et des enclos est primordiale également. Futura Sciences : Les lionceaux ont-ils déjà trouvé un lieu d’accueil lorsqu’ils seront en âge de vivre sans leur mère ? Brice Lefaux : Nous savons souvent immédiatement dans quel parc seront placés les jeunes de certaines espèces rares, mais pour l’instant nous n’avons pas de lieu d’accueil pour les lionceaux. Bien que le comportement de la mère nous incite à le croire, et nous l’espérons, rien ne dit que les quatre survivront. Photo de famille. Guilhem de Lepinay/Parc zoologique et botanique de Mulhouse Futura Sciences : Est-il envisageable de remettre dans la nature des fauves élevés en captivité, comme cela se pratique pour d’autres espèces ? Brice Lefaux : La réponse est négative. Le félin extrait d’un zoo est trop imprégné de la présence humaine pour être relâché dans la nature. Il s’en prendrait automatiquement à l’homme qui l’a nourri. Il faut le déshabituer sur une ou deux générations, et s’assurer qu’il ait bien acquis un comportement naturel, et sache choisir les bonnes proies. Dans le cas du lion d’Asie, les cerfs sambars ou axis, voire de jeunes buffles d’eau. La mission du parc zoologique et botanique de Mulhouse est la conservation des espèces. Le parc fut l’un des premiers zoos européens à se préoccuper d’élever « ex situ » des espèces menacées. La préoccupation des responsables de l’établissement n’est pas d’héberger une espèce susceptible d’attirer beaucoup de visiteurs, mais d’héberger une espèce dont la sauvegarde nécessite une conservation en captivité. Futura Sciences 19/12/2014
  3. Il aura fallu presque trois ans pour construire Topaz Solar Farm, la plus grande centrale électrique solaire du monde, entrée en fonctionnement en novembre 2014. Sa capacité productive est déjà de 550 mégawatts. Découvrez en vidéo la construction de cette centrale hors du commun. NNM News 29/11/2014 Futura Sciences 20/12/2014
  4. C'est la première fois que des chercheurs arrivent à documenter ce comportement de façon aussi précise. Cette aptitude exceptionnelle pourrait les aider à survivre au réchauffement climatique. La paruline à ailes dorées (Vermivora chrysoptera) peut faire preuve d'un sens de l'anticipation particulièrement développé. En avril 2014, plusieurs spécimens de cette espèce de passereaux ont fui avant l'arrivée d'une très forte tempête dans le Tennessee. Des scientifiques ont en effet constaté que ces oiseaux avaient quitté leur zone de reproduction, située dans les Appalaches, peu après leur arrivée en provenance de Colombie. Et ce, un à deux jours avant que frappe cette tempête qui a provoqué au moins 84 tornades meurtrières dans la zone. En avril 2014, plusieurs spécimens de paruline à ailes dorées (Vermivora chrysoptera), une espèce de passereaux, ont fui avant l'arrivée d'une très forte tempête dans le Tennessee. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Les chercheurs ont réussi à documenter ce comportement pour la première fois alors qu'ils travaillaient sur un projet visant à traquer les mouvements de ces petits oiseaux migrateurs avec des micro-balises de géolocalisation. Les parulines à ailes dorées ont parcouru 1500 kilomètres en cinq jours pour échapper à cette très forte tempête. Les auteurs de l'étude ont publié les résultats de leurs travaux jeudi 18 décembre dans la revue américaine Current Biology. "Le plus curieux c'est que ces oiseaux ont quitté ces lieux longtemps avant l'arrivée des tornades", estime Henry Streby, un chercheur de l'université de Californie à Berkeley. "Au moment où les spécialistes de la chaîne météo nous disaient que la tempête se dirigeait dans notre direction, les oiseaux se préparaient à quitter la région", poursuit-il. Selon les chercheurs, les infrasons seraient le signal qui permet aux parulines de détecter les tempêtes à l'avance. En effet, les oiseaux, contrairement aux humains, peuvent entendre les sons à très basse fréquence qui se propagent sur de longues distances. Et qui sont notamment générés par des perturbations météorologiques sévères. "Les météorologues et les physiciens savent depuis longtemps que les tempêtes qui génèrent des tornades produisent de puissantes émissions d'infrasons qui voyagent sur des milliers de kilomètres et à des fréquences auxquelles ces oiseaux sont les plus sensibles", explique l'écologiste. Les scientifiques ont aussi montré dans leur étude que les oiseaux qui suivent toujours les mêmes routes migratoires annuelles peuvent aussi parfois effectuer des déplacements hors des périodes de migration quand c'est nécessaire. Selon les chercheurs, ce sixième sens dont sont dotées les parulines à ailes dorées pourrait les aider à assurer leur survie face au réchauffement climatique. Ce dernier devrait en effet entraîner un accroissement de l'intensité et de la fréquence des fortes tempêtes et tornades. "Cela signifie qu'en ce qui concerne le réchauffement du climat les oiseaux devraient mieux y faire face que ce que certains ont prédit", conclut Henry Streby. La Paruline à ailes dorées (Vermivora chrysoptera) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Parulidae. (Image paruline mâle (en fhaut) et femelle (en-dessous) Louis Agassiz Fuertes : domaine public) La Paruline à ailes dorées possède un plastron et un masque noirs ainsi qu'une tache dorée très voyante à l'aile. Le dos gris, le ventre blanc et le front jaune sont d'autres caractéristiques de l'espèce. La femelle est plus terne que le mâle. Cette paruline mesure 12,4/13,5 centimètres et pèse environ 9 grammes. Sur son aire de nidification, cette paruline se retrouve dans le sud du Manitoba, de l'Ontario et du Québec. Aux États-Unis, elle niche autour des Grands Lacs et au centre de la Nouvelle-Angleterre. Pendant la nidification, la Paruline à ailes dorées utilise les milieux ouverts avec de nombreux arbustes comme les clairières, les bordures de forêt et les friches. La femelle construit le nid sur le sol et pond entre 4 et 6 œufs qu'elle incube seule pendant 10-11 jours. Les deux parents s'occupent des jeunes jusqu'à 31 jours après l'envol. Ses aires d'hivernage comprennent le Yucatan, le Guatemala, l'est de la Colombie, et le nord du Venezuela. Sciences et avenir 19/12/2014 - Wikipedia
