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  1. Deux braconniers de rhinocéros ont été tués lundi par les gardes-chasse du parc naturel sud-africain Kruger, ont annoncé les autorités du parc. Plus d'un millier de ces herbivores cornus ont été massacrés en 2014 dans cette zone protégée. "Il y a eu des échanges de tirs et deux des trois suspects de braconnage de rhinocéros ont été tués", a déclaré le porte-parole des parcs naturels d'Afrique du Sud, William Mabasa. Le troisième suspect a réussi à s'échapper au cours de cette fusillade qui a eu lieu vers 5 heures du matin dans le parc Kruger, la plus grande réserve naturelle d'Afrique du Sud, située dans le nord-est du pays. Selon les chiffres officiels, plus de 1020 rhinocéros ont été tués entre janvier et novembre 2014 dans les parcs d'Afrique du Sud, dont 700 dans le parc Kruger. WWF 22/9/2011 Romandie 5/1/2015
  2. Paris - Parvenir à donner un prix au carbone sera, selon François Hollande, un critère de réussite de la conférence climat fin 2015 à Paris. Explications de l'économiste Christian de Perthuis, professeur à l'université Paris Dauphine, qui estime urgent de mettre en place cet outil pour lutter contre les gaz à effet de serre. Question: Pourquoi instaurer un prix du carbone serait un gage de réussite de la conférence climat ? Réponse: Tant qu'on a pas un prix international du carbone, les progrès apparents sur le front des émissions de gaz à effet de serre sont virtuels. Les émissions des Etats-Unis par exemple sont orientées à la baisse, grâce à un transfert important du charbon vers le gaz pour la production d'électricité. Mais le charbon américain non utilisé est exporté et se retrouve en Chine ou au Japon. Tant qu'il n'y aura pas un coût climatique associé à ce charbon, il se retrouvera sur le marché. AFP 14/12/2014 Il est urgent de créer une nouvelle valeur économique: le coût climatique des émissions de CO2. Pour lutter contre le réchauffement, les démarches volontaires sont indispensables, les innovations aussi, mais la vérité, c'est que jamais les émissions de gaz à effet de serre n'ont augmenté aussi rapidement depuis 2000 et si l'on ne change pas le système de prix (de l'énergie), cela va continuer. Il faut un signal fort, qui indique aux utilisateurs et producteurs d'énergies fossiles que celles-ci ont un coût climatique. Q: Y-a-t-il déjà des systèmes de tarification du carbone? R: Il y a actuellement deux grands systèmes de tarification. D'abord, des systèmes de quotas, comme en Europe, dans des régions de la Chine et une dizaine d'Etats aux Etats-Unis. On plafonne les émissions de gaz à effet de serre et on donne des droits à émettre. L'une des pistes (pour aller vers une tarification internationale) serait de relier ces différents marchés. La deuxième piste, c'est non pas de passer par des quotas, mais par une taxe carbone au niveau mondial, comme cela existe déjà en France, en Irlande, dans les pays scandinaves. On peut espérer que l'accord qui sera conclu à Paris donne un certain nombre d'années pour instituer une tarification du carbone au plan international. Vu que cet accord entrera en vigueur en 2020, on aura pas trop de quatre ans pour le faire. Une taxe carbone au niveau international, cela pose des difficultés mais ce serait un signal extrêmement fort. Q: Quels sont les freins à l'instauration d'un prix pour le carbone au niveau mondial' R: Plus grand monde ne croit à la mise en place d'un système de plafonnement des émissions par pays comme on avait voulu faire à Kyoto. C'est la différence entre la négociation climatique aujourd'hui et il y a 10 ans. Désormais, on essaie de partir de ce qui existe déjà et de le développer. Si, par exemple, on construit, entre 2015 et 2020, un marché fluide du carbone entre Chine, Etats-Unis et Europe, cela aura un effet d'aspiration énorme sur les autres régions du monde. Pour la deuxième piste (une taxe carbone au niveau international), la grande difficulté, ce n'est pas tant de la mettre en place, mais de décider de la redistribution de son produit. Une fois qu'il y a consensus sur la redistribution, on peut discuter du montant de la taxe. Il faut donc combiner l'introduction d'un prix du carbone avec des mécanismes de redistribution vers les pays en voie de développement et vers les pays pétroliers, dont la rente va à terme s'amenuiser. Romandie 5/1/2014
  3. Un tsunami sur les côtes françaises ? L'idée semble incongrue... et pourtant. La Méditérranée est le siège de 9% des tsunamis du globe. Une vague de 2,5 à 3 mètres a ainsi tué 11 personnes en 1979 en déferlant entre Nice et Antibes à la suite d'un glissement de terrain. Un tsunami sur les côtes françaises ? L'idée semble incongrue... et pourtant. RAFAEL BEN ARI/CHAM/NEWSCOM/SIPA Côté Atlantique, le séisme de Lisbonne de 1755 s'accompagnait d'une vague de 20 mètres qui fut ressentie jusqu'en Irlande. En cause, le heurt des plaques africaine et eurasienne dont la séparation débute à la dorsale médio-atlantique. La frontière des deux plaques court jusqu'au sud du Portugal puis traverse toute la Méditérranée dont le système de failles est très complexe. En outre, sa surface réduite (2,5 millions de kilomètres carrés environ) a pour conséquence qu'un tsunami peut la traverser du sud au nord en moins d'une heure. Il faut donc réagir vite. Certes, la plupart des évènements seront sans doute d'ampleur restreinte, mais réelle, avec des vagues de 50 centimètres à un mètre sur les côtes françaises. Ce qui occasionnera des dégâts dans les ports. Mais 10% des tsunamis auront des conséquences plus dévastatrices. 35 marégraphes sont donc désormais installés dans les ports de l'Hexagone, contre 7 en 2004. Mais, faute de moyens, aucun tsunamimètre ne surveille le large. "Leur achat, leur mise en place et leur entretien coûte plus de 500 000 euros", précise François Schindelé, président du Groupe intergouvernemental de coordination des systèmes d'alerte en Méditérranée et en Atlantique Nord. Un centre d'alerte métropolitain est aujourd'hui opérationnel 24h sur 24 à Bruyères-le-Châtel (Essonne). Ce centre travaille avec les centres de Grèce et de Turquie et, à partir de 2015, avec l'Italie et le Portugal. Ils échangent des données sismiques avec la Tunisie et le Maroc. Seul point noir : l'Algérie qui, pour des questions politiques, ne communique pas ses données, alors que le pays tremble régulièrement. Outre-mer, les 10 marégraphes des Antilles et les 10 de la Polynésie sont reliés au centre d'alerte de Hawaii, alors que les 6 marégraphes des îles françaises de l'océan Indien sont gérées à Bruyères-le-Châtel. Un budget de 34 millions a été débloqué jusqu'à la fin de l'année (2015) pour mieux gérer l'alerte "descendante" et ainsi informer la population, équiper la Sécurité civile de porte-voix, améliorer le fonctionnement des sirènes... Des exercices sont régulièrement organisés, dans lesquels la population est amenée à réagir à une fausse alerte comme si c'était une vraie. Comme ailleurs dans le monde depuis 2006. Les derniers se sont déroulés en septembre dans l'océan Indien, fin octobre en Méditérranée et en Atlantique, paraît-il avec succès... Sciences et avenir 3/1/2014 : extrait de l'article "Les tsunamis sous surveillance renforcée" dans le numéro 815.
