Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Admin-lane

Membres
  • Compteur de contenus

    20 146
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Il s'en est fallu de peu – quelques dizaines de voix – pour que le Parlement européen fasse barrage aux sables bitumineux canadiens. Mercredi 17 décembre, en séance plénière, une majorité d'eurodéputés (337 voix pour, 325 contre, 48 abstentions) se sont opposés à une directive de la Commission de Bruxelles sur la qualité des carburants, dans laquelle les dommages environnementaux causés par ces hydrocarbures non conventionnels ne sont pas pris en compte. Mais la majorité qualifiée (376 voix) n'ayant pas été atteinte, la directive a été finalement adoptée. Ouvrant grand les vannes aux importations de bitumineux. Exploitation des sables bitumineux en Alberta, Canada. | REUTERS/TODD KOROL Les enjeux, environnementaux et économiques, sont considérables. L'extraction des sables bitumineux (un mélange de sable et de pétrole brut très visqueux et très dense), dont les principaux gisements se trouvent dans la province de l'Alberta, au Canada, détruit des forêts et des zones humides, pollue les sols et les eaux, tout en générant des rejets de gaz à effet de serre très supérieurs à ceux des forages pétroliers conventionnels. C'est pour cette raison qu'en octobre 2011, la Commission européenne avait décidé de pénaliser ces hydrocarbures, en leur affectant une « intensité carbone », c'est-à-dire une valeur d'émission de CO2 supérieure de 22 % à celle du pétrole brut ordinaire (107 grammes d'équivalent CO2 par mégajoule, contre 87,5). Ce qui devait dissuader les pétroliers d'incorporer des huiles de sables bitumineux dans les carburants qu'ils mettent sur le marché européen, étant donnée l'obligation qui leur est faite, par ailleurs, de baisser de 6 %, d'ici à 2020, les émissions de gaz à effet de serre de ces mêmes carburants. Cela, en vertu de l'engagement communautaire de réduction de 20 % de ces émissions à la fin de la décennie. Mais trois ans plus tard, en octobre 2014, Bruxelles a fait marche arrière. La nouvelle directive sur la qualité des carburants noie les sables bitumineux dans l'ensemble des hydrocarbures, sans prendre en compte l'origine des pétroles, donc sans distinguer leur impact plus ou moins grand sur le réchauffement climatique. Il n'y a pas lieu, justifie la Commission, « d'opérer une différenciation de l'intensité d'émission des gaz à effet de serre des carburants en fonction de la source de la matière première, car cela ne serait pas sans conséquence pour les investissements actuels dans certaines raffineries dans l'Union ». Comment expliquer ce revirement ? Par le lobbying intensif mené, auprès des instances européennes, par le Canada et l'industrie pétrolière, accusent les ONG. « Le lobby féroce du Canada et des très grandes compagnies pétrolières a conduit la Commission à affaiblir sa loi sur les carburants sales », dénonce Nusa Urbancic, de l'association européenne Transport & Environnement. Celle-ci retient cependant que, même si les eurodéputés frondeurs n'ont pas eu gain de cause, « le Parlement s'est dressé [contre la directive] et a déclaré qu'il fallait en faire plus sur les carburants sales après 2020 ». « Jusqu'au vote, les lobbies pétroliers ont cherché à influencer les positions des députés européens », estime lui aussi l'eurodéputé (Verts) Yannick Jadot, vice-président de la commission du commerce international et membre de la commission de l'énergie. « La proposition de la Commission favorable aux très polluants sables bitumineux canadiens est très clairement l'un des résultats des négociations de libre-échange Union européenne-Canada, ajoute-t-il. Ce vote met en lumière les atteintes aux législations et ambitions environnementales européennes découlant des deux accords de libre-échange [avec le Canada (CETA) et les Etats-Unis (TTIP)]. » Le ministre canadien des ressources naturelles, Greg Rickford, s'est félicité de ce vote dans un communiqué, rapporte Radio-Canada : « Notre gouvernement continuera de favoriser les intérêts canadiens et les emplois canadiens (...). Nous sommes heureux que le Parlement européen ait basé sa décision sur la science et sur les faits. » Pour Ottawa, l'enjeu est celui des débouchés des sables bitumineux de l'Alberta. Pour les exporter, le Canada pousse plusieurs projets d'oléoducs géants, qui se heurtent tous à de fortes résistances. Vers le sud, le Keystone XL de TransCanada, qui vise à acheminer 830 000 barils par jour jusqu'aux raffineries du Texas et du golfe du Mexique, vient d'essuyer un vote négatif du Sénat américain et le président Barack Obama menace d'opposer son veto. Vers l'ouest, le Northern Gateway de l'entreprise canadienne concurrente Enbridge, destiné à écouler 525 000 barils par jour vers les marchés asiatiques, est combattu en Colombie britannique. Vers l'Atlantique enfin, le projet Energie Est, porté par TransCanada lui aussi et capable de débiter 1,1 million de barils par jour, cible les marchés d'Europe et de l'Est américain. Mais les travaux de construction d'un terminal pétrolier dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent, au Québec, viennent d'être stoppés, cette zone étant un lieu de reproduction des bélugas, ou baleines blanches, en voie de disparition. Selon le Natural Resources Defense Council, une ONG américaine de protection de l'environnement, l'Europe importe aujourd'hui 4 000 barils de sables bitumineux depuis les Etats-Unis. Un volume qui pourrait grimper à plus de 700 000 barils par jour à l'horizon 2020. Ce qui entraînerait une hausse annuelle de 20 à 25 millions de tonnes des émissions de CO2 de l'Europe – qui s'élèvent actuellement à 4 600 millions de tonnes par an. Le Monde Planète 19/12/2014
  2. Le plus important fournisseur d'essence nippon, JX Holdings, prévoit d'installer 2000 stations à hydrogène pour véhicules à pile à combustible au Japon d'ici à 2020, affirme lundi le quotidien économique Nikkei. JX produirait l'hydrogène dans dix centres répartis dans l'archipel. La première station doit être mise en place dès ce mois encore dans la préfecture de Kanagawa (banlieue de Tokyo). L'an prochain, 40 le seront dans la région de la capitale. "Par la suite, tout en observant l'évolution de l'adoption des véhicules à pile à combustible, JX prévoit d'équiper jusqu'à 2000 points de vente de réservoirs et pompes à hydrogène", a précisé le journal, sans citer de source. JX envisage un plan de cette ampleur en tablant sur de nouvelles technologies afin de réduire, de moitié environ, les coûts d'approvisionnement et d'acheminement de l'hydrogène, explique encore le Nikkei. Le Japon mise sur l'hydrogène comme ressource énergétique d'avenir. Notamment pour les automobiles à pile à combustible qui, à l'usage, ne rejettent pas de dioxyde de carbone (COP2). Le premier constructeur nippon, Toyota, a dévoilé il y a une semaine au Japon la "Mirai". Il s'agit de la première berline roulant à l'hydrogène. La Mirai ("futur" en japonais) peut parcourir 650 kilomètres avec un seul plein effectué en trois minutes. Elle fonctionne sur le principe de l'électrolyse inversée: de l'électricité est générée en faisant passer dans un circuit des électrons extirpés d'atomes d'hydrogène. Ces derniers se combinent ensuite avec l'oxygène de l'air pour former de l'eau qui est la seule substance rejetée par le véhicule. Pour accompagner le lancement de ce type de véhicules, le gouvernement japonais a prévu de faciliter l'installation de stations à hydrogène en assouplissant la réglementation et en apportant des aides. L'objectif: atteindre 100 bornes de ravitaillement d'ici à mars 2016. Romandie 22/12/2014