  5. Une éléphante d'Afrique du Sud a été observée en compagnie d'éléphanteaux jumeaux. C'est ce qu'a annoncé vendredi 5 décembre 2014 la réserve "Pangola Game" sur sa page Facebook. Voici quelques images des deux petits et de leur mère de 31 ans, appelée Curve, prises par Karel Landman, le directeur exécutif de cette réserve de 7.200 hectares. Curve, la mère, a donné naissance cette année à deux petits. Facebook / Pongola Game Reserve La gémellité est très rare chez les éléphants. Selon le Dr Ian Whyte, spécialiste des éléphants ayant travaillé au Parc national Kruger (Afrique du Sud), les études ont montré qu'elle ne concerne que 0,5% des naissances. De plus, "la mortalité de l'un des jumeaux survient généralement quand la demande de lait des deux petits devient plus importante et qu'elle ne peut être satisfaite par la mère, ajoute Ian Whyte. Le moins dominant des deux éléphanteaux n'a alors plus sa part". Zululand Observer 5/12/2014 L'allaitement est long chez les éléphants : il dure entre 36 et 48 mois. Heureusement, la règle du survivant unique n'est pas systématique. Le Dr Whyte rapporte qu'au Parc national Kruger, une matriarche, appelée MaMerle, a, par deux fois, donné naissance à des jumeaux, en 2002 et 2006. Et tous ses éléphanteaux ont survécus. Il faut dire que les éléphants vivent en harde de femelles, conduite par la matriarche, qui s'entraident. Les jumeaux de la réserve Pangola Game sont les petits d'une femelle de 31 ans appelée Curve, d'après la courbe d'une de ses défenses. L'éléphante était déjà mère de trois petits, tous de sexe masculin. Quant au père des jumeaux, la réserve explique qu'il s'agit d'Ingani, un vieil éléphant de 44 ans qui est décédé il y a un peu plus d'un an. Un délai surprenant ? Non, car la gestation de l'éléphante est la plus longue de tous les mammifères terrestres : elle dure de 20 à 22 mois. Le sexe des jumeaux n'est toujours pas établi car la réserve souhaite intervenir le moins possible, de façon à leur donner le plus de chances de survie. "Curve a besoin d'un environnement sans stress", souligne Ian Whyte. En attendant d'avoir de leurs nouvelles, souhaitons leur bonne route. Sciences et avenir 19/12/2014
  6. De violentes tempêtes de neige sur une large partie du Japon ont déjà tué au moins onze personnes depuis mercredi, ont indiqué les médias locaux. Ces dernières font aussi état de dégâts divers et de perturbations importantes dans les transports. Star News 17/12/2014 Depuis trois jours, les compagnies aériennes ont dû annuler des centaines de vols intérieurs. De nombreuses liaisons ferroviaires ont été stoppées ou grandement retardées, dont les trains à grande vitesse Shinkansen entre Tokyo (est) et Osaka (ouest) qui circulent habituellement à la fréquence de métros. En hiver, le Japon est souvent coupé en deux selon une diagonale allant du nord-est au sud-ouest, avec du côté ouest des tempêtes de neige redoutables et souvent meurtrières, et de l'autre, où se trouve Tokyo, un ciel bleu et un temps froid mais plutôt sec. C'est ce cas de figure qui se présente depuis mercredi. Romandie 19/12/2014
  7. Paris - L'Afieg, un groupement d'énergéticiens alternatifs, la CLEE, une association de gros consommateurs industriels d'électricité et trois opérateurs d'effacement électrique, se sont inquiétés vendredi d'un projet d'arrêté du gouvernement fixant les modalités de la future prime versée pour l'effacement de consommation des particuliers. L'effacement consiste pour un consommateur (particulier ou entreprise) à réduire temporairement et volontairement sa consommation de courant lorsque cette baisse peut soulager les tensions du réseau électrique, notamment pendant les périodes de pointe. Le projet d'arrêté prévoit, comme le révélait la revue spécialisée Enerpresse début décembre, de verser une prime de 30 euros par mégawattheure (en heures pleines) aux opérateurs d'effacement concernant les petits sites de consommation, soit essentiellement les particuliers et les petits commerces. Pour les autres, qui opèrent les effacements des industriels, il n'y aura pas de prime, et c'est ce qui suscite des protestations. Pour l'Afieg, la CLEE, Actility, Smart Grids energy et Energy Pool, ce projet d'arrêté est discriminatoire et s'apparente davantage au versement d'une subvention déguisée, dont le montant est injustifié, ciblant les seuls opérateurs actifs sur l'effacement de consommateurs particuliers (effacements dits +diffus+). En France, seule la société Voltalis réalise des effacements diffus. Ils estiment que cette disposition risque de créer une forte distorsion de concurrence et une bulle spéculative autour de cette catégorie d'effacement avec pour conséquence une explosion des montants de CSPE payés par les consommateurs. La prime doit en effet être financée par la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), une taxe prélevée sur la facture d'électricité et qui sert surtout à financer les énergies renouvelables et les tarifs sociaux. Le Conseil supérieur de l'Energie, consulté sur le projet d'arrêté avait émis un avis négatif. Une délibération du régulateur de l'énergie est attendue dans les tous prochains jours. Romandie 19/12/2014
  8. Un volcan des Moluques est entré en éruption sur cet archipel de l'est de l'Indonésie et a projeté des cendres sur des centaines de mètres de haut vendredi, ont indiqué les autorités. L'incident a provoqué la fermeture d'un aéroport local. Vue du Gamalama depuis la mer. Jack Lockwood, U.S. Geological Survey / domaine public Situé sur l'île de Ternate dont il forme la principal ossature, le volcan Gamalama est entré en éruption jeudi, a déclaré Darno Lamane, un responsable de la surveillance du volcan. Gamalama, d'une altitude de 1715 mètres, continuait de projeter des cendres jusqu'à 600 mètres de haut vendredi. Aucune évacuation dans la zone n'a été ordonnée jusqu'ici, mais l'aéroport de Ternate, au pied de la montagne, a été contraint de fermer, a déclaré le ministère des Transports. "Nous avons fermé l'aéroport Sultan Baabulah ce matin, dans la mesure où les cendres volcaniques constituent un risque pour les avions", a précisé un porte-parole du ministère, J.A. Barata. L'aéroport est recouvert d'une épaisse couche de cendres, a-t-il souligné. Il pourrait rouvrir samedi, s'il n'y a pas d'autres éruptions, a ajouté le porte-parole. Onze randonneurs qui se trouvaient sur le site du volcan au moment de l'éruption ont réussi à s'en éloigner, mais se sont blessés en redescendant précipitamment la montagne, a indiqué un responsable de l'agence des catastrophes naturelles, Mansur Mahli. Trois