  4. Les données compilées de plusieurs satellites de la Nasa, entre 2000 et 2014, montrent que l’océan Arctique connait un accroissement important de l’absorption du rayonnement solaire corrélatif à la diminution de la banquise, provoquée par le réchauffement de la région. Celui-ci y est deux à trois fois plus rapide que dans le reste du monde. Données acquises entre 2000 et 2014 par plusieurs satellites de la Nasa. Sur cette carte de l’Arctique, on peut visualiser les variations de l’absorption du rayonnement solaire. Les valeurs les plus élevées (jusqu’à 50 watts par m2) sont en rouge. Ces tendances corroborent les observations de la diminution de la banquise dues à un réchauffement important de l’air dans cette région. Nasa / domaine public À l’échelle mondiale, l’année 2014 qui vient de s’achever s'annonce comme la plus chaude jamais enregistrée depuis 1880, date des premiers relevés de température. Elle s’apprête donc à détrôner le précédent record de 2010. Quant à 2013, on se souvient qu’elle figurait dans le top 10. Signalons aussi que 2000-2010 fut déclarée la décennie la plus chaude. La température moyenne globale s’est ainsi élevée de 0,8 degré en plus d’un siècle et rares, aujourd’hui, sont les régions qui ne ressentent pas les effets de ces élévations de température. De toutes, l’Arctique apparaît comme celle qui éprouve les changements les plus importants. Comme nous le montrent les deux cartes présentées ici, la tendance à un réchauffement plus rapide que dans le reste du monde (2 à 3 fois plus vite) se confirme. Réalisées à partir des observations de plusieurs satellites de la Nasa, entre 2000 et 2014, les cartes mettent en relation l’accroissement de l’absorption du rayonnement solaire par l’océan Arctique et la perte de glace de mer. L’air qui se réchauffe réduit en effet significativement l’albédo, ce qui se traduit par une plus grande captation de l’énergie solaire. Plus sombres, les eaux de surface libérées des glaces voient ainsi leurs températures augmentées. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes comme celui de la fonte des clathrates — vastes gisements au fond des océans, renfermant de grandes quantités d’hydrates de méthane (gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2) —, à court ou moyen terme. Sur cette carte de l’Arctique, les zones marquées en rouge sont les plus affectées par une diminution des glaces de mer. Nasa / domaine public Depuis 2000, le rythme d’accroissement du rayonnement solaire a augmenté de 5 % au cours de chaque été. L’équipe de chercheurs qui a compilé les données des instruments Ceres (Clouds and the Earth's Radiant Energy System) évalue à 10 watts par m2 en moyenne, l’accroissement de l’énergie absorbée par l’ensemble de l’océan Arctique, au cours de cette période. Cela équivaut à une ampoule supplémentaire de 10 watts brillant continuellement tous les 3,2 m2, durant l’été polaire. Avec une valeur atteignant 50 watts par m2, la mer de Beaufort est une des régions les plus touchées. C’est aussi l’une des plus affectées par le retrait des glaces d’été. Dans l’Arctique, celles-ci diminuent au rythme de 13 % par décennie. Les scientifiques constatent que la saison de la fonte des glaces estivales commence en moyenne sept jours plus tôt qu’en 1982. Ils soulignent aussi que depuis 2000, la région a perdu quelque 1,4 million de km2 de glace pluriannuelle, de plus de 3 mètres d’épaisseur. La couverture s’amenuise, remplacée désormais par des couches de glace plus fragile, de moins de 2 mètres d’épaisseur. Futura Sciences 2/1/2015
  5. Si des preuves fossiles suggèrent que la nageoire des poissons a évolué en membre des tétrapodes, leur proximité génétique comporte des zones d’ombre. Peut-être parce que les modèles de poissons étudiés n’étaient pas les bons… Tiktaalik roseaae est un poisson osseux fossile chez qui les nageoires pectorales, situées de part et d’autre du corps, possèdent de fortes structures osseuses. Ces nageoires robustes observées sur des fossiles auraient permis la sortie des eaux des tétrapodes, ces animaux qui possèdent de vrais membres, comme les mammifères, les oiseaux, les reptiles ou les batraciens. Pour Neil Shubin, un des responsables de l’équipe qui a découvert Tiktaalik en 2004, « les fossiles montrent que le poignet et les doigts ont clairement une origine aquatique ». Des séquences régulatrices trouvées chez le lépisosté tacheté permettent une activité génétique (en violet) dans les doigts de souris transgéniques. Une telle activité n’a pu être observée avec d’autres séquences de poissons. Andrew Gehrke, University of Chicago Chez les tétrapodes, l’autopode décrit la structure qui comprend le poignet et les doigts, et qui correspond à notre main (ou pied). Mais la nageoire et la main ont des structures osseuses qui présentent des différences, d’où la nécessité d’approfondir les ressemblances génétiques : « Les nageoires et les membres ont des fonctions différentes. Ils ont évolué dans des directions différentes depuis qu’ils ont divergé. Nous voulions explorer et mieux comprendre leurs connexions en ajoutant des données génétiques et moléculaires à ce que nous savions déjà des données fossiles ». Les gènes qui sont à l’origine de la forme des os du membre se trouvent dans les clusters HoxD et HoxA. Chez la souris, l’autopode se construit dans une phase tardive de l’expression des gènes HoxD et HoxA, orchestrée par des enhancers, c’est-à-dire des séquences de régulation de l’expression génétique. La formation des membres de la souris nécessite deux phases successives d’expression génétique des clusters HoxD et HoxA, la seconde phase concernant plus particulièrement la formation de l’autopode. Dans un article paru dans la revue en ligne PNAS, les chercheurs de l’université de Chicago annoncent qu’ils ont découvert la machinerie génétique rudimentaire permettant l’assemblage de l’autopode des mammifères chez un poisson qui n’est pourtant pas considéré comme un modèle biologique : le lépisosté tacheté, Lepisosteus oculatus, un poisson d’Amérique du Nord, dont le génome a récemment été séquencé. Lorsque les chercheurs ont comparé les gènes de ce poisson avec ceux des tétrapodes, ils ont pu identifier dans le génome du poisson les enhancers de HoxD et HoxA qui construisent l’autopode. Une forte conservation du système de contrôle de l’autopode a été observée. Ceci suggère une similarité entre les rayons distaux du poisson et l’autopode des tétrapodes. Pour vérifier que cette conservation était fonctionnelle, les chercheurs ont inséré des séquences génétiques liées au développement de la nageoire dans des souris en cours de développement : les profils d’activité génétiques obtenus chez les souris transgéniques étaient proches de ceux provoqués par le génome de la souris. Lepisosteus oculatus est un poisson dont le génome a récemment été séquencé. Jutta 234, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Jusqu’à présent, les efforts faits pour trouver des liens entre les nageoires et les doigts portaient souvent sur des poissons téléostéens, qui sont bien connus. Mais ceux-ci ne sont pas forcément les modèles idéaux pour étudier le contrôle de gènes anciens. En effet, il y a plus de 300 millions d’années, un ancêtre commun aux téléostéens a eu une duplication dans son génome. En doublant le génome du poisson, celle-ci a permis un grand potentiel de diversification qui a pu contribuer à l’adaptation de ces poissons dans de nombreux environnements. Or le Lépisosté tacheté provient d’une lignée qui a divergé des téléostéens avant cette duplication. Futura Sciences 1/1/2015