  3. Un acide contenu dans certains organismes génétiquement modifiés destinés à la consommation pourrait empêcher l'expression de certains gènes, ce qui aurait pour effet potentiel d'augmenter, notamment, le niveau de cholestérol. Analyse (jeu de questions / réponses) d'Atlantico. Atlantico : Une équipe de chercheurs chinois a découvert dans le sang et les organes de personnes consommatrices régulières de riz de petits fragments d'acide ribonucléique (ARN), qui ont pour propriété d'empêcher l'expression de certains gènes, ce qui peut notamment augmenter le niveau de cholestérol. Cette étude date de 2012, mais continue de faire débat (voir ici). Cela constitue-t-il un risque pour notre santé ? Marcel Kuntz : Rappelons que l’ADN est transcrit en ARN messagers qui permettent aux cellules vivantes de construire les protéines. Une classe particulière d’ARN, appelons-les microARN, a une fonction différente : un microARN donné se fixe sur un ARN messager donné et contribue à l’éliminer. Il influence ainsi "l’expression des gènes" dans les cellules, ce qui "régule" leur métabolisme par exemple. L’équipe chinoise de Zhang et collaborateurs a affirmé qu’un microARN de riz peut se retrouver, via l’alimentation, dans le sang de mammifères qui ont consommé du riz, et dans ce cas précis, accroître le taux de mauvais cholestérol chez des souris. Il est significatif du "précautionnisme" et du pessimisme contemporain d’y voir un "risque" et non des promesses ! L’Homme mange du riz depuis des millénaires et tous les jours des grammes d’ARN, un constituant normal de notre alimentation. De plus, si les résultats de Zhang et coll. étaient confirmés, ils ouvriraient des perspectives thérapeutiques majeures dans la lutte contre certaines maladies, par des médicaments à base de microARN. Atlantico : Ces résultats ne sont donc pas confirmés ? Marcel Kuntz : Personne pas pu reproduire un tel transfert de microARN de l’alimentation vers des mammifères. Des Américains, Dickinson et collègues (2013), ont tenté sans succès de reproduire les expériences sur le riz. Encore plus embarrassant pour Zhang et collègues, un groupe d’équipes uruguayennes vient de publier un article indiquant que, dans une publication antérieure, un travail de "séquençage" à grande échelle d’ARN, l’équipe chinoise avait détecté le même microARN chez un poisson qui ne consomme pas de riz ! Il s’agirait donc d’une contamination par du riz des échantillons analysés en laboratoire ! Atlantico : Par ailleurs, il existe des plans pour produire du coton ou du maïs génétiquement modifiés qui contiennent de tels microARN qui ont pour effet de tuer les insectes qui leur sont nuisibles. Preuve qu'il faut être doublement prudent par rapport à ces OGM ? Marcel Kuntz : Il est possible que ce transfert de microARN puisse être une réalité chez certains insectes. Mais restons là aussi circonspects quant à cette possibilité. Des microARN bien choisis pourraient être produits par les plantes, donc des OGM, ou alternativement être épandus directement sur les insectes nuisibles. Il s’agit dans ce cas de "bloquer" un gène vital de l’insecte. Atlantico : Quelles applications peuvent être faites à partir des OGM ayant pour propriété de "liquider" les insectes qui voudraient les manger ? Est-il vraiment possible de ne cibler qu'une espèce bien particulière ? Marcel Kuntz : C’est un défi à relever par les biotechnologies, pour une agriculture de précision. Il est déjà possible, plutôt que d’épandre des herbicides dans tout le champ, de détecter par des caméras la mauvaise herbe et de n’asperger qu’elle d’une manière automatisée. De même, l’apport d’engrais peut être modulé en fonction des besoins de la parcelle. La combinaison de l’informatique et des biotechnologies est extrêmement prometteuse. Dans le cas des OGM actuels résistant à des insectes ravageurs, le principe actif (une protéine) est déjà spécifique d’un Ordre d’insectes : si on vise une chenille, les abeilles par exemple ne sont pas affectées. Des technologies basées sur un microARN seront encore plus spécifiques, car ce dernier peut être conçu pour se fixer sur un ARN messager donné, lui-même choisi car son enchainement de "lettres" est propre à l’insecte visé. Nous sommes au cœur de ce qui fait la spécificité des espèces. Atlantico : Des oiseaux ou des rongeurs pourraient-ils également être tués par des plantes génétiquement modifiées ? Quelles sont les limites à ne pas dépasser ? Marcel Kuntz : Le microARN sera choisi par bioinformatique pour que cela ne soit pas le cas. L'évaluation des risques, classique et réglementaire, devra le vérifier avant mise sur le marché. La route est longue avant la mise sur le marché d’un OGM. Surtout en Europe, où l’on discute encore de la mise en culture d’OGM cultivés outre-Atlantique depuis la fin des années 90 ! Le choix, peut-être plus risqué, est de se laisser paralyser par le principe de précaution : donc de ne rien faire. Ou au contraire de prendre des précautions raisonnées, sans en faire un "principe", afin de relever les défis grâce à l’innovation. Atlantico 21/12/2014
  4. Par leurs actions sur les milieux, les castors et les écureuils pourraient accélérer le réchauffement climatique en provoquant la libération de méthane, un gaz à effet de serre. Deux études présentées récemment montrent ainsi l’action des animaux sur la végétation et sur le climat. Barrage construit par des castors en Belgique à Sainte-Marie-sur-Semois GERARD CERLES/AFP - La première concerne les castors qui créent des bassins d’eau où la décomposition des matières organiques libère du méthane dans l’air. - La seconde s’intéresse à l’action sur le permafrost des spermophiles arctique, une espèce d’écureuil vivant sur les sols glacés du grand nord. Les castors émettraient 800 000 tonnes de méthane par an. En effet, le site ScienceDaily rapporte que « le méthane libéré dans l’atmosphère à cause des bassins créés par les castors a été multiplié par 200 en un siècle, selon Colin J. Whitfield de l’ Université de Saskatchewan in Canada. » Ce chercheur vient de publier une étude sur les conséquences de l’augmentation de la population de castors en Eurasie et en Amérique sur les rejets de méthane. Les castors ont pendant longtemps été menacés de disparition car prisés pour leur fourrure, mais depuis un siècle leur population croît de nouveau et dépasse désormais les 10 millions d’individus. Des scientifiques de l’université du Wisconsin et du Massachusetts étudient le spermophile arctique en Sibérie qui a pour particularité de creuser des terriers dans le sol gelé. Et s’interrogent sur le rôle que pourraient jouer ces rongeurs sur la libération du CO2 et du méthane emprisonné dans le permafrost. Or, les réserves de gaz à effet de serre ainsi stockées sont estimées à 1500 milliards de tonnes de carbone. Le Docteur Sue Natali du Woods Hole Research Center du Massachusetts explique leur démarche : « nous connaissons l’impact de la faune sur la végétation et nous savons que la végétation impacte sur la fonte des glaces et le carbone dans le sol. » Les spermophiles arctiques pourraient jouer un plus grand rôle dans le changement climatique que l'on pensait. BBC News Science et Environnement La situation n’est pas simple. « Nous avons constaté une hausse des température dans les sols occupés par les écureuils », affirme Nigel Golden de l’Université du Wisconsin. Et leur présence pourrait ajouter de l’azote dans les sols grâce à leurs déjections. Ils mélangent aussi les sols de surface et l’azote, qui agit comme un fertilisant et peut aider les plantes à pousser, et donc à stocker des gaz à effet de serre. Cependant, il peut aussi nourrir les microbes présents dans le sol et accélérer la libération de méthane et de carbone dans l’atmosphère, relate la BBC. Ces hypothèses ont été présentées ce-mois-ci à l’American Geophysical Union Fall Meeting (réunion d’automne de l’association de géophysique américaine) à San Francisco. ----->J'ai lu un certain nombre de résultats d'études qui mettent l'accent sur la production de gaz à effet de serre imputée aux animaux.... A mes yeux, ce genre d'étude tend à dédouanner les humains de leurs actions sur le changement climatique en cours... En tous les cas, cela alimente le septicisme de ceux qui nient le changement en cours lié aux activités humaines... Et pourquoi toujours chercher à accuser un "autre" de nos erreurs ? Je pense, pour ce qui me concerne, que les causes sont multiples mais que les activités anthropiques sont les principales responsables. gOODpLANET 21/12/2014