des blessés, souffrant de fractures, ont été hospitalisés, a-t-il ajouté. L'Indonésie se situe sur la "ceinture de feu du Pacifique", où les plaques continentales se rencontrent, causant une activité sismique et volcanique fréquente. Considéré comme très actif, le Gamalama, aussi appelé Arfat, Arufat ou encore pic de Ternate, est un stratovolcan d'Indonésie qui constitue le point culminant de l'île de Ternate. De forme conique, il occupe la totalité de l'île de Ternate située à proximité du rivage occidental de l'île de Halmahera, la plus grande de la province des Moluques du Nord. Ce stratovolcan est composé de 3 édifices coniques dont les sommets sont chacun occupés par un cratère. Leur âge va croissant du sud au nord, le cratère le plus récent étant celui du Mont Arfat, également le point culminant du Gamalama. Tous les cratères sont plus ou moins évasés en direction du nord ce qui rend la partie nord de l’île bien plus dangereuse car soumises aux écoulements pyroclastiques et coulées de boue. Dans l’activité récente (depuis 20 ans), on constate une augmentation de la quantité de matériaux cendreux dans les éruptions du Gamalama, souvant déclenchées au sommet de l’édifice. Romandie 19/12/2014 - Wikipedia - ActiVolcans info
  9. Bruxelles - Le réacteur nucléaire de Doel 4, un des sept que compte la Belgique, a été redémarré vendredi après quatre mois et demi de fermeture en raison d'un mystérieux sabotage, a annoncé vendredi Electrabel. Doel 4 a été redémarré ce 19 décembre à 13H00 (au lieu du 21 comme initialement prévu) et il est désormais à nouveau couplé au réseau, soit deux semaines plus tôt qu'initialement prévu, a précisé dans un communiqué la filiale de GDF Suez. Le réacteur va à présent monter progressivement en puissance pour arriver à sa pleine capacité de 1.039 mégawatts (MW), selon le groupe. Doel 4, dans le nord du pays, avait été arrêté le 5 août à la suite d'une fuite d'huile due à un sabotage. En une demi-heure, 65.000 litres d'huile de graissage s'étaient échappés. La turbine à vapeur, qui tournait dès lors à sec, avait subi d'importants dégâts. Le parquet fédéral, qui est notamment chargé des affaires de terrorisme et de sécurité nucléaire, n'a donné aucune indication sur l'avancement de son enquête, ne confirmant pas qu'il s'agisse d'un acte de terrorisme mais ne l'excluant pas non plus. Des mesures complémentaires de sécurité ont été mises en oeuvre. Après le redémarrage de Doel 4, il reste deux réacteurs à l'arrêt en Belgique, Doel 3 et Tihange 2 (sud-est), pour cause de microfissures découvertes dans leurs cuves. L'arrêt de ces deux réacteurs continue de priver le pays, qui dépend à 55% du nucléaire pour sa fourniture d'électricité, de 2.000 MW sur une capacité totale de 5.700 MW. Romandie 19/12/2014
  10. Rabat - Le Maroc a levé 1,7 milliard d'euros pour le financement des prochaines phases du méga-projet de centrales solaires Noor 2 et Noor 3 à Ouarzazate (sud), ont annoncé vendredi à Rabat les responsables de ce projet. Le ministre marocain de l'Économie et des Finances, Mohamed Boussaid, s'est félicité de cette opération dans une déclaration en présence de représentants des bailleurs de fonds, dont la banque publique allemande Kfw, qui fournit une grande partie de l'enveloppe (654 millions d'euros). La Banque mondiale (400 millions d'euros), la Banque africaine de développement (100 millions d'euros), la Banque européenne d'investissement (150 millions), l'Agence française de développement (50 millions d'euros) financent également ces projets qui bénéficient aussi de dons de l'Union européenne. Les fonds serviront à financer la construction de la deuxième phase du méga-projet de centrales solaires à Ouarzazate, baptisées Noor 2 et Noor 3, dont les travaux débuteront dans 8 à 10 semaines, a dit le président du directoire de l'Agence marocaine de l'énergie solaire (Masen), Mustapha Bakkoury. La partie qui sera chargée des travaux devant durer une trentaine de mois sera connue dans quelques jours, a ajouté M. Bakkoury. Masen avait déjà lancé un appel d'offres, auquel sept sociétés dont des groupes français, espagnols et saoudiens ont été pré-qualifiés. Les centrales Noor 2 et Noor 3 sont la deuxième phase du vaste programme de centrales solaires à Ouarzazate visant à produire à terme 500 mégawatts (MW). La première phase, Noor 1, est en cours de construction et entrera en service conformément aux prévisions en octobre 2015, a encore annoncé M. Bakkoury. Une troisième phase, Noor 4 sera également construite à Ouarzazate. Au total, ces ambitieux projets visent à produire 2.000 mégawatts à partir de l'énergie solaire à l'horizon 2020. Le Maroc, dépourvu de réserves en hydrocarbures, s'est donné pour ambition de couvrir 42% de ses besoins à l'aide des énergies renouvelables vers 2020. Outre le solaire, il mise également sur le développement de l'éolien, et le plus grand parc du continent est récemment entré en service à Tarfaya (sud-ouest). Le coût total de ces différents projets s'élève à 13,1 milliards de dollars, soit 60% des investissements en énergie du Maroc jusqu'en 2020. Outre les énergies renouvelables, le Maroc a également annoncé cette semaine un vaste projet de développement gazier destiné à réduire la dépendance énergétique du royaume et qui nécessitera 4,6 milliards USD d'investissements. Romandie 19/12/2014
  11. Washington - Le président Barack Obama a réaffirmé vendredi ses doutes sur les bénéfices du projet d'oléoduc Keystone entre le Canada et les Etats-Unis, affirmant qu'il ne constituait pas la formule magique pour l'économie américaine. Il y a eu cette tendance à présenter ce projet comme une formule magique pour les maux de l'économie américaine et il est difficile, sur le papier, de savoir d'où vient cette croyance, a déclaré le président américain lors de sa traditionnelle conférence de presse de fin d'année. Bloqué depuis six ans sur fond de craintes environnementales, le projet Keystone et ses 1.900 km de tronçon figurent parmi les priorités de l'opposition républicaine, qui prendra les rênes du Congrès en janvier et qui assure que ce chantier créera des dizaines de milliers d'emplois aux Etats-Unis. Selon M. Obama, le chantier créera certes quelques milliers d'emplois mais profitera d'abord aux compagnies pétrolières canadiennes qui se serviront de l'oléoduc pour acheminer plus rapidement le brut extrait des sables bitumineux jusqu'aux