  6. D’après des chercheurs allemands, des chauves-souris insectivores seraient à l’origine de l’épidémie d’Ebola qui touche l’Afrique de l’Ouest. C’est la première fois que cette espèce particulière est incriminée dans leur article, publié dans la revue scientifique Embo Molecular Medicine. Lors des épidémies précédentes en Afrique, les chercheurs soupçonnaient les chauves-souris frugivores d’être le réservoir du virus Ebola. En effet, ces dernières sont régulièrement chassées et consommées par les villageois. Or la toute première victime de l’épidémie (le cas index) était un petit garçon de 2 ans habitant le village de Meliandou, au sud-est de la Guinée (Cet enfant de deux ans est mort d'Ebola en décembre 2013). Il est donc peu probable qu’il ait été le premier à avoir consommé la viande d’une chauve-souris. Les adultes ayant chassé et goûté l’animal auraient été au moins contaminé en même temps. Arbre qui abritait une colonie de chauves-souris à Meliandou. Almudena Marí Saéz et al., Embo Molecular Medicine 2014, cc by 4.0 L’enquête menée par les chercheurs allemands du Robert Koch Institute (Berlin) les a guidés vers d’autres chauves-souris. D’une toute autre espèce, insectivore cette fois. Une importante colonie de ces animaux sauvages a été découverte dans un arbre situé près de la maison du cas index. Les habitants ont indiqué aux enquêteurs que les enfants avaient l’habitude de jouer dans et autour de l’arbre. Ce qui a sans doute permis une exposition massive aux animaux, sans pour autant que les petits en aient consommé la viande. Par ailleurs, les chercheurs ont écarté les grands singes comme vecteurs de la maladie. Durant les épidémies précédentes, les populations de ces mammifères avaient largement diminué. Dans le cas présent, aucune réduction de la démographie de ces espèces n’a été observée. Depuis le village de Meliandou, le virus s’est ensuite propagé dans tout le pays puis en Sierra Leone, au Libéria, au Nigéria et au Sénégal. La fièvre hémorragique Ebola a tué 7.842 personnes, sur un total de 20.081 cas au 29 décembre 2014 et continue de faire de nombreuses victimes dans la région. En Europe, le Royaume-Uni a déclaré le second cas d’Ebola, importé, ce lundi. Il s’agit d’une infirmière revenue dimanche de Sierra Leone et hospitalisée à Glasgow (Écosse). Elle sera transférée « dès que possible » à Londres dans une unité spécialisée du Royal Free Hospital. L'arbre a été en partie brûlé depuis la mort de l'enfant, ce qui a détruit la colonie de chauves-souris. Des prélèvements de cendres et de terre ont toutefois permis de retrouver des traces génétiques de ces chauves-souris mangeuses d'insectes, mais aucune trace du virus Ebola. Toutefois, ces chauves-souris peuvent également être porteuses du virus Ebola comme leurs cousines frugivores, d'après d'autres prélèvements et analyses effectuées par l'équipe allemande dans la région. Mais, l'un des principaux signataires de cette recherche, l'épidémiologiste Fabian Leendertz de l'Institut Robert Koch reste prudent. "Nous avons trop peu de données (...) et tout ce que nous pouvons dire est que nous devrions nous intéresser aux chauve-souris insectivores" explique-t-il à l'AFP. Le scientifique souligne qu'on connaît actuellement "peu de choses" sur ces chauves-souris insectivores et que son équipe a d'ailleurs engagé une étude pour en savoir plus sur ces animaux. Pour ce spécialiste, il ne servirait à rien de détruire les chauves-souris pour se prémunir d'Ebola: "ce n'est pas une solution de commencer à tuer les chauve-souris ou à détruire leur habitat. Cela pourrait même avoir un effet rétroactif désastreux" (prolifération d'insectes nuisibles pour les récoltes et surtout propagation du paludisme). TV5 Monde 30/12/2014 Futura Sciences 2/1/2015
  7. Biodégradable et non corrosif pour les ciments et les végétaux : Grenoble a profité de l’arrivée des premiers flocons pour expérimenter un sel de déneigement écologique sur une partie de ses 600 km de voiries et de trottoirs. Avant tout salage curatif (après les chutes de neige), les routes subissent un raclage par un chasse-neige. En ville, ce salage peut notamment endommager le béton et les constructions avec du métal et bien sûr les carrosseries des voitures. Titiloulou CC by-sa Trois fois plus cher que le chlorure de sodium utilisé d’ordinaire sur le bitume, un sel au pH neutre, fabriqué à base d’acétate de calcium, a pour principal atout de n’occasionner aucune interaction chimique avec le métal ou le béton, source de pollution. « Grâce au calcium qu’il contient, on ne constate aucune corrosion du métal et aucun échange ionique avec le béton, ce qui pouvait notamment entraîner son gonflement. Ce sel non polluant peut ainsi être pulvérisé avec des laveuses conventionnelles », détaille Jean-Louis Brault, cofondateur de la société grenobloise Selvert. Créée en 2012, cette start-up locale a fait homologuer l’hiver dernier ce sel "vert" qu’elle a conçu dans sa version française simplifiée en collaboration avec des laboratoires grenoblois. Davantage répandu en Amérique du Nord, où il est utilisé dans une composition moléculaire plus complexe, ce sel écologique se distingue également du chlorure de sodium, polluant aux effets délétères sur la petite faune et flore, par ses propriétés de protection des nappes phréatiques, attaquées en général au bout de 15 ans par le sel conventionnel. tv8montblanc 10/2/2013 Testé jusqu’alors seulement en laboratoire, ce sel écologique doit encore confirmer son efficacité à grande échelle sur le terrain. « Cette expérimentation qui durera tout l’hiver permettra d’affiner les dosages nécessaires pour passer d’un très bon sel de laboratoire à un très bon sel de terrain », souligne Jean-Louis Brault. Grenoble a commandé 40 tonnes de sel "vert", sous forme de saumure, moins nocif car dilué dans l’eau. Lors d’un hiver traditionnel, quelque 120 tonnes de saumure sont répandues quotidiennement. Selon Selvert, 2,5 millions de tonnes de sel classique, le chlorure de sodium, sont déversées chaque année sur les routes de France contre 3,5 millions de tonnes en Allemagne. Futura Sciences 2/1/2015