  5. Et si l'eau actuellement présente à la surface de la Terre ne provenait pas, ou pas seulement tout du moins, des astéroïdes ayant frappé notre planète dans le passé, mais de processus géologiques internes ? C'est en tout cas la théorie défendue par deux géologues lors de la conférence annuelle de l'Union Américaine de Géophysique, qui se tenait du 15 au 19 décembre 2014 à San Francisco. D'où vient l'eau présente sur Terre ? Jusqu'ici, la théorie qui a toujours prévalu avance que l'eau a été apportée sur Terre par les astéroïdes et les comètes. ISS / NASA / Government of the United States of America (USA) Toutefois, les derniers résultats fournis par la mission Rosetta ont fragilisé considérablement l'hypothèse selon laquelle l'eau terrestre viendrait des comètes. En effet, il s'avère que l'eau présente dans le noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko n'est pas la même que celle présente sur Terre (lire information précédente). Face à ces nouveaux résultats, des chercheurs de l'Université de l'Etat de l'Ohio avancent une nouvelle hypothèse : selon eux, l'eau terrestre proviendrait probablement certes, pour une part, des astéroïdes et des comètes ayant heurté le sol terrestre, mais aussi de processus géologiques internes, propre au fonctionnement terrestre. Une théorie présentée lors de la conférence annuelle de l'Union Américaine de Géophysique, qui se tenait du 15 au 19 décembre 2014 à San Francisco. D'après ces chercheurs, il existerait un processus géochimique qui permettrait à la Terre de piéger durant des milliards d'années d'énormes quantités d'eau sous terre, et de libérer sporadiquement un peu de cette eau vers la surface à la faveur du phénomène de la tectonique des plaques (la tectonique des plaques et l'ensemble des mouvements des plaques constituant la partie supérieure de la Terre). Ainsi, toujours selon ces chercheurs, d'énormes quantités d'eau, équivalentes à celles qui remplissent actuellement l'Océan Pacifique, dormiraient ainsi dans les profondeurs terrestres. Pour affirmer cela, ces chercheurs s'appuient sur de récentes découvertes qui suggèrent que l'intérieur de la planète recèle probablement de grandes quantités d'eau. (lire "Un gigantesque réservoir d’eau est-il enfoui sous la Terre ?"). Ces récents travaux avaient montré que cette eau serait probablement contenue dans un minéral appelé ringwoodite. La ringwoodite ? Il s’agit en réalité d’une forme d’olivine (l’olivine est un minéral qui abonde dans le manteau supérieur terrestre), qui s’est formée dans des conditions de pression très supérieures à celles qui entourent habituellement la formation de l’olivine. Problème : ces énormes quantités d'eau dormiraient très loin sous la surface, dans ce que les géologues appellent la zone de transition, soit une région située entre 410 à 660 km de profondeur. Comment cette eau aussi profondément enfouie pourrait-elle accéder jusqu'à la surface terrestre ? Selon les chercheurs de l'Université de l'Etat de l'Ohio, cette eau bénéficierait d'une sorte de "relais", qui l'aiderait à parvenir jusqu'à la surface de la Terre. Quel est ce "relais" ? Il s'agirait du grenat, une famille de minéraux qui produit des cristaux cubiques. Ce grenat serait en quelque sorte le "porteur d'eau" qui permettrait de faire transiter l'eau contenue dans la ringwoodite vers la surface de la Terre. Au final, la grande profondeur à laquelle se trouve cette eau pourrait expliquer pourquoi les cycles qui permettent à cette eau de venir alimenter la surface terrestre se comptent en milliards d'années. Soit un processus très lent, qui permettrait de mieux comprendre pourquoi ces vastes réserves d'eau souterraines n'ont toujours pas été épuisées... Pour forger cette hypothèse, qui devra bien entendu être testée par des travaux ultérieurs, les chercheurs américains ont procédé à plusieurs simulations informatiques modélisant le comportement géochimique des couches inférieures du manteau terrestre. Pour en savoir plus, lire le communiqué (en anglais) publié par l'Université de l'Etat de l'Ohio : "Study Hints that Ancient Earth Made Its Own Water—Geologically". Journal de la Science 21/12/2014
  6. Admin-lane

    Camargue :

    La Camargue est une zone humide emblématique du sud de la France, mais l’eau salée de la mer la menace. En un siècle, le niveau de la mer a augmenté de 3 millimétrés et la situation risque de s’aggraver. avec le réchauffement climatique L’écosystème local est perturbé par l’afflux d’eau salé dans les terres, les poissons et les crevettes risquent de disparaître ainsi que les flamants roses. France Écologie Énergie 5/11/2014 GoodPlanet 16/12/2014
  7. La frontière entre l'Iran et l'Irak est l'une des zones les plus inhospitalière au monde. Montagneuse, peu peuplée, elle a été le théâtre de multiples massacres des populations kurdes au Nord, y compris à l'arme chimique, sous le régime de Saddam Hussein. Lors de la guerre Iran-Irak, dans les années 1980, les deux pays ont déployé dans la zone frontalière entre 20 et 30 millions de mines, dont seule une petite partie a été détruite. Les montagnes, c'est aussi l'habitat naturel du léopard persan, un animal protégé et en voie d'extinction, mais dont la population se développe à nouveau. Plus légers que les hommes, les léopards arrivent à traverser les champs de mines où les braconniers n'osent pas s'aventurer, rapporte le National Geographic. Les mines déployées par l'Iran et l'Irak, qui sont en majorité des mines antichar, sont conçues pour exploser sous une pression d'environ 80 kg. Un léopard persan photographié par un appareil automatique dans le parc national Kavir en Iran. Moins d'un millier subsiste à l'état sauvage. By FRANS LANTING, NATIONAL GEOGRAPHIC Les animaux ne sont cependant pas totalement immunisés contre les mines : au moins deux d'entre eux ont sauté sur des mines antipersonnelles, qui se déclenchent beaucoup plus facilement et ont également été disposées en grand nombre dans la région. Cela dit un léopard adulte et en bonne santé peut peser jusqu'à 90kg, toutefois pour le léopard d'Arabie, le poids est bien moindre entre 20 (pour les femelles) et 30 kg (pour les mâles).... Le rôle joué par les mines dans la protection du léopard place les organisations de protection de la faune dans une position compliquée, note le National Geographic. Certaines s'opposent aux efforts de déminage, pourtant jugés indispensables pour la protection des habitants de la région, et financés en bonne part par de grandes entreprises qui lorgnent sur les richesses du sous-sol. Autrefois présent dans tout le Caucase, le léopard persan n'est plus présent qu'à la frontière Iran-Irak, même si quelques spécimens ont été aperçus dans les régions rurales de l'Iran. Le Monde Planète 21/12/2014