raffineries du Golfe du Mexique. C'est très bien pour les entreprises pétrolières canadiennes et c'est bien pour l'industrie pétrolière canadienne mais cela ne n'apportera pas de bienfaits majeurs aux consommateurs américains, a déclaré le président américain, qui pourrait apposer son veto à une loi républicaine autorisant Keystone. Selon le président américain, ce projet aura ainsi très peu d'impact sur les prix du carburant aux Etats-Unis, qui bénéficient par ailleurs déjà de l'actuelle chute des cours mondiaux du pétrole. Défendu de longue date par la Maison Blanche, un coup de pouce aux investissements dans les infrastructures serait, lui, bien plus bénéfique à l'économie américaine et constituerait un moyen plus direct de soutenir l'emploi, a martelé le président. Quand vous songez à ce que nous pourrions faire en reconstruisant des routes et des ponts dans le pays --une chose que le congrès pourrait autoriser--, nous pourrions créer des centaines de milliers d'emplois voire un million, a déclaré M. Obama. Le président Obama a également affirmé qu'il fallait s'assurer que Keystone n'aggraverait pas le changement climatique en développant le brut bitumineux, dont l'extraction est plus énergivore que les pétroles traditionnels. Romandie 19/122/2014
  12. Dijon - Une chaufferie biomasse construite et exploitée par Dalkia (groupe EDF) a été inaugurée vendredi pour alimenter en chauffage le nord-est de Dijon et la commune de Quétigny (Côte-d'Or), pour réduire l'émission de CO2 dans l'agglomération. Image Digon-Energies Cette installation utilisera principalement trois chaudières biomasse d'une puissance de 30 mégawatts au total et consommera 50.000 tonnes par an de bois, en majorité d'origine bourguignonne, selon le Grand Dijon et Dalkia, qui en assurera l'exploitation pendant 25 ans via une filiale appelée Dijon Energies. Le réseau de chauffage du Grand Dijon fonctionnera à 80% à base d'énergies renouvelables grâce à cet équipement, précise-t-on. L'utilisation du bois-énergie et le raccordement à l'usine d'incinération (des ordures ménagères, ndlr) permettront d'éviter l'émission de 36.000 tonnes de CO2 par an, soit l'équivalent des émissions de 15.000 véhicules dans l'agglomération dijonnaise, s'est félicité dans un communiqué le maire PS de Dijon, Alain Millot. Infographie Dijon-Energies Le président-directeur général de Dalkia, Jean-Michel Mazalérat, a pour sa part fait valoir que l'énergie-bois remplace désormais, à Dijon, le charbon, le gaz ou le fioul pour des milliers d'habitants et pour des équipements publics significatifs. Parmi les équipements desservis par cette chaufferie figurent notamment le CHU de Dijon et le campus de l'université de Bourgogne, qui ont démantelé leurs anciennes chaudières fonctionnant au gaz ou au charbon. La construction de cette chaufferie au bois et de ce réseau, qui couvre le nord-est de Dijon et la ville de Quétigny, représente un investissement de 40 millions d'euros pour Dijon Energies. Une autre chaufferie au bois, qui couvrira le quartier dijonnais de la Fontaine d'Ouche et la ville de Chenôve, au sud de Dijon, est actuellement en projet. ----->Je ne suis pas convaincue que le recours au bois soit un moyen judicieux pour produire de l'énergie en grande quantité sur une longue période.... Même si des arbres sont cultivés à cet effet, il faut garder en tête que le réchauffement climatique en cours va rendre problématique la qualité du bois, voire même pour certaines essences (type ou espèce d'arbre) des difficultés d'adaption. En effet, selon des études déjà parues dans ce domaine, il a été relevé que certains arbres avaient une faible marge pour résister à la sècheresse ou à un changement de climat selon leur type d'habitat de prédilection... Personnellement, je pense même que ce n'est pas une bonne idée du tout... Romandie 19/12/2014 - Dijon-Energies
  13. Se faire passer pour toxique alors qu'on ne l'est pas : une forme très rare de mimétisme chez les oiseaux, pourtant observée par des biologistes sud-américains. C'est dans la forêt tropicale humide d'Amazonie qu'une équipe de chercheurs sud-américains menée par Gustavo A. Londoño a réussi à observer la stratégie de survie mise en place par l'oisillon de l'Aulia cendré (Laniocera hypopyrrha). Les conclusions de leur étude ont été publiées dans le journal The American Naturalist. La couleur orange du duvet et son aspect proche du poil permet à l'oisillon de l'Aulia cendré d'imiter une chenille toxique. Santiago David-Rivera Les scientifiques ont donc pu documenter ce qu'ils pensent être une forme de mimétisme "batésien" pratiqué par l'oisillon de l'Aulia cendré. Ce mimétisme, très rare chez les oiseaux, consiste à imiter un organisme dangereux, toxique ou particulièrement indigeste pour décourager les prédateurs. Dans le cas du petit de Laniocera hypopyrrha le mimétisme est particulièrement poussé. Car il implique un changement de l'aspect et du comportement. Au début de la vidéo, on peut voir l'oisillon imiter les mouvements d'une chenille. Dano Grayson 20/5/2014 De plus, afin de ne pas dévoiler sa couverture, l'oisillon évite de faire du bruit en l'absence de ses parents. Il attend un signal de leur part avant de se signaler. La remarquable stratégie de défense de l'oisillon tient en partie au fait que la période de nidification de l'Aulia cendré est longue (20 jours). En outre, la faible fréquence de nourrissage (1 fois par heure) conduit l'oisillon à rester longtemps seul et sans protection. Selon les experts, l'étonnante capacité d'imitation de l'oisillon est le résultat d'une évolution visant à réduire le pillage des nids par des prédateurs, plutôt courant dans les forêts humides. Sciences et avenir 18/12/2014