  8. D’après une étude scientifique dirigée par Sylvie Babajko, le bisphénol A altérerait l’expression de deux gènes impliqués dans la formation de l’émail des dents chez le rat. L’extrapolation à l’Homme semble tout à fait plausible. Les dents seraient-elles les nouvelles victimes du Bisphénol A ? Oui, selon les conclusions des travaux de l'équipe de chercheurs dirigée par Ariane Berdal de l'Université Paris-Diderot et Sylvie Babajko au sein de l'Unité Inserm 872 « Centre des cordeliers ». Les résultats de l'étude ont été publiés dans American Journal of Pathology. Les rats exposés au bisphénol A présentent des taches au niveau des incisives, faisant penser à une pathologie humaine des dents retrouvée chez 18 % des enfants, appelée MIH. Intrigués, Sylvie Babajko et son équipe ont mené l’enquête en comparant la structure des dents humaines et de rongeurs. La similitude est forte. L’analyse génétique chez le rat révèle que le bisphénol A affecte l’activité de deux gènes impliqués dans la formation de l’émail. C’est la première fois que l’on montre un lien entre le composé chimique et la dentition. Conclusion : une exposition précoce au bisphénol A altèrerait l'émail des dents... Inserm vidéos 10/6/2013 Futura Sciences 3/1/2015
  9. Les pompiers sont sur le pied de guerre pour tenter de venir à bout des pires incendies de forêt à frapper l'Australie Méridionale depuis plus de 30 ans, craignant des victimes. Le feu pourrait avoir détruit plus de 30 maisons, selon les autorités. Tony Salvatore 3/1/2015 Les autorités estiment qu'il s'agit du pire incendie depuis le "mercredi des cendres" de 1983. Plus de 70 personnes avaient alors trouvé la mort dans les Etats d'Australie Méridionale et de Victoria et des milliers d'habitations avaient été rasées. Romandie 4/1/2015
  10. L'Afrique du Sud a perdu en 2014 un nombre record de rhinocéros, traqués par des braconniers, selon le gouvernement sud-africain. Un peu plus de mille individus (1020) avaient été abattus l'an dernier à la date de la mi-novembre, soit plus que le précédent record, qui concernait l'ensemble de 2013 (1004). CCTV Africa 25/12/2014 : Une petite fille de 8 ans, appelle à sauver les rhinocéros des braconniers... L'Afrique du Sud compte près de 20'000 rhinocéros, soit plus de 90% de la population mondiale. La corne de rhinocéros est très convoitée au Vietnam et en Chine, où elle est utilisée sous forme de poudre dans la médecine traditionnelle. ------>La corne de rhinocéros étant en fait composée de kératine, les individus en question n'ont qu'à se couper les ongles (des pieds et des mains) et ensuite les mixer pour les réduire en poudre... Car l'effet sera le même ! Romandie 2/1/2015
  11. Deux chiens ont pris le train samedi, sans surveillance, et se sont déplacés entre Dietfurt et Wil (SG). Et tant qu'à faire, en première classe. Mais Karla et Alvin n'ont pas resquillé, a indiqué la police cantonale st-galloise, car ils ont tous deux un abonnement général pour chien. Karla et Alvin possèdent un abonnement pour chiens. (photo: police SG) 20 Minutes.ch Les deux toutous sont actuellement en vacances chez le père de la propriétaire. Dans la matinée, ils sont partis en balade seuls et sont entrés dans le train à Dietfurt. Le conducteur ayant repéré les deux canidés esseulés, il a averti la police. Celle-ci les a cueillis à Wil, après un trajet de 17 minutes, et a remis les deux chiens amateurs de voyages au père de leur propriétaire. Romandie 3/1/2015
  12. Huit pompiers ont été légèrement blessés et des dizaines de maisons ont probablement été détruites par les vastes incendies qui embrasaient samedi le bush dans les environs d'Adelaïde (sud de l'Australie). Les autorités craignent une des pires catastrophes depuis les terribles incendies de 1983. Selon des responsables locaux, les collines d'Adelaïde situées au nord-est de la ville, font face "à un incendie incroyablement dangereux". Il est accompagné de vents violents et de températures élevées, contre lesquels il est difficile de lutter. ladepeche.fr / AFP 3/1/2014 "Il n'y a pas un service de pompiers au monde qui pourrait venir à bout de l'incendie dans les conditions actuelles", a lancé aux habitants qui quittaient la zone un responsable des pompiers, Ian Tanner. La zone est habitée par quelque 40'000 personnes de 19 localités. Elles ont été appelées par les autorités locales à quitter leur domicile au plus vite. "Votre vie est en danger", a prévenu le Premier ministre de l'Australie du Sud, Jay Weatherill. "Cela pourrait être catastrophique pour vous d'attendre trop longtemps pour vous décider à partir". Alors que l'incendie couvrait 154 hectares vendredi après-midi, il s'étendait samedi après-midi sur près de 5000 hectares, sur un périmètre de 38 kilomètres. Et les pompiers n'espéraient pas pouvoir l'arrêter tant que la météo ne changerait pas, alors que les vents atteignent 110 km/h. "C'est assez effrayant", a raconté à l'agence australienne AAP un habitant qui avait quitté sa maison. Il attendait maintenant de savoir si elle était encore debout. "Vous avez de la chance ou vous n'en avez pas. Nous le saurons quand les routes seront rouvertes, et que nous pourrons retourner là-bas.. Là, si vous voyez votre maison encore debout, vous sautez de joie. Si vous ne la voyez pas, eh bien, vous ne sautez pas de joie", a-t-il commenté. En 1983, des incendies violents avaient fait plus de 70 morts dans les régions d'Australie du Sud et de Victoria après avoir ravagé des milliers d'habitations et d'immeubles. Et en février 2009, un "samedi noir" avait fait 173 morts à Victoria et détruit plus de 2000 habitations. Romandie 3/1/2014