  8. La concertation souhaitée par la ministre de l'écologie sur le très sensible dossier du barrage de Sivens, dans le Tarn, n'a pas abouti. Vendredi 19 décembre, en fin de journée, Ségolène Royal a expliqué au Monde qu'elle demandait aux deux experts auteurs du rapport, débattu dans le cadre de la mission de dialogue instaurée début novembre, de « retourner sur place dans les dix premiers jours de janvier pour compléter, peaufiner leur rapport ». Ce nouveau travail devrait déboucher sur un rapport « définitif », mi-janvier. A ce moment, le conseil général, maître d'ouvrage, pourrait arrêter sa décision finale sur la nécessité et la forme que prendrait le système de retenue d'eau pour assurer l'irrigation dans la vallée du Tescou. Le projet retenu pourrait faire éventuellement l'objet d'une nouvelle enquête publique, mais très courte, insiste la ministre. Deux scénarios sont envisagés pour remplacer le projet de barrage contesté à Sivens. | AFP/REMY GABALDA Deux des cinq scénarios présentés initialement par les deux auteurs, Nicolas Forray et Pierre-Alain Roche du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), semblent avoir la faveur du ministère. Une retenue – le mot « barrage » doit être évité pour ne pas évoquer des constructions trop importantes, souhaite-t-on au ministère car il est de plus marqué par les incidents dramatiques qui se sont soldés par la mort du jeune manifestant Rémi Fraisse le 25 octobre – serait construite quelque 300 mètres en amont du projet actuel. Sa capacité serait réduite de moitié, passant de 1,5 million de m3 à 750 000 m3. « Une partie de la zone humide serait préservée », écrivent les experts. Ce projet serait le moins onéreux et aurait un impact environnemental réduit selon eux. Il présenterait néanmoins l'inconvénient de relancer la construction d'un barrage sur le cours même du Tescou. Le deuxième scénario consiste dans la création de plusieurs retenues (deux ou trois a priori), latérales par rapport au cours du Tescou, « alimentées par pompage et réalimentant la rivière pour soutenir le niveau d'étiage et la compensation des prélèvements d'irrigation ». La possibilité d'utiliser les très nombreuses retenues collinaires pour assurer les besoins en eau et l'alimentation de la rivière dans les périodes sèches a été évoquée. Compte tenu des réserves importantes que ces retenues représentent, estimées à 3 millions de m3, soit le double de ce que prévoyait le projet de barrage initial, et de leur utilisation partielle (60 à 100 %), ce système devrait être retenu en complément de la solution choisie. « Dès l'année prochaine, l'agence de l'eau pourrait acheter de l'eau dans les réserves existantes, celle qui n'est pas utilisée, pour pallier les manques en attendant la réalisation de ou des retenues décidées », estime la ministre. Ségolène Royal estime qu'il n'est pas possible de construire le nouveau projet au même endroit que le précédent. | MATHIEU PATTIER/SIPA/MATHIEU PATTIER/SIPA L'idée de transférer de l'eau du Tarn, voisin, jusqu'au Tescou a été écartée, notamment pour des raisons de coût. De même que l'édification d'une retenue, même réduite de moitié, sur les lieux mêmes du projet contesté. « Il n'est pas possible de reconstruire au même endroit, estime la ministre, il faut trouver un lieu moins impactant. » Autrement dit, il semble impossible de faire revenir les engins de chantier sur la zone où est mort le manifestant, zone toujours occupée par ceux que l'on nomme les zadistes, pour « zone à défendre » (ZAD). « Il faut assurer l'émergence d'un projet qui soit accepté par les parties, qui puisse bénéficier du financement européen, tout en répondant aux besoins des agriculteurs », avance par ailleurs Mme Royal qui a essayé, jeudi et vendredi au ministère, de rapprocher des points de vue peu conciliables. Les fêtes de fin d'année devraient se dérouler sans que la situation sur le terrain n'évolue considérablement. Il reste cependant l'épineux problème de la ZAD et de ses occupants. Jeudi, une manifestation de plusieurs centaines d'agriculteurs favorables au barrage a tenté de s'approcher de la zone occupée. Pour eux et la FNSEA qui organisait l'initiative et qui dirige la chambre d'agriculture, invitée au ministère à Paris jeudi, il faut d'abord évacuer ce coin de la forêt de Sivens. Pour les associations de défense de l'environnement, « les agriculteurs jouent la carte du pire, c'est le barrage ou rien, et s'ils restent sur cette position, le dialogue ne pourra pas reprendre », a expliqué au Monde, Ben Lefetey, du collectif Sauvegarde du Testet, à sa sortie du ministère, vendredi. Ségolène Royal est bien consciente du blocage actuel. Mais espère encore que chaque partie pourra faire un petit pas en avant. « Les agriculteurs veulent avant tout que les besoins en eau soient satisfaits, quelle que soit la solution retenue et les anti-barrage sont conscients qu'il faut trouver une solution, résume-t-elle. Toutes les parties pourraient alors discuter du projet de territoire pour l'avenir de cette région, et de choix d'agriculture à faire. » Reste la ZAD. « Je peux comprendre l'exaspération des agriculteurs et des riverains de cette zone. Quand une solution sera trouvée, il faudra que les occupants partent », conclut Mme Royal. Le Monde Planète 20/12/2014
  9. Ils étaient, au siècle dernier, au bord de l'extinction sur le territoire européen, décimés par la chasse et la destruction de leur habitat. Les voici de retour, bien vivaces. Les populations de grands carnivores, ours, loup et autre lynx, même si elles sont très loin d'avoir retrouvé leur abondance d'antan, sont aujourd'hui « stables ou en augmentation » dans la plupart des pays. C'est ce que montre un recensement – le plus complet à ce jour – effectué sur l'ensemble du continent (Russie, Ukraine et Biélorussie exceptées), dont les résultats sont présentés, jeudi 18 décembre, dans la revue Science. Ours brun femelle avec ses oursons dans le parc national de Gutulia, dans le sud-est de la Norvège | Kjell Isaksen Les auteurs de cet inventaire animalier y voient le fruit des politiques de conservation mises en œuvre dans l'Union européenne. Mais aussi la preuve que « les grands carnivores et les hommes peuvent partager le même espace ». Une conclusion qui ne manquera pas de nourrir la polémique, toujours féroce, sur la cohabitation entre l'homme et ces prédateurs. Soixante-seize experts de la faune sauvage de vingt-six pays ont contribué à cette compilation de données, qui dresse un état des lieux, arrêté en 2011, pour les quatre principales espèces de grands carnivores présentes en Europe : l'ours brun (Ursus arctos), le lynx eurasien (Lynx lynx), le loup gris (Canis lupus) et le glouton (Gulo gulo). A l'exception de la Belgique, du Danemark, du Luxembourg et des Pays-Bas, tous les pays d'Europe abritent de façon permanente au moins l'une de ces espèces, qui évoluent sur une aire totale de plus de 1,5 million de km2, soit environ le tiers de l'espace européen. - L'ours, dont les effectifs sont les plus nombreux, avec 17 000 individus (dont plus de 7 000 dans les Carpates), est présent dans 22 pays. - Le loup, avec 12 000 spécimens, dans 28. - Le lynx, avec quelque 9 000 représentants, dans 23. - Quant au glouton, acclimaté aux régions nordiques, il ne compte que quelque 1 250 individus répartis entre la Norvège, la Suède et la Finlande. « On assiste, au niveau continental, à