  14. Le redoutable insecte urticant poursuit sa conquête du territoire français, bien aidé par le réchauffement climatique. Et par l’homme. Dès le début de l’hiver, on voit apparaître leurs nids. Les chenilles processionnaires (Thaumetopoea pityocampa) sont en train de construire ces boules cotonneuses que l’on peut voir aux extrémités des pins, sapins et cèdres. Le réseau d’étude de l’espèce créé par l’Inra a organisé cette semaine un colloque international regroupant une centaine de chercheurs penché sur une expansion inquiétante. Et les nouvelles ne sont pas bonnes. "L’insecte a aujourd’hui atteint, voire dépassé l’Ile-de-France et les conditions climatiques font que désormais toute la France est favorable à son expansion" note Alain Roques au Centre Inra Val de Loire. Le nid cotonneux de la chenille processionnaire. Seule solution pour s'en débarrasser : le brûler. Inra Outre un climat de plus en plus accueillant, la chenille processionnaire peut aussi compter sur l’homme. Les chercheurs viennent ainsi de démontrer que les individus apparus en Alsace et au nord de Paris en 2013 provenaient bien de populations plus méridionales, preuve que ces chenilles avaient été apportées en camion via la commercialisation de résineux. L’espèce n’a pourtant pas besoin de ce coup de pouce pour coloniser l’ensemble de l’hexagone. "La chenille processionnaire ne supporte pas les coups de froids à -16°C qui provoquent alors des mortalités complètes, poursuit Alain Roques. De plus, des températures supérieures à 0°C l’hiver permettent aux chenilles de continuer à se nourrir". Frileuse, la chenille construit justement son nid pour se garder au chaud, avant de descendre des arbres au printemps pour se rendre en procession dans les sols propices à leur transformation en papillon. Ces conditions de vie font de l’insecte un indicateur précieux des progrès du réchauffement climatique reconnu comme tel par le GIEC. Jusque dans les années 90, la Loire faisait office de barrière naturelle, du fait de régulières vagues de froid au nord du fleuve, hostiles à l’espèce. Or, les hivers sont de moins en moins rigoureux et les températures montent. Depuis 20 ans, la température moyenne de la Beauce a ainsi augmenté d’environ 1°C. Non seulement le froid n’est plus assez vif pour tuer les colonies, mais la douceur permet aux chenilles de se nourrir tout l’hiver. Celle-ci est même en train de coloniser les reliefs du Massif Central qui lui était encore défavorables il y a 20 ans (carte de diffusion ci-contre, crédit Inra). L’expansion géographique de la chenille pose de vrais problèmes de santé publique. Cette larve possède en effet des poils urticants qui diffusent dans l’organisme une protéine toxique, la thaumétopoéine. Les premières victimes en sont les chiens et les chats qui reniflent les chenilles quand elles descendent au sol au printemps. Ces animaux domestiques peuvent ainsi développer œdemes et inflammation de la langue et des muqueuses buccales qui les empêchent de se nourrir. Les animaux d’élevage sont aussi touchés quand ils mangent l’herbe sur laquelle est passée une procession. La thaumétopoéine provoque de fortes démangeaisons chez l’homme (ci-contre, crédit Inra). Comme si cela n'était pas suffisant, la chenille provoque aussi l’affaiblissement des arbres... Et les méthodes de lutte sont peu nombreuses. Les nids doivent être brûlés et des pièges permettent de stopper les processions au bas des arbres. Toutefois, la plus efficace reste la mésange qui peut manger une quarantaine de chenilles par jour. A signaler : l’Inra a développé une application pour mobile pour que chacun puisse signaler la présence de l’espèce dans son proche environnement. Sciences et avenir 18/12/2014
  15. C'est la première fois que cette espèce de requin est observée à cet endroit. Une rencontre inattendue qui provoque une vive réaction chez un scientifique de National Geographic. Le requin du Groenland (Somniosus microcephalus) est le plus gros poisson de l'Arctique. Mais il est aussi le plus mal connu. C'est pourquoi chaque occasion de l'observer provoque l'excitation... ou l'étonnement chez les scientifiques lorsque la rencontre est fortuite, comme on peut le voir dans cette vidéo de National Geographic. National Geographic 17/12/2014 Cette découverte a eu lieu l'an dernier dans le cadre d'une étude menée par une équipe de chercheurs de National Geographic. L'objectif était d'étudier la biodiversité marine des 192 îles de l'archipel François Joseph, situé à l'extrême nord de la Russie. Réussir à filmer ce requin fut un véritable coup de chance pour les chercheurs. Envoyée à 211 mètres de profondeur, la caméra a filmée les fonds marins pendant 3 heures. De même, plus récemment, une expédition scientifique française intitulée "Under the pole II" a réussi à filmer le requin du Groenland. On sait assez peu de choses sur cette espèce de requin en raison du manque de données. Par exemple, on ne sait pas exactement combien de temps vit le requin du Groenland. Certains chercheurs estiment que son espérance de vie peut atteindre les 100 ans. Le spécimen filmé en Russie faisait une taille de 2 mètres. Selon les experts, il s'agirait d'un jeune squale, l'espèce pouvant atteindre les 7 mètres. Prédateur ou charognard ? Là encore, la question ne semble pas complétement tranchée. L'étude du contenu de l'estomac de certains spécimens a permis de voir que le requin du Groenland se nourrit de calmar, de poissons, et de divers mammifères marins, comme le phoque. Pourtant, ce requin nage lentement et est presque aveugle à cause de parasites. Comment pourrait-il capturer des proies aussi rapides que le phoque ? D'après des chercheurs japonais, il profiterait de leur sommeil pour les attaquer. Sciences et avenir 18/12/2014
  16. Paris - Le développement de la production décentralisée d'électricité et des mesures d'efficacité énergétique devrait entraîner pour les opérateurs d'électricité américains et européens un manque à gagner de plusieurs milliards d'euros par an, selon une étude d'Accenture publiée jeudi. Le solaire photovoltaïque, le stockage d'électricité, les économies d'énergie ou encore les dispositifs d'effacement influent sur le réseau électrique et sur le modèle économique des opérateurs d'électricité, indique le groupe américain de conseil, qui a élaboré trois scénarios d'évolution de la demande de courant en fonction du succès, faible, modéré ou fort, de ces tendances. D'après nos recherches, le scénario le plus plausible pour les dix prochaines années se traduirait par un manque à gagner limité, à savoir 18 milliards de dollars par an aux Etats-Unis et 39 milliards d'euros en Europe, en raison d'une diminution modérée de la charge du réseau, a expliqué dans un communiqué Jérémie Haddad, directeur chargé des activités de conseil pour le secteur Energie/Utilities chez Accenture. Mais selon le scénario le plus pessimiste, la baisse du chiffre d'affaires pourrait atteindre jusqu'à 48 milliards de dollars par an aux Etats-Unis et 61 milliards d'euros par an en Europe d'ici à 2025. Une majorité (61%) des 85 