  13. Paris - La vague de froid qui s'est abattue ces derniers jours sur la France a fait au moins six morts depuis samedi, des sans-abris victimes d'hypothermie ou décédés dans un incendie en tentant de se réchauffer, selon les autorités locales. Deux personnes sans domicile fixe (SDF) ont péri mardi matin dans l'incendie d'un squat de la région parisienne, où ils s'étaient réfugiés à cause du froid et où ils ont vraisemblablement tenté de faire un feu, a-t-on appris de source policière. L'incendie s'est déclaré dans ce bâtiment désaffecté situé à Brie-Comte-Robert, à une trentaine de kilomètres à l'est de la capitale. Les corps de deux hommes, deux SDF, ont été retrouvés carbonisés à l'intérieur. Nous pensons qu'ils s'étaient réfugiés là à cause du froid, a déclaré cette source à l'AFP. A Rodez (sud-ouest) où les températures sont descendues jusqu'à -8 degrés dans la nuit de lundi à mardi, un homme de 42 ans a été retrouvé mort en début d'après-midi par les pompiers dans un chantier de la ville où ce sans domicile fixe s'était abrité. Sur place, les policiers ont découvert plusieurs bouteilles d'alcool vides. Les enquêteurs privilégient l'hypothèse d'un décès par hypothermie, mais les causes de la mort restent encore à déterminer, dans l'attente d'un examen par un médecin légiste mercredi. Dans la capitale, un sans domicile fixe est mort dimanche soir dans un quartier est, manifestement en raison du froid, a-t-on appris mardi auprès des services de la ville de Paris. L'homme, âgé de 50 ans, a été trouvé aux environs de 21H00 (20H00 GMT) en état d'hypothermie, et il a fait un malaise cardiaque alors que les services de secours lui prodiguaient les premiers soins dans un véhicule sanitaire, selon la même source. La veille, un sans-abri de 29 ans avait été retrouvé inanimé dans le local technique d'un lycée de Douai (nord) où il s'était réfugié. Le jeune homme était décédé quelques heures plus tard à l'hôpital. Dans ces deux cas, les victimes avaient été approchées par les services sociaux au cours des jours précédents mais avaient décliné les propositions d'hébergement d'urgence. Un autre SDF, un Belge âgé de 46 ans, a également été retrouvé mort dimanche sous sa tente à Mandelieu-la-Napoule, près de Nice (sud-est), un décès dû au froid, combiné à l'alcoolémie, selon la préfecture locale. La chute attendue des températures et l'instauration d'un niveau de vigilance orange dans différents départements ont conduit de nombreuses villes à augmenter leurs capacités d'hébergement d'urgence. Le nombre de sans-abri en France a explosé (+44%) en 11 ans dans les moyennes et grandes agglomérations, avec 112.000 SDF, dont 31.000 enfants, recensés en 2012, selon la dernière étude publiée en novembre. Romandie 30/12/2014
  14. Lyon - Les travaux sur le chantier d'un site de stockage de déchets nucléaires (ICEDA) implanté sur le site de la centrale du Bugey (Ain) reprendront en avril 2015 après plus de trois ans d'interruption, a indiqué EDF, mardi. La reprise des travaux de cette installation de conditionnement et d'entreposage de déchets activés (Iceda) se fonde sur une décision de la justice administrative qui est revenue sur l'annulation en décembre 2011 du permis de construire de ce site de stockage. Présentation en 3D d'ICEDA - Infographie EDF EDF va pouvoir reprendre les travaux dans les meilleurs délais et remobiliser l'ensemble des entreprises titulaires du marché afin de pouvoir mettre cet équipement en exploitation en 2017, a indiqué le groupe dans un communiqué. A la date de l'arrêt des travaux en 2011, le génie-civil des principaux bâtiments était presque achevé et l'on estime à deux ans la durée des travaux et des essais restant à réaliser avant l'arrivée du premier déchet, a complété EDF. Dans un jugement que l'AFP a pu consulter, la cour administrative d'appel de Lyon est revenu le 4 décembre, sur la décision du tribunal administratif de la même ville en date du 13 décembre 2011 d'annuler le permis de construire délivré par le préfet de l'Ain, à la demande d'une société horticole située en face du futur site, à Saint-Vulbas (Ain). Après avoir été débouté en appel, EDF s'était pourvue en cassation devant le Conseil d'Etat qui a décidé en mars du renvoi du dossier devant la cour d'appel. Iceda doit permettre de conditionner et d'entreposer les déchets moyennement radioactifs à vie longue (période radioactive supérieure à 30 ans) provenant des neuf centrales nucléaires EDF en déconstruction en France. Selon EDF, les déchets seront acheminés sur le centre par voie ferrée et voie routière conditionnés dans des emballages spécifiques (...) pour prévenir tout risque pour les populations. Romandie 30/12/2014
  15. Une étude, publié dans le American Naturalist Journal apporte les premières preuves de guerre inter-espèces chez les abeilles (BBC News – The American Naturalist). Une équipe d’écologues de Brisbane, Australie, et Oxford, Royaume-Uni a étudié 260 ruches sur une période de 5 ans, et trouvé que pour 46 d’entre elles, l’espèce occupant la ruche a changé. Ce nombre élevé suggère que ces invasions de ruches sont étonnement communes. Photo Tobias Smith Les abeilles en question, de la tribu meliponini sont dépourvues de dard. « Elles vivent dans des arbres creux et autres cavités, elles sont assez communes dans la ville et ses alentours » explique Paul Cunningham, un des auteurs de l’étude. «Vers cette période de l’année, les gens voient de gros essaims près des arbres ou autour de leurs maisons, ce sont des champs de bataille. […] Si vous restez sous l’essaim, vous pouvez voir ces abeilles tomber au sol. Elles s’agrippent mutuellement, se retrouvent coincées ensemble et les deux abeilles meurent. » Les combattantes sont des ouvrières, des femelles stériles qui, quand elles ne se battent pas, récoltent le pollen et le nectar pour alimenter la colonie. C’est en analysant les carcasses près d’une ruche disputée que l’équipe de chercheurs s’est rendue compte que les belligérantes appartenaient à deux espèces, Tetragonula carbonaria ([url=Tetragonula hockingsi]anciennement connue sous le nom de Trigona[/url] carbonaria) et [url=Tetragonula hockingsi]Tetragonula hockingsi[/url] (anciennement connue, comme l'espèce précédente, sous Trigona hockingsi). Originellement occupé par carbonaria, le nid a été attaqué par hockingsi à trois reprises, et ce sont ces dernières qui ont fini par remporter la bataille. Après avoir traîné les ouvrières et les jeunes en-dehors du nid, elles se sont mises à l’occuper. « Quelques mois plus tard, quand nous avons ouvert la ruche, il y avait une nouvelle reine, de l’espèce hockingsi, qui était la fille de la reine de la colonie attaquante » explique Cunningham. (Photo Tetragonula carbonaria. James Niland Flickr / CC BY-SA 2.0) Photo Paul Cunningham Le fait que les vainqueurs élisent résidence dans le nid est un comportement intéressant et inédit, d’après Francis Ratnieks, professeur à l’Université de Sussex, et expert du comportement des abeilles. Des cas de pillages de ruche ont été observés au Brésil, mais les agresseuses sont trop grosses pour les nids qu’elles attaquent. Les abeilles australiennes sont de taille similaire, et le fait d’occuper le nid vaincu est une stratégie logique. « Si vous avez remporté la victoire, et volé la nourriture de la colonie victime, autant s’installer dans le nid » selon Ratnieks. (Photo Tetragonula hockingsi, espèce plus susceptible de se rencontrer au Nord de Brisbane. Photo NativeBees) SciencesPost 23/10/2014