une recolonisation de zones géographiques dont ils avaient disparu par des grands carnivores dont les populations se portent globalement bien », commente Guillaume Chapron, maître de conférences en écologie à l'université suédoise des sciences agricoles et coordinateur de l'étude, qui anime aussi un groupe de recherche sur ce sujet. Ce qui n'empêche pas plusieurs sous-populations d'être en grave péril, comme l'ours dans les Pyrénées, le lynx dans les Vosges ou le loup dans la Sierra Morena, dans le sud de l'Espagne. Distribution des grands carnivores en Europe en 2011 : ours brun (en haut à gauche), lynx eurasien (en haut à droite), loup gris (en bas à gauche) et glouton (en bas à droite). Les zones en bleu foncé sont les aires de présence permanente, celles en bleu clair les aires de présence occasionnelle. Les lignes orangées marquent les limites entre les différentes populations | Science Cette reconquête territoriale est d'autant plus remarquable, souligne le chercheur, qu'elle se produit « sur le continent où l'on s'y attendrait le moins, du fait de sa forte densité humaine ». Ainsi, l'Europe compte aujourd'hui deux fois plus de loups que les Etats-Unis, alors que son territoire est deux fois moins grand et la densité de sa population près de deux fois et demie plus élevée. Cela, sans qu'aucun pays ait jamais procédé à une réintroduction du grand canidé, dont l'expansion s'est faite de manière naturelle. Conclusion : « Ces prédateurs, si on les laisse en paix, sont capables de s'accommoder de milieux anthropisés. » C'est le signe, estiment les auteurs, que « le modèle du partage des terres, où hommes et prédateurs coexistent, peut réussir à l'échelle d'un continent ». Un modèle qui s'oppose à celui de la séparation de l'espace en vigueur Outre-Atlantique, où ces animaux sont tenus à distance dans des zones protégées ou des espaces réservés à la vie sauvage, à l'image du loup dans le parc national américain de Yellowstone. Vision idyllique d'un « vivre-ensemble » pacifique entre ces animaux à crocs et à griffes et les humains, à commencer par les bergers qui, en France notamment, les accusent de mettre en pièces leurs troupeaux ? « Nous ne disons pas que cette cohabitation n'engendre pas de conflits. Mais les faits montrent qu'elle est possible », répond Guillaume Chapron. Plusieurs facteurs expliquent, selon les auteurs, le regain de vitalité des grands carnassiers. - La restauration des populations d'ongulés sauvages – cerf, chevreuil, daim, mais aussi sanglier, chamois ou bouquetin – qu'ils se mettent sous la dent bien davantage que les cheptels domestiques. - L'exode rural qui leur a libéré des espaces nouveaux. - Mais surtout la législation protectrice dont s'est dotée l'Europe, avec la convention de Berne de 1979 sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel, et plus encore la directive habitats faune-flore de 1992. Le lynx eurasien, ou boréal, est surtout présent en Scandinavie et dans les Carpates. | Miha Krofel Pour autant, le retour de ces espèces emblématiques qui, au sommet de la chaîne trophique, jouent un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes, est-il durable ? L'exemple de la France est symptomatique. Le loup qui, présent sur 90 % du territoire il y a deux siècles, en avait totalement disparu à la fin des années 1930, y est revenu naturellement en 1992, depuis l'Italie. Aux dernières estimations, réalisées à la fin de l'hiver 2013-2014, sa population se montait à 301 individus – avec une marge d'erreur de 80 en plus ou en moins –, sa croissance annuelle avoisinant 20 %. Le lynx, lui aussi autrefois largement répandu dans l'Hexagone, s'est effacé du bassin parisien et des Vosges au XVIIe siècle, puis du Massif central et du Jura au XIXe siècle, tout en se maintenant dans les Alpes jusque dans les années 1940. Revenu naturellement dans le Jura français en 1974, à la suite de sa réintroduction dans le Jura suisse, y a établi un noyau d'une centaine de spécimens. On en dénombre aussi une poignée dans les Alpes, tandis que dans les Vosges, où il a été réintroduit dans les années 1990, il est en rapide déclin. Quant à l'ours, chassé par le passé des plaines puis des montagnes, il n'a survécu que dans les Pyrénées, où ses effectifs étaient estimés entre 100 et 150 individus dans les années 1940, et à la moitié dans les années 1960. Il n'en subsiste plus à présent, après deux réintroductions de plantigrades slovènes, en 1996-1997 puis en 2006, que deux douzaines, réparties en plusieurs groupes sur les Pyrénées françaises et espagnoles. C'est dire que les effectifs des trois espèces restent modestes sur le sol français. De par ses caractères biologiques, le loup est le plus apte – si une trêve est conclue avec les éleveurs – à perdurer. « Sa démographie est plus dynamique que celles du lynx et de l'ours, explique Eric Marboutin, chef de projet loup et lynx à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), qui a participé à la collecte de données. Par sa capacité de reproduction, de survie et de colonisation de l'espace, il est capable de s'adapter à différents milieux. C'est un peu l'animal passe-partout. » L'avenir est, en revanche, plus incertain pour le lynx, cantonné aux franges forestières de l'est de la France. Il l'est encore davantage pour l'ours, dont les derniers représentants sont isolés dans le massif pyrénéen. Cet été, la ministre de l'écologie, Ségolène Royal, a élargi les possibilités de « tirs de prélèvement », c'est-à-dire d'abattage de loups. Et elle s'est opposée à un nouveau lâcher d'ours dans les Hautes-Pyrénées.... Le Monde Planète 18/12/2014
  10. Ce primate mérite un brevet de secourisme. Un singe a sauvé la vie d'un de ses congénères, samedi 20 décembre, dans la gare ferroviaire de Kanpur, dans le nord de l'Inde. La scène s'est déroulée au milieu des rails, après que la victime a touché un câble électrique et a chuté sur les voies, électrocutée. Un singe est venu à son secours, tentant de l'extirper des rails et le secouant pour le réanimer. Pendant plus d'une minute, l'animal inconscient paraît mort et ne réagit pas aux secousses ni aux morsures de son camarade. Des dizaines de voyageurs scrutent la scène avec angoisse. Dans une ultime tentative, le singe-sauveteur jette l'autre animal dans une gouttière. Au contact de l'eau, le singe inanimé reprend ses esprits et a même le droit à un petit massage dans le dos de la part de son héros. Il ne reste alors plus au survivant qu'à s'offrir une toilette pour retrouver un poil plus soyeux. Francetv info 21/12/2014
  11. Une pilote de drone a publié une vertigineuse vidéo de 10 chutes d'eau islandaises qu'il a survolé avec sa machine. Hailey Keen 8/12/2014 Avec les récents survols de centrales nucléaires en France, les drones ont eu très mauvaise presse ces derniers temps. Pourtant, c'est oublier que ces machines sont capable de nous faire rêver en réalisant de spectaculaires prises de vues sous des angles inédits. La droniste Hailey Keen nous en donne un parfait exemple avec cette magnifique compilation de chutes d'eau d'Islande, vues depuis un drone DJI Phantom 2, pourvu d'une caméra Gopro. Vous pouvez retrouver la localisation de chacune de ces chutes dans la carte interactive ci-dessus : cliquez sur l'image pour accéder à la carte en ligne. Cette vidéo qui démarre dans le sud de l'Islande nous embarque dans un parcours qui remonte le long des côtes de l'île par l'est et en fait tout le tour. Sciences et avenir 19/12/2013