dirigeants de distributeurs d'électricité interrogés par Accenture ont d'ailleurs dit s'attendre à une baisse modérée ou forte de leurs revenus du fait justement du développement de cette production décentralisée d'électricité. Ils étaient 43% à l'anticiper en 2013. L'impact sur la demande en énergie de ces nouvelles technologies représente (...) une menace tout à fait réelle pour le modèle économique des opérateurs d'électricité, a estimé M. Haddad. Au-delà de la pression financière qu'elle entraîne, "cette mutation sera synonyme de défis opérationnels de taille pour les opérateurs d'électricité, de tension technique accrue sur le réseau et d'ouverture du marché à de nouveaux concurrents dans les produits et services énergétiques", a-t-il ajouté. ----->Au-delà de ces prévisions, que va-t-il se passer pour le consommateur... Faut-il voir dans cette information, une prévision des coûts finaux ? Ou les producteurs feront-ils des efforts pour contrebalancer ces pertes... prévisionnelles ? Celle-ci pourraient, selon moi, être compensées par une diversification des ressources énergétiques ; ce qui suppose de réels investissements sur les énergies renouvelables et, pourquoi pas, rechercher d'autres voies à défaut d'un changement des habitudes de consommation et de production. Romandie 18/12/2014
  17. Le gouvernement belge a annoncé jeudi un nouvel aménagement de son plan de sortie du nucléaire. Il prolonge jusqu'en 2025 la durée de vie de deux de ses sept réacteurs, exploités par Electrabel, filiale du Français GDF Suez. La centrale nucléaire de Doel, vue aérienne. Alexandre Jacquemin CC BY-SA 3.0 Confronté à des risques de pénurie d'électricité, le gouvernement du libéral Charles Michel a décidé de "prolonger les unités de Doel 1 et Doel 2 pour une période de 10 ans", sous réserve d'un feu vert de l'agence belge de sécurité nucléaire, a indiqué la ministre de l'Energie, Marie-Christine Marghem. Selon Greenpeace et les partis d'opposition, cette prolongation devrait coûter entre 600 et 700 millions d'euros. Electrabel devrait réclamer des garanties avant d'engager ces dépenses. "En clair, les citoyens financeront via des augmentations sur leurs factures cette prolongation des vieux réacteurs nucléaires. GDF Suez peut dire merci au gouvernement", a lancé le député écologiste Kristof Calvo. "Pourquoi ne pas investir ces sommes importantes dans des solutions d'avenir? ", comme les énergies renouvelables, a abondé le Parti socialiste. Romandie 18/12/2014
  18. Pétrole: Chevron suspend un projet dans l'Arctique canadien Ottawa - Le géant américain Chevron a décidé de suspendre un projet de plateforme pétrolière en eaux profondes dans l'Arctique canadien en raison de la récente chute des cours du baril de brut, a-t-on appris jeudi. La société a avisé mercredi l'Office national de l'Énergie (ONÉ) du Canada de sa décision d'interrompre les forages prévus par la LE 481 pour une durée indéterminée. Chevron possède cette licence d'exploitation dans la mer de Beaufort, dans l'océan Arctique, à 250 km du village inuit de Tuktoyaktuk, situé non loin de la frontière entre le Canada et l'État américain d'Alaska. Dans sa lettre adressée au régulateur canadien, le groupe explique que ce choix a été motivé par plusieurs facteurs, dont le degré d'incertitude dans l'industrie (pétrolière). Tous les projets d'exploration de Chevron doivent être concurrentiels, a souligné à l'AFP un porte-parole de Chevron. Le baril de brut côté à New York a franchi cette semaine le seuil des 55 dollars, pour la première fois en cinq ans. En moyenne, l'or noir a chuté de plus de 30% depuis cet été, fragilisant la rentabilité de plusieurs gisements non conventionnels en Amérique du Nord. La région qui était ciblée par Chevron est particulièrement isolée et inhospitalière. La société américaine n'en était qu'à des étapes préalables et comptait y forer un puits d'exploration d'ici 2020, à une profondeur d'environ 1.500 mètres. L'Office national de l'Énergie avait entamé en juillet un processus d'examen du projet de Chevron, afin de vérifier en particulier que les systèmes de sécurité prévus étaient adéquats. D'autres géants des hydrocarbures, Exxon Mobil et BP, mènent également des projets d'exploration située dans cette zone de la mer de Beaufort et Chevron a fait part de son intention de suivre l'évolution de leurs projets. Avec la fonte des glaces, les ressources de l'Arctique connaissent un regain d'intérêt depuis quelques années. Selon une étude américaine de 2008, 13% du pétrole et 30% du gaz naturel non découverts de la planète se trouvent dans le sous-sol du Grand Nord. Plusieurs projets ont cependant été stoppés cette année, face notamment au repli des cours. L'organisation écologiste Greenpeace s'est réjouie de l'annonce de Chevron, y voyant une preuve de plus que les défis techniques de forer dans des eaux glaciales, là où une marée noire est inévitable, ne font qu'augmenter les coûts jusqu'à rendre l'opération non viable. L'ONG a appelé de fait Ottawa à suspendre les tests sismiques menés par plusieurs groupes pétroliers dans le détroit de Davis qui sépare le Groenland danois de l'île de Baffin canadienne. ----->La chute des cours du pétrole a du bon et pour l'environnement (faune et flore) et pour le climat ! C'est très intéressant... Pourvu que cela dure encore longtemps. D'ailleurs, si l'on en croit les dernières informations, il faudrait laisser les ressources énergétiques fossiles (conventionnelles ou non) là où elles sont afin de contenir l'importance du réchauffement climatique.... Romandie 18/12/2014
  19. À l'inverse du sapin artificiel qui nécessite, au cours de sa fabrication, des produits d'origine pétrolière, le sapin naturel respecte l'environnement. Totalement biodégradable, il a des effets positifs sur la qualité de l'air car il produit de l'oxygène et absorbe les émissions de CO2 au cours de sa croissance. Ainsi, les jeunes sapins cultivés par les producteurs participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et stabilisent les sols grâce à leur système racinaire. Forêt de sapins Nordmann. Paul Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic Pour comparer l'impact environnemental d'un sapin naturel et d'un sapin artificiel, une firme canadienne, Ellipsos, a analysé leur cycle de vie. Les conclusions de cette étude montrent que « l'arbre artificiel, dont la durée de vie moyenne est de six ans, contribuerait trois fois plus aux changements climatiques et à l'épuisement des ressources que l'arbre naturel ». Les impacts négatifs du sapin artificiel sur le changement climatique se produisent essentiellement à l'étape de sa production. Réutilisable pendant plusieurs années, il faudrait le conserver pendant 20 ans pour que son impact sur la planète soit plus favorable que le naturel ! Côté bilan carbone, l'avantage est largement en faveur du sapin naturel. Ce dernier consomme en effet trois kilogrammes de CO2 au cours de sa culture, contre huit kilogrammes produit pour un arbre artificiel importé d'Asie (soit 48 kilos pour six ans de vie). (Photo un sapin artificiel de 120cm de haut comportant 130 branches. AC-DECO) Futura Sciences 17/12/2014