  16. Sous le parrainage du Premier Ministre, Manuel Valls, en visite à Brest jeudi 18 décembre, Akuo Energy, DCNS et Entrepose (VINCI Construction) ont annoncé la signature d'un accord de partenariat pour un projet de centrale d'énergie thermique des mers (ETM) à terre en Martinique, appelé NAUTILUS. Akuo Energy confiera à DCNS et Entrepose la conception et la construction de la centrale. "Le projet à terre d'énergie thermique des mers NAUTILUS peut permettre d'élargir la vitrine du savoir-faire français (…). C'est pourquoi je souhaite que le gouvernement évalue le financement nécessaire à ce projet créateur d'emplois. Il doit y avoir une juste expertise des coûts et des bénéfices, pour définir à quelles conditions il pourrait être inscrit dans la prochaine programmation pluriannuelle de l'énergie de la Martinique" a déclaré Manuel Valls. (Photo d'illustration enerzine.com) De petite puissance, cette centrale ETM à terre permettra de coupler à la production d'électricité des solutions de climatisation, de production d'eau douce ou d'aquaculture, en valorisant l'eau froide des profondeurs. Le projet NAUTILUS est complémentaire du projet de centrale ETM offshore NEMO que Akuo Energy et DCNS ont déjà prévu d'installer au large de l'île. Il doit aider la Martinique à atteindre son autonomie énergétique. "Le potentiel de l'ETM est considérable. C'est une énergie propre, renouvelable et non intermittente. Si l'on considère seulement la zone intertropicale, elle pourrait couvrir les besoins électriques de 600 millions d'habitants. "Les projets NAUTILUS et NEMO, que nous allons mener en Martinique, vont nous permettre de qualifier les deux technologies ETM que DCNS a développées et qui pourront à terme bénéficier à l'ensemble des régions tropicales maritimes non connectées aux réseaux continentaux. C'est aussi l'occasion pour la France de préparer la montée en compétences des différents acteurs industriels pour développer une filière d'excellence qui pourra s'exporter" a explicité pour sa part Hervé Guillou, PDG de DCNS. Au stade commercial, le développement de la filière industrielle de l'ETM entraînera la création de plusieurs centaines d'emplois pérennes en France métropolitaine et dans les outre-mer. Les compétences développées en France devraient constituer une base solide pour les futurs projets à l'international. L'énergie thermique des mers représente un marché global de 35 milliards d'euros et concerne une centaine de pays aux enjeux et besoins énergétiques très différents. Enerzine 23/12/2014
  17. L'université d'Etat des technologies de l'ingénieur de Voronezh effectue des travaux de recherche sur le développement de techniques d'extraction et de traitement d'huiles végétales afin d'aboutir à un processus industriel maîtrisé et rentable de fabrication de biocarburants et de sources d'énergie renouvelable. "L'épuisement progressif des sources d'énergie fossile et leur remplacement par des énergies alternatives et renouvelables est un phénomène inévitable" commente le Prof. Vitaly Vassilenko. "Mais l'utilisation de ressources biologiques correspondantes est conditionnée par la mise au point de processus de fabrication capables de garantir à la fois leur parfaite innocuité au regard de l'impact sur l'environnement et leur rentabilité". Les études en cours portent en premier lieu sur des techniques écologiques et respectueuses de l'environnement permettant d'extraire jusqu'à 95% des huiles contenues dans les produits végétaux bruts, tout en conservant les propriétés chimiques indispensables (caractéristiques thermiques, pureté, taux d'acides gras libres limitant les procédés de transformation ultérieurs par catalyse, etc). D'autres études visent à produire des sources d'énergie utilisables à partir des déchets végétaux produits comme par exemple des combustibles en granulés, ainsi que la mise au point de dispositifs (moteurs, centrales) capables d'utiliser ces nouvelles sources d'énergie. Pourra-t-on faire le plein avec de l'huile végétale en Russie? Impossible d'en savoir plus... Le lien indiqué en source ne fonctionne plus et les informations retrouvées sont en Russe.... Et google traduction ne donne pas un texte suffisamment clair pour le transposer correctement en français. BE 22/12/2014
  18. Il a fallu neuf ans de bataille juridique avant que Cape Wind soit finalement approuvé par le ministère américain de l'Intérieur en 2010. Le projet a toujours été controversé et a dû faire face à l'opposition d'associations de Cape Cod, qui ont tenté de le faire dérailler à maintes reprises. La saga de Cape Wind, le parc éolien offshore approuvé dans la baie de Nantucket Sound, au large Cape Cod (Massachusetts), pourrait à nouveau compter un nouvel épisode. La société en charge des travaux s'attend à ne pas finaliser son financement d'ici à la fin de l'année. Photo LesSmartsGrids Et comme si c'était encore trop facile, Mark Rodgers, porte-parole de Cape Wind, a déclaré récemment dans la presse que sa société a d'ores et déjà prévu que le financement ne pourra pas être mis en place avant la fin de l'année, mais plutôt dans le courant du premier trimestre 2015. Le programme qui comprend l'installation de 130 turbines à vent était censé démarrer en 2015 pour être opérationnel l'année d'après. La société annonce qu'à ce jour, seulement 60 % du financement est assuré. Les associations qui se sont dressé contre Cape Wind ont revendiqué les dangers de l'installation d'un parc éolien pour les oiseaux migrateurs et les baleines protégées de la région. Cependant, en mars dernier, un jugement fédéral avait écarté toutes ces hypothèses. Smarts Grids News 23/12/2014