  12. Des chercheurs en mécanique des fluides se sont penchés sur les gamelles des chats et des chiens afin d'étudier leurs techniques pour arracher l'eau à la gravité. Les chats et les chiens ont chacun leur stratégie pour arracher l'eau à la gravité. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Incapables de succion à cause de la morphologie de leurs joues, les chats et les chiens ont chacun leur stratégie pour arracher l'eau à la gravité. Ils recourbent la langue avant de laper le liquide, mais de façon différente : alors que le bout de la langue du chat brosse à peine la surface, celui de la langue du chien frappe puis plonge dans l'eau, provoquant un éclaboussement. - Le chien rétracte sa langue rapidement, créant une accélération environ cinq fois supérieure à la gravité : le fluide adhère à la partie centrale et est aspiré jusqu'à la bouche par inertie. Sciences et Avenir 17/12/2014 - Le chat, lui, capture la colonne de liquide qui se forme entre la langue et la surface en fermant très promptement sa bouche. Pour les chercheurs du Virginia Tech (États-Unis), qui avaient déjà filmé un chat puisant de l'eau sans casser la surface en 2010, les félins savent d'instinct comment briser l'équilibre entre gravité et inertie, choisissant la vitesse afin de maximiser la quantité de liquide ingéré. Et sans se mouiller le menton ! Sciences et avenir 19/12/2014
  13. Comment étudier le déplacement des dinosaures, disparus depuis 65 millions d’années ? La réponse proposée par des chercheurs britanniques est simple : en observant la démarche des pintades. Voici en vidéo un extrait de cette surprenante étude. DailyEarthNews 30/10/2013 On peut en apprendre beaucoup sur les Hommes et les animaux en étudiant leurs empreintes de pas. La profondeur, la taille et la forme de ces traces sont autant d’informations qui permettent d’étudier le mouvement. Malheureusement, dans le cas des dinosaures il n'existe pas de référentiel vivant, donc ces traces deviennent difficiles à interpréter. Afin de percer le secret du déplacement des petits dinosaures, des scientifiques ont analysé aux rayons X la démarche d’une pintade, descendante, en tant qu'oiseau, de ces reptiles disparus. La vidéo montre en détail comment se forme une trace de pas, la patte pénétrant dans le sol sur une profondeur de 5 centimètres avant de ressortir. On remarque que la profondeur maximale est égale à la longueur de la patte de l’animal. Une pintade, Numida meleagris "forme domestique". Alan CC BY-SA 3.0 Les traces laissées par l’oiseau sont très similaires à celles de la période du Jurassique, elles sont donc un bon point d'étude. En observant leur formation, les paléontologues espèrent comprendre l’évolution et les changements des dinosaures au cours du temps. En réalité, les traces de pas sont souvent éludées lors de l’étude de ces animaux, mais ils semblerait qu'elles puissent apporter des réponses là où les fossiles restent encore muets. Cliquez sur le lien source, indiqué en bas à gauche, pour voir une vidéo plus récente. Les pintades sont des oiseaux de l'ordre des galliformes et de la famille des Numididae (parfois placée dans celle des Phasianidae), originaires d'Afrique (où elle vit à l'état sauvage sur la majeure partie du continent), au plumage foncé pointillé de blanc. Ce gallinacé de taille moyenne (de 40 à 72 cm), est omnivore. Il se nourrit de verdure, de baies, de graines, d'insectes et de petits animaux (souris, grenouilles...). Bien qu'il soit capable de voler, il est essentiellement coureur. Certaines espèces sont domestiquées. La principale pintade domestique (Numida meleagris) garde de son ancêtre l'instinct de se percher et un caractère farouche. Importée d'Afrique par les Grecs et les Romains qui l'utilisent comme offrande aux dieux et l'élèvent en basse-cour. Elle est introduite au XVème siècle en France qui est le premier pays à sélectionner des pintades en vue de les élever et en 2010 était même le premier producteur mondial de pintades. Futura Sciences 16/12/2014 - Wikipedia
  14. Deux accidents insolites, tuant des animaux, se sont produits dimanche matin. - A Schalunen, sur la commune de Fraubrunnen (BE), un train régional a percuté un troupeau de moutons, tuant 33 bêtes. - Et à Gachnang (TG), deux ânes qui s'étaient échappés ont été tués sur l'autoroute. La collision entre le train et le troupeau de moutons s'est produite peu après 05h30, a indiqué la police cantonale bernoise, qui ignore pourquoi les animaux se trouvaient sur la voie. Trente-trois bêtes sont mortes, dont deux qui ont dû être euthanasiées. Personne n'a été blessé, mais la motrice du train a subi des dégâts. Le trafic ferroviaire a dû être interrompu durant une quarantaine de minutes. Plusieurs patrouilles de la police cantonale sont intervenues. Six ânes qui s'étaient échappés de leur étable à Frauenfeld se sont retrouvés vers 06h40 sur l'autoroute A7 près de Gachnang (TG), a indiqué la police cantonale thurgovienne. Deux des animaux ont été tués en se faisant percuter par des voitures. Les automobilistes n'ont pas été blessés. Les quatre autres ânes ont pu être éloignés de l'autoroute par la police, aidée par le propriétaire. Durant l'opération, un tronçon de l'autoroute en direction de Constance (D) a dû être complètement fermé durant environ une heure. Romandie 21/12/20147
  15. Des chats retrouvés morts à Schwenheim dans le Bas-Rhin. Des chats vraisemblablement empoisonnés avec un insecticide très puissant. Depuis deux ans, les habitants de la commune vivent dans la peur de voir leur animal de compagnie disparaître. On parlerait même d'un tueur en série. L'information peut prêter à sourire, mais la Gendarmerie prend l'affaire très au sérieux. Car dans le quartier, 3 rues, une dizaine de chats ont déjà subi le même sort. La gendarmerie a mené une enquête de voisinage ce matin. Les sévices graves sur animaux domestiques sont un délit passible de deux ans de prison et 30 000 euros d'amende. Pour le moment, aucune trace d' appât toxique n'a été retrouvée. L'enquête devra donc déterminer si ces empoisonnements sont intentionnels ou accidentels. Et surtout calmer les esprits. FR3 Alsace 19/12/2014
  16. L'appareil a été identifié au lendemain du redémarrage d'un des réacteurs de la centrale, arrêté quatre mois à la suite d'un sabotage. Ils refont leur apparition au-dessus des centrales nucléaires. Un drone a été repéré, samedi 20 décembre, au-dessus de la centrale nucléaire belge de Doel, dans le nord du pays. Ce survol intervient au lendemain de la remise en route d'un de ses réacteurs, arrêté quatre mois à la suite d'un mystérieux sabotage. La centrale nucléaire de Doel (Belgique), le 9 août 2012. (GEORGES GOBET / AFP) L'apparition de cet appareil sans pilote rappelle la série de faits similaires survenus en octobre et novembre au-dessus de centrales nucléaires françaises, non élucidés à ce jour. "Nous pouvons confirmer que le parquet de Flandre orientale enquête sur le vol d'un drone au-dessus de la centrale nucléaire de Doel", a indiqué une porte-parole du parquet. "Mais nous ne donnerons pas d'autres informations pour l'instant", a-t-elle ajouté. Le parquet fédéral, qui est notamment chargé des affaires de terrorisme et de sécurité nucléaire, n'a donné aucune indication sur l'avancement de son enquête, ne confirmant pas qu'il s'agisse d'un acte de terrorisme mais ne l'excluant pas non plus. Francetv info 21/12/2014