  20. Ancré dans la tradition de Noël, le sapin représente un marché dynamique en France. Cet arbre est cultivé en France sur 5.000 hectares, essentiellement dans le Morvan. Malgré le ralentissement économique de ces dernières années, ses ventes sont stables et son potentiel de croissance demeure intact. Sapin de Noël Nordmann. Malene Thyssen GNU Free Documentation License, Version 1.2 Suite à une étude réalisée par TNS SOFRES en décembre 2009, le marché français du sapin de Noël a généré cette année-là un chiffre d'affaires de 118 millions d'euros (+ 1,3 % par rapport à 2008). Ainsi, 5,2 millions de sapins ont été achetés à un prix moyen de 23 euros l'unité. Les foyers français ont été 22,4 % à faire l'acquisition d'un tel arbre, parmi lesquels 18,5 % ont opté pour un sapin naturel et 3,9 % pour un arbre artificiel. Côté présentation, ce sont 86 % de sapins coupés qui ont rejoint les habitations et 14 % de sapins conditionnés en pot ou en motte. La période d'achat des sapins naturels commence en tout cas de plus en plus tôt. En 2009, 51 % des sapins ont ainsi été achetés avant le 15 décembre. Quant au sapin artificiel, il perd du terrain au profit de l’arbre de Noël naturel, en occupant 17,7 % des ventes en valeur contre 82,3 % pour le naturel. Créatrices d'emplois dans des régions parfois défavorisées, la culture et la distribution du sapin de Noël naturel génèrent une activité intense pendant les derniers mois de l'année. Pour lutter contre la concurrence étrangère et l'importation de sapins artificiels, des producteurs de sapins de Noël ont décidé d'unir leurs forces et de défendre leur profession. C'est ainsi que l'Association française du sapin de Noël naturel (AFSNN) a vu le jour en 1998 et regroupe aujourd'hui 78 producteurs, mobilisés pour promouvoir un produit de culture français. Engagé sur différentes missions, cet organisme s'est fixé plusieurs objectifs : valoriser la provenance des sapins à l'aide de labels régionaux, respecter la réglementation en vigueur, garantir une totale transparence sur la qualité, la taille et la variété des sapins à l'aide d'un marquage de couleur normalisé, etc. Futura Sciences
  21. Après avoir suivi les conseils pour bien conserver votre sapin de Noël, vous pourrez le replanter pour lui offrir une seconde vie. Le grand sapin de Noël, Place Kléber à Strasbourg en 2010 avec le village de Noël à ses pieds. Erics67 CC BY-SA 3.0 Choix de l'emplacement : Évitez le vent et le plein soleil ! Préférez la mi-ombre, en fuyant les vents froids et les lieux où stagne l’humidité. Si votre sapin se dégarnit, présentant des trous au lieu d’un aspect uniforme, ce sera souvent dû à des courants d’air froids, qu’il faudra absolument éviter dans les premières années de culture. Trou de Plantation : Attendez une période sans gel et sans pluies abondantes pour planter votre sapin, cela dans un trou d’environ 60 centimètres de côté et de profondeur. Cette cavité devra être au moins le double du volume de la motte de votre conifère. Labourez le fond de ce trou afin de décompacter la terre. Si votre sol est de mauvaise qualité, apportez une bonne terre de jardin ou ajoutez-lui un peu de sable et de terreau. Épandez aussi un engrais de fond dans le trou, qui aidera à la reprise de votre arbuste et à l’émission de jeunes racines. Mise en terre : Si la motte du sapin vous paraît sèche, faites-la tremper dans un grand récipient empli d’eau jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles d’air qui s’en échappent. Placez votre sapin au centre du trou, sans briser la motte, dont la partie supérieure devra affleurer le sol. Remplissez le trou tout autour des racines en tassant régulièrement la terre avec le pied. Avec le surplus de terre, formez une cuvette. Arrosez alors abondamment, même si le sol est humide. Pose d’un tuteur : Si votre arbuste dépasse 1,50 mètre de hauteur, installez un tel support, en le plaçant en biais pour ne pas abîmer les racines. Mieux vaudra attendre quelques jours avant de l’attacher au tronc avec des liens en fil de fer entourés d’une plaque de liège ou d’une gaine électrique. Ne serrez pas trop cette attache pour ne pas étrangler le tronc. Arrosages : Durant l’été, vous doucherez le feuillage de votre arbre très souvent, chaque soir après une journée à plus de 25 °C. Cela évitera ou ralentira les attaques systématiques d’araignées rouges dont votre sapin pourra être l’objet. En hiver, un tel arrosage sera inutile au jardin et devra être parcimonieux si vous avez planté votre sapin sur un balcon ou une terrasse. Bien sûr, il ne faudra pas apporter la moindre goutte d’eau par temps de gel. Si vous n’avez pas la chance de posséder une parcelle de terrain, il vous restera la possibilité de transformer votre sapin en compost ou en bois de chauffage, après l'avoir fait sécher.... A moins que vous ayez la possibilité de le replanter dans une parcelle communale, jardin commun (type jardins familiaux), etc... après avoir, bien sûr, demandé l'autorisation. On peut choisir de décorer un sapin planté dans son jardin... Comme le sapin replanté peut, pour les années suivantes, être utilisé comme sapin de Noël extérieur. En effet, la généralisation de guirlandes électriques « tous temps » permet aux particuliers de décorer un arbre de leur jardin, souvent visible de la rue, ainsi que la façade de leur maison. Une adresse utile : AFSNN, Les Prés 58230 Alligny-en-Morvan tél. : 03 86 76 15 54. Futura Sciences - Wikipedia