  19. Une équipe de chercheurs de l’Université de Stanford, en Californie (États-Unis), a mis au point un système capable de réduire drastiquement les besoins en climatisation d’une habitation. Le matériau utilise le refroidissement radiatif pour abaisser la température d'une pièce. Fan Lab, Stanford Engineering Baptisé « photonic radiative cooling », il s’agit d’un miroir qui se place sur le toit d’un édifice et qui permet de prévenir le réchauffement du bâtiment en réfléchissant la lumière du soleil et en renvoyant la chaleur qu’elle dégage dans l’espace. Selon ses concepteurs, qui ont ont publié un article le samedi 27 novembre dans le journal Nature, ce matériel serait capable de réduire la température d’un bâtiment de 12°C par rapport à la température extérieure. Une équipe de chercheurs de l’Université de Stanford a mis au point un matériel en verre utra-fin, composé de différentes surfaces en dioxyde de silicone et en oxyde de hafnium. Les différentes couches de ce miroir ont été conçues pour refléter les radiations solaires et les renvoyer dans l’espace. Selon les données récoltées au cours de leurs essais, les scientifiques affirment que la lumière captée par leur miroir a été repoussée à hauteur de 97%. Réduisant ainsi sensiblement les besoins d’un bâtiment en climatisation. En plus de réduire les dépenses énergétiques d’une habitation, ce matériel innovant contribuerait également à réduire le réchauffement climatique. En effet, le miroir de Stanford permet de renvoyer les radiations infrarouges de la chaleur solaire en dehors de l’atmosphère de la Terre grâce à une longueur d’onde spécifique. Le dioxyde de carbone serait ainsi évacué directement dans l’espace. Ce miroir, dont le coût est estimé entre 20 et 70 dollars le mètre carré, permettrait à un bâtiment de 3 étages d’économiser annuellement 100 MWh d’électricité. Des scientifiques affirment que 15% de l’énergie utilisée dans le secteur du bâtiment aux États-Unis serait consacrée aux seuls besoins des systèmes d’air conditionné. L'Energie d'avancer 26/12/2014
  20. Essor des énergies vertes, production décentralisée, meilleure efficacité énergétique… Les multiples changements qui s'annoncent dans le cadre de la transition énergétique ne font pas nécessairement les affaires des électriciens. Une étude d'Accenture chiffre cet impact. La transition énergétique est-elle vraiment une source de développement pour les grands électriciens européens ? Une étude d'Accenture pose clairement le sujet, à l'heure où de nombreux États présentent le paysage énergétique du futur comme un levier de croissance important. Cette même étude montre que les grands axes de la transition - essor des énergies vertes, efficacité énergétique accrue, production d'énergie décentralisée… - pourraient même peser négativement sur les comptes des grands distributeurs d'énergie. «Plusieurs facteurs entrent en jeu, commente Jérémie Haddad, directeur des activités de conseil Énergie et Utilities chez Accenture, par exemple, les progrès en matière d'isolation des bâtiments vont contribuer à faire diminuer les dépenses en chauffage. Dans un autre domaine, l'essor des productions décentralisées d'énergies renouvelables - à destination de consommations individuelles… - seront autant de volumes qui ne seront pas injectés sur les réseaux de distribution gérés par les grands énergéticiens.» Et ainsi de suite. Les progrès technologiques alliés aux nouveaux modes de consommation vont priver les énergéticiens de rentrées substantielles et donc de capacités d'investissement. Par ailleurs, comme les prix de l'électricité s'inscrivent résolument à la hausse, tous les consommateurs, qu'ils soient industriels ou particuliers, chercheront au maximum à compresser le poste énergie tandis que les nouvelles technologies deviendront de plus en plus rentables à l'usage. Fort de ces constats, Accenture a travaillé sur plusieurs scénarios : - Le plus «bas», qui table sur une hausse des prix de l'électricité inférieure à 15% sur 10 ans et une croissance de l'ordre de 1% par an, devrait déboucher sur une consommation en Europe en 2025 de l'ordre de 1700 térawattheures, contre 1400 en 2014. Autrement dit, une faible augmentation peu en rapport avec les chiffres de croissance de consommation d'énergie connus par le passé.. - Le scénario le plus haut, avec une hausse des prix de l'électricité supérieure à 20% et une croissance économique faible, débouche sur une consommation de 1500 TWh en 2025. Autrement dit, une quasi stabilité avec la période actuelle. Face à cette mutation sans précédent, comment vont faire les grands électriciens pour défendre leurs acquis? «D'abord et avant tout, ils vont devoir travailler en étroite collaboration avec les régulateurs, qui ont la haute main sur les dispositifs de distribution d'énergie, reprend Jérémie Haddad, sans un dialogue accru avec les autorités de régulation, il sera impossible de réadapter les structures tarifaires aux nouveaux usages des consommateurs, et donc au profit des électriciens.» Aux yeux des spécialistes d'Accenture, un second volet réside dans l'automatisation et la gestion des réseaux énergétiques. «Le pilotage, à la fois industriel, opérationnel et financier, doit être beaucoup plus fin afin de réduire les coûts de gestion du réseau tout en le rendant plus efficace, poursuit Jérémie Haddad. Enfin, les grands électriciens européens vont devoir développer à vitesse accélérée de nouveaux produits et services. «La transition énergétique pourrait finalement s'avérer une mauvaise affaire, mais c'est avant tout une formidable opportunité pour les électriciens de démontrer leurs capacités d'innovation et d'adaptation à un monde énergétique nouveau. Ils sont en effet considérés par les consommateurs comme les acteurs les plus crédibles pour proposer de nouvelles solutions énergétiques, loin devant les grandes surfaces, les associations environnementales ou les distributeurs en ligne» Le Figaro 26/12/2014
  21. Un projet financé par l'UE développe un "super réseau" paneuropéen d'énergie éolienne et une formation pour la prochaine génération d'experts en énergie renouvelable. Des chercheurs financés par l'UE sont impliqués dans le développement d'un "super réseau" paneuropéen capable de disperser de l'énergie éolienne entre États membres. Ce réseau permettra : - d'approvisionner davantage d'énergie renouvelable pour les ménages et les entreprises, - contribuera à la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles, - et permettra à l'Europe de se rapprocher de l'indépendance énergétique. Ce dernier point est très important étant donné que la moitié de l'énergie consommée en Europe en 2012 provenait des importations externes à l'UE. Un projet européen commun pour la création de "super réseaux" de l'énergie éolignne offshore. Photo Europa Le projet MEDOW, financé par l'UE, se clôturera en mars 2017, est un projet de formation qui a identifié le développement d'un réseau de courant direct (CD) comme méthode de transfert et de partage d'énergie éolienne. Ce réseau paneuropéen, au contraire des connexions point-à-point, renforcera la fiabilité et contribuera à équilibrer l'approvisionnement et la demande en énergie. Ce concept a du sens sur le plan pratique. Alors que les nouvelles fermes éoliennes sont désormais de plus en plus souvent installées au large des côtes où la vitesse du vent est beaucoup plus élevée et où les turbines dérangent moins, l'énergie est générée loin de l'endroit où elle est utilisée. Découvrir davantage de méthodes efficaces pour transporter cette énergie vers les réseaux sur la terre ferme permettra de réaliser des économies. L'idée