  17. Un piège photographique a capturé cette image d'un ourson et de sa mère dans les Pyrénées. S'agit-il du frère d'Auberta, l'oursone orpheline retrouvée morte fin novembre 2014 ? L'ourson sur le dos de sa mère pourrait être le frère d'Auberta. Facebook Un piège photographique du réseau de suivi espagnol a réalisé ce cliché où l'on peut voir une ourse, debout contre un arbre, avec son petit, également debout, appuyé contre elle. Or, il se trouve que cette photo a été prise dans le Val d'Aran, c'est-à-dire le même secteur que celui où avait été découverte, en avril 2014, une oursonne de trois mois, seule, apparemment perdue. Prénommée Auberta, la malheureuse n'aura jamais pu retrouver sa mère. Elle a été retrouvée morte fin novembre 2014 dans son enclos où elle vivait en semi-liberté en attendant sa remise en liberté. Quoi qu'il en soit, la découverte d'un nouvel ourson dans la région est une bonne nouvelle pour la conservation des plantigrades. En effet, la mort d'Auberta, avait été vécue comme un dramatique échec. Elle était la fille de Fadeta et de Pyros, le mâle dominant de la région (qui a par ailleurs 4 autre petits avec la femelle Hvala, que les internautes étaient invités à baptiser fin octobre 2014). Et il ne subsiste actuellement que 24 ours adultes dans le massif des Pyrénées, d'après le dernier recensement réalisé en 2013. Une analyse génétique des prélèvements réalisés sur place, dévoileront bientôt s'il s'agit bien de l'ourse Fadeta et de son deuxième ourson de l'année, le frère (ou la sœur) d'Auberta. On voit bien que ce genre de cliché, obtenu par piège photographique, est d'une grande utilité lorsqu'il s'agit de repérer les individus d'une population vulnérable, voire menacée. Reste que, selon les chercheurs ayant réalisé une récente étude australienne sur le sujet : "Les pièges photographiques sont largement utilisés dans le monde entier, bien que les limites et les contraintes de ces dispositifs soient rarement pris en compte. (...) Certains considèrent que l'utilisation de pièges photographiques est une méthode non intrusive d'étudier les animaux. Cependant, les preuves que le comportement des animaux est affectée par la présence de ces pièges photographiques sont croissantes à travers le monde". D'après les résultats de leurs travaux, les animaux seraient en effet capables de détecter la lumière et le son émis par ses appareils pourtant extrêmement discrets... d'un point de vue humain. Sciences et avenir 20/12/2014
  18. Tokyo - L'un des plus gros dangers à la centrale accidentée de Fukushima est désormais écarté avec le retrait achevé du combustible nucléaire de la piscine du réacteur numéro 4, un bon point pour Tepco dont le calvaire est cependant loin d'être terminé. C'est une avancée importante, s'est félicité samedi devant la presse le directeur de la centrale, Akira Ono, en s'empressant d'ajouter le travail de démantèlement continue, sachant l'ampleur des tâches titanesques restantes. Il n'est jamais arrivé auparavant que de telles tâches soient réalisées dans un environnement accidenté où les techniciens doivent oeuvrer en combinaisons de protection et porter des masques intégraux pour se protéger de la radioactivité. Photo TEPCO Il n'empêche. Le succès de cette opération importante, qui a pris plus d'un an, est une excellente nouvelle et une surprise pour beaucoup qui n'imaginaient pas possible que Tokyo Electric Power (Tepco) mène cette tâche à bien sans au moins un pépin, compte tenu de précédents peu glorieux. Il y a eu cette fois un très gros travail de préparation, souligne anonymement un expert du secteur selon qui Tepco avait pleinement conscience de l'importance du défi et du danger. Les dirigeants de la compagnie ont compris que la sûreté était la priorité, déclarait il y a quelques mois à l'AFP l'ex-présidente de l'autorité nucléaire britannique, l'Américaine Barbara Judge, qui conseille Tepco. Le plan de retrait du combustible usé de la piscine du réacteur 4, la première grande étape dans le démantèlement de la centrale Fukushima Daiichi, en est le premier exemple. Il a été préparé simultanément sur le volet technique opérationnel, et sur celui de la sûreté, précisait-elle. Quand a commencé cette extraction en novembre 2013, il y avait dans la piscine 1.533 assemblages (deux avaient auparavant été enlevés pour des tests et examens), dont 1.331 usés et 202 neufs. Il y a quelques semaines, Tepco avait déjà déclaré que les exemplaires usés avaient été extraits, laissant alors seulement des neufs. Tous ont donc désormais été transférés en lieu plus sûr, un autre bassin de désactivation sur le site, à l'écart des réacteurs mis en péril par le tsunami du 11 mars 2011. En réalisant sans incident l'extraction de ce combustible, Tepco a levé une menace importante: si la piscine avait subi une nouvelle catastrophe (à cause d'un séisme ou d'un tsunami), de nouveaux dégagements massifs de substances radioactives auraient pu se produire à cause de la difficulté (voire l'impossibilité) de refroidir ce combustible. Pour procéder à l'extraction, Tepco a bâti une nouvelle couverture au-dessus du réacteur numéro 4 et installé un dispositif neuf de manipulation ainsi que procédé à la récupération des détritus tombés dans le bassin. La même opération de transfert des assemblages un à un vers un caisson immergé pouvant en contenir 22, puis vers l'autre piscine d'entreposage, a été effectuée 71 fois, sans problème notable. Il n'est jamais arrivé auparavant que de telles tâches soient réalisées dans un environnement accidenté où les techniciens doivent oeuvrer en combinaisons de protection et porter des masques intégraux pour se protéger de la radioactivité. Il s'agissait en outre de la plus délicate opération depuis la stabilisation du site en décembre 2011, mais c'est cependant loin d'être la dernière ou la plus risquée. Le combustible usé qui reste encore dans les piscines des réacteurs 1 à 3 devra lui aussi être extrait, des travaux encore plus difficiles, qui ne commenceront pas avant 2015/2016 au plus tôt pour le numéro 3 et 2017/2018 pour les deux autres. Le coeur du réacteur 4 était vide au moment de l'accident, seule sa piscine contenait du combustible, mais pour les trois autres, le bassin de chacun était rempli de plus de 500 assemblages et leur coeur a été détruit, ce qui va rendre les opérations de nettoyage autrement plus longues et complexes. La grande inconnue est comment récupérer le combustible fondu de ces coeurs de réacteurs 1 à 3 dont nul ne sait exactement où et dans quel état il se trouve, sans compter tous les problèmes intermédiaires dont celui du traitement de l'eau contaminée stockée dans plus d'un millier de réservoirs sur le site en permanence sous la menace de nouvelle catastrophe. Tepco estime qu'il faudra au bas-mot 40 ans pour le démantèlement. Romandie 21/12/2014
  19. Le 1er décembre, au petit matin, Jessica Coughlin, de la SPCA du comté d'Erié dans l'Etat de New York aux Etats-Unis, a été appelée par la police de Buffalo. Une petite chienne inerte avait été trouvée dans la cave d'une maison. Lorsqu'elle est arrivée sur les lieux, la jeune femme a aperçu quelque chose dans un coin sombre, qu'elle n'a pas pu identifier. "Je ne savais pas ce que je regardais. Je pensais que c'était tout simplement une boule de fourrure. Il n'y avait pas de mouvement. Je ne pouvais pas dire si c'était un animal, et si oui, quel genre d'animal c'était. Je ne pouvais pas différencier les extrémités de son corps, je ne pouvais même pas dire si cet animal était vivant ou mort " raconte-t-elle. Puis elle s'est approchée et a découvert que cet animal était un chien abandonné dans un état lamentable, incapable de bouger, mais en vie. Jessica Coughin l'a alors immédiatement conduit au refuge de Tonawanda, où après avoir été examiné par des vétérinaires puis après avoir dormi plusieurs heures, l'animal a eu le droit à un bon toilettage. SPCAServingErieCount 2/12/2014 La fourrure emmêlée de Dori représentait plus de 30% de son poids. L'un des lourds amas de poils qui s'étaient formés a commencé à s'incruster dans sa patte et à atteindre son os. Très maigre, la petite chienne souffrait également d'infections de l'oreille et des yeux. Mais après des heures de soins, Dori s'est véritablement métamorphosée. Tandis qu'elle reprend peu à peu des forces au refuge, ses anciens propriétaires, Ronald et Shelly Breier, devront répondre de leurs actes devant la justice. Ils sont attendus devant la cour au début du mois de janvier. Wamiz 19/12/2014