  22. Si vous souhaitez replanter votre sapin après les fêtes, il va falloir opter pour un arbre cultivé en conteneur car il conservera ses racines intactes. Ainsi, il pourra entamer une seconde vie avec un maximum de chances de reprise. Voici quelques conseils pour réussir la seconde vie de votre sapin. Épicea. AFSNN Certaines précautions devront toujours être prises lors de son installation dans votre logement. Ne l’installez pas dans une pièce chauffée à plus de 17 °C (véranda, jardin d'hiver), évitez toutes sources de chaleur (radiateur, cheminée), arrosez-le régulièrement pour maintenir sa terre humide, brumisez ses aiguilles pour éviter leur dessèchement et placez-le dans une pièce non chauffée quelques jours avant de le replanter. Sachez en tout cas que la reprise de votre arbre de Noël dépendra étroitement de la durée de son séjour à l’intérieur de votre logement. Plus ce délai sera court et mieux ce sera ! Mieux vaudra ne pas dépasser huit à 10 jours car, au-delà, ses chances de réussite se réduiront vite. Bien sûr, il faudra bannir la neige artificielle, la peinture dorée ou argentée et, bien entendu, des bougies et autres articles pyrotechniques. Vous veillerez aussi à ne pas endommager le bourgeon terminal de votre sapin lorsque vous y placerez une étoile décorative ! Futura Sciences
  23. Le Nobilis est un sapin « noble » qui se distingue par son feuillage vert bleuté. Son port majestueux, son parfum boisé et la robustesse de ses aiguilles font de lui un compromis idéal entre l'épicéa et le Nordmann. Le sapin Nobilis (Abies nobilis), surnommé sapin noble (également Abies procera), fait partie de la famille des Pinacées. Il est originaire du nord-ouest de l'Amérique du Nord. (Photo Sapins Nobilis. © DR) Le sapin noble plus connu sous le nom Nobilis, doit ses titres de noblesse à un magnifique feuillage vert-bleuté, à son port majestueux et à son parfum balsamique. Comme le Nordmann, le Nobilis ne perd pas ses aiguilles. Son système racinaire est pivotant, il ne reprendra donc dans un jardin que s'il est cultivé en pot. Avec des nuances de bleu, il est très doux au toucher et répand une odeur agréable. Ses aiguilles sont réparties régulièrement autour du rameau, en écouvillon, leur dessous étant rayé de deux bandes claires. Ses rameaux se redressent d’une façon élégante à leur extrémité. C'est un grand arbre au feuillage persistant mesurant généralement de 40 à 70 m de hauteur et 2 m de diamètre, rarement plus. L'écorce des jeunes arbres est lisse, grise avec des boules de résine, devenant rouge-brun, rugueuse et fissurée sur les vieux arbres. Les aiguilles, de 1 à 3,5 cm de long sont d'un bleu-vert glauque avec de fortes bandes de stomates. Les cônes, dressés, font 11 à 22 cm de long. A maturité, ils se désintégrent pour libérer leurs graines ailées à l'automne. C'est un arbre d'altitude, poussant généralement de 300 à 1500 m d'altitude. Outre son utilisation comme sapin de Noël, il est aussi utilisé dans la construction et la papèterie. (Photo détail des aiguilles du sapin Noble. Rasbak CC BY-SA 3.0) Abies procera. Wildfeuer GFDL Le Nobilis a une silhouette proche de celle du Nordmann, mais sa culture et sa taille demandent plus d’attention et de savoir-faire pour obtenir une forme régulière. (Photo cônes mâles. Roger Griffith / domaine public) (MPF CC BY-SA 3.0Photo cône femelle) Futura Sciences - Wikipedia
  24. L'Omorika est une variété appréciée pour ses longues aiguilles vert foncé dotées d’une face intérieure argentée. Son élégance naturelle est également un atout de décoration indéniable. Le sapin Omorika (Picea omorika), de la famille des Pinacées, porte également le nom d'épicéa de Serbie, en liaison avec la région d’où il provient. Picea omorika. Roberta F., Creative Commons Attribution-Share Alike 2.5 Generic Le sapin Omorika se caractérise par sa couleur vert argenté. Taillé, il présente un port conique presque parfait. Ce sapin de Noël est originaire de la vallée de la Drina, en Serbie, mais également de Bosnie-Herzégovine. Il possède des aiguilles bleu-vert sombres sur le dessus et blanches sur le dessous. C'est un arbre persistant de taille moyenne mesurant 20 à 35 m de hauteur, atteignant exceptionnellement 40 m de haut. Son tronc disposant d'une écorce écailleuse et brunâtre1 atteint un diamètre de plus de 1 m. Les pousses sont de couleur ocre jaune, et fortement pubescentes (tomenteuses). (Photo branche d'épicéa Omorika; MPF CC BY-SA 3.0) En dehors de son aire de répartition naturelle, l'épicéa de Serbie est très utilisé dans l'horticulture comme arbre d'ornement dans les grands jardins. Et outre, son utilisation comme arbre de Noël, on le rencontre dans la filière de production de bois et de papier. Le sapin Omorika a la capacité de pousser sur une large gamme de sols, qu’ils soient calcaires, acides, sableux ou argileux. Il réagit très bien à la taille, ce qui lui permet d’offrir un aspect dense et touffu aussi raffiné qu’original. Futura Sciences - Wikipedia
  25. Le Pungens est facilement reconnaissable par sa ramure harmonieuse vert bleuté, il diffuse une agréable odeur de pin. Il présente également une bonne résistance à la chaleur. Le sapin Pungens (Picea pungens), est un conifère de la famille des Pinacées. On le surnomme sapin bleu du Colorado car c’est dans cette région des États-Unis qu’un botaniste, C. Parry, le découvrit en 1862. Il existe plusieurs cultivars fréquemment plantés dans les jardins et les parcs.(Photo Picea pungens « Montgomery », Pologne. © Nova, GNU Free Documentation License, Version 1.2) Suivant la pousse, cette espèce peut être d'une jolie couleur bleu argenté. Elle dégage une agréable odeur de pin. Moins présent que le Nordmann sur les marchés, à cause de ses aiguilles rigides et piquantes (pungens signifiant piquant en latin), ce sapin possède une bonne résistance à la chaleur. C'est sa variété Glauca Koster, obtenue en 1885 par le Néerlandais Arie Koster qui est aujourd'hui le plus populaire des sapins bleus. L'épicéa nain du Colorado, Glauca Globosa, est couramment appelé « Sapin bleu nain » et c'est le cultivar le plus répandu, et assurément une des meilleures variétés pour les petits jardins. Il forme une jolie boule compacte, qui évolue en pyramide arrondie pouvant atteindre 2 mètres de haut à 30 ans. Sa pousse est lente et il lui faut plus de 10 années pour atteindre 2 mètres. Ce sapin apprécie la mi-ombre et un sol de préférence léger et bien drainé. Il aime les sols acides, craint l'humidité stagnante et les excès de sécheresse. Futura Sciences
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