d'un réseau européen d'énergie renouvelable a gagné le soutien des communautés environnementale et universitaire. Ce réseau de CD se fonde sur une technologie innovante et sera au centre de l'attention de ce super réseau "offshore". Le projet MEDOW, qui a démarré en 2013, étudie les problèmes opérationnels comme le flux d'énergie de CD, la protection de transmission de CD et la stabilité dynamique. Les réseaux de CD pour la transmission d'énergie éolienne "offshore" et l'interconnexion au réseau de CA sur la terre ferme sont également examinés. Diverses plateformes de simulation et bancs d'essais expérimentaux seront utilisés dans le cadre du projet. Les chercheurs sont confiants que le potentiel est assuré. Le secteur de l'énergie éolienne connaît une croissance annuelle moyenne de 15,6 % sur les 17 dernières années, alors que le rapport de l'Agence européenne pour l'environnement, intitulé Europe's Onshore and Offshore Wind Energy Potential, a établi que la capacité de l'énergie éolienne européenne pour 2020 sera trois fois plus élevée que la demande en électricité attendue en Europe, passant à un facteur sept fois plus élevé en 2030. L'équipe du projet MEDOW espère que ses travaux apporteront une contribution considérable à l'établissement d'un réseau de transmission d'électricité paneuropéen, renforçant un marché de l'électricité européen unique, tout en développant des technologies d'énergie renouvelable et en créant de nouveaux emplois. Pour en savoir plus, visitez le site du projet MEDOW. Techno-Sciences 27/12/2014
  22. En Italie, un étudiant en design a mis au point Egloo, un appareil de chauffage en terre cuite alimenté par des bougies. gif animé montrant la conception egloo. eglooinfo Concrètement, cet appareil va vous permettre de vous chauffer durant les dures soirées d'hiver sans même avoir à consommer de l'électricité. Egloo a été conçu grâce à l'impression 3D, et porte ce nom car sa forme rappelle ni plus ni moins qu'un igloo tout droit issu du Pôle Nord. egloo candle powered heater 13/12/2014 Si Egloo a été créé à partir de terre cuite, c'est principalement pour conserver et diffuser la chaleur dégagée par les bougies. L'appareil peut contenir 4 bougies qui l'alimentent pour une durée de 5 heures. Egloo est capable de chauffer de manière efficace une pièce de 20m2 sans aucun souci. En terme de design c'est plutôt réussi. Le produit existe en plusieurs variantes : plusieurs couleurs disponibles et une finition émaillée ou non. Et même un modèle pouvant contenir 8 bougies. eglooinfo Vous trouverez plus d'informations sur le site officiel ou sur la page Indiegogo du projet. Creapills 18/12/2014
  23. Le tsunami de 2004 avait soulevé un mouvement de solidarité dans le monde entier. Des rescapés français à l'instar de Yannick Poirier participent, depuis 10 ans, à la reconstruction de ces régions. Zoom sur ce survivant bienfaiteur. L'équipe de France 2 s'est rendue à Colombo (Sri Lanka), à la rencontre de Yannick Poirier, un rescapé français. Le jour du drame, il se mettait à l'eau pour donner son cours de surf quotidien quand la vague géante est arrivée. "Je me retrouve projeté par l'eau et je m'accroche à la planche, le courant m'emporte, je garde ma planche comme bouclier. À ce moment, ma planche vient buter contre le bas de l'arbre, je mets le pied sur la planche pour faire bouchon et je me retrouve projeté dans l'arbre", se remémore le professeur de surf. À cinq mètres du sol, Yannick Poirier assiste à un des pires tsunamis de l'Histoire. "Tout le front de mer était entièrement détruit", raconte le survivant. Une fois le choc passé, Yannick Poirier décide de se mettre à l'ouvrage. Il crée une association avec sa soeur en Bretagne, il récolte ainsi 250 000 euros de dons pour reconstruire le village. "On a commencé à faire les maisons, chantier par chantier. En tout, on a fait 68 maisons, on a reconstruit tout le quartier", explique le rescapé. Francetv info 27/12/2014
  24. En Malaisie, en Thaïlande et au Sri Lanka, la mousson est cette année particulièrement violente. France 2 revient sur ces pluies exceptionnelles. Ce sont des images de chaos qui nous arrivent du sud-est de l'Asie, frappé cette année par une mousson particulièrement violente. Au Sri Lanka, une pluie intense et persistante a causé des inondations dans presque l'ensemble du pays. Et les dégâts sont considérables : voies ferrées effondrées, glissements de terrain, et des maisons qui s'écroulent comme des châteaux de cartes. "C'est un désastre, nos maisons sont détruites. C'est comme si un tsunami nous avait touchés", commente une femme. Ici, une vingtaine de personnes sont mortes. Au sud de la Thaïlande, c'est la même situation. Les voitures circulent difficilement, de même que les piétons, de l'eau jusqu'à mi-mollet. La Malaisie fait face à ses pires inondations depuis trente ans. Là-bas, 160 000 personnes ont été évacuées. Les sinistrés se ruent sur les vivres distribués par l'armée. Dans cette partie du globe, les inondations sont fréquentes. Mais les pluies sont particulièrement violentes cette année et risquent de continuer à s'abattre sur ces pays durant une semaine encore. Francetv info 28/12/2014
  25. Une tigresse du zoo biblique de Jérusalem, où sont présentés les animaux évoqués dans la Bible, a tué et mangé ses deux petits âgés de cinq semaines, a indiqué lundi 29 décembre la chef vétérinaire de l'établissement, Nili Avni-Magen. Comme l'explique Haaretz (en anglais) Hana, une tigresse de Sumatra, espèce originaire de cette île indonésienne dont il ne reste qu'environ 400 individus en liberté, venait de donner naissance à trois petits après avoir été mise en cage avec un tigre mâle. Un tigre de Sumatra, espèce en voie de disparition, photographié ici en à Medan (Indonésie), en septembre 2014. (SIPANY / SIPA ) "Un des petits est mort peu après la naissance, mais les deux autres étaient en bonne santé. Nous avons découvert leur disparition lorsque nous avons voulu les peser, a expliqué la vétérinaire. Nous n'avons pas d'explication sur la conduite de la mère qui s'est très bien occupée au début de sa progéniture." Selon elle, le stress pourrait être à l'origine du comportement de Hana. Cette année, 32 tigres de Sumatra sont nés dans des zoos à travers le monde. Quelque 261 tigres de cette espèce vivent en captivité, contre 180 en 2008. L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a intégré en 2008 les tigres de Sumatra dans sa liste des espèces en danger de disparition. Le zoo biblique de Jérusalem, installé dans la partie israélienne de la ville, présente les animaux évoqués dans la Bible. Francetv info 29/12/2014
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