  20. Une bien étrange histoire fait parler depuis plusieurs jours les médias de l'Indiana aux Etats-Unis. C'est le dernier souhait d'une femme, Connie Lay, décédée le 25 novembre dernier, qui crée la polémique : cette femme a demandé à ce que son chien bien-aimé, un Berger allemand âgé de 9 ans, soit enterré auprès d'elle si l'envoyer finir ses jours dans un refuge ne pratiquant pas l'euthanasie s'avérait trop coûteux. Photo de Bela PAWS Adoption Center La seconde option étant effectivement trop chère, c'est la première qui a été choisie par les proches de la défunte. Bien que le chien Bela soit en parfaite santé, il devait donc être euthanasié, et c''est mardi, le 16 décembre, qu'il devait rendre son dernier souffle. Mais le chien a été sauvé grâce à la mobilisation de nombreux amis des animaux à travers le monde. Il a été confié au refuge de la ville de Dearbon de l'association P.A.W.S qui le prendra en charge jusqu'à ce qu'une décision soit prise quant à son avenir. Depuis, l'association est inondée d'appels et messages de personnes souhaitant adopter Bela. Mais P.A.W.S n'a pas le pouvoir de décider du sort du chien, seulement celui de prendre soin de lui. La législation de l'Etat de l'Indiana considère les animaux comme des propriétés dont on peut faire ce que l'on veut tant qu'on ne les traite pas avec cruauté, rappellent les médias locaux. Ainsi, comme son avocat l'explique au site The Blaze, Connie Lay avait le droit légal de faire cette demande. Le seul espoir de Bela réside alors en ces milliers de parfaits inconnus émus par son histoire. Sur les réseaux sociaux, ils sont nombreux à afficher leur soutien avec le hashtag #SaveBela. Une pétition, a également été mise en ligne, mais le lien ne fonctionne pas... Alors que le chien pourrait être transféré dans un de ses refuges de l'Utah s'il n'est finalement pas euthanasié, l'association Best Friends a elle aussi brièvement commenté cette affaire pour souligner "à quel point il est important de préparer l'avenir des animaux qui nous survivront".
  21. Amusantes, étonnantes, touchantes, réjouissantes, bouleversantes, hilarantes, chantantes et dansantes : en 2014, les vidéos d'animaux ont déferlé sur le web et fait de certaines boules de poils de véritables stars. Certaines ont égayé nos journées, d'autres ont assombri notre moral : découvrez ou redécouvrez les 10 vidéos qui vous ont le plus marqués en 2014. 1. Quand des chiens et un chat heureux refont le clip de Happy : Impossible de passer à côté du tube de Pharell Williams Happy au printemps dernier, et impossible de ne pas envier cette ribambelle de chiens, accompagnés du célèbre chat skateur Didga. Balade sur la plage, baignade dans la mer azur, séance photo entre copains, partie de balle sur le sable ou dans l'herbe : oui, pas de doute, ces loulous de toutes tailles et de tous poils sont heureux ! Rhiannon Hamam 15/11/2014 Wamiz 19/12/2014
  22. La police alsacienne s'est lancée aux trousses d'un mystérieux tueur de chats. Une équipe de France 3 revient sur cette affaire. Une dizaine de chats ont été empoisonnés à Schwenheim, petit village du Bas-Rhin. En deux ans, Corinne Weingartner a perdu trois chats, tous empoisonnés avec une neurotoxine : "j'espère qu'on le trouvera et qu'il sera puni. Le chagrin s'apaise, mais ça fait mal au ventre. Pour les enfants et pour tout le monde". Dans ce quartier, une dizaine de chats ont déjà subi le même sort. La gendarmerie a mené une enquête de voisinage. Elle prend cette affaire très au sérieux. Les sévices graves sur animaux domestiques sont un déli, passible de deux ans de prison et 30 000 euros d'amendes. Pour le moment, aucune trace d'appât toxique n' a été retrouvée. L'enquête devra donc déterminer si ces empoisonnements sont intentionnels ou accidentels et surtout calmer les esprits des habitants de Schwenheim. Francetv info 20/12/2014
  23. L'animal a été filmé au fond de la Fosse des Mariannes, la plus profonde du globe, dans le Pacifique. Jamais un poisson n'avait été observé à une telle profondeur. Jamais on n'avait vu un poisson à une telle profondeur. Une nouvelle espèce a été observée par des scientifiques à 8 145 mètres sous le niveau de la mer, au fond de la fosse des Mariannes, dans l'océan Pacifique. Le site New Scientist et l'université d'Aberdeen en ont publié des images, jeudi 18 décembre. Oceanlab, University of Aberdeen 18/12/2014 C'est une autre espèce de cette famille qui détenait le précédent record de profondeur, à 7 703 mètres. Plus tôt cette année, une étude de l'université d'Aberdeen estimait que les poissons pouvaient vivre jusqu'à une profondeur de 8 200 mètres. Le point le plus profond de la fosse des Mariannes atteint - 10 994 mètres. Francetv info 19/12/2014
  24. Les équipes de la BBC ont utilisé les toutes dernières technologies pour faire découvrir l'Afrique comme on ne l'a jamais vue. Le film "Nature" sortira en salles mercredi 24 décembre. Des cimes enneigées aux fonds sous-marins, des terres volcaniques au désert du Kalahari, une nature intimiste, terrifiante et spectaculaire. Tout le continent africain, sa faune et sa flore ont été filmées par des équipes de la BBC pendant deux ans et demi. "Le but du film est de montrer particulièrement aux jeunes générations la beauté de la nature pour commencer par un émerveillement. Mais un émerveillement absolu", explique au micro de France 2 Lambert Wilson, voix française du film. Si le spectateur a l'impression d'être au coeur des paysages et de l'action, c'est parce que les équipes de tournage ont pris tous les risques. Utilisant même pour la première fois de lourdes caméras 3D accrochées aux hélicoptères. Une caméra fantôme "slow motion", à mouvement lent, a même été fixée à la planche d'un surfeur. Le spectateur est littéralement plongé à l'intérieur de la vague. Le parti pris des réalisateurs était de montrer la nature telle qu'elle est aujourd'hui. Dans sa diversité, mais aussi dans sa fragilité. Francetv info 18/12/2014
  25. Un cyliste qui dévalait une descente près de San Francisco est entrée en collision avec un cerf, qui a subitement traversé la route. L'accident a été capté par une caméra fixée sur le casque du sportif. La balade à vélo s'est plutôt mal terminée pour Silas Patlove sur une route des environs de Sausalito, municipalité californienne dans la banlieue de San Francisco (Etats-Unis). Alors que le sportif dévalait une descente, un cerf a subitement traversé la route. La collision a été captée par une caméra fixée sur le casque du cycliste. Silas Patlove 15/12/2014 L'homme n'a pas eu le temps de réagir et de freiner. En revanche, son casque lui a permis de résister au choc violent, bien qu'il confie ne pas se souvenir du choc. Il dit avoir atterri sur le dos et a souffert d'une légère commotion cérébrale, avec une légère perte de mémoire juste après l'accident. Quant au cerf, le cycliste ne s'est pas ce qu'il est devenu. L'animal a, semble-t-il, continué sa course dans les bois alentours; Francetv info 18/12/2014
×
×